Voir la version complète : Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
ACTUALITÉ/INTERNATIONAL/SOCIÉTÉ_Crise humanitaire
publié le 18.12.2015 à 13h30
Plus de 60 millions de personnes ont fuit leurs pays
Au cours du premier trimestre de cette année, pas moins d’un million de demandes d'asile
ont été déposées dans les pays de l’UE, plus particulièrement en Allemagne qui a ouvert
ses frontières aux réfugiés syriens, aux Etats-Unis et en Russie.
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Les guerres et la pauvreté aiguë enregistrées dans plusieurs pays du monde
ont fait déplacer et fuir plus de 60 millions de personnes à ce jour,
selon Reuters qui cite, ce vendredi, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
En 2014, ce nombre a atteint 59,5 millions.
Parmi ces 60 millions de personnes, un chiffre effarent qui dépasse tout entendement,
on compte 20,2 millions de réfugiés qui ont quitté leurs domiciles abandonnant tout
derrière eux pour échapper à la guerre et à la persécution, selon le rapport du HCR
qui indique que près de 2,5 millions de réfugiés attendent qu’on leur délivre leurs titres
de séjour. En outre, au cours du premier trimestre de cette année, pas moins d’un million
de demandes d’asile ont été déposées dans les pays de l’UE, plus particulièrement
en Allemagne qui a ouvert ses frontières aux réfugiés syriens, aux Etats-Unis et en Russie.
Le bilan a été fourni hier par le haut-commissariat pour les réfugiés
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Plus de 10 000 morts en Méditerranée depuis 2014
le 08.06.16 |10h00
L’EU veut s’attaquer aux «causes profondes» des migrations
en donnant aux Africains des perspectives d’avenir
chez eux, via le financement de projets concrets.
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Plus de 10 000 migrants ont perdu la vie en Méditerranée depuis 2014.
Ces migrants sont morts en tentant de rejoindre l’Europe. L’information
a été donnée hier à Genève par le porte-parole du Haut-Commissariat
de l’ONU pour les réfugiés (HCR). En 2014, il y a eu 3500 morts en
Méditerranée, l’an dernier 3771, auxquels s’ajoutent 2814 décès depuis
le début de 2016. C’est un véritable bilan de guerre. Ce chiffre effrayant
montre encore fois l’ampleur du drame de l’immigration.
De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui
ne dépend pas de l’ONU mais qui est basée à Genève, estime que depuis
le début de l’année 2016, il y a eu 2809 morts en Méditerranée, à comparer
avec 1838 morts durant le 1er semestre 2015. «Le nombre de décès en
Méditerranée en 2016 dépasse de presque 1000 personnes le bilan du
1er semestre 2015, alors qu’il reste encore trois semaines avant la fin du
1er semestre 2016», a indiqué l’OIM dans un communiqué.
L’OIM a également donné des précisions sur le naufrage la semaine
dernière d’un bateau de migrants au large des côtes de la Crète. Selon l’OIM,
qui se base sur des témoignages, 648 à 650 personnes étaient à bord du
bateau et 320 manquent à l’appel. En date du 5 juin 2016, poursuit l’OIM,
206 400 réfugiés et migrants sont arrivés en Europe par la mer, via la Grèce,
Chypre et l’Espagne depuis le début de 2016. Aucun décès n’a été signalé en Méditerranée depuis samedi 4 juin.Comme arrêter cette catastrophe ?
La Commission européenne pense avoir trouvé la solution. Elle a dévoilé hier
un nouveau plan pour freiner l’afflux migratoire, faisant miroiter de nouvelles
aides financières réservées aux pays «coopératifs» d’Afrique, d’où viennent
la plupart des migrants ayant entrepris la périlleuse traversée vers l’UE ces
dernières semaines. «L’idée est de se baser sur l’expérience que nous avons
récemment eue pour nos accords avec la Turquie», a expliqué le commissaire
en charge des migrations, Dimitris Avramopoulos, dans une interview publiée
hier par le quotidien allemand Die Welt.Pour s’assurer une coopération des pays
d’origine dans la maîtrise des flux migratoires, le plan propose des partenariats
renforcés, en priorité avec des pays comme l’Ethiopie, le Niger, le Nigeria,
le Mali, le Sénégal, mais aussi la Jordanie et le Liban. «Nous pouvons garantir
aux pays qui se montrent coopératifs, en plus des aides actuelles, un soutien
financier additionnel et un renforcement des relations commerciales»,
a avancé M. Avramopoulos. «Pour ceux qui ne respectent pas les accords,
il pourrait y avoir aussi des restrictions», a-t-il prévenu, indiquant que la
Commission présenterait un plan d’investissement détaillé à l’automne,
inspiré du «plan Juncker».Les Européens sont disposés à mettre sur la table
quelque 3 milliards d’euros du budget européen, censés déclencher des
investissements complémentaires jusqu’à 62 milliards d’euros si des partenaires
privés participent et que des Etats membres y contribuent de leur côté.
L’objectif affiché est de s’attaquer aux «causes profondes» des migrations,
en donnant aux Africains des perspectives d’avenir chez eux,
via le financement de projets concrets. Il s’agit aussi d’obtenir des pays
africains qu’ils luttent davantage contre les passeurs et acceptent beaucoup
plus de «réadmissions» de leurs ressortissants.
Aniss Z.
Plus de 65 millions de déplacés forcés dans le monde
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Haut commissariat pour les réfugiés
le 21.06.16 | 10h00
Quelque 65,3 millions de personnes étaient déracinées à la fin de
l'année 2015, franchissant pour la première fois le seuil des 60 millions
de personnes contraintes de se déplacer, a déclaré hier le Haut
Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Selon le rapport annuel du HCR sur les tendances mondiales, qui analyse
les déplacements forcés dans le monde entier, un être humain sur 113 est
aujourd'hui soit déraciné, soit demandeur d'asile, déplacé interne ou réfugié,
par rapport à la population totale globale comptant 7,349 milliards d'habitants,
selon l'agence chinoise Chine Nouvelle. Le total de 65,3 millions comprend
3,2 millions de personnes dans les pays industrialisés qui, à la fin 2015,
étaient en attente d'une décision en matière d'asile, 21,3 millions de réfugiés
à travers le monde et 40,8 millions de personnes contraintes de fuir leurs foyers
tout en restant au sein des frontières de leur propre pays, a précisé le rapport.
La Colombie avec 6,9 millions, la Syrie avec 6,6 millions et l'Irak avec 4,4 millions
de déplacés comptent quant à eux le plus grand nombre de personnes déplacées
internes.Le Yémen a généré le plus grand nombre de nouveaux déplacés internes
en 2015 — 2,5 millions de personnes, soit 9% de sa population, selon la même
source. Le déplacement forcé est en hausse depuis au moins le milieu des années
1990 dans la plupart des régions mais, ces cinq dernières années, le rythme s'est
accru. A la fin 2005, le HCR enregistrait en moyenne six personnes déracinées
chaque minute. Aujourd'hui, ce nombre est de 24 par minute, soit presque le double
de la fréquence habituelle de la respiration d'un adulte.
Une plateforme pour aider les réfugiés
MENA
le 29.07.16|10h00
Des consultations sous-régionales pour l’Afrique du Nord se sont déroulées
hier et avant-hier à Tunis afin de développer un réseau de la société civile
sur les déplacements des réfugiés et les migrants dans la région MENA.
Organisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR),
cette initiative a regroupé plusieurs délégations venues d’Algérie, du Maroc, de
Mauritanie, de Libye et de Tunisie. L’objectif du réseau de la société civile est de
fournir une «plateforme» pour que les partenaires de la région puissent renforcer
leurs voix individuelles en les unissant pour la protection et l’assistance des
personnes déplacées. Lors des consultations, le sociologue algérien
Hocine Labdelaoui, affilié au Centre de recherche en économie appliquée pour
le développement (Créad), a souligné l’importance de sensibiliser la société afin
de lui faire accepter un réfugié ou un migrant : «La remise en question est prioritaire,
le citoyen doit comprendre pourquoi il faut accepter un réfugié. Nous devons
sensibiliser la société et s’organiser en réseau.» Et d’ajouter que l’Algérie
«est devenue un pays d’installation». Dans la même réflexion, Fatimata Mbaye,
présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’homme, insiste pour
déconstruire les clichés «Le réfugié n’est pas un parasite ! Je pense qu’il faut
expliquer à la société d’où vient un réfugié et pourquoi il est dans nos pays.»
Elle déplore également que «la société civile n’est pas assez impliquée dans les
décisions politiques» et exprime son mécontentement car «l’espace de travail des associations et des ONG se réduit à cause du contexte sécuritaire». Lors cette
rencontre de deux jours, les délégations ont réalisé un travail en équipe et des
propositions concrètes pour l’installation d’un réseau fiable, qui compte intégrer
d’autres acteurs de la société civile algérienne, notamment des médias et des universitaires.«Pour installer un réseau efficace, il faut d’abord être d’accord sur
certaines conditions, notamment partager des valeurs communes», insiste
Abderrahmane Arar, président du Réseau algérien pour la défense des droits de
l’enfant. Pour rappel, lors de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin dernier,
le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés a annoncé un record de 65, 3
millions de personnes déracinées en 2015 à cause des guerres et des persécutions.
En 2015, plus de la moitié des nouveaux réfugiés venaient de Syrie, soit un million
de personnes. Fin 2015, 55% des 16,1 millions de réfugiés sous mandat du HCR
étaient établis en Europe ou en Afrique subsaharienne. L’Afrique est la première
terre d’asile devant l’Europe. L’Afrique accueille à elle seule 4,41 millions de réfugiés
qui proviennent essentiellement de cinq pays : Somalie, Soudan du Sud, RDC,
Soudan et Centrafrique. L’Europe arrive en deuxième place avec 4,39 millions de
réfugiés. Outre la Turquie, les réfugiés se rendent surtout en Allemagne, en Russie,
en France, en Suède, au Royaume-Uni et en Italie. A fin 2015, sur les 10 pays
accueillant le plus de réfugiés, cinq sont situés en Afrique subsaharienne. La Turquie
est le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde avec 2,5 millions de personnes, suivie par le Pakistan (1,6 million) et le Liban (1,1 million). Ces chiffres affolent les
ONG et les associations locales qui œuvrent, tout au long de l’année, afin de trouver
des subventions. Le rôle du HCR dans cette initiative régionale (MENA) serait celle
du «catalyseur et coordonnateur» afin de contribuer à la conception de la stratégie et
à la structuration du réseau. Pour rappel, dans le cadre du développement du réseau
de la société civile, des consultations sous-régionales auront lieu cette année.
Faten Hayed
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