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zadhand
07/01/2016, 11h54
A LA UNE/ACTUALITÉ/SOCIÉTÉ_Docteure Aldjia Benallegue-Nourredine
07.01.2016 10:54

La première femme médecin d’Afrique est partie en silence

Première femme médecin d’Afrique, la docteure Aldjia Benallegue-Nourredine est décédée
le 31 décembre 2015 à Tartous, en Syrie. Professeure chef de service pédiatrie
de l’hôpital Parnet (actuellement Nafissa Hamoud), le docteur Benallegue
n’a eu droit à aucun hommage de la part des autorités algériennes.

La professeure Aldjia Benallegue-Nourredine a été inhumée en Syrie.
Par Tarek Hafid



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Le continent africain et l’Algérie ont perdu leur première femme médecin.
Née le 28 juin 1919 à Alger, Aldjia Benallegue-Nourredine a fait une
carrière exceptionnelle dans le monde de la santé publique.
Après avoir obtenu son baccalauréat en 1935, elle s’inscrit à la faculté
de médecine d’Alger où elle décroche son doctorat en 1946.
L’année suivante, la docteure Benallegue participe à la création de la
Société algérienne de pédiatrie. « C’était une femme d’une grande culture.
Elle a toujours su prendre ses responsabilités, notamment durant
la guerre de libération », explique sa nièce, Zahia Yaker.
En 1962, elle devient professeure agrégée de médecine pédiatrique.
Elle est nommée chef du service pédiatrie de l’hôpital Parnet.
Aldjia Benallegue-Nourredine passe l’essentiel de sa carrière dans cet
établissement qui porte aujourd’hui le nom de Nafissa Hamoud, également femme médecin.
La consécration, Aldjia Benallegue-Nourredine l’a connaitra en 1982 lorsqu’elle
est élue membre de l’Académie nationale de médecine de France.
Après une carrière de 43 ans, elle décide de prendre sa retraite.
« Ma tante est restée très active. Elle a notamment écrit un livre Le devoir d’espérance »,
note Zahia Yaker.Après le décès de son époux, Aldjia Benallegue-Nourredine décide de
rejoindre sa fille qui vit en Syrie. Elle s’installe à Tartous, ville relativement sécurisée
dans un pays presque totalement détruit par la guerre et le terrorisme.
Elle s’est éteinte le 31 décembre. Dignement et discrètement, comme elle avait vécu.
« Ma tante a été enterrée à Tartous. Elle avait souhaité être inhumée en Algérie,
mais la situation sécuritaire ne permet pas de transférer son corps ».
Les membres de sa famille regrettent l’absence de réaction des autorités
pour rendre hommage à une des pionnières de la médecine algérienne.

T.H.

djafar1
07/01/2016, 14h31
que dieu la reçoit en son vaste paradis.
sincèrement on ne connais rien sur nous même et c'est dommage