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zadhand
04/12/2015, 00h40
A la une Actualité_Il insulte Louisa Hanoune, accuse Toufik et tire sur l’opposition
le 03.12.15 | 10h00

20127


Graves dérapages et délire de Amar Saadani

Le secrétaire général du FLN connaît par cœur sa tâche et l’accomplit froidement.
Il agit comme le paravent d’un régime qui a échoué en tout, panique
et sort de la bienséance qu’exige la morale politique.
Par ce qu’il a débité comme insultes contre la secrétaire générale du Parti
des travailleurs (PT), Louisa Hanoune qu’il l’a traitée «de poule qui ne pond pas
et d’agent des Services», comme attaques hallucinantes contre l’ex-patron du DRS,
Mohamed Mediène dit Toufik qu’il voit derrière toutes les initiatives de l’opposition
et du groupe dit des 19+5, et comme contrevérités sur la gestion de Chakib Khelil
qu’il a innocenté dans plusieurs de ses déclarations ces dernières semaines,
le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani
, est incontestablement le visage le plus hideux de la misère politique algérienne.
C’est l’expression la plus vulgaire de la délinquance politique qui a fini par s’installer
au pouvoir. Mais peut-on l’imaginer autrement que ce qu’il est en réalité
misogyne, léger, violent et aussi prédisposé à l’invective qu’à l’argument ?
Peut-on attendre autre chose d’un personnage qui a vécu sa déperdition scolaire
comme un complexe au point d’arracher par la force son diplôme en sciences politiques ?
C’est l’ancien responsable de l’institut, Mohamed Hennad lui-même,
qui l’avait dénoncé dans une tribune publiée par le journal El Watan en novembre 2013.
Amar Saadani était président de l’Assemblée populaire nationale (APN).
«A cette époque-là, non seulement il s’est permis une inscription à la faculté
des sciences politiques d’Alger, mais a aussi tenté de réussir ses modules à sa manière,
c’est-à-dire avec des ‘examens VIP’ conçus spécialement pour lui. Evidemment,
j’ai assumé mes responsabilités en tant que professeur à ladite faculté et envoyé
des lettres de dénonciation au président de la République ainsi qu’à trois chefs
de groupe parlementaire», avait raconté le professeur.
Les déclarations incongrues, déplacées et insultantes de Amar Saadani qui a eu,
comme d’habitude, un temps d’antenne considérable au JT de 20 heures, avant-hier,
se seraient passées de tout commentaire s’il n’était pas à la tête d’un parti qui dicte
sa loi au pays et s’il n’avait pas commis cette lourde méprise à l’égard d’une
femme politique et des citoyens algériens qu’il prend pour des ignares.
Faut-il lui rappeler certaines vérités, lui qui excelle dans la bêtise et le mensonge ?
Pour l’histoire. Qu’a fait ou dit Amar Saadani pour défendre la cause des cadres
du secteur public — quelque 3000 et non pas 6000 comme il l’a déclaré — jetés
en prison par l’ancien chef de gouvernement Ahmed Ouyahia ? Rien.
Car celui qui allait devenir, fin 2004, par la grâce du président Abdelaziz Bouteflika,
président de l’APN, n’était pas encore sorti du néant politique avant que
le président Bouteflika ne lui trouve un rôle qui lui sied bien. D’ailleurs,
ceux qui essaient de dissocier l’ascension politique de l’un (Amar Saadani)
de la volonté de l’autre (Abdelaziz Bouteflika) d’abaisser l’institution parlementaire
en nommant à sa tête un piètre élu de l’ex-parti unique, se trompent lourdement
ou se moquent de l’intelligence des Algériens. Sans la généreuse promotion accordée
par le chef de l’Etat, il n’aurait jamais été ce qu’il est devenu aujourd’hui
une monstrueuse excroissance de la dégoûtante pratique politique en vigueur
depuis plus d’une décade. Amar Saadani est indéniablement au centre
du pouvoir et n’hésite point a en jouir.
Il en abuse même et s’autorise tout. Il est impensable que de telles dérives n’aient pas
la caution des tenants du pouvoir. Le secrétaire général du FLN connaît par cœur la tâche
pour laquelle il est destiné et l’accomplit froidement. Il agit comme un paravent d’un régime
qui a échoué en tout, panique et sort de la bienséance qu’exige la morale politique.
Le responsable du FLN voit des complots partout. Il pense que c’est l’ancien patron du DRS
qui se cache derrière les initiatives politiques de l’opposition et la démarche des personnalités
qui ont demandé audience au locataire du palais d’El Mouradia.
Il considère aussi que réhabiliter l’ancien ministre de l’Energie des Mines,
Chakib Khelil — recherché par la justice algérienne avant que le mandat d’arrêt lancé
contre lui ne soit annulé en raison d’un prétendu vice de forme — équivaudrait du coup
la réhabilitation du régime dans sa globalité. Pour ce faire, Saadani est visiblement prêt
à assumer tous les mensonges et les contradictions qu’il sert à l’opinion publique.
En effet, on ne sait pas comment «Louisa Hanoune a fait perdre à Sonatrach 50%
en s’attaquant à Temmar (ancien ministre de l’Industrie) et à Khelil».
L’ancien président de l’APN qui, selon des témoins, a été plusieurs fois la risée
des diplomates étrangers, est capable de dire des énormités. Il nous apprend ainsi
que Chakib Khelil, «le plus intègre et le meilleur ministre que l’Algérie ait connu
depuis l’indépendance», a fait gagner au pays 1500 milliards de dollars. Si c’est vrai,
où est passé tout cet argent ? Le secrétaire général de l’ex-parti unique, arrivé
aux postes de responsabilité qu’il occupe et qu’il a eus à exercer grâce à l’intrigue
et à la faveur du coup de force pour imposer le quatrième mandat
de Abdelaziz Bouteflika, devrait forcément le savoir.
Mais comme il pense que le pouvoir le dispense de la nécessité de donner des arguments
à ses assertions, le patron du FLN ajoute une de violence à son discours.
D’aucuns savent aujourd’hui que n’était le soutien dont il bénéficie au sommet de l’Etat,
celui du Président lui-même ou de ses proches collaborateurs, Saïd Bouteflika entre autres,
Amar Saadani n’aurait jamais tenu des propos aussi graves et dangereux ni à l’égard
de la responsable du PT qu’il livre à la vindicte populaire en laissant comprendre
qu’elle n’est pas musulmane ni à l’encontre de l’ancien patron du DRS
qu’il accuse, entre autres, d’avoir trafiqué des élections.

Said Rabia

zadhand
04/12/2015, 22h18
A LA UNE/ACTUALITÉ_Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT)
répond au SG du FLN
Publié le 03 Décembre 2015


«Toufik est le cauchemar de Saâdani»

20144

«Je ne m’abaisserai pas au niveau d’un gangster et d’un traître»,
a déclaré hier au Soir d’Algérie Louisa Hanoune suite aux violents propos
tenus à son encontre par Ammar Saâdani.

Abla Chérif - Alger (Le Soir) - «Il est aux abois, d’ailleurs je ne le lis plus
depuis longtemps, il me donne la nausée.» Vous savez, l’humanité a aussi
produit des monstres…», ajoute la responsable du Parti des travailleurs (PT).
Mardi, le secrétaire général du FLN avait durement attaqué Louisa Hanoune
usant de termes choquants et misogynes de l’avis de l’entourage
de la concernée. Réagissant à son tour,
M. Taazibt, membre du BP du parti, s’est dit lui aussi choqué par de telles
déclarations de «caniveau», affirmant qu’il est temps que Ammar Saâdani
explique l’origine de ses richesses en «dinars, en euros et en dollars».
«Aux yeux de l’opinion, sa richesse est douteuse. Comment est-il devenu
milliardaire lui qui n’était qu’un simple employé de Naftal ?
Je peux vous assurer qu’il est terrorisé par cette question, il veut brouiller
les pistes. Il fait partie de l’oligarchie et sert des intérêts étrangers,
ceux du Makhzen et des Français». Selon M. Taazibt, le SG du FLN
s’est «impliqué dans des affaires d’Etat sérieuses comme le Sahara occidental
et la Palestine ce qui a poussé le président de la République à recevoir
le Président sahraoui. Nous sommes tristes, car un tel individu a été porté
à la tête du FLN. Nous avons vu comment les députés de ce parti ont été terrorisés
à l’Assemblée pour le vote de la loi de finances. Pour lui, la meilleure défense
c’est l’attaque. C’est un zombie, une espèce qui n’appartient pas au genre humain.
Seul un asile ou un zoo pour animaux en voie de disparition peut l’accueillir».
M. Taazibt ajoute, enfin, qu’il est décevant de voir de telles attaques menées
contre une personnalité politique et une militante comme Louisa Hanoune.
Quant au général Toufik, «il est le cauchemar de Ammar Saâdani ; bientôt,
il l’accusera même d’avoir provoqué des cataclysmes naturels».
Le SG du FLN avait déclaré à ce propos que Louisa Hanoune
était téléguidée par l’ancien patron du DRS.

A. C.

zadhand
08/12/2015, 23h07
A la une Actualité_Amar Saadanile 08.12.15 | 17h27


Le général Toufik « est en train de se noyer » !

Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, a réagi, aujourd’hui mardi à Alger,
à la lettre de l’ex-chef du DRS, le général de corps d’armée
à la retraite, Mohamed Mediene.


20215

« On ne va pas lui donner plus que ce qu’elle mérite.
C’est une lettre tombée dans l’eau »,
a déclaré Amar Saadani devant les candidats de son parti pou
r les élections sénatoriales de janvier prochain.
« C’est comme la lettre de Abdelhalim
« Ini Aghraq, Ini Aghraq ( je me noie) », a-t-il ajouté,
en faisant référence à une chanson du chanteur égyptien des années 60,
Abdelhalim Hafed.« Le contenu de la lettre est effectivement " je me noie".
Une lettre qui vient de sous l’eau »,a renchéri Saadani,
au milieu des applaudissements de son auditoire.
Le général Toufik a rendu publique, vendredi dernier,
une déclaration dans laquelle
il a pris la défense du général à la retraite Abdelkader Ait Ouarabi dit Hassan,
condamné par le Tribunal militaire d’Oran à cinq ans de prison ferme,
pour « infraction aux consignes générales
et destruction de documents militaires ».
Amar Saadani est devenu, ces dernières années, spécialiste dans les attaques
contre tous ceux qui critiquent le clan des Bouteflika, et ce,
qu’ils soient à l’intérieur ou en dehors du système.

Farouk Djouadi

zadhand
22/10/2016, 16h40
Officiel
Saidani démissionne de la tête du FLN


le 22.10.16 | 15h54



C’est officiel. Amar Saidani a quitté soon
poste de secrétare général du FLN.


http://www.elwatan.com/images/2016/10/22/amar-saidani_2619670.jpg



Amar Saidani a démissionné ce samedi de la direction du FLN
lors de la réunion du Comité central du parti. Saidani a,
nonobstant le soutien du comité central du parti, préféré
maintenir sa décision de démission et ce, sans éclairer sur ses
motivations.Djamel Ould Abbas devra assurer l’intérim, apprend
notre journaliste sur place.Il est à noter que Saidani est l’auteur
de plusieurs déclarations visant des personnalités politiques et
militaires du pays. Celle ayant ciblées tout récemment
Abbdelaziz Belkhadem ont suscité de vives controverses . A la
veille de la tenue de ce comité central, des rumeurs sur cette
démission ont fait le tour d'Alger, relayé par certains médias,
notamment Ennahar et les réseaux sociaux.
Elwatan.com

Lako
22/10/2016, 17h24
Djamel Ould Abbès succède à Amar Saâdanihttps://www.algerie1.com/media/source/2012-djamel_ould_abbas_393242595.jpg
Djamel Ould Abbes, membre du bureau politique et sénateur dans le tiers présidentiel, est chargé d’assurer l’intérim à la tête de la direction du FLN. Il a été proposé à l’assistance par Amar Saâdani.
Prenant la parole, il remerciera le secrétaire général sortant pour la « lourde » tâche qui lui confie.
Djamel Ould Abbes, peu loquace, se contentera de dire aux militants, qu’il existe deux dénominateurs entre eux : le FLN et Abdelaziz Bouteflika.
Enfin, il les invitera à se « mobiliser » pour préparer les prochaines législatives.
By ALGERIE1.COM

Lako
22/10/2016, 19h24
FLN : Ould Abbes déterminé à rester jusqu’en 2020, ouvre les portes aux anciens cadres du partiDjamel Ould Abbes a succédé, ce samedi 22 octobre, à Amar Saadani à la tête du FLN après sa démissionpour « des raisons de santé ». « Amar Saâdani n’est pas parti du FLN. Il reste membre du comité central. Il n’y a eu aucune pression de qui que ce soit (pour qu’il démissionne). Il a donné ses raisons et moi en tant que médecin et ami, je connais les problèmes de santé qu’il a subie », a expliqué le nouveau patron du FLN, lors d’un point de presse, organisé à l’issue du comité central à l’hôtel Aurassi. L’ancien ministre de la Santé n’est pas secrétaire général par intérim. Il est secrétaire général. Dans ses réponses aux journalistes, Djamel Ould Abbès a affirmé qu’il demeurera à la tête du parti jusqu’en octobre 2020. « J’ai un mandat. Je vais poursuivre le mandat entamé par Amar Saâdani. Peut-être qu’il y aura un congrès extraordinaire dans deux ans. Le comité central se réunira une fois par an », a détaillé Djamel Ould Abbes. Ce dernier a précisé qu’il se réunira prochainement avec les Mouhafedh et responsables locaux du parti.Avec les anciens cadres du FLN qui contestaient la légitimité de Amar Saâdani, Djamel Ould Abbes semble opter pour l’apaisement. « Mon premier objectif est d’aller ensemble vers les législatives et les élections de 2019. Il faut resserrer les rangs et c’est un appel à tous les militants et anciens responsables : les portes sont ouvertes sans marginalisation et sans exclusion », a lancé le nouveau secrétaire général du FLN qui pose une seule condition : « avoir en commun, (la fidélité) le président de la République, président du parti et à son programme ».
By TSA

Lako
22/10/2016, 19h25
https://pbs.twimg.com/media/CvZCnC5WYAQBuAX.jpg

Lako
23/10/2016, 12h14
Les adversaires de saâdani réagissent : « Merci, Monsieur le président! »

La nouvelle direction du parti doit s’engager à retrouver l’unité des rangs.
Les adversaires de Amar Saâdani sont aux anges. «La démission de Saâdani était attendue, elle intervient au moment opportun», a souligné hier Kassa Aïssi, ancien porte-parole du FLN, ayant rejoint la direction unifiée du FLN, présidée par Abderrahmane Belayat. «Nous remercions le président du parti, Abdelaziz Bouteflika, qui a donné une réponse favorable aux appels des moudjahidine à délivrer le FLN confisqué par la clique de Saâdani», a-t-il soutenu.
«A travers sa décision, le chef de l’ Etat a évité au FLN de som-brer dans le pourrissement insoutenable», a-t-il dit. «Il est le point final d’un roman qui commence», a indiqué M Aïssi qui a voulu paraphraser Malek Haddad. «La démission de Saâdani nous rappelle celle de Kaïd Ahmed en 1972, du FLN, dans la mesure où elles sont toutes les deux justifiées par des raisons de santé qui décline», fera-t-il savoir. En fait, dira-t-il «le FLN se trouve dans une situation très difficile à la veille d’une échéance aussi importante que les législatives prochaines». «Maintenant, nous attendons de voir la feuille de route du nouveau secrétaire général, Djamel Ould Abbès que nous félicitons au passage», a-t-il indiqué. La nouvelle direction du parti doit s’engager à retrouver l’unité des rangs et remettre le parti sur sa trajectoire pour dépasser les vicissitudes de ces dernières années.
«Nous sommes amplement satisfaits de la décision du chef de l’ Etat qui a toujours agi au bon moment pour tracer l’agenda de la vie politique nationale», a-t-il conclu. Pour sa part, Abdelkrim Abada, coordinateur du mouvement de redressement du FLN, déclare que «la démission de Saâdani constitue une étape dans le processus de la remise sur les rails du FLN et de restituer sa véritable aura et de le délivrer des mains des bandits et des groupes d’intérêts». «Nous accueillons avec satisfaction ce genre de décisions salutaires au parti», poursuit-il. «Intervenant tardivement, la démission de Saâdani qui a fait beaucoup de mal au parti a été souhaitée par l’ensemble des militants authentiques du FLN», dixit Abada. «Il est temps de bannir le culte de la personnalité au sein du parti pour privilégier le travail collectif des ca-dres intègres et militants authentiques que compte le FLN», a-t-il estimé. «Il s’agit surtout de mettre fin aux nombreuses dérives et de se débarrasser des retombées néfastes des IXe et Xe congrès», a-t-il souligné. «Un effort considérable doit être fourni par la nouvelle direction pour se débarrasser d’un lourd héritage de Saâdani», a-t-il estimé. Pour rappel, trois ans après son élection à la tête du FLN, Amar Saâdani quitte son poste de secrétaire général. Il a présenté sa démission, hier, à l’issue des travaux du comité central du parti qui s’est tenu à Alger.
By l'expression.dz