Voir la version complète : Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV)
A la une Actualité_Chaînes de télé privées
le 23.12.15 | 10h00
Nouvelles mises en garde de l’ARAV
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), présidée par Miloud Chorfi,
met en garde des chaînes privées, sans les citer, contre des
«dépassements dangereux et des atteintes à la dignité humaine,
à la sécurité nationale et à l’ordre public».
Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, l’ARAV appelle ainsi
ces chaînes privées à la «retenue» et au «respect des normes de la profession,
de l’éthique et de la déontologie». «L’ARAV avertit ces chaînes qui usent de l’insulte
et de la personnalisation comme moyens de capter plus de spectateurs,
semant la fitna entre les Algériens», lit-on dans ce communiqué de deux pages.
L’ARAV appelle ces chaînes, qu’elle ne cite pas, à s’éloigner du langage de l’insulte
et de la diffamation dans les programmes qu’elles diffusent notamment en direct,
considérant cela comme une transgression des textes législatifs en vigueur.
L’Autorité de régulation invite ces chaînes de télévision à faire preuve
de «responsabilité» dans les programmes qu’elles diffusent.
Elle les appelle à respecter l’éthique et à éviter la bipolarisation du débat,
notamment en ce qui concerne les interviews politiques.
Aussi, l’ARAV demande aux journalistes de «rester neutres» et d’«éviter de prendre parti»
pour telle ou telle personne afin de ne pas encourager «la culture de la violence verbale
contraire aux lois algériennes et aux valeurs de notre peuple». «Nous affirmons ainsi
que nous n’allons pas tolérer l’insulte et la calomnie en direct, car cela est contraire
au principe du respect des points de vue des uns et des autres».
L’ARAV insiste sur la nécessité de travailler à créer l’équilibre dans les programmes diffusés
par ces télévisions privées en diversifiant leur contenu.
Elle leur demande de n’exclure personne dans les débats politiques. «Les émissions consacrées
au débat politique doivent respecter les principes et les fondamentaux de la démocratie
consacrée par la Constitution», ajoute l’autorité dirigée par l’ex-député RND, Miloud Chorfi,
appelant ainsi à «élever le niveau du débat politique». L’ARAV rappelle que ces chaînes,
qui diffusent depuis l’étranger, sont soumises à la loi algérienne. Elle assure que la loi sera
appliquée dans toute sa rigueur s’il s’agit de la sécurité, la stabilité et l’intérêt public.
Ce qui constitue une menace à peine voilée de fermeture des «chaînes récidivistes».
L’avertissement de l’ARAV intervient après la diffusion d’interviews de personnages politiques
qui ont versé dans l’invective et la diffamation.
Mokrane Ait Ouarabi
A la une/Vu à la télé
le 21.01.16 | 10h00
Le dindon de la farce
De nouveau, l’Autorité de régulatation de l’audioviuel (ARAV) menace les chaînes privées qui brûlent les lignes rouges. De nouveau des sanctions sont brandies pour tenter de ramener les récalcitrants à la raison. Le refrain est connu. Il se trouve que ce sont toujours les mêmes qui sont destinataires des mêmes rappels à l’ordre sans jamais obtempérer. Ces écrans, au nombre de deux ou trois, sont facilement identifiables
à travers notamment leurs dérives et les scandales à répétition
à forte dose de provocation qu’ils signent, sans se soucier de leurs retombées dans la société.
Ils ont choisi de faire volontairement dans le sensationnel infect pour les besoins de l’audience et n’ont jamais dérogé à leur marque de fabrique malgré la série d’avertissements qu’ils ont reçus à rythme continu. Mais pourquoi changeraient-ils d’attitude face à un organisme de régulation qui semble totalement ligoté et qui donc doute lui-même sur
ses capacités d’intervention quand ce n’est pas carrément sur le but de sa mission ?
Depuis sa création, l’ARAV, en effet, n’a encore rien entrepris de concret qui puisse édifier le monde de la télé sur ses intentions réelles ou ses engagements à structurer les contours d’un cadre professionnel livré à toutes sortes de convoitises
dont celle liée à l’affairisme sauvage n’est pas des moindres, et auquel elle n’arrive pas à
appliquer des règles du jeu claires et juridiquement contrôlables.
C’est au demeurant fort de la réalité de cette faiblesse chronique à ne pas pouvoir agir conséquemment sur le terrain que traîne l’institution de supervision que les chaînes privées marquées au fer rouge se confortent à l’idée que rien de grave ne pourrait
leur arriver malgré les sérieuses atteintes qu’elles font subir aux principes d’éthique et de déontologie.
Entre l’ARAV et ces écrans libres qui semblent défier en toute impunité sa compétence, l’échec de la politique d’organisation mise en place par l’Etat pour limiter la courbe d’influence du potentiel télévisuel privé paraît à première vue consommé. Sinon comment expliquer qu’avec toute la force de persuasion que lui a confiée le Pouvoir politique l’organe de régulation se montre incapable de prendre des décisions radicales
allant dans le sens d’un assainissement du secteur qui doit passer
par des mesures coercitives lorsque la situation l’exige ?
Beaucoup pensent que quand une télé verse dans les manipulations politiques les plus sordides, porte atteinte à la dignité des familles, sème le trouble par ses mensonges et ses accointances tendancieuses, alimente en permanence les foyers de discorde,
aggrave les tensions sociales et sécuritaires, plus aucune circonstance atténuante n’est permise.
Or, paradoxalement, c’est précisément ce tableau des extrêmes qui s’offre à nous avec, d’un côté, certaines télés dites de gros calibre qui narguent l’autorité dans toute son expression, et, de l’autre, un organe officiel réduit au formalisme de la tergiversation devant des déviations flagrantes qui incitent à la fermeté et à l’intransigeance de la loi. Le dernier communiqué de l’ARAV mettant les chaînes indociles
au pied du mur est encore la preuve de l’impuissance de celle-ci à dépasser
le stade du constat pour donner un sens plus rigoureux à sa responsabilité.
A vrai dire, si la loi était appliquée dans toute sa rigueur et sans préjugés ni a priori sélectif, les écrans ciblés aujourd’hui pour dépassements et fautes professionnelles graves auraient depuis longtemps mis la clé sous le paillasson. Pourquoi ont-elles donc échappé à chaque fois aux sanctions extrêmes qui s’imposaient vis-à-vis de la loi alors que ces mêmes sanctions n’ont pas été totalement ignorées pour d’autres, plus vulnérables parce que pas protégées ? En fait, toute la question est là : si l’ARAV fait du simple chahut devant les télés privées insoumises, c’est qu’elle a ses raisons, dont la principale étant de ne jamais se mettre à dos leurs influents sponsors tapis dans les travées du Pouvoir.
Les connivences entre les hautes instances du sérail et ces chaînes n’étant plus à démontrer, il va sans dire qu’une telle proximité n’arrange pas les affaires du premier responsable de l’Autorité de régulation qui doit à chaque fois trouver une foultitude d’arrangements pour maintenir l’équilibre de l’allégeance, quitte à perdre la face et à décrédibiliser la tutelle qu’il représente. En vérité, le patron de l’ARAV ne perd pas de vue que le Pouvoir a besoin de ces télés pour sa propre propagande. Face à la déconsidération de la télévision publique, il trouve en ces chaînes privées qui se mettent à
son service le canal idéal pour faire passer officieusement ses messages.
De plus, ces chaînes par la liberté de ton qui leur est accordée se mobilisent corps et âme pour défendre ses points de vue, ses décisions, et apporter la contradiction à ses détracteurs. En somme, des écrans qui font la sale besogne à la place des hommes du Pouvoir et qui bénéficient en retour de l’assurance d’outrepasser sans risques d’être inquiétées les contingences éthiques et de recevoir une manne publicitaire
confortable qui leur permet de prospérer dans un milieu
où l’essentiel n’est pas garanti, à savoir la possession d’un statut de droit algérien.
Au même titre que le ministère de la communication qui patauge dans ce paysage médiatique où tout est à refaire, l’ARAV prend de plus en plus conscience que c’est elle qui constitue le dindon de la farce sur le dos duquel sont instrumentalisées les pires combines.
A moins d’un sursaut de vanité de sa part pour prouver qu’elle vaut plus qu’une formalité politique,
ce qui par les temps qui courent paraît peu probable.
Abderezak Merad
A la une/Actualité_Programmes des chaînes de télévision privées
le 01.02.16 | 10h00
L’énième mise en garde de l’ARAV
Alors que son président, Miloud Chorfi, vient de la quitter pour rejoindre le tiers présidentiel
du Sénat, l’ARAV lance un nouvel avertissement aux chaînes de télévision privées.
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) vient de mettre en garde, à nouveau,
les chaînes de télévision privées contre les dépassements et la transgression des lois régissant
le champ audiovisuel. Dans un communiqué répercuté par l’agence officielle APS, le énième du genre,
l’ARAV somme «les dirigeants et encadreurs du secteur à observer les lois et règles d’éthique le régissant».
«La diversité du champ audiovisuel doit constituer un atout pour mettre en valeur la nature
de la société algérienne,mais pas un moyen pour impacter négativement les aspects sécuritaire, politique
et socioéconomique du pays»,a souligné l’ARAV, qui prévient contre les conséquences du maintien
des «programmes anarchiques». Cette instance, qui vient de se séparer de son président Miloud Chorfi,
nommé hier sénateur du tiers présidentiel, estime que «le champ audiovisuel est marqué par l’émergence massive
de chaînes de télévision, bien que constituant une plus-value dans moult domaines et divers aspects du quotidien
du citoyen» ; mais elle regrette que «ces chaînes se caractérisent par des grilles de programmes anarchiques»,
truffés de «fautes et défaillances dans la forme et le fond».L’ARAV, qui admet qu’il y a un problème de manque
d’expérience, considère que «la diffusion à grande échelle d’émissions de proximité à caractère social et politique,
laisse entrevoir un mépris flagrant des règles de déontologie professionnelle et des règles d’usage dans
le domaine de l’audiovisuel».Toujours vague dans ses mises en garde, ses remarques et ses avertissements,
l’ARAV estime que «plusieurs chaînes se sont transformées en tribunes de l’invective et de la diffamation pour
des raisons qui, souvent, ne servent ni le citoyen ni la République mais profitent à des cercles réduits
et des intérêts personnels». Des chaînes que cette instance ne cite
bien entendu pas. «Les lois sont claires et précises, d’autant que de telles pratiques sont étrangères à nos us
et à nos valeurs ancestrales», prévient l’ARAV, qui parle ainsi de
«comportements qui favorisent la violence, sèment la discorde et déstabilisent notre société et notre pays».
L’ARAV avertit ainsi les responsables de ces chaînes en leur rappelant la nécessité de respecter le public,
les lois de la République et les règles de déontologie professionnelle en vigueur dans le monde.
«La liberté n’est pas synonyme de transgression des lois et des us ; la liberté implique l’observation des lois d
e la République qui ont favorisé l’évolution du champ médiatique dans notre pays», soutient cette instance, qui
fait état de l’obligation faite à ces chaînes d’«assumer leur responsabilité dans ce qu’elles diffusent et publient
et s’en tenir à leur conscience professionnelle, dans le respect de l’éthique professionnelle
et des institutions de la République».«Les dépassements enregistrés relèvent d’une transgression flagrante des règles
de déontologie et tombent sous le coup des lois sur l’information et de l’audiovisuel», insiste l’ARAV,
qui brandit la menace de lourdes sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture
en cas de «persistance de telles défaillances et pratiques irresponsables».
L’ARAV a déjà sanctionné une chaîne de télévision en fermant ses bureaux à Alger à cause de la diffusion
d’un entretien de l’ex-émir de l’AIS, Madani Mezrag, et a obligé une autre chaîne
à supprimer de sa grille de programmes une émission satirique. Mais d’autres télévisions dites proches
des cercles de décision demeurent intouchables, malgré leurs grilles de programmes qui sont loin
des règles de l’éthique et de la déontologie recommandée par l’ARAV.
Mokrane Ait Ouarabi
L'audiovisuel algérien passe ses derniers jours par une période difficile, l'absence de la publicité, le manque d'investissements et surtout le risque de fermeture à tout moment par les autorités compétentes fait planer le doute sur l'avenir de ces chaînes. L'absence de l'Autorité de régulation, va constituer un handicap certain pour certaines chaînes en difficulté d'orientation. Certaines chaînes comme Dzair TV, Dzair News, Echourouk TV et Ennahar TV ont déjà investi dans les studios et dans le matériel de diffusion, alors que d'autres chaînes continuent à ramer et à chercher des investissements pour mieux attaquer l'avenir. C'est le cas notamment d'El Djazairia TV, qui est dirigée par l'ancien DG de l'Entv Hamraoui Habib Chawki, qui a instauré une nouvelle politique dans la chaîne privée.
Même la chaîne Numidia News de Mahiedine Tahkout a commencé à faire le ménage en supprimant des émissions inutiles. D'ailleurs, le big boss de la chaîne n'a pas hésité à recruter un ancien directeur de chaîne pour tenter d'améliorer la qualité de celle-ci. Pour le reste, la majorité des chaînes est dans le flou et dans l'inconnu. Après la fermeture de la chaîne El Watan TV et la mise en examen de son directeur et après l'emprisonnement du directeur de la chaîne El Adjwa TV, le paysage audiovisuel algérien privé est plus que jamais dans le rouge. En l'absence de cahier des charges régulant le secteur, les chaînes de télévisions sont livrées à elles-mêmes et aux différents lobbys qui pullulent autour du secteur de l'audiovisuel privé. Dans sa dernière recommandation, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a souligné l'importance de faire de la diversité du champ audiovisuel un atout au service de la société et d'éviter d'exploiter cet acquis pour impacter négativement les aspects sécuritaires, politiques et socio-économiques du pays. Le champ audiovisuel qui a permis l'émergence massive de chaînes de télévision et bien que constituant une plus-value dans moult domaines et divers aspects du quotidien du citoyen, celles-ci se caractérisent par des grilles de programmes anarchiques, avait estimé l'Arav qui affirme relever encore «des fautes et défaillances dans la forme et contenu des programmes» bien que le problème ait été imputé lors de rencontres avec des directeurs de ces structures à un manque d'expérience. En effet, plusieurs chaînes se sont transformées en tribunes de l'invective et de la diffamation pour des raisons qui, souvent, ne servent ni le citoyen ni la République, mais profitent à des cercles réduits et des intérêts personnels. Pour l'Arav, les «lois sont claires et précises d'autant plus que de telles pratiques sont étrangères à nos us et à nos valeurs ancestrales». Après plusieurs années d'attente, il est regrettable de constater le manque de professionnalisme de certaines chaînes privées.
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Sujet déplacé et fusionné.
HAMID GRINE
PAS DE RADIOS PRIVÉES POUR L’INSTANT !
5 juin 2016|19:13
Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a indiqué que l’ouverture
du champ médiatique relatif aux radios privées n’est pas
encore à l’ordre du jour de son département.
24121
« Pour les radios, c’est autre chose. Je ne sais pas quand,
mais c’est une décision gouvernementale qui fixera l’heure d’ouverture »,
a-t-souligné, hier à Alger, en marge d’une journée de formation ayant
pour thème « La révolution numérique ».
S’exprimant sur le sort des chaînes de télévision privées, qui sera, dit-il,
déterminé « avec sagesse » par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel
(ARAV), M. Grine s’est gardé de donner une échéance pour les radios,
en dépit du fait que cette question ne cesse d’être posée aux différents
ministres qui ont eu à prendre en charge le ministère de la Communication.
Les professionnels ne comprennent pas, en effet, qu’une soixantaine de
chaînes de télévision, souvent d’une manière anarchique, aient pu voir le jour
alors que la radio attend désespérément qu’on lui donne le quitus d’émettre.
Si l’on se réfère à Abdelkader Messahel, l’un des prédécesseurs de Hamid Grine
à la tête du ministère de la Communication, l’Algérie aurait déjà eu ses radios
privées en 2015 ou, au plus tard, durant l’année en cours. Ce ministre, qui a
repris entre temps le ministère délégué aux Affaires africaines, avait déclaré
le 23 octobre 2013, lors d’une visite à Sidi Bel Abbès, que les radios privées
verraient le jour « avant 2 ou 3 ans ». « L’ouverture au privé, c’est d’abord
le respect des règles du jeu, de la loi et du cahier des charges », poursuiva-t-il,
soulignant que le plus important en matière technique est la disponibilité des
fréquences. « Si pour la télé le problème ne se pose pas vraiment, ce n’est pas
le cas pour la radio », a-t-il souligné, invoquant des contraintes « objectives »
susceptibles de retarder l’ouverture des ondes au privé.
L’Enrs possède une quarantaine de radios, toutes publiques, soumises à un cahier
des charges « répondant aux intérêts suprêmes de la nation ». Il convient de signaler
que certains hommes des médias se sont lancés dans la webradio, telle que celle
appartenant au groupe de presse Maghreb Emergeant, dirigé par Al-Kadi Ihsane.
C'est la fin de la récréation pour les médias en marge de la réglementation. Selon le ministre de la Communication, Hamid Grine, l'Arav prend les choses en main.
C'est finalement à l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) qu'échoit le dossier des chaînes de télévision non agréées. Hamid Grine, ministre de la Communication, a annoncé comme imminente la nomination de ses neuf membres... en attendant celle de son président par le chef de l'État Abdelaziz Bouteflika. Faut-il le rappeler ? Le précédent, Miloud Chorfi, est récemment devenu sénateur. De l'avis des observateurs, tout laisse penser que les instructions du Premier ministre vont être appliquées. Le 23 mai dernier, Abdelmalek Sellal était allé dans le sens de la fermeture des médias évoluant en marge de la réglementation. « Maintenant, l'Autorité de régulation va séparer le bon grain de l'ivraie », a en effet indiqué le ministre de la Communication, pour qui « il revient au gouvernement d'agir pour mettre fin au désordre ambiant ».
Les chaînes prosélytes dans le collimateur
Le paysage audiovisuel algérien compte une soixantaine de chaînes de télévision privées. Selon l'agence Ecofin, elles ont le « statut de chaîne de droit étranger » pour la plupart et seules cinq sont agréées par les autorités. « Les autres bénéficient de la tolérance », précise l'agence. Dans la ligne de mire des autorités, les chaînes qui font dans le prosélytisme. « Ce sont celles-ci qui sont visées », a précisé le ministre de la Communication. « Pour les autres chaînes non agréées, il sera possible de trouver un terrain d'entente à travers un cahier des charges », ajoute Hamid Grine, qui précise : « Quand ça ne touche pas les fondamentaux de la République, on peut toujours s'arranger. »
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[COLOR=#336699][FONT=arial]Sujet déplacé et fusionné.
Une autorité à l’épreuve de l’anarchie
http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g
Sellal installe les membres de l’ARAV
le 21.06.16 | 10h00
Après plusieurs mois d’ajournement, le gouvernement a fini par
installer les membres de la fameuse Autorité de régulation de
l’audiovisuel prévue par la loi portant organisation de l’activité
audiovisuelle promulguée en 2014.Cette instance, qui aura en
charge de réguler et d’organiser le secteur des médias lourds,
est présidée par le journaliste, communicant et ancien directeur
général de la Radio nationale, Zouaoui Benhamadi. Cette
«autorité indépendante» compte neuf membres, dont des
universitaires et des journalistes, nommés pourtant par
décret présidentiel.Aucun membre n’est proposé par les médias.
Cinq membres dont le président de l’Arav sont désignés par le
président de la République, alors que deux membres sont choisis
par le président du Conseil de la nation et deux autres sont proposés
par le président de l’Assemblée populaire nationale. Le Premier
ministre Abdelmalek Sellal, qui a procédé hier à l’installation de
l’ARAV, a affirmé que cet organe «est indépendant et son action n’est
encadrée que par les seules dispositions de la loi». M. Sellal n’hésite
cependant pas à donner des instructions et injonctions aux membres
de l’ARAV. «Les actes de diffamation, de chantage et d’appels à la
violence et à la fitna seront également et fermement combattus et
sanctionnés», dit-il aux membres de l’Autorité fraîchement installés,
censés être les seuls juges et contrôleurs de l’activité audiovisuelle.
Le Premier ministre qui, il y a quelques semaines avait déjà pris la
décision de procéder à la fermeture de plusieurs chaînes de télévision
non «autorisées» par ses services, souligne encore dans son allocution
que le gouvernement et l’ARAV «soutiendront et seront aux côtés des
médias qui s’inscriront dans cette démarche vertueuse, dans le respect
de la loi et de la liberté d’information et d’expression».
Et d’ajouter «La loi sera strictement appliquée pour protéger les droits
des journalistes et des artistes qui travailleront dans ce domaine, veiller
au respect de la législation et de la réglementation en vigueur et sévir en
cas d’atteinte à la mémoire collective, aux référents religieux, à l’identité
nationale ou à la cohésion de la société.» Le Premier ministre donne ainsi
la feuille de route à suivre par l’ARAV. «Nous attendons de ses membres
une action volontariste, pour veiller au libre exercice de l’activité audiovisuelle,
à l’impartialité, à l’objectivité, à la transparence, à la promotion des langues
nationales et au respect des valeurs et des principes de la société algérienne»,
indique encore M. Sellal. La mission de l’ARAV est ardue.L’anarchie règne dans
le secteur de l’audiovisuel où les chaînes privées sont tolérées et non autorisées
à travailler dans la légalité. Un secteur où les marques d’allégeance au pouvoir
font passer les graves dérives et atteintes à la déontologie. Alors que le moindre
signe de critique de la politique gouvernementale peut valoir à la chaîne une
menace de fermeture. L’ARAV est appelée à mettre de l’ordre dans un secteur
piégé par l’instrumentalisation politique.Comment réagira-t-elle sur l’affaire KBC ? Comment fera-t-elle face aux incessants dérapages assumés par les télévisions
privées dites proches du cercle présidentiel ? Assumera-t-elle les critères d’allégeance
au pouvoir dans le choix des chaînes autorisées à émettre ?
Un grand chantier attend les membres de l’ARAV.
Liste des membres
Désignés pour un mandat de 6 ans non renouvelable, les membres de
l’ARAV ne doivent jouir d’aucun mandat électif, emploi public,
activité professionnelle ou responsabilité exécutive dans un parti politique.
Ces mêmes membres «ne peuvent percevoir, directement ou indirectement,
des honoraires ou toute autre forme de rémunération, sauf pour services
rendus avant leur entrée en fonction. Ils ne peuvent aussi détenir,
directement ou indirectement, des intérêts dans une entreprise ayant pour
objet une activité audiovisuelle, de cinéma, d’édition, de presse, de publicité
ou de télécommunications». La loi leur interdit aussi d’exercer une activité liée
à l’audiovisuel durant les deux années suivant la fin de leur mandat à l’ARAV.
Zouaoui Benhamadi : journaliste, communicant, gestionnaire d’organismes publics
Zahir Ihaddadène : journaliste, historien
Zaïm Khenchelaoui : anthropologue, chercheur
Abdelmalek Houyou : haut fonctionnaire, gestionnaire d’organismes publics
Dr Ahmed Bayoud : universitaire, haut fonctionnaire
Aïcha Kassoul : professeur, universitaire, diplomate
Zouina Abderrezak : professeur des universités
El Ghaouti Mekamcha : professeur des universités et ancien ministre de la Justice
Lotfi Cheriet : journaliste.
Nadjia Bouaricha
Après plusieurs mois d'attente et de tergiversations l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a été officiellement installée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Comme nous l'avions annoncé dans nos précédentes éditions, M.Zouaoui Benamadi, qui est considéré comme un sage, a été installé comme président de cette autorité en remplacement de Miloud Chorfi. La composante de cette autorité hétéroclite est composée essentiellement d'anciens cadres de l'Etat. Zahir Ihaddaden, journaliste et historien, Zaïm Khenchelaoui, chercheur dans le domaine des religions, Abdelmalek Hoyou, ancien DG du TDA (La télédiffusion algérienne), Dr Ahmed Bayoudh, cadre supérieur et prof d'université, Aïcha Kassoul, professeure d'université, diplomate et animatrice à la Chaîne III, Zouina Abderrazak, professeure d'université et ancien membre du Conseil constitutionnel et Ghaouthi Mekamcha, professeur d'université, ex-ministre de la Justice. Beaucoup de noms ont été écartés à plusieurs reprises de cette liste de l'Arav. On a d'abord écarté les membres affiliés au FLN, puis ceux affiliés au RND. On a également écarté les personnalités issues du monde de l'audiovisuel et de la radio. Même la presse écrite avait avancé les noms de Lounakel, Brahim Seddiki ou encore de Bouazara. Mais il n'en est rien. La liste est restée bloquée au niveau du Premier ministre et aucun nom n'avait filtré, par peur d'interventions. Sur les neuf membres, seuls deux ont travaillé dans le domaine de la télévision. Lotfi Cheriet, Abdelmalek Houyou, alors que Benamadi a eu à gérer la Radio nationale. Autrement dit, l'Arav est une autorité composée de juristes, qui ont comme objectif de réguler le champ audiovisuel. Beaucoup de dossiers lourds attendent cette autorité, à commencer par le cas KBC dont le directeur général Mehdi Benaissa, a été interpellé et présenté devant le procureur. Le studio de l'émission «Ki Hna ki Nass» a été fermé par les services de sécurité.
Le cas de la chaîne Adjwa qui continue de travailler alors que son directeur est en prison. Le cas de la chaîne Beur TV, dont les attaques contre les opérateurs économiques et les personnalités du gouvernement sont nombreuses. Une dérive qui a conduit l'associé de Réda Mehigni, Nacer Kettane, de demander à la justice d'intervenir. L'Arav devra également se pencher sur les cas de propriétaires des chaînes détenues par des groupes économiques, comme c'est le cas de Numidia News, Dzair TV et El Djazairia TV. Zouaoui Benamadi connu pour son autorité devra également rencontrer les directeurs des chaînes de télévisions accréditées pour leur exposer le cahier des charges et entamer un nettoyage du paysage audiovisuel algérien privé.
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Première réunion consacrée au plan d'action à venir
http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f265/24518d1466203968-economie-saha-shourkoum.jpg
ARAV
le 24 - 06 - 2016
L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a tenu, jeudi dernier,
sa première rencontre, sous la direction de son président,
Zouaoui Benhamadi, consacré au « plan d'action à venir »,
a-t-on appris de source proche de cette instance.
Cette première réunion a été consacrée au « plan d'action à venir »,
notamment les instances prévues (commissions), le cahier des
charges et les différents textes relatifs au secteur audiovisuel
ainsi que sa relation avec les différents médias du champ
audiovisuel national, a précisé la même source. Les membres
de l'Arav, une institution prévue par la loi relative à l'activité
audiovisuelle de 2014 pour réguler le champ audiovisuel
en Algérie et consolider la mission du service public, ont été
installés lundi dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
L’ARAV adopte le cahier des charges élaboré par le gouvernement
http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g
Audiovisuel
le 27.06.16 | 14h44
L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a adopté le cahier
des charges élaboré par le gouvernement après débat, a annoncé
lundi à Tipasa le ministre de la Communication, Hamid Grine.
"L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a tenu sa première
réunion et adopté le cahier des charges élaboré par le gouvernement
après débat", a indiqué M. Grine qui était l'invité de la radio de Tipasa
à l'occasion de d'une visite de travail dans cette wilaya. Jeudi dernier,
l'ARAV avait tenu sa première réunion présidée par Zouaoui Benhamadi,
son président, consacrée au "plan d'action à venir".
L'ARAV prévue par la loi relative à l'activité audiovisuelle adoptée par le
parlement en 2014 pour réguler le champ audiovisuel en Algérie et
consolider la mission du service public, a été installée le 20 juin dernier
par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.Cette autorité indépendante
assumera ses prérogatives à la fois en tant que garant et gardien de
la liberté d'exercice de la profession. L'ARAV est composée de 9 membres
nommés par décret présidentiel: cinq membres dont le président sont
désignés parle président de la République, deux membres non parlementaires
proposés par le président du Conseil de la Nation et deux membres non
parlementaires proposés par le président de l'Assemblée populaire nationale (APN).
APS
L'Arav appelle à la vigilance dans la diffusion des commentaires et des faits
Assassinat de la petite Nihal
Publié le 09 - 08 - 2016
L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a appelé hier
l'ensemble des médias audiovisuels à faire preuve d'une
« vigilance extrême » dans la diffusion de commentaires et de
faits en rapport avec l'affaire de l'assassinat de la petite Nihal Si M'hand,
laquelle relève encore du domaine de l'enquête judiciaire.
« Suite à l'ignoble assassinat dont a été victime la petite Nihal Si M'hand,
l'opinion publique a été, à juste titre, révulsée par cet acte horrible.
Et c'est également, à juste titre, que la presse nationale, en particulier
les médias audiovisuels, se sont saisis de l'événement », indique l'Arav
dans un communiqué. L'Autorité qui s'est « réjouie » de la réactivité des
médias audiovisuels, relève que « malheureusement, certaines chaînes
sont allées au-delà du droit d'informer en diffusant des informations
approximatives ou erronées, causant ainsi un lourd préjudice aux familles
déjà douloureusement affectées ».L'Arav appelle, à cet effet, l'ensemble
des médias audiovisuels du pays à « faire preuve de vigilance extrême
dans la diffusion des commentaires et des faits dans tout ce qui touche
cette douloureuse affaire, encore du domaine de l'enquête judiciaire ».
Rapts d'enfants
L’ARAV recadre les chaînes TV
le 31.08.16 | 10h00
L'Autorité de régulation à l'audiovisuel exige des chaînes de télévision de ne se fier qu'aux
communiqués du procureur de la République.
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L'ARAV inite les chaînes TV à s'éloigner du sensationnel
L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a appelé de nouveau
les médias audiovisuels à traiter les informations et les images relatives
aux rapts d'enfants «en se fiant exclusivement, comme l’exige la loi, au
communiqué du procureur de la République compétent», avant toute
diffusion.«L'ARAV appelle à une observance des valeurs et des règles
professionnelles en plaçant les événements dans leur juste contexte et
en se fiant exclusivement, comme l’exige la loi, au communiqué du
procureur de la République compétent, qui lui-même travaille en coordination
avec les services de sécurité, avant toute diffusion d’image ou d’information
de façon à éviter tout ce qui est de nature à perturber le cours de l’enquête
et des recherches», a rappelé hier un communiqué de l’institution, signé par
son président, Zouaoui Benhamadi. Considérant qu’elle est fortement interpellée
par les actes «ignobles et inadmissibles» dont sont victimes des enfants,
l'ARAV invite à observer «une rigueur toujours plus grande dans le traitement
de ces informations de très haute sensibilité humaine».Dans le même document,
L'ARAV évoque l’importance du plan national «Alerte rapt/disparition d’enfants»
pour mieux veiller au respect des lois de la République en vigueur, notamment la
loi 14-04 relative à l’activité audiovisuelle qui reprend dans son article 48 les
dispositions se rapportant à l’objectivité et à la transparence dans le traitement de l’information et la couverture des événements ainsi que les dispositions de la loi
organique relatives à l’information et de celle 15-12 relative à la protection de
l’enfant ainsi que les conventions et traités internationaux.Tout en soulignant le
caractère «spécifique» du traitement médiatique de ce genre d’événements,
l’Autorité invite les professionnels à s’éloigner du sensationnel. A rappeler que
récemment, des familles d’enfants enlevés ou disparus ont eu à se plaindre
ouvertement des couvertures de certains médias et des traumatismes que cela
pouvait coûter à l’heure où elles étaient confrontés à ces douloureuses épreuves.
R. S.
L’ARAV dénonce « un déchainement» médiatique contre BenghebritLa ministre de l’Education Nationale Nouria Benghebrit fait objet d’un « déchainement » médiatique, admet Zouaoui Benhamadi, président de l’autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) en mettant en garde les chaines de télévisions qui y participent.
« Le déchainement contre Mme Benghebrit est moralement inacceptable », a déclaré M.Benhamadi ce lundi sur les ondes de la radio chaine 3.
Il assure que l’autorité qu’il préside est entrain de « collecter tout ce qui est condamnable » et n’hésitera pas à réagir au moment opportun.
« Quand ça prend une allure de lynchage il est évident que ceux qui doivent réagir doivent le faire y compris nous même », a-t-il déclaré.
Selon lui la situation « n’a pas encore atteint le stade des sanctions » mais ces médias qu’il ne nomme pas doivent se corriger d’eux même au risque de « mériter très probablement d’être rappeler à l’ordre», souligne M.Benhamadi.
Aucune demande de création de chaine TV n’est déposée
M.Benhamadi a indiqué dans sa première sortie médiatique depuis sa nomination à la tête de l’Arav en mai dernier qu’en vue de la mise à niveau du champ audiovisuel une opération d’évaluation des potentialités techniques est en cours de réalisation. Une fois les moyens techniques identifiés, sera lancé un appel à l’adresse des investisseurs désirant se lancer dans le domaine. Chose qui devra se faire dans quelques mois, selon lui.
Et de préciser que pour l’instant, aucune demande de création de chaine de télévision n’est enregistrée au niveau de l’Arav.
Il assure que tous les candidats seront mis à pied d’égalité sans aucun favoritisme. « Celui qui vient avec une fortune ne va pas se trouver prioritaire », dit-il en faisant référence à la tentative d’achat du groupe El Khabar par l’industriel Issad Rebrab.
Mina Adel
Les chaînes doivent se soumettre à la loi
http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160920-14.jpg
Après le chaos originel, il est temps d'organiser l'univers de l'audiovisuel en fonction des lois de la République.
Le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav), Zouaoui Benamadi, a lors de son passage à l'émission «L'Invité de la rédaction» d'Alger Chaîne III rappelé les prérogatives de l'institution qu'il préside. Notamment celle de puissance publique. Il a indiqué sur les ondes: «Il est plus que nécessaire de mettre de l'ordre dans l'audiovisuel, conformément aux lois en vigueur et au cahier des charges afin de rationaliser ce secteur», a fait savoir Benamadi. «L'ordre est une option à laquelle nous ne pouvons nous soustraire», a-t-il laissé entendre, en ajoutant: «Après le chaos productif du début, il est temps d'organiser cet univers en fonction des lois de la République, notamment le nouveau cahier des charges. Rationaliser le travail de ce secteur devient une priorité.» A l'en croire, en matière de production télévisuelle et sonore, la loi ne fait pas de différence entre le service public et le service privé. Interpellé sur les fameuses chaînes off shore, l'orateur a précisé: «Tout ce qui arrose le pays en images et en son ne peut échapper à l'appréciation de l'Arav.» Il a appelé ces dernières à se soumettre aux lois de la République. «Celles qui sont visées devront revoir leur copie et refaire le parcours afin de redevenir des chaînes légales disposant d'une adresse connue, définie et qui vont devoir se soumettre aux lois du pays», a-t-il souligné. Dans son intervention, Benamadi a annoncé une inévitable mise à niveau. «Celle ci va s'opérer dans les tout prochains mois et mettra tout le monde sur le même pied d'égalité», a-t-il déclaré. Rappelant que 53 chaînes TV algériennes privées émettent actuellement en offshore, Benamadi a fait observer que «tout ce qui est diffusé et destiné à l'Algérie ne peut pas échapper à l'appréciation de l'Arav.» «Il est vrai que ces chaînes émettent en dehors de l'Algérie, mais elles sont fabriquées à partir d'adresses et de studios situés en Algérie. En ce sens, le cahier des charges s'adresse aussi à ces chaînes», a-t-il encore asséné.
Selon Benamadi, l'Arav vient élargir l'espace d'expression de l'ensemble de la population, et de celui des forces agissantes dans la société. Elle est établie dans l'esprit de la nouvelle Constitution et rend la gestion de ce pays plus démocratique tout en élargissant les espaces de communication et de liberté. «Elle est une instance totalement indépendante, je le confirme, c'est la volonté du président de la République. Cette totale neutralité est d'ailleurs consacrée par les textes», a-t-il insisté tout en rappelant que l'Arav ne pourrait être assimilée à un gendarme ou à un arbitre et qu'en aucun cas elle ne saurait se substituer à la justice. «Pour le reste, l'Algérie dispose de lois dans divers domaines, notamment contre la diffamation, l'atteinte à la sécurité du pays ou la protection de l'enfance», a-t-il éclairé dans ce sens.
L'Arav demeure un instrument au service de la justice, a encore expliqué Benamadi, précisant néanmoins que celle-ci dispose d'outils qui lui permettent, faute de passer par la justice, de faire valoir ses attributions de puissance publique que lui a conféré l'Etat. Aussi, l'Autorité qu'il préside a-t-elle le droit de porter un jugement sur tout ce qui se diffuse et a aussi le devoir de parvenir à contribuer à la fabrication des programmes, notamment en ce qui concerne l'enfance, la religion, la culture...
A une question sur la création de nouvelles chaînes de télévision et le «lobby de l'argent» dans le secteur, Benamadi a fait savoir qu'à l'heure actuelle, il n'y a aucune demande dans ce sens. Il a précisé toutefois qu' «aucune préférence ne sera accordée à un investisseur disposant de moyens financiers». La loi exige la présence de professionnels parmi les détenteurs du capital ainsi qu'au sein du staff et des organes dirigeants des institutions de communication, a expliqué le président de l'Arav, soulignant que quiconque ayant fait fortune dans un créneau économique déterminé, ne peut pas faire de même dans le secteur de la communication. S'agissant du bilan de l'Autorité, il a rappelé que l'Arav est en tout début de chemin et vient à peine de commencer à travailler. «Laissez-nous travailler et montrer ce que nous pouvons faire»(...)» a-t-il dit. Benamadi a par ailleurs évoqué «le déchaînement moralement inacceptable» contre la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, appelant ainsi à «respecter les règles du journalisme». Relevant que cela a pris une «allure de quasi-lynchage», il a indiqué qu' «avant de réagir, l'Arav est en train de travailler pour collecter tout ce qui est condamnable». «Certains médias ont pris une habitude qu'il faut corriger», a-t-il déploré, relevant qu'ils «mériteraient d'être rappelés à l'ordre».
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[FONT=book antiqua][COLOR=#336699]Bonsoir , sujet déplacé et fusionné .
Bon courage.
L'ARAV met en garde les chaînes TV contre les programmes
alimentant toute forme de radicalisme
le 29.11.16 | 17h10
L'Autorité de régulation de l'Audiovisuel (ARAV) a mis en garde les
chaînes de télévision, publiques et privées, contre la diffusion de
programmes, de contenu religieux notamment, de nature à semer et alimenter
toute forme de radicalisme, appelant ces médias à la "vigilance" pour
bannir "l'intolérance et la haine".
Dans un communiqué rendu public mardi, l'ARAV indique qu'"il est fortement conseillé
aux institutions audiovisuelles, publiques et privées, sous peine de sanctions, d'observer
une vigilance à toute épreuve pour bannir l'intolérance et la haine dans la diffusion des
programmes locaux ou d'importation, susceptibles de semer et d'alimenter toute forme
de radicalisme".Après avoir observé que "le paysage audiovisuel dans le domaine religieux
donne à voir des dérives obscurantistes, à entendre des discours dont la violence incite à
l'instabilité, à la discorde et à la fracture sociales, ce qui représente un réel danger pour
notre pays", l'ARAV note qu'"il arrive trop souvent que ce discours s'accompagne de fatwas
décrétées par des prédicateurs autoproclamés, sans formation adaptée à leur action et à
leur responsabilité, souvent mal intentionnés, parfois instrumentalisés".L'Autorité relève, à
cet égard, que "conformément à ses missions, elle a jugé utile d'initier, ces dernières semaines,
des rencontres avec les responsables des plus hautes institutions du pays, ayant une autorité
incontestable dans le domaine de la spiritualité et de la religion, en l'occurrence le président
du Haut Conseil islamique et le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, ainsi que d'autres
personnalités religieuses".Au terme de ces rencontres "riches en enseignement", l'ARAV "a mis en
place à son niveau une plateforme de réflexion qui lui a permis de dégager un ensemble de
principes directeurs, à même de faire valoir cette volonté commune de défense d'un islam en
harmonie avec notre histoire et notre culture, au nom de la cohésion sociale et de l'unité nationale".
"Ce sont ces principes qui animeront les actions de l'ARAV dans le cadre de la loi, en accord avec
ses missions légitimes en matière de régulation du secteur de l'audiovisuel, et dans le respect du
droit imprescriptible à la liberté d'expression", conclut la même source.
APS
L'Arav rencontre le président de la Haute instance
indépendante de surveillance des élections
Audiovisuel
05.12.16
L’Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a tenu,
hier, une séance de travail avec le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise),
ICI
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Abdelwahab Derbal, dans le cadre des rencontres de concertation et de coordination entamées récemment par l'Arav. La rencontre s'est tenue en présence des membres de l'Arav à l'initiative de son président Zouaoui Benhamadi. Cette rencontre “vise, en premier lieu, à écouter le président de la Hiise pour mieux connaître le rôle et les attributions de cette nouvelle instance dans notre pays et coordonner le travail de concertation en application des lois de la République visant à consacrer le principe des hautes autorités garant de la transparence des prochaines échéances”, a précisé un communiqué de l'Arav.
Législatives et instrumentalisation de la religion : l’ARAV met en garde les TV privées
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Première sortie officielle et fracassante de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV). A l’approche des élections législatives et du lancement de la campagne électorale, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a mis en garde les chaînes de télévision privées quant à l’instrumentalisation de la religion dans leurs différentes émissions. La profusion des muftis et des prédicateurs à travers ces médias lourds constituent un danger pour la société algérienne, quand on sait qu’il s’agit de prédicateurs souvent autodidactes pour ne pas dire illettrés qui tiennent un discours marginal dont les conséquences risquent d’être fatales.
L’ARAV que préside Zouaoui Benhamadi a rappelé les règles du « traitement du fait religieux » dans les médias audiovisuels et a appelé à mettre la religion « à l’abri de toute tentative d’instrumentalisation à l’occasion des prochaines élections législatives ».
Dans un document intitulé « quelques observations à propos du traitement du fait religieux dans les médias audiovisuels », l’ARAV indique que « ces observations nous semblent d’autant plus opportunes que notre pays s’apprête à vivre de nouvelles élections législatives où la religion se doit d’être à l’abri de toute tentative d’instrumentalisation ».
« Le présent document se propose de rendre compte de la phase exploratoire d’écoute et d’échange, menée par l’ARAV en coordination avec ses partenaires officiels, le Haut conseil islamique, le ministère des Affaires religieuses et des Wakf, ainsi qu’un certain nombre de personnalités et d’experts concernés par ce secteur (théologiens, sociologues, psychologues, juristes, spécialistes de médias, imams, prédicateurs », précise encore l’ARAV. L’Autorité « juge utile et nécessaire » de communiquer le résultat de son travail, afin de « partager avec l’ensemble des acteurs médiatiques sa vision proactive concernant ce sujet hautement sensible et ce, dans la perspective de lancer une nouvelle dynamique pour une meilleure prise en charge de la question religieuse par les chaînes TV et de radio, tant privées que publiques ».
L’ARAV note « le caractère sacré et inviolable de notre patrimoine spirituel ancestral se trouve être consigné dans la Constitution en termes on ne peut plus clairs et précis » comme le stipule l’article 50 qui souligne que « la diffusion des informations, des idées, des images et des opinions en toute liberté est garantie dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles de la nation ».
Tout en rappelant que l’Islam est « l’une de ses composantes fondamentales aux côtés de l’arabité et de l’amazighité », l’ARAV souligne qu’il « ne saurait être admis que la religion fasse l’objet de spéculation ou de manipulation médiatique à des fins politiques ou partisanes ».
« Avec le temps, nous espérons voir nos prêcheurs amenés spontanément à tenir un discours doctrinal en conformité avec les croyances locales et à faire preuve de non allégeance intellectuelle à des courants de pensée hostiles à la modernité, à la concorde civile ou à nos traditions ancestrales, y compris notre style vestimentaire », indique l’Autorité.
« Tout prédicateur porteur d’un discours excommunicateur est proscrit, de fait, des antennes nationales, qu’il soit algérien ou étranger (…) de même que les légions d’exorcistes, de conjurateurs, de mages, de sorciers, de devins, d’enchanteurs, de faux prophètes, de marchands de rêves et autres pseudo thérapeutes et guérisseurs autoproclamés qui peuvent tous tomber, un jour ou l’autre, sous le coup de la loi en cas de manipulation mentale, d’abus ou de dérapage de tous genres, de telle sorte qu’ils finiront tous par être démasqués et mis hors d’état de nuire ».
Ne pas abrutir la société algérienne par la religion
L’ARAV dit, à ce propos, « ne pas accepter que l’on puisse s’arroger le droit d’abrutir la société algérienne, fut-ce par la religion. Libérer la foi du charlatanisme et de toutes sortes de fantasmagorie : tel est le sens de notre avis. Tout le monde s’accorde à penser à l’obligation d’observer ce code déontologique ».
L’ARAV ajoute avoir « constaté que la spiritualité est très souvent absente de nos programmes religieux, sans parler de la philosophie islamique quasiment inexistante sur nos plateaux télévisés, ce qui risque, à terme, de réduire la foi à de simples gestes et pratiques automatiques, dépourvus de sens ».
Pour cette instance, « la religion ne saurait être réduite à un simple avis conjoncturel. Elle doit pouvoir s’ouvrir sur tous les aspects de la vie, de façon à ne pas laisser accaparer notre espace médiatique par un discours de désespoir, de fanatisme, d’extrémisme, de sectarisme, de haine, de violence, de délire, de déréliction, de ségrégation et de misogynie qui donne une image dégradante de la femme et porte atteinte à la dignité de la personne humaine, pourtant formellement consacrée par le Coran ».
Soulignant que « la spiritualité englobe la foi, l’art et la civilisation », l’ARAV note que cette spiritualité « est censée aborder toutes les expressions de la culture islamique et des connaissances métaphysiques et ne peut se limiter aux seules questions rituelles comme il semblerait être le cas aujourd’hui ».
L’ARAV s’interroge, en outre, « sommes-nous tenus de faire appel à des prédicateurs sulfureux, souvent dépourvus de la moindre formation académique et ne maîtrisant même pas les techniques élémentaires de communication moderne? Qu’est ce qui nous empêche de convier les islamologues, les académiciens et les chercheurs universitaires, afin d’élever le niveau de la pensée, rationaliser le discours et optimiser l’analyse? ».
Elle estime que « glorifier l’islam ne signifie pas attaquer les autres religions, quelles qu’elles soient, ni invectiver leurs symboles sacrés ou outrager leurs dogmes et leurs croyances ».
Aussi, note-t-elle, « défendre le référent national, bien qu’étant un devoir citoyen, ne donne pas droit non plus aux insultes vis-à-vis des autres obédiences de l’islam, quelles qu’elles soient, même celles qui nous sont théologiquement dissemblables ».
« Toutes les religions doivent être respectées sans exception. De même, tous les courants de pensée de l’islam, ainsi que toutes ses branches et ses voies doivent être révérés et honorés », ajoute l’ARAV.
« Nous devons œuvrer, à travers nos programmes audiovisuels, en faveur de l’instauration d’une fraternité universelle, tant voulue par l’Emir Abdelkader, fondateur de l’Etat algérien moderne, afin de démentir la théorie du +choc des civilisations+ en apportant l’espérance dans le monde et en agissant pour le bien, non en s’impliquant dans la division et la discorde qui sont des pratiques contraires à l’enseignement de l’islam, étrangères à nos mœurs et opposées à l’héritage spirituel de nos aïeux », recommande-t-elle.
Pour l’ARAV, « il y va de la crédibilité de nos chaînes et, plus encore, de l’honorabilité de notre pays, de l’exemplarité de sa diplomatie, de sa place méritée dans le concert des nations et de son respect du droit international en matière de liberté de conscience garantie par la Constitution qui stipule dans son article 42 que « la liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables. La liberté d’exercice du culte est garantie dans le respect de la loi ».
Les chaînes TV « sont donc invitées à faire preuve de sagesse et de discernement en offrant un discours modéré à tous les niveaux, en prônant les valeurs d’amour, de paix, de tolérance et en promouvant le dialogue des religions et la culture du vivre-ensemble », estime l’ARAV.
« Tel est le credo et le code d’éthique que l’ARAV se propose de soumettre aux acteurs de l’espace audiovisuel en guise de plateforme de travail collaboratif impliquant toutes les parties et institutions traitant, directement ou indirectement, du fait religieux », indique-t-on.
L’ARAV exprime, enfin, le souhait de « parvenir à préserver le paysage médiatique face à la montée croissante de ce péril planétaire qui menace la sécurité de notre pays et de notre société.
Amir Hani
L’ARAV va rencontrer les directeurs des cinq chaînes privées dimanche.
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M. Zouaoui Benhamadi, le président de l’Arav (Autorité de régulation de l’audiovisuel), rencontrera ce dimanche pour la première fois, depuis son installation, les directeurs des cinq chaînes accréditées par le ministère de la communication: Echourouk TV, Ennahar TV, El djazairia TV, Dzair TV et Hoggar TV. Le président de l’Arav rencontrera également les DG de l’Eptv, de l’Enrs et de la TDA.
L’objectif de ses rencontres, c’est de faire le point sur la situation audiovisuelle du pays mais surtout préparer les élections législatives.
C’est la première fois que le nouveau président de l’autorité de régulation, rencontre les directeurs des chaînes privées. Des chaînes qu’il a sensiblement critiqué le contenu religieux.
Monsieur Benhamadi, pourra également évoquer l’affaire de la semaine, qui a touché la chaîne francophone du groupe public de télévision, après le passage dans une émission de Canal Algérie, de la petite fille du bachagha Bengena et qui a provoqué un tollé en Algérie. L’Arav n’a pas réagi pour le moment à cette affaire.
Salim Bey
Ce que l’ARAV a exigé des chaînes TV privées.
Les chaînes de télévision du secteur privé (El Djazairia, Dzair TV, Echourouk TV, Hoggar TV et Ennahar TV), autorisées à assurer la couverture médiatique des élections législatives du 4 mai prochain ne sont pas autorisées à retransmettre en direct des événements en relation avec ce rendez-vous électoral, selon les recommandations de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel.
Selon un document que s’est procurée DIA auprès de l’ARAV intitulé «Principes et recommandations», il est souligné que «seules les chaînes publiques sont concernées par l’expression directe, contrairement aux chaînes privées qui ne sont pas concernées que par la couverture médiatiques des meetings et des manifestations organisées par les partis politiques et les candidats ainsi que les tables-rondes et émissions consacrées à l’événement».
Il est également fait «obligation aux chaînes TV de présenter à l’ARAV la grille précise des programmes (nature des émissions, durée la périodicité) pendant les quatre phases de la campagne (préélectorale, électorale, période de silence et le jour J) sans aucun changement possible».
Dans le même document, l’ARAV souligne aussi «qu’aucun sondage n’est autorisé durant les quatre phases de la campagne électorale».
S’agissant du chapitre «arbitrage et sanctions», il est précisé que «toute chaîne autorisée à couvrir les législatives qui ne respecte pas les règles et les directives, se verra appliquer à son encontre les sanctions réglementaires pouvant aller jusqu’au retrait de l’accréditation».
Dans le même registre, il est précisé que «l’ARAV peut être en demeure les responsables des chaînes de respecter les obligations qui lui sont imposées par la législation et la réglementation en vigueur, les dispositions du cahier des charges et les règles en vigueur durant la campagne électorale. Elle rend publique cette mise en demeure».
Le même document énonce qu’en cas de manquements aux obligations qui sont imposées par la législation et la réglementation en vigueur, le cahier des charges et les règles en vigueur durant la campagne électorale, l’ARAV ordonne l’insertion, dans les programmes de la chaîne de télévision d’un communiqué dont elle fixe les termes et les conditions de diffusion.
Mise en place d’une cellule à l’ARAV pour surveiller les programmes des chaînes TV
Une cellule sera mise en place au niveau de l’ARAV pour surveiller et suivre les programmes des chaînes de télévision en prévision des élections législatives prévues le 4 mai prochain, a indiqué le président de l’Autorité, Zouaoui Benhamadi.
Benhamadi s’exprimait au terme d’une rencontre, tenue à huis clos avec les représentants des chaînes de télévision publiques et privées, consacrée aux prochaines élections législatives, initiée par l’ARAV en collaboration avec la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE). Il a indiqué avoir relevé chez les responsables des chaînes TV «un grand esprit de nationalisme et de responsabilité ainsi qu’une grande volonté d’assurer une bonne couverture médiatique des prochaines élections».
S’exprimant sur cette réunion qui a vu la participation des représentants de la Télévision publique (EPTV), de la Radio nationale (ENRS) et des chaînes TV privées autorisées à couvrir les législatives, Benhamadi a qualifié la rencontre d’extrêmement importante et historique.
«Nous avons pu nous écouter et échangé nos points de vue», a-t-il dit, ajoutant que «sur la base de ce qui a été discuté nous avons convenu d’établir un agenda pour les jours et semaines à venir afin de régler en profondeur tous les aspects techniques liés à la médiatisation des élections».
Amir Hani
L’ARAV confirme que cinq chaînes de TV privées couvriront les législatives.
Comme rapporté précédemment par DIA, l’autorité de régulation de l’audiovisuel conforme la tenue, demain dimanche d’une réunion en collaboration avec la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) et les responsables de l’audiovisuel public et des cinq chaînes privées « accréditées légalement ».
Les cinq chaînes privées « accréditées légalement » et concernées par cette rencontre d’échange et de sensibilisation autour des élections législatives du 4 mai prochain, sont Echourouk TV, Ennahar TV, El djazairia TV, Dzair TV et Hoggar TV, alors que les chaînes publiques sont l’ENTV et l’ENRS.
Le communiqué de l’ARAV précise que l’Autorité et la HIISE « espèrent par cette rencontre contribuer à clarifier le rôle de chacune des institutions, et offrir leur aide de facilitation dans le travail des organes d’information audiovisuels ».
D’une manière générale, l’ARAV « est consciente de l’ampleur des missions que la loi lui confère, mais pour la première fois des devoirs s’imposent à elle face à un événement important dans la vie nationale de notre pays, en l’occurrence les prochaines élections législatives qui exigeront de tous les médias audiovisuels autorisés une couverture honnête et équitable », souligne l’ARAV.
L’ARAV a relevé que ces élections s’inscrivent dans un « contexte nouveau » marqué par la mise en oeuvre de nouvelles dispositions issues de la révision de la Constitution en 2016, l’installation de la HIISE et l’adoption d’un dispositif législatif et réglementaire de régulation du champ audiovisuel.
L’ARAV « œuvrera, dans la mesure des moyens qui sont les siens, à l’application et au respect des décisions de la HIISE en matière de répartition du temps d’antenne », ajoute le communiqué, soulignant qu’elle « usera de son autorité pour faire valoir auprès des médias audiovisuels publics et privés autorisés, le respect des principes d’équité et d’équilibre entre tous les candidats durant toute la période des élections. »
L’Autorité « est convaincue de trouver auprès des dits médias l’écouteet la compréhension nécessaires au respect du droit, de l’éthique et de la déontologie, ainsi que leur disponibilité active en faveur de la promotion de la culture démocratique et citoyenne, de la garantie de la transparence et de l’objectivité dans l’exercice de leur mission d’information et de communication », ajoute la même source.
L’Autorité de régulation se dit également « assurée » du succès de ce « grand rendez-vous » pour peu qu’elle dispose de « moyens nécessaires en vue de faire respecter les principes d’équité, d’impartialité et d’accès équitable aux médias audiovisuels autorisés », lors de la couverture médiatique des prochaines élections législatives.
L’ARAV a en outre rappelé les différents acteurs du champ audiovisuel autorisés, les règles de conduite qui s’imposent au regard de la législation et de la réglementation en vigueur, afin de « garantir leur stricte application ainsi que les procédures relatives des plaintes et contentieux ».
Amir Hani
LÉGISLATIVES:ZOUAOUI BENAMADI PRÉSIDENT DE L'AUTORITÉ DE RÉGULATION DE L'AUDIOVISUEL
"Les chaînes privées ont fait preuve de professionnalisme"
Une séance de travail ultime à quelques heures de la phase de silence.
L e président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) Zouaoui Benamadi a reçu, hier, les membres de la délégation de la Ligue arabe pour la surveillance des élections législatives. A l'issue de la rencontre qui a été abritée par l'hôtel El Djazair, ex-St-Georges, à Alger, Zouaoui Benamadi a affirmé que les médias lourds, notamment les chaînes de télévision privées ont fait preuve de professionnalisme tout au long de la campagne électorale. «Nous venons de recevoir la délégation de la Ligue arabe et avons présenté à son secrétaire général adjoint la carte d'identité de l'Arav, une institution qui n'est pas largement dupliquée dans le Monde arabe. Nous avons clarifié à notre invité les fondements juridiques et institutionnels de celle-ci. De même que nous avons fait part de notre plan d'organisation.» a confié Zouaoui Benamadi en indiquant qu'il a esquissé à son vis-à-vis un rapide bilan de «ce que nous avons fait pendant la campagne électorale, avec à la clé les observations que nous avons émises tout au cours du processus».
Zouaoui Benamadi a particulièrement relevé que les chaînes de télévision privées et publiques ont fait preuve de professionnalisme. «Nous avons fait part du remarquable professionnalisme que nous avons relevé autant chez les télévisions privées que publiques. Nous avons constaté partout une retenue et une volonté d'équilibre, de justice et de justesse dans tous les médias» a-t-il souligné.
A la veille de la fin de la campagne électorale «les choses ont été parfaitement menées, a en outre signalé Zouaoui Benamadi qui a précisé qu'«à ce jour aucune plainte ni aucun dépassement au canevas de l'Arav n'a été enregistré, ce qui honore les médias audiovisuels, particulièrement privés». «Les jeunes équipes des télévisions manquent, certes d'expérience, mais il n'y a pas eu carence et la volonté d'être à la hauteur des responsabilités a été au rendez-vous. Les buts ont été assimilés par tous et tous ont oeuvré pour cette fin» a renchéri Zouaoui Benamadi.
Si les chaînes agréées sont les plus concernées par ce discours, selon le président de l'Arav, les canaux non agréés ont pour leur part travaillé en toute indépendance et se sont conformés au règles. «Certaines chaînes (non agréées) ont activé selon leurs penchants politiques et idéologiques ce qui est naturel», a noté Zouaoui Benamadi. Les membres de la délégation des pays arabes pour la surveillance des élections sont au nombre de 120. L'on s'attend à ce que 54 équipes soient essaimées à travers le territoire national pour surveiller l'opération de vote.
«Nous venons de nous réunir avec nos frères de l'Arav auquel nous avons fait part de la nature de notre mission qui répond à une invitation du gouvernement algérien et relève de l'accord signé entre le ministère des Affaires étrangères algérien et la Ligue arabe dont les représentants sont en Algérie pour participer à la fête démocratique et renforcer le processus avec impartialité», a déclaré pour sa part le sous-secrétaire général de la Ligue arabe. Nous tous avons un but commun, l'avenir et l'intérêt du peuple algérien, a encore ajouté le même intervenant qui a évoqué «une participation effective et le développement dans la sécurité».
La mission de la délégation qu'il drive consiste à veiller à la conformité des éléments opérationnels, exécutifs et procéduriers avec le cadre réglementaire, constitutionnel et les recommandations internationales. «L'Algérie est un exemple pour tous les pays arabes.» a-t-il conclu.
Les candidats aux législatives zappent la télévision pour les réseaux sociaux.
La récréation est finie, les chaînes de télévision et de radio, publiques et privées, sont désormais fermées aux candidats aux législatives. La campagne électorale des législatives du 4 mai 2017 a pris fin officiellement dimanche à minuit, rappelle l'Autorité de régulation de l'Audiovisuel (Arav) dans un communiqué. «A trois jours du vote, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel rappelle qu'il est interdit à toutes les chaînes de télévision et de radio, aussi bien publiques que privées, de continuer à couvrir la campagne électorale sous quelle que forme que ce soit, conformément aux articles 173,174 et 181 de la loi organique n°16-10 du 25 août 2016, relative au régime électoral», précise la même source.
A cet effet, l'Arav invite tous les responsables des médias audiovisuels à «bannir, durant ces trois jours de silence, toute forme de propagande ou de couverture politique, toute diffusion d'émission directe, toute opération de sondage et toute publication de résultat avant la fermeture du dernier bureau de vote». Mais les candidats n'avaient jamais compté sur les télévisions ou les radios, car leur campagne avait été lancée sur les réseaux sociaux. Ainsi, le Front de Libération nationale (FLN) avait lancé une Web télévision sur son site Internet. Le lancement de cette Web TV intervient au lendemain du lancement de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain. Le FLN avait, il y a quelques mois, lancé pendant 24 heures des tests de diffusion d'une chaîne de télévision, mais suite à des plaintes politiques, la chaîne avait été fermée. La Web TV diffuse sur Internet les discours et tous les meetings du FLN sur tout le territoire national. Sur le plan de la communication seul le candidat FLN de la capitale, Ferroukhi, a bénéficié d'une bonne couverture Web. Toutes ses sorties sur le terrain dans la capitale, ont été filmées et mises en ligne avec sur fond musical, le chaâbi et la chanson de Dahmane El Harrachi. De son côté, le RND a actionné sa machine de communication et a misé toute sa campagne sur les réseaux sociaux. Les vidéos, les articles et même les émissions et les interventions des journalistes qui parlent de la campagne du RND, sont mis en ligne par l'équipe de communication du parti de Ahmed Ouyahia. De leur côté, les partis islamistes ne sont pas en reste, puisque TAJ de Amar Ghoul a exploité à fond la force des 17 millions d'utilisateurs de Facebook, puisqu'il a mis en ligne les sorties de son candidat. Ainsi, le Web échappe au contrôle et surtout à la loi sur les élections, puisqu'aucun article n'interdit une campagne sur la Toile.
interdiction des caméras cachées incitant à la violence
Les programmes incitant à la violence notamment les caméras cachées digne des scénarios hitchcockiens seront interdits durant le mois de Ramadhan. L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a mis en garde les chaînes de télévision algériennes, notamment privées, contre ce genre de programmes comme ce faut le cas l’année dernière lorsque des émissions et des caméras cachées ont été carrément interdites ! Il s’agit en particulier des émissions de caméra cachée où des invités ont été piégés comme étant kidnappé par des groupes terroristes. C’est la caméra cachée d’Echourouk Tv « ouaara » (Forte) produite par Rym Ghazali et présenté par Shamessedine Dz Joker, qui est principalement visée.
Les chaines de télévision algériennes qui s’évertuent durant le mois de Ramadhan élaborer des programmes à même d’atteindre un grand audimat, ont été mises en garde par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) et ne sont pas autorisé à diffuser des émissions pouvant choquer les téléspectateurs ou porter ateinte à l’intérêt général.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi par l’ARAV, un appel a été lancés aux chaînes TV algériennes d’observer les « principes d’intérêt général » afin d’éviter les « dérives » constatées les années précédentes, tout en élaborant des programmes spéciaux pour le Ramadhan »qui soient un espace d’éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité ».
« A l’approche du mois de Ramadhan, l’ARAV souhaite saisir cette opportunité pour faire valoir auprès des chaînes de télévision des principes d’intérêt général, afin d’éviter les dérives constatées les années précédentes », précise la même source, faisant observer que « le mois de Ramadhan doit nous offrir une nouvelle opportunité pour nous réapproprier, et ce de manière ferme, notre tradition religieuse immémoriale, menacée par les assauts de la mondialisation et de ses nouvelles formes d’hégémonie médiatique ».
Dans ce sens, l’Autorité de régulation que préside Zouaoui Benhamadi, exhorte l’ensemble de ses partenaires du champ audiovisuel à « souscrire volontairement à une forme d’autorégulation éthique et esthétique, en élaborant des programmes spéciaux qui soient pendant la période du ramadhan un espace d’éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité ».
« Des émissions, comme par exemple celles de caméra cachée, doivent faire l’objet d’un examen attentif », a averti l’ARAV, faisant observer qu' »il arrive souvent que ce genre d’émissions livre, sous couvert de divertissement, des séquences dont la brutalité et la vulgarité sont une insulte à la dignité humaine ».
A ce propos, l’ARAV indique qu’elle a déjà reçu de la part de citoyens des « plaintes contre certaines chaînes qui les ont filmés à leur insu dans une situation plus dévalorisante qu’humoristique », appelant par cette occasion « ces chaînes, qui se reconnaitront, à respecter le droit à l’image de chaque individu ».
« Durant ce mois sacré, la spiritualité devrait prévaloir sur toute autre considération, notamment en veillant au dosage et à la programmation de certaines publicités qui poussent à une surconsommation préjudiciable à la santé, qui proposent des produits inappropriés au moment de la rupture du jeûne, sans oublier la publicité mensongère », déplore l’Autorité de régulation, soulignant que « ces principes expriment la volonté de l’ARAV d’apporter sa contribution à une amélioration des programmes, spécialement durant la période du ramadhan qui mérite un traitement à la mesure des valeurs partagées par tout un peuple spirituellement uni et solidaire ».
L’ARAV a préféré anticiper afin d’empêcher la diffusion de programmes ne répondant pas aux principes d’intérêt général. Elle n’aura pas à intervenir après coup.
Les caméras cachées algériennes défient l’Arav
Trois jours après le début du ramadhan les télévisions privées n’ont pas suivi les avertissements de l’Arav diffusés le 18 mai dernier.Dans son communiqué rendu public ce jour là (http://dia-algerie.com/arav-interdiction-cameras-cachees-incitant-a-violence/), l’ARAV avait lancé un appel aux chaînes TV algériennes afin d’observer les « principes d’intérêt général » afin d’éviter les « dérives » constatées les années précédentes, tout en élaborant des programmes spéciaux pour le Ramadhan »qui soient un espace d’éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité ».L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a mis en garde les chaînes de télévision algériennes, notamment privées, contre ce genre de programmes comme ce fut le cas l’année dernière lorsque des émissions et des caméras cachées ont été carrément interdites ! Il s’agit en particulier des émissions de caméra cachée où des invités ont été piégés comme étant kidnappées par des groupes terroristes.Seulement voila, les télévisions privées n’ont pas suivi les directives de l’Arav et en premier lieu la chaîne Echourouk Tv qui à travers la caméra cachée « El ouaara » produite par Rym Ghazali (http://dia-algerie.com/camera-cachee-de-rym-ghazali-dz-joker-menacee-dinterdiction-durant-ramadhan-video/) a utilisé des procédés violents piégeant les victimes dans une opération de contre-bande. L’un des comédiens participant à cette caméra cachée Dz Joker, qui faisait office de policier, utilise même un arme interdite en Algérie, un pistolet mitrailleur Uzi israélien. Dans un autre numéro de la caméra cachée organisé par la productrice Rym Ghazali, elle essaye de piéger Mourad Khan en essayant d’organiser une agression.Sur une autre chaîne, El Bilad, la violence est encore de mise quand un des piégés tente de frapper le piégeur avec un tesson de bouteille. Une vidéo violente qui ne cadre pas avec les concepts sociaux et comiques de la caméras cachée, dont le principe est de piéger l’invité avec une situation indélicate et surtout comique.
https://youtu.be/urIXDHq5G2o
https://youtu.be/qKf0AdF3ucI
Affaire Benagoune-Ennahar : l’ARAV s’en lave les mains
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) que préside Zouaoui Benhamadi s’en lave les mains dans ce qui est appelé l’affaire Benagoune Messaoud-Ennahar.
La qualification des faits reprochés à Benagoune Messaoud, par la chaîne privée Ennahar ne relève pas des prérogatives de l’ARAV, a indiqué ce jeudi un communiqué de l’Autorité.
« La qualification des faits reprochés à Benagoune Messaoud par la chaîne Ennahar ne relève pas des prérogatives de l’ARAV, mais de la justice. Ce qui, pour autant, ne dédouanerait pas ladite chaîne d’un manque d’éthique et de professionnalisme, si les faits s’avéraient. Le suivi de cette affaire est d’ores et déjà ouvert au niveau des services de l’ARAV », a précisé un communiqué de cette Autorité.
L’ARAV a ajouté qu’elle avait reçu ce mercredi, en fin d’après-midi, une lettre du président du Mouvement populaire algérien (MPA) faisant état d’une campagne de « diffamation orchestrée contre le ministre du Tourisme et de l’Artisanat sortant, le MPA et son président, menée par la chaîne de télévision Ennahar ».
« Bien qu’elle ait été rendue publique, alors qu’elle était adressée au président de l’ARAV, cette correspondance a été examinée par son collège », a relevé le communiqué.
Pour l’ARAV, « défendant ce qu’il estime être son droit, le président du MPA aurait pu faire l’économie d’impliquer l’ARAV dans une controverse politique à laquelle, à l’évidence, elle est parfaitement étrangère ». « Car, en parlant d’étonnement ou encore de silence incompréhensible, il laisse supposer une certaine compréhension de la part de l’ARAV de méthodes et de procédés qu’elle n’a eu de cesse de dénoncer depuis son installation », a soutenu l’instance de régulation.
Messaoud Benagoun, membre du MPA, a été nommé ministre du Tourisme et de l’Artisanat avant qu’il ne soit démis de ses fonctions par le président de la République.
Le MPA ne compte donc pas se taire et s’attaque directement à la chaîne Ennahar, laquelle s’est également distinguée par une caméra cachée humiliante pour l’écrivain Boudjedra.
ZOUAOUI BENAMADI, PRÉSIDENT DE L'ARAV
Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias.
Cette déclaration vient dans un contexte où les médias audiovisuels agissent en dehors du minimum de professionnalisme et de respect de la déontologie et de l'éthique.
Apparemment le rassemblement des intellectuels et les journalistes devant le siège de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a donné des résultats après ce qui s'est passé avec la chaîne de télévision algérienne, à savoir Ennahar via son émission «caméra cachée» qui a tendu un piège à l'écrivain Rachid Boudjedra en l'humiliant. Cette attitude avait provoqué l'ire de la société civile et les intellectuels. Ce rassemblement a vu la participation de Saïd Bouteflika, Conseiller à la présidence de la République, venu manifester son soutien à l'écrivain Boudjedra.
Nombreux étaient les protestataires à solliciter l'Arav pour qu'elle prenne une décision rigoureuse et sans appel envers cette chaîne. Zouaoui Benamadi est sorti de son silence à cause de cet incident en soulignant «la nécessité de parachever l'aspect disciplinaire et réglementaire du champ audiovisuel pour en assurer la bonne organisation afin d'éviter des dépassements constatés, notamment durant le mois sacré du Ramadhan», a-t-il précisé. Cette déclaration vient dans un contexte où les médias audiovisuels agissent en dehors du minimum de professionnalisme et de respect de la déontologie et de l'éthique. Le responsable de l'Arav explique qu'il faut maintenant opter pour des mesures coercitives quant aux dépassements ou au non- respect de la réglementation qui régit la profession de l'audiovisuel. Dans ce sens indique Zouaoui Benamadi: «Nous avons agi jusqu'à maintenant de manière pédagogique, mais il est temps qu'on passe à autre chose pour parachever l'aspect disciplinaire et réglementaire de l'organisation du secteur audiovisuel», a-t-il souligné. Le responsable de l'Arav considère que le temps est venu pour mettre de l'ordre dans ce secteur qui fonctionne de façon presque aléatoire étant donné que beaucoup de chaînes privées de droit étranger ne respectent pas le cahier des charges. Il insiste dans ce sens en affirmant qu' «on peut aller vite dans la régularisation des chaînes privées (qui sont de droit étranger), après, bien sûr, leur mise en conformité avec le cahier des charges», a-t-il noté. Zouaoui Benamadi estime que l'avènement du nouveau gouvernement et un nouveau ministre chargé de la Communication pourraient rectifier le tir et aller de l'avant dans la réforme de ce secteur. Le responsable de l'Arav précise dans ce sens que: «Avec un nouveau gouvernement et un nouveau ministre de la Communication, on va avancer sérieusement sur le dossier de la réglementation du champ audiovisuel», a-t-il mentionné. Par rapport à l'aspect de la déontologie et de l'équité, Zouaoui Benamadi rejette d'emblée les émissions qui s'arc-boutent sur l'insulte, l'invective et la vulgarité. Dans le même sillage, le responsable de l'Arav souligne que «c'est aux personnes mal représentées, de se plaindre et de faire pression sur ces chaînes en ayant recours à la justice», soulignant que l'Arav pouvait intervenir notamment quand elle constate un «dépassement grave, touchant notamment aux symboles de l'Etat», a-t-il dit.
Cette fois-ci, les choses ont dépassé les limites en matière de prestation audiovisuelle de certains chaînes privées que le responsable de l'Arav qualifie ainsi «Nous sommes abasourdis par tant de légèreté dans certains programmes», a-t-il annoncé en ajoutant qu'il est nécessaire d'entreprendre une réflexion pour la construction du paysage audiovisuel national», a-t-il indiqué. C'est le moment de nettoyer le secteur et le baliser de façon réglementaire pour que citoyen puisse se permettre une prestation audiovisuelle digne de ses choix et en mesure d'apporter une valeur ajoutée sur le plan de la qualité.
ZOUAOUI BENAMADI PRÉSIDENT DE L'ARAV
"Aucune chaîne privée n'est légale".
Les chaînes privées ont été créées dans un contexte dépourvu d'un cadre juridique.
«Les chaînes de télévision privées, y compris celles disposant des autorisations d'activer en Algérie, ne sont pas légales. Les autorisations dont elles disposent ne sont pas définitives et ne peuvent en aucun cas remplacer les autorisations officielles», c'est ce qu'a déclaré hier le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel(Arav) Zouaoui Benamadi dans un entretien qu'il a accordé au journal arabophone El Khabar. «Ces chaînes ne sont pas légales aussi, car le contexte dans lequel elles ont vu le jour(2013) a été complètement dépourvu d'un cadre juridique», a-t-il ajouté.
«Les pouvoirs publics ont autorisé la création des chaînes privées à cette époque-là faute de choix», a laissé entendre plus loin dans ses réponses le président de l'Arav, écartant toute responsabilité de l'Arav dans ce qui caractérise actuellement le paysage médiatique, et ce, pour la simple raison que l'Arav n'a été créée que depuis une année. Répondant par la suite sur la question concernant la partie qui est habilitée à autoriser la création des chaînes maintenant après la création de l'Arav, Benamadi a indiqué que la décision finale revient au gouvernement représenté par le ministère de la Communication. «L'Arav n'est là que pour veiller sur le respect du principe de la concurrence entre les chaînes, en étudiant les demandes des postulants et en veillant par la suite sur le respect du cahier des charges que le propriétaire de la chaîne autorisée aura signé», a-t-il précisé. S'exprimant par ailleurs sur les dérapages médiatiques que certaines chaînes privées ont commis, notamment pendant ce mois sacré, Zouaoui Benamadi a souligné que l'Arav a fait un travail de sensibilisation auprès de ces chaînes avant le début de Ramadhan, mais ces dernières n'ont pas respecté leurs engagements. Sur la question de savoir pourquoi l'Arav n'a pas réagi contre ces dérives, Benamadi a avoué que «l'Autorité de régulation de l'audiovisuel ne dispose pas pour l'heure des moyens capables de lui permettre d'intervenir conformément à la loi». Benamadi, qui n'a pas caché sa colère face à cette situation, s'est dit toutefois confiant par rapport au futur, particulièrement après sa récente réception par le nouveau ministre de la Communication. «Les chaînes de télévision privées, pour Benamadi, ne doivent pas être critiquées sur toute la ligne, car il faut reconnaître qu'avant leur création les Algériens regardaient des chaînes étrangères véhiculant des idées et programmes contre l'Algérie», a-t-il nuancé. Poursuivant ses réponses, le président de l'Arav a exprimé son refus quant aux accusations contre celle-ci s'agissant de plusieurs autres questions.
«L'Arav n'a rien à voir avec l'affaire de Benagoun, ex-ministre du Tourisme. Amara Benyounès s'est lourdement trompé en s'attaquant à l'Arav», a indiqué Benamadi, en ajoutant que cette affaire doit être réglée au niveau de la justice. «C'est le cas aussi par rapport aux programmes incitant à la violence contre les femmes présentés durant ce mois sacré par certaines chaînes de télévision», a-t-il fait observer. «Le Conseil des droits de l'homme ne devait pas accabler l'Arav. Il aurait dû s'informer avant par rapport au cadre juridique régissant les prérogatives de l'Arav», a-t-il tranché. S'exprimant en dernier sur la question de la création prochainement de 10 chaînes, telle que l'ex-ministre de la Communication Hamid Grine l'avait annoncé, le président de l'Arav a affirmé que ces propos n'engagent que celui qui les a exprimés. «La création de nouvelles chaînes et l'accréditation d'autres ne doivent pas se faire comme c'était le cas en 2013. Elles doivent se faire en tenant compte de plusieurs paramètres», a-t-il conclu.
La grande foire de l'audiovisuel algérien racontée de l'intérieur
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L’Algérie n’en finit pas de surprendre, cette fois-ci dans l’audiovisuel : les chaines de télévision les plus regardées ne sont ni algériennes, ni légales, selon Le président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), M. Zouaoui Benamadi. La grande foire, en somme.
Chaines de télévision travaillant dans l’illégalité, opacité dans la gestion, absence de règles de fonctionnement, favoritisme, absence de règlementation, des rapports avec les pouvoirs publics gérés de manière aléatoire et peu transparente en raison de rivalités et d’incohérence au sein du pouvoir: le fonctionnement des chaines de télévision "privées "algériennes relève d’un chaos qui dépasse ce que pouvait dénoncer le plus radical des opposants.Ce n’est pas un ancien ministre dépité qui le dit, ni un candidat malheureux aux élections législatives, ni même un patron de chaine de télévision en difficulté. C’est le président de l’Agence de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV), M. Zouaoui Benamadi, qui dénonce une situation qu’il juge insupportable. (http://www.maghrebemergent.info/%20http:/bit.ly/2silhdH) Mis sous pression ces dernières semaines à la suite de nombreuses affaires dans lesquelles ont été impliquées des chaines de télévision, M. Benamadi décrit une situation faite d’une accumulation de décisions irréfléchies, en marge de la légalité, qui a fini par déboucher sur un magma ingérable, sous le regard bienveillant ou impuissant de ministres qui en tiraient parti. Et quand il lance cette formule : "on n’est tout de même pas dans la jungle", M. Benamadi a tout l’air de penser le contraire, tant ce qu’il décrit ressemble effectivement à une jungle. Le détonateur Ennahar L’ARAV a été mise en cause à la suite d’une caméra cachée de la chaine Ennahar, durant laquelle l’écrivain Rachid Boudjera a été traité de manière odieuse. Un rassemblement de protestation a été organisé dans la foulée devant le siège de l’ARAV, pour protester contre "l’inquisition" de la chaîne Ennahar, dont un représentant demandait à Rachid Boudjedra de prononcer la chahada, la profession de foi de l’Islam.L’émission avait scandalisé une partie de l’opinion. Côté pouvoir, Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président de la république, s’était rendu sur les lieux de du rassemblement pour désamorcer la crise. Mais côté officiel, tout le monde s’était renvoyé la balle.Le tout nouveau ministre de la communication, M. Djamel Kaouane, avait reçu le président de l’ARAV, pour l’assurer de "la disponibilité entière "du ministère de la Communication et du gouvernement "à lui apporter aide et soutien afin de lui permettre d'assumer pleinement ses responsabilités et ses missions tels que le stipulent les textes de loi en vigueur".Une manière comme une autre de jeter la balle dans le camp de l’ARAV. La Commission nationale des droits de l'homme, institution officielle, a enfoncé le clou en demandant à l'ARAV d’"assumer ses prérogatives". Une institution sur papier L’ARAV ne dispose ni des textes, ni du pouvoir nécessaire pour exercer une quelconque autorité, affirme M. Benamadi. "Sur la base de quoi l'ARAV peut-elle travailler ? ", demande-t-il, décrivant une institution paralysée par l’indécision du pouvoir, l’absence de vision, et l’absence même de budget.Le statut de l’ARAV n’est pas encore en application. A cela s’ajoute un ostracisme imposé, selon lui, par l’ancien, ministre de la communication Hamid Grine, à la suite d’un différend. "En attendant, les choses continuent à s'alourdir". Les chaines de télévision ont été lancées avant la création de l’ARAV, mais celle-ci ne sait par quel bout entamer son travail. "Ce n'est pas l'ARAV qui a ouvert ces chaînes. Il n'appartient pas à l'ARAV de réagir à quoi que ce soit dans le domaine audiovisuel privé si le cadre adéquat ne lui est pas tracé" dit-il. M. Benhamadi va plus loin quand il déclare que les 55 chaines existantes "ne sont ne sont ni algériennes ni légales". Seules cinq d’entre ont été " autorisées à ouvrir des bureaux de représentation", ce que l’ancien ministre de la communication considérait comme des "agréments". Les non-dits de M. Benhamadi M. Benhamadi occulte cependant le rôle du pouvoir qui a été à l’origine de la création de ces chaines, avec pour but de polluer le paysage audiovisuel. Une gestion sécuritaire avait été à l’origine de ce processus. Des "amis" ont été invités à créer des chaines de télévision à l’étranger, pour en devenir des correspondants en Algérie. La formule permettait d’avoir un paysage audiovisuel apparemment varié, mais parfaitement illégal. De plus, ces chaines étaient totalement vulnérables, car elles n’avaient aucun statut. Leur fragilité garantissait leur obéissance.Comment toutes les institutions du pays sont-elles devenues complices ensuite, en leur accordant registre de commerce, compte bancaire, transfert de devises, et invitations aux cérémonies officielles dont des médias algériens étaient exclus ? En fait, le pouvoir informel a créé un système audiovisuel informel. Tant qu’un chef d’orchestre, incarné par l’ancien patron des services spéciaux Toufik Mediène, gérait la boutique, une certaine discipline régnait. Mais depuis que cet "informel" plus ou moins identifié dans le milieu des médias s’est mis en position "absent", le peu de "cohérence" qui prévalait a laissé place à une grande foire. L’affaire Boudjedra, un homme qui n’a rien d’un opposant au régime, a servi surtout de révélateur de l’ampleur du sentiment d’impunité dont bénéficie une de ces chaînes qui ne sont "ni algériennes, ni légales" selon le désarmant constat du président de l’ARAV.
L’Arav contrôle les élections et ignore les dérapages sur les télévisions privées
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) qui était silencieuse jusque-là, s’est soudainement réveillée de son hibernation et a précisé qu’elle n’a pas relevé « d’irrégularités » ou de « transgressions » dans la couverture de la campagne électorale des élections locales par les médias publics et privés.
Pour le président de cette instance, Zouaoui Benhamadi, il s’agit parfois « d’une poignée de seconde, dont a bénéficié tel ou tel parti, dans une table ronde ou dans une couverture », relevant que « ce n’est pas significatif, ni indicatif d’un penchant politique voulu par la chaîne ».
M. Benhamadi a affirmé que l’ARAV n’avait reçu « aucune plainte », ni à travers son site internet, ni par le biais des partis politiques ou de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), relevant qu’un travail de suivi est assuré par l’ARAV, tous les matins, en visualisant l’ensemble des données diffusées la veille.
En revanche, l’Arav est plutôt « aveugle » quand au contenu de certaines chaînes privées. En plus des polémiques et les dérapages soulevés par l’Emission Impossible sur Beur Tv, le champ audiovisuel algérien a été marqué cette semaine par la diffusion d’un documentaire sur Daech sur la chaîne Echourouk News, qui a relancé la question sur le danger de la ligne éditoriale de certaines chaînes.
Malgré la bonne qualité de son contenu, le documentaire de Nihad Zerouati comportait certaines images de propagande du mouvement del’Etat Islamique, et surtout des séquences d’exécutions publiques. Même si l’image est floutée, la scène est horrible surtout avec les cris des spectateurs. Des images qui ne seraientt jamais diffusées sur une télévision publique algérienne. Le doc ne comportait également aucune indication sur l’age d’interdiction au public, comme pour faire le maximum d’audience.
L’Arav n’a pas réagi par rapport à l’avalanche d’images sur le CCF français et qui ont été reprises par de nombreuses télévisions étrangères dont France 24 et la chaîne israélienne I24.
Visiblement, l’Arav qui n’a critiqué aucune chaîne privée, même pas Ennahar Tv quand elle a dérapé face à Rachid Boudjedra, n’entend pas réagir aux dépassements des télévisions privées.
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