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Voir la version complète : Les terroristes communiquent-t-ils par la PS4 ? Sony répond



rubicube
18/11/2015, 15h35
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C’est une déclaration du vice-premier ministre et ministre fédéral de la sécurité intérieure belge Jan Jambon qui a quelque peu créé la confusion ces derniers jours. Ce dernier a en effet déclaré que laPlayStation 4 aurait pu être un vecteur de communication entre les différents terroristes impliqués dans les attaques de Paris le 13 novembre, et pour cause : le réseau utilisé par la console de Sony ferait moins l’objet d’une surveillance que les téléphones portables ou les mails. Aujourd’hui, Sony publie une réponse.

La question était dès lors posée, par le gouvernement belge comme par la presse : les terroristes se sont-ils organisés en utilisant le PlayStation Network, accessible sur PS4, pour communiquer et ainsi échapper aux différents dispositifs de surveillance ? Si la question peut surprendre, Sony la prend très au sérieux et a décidé de publier un communiqué pour clarifier la situation, expliquant notamment que son service de conversation en ligne fait également l’objet d’une surveillance et d’un système de signalement des contenus illégaux.

« La PlayStation 4 permet de communiquer entre amis ainsi qu’entre joueurs, comme c’est le cas pour tout dispositif moderne connecté, et cela peut emmener à certains abus », explique Sony dans un communiqué. « Néanmoins, nous prenons au sérieux notre devoir de protection vis-à-vis des utilisateurs et nous exhortons nos utilisateurs et partenaires à signaler les activités qui pourraient être offensantes, suspectes ou illégales. Lorsque nous identifions ou que nous sommes informés de ce type de conduite, nous nous engageons à prendre les actions appropriées en relation avec les autorités compétentes, et nous continuerons toujours à le faire. »

Ainsi, si Sony ne dément pas la possibilité que son réseau ait pu être utilisé pour des actions illégales, l’éditeur précise néanmoins qu’il est soumis aux mêmes systèmes de modération que les réseaux sociaux plus classiques.