soltan009
21/01/2013, 16h35
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/Vmerjbmyx6ALW4BVwFxSMA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NjAwO2NyPTE7Y3c9OTYxO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0xMTk7cT04NTt3PTE5MA--/http://l.yimg.com/os/929/2013/01/17/9-jpg_150933.jpgAlors que de plus en plus de constructeurs préfèrent prendre un code alpha-numérique pour baptiser leurs modèles, Renault reste fidèle aux noms traditionnels. Pour lui, cela facilite la notoriété d'un modèle et doit évoquer des choses au client. Mais quelles sont les étapes de création d'un nom ?Qu'évoque le nom « Captur » ?Bien souvent, lorsqu'un constructeur investit un nouveau segment avec un véhicule totalement inédit, il se sert d'un patronyme qui avait déjà été utilisé pour un concept de la marque. Le modèle de série n'est pas forcément lié à l'étude de style éponyme. Ainsi, en 1991, le prototype Laguna était une petite barquette deux places. Plus récemment, la Fluence était un coupé haut de gamme exposé lors du Mondial de l'Automobile 2004. Mais il arrive quand même, et cela semble plus logique, que la nouvelle voiture adopte le nom d'un concept à la silhouette proche. En mars 2011, Renault présentait le Captur, qui a directement inspiré son nouveau petit crossover. D'ailleurs, l'avantage de reprendre un nom déjà vu est que celui-ci est déjà un peu connu et aura débuté son travail de construction de notoriété et d'image. Ce nom se veut évocateur, il doit traduire rapidement l'esprit de l'engin. Ainsi, il doit faire penser à l'aventure. Quoi de plus normal pour un SUV ? Il faut donner l'envie de découvrir le monde, susciter l’évasion. Dixit Renault, l’aventure doit débuter au coin de sa rue. L'état d'esprit est d’inciter chacun à partir à la découverte des bons moments de sa vie. Et de les « capter », pour bien en profiter. Dans « Captur », on trouve aussi le mot « cap », en référence à la direction que l’on emprunte ou l'étape que l’on franchit. C'est au client de suivre sa route en fonction de ce qu'il vit.Les étapes de création des noms de modèles pour RenaultCréer et valider un tout nouveau nom demande une année. Renault fait appel à des agences spécialisées dans le domaine. Celles-ci constituent des viviers de noms qu'elles mettent à la disposition de leur client en fonction du cahier des charges. Sophie Cranshoff-Meli, pilote appellation Renault sur le projet Captur, précise : « Contrairement aux idées reçues, les noms des modèles Renault ne naissent pas d’ordinateurs ou d’associations aléatoires. Ils sont imaginés par des équipes de sémiologues, de sociologues, de littéraires.»Pour son nouveau petit crossover, Renault avait potentiellement une centaine de noms dans le vivier. Un premier tri effectué par le comité d'appellation de la marque a réduit le nombre à une trentaine. Il faut alorsvérifier le sens, les évocations et la facilité de prononciation. Pas facile quand il faut prendre en compte de très nombreuses langues différentes. Sans oublier la disponibilité commerciale du nom testé dans chacun des pays dans lesquels le véhicule sera vendu. Sophie Cranshoff-Meli ajoute ensuite : « Généralement, nous gardons seulement deux noms en short list finale. Je ne peux malheureusement pas vous dire quel autre nom était en lice face à « Captur ». Il doit rester confidentiel car il se peut qu'il nous serve un jour. »Elle fait cependant une petite révélation : « Au départ nous avions en tête « Kaptur » avec un « k ». Nous aurions pu associer le « k » à la famille des crossovers de Renault. Mais en Polonais, « Kaptur » veut dire capuchon. La magie n’opérait pas vraiment.... Et c’est bien de cela dont il s’agît. Entre le produit et le nom, il faut qu’une véritable alchimie s’opère. »Source : Renault