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Voir la version complète : Curiosity, le Rover martien piloté depuis Toulouse



ironman
12/12/2015, 17h47
http://media.begeek.fr/2014/06/curiosity-650x531.jpg



Depuis maintenant 3 ans, des scientifiques français basés à Toulouse du CNES et du FIMOC collaborent à la mission d’exploration martienne Curiosity et prennent régulièrement le contrôle des instruments du Rover. Une aventure passionnante.Depuis 2012, le Rover Curiosity (http://www.begeek.fr/curiosity) et ses 900 kilos sillonnent la surface (http://www.begeek.fr/microsoft/surface) de Mars avec pour but principal de recueillir des indices de la présence d’eau et de vie sur la Planète Rouge. Bien entendu, de nombreux ingénieurs travaillent sur le projet et prennent régulièrement le contrôle du Mars Rover et de ses instruments de mesure.
Parmi eux, les ingénieurs et chercheurs du Centre opérationnel des instruments français sur Mars (FIMOC) du Centre national d’études spatiales (CNES) basés à Toulouse ont la chance de piloter régulièrement deux instruments de fabrication française embarqués sur Curiosity. Rappelons qu’il est le plus gros Rover jamais envoyé à la découverte de Mars.
Curiosity, contrôlé depuis ToulouseDepuis trois ans, les chercheurs français peuvent prendre le contrôle de la ChemCam (Chemical Camera) qui sert à analyser et fragmenter le sol martien et du SAM, le laboratoire d’analyse d’atmosphère du rover.
« SAM c’est la fin de chaîne. On y fait appel seulement si les autres expériences ont montré un réel intérêt », expliquent les personnes qui en ont la charge. Quant à la caméra ChemCam, elle est l’instrument le plus utilisé après les instruments américains du Mars Rover. En début de semaine, les chercheurs français ont obtenu une nouvelle victoire en parvenant à convaincre leurs collègues (150 spécialistes à travers le monde travaillent sur la mission) de viser le site martien « Rehobost » avec la ChemCam. La grosse pierre a donc été frappée de 300 tirs en une nanoseconde d’un laser d’analyse dont la puissance est équivalente à celle d’une centrale nucléaire. Un ordre donné à 150 millions de kilomètres de là par le pilote Olivier Gasnault et l’informaticien Laurent Peret !
Une mission qui dépasse toutes les espérancesDans une interview donnée sur le site du CNES (http://videotheque.cnes.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=24485), le planétologue Sylvestre Maurice, coresponsable du projet ChemCam, indique que la mission « a déjà dépassé toutes nos espérances. Elle a permis de découvrir l’habitabilité de Mars et un régime volcanique très différent de ce que nous avions imaginé. Cela nous amène à repenser la formation de la surface martienne ».
Au FIMOC, on ne cache pas son excitation : « On vit une aventure extraordinaire », un sentiment partagé par toute l’équipe.
En 2020, un nouveau Rover viendra prendre le relais avec de nouveaux instruments à son bors. En attendant, espérons que les scientifiques français ne plantent pas Curiosity dans le décor comme peut le faire Howard Wolowitz pour impressionner une fille dans la série (http://www.begeek.fr/serie) The Big Bang Theory.
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