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zadhand
09/12/2015, 17h31
A la une/Actualité_Louisa Hanoune Secrétaire Générale du Parti des Travailleurs (PT)
le 09.12.15 | 13h46

Louisa Hanoune
Femme politique

20241


Louisa Hanoune, née le 7 avril 1954 à Chekfa dans la wilaya de Jijel,
est une femme politique algérienne. Secrétaire générale du Parti des travailleurs,
elle est candidate à l'élection présidentielle de 2004.
Naissance : 7 avril 1954 (61 ans), Chekfa, Algérie
Formation : University of Annaba
Parti : Parti des travailleurs


« Hamid Grine est ministre de la propagande »

La secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) a fortement critiqué
la réaction du ministre de la communication M.Hamid Grine
à la mise au point du général Toufik.
« Le ministre de la propagande a eu une réaction affreuse de quelqu’un qui
est aux ordres. On lui a dit de parler et il a parlé. Il ne s’est pas donné
le temps de lire la mise au point du général Toufik. Sinon il se serait aperçu
qu’il n’y a aucune violence », a-t-elle déclaré ce mercredi lors de la lecture
du rapport politique d’ouverture de la réunion du Bureau politique de son parti.
« Merci mon général »
La leader du PT a salué à cette occasion la mise au point du général Toufik
suite à la condamnation du Généal Hassen. « merci mon général !
merci mon général », insiste-t-elle. En affichant sa position par rapport à
cette condamnation, le général Toufik « a montré qu’il y a une résistance
sur la scène militaire ! Merci de confirmer la fidélité au 1er Novembre 1954 ».
« Merci parce que votre mise au point veut dire basta ! Votre message
a été reçu cinq sur cinq par nous mais aussi par tout le peuple algérien.
Puisse votre message être le grain de sable qui
va enrailler l’engrenage mortel »,a-t-elle ajouté.
Mme Louisa Hanoune a dénoncé le parti prit de certaines chaines de
télévisions privées qui ont passé en boucle "les insultes" que M.Amar Saidani,
président du FLN a exrpimé à son égard. Plus encore, la leader du PT dénonce
le silence de M.Miloud Chorfi, président de l'Autorité de régulation de
l'audiovisuel (ARAV) face à cela. Ce même responsable, dit-elle
, a pourtant procédé à la fermeture de chaines de télévisions
et s’est engagé à n’accepter aucun dérapage.

Mina Adel

zadhand
12/01/2016, 15h07
A la une/Actualité_Louisa Hanoune Secrétaire Générale du Parti des Travailleurs (PT)

Louisa Hanoune
Femme politique

20241

Louisa Hanoune, née le 7 avril 1954 à Chekfa dans la wilaya de Jijel,
est une femme politique algérienne. Secrétaire générale du Parti des travailleurs,
elle est candidate à l'élection présidentielle de 2004.
Naissance : 7 avril 1954 (61 ans), Chekfa, Algérie
Formation : University of Annaba
Parti : Parti des travailleurs

A la une/Actualité_Louisa Hanoune accuse Chakib Khelil de «haute trahison»
12.01.16|10h00


«J’ai des dossiers l’impliquant dans des opérations mafieuses»


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La première dame du PT s’est abstenue de donner des détails
sur ce dossier pour ne pas, dit-elle, influer sur le
procès Sonatrach qui se déroule en ce moment.

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, ne lâche pas prise. Elle menace, cette fois-ci, de rendre publics, au moment opportun, des dossiers graves concernant l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qu’elle accuse de «haute trahison». «J’ai en ma possession des informations graves avec des preuves palpables concernant
l’implication de Chakib Khelil dans des opérations mafieuses à l’international,
en relation avec des services de renseignements.
C’est de la haute trahison», a martelé Mme Hanoune lors d’une conférence de presse animée au siège du parti. La première dame du PT s’est abstenue de donner des détails sur ce dossier pour ne pas, dit-elle, «influer» sur le procès Sonatrach qui se déroule en ce moment. La leader du PT affirme connaître parfaitement les lois de la République et de ce fait
elle attendra le moment propice pour abattre ses cartes.
«Il y a en ce moment un procès en cours
et personne n’a le droit d’interférer. Je ne veux pas faire pression.
Mais sachez que je leur réserve bien des surprises. Khelil s’est comporté comme un ennemi du pays», déclare Mme Hanoune qui s’interroge, plus loin, s’ils vont ramener Chakib Khelil pour qu’il réponde de ses actes devant la justice. Lors de sa conférence, Mme Hanoune a longuement critiqué les articles contenus dans l’avant-projet de révision de la Constitution, elle estime que l’indépendance de la justice promise dans cette nouvelle loi est un slogan creux. «Ils disent que les juges ne doivent pas céder aux pressions. Mais que peuvent-ils lorsque c’est le ministre de
la Justice qui les désigne, les promeut, leur demande des comptes ?
Comment ces juges-là peuvent-ils être indépendants ? C’est impossible ! Outre cela, dans cet avant-projet, il est aussi dit que le Conseil supérieur de la justice sera toujours présidé par le président de la République. Où est l’indépendance de la justice dans tout cela» s’est-elle interrogée. Mme Hanoune considère que ce projet soumis à examen comporte de petites avancées,
mais fondamentalement, il ne propose pas de changements à la hauteur des aspirations des citoyens.
Il ne consacre pas la séparation des pouvoirs, la nature du régime n’a pas été clarifiée, il n’y a rien sur les violences faites aux femmes, ni sur la neutralité de l’armée, il n’y a même pas un début de démocratie effective… Mme Hanoune est convaincue qu’il n’y aura pas de changement de Constitution tant que le combat contre la «‘‘mafieutisation’’ des institutions n’est pas pris en compte». Elle a estimé que la question liée à l’accès des binationaux vivant à l’étranger aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques était très complexe.
«Le Président avait posé le problème de certains ministres qui ont la double nationalité.
C’est un véritable problème, mais je ne jette pas l’opprobre sur les binationaux», note la conférencière. S’agissant de la reconduction de Bensalah à la tête du Sénat, Mme Hanoune est quelque part soulagée. «Nous ne sommes pas concernés par cette question, mais on ne pouvait pas l’ignorer. On avait peur qu’un mafieux soit à la tête du Conseil de la nation. Bensalah n’est pas un militant du parti mais c’est un homme d’Etat», tranche-t-elle. Par contre, la non-reconduction de Zohra Drif-Bitat ne l’a pas affectée, elle est même soulagée.
Par ailleurs, s’agissant de la loi de finances 2016, Mme Hanoune demande au Président de rattraper le coup dans la loi de finances complémentaire.Elle s’est réjouie de l’élan de solidarité suscité par les attaques
qu’elle a subies de la part de Saadani, Bouchouareb et leurs pairs. Ces gens représentent, pour Mme Hanoune,
le pouvoir parallèle. Elle regrette que ni le ministre de la Communication ni aucune autre partie n’ont remis
à leur place ces individus. «Sellal ne s’est pas mêlé à cette cabale, cela nous réconforte,
mais nous regrettons que le ministre de la Communication n’ait pas levé le petit
doigt pour arrêter les dérives des prédateurs», conclut Mme Hanoune.

Nabila Amir

zadhand
24/01/2016, 20h00
A la une/Actualité_Louisa Hanoune lors d’un meeting à M’Sila
le 24.01.16 | 10h00


«La majorité ne doit pas se taire et mourir en silence»

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, continue d’alerter sur les conséquences
de la loi de finances 2016. Hier, elle a choisi la ville de M’sila pour appeler à nouveau à la résistance.

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C’est dans une salle pleine comme un œuf qu’elle a entamé son discours fleuve
sur ces questions de prédilection. Pendant une heure et 12 minutes, Louisa Hanoune
est revenue sur plusieurs événements ayant marqué la scène nationale ces derniers
jours, à commencer par le passage en force de la loi de finances 2016, l’ingérence
des éléments du comité central du FLN, en passant par la crise profonde que vit
le pays et la fragilisation de nos institutions, le harcèlement des icones de
la Révolution algérienne et le projet de Constitution.La plus grande proportion de
la population algérienne, selon Mme Hanoune, est touchée par la politique d’austérité
mise en œuvre par le pouvoir en place et qui vise, a-t-elle souligné, à soustraire aux
pauvres pour donner aux riches à travers notamment les différentes exonérations
d’impôts pour cette dernière catégorie.Les augmentations des tarifs du gaz, de l’électricité
et de l’eau ne sont pas pour faciliter la vie à cette masse importante de la population.
Sans oublier, a-t-elle dit, cette discrimination en matière d’imposition à une frange de
la population plutôt qu’à une autre des taxes à l’image de la taxe d’habitation imposée
aux citoyens de quatre villes importantes : Alger, Oran, Constantine et Annaba, même si
ces citoyens vivent dans des ghettos. La protection de la production nationale, préconisée
par le PT à un moment donné, est dépassée et les produits qui ont connu des augmentations
de prix de revient ne sont plus à la portée de la classe moyenne.Laquelle classe, a ajouté
Mme Hanoune, ne s’y retrouve plus en dépit des augmentations de ses salaires. Cette classe
est, du fait de cette politique, en train de s’effondrer, au moment où une petite proportion
nage dans l’opulence. «Cette spirale infernale qui s’installe dans le pays, est-ce le PT qui en
est responsable», s’est interrogée Mme Hanoune, en pointant du doigt le circuit parallèle qui
s’est incrusté dans le cercle du pouvoir. «Est-ce la cause de la colère populaire qui se manifeste
ça et là dans le pays ? Ce sont ces prédateurs qui sont en train d’inciter au soulèvement populaire.»
Mme Hanoune a fustigé la déviation de la Révolution algérienne à travers le harcèlement des icones
à l’image de Mme Drif-Bitat et M. Saâdi, qu’on est en train de salir en usant de sources de l’ennemi
juré qu’est Salan. Mme Hanoune a inventorié les articles de la loi de finances 2016
(59, 51, 53, 71 et 62) qui démontrent la déviation à 180° de la politique économique du pays.
Louisa Hanoune a remis sur le tapis les promesses du président de la République quant à la révision
de la Constitution qui, selon les propos de Bouteflika, devrait constituer un contrat social impliquant
le débat populaire, aboutissant inéluctablement à un référendum populaire. Mais cela n’a
malheureusement pas été le cas. «Le changement démocratique tant attendu n’a pas eu lieu»,
soutient-elle.Dans cette phase cruciale, Mme Hanoune a fustigé les tentatives de redressement
en utilisant les cadres du parti présents à M’sila, démontrant que leur tentative a lamentablement
échoué.Avant de clore son intervention, Mme Hanoune a exhorté la population algérienne
à faire de la résistance contre les menaces qui ciblent le pays.

Ghellab Smail

zadhand
27/03/2016, 17h43
A la une/Actualité_Congrès extraordinaire du Parti des travailleurs
le 27.03.16 | 10h00


Louisa Hanoune plébiscitée pour achever son mandat



Je ne me suis jamais portée candidate, ce sont les membres du comité central
et les militants du parti qui proposent à chaque congrès ma candidature
et c’est le cas cette fois-ci.»

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La précision est de Louisa Hanoune, plébiscitée hier, tard dans la soirée, à la tête du parti pour achever son mandat.
Mme Hanoune a été réélue immédiatement après l’élection des nouveaux membres du comité central.
C’est sans surprise aucune que la première dame du PT a été reconduite pour présider aux destinées du Parti des travailleurs.
Hier, au deuxième jour du congrès extraordinaire de cette formation politique, les participants ont nettoyé les rangs du parti de
ce qu’ils appellent «les traîtres et les mercenaires de la politique».
Ils ont exclu tous ceux qui ont voulu déstabiliser la formation et l’utiliser pour assouvir leurs desseins personnels.
Le député Salim Labatacha, initiateur du mouvement de redressement qui a tenté par tous les moyens de destituer Louisa Hanoune,
a été écarté du comité central. Le congrès a éjecté du parti une dizaine d’autres cadres qui siégeaient au comité central.
Le clan Labatacha a été laminé par une assistance acquise à Louisa Hanoune.
Selon nos sources, c’est la commission de contrôle qui a élaboré un rapport contenant des résolutions confirmant l’exclusion
d’une dizaine de cadres.Ce rapport a été adopté à l’unanimité par les participants. «La commission n’a été destinataire
d’aucun recours d’aucune partie depuis son mandat de 2013. Toutes les décisions prises par le comité central sont conformes
au statut et au règlement intérieur. Aujourd’hui, le rapport de cette commission confirme que les exclusions sont conformes
au règlement intérieur du parti», affirme notre source.Pour Louisa Hanoune, il était impératif de faire remplacer les membres
dissidents, notamment après l’attaque qui a ciblé le PT avec la bénédiction de certains dirigeants. «La substitution de la conférence
nationale en une réunion extraordinaire assurera le passage à une nouvelle étape qui sera consacrée au renforcement du parti
et à sa restructuration de manière à permettre à la direction de faire face aux enjeux qui se posent au double plan, régional
et international.»Ainsi ce congrès extraordinaire se veut un moyen de protection contre les attaques qui ciblent Louisa Hanoune
en personne et vise surtout à renforcer l’assise et la légitimité de l’équipe dirigeante. Le PT accorde, de l’avis de Hanoune,
une importance primordiale à la question de la légitimité.Les congressistes ont également traité la question du règlement intérieur
et du statut du parti pour leur mise en conformité avec la nouvelle loi sur les partis politiques.La direction sortante a présenté
un bilan moral et un rapport financier.Aujourd’hui, Louisa Hanoune animera une conférence de presse après le discours de clôture
des travaux du congrès extraordinaire.