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zadhand
09/12/2015, 22h04
A la une Actualité_Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (Snapap)
Selon une étude du Snapap sur la consommation des ménages
le 09.12.15 | 10h00


62 000 DA pour couvrir les besoins minimums

Les salaires des fonctionnaires algériens et des travailleurs en général
ne suffisent pas, pour la plupart, de satisfaire les besoins de base.

20245

Une enquête menée par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) indique que pour répondre aux besoins relevant du minimum vital d’une famille composée de cinq membres, il faut un salaire mensuel de 62 000 DA. Or, relève la même étude, la moyenne des salaires de près de 10 millions de travailleurs se situe autour de 25 000 DA.
Les ménages ont du mal à couvrir même le minimum vital. Cette étude, publiée hier, a été menée par les bureaux du Syndicat à travers les 48 wilayas et s’est basé sur les prix réels des produits achetés par les consommateurs algériens à travers le territoire national, explique Abdelkader Fatmi, membre du conseil national de cette formation syndicale, contacté hier par El Watan.
La liste des courses de référence est constituée d’un poulet et un kilo de viande par mois, de légumes, d’un plateau d’œufs, de lait en sachet subventionné, de pain, de pâtes alimentaires, de l’huile de table, de féculents, de sucre, de légumes et de quelques produits laitiers. Les fruits, le poisson et les desserts relèvent du luxe, puisque ils ne sont pas inclus dans le panier de référence. La facture de ces produits alimentaire est de 18 000 DA/mois, selon les auteurs de l’enquête, qui estiment que l’alimentation constitue le gros des dépenses ainsi que le loyer.
«L’alimentation est la part qui exige le plus de dépenses puis les parts de logement et d’habillement ainsi que la part dédiée à la santé.» L’étude ne prend en compte qu’une consultation annuelle et n’évoque donc pas le cas des malades chroniques ou les dépenses en analyses,
radios et autres suppléments à la consultation médicale.
Pour M. Fatmi, «si le calcul semble exagéré puisque rares sont en Algérie ceux ou celles qui bénéficient de cette rentrée d’argent (62 000 DA), c’est parce que des besoins théoriquement incompressibles sont réduits au strict minimum (nutrition, santé, habillement, scolarité, énergie), alors que d’autres ne sont même pas pris en compte vu la difficulté sinon l’impossibilité de les satisfaire, comme c’est le cas des loisirs et de la détente devenus carrément inabordables sinon interdits».
Pour ce responsable syndical, «cet état de fait nous explique que le visage de l’Algérien, sur lequel disparaissent les traits du bonheur de vivre, porte en lui les stigmates de la misère, comme il nous renseigne sur l’état d’esprit de la majorité qui reste confrontée
quotidiennement aux contraintes liées aux besoins nécessaires mais non assouvis».
Le Syndicat interpelle les plus hautes autorités du pays sur la nécessité de la révision de la politique des salaires. Les augmentations obsolètes effectuées dans certains secteurs ont vite été rattrapées par l’inflation galopante. Notre interlocuteur rappelle que le ménage doit débourser plus de 7000 DA pour les mêmes produits que l’an dernier. Le Snapap tire la sonnette d’alarme
sur le quotidien des salariés touchant moins du SNMG.
«Le salaire minimum garanti n’est pas revalorisé dans l’article 87 bis qui est modifié et non pas annulé, mais sur les conséquences de l’augmentation de l’indemnité forfaitaire complémentaire (IFC) et, par voie de conséquence, non seulement que cette modification touche d’une manière dérisoire que les basses catégories mais aussi elle a exclu les catégories 11et plus, chose contraire aux principes de l’équité du moment qu’une catégorie large des travailleurs n’aura pas les mêmes avantages que les autres, sachant que l’impact du pouvoir d’achat touche tous les travailleurs en Algérie», indique M. Fatmi qui dément ainsi les affirmations officielles concernant la prétendue hausse du SNMG l’été dernier. Le Snapap qui réclame une justice fiscale propose comme alternative de revoir
la grille des salaires et le taux du point indiciaire.
«Le calcul de l’impôt sur le revenu global (IRG) sur 15000 DA et non sur 18000 DA, depuis 2012, constitue un point noir dans le calcul des salaires en Algérie. Le principe de la justice fiscale est bafoué», soutient le même Syndicat. Les auteurs de l’étude proposent la révision du montant des allocations familiales, resté inchangé depuis 1996 et reste donc dérisoire. A rappeler que le Snapap est un syndicat national représnté dans la Fonction publique, à travers les fédérations de secteurs et unions de wilaya. Le Snapap est également membre de la Confédération autonome des travailleurs algériens.

Fatima Arab

zadhand
06/02/2016, 20h43
Salah Dabouz et 5 syndicalistes embarqués
par la police à Bab Ezzouar(actualisé)

le 06.02.16 | 12h02
mis à jour le 06.02.16 | 15h36


Salah Dabouz, président d’une aile de la Laddh, et un groupe
de 5 syndicalistes ont été interpellés, ce matin, par les éléments
de la police, devant le siège du Snapap à Bab Ezzouar (Alger).


Selon nos informations, les activistes s’apprêtaient à se réunir pour débattre de la loi de finance 2016.
Ils ont été d’abord empêchés d’accéder au siège, avant d’être interpelés.
Joint par téléphone, au moment de l’action, Me Salah Dabouz affirme à El Watan que le siège du Snapap
était encerclé par un énorme dispositif policier déployé très tôt le matin.
L’avocat dit ignorer les raisons de cette intervention « musclée».
« C’est le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui a ordonné l’interdiction de notre réunion »
Libérés dans l’après-midi, les six activistes interpellés ce matin devant le siège du Snapap à Bab Ezzouar,
affirment que la décision d’interdire leur réunion, serait prise par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
«C’est le commissaire qui nous a informé que la décision d’interdire notre action, prévue ce matin à 10h
pour débattre de la loi de finance 2016, a été ordonnée par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh»,
avoue Abdelmalek Senigri, journaliste, l’un des activistes interpellés, joint par téléphone.
Pour Salah Dabouz, ladite décision est une atteinte grave à la liberté des personnes.
«Je rappelle que le siège du Snapap est un lieu privé, s’indigne-t-il. Je me demande si demain,
je ne serai pas obligé de demander l’autorisation au wali pour me réunir avec ma femme.»
Un avis partagé par Hacene Ferhati, activiste pou la cause des disparitions forcées, qui rappelle
qu’il a été, lui, embarqué de l’intérieur d’une cafétéria près du siège. «Nous avons tenu une réunion
symbolique à l’intérieur du commissariat. Les policiers ont tenté de nous séparer
et de nous provoquer mais nous n’y avons pas cédé», témoigne Ferhati.
Plainte contre la police
Me Dabouz déclare à El Watan qu’il compte avec les cinq autres syndicalistes, porter plainte demain
près du tribunal d’El Harach, contre les services de sécurité pour «atteinte à la liberté des personnes».
«Je lance un appel à tous nos partenaires qui devaient se réunir avec nous aujourd’hui de venir en force
pour la prochaine réunion», lance Me Dabouz. Une réunion dont la date n’a pas été encore fixée.


Meziane Abane

zadhand
09/06/2016, 23h12
Annulation de la retraite anticipée


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f13/24144d1465244805-sharing-europe-zapto-org-2015-user-pass-t%E9l%E9chargement-5-.jpg


le 09.06.16 | 14h34


Des syndicats contestent

L’annulation de la retraite anticipée décidée à l’issue de la dernière tripartite est
dénoncée par des syndicats autonomes.Des syndicats du secteur de l’éducation
ont réagi à la décision de la dernière tripartite portant annulation de la retraite proportionnelle. L’Unpef et la Fédération de l’éducation affiliée au Snapap ont
fortement critiqué cette mesure qui symbolise « une atteinte aux acquis sociaux
des travailleurs ».« A l’heure où on attendait une amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs de la fonction, publique, le gouvernement
nous surprend avec une décision prise en concertation avec l’UGTA qui ne
représente nullement les travailleurs », écrit l’Unpef dans dans un communiqué
qu’il a rendu public.Selon l’Unpef l’Etat a, une nouvelle fois, fait fi des conventions internationales ratifiées par l’Algérie et de la loi qui stipule, pourtant, respect de
la liberté et de la pluralité syndicale. Il est injuste, estime, l’Unpef que le patronat
soit représenté par 10 organisations alors que les travailleurs, notamment de
l’éducation, n’ont pas été légitimement représentés.Même son de cloche du coté
de la fédération du secteur de l'éducation affiliée au Snapap La fédération du
secteur de l'éducation « dénonce énergiquement et d'une façon catégoriquement
la révision du système de retraite proportionnel » qu’elle qualifie de « mascarade ».
Il s’agit, précise le syndicat, d’une atteinte à «un acquis irréversible ».
Le syndicat Snapap du secteur de l'éducation prévient qu’il usera de toute ses forces
et instruments légaux en vigueurs pour défendre ce droit acquis. Il lance un appel
du coeur à toutes les organisations syndicales autonomes et tous les travailleurs
de bouger en restant vigilantes,Le syndicat met en garde le gouvernement de vouloir
faire valider la loi sur le travail sans consultation avec les syndicats autonomes, réels représentants de la classe des travailleurs, dit il.

zadhand
01/11/2016, 20h24
Protestations contre le système de retraite, projet de LF 2017
et baisse du pouvoir d’achat


La paix sociale menacée
le 01.11.16 | 10h00




Plusieurs centaines de travailleurs affiliés au Syndicat national autonome
des personnels de l’administration publique (Snapap), dont des représentants des fédérations des différents secteurs de wilayas (Tizi Ouzou, Bouira, Alger, Oran, Batna) ont pris part, hier, à une marche de protestation pour exiger l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles.


http://www.elwatan.com/images/2016/10/31/une_2619969_465x348.gif (http://www.elwatan.com/images/2016/10/31/une_2619969.gif)


Ils réclament un salaire décent, le maintien du régime de retraite sans
condition d’âge, l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90/11, la révision
du statut particulier des corps communs et du code du travail, ainsi que
l’intégration des contractuels et autres vacataires en poste. Les mesures
d’austérité contenues dans la loi de finances 2017 sont aussi un sujet de
préoccupation pour les protestataires. Tout au long du trajet de la
manifestation, de l’ancienne gare routière au siège de la wilaya, les
marcheurs, dont des dizaines de femmes, ont crié leur ras-le-bol quant à
la politique du gouvernement qui n’est pas dans l’intérêt des travailleurs,
selon eux.«Non à la loi de finances 2017», «Y’en a marre de ce pouvoir»,
«Non à la retraite anticipée», «Intégration en priorité de tous les contractuels
et vacataires en poste», sont les principaux slogans inscrits sur les banderoles
du Snapap. «Les augmentations de salaire de 2008 n’ont eu aucun effet sur le
vécu du travailleur. L’inflation a tout consommé. Le pouvoir d’achat se dégrade
et le pire est à venir. Si nous avons opté pour ces marches, c’est parce que notre mouvement de grève n’a pas eu l’effet escompté auprès des décideurs.L’action
de rue est le seul moyen pour changer ce pouvoir qui nous affame. La société
civile doit se défendre pour arracher ses droits», a déclaré le président du
Snapap, Rachid Malaoui. Et d’ajouter : «La situation doit changer. Seule la
mobilisation paye. C’est la rue et les actions pacifiques qui changeront le pouvoir
en place, comme ce fut le cas en Tunisie et ailleurs.» Le représentant des
travailleurs communaux a dénoncé la précarité de l’emploi des vacataires, les
atteintes aux libertés syndicales et la dégradation continue du pouvoir d’achat.
Des syndicalistes des fédérations de la santé, de l’éducation et des travaux publics
ont abondé dans le même sens. «Le code du travail et le statut général de la
Fonction publique ne sont pas dans l’intérêt du travailleur.Non aux lois abusives !»
s’est écrié un syndicaliste de la santé de la wilaya d’Oran.Le porte-parole de la
fédération des travaux publics a déploré la situation des ouvriers, dont le salaire,
dit-il, ne dépasse pas la modique somme de 16 000 DA. «Le secteur informel
brasse un chiffre d’affaires de plusieurs milliards de dinars.
Le gouvernement ne fait rien pour arrêter ces pratiques frauduleuses mais oblige
le travailleur sous-payé à prendre sa retraite à 60 ans», a relevé le représentant des
corps communs de l’éducation nationale.


Ahcène Tahraoui