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Voir la version complète : Célébration du 1er Novembre



zadhand
31/10/2015, 14h46
A LA UNE/ACTUALITÉ_Message du président Bouteflika
Samedi, 31 Octobre 2015 15:10

19463



Le président de la République à l'occasion
de l'anniversaire de la Révolution du 1er Novembre

ALGER- Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé samedi un message à l'occasion de la commémoration du 61ème anniversaire du déclenchement
de la Révolution du 1er Novembre 1954, dont voici le texte intégral :

"Mesdames, Messieurs,

Il m'est particulièrement agréable de partager avec vous la commémoration du 61ème anniversaire de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, et de nous recueillir ensemble
à la mémoire de nos glorieux martyrs.

Je salue aussi mes compagnons de lutte, moudjahidine et moujahidate, leur souhaitant santé et longue vie, pour qu'ils soient témoins d'autres avancées de l'Algérie, pour laquelle ils ont sacrifié leur jeunesse, l'Algérie pour laquelle sont tombés au champ d'honneur nos valeureux frères d'armes.

Evoquant l'Algérie en armes, je voudrais également rendre hommage aux officiers, sous-officiers et hommes de rang de l'Armée Nationale Populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale, et des différents corps de sécurité, qui veillent sur l'intégrité de la Patrie et sur la sécurité des citoyens.

Mesdames, Messieurs,

La majestueuse Révolution de Novembre a marqué l'histoire contemporaine. En effet, au-delà de nos frontières, la Révolution de Novembre est l'objet de respect sur tous les continents, en hommage à la vaillance du peuple algérien en lutte, en reconnaissance de la fierté qu'elle a procurée à la Nation arabe, et au regard de ce qu'elle a pesé dans l'accélération de l'indépendance d'autrespays africains.

D'ailleurs, l'historique résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations Unies, proclamant le droit à l'indépendance pour les peuples et les pays coloniaux, adoptée en décembre 1960, aura été un écho au soulèvement pacifique par lequel notre peuple affirmait, au même moment, que l'Armée de Libération nationale combattait en son nom, et pour proclamer qu'il n'accepterait d'issue à son combat que l'indépendance de l'Algérie.

Mesdames, Messieurs,

La Révolution de Novembre n'a pas seulement libéré notre peuple de la domination coloniale. Elle a ressuscité l'Algérie, victime de 132 années de négation de son histoire, de sa culture, et même de son peuple, à travers une vaine tentative de la réduire au rang de simples départements de l'occupant.

La Révolution de Novembre a été aussi la confirmation de l'attachement farouche de nos ancêtres à travers les millénaires, à leur terre, à la liberté et à la dignité, et c'est par cela qu'elle est devenue une référence identitaire de notre pays et de notre peuple.

En effet, c'est Novembre qui est derrière le refus par l'Algérie de toute forme d'ingérence dans ses affaires et de présence étrangère sur son sol.

C'est Novembre qui est la source où notre peuple puise le surcroît d'énergie nécessaire pour son sursaut national, chaque fois qu'il est confronté à des défis extrêmes,
dont la Tragédie nationale aura été un douloureux exemple.

En effet, c'est dans la solitude que le peuple algérien a eu à lutter pour la survie de sa Patrie face à la folie du terrorisme, une lutte durant laquelle les valeureux moudjahidine ont donné l'exemple pour une mobilisation citoyenne salvatrice.

Notre peuple a, par la suite, offert au monde une démonstration admirable d'amour de la Patrie, de sublimation de la vie que le Saint Coran a sacralisée.

La Concorde civile puis la Réconciliation nationale furent et demeurent un exemple de Patriotisme, une affirmation que l'Algérie est au-dessus de tout pour chacun de nous, ainsi qu'un hymne à l'unité nationale grâce à laquelle toute grande entreprise se retrouve à notre portée.

Mesdames, Messieurs,

Chaque fois que l'indépendance, la liberté, la paix et la sécurité ont été restaurées, les artisans et les enfants de la Révolution de Novembre ont su prouver au monde leur capacité de bâtir.

Ce fut le cas après l'indépendance, lorsque notre pays exsangue a dû faire face, avec courage, aux attentes de centaines de milliers de veuves et d'orphelins, ainsi que de millions de citoyens ayant perdu leurs terres et leurs demeures, et cela dans un manque cruel de ressources et d'expériences.

Deux décennies durant, le peuple algérien a relevé le défi de son développement éducatif, social et économique. A l'étranger, aussi, l'Algérie était un partenaire incontournable et une voix autorisée, chaque fois qu'il s'agissait des droits des peuples, de la paix, et du développement.

Plus proche de nous, vous êtes des acteurs et des témoins de ce que l'Algérie a pu concrétiser, depuis que le brasier de la Tragédie nationale s'est, grâce à Dieu, éteint.

La crise du logement a reculé avec la réalisation de millions d'habitations.

Le système éducatif a réceptionné plus de 3.000 collèges et lycées alors que l'université accueille désormais plus d'un million et demi d'étudiants. Le chômage a reculé fortement aussi et l'investissement économique a progressé même si ce n'est pas au niveau de nos attentes encore. Tels sont quelques exemples de tout ce que l'Algérie a concrétisé depuis 1999.

Nous sommes déterminés à poursuivre cet effort de développement national malgré la crise mondiale des hydrocarbures, qui nous coûte la moitié de nos recettes extérieures, une crise qui pourrait persister quelque temps, du fait de facteurs économiques et géopolitiques.

De fait, l'Algérie dispose d'atouts pour surmonter cette étape difficile et pour poursuivre ses conquêtes économiques et sociales, qu'il s'agisse de la jeunesse formée et des infrastructures de base, ou qu'il s'agisse d'un réseau industriel respectable déjà, ou qu'il s'agisse encore de nos potentialités agricoles, minières et touristiques.

Nos atouts résident également dans la tradition du dialogue entre partenaires économiques et sociaux, qui permet de forger les consensus à même d'accompagner les réformes économiques nécessaires, et de pérenniser la justice sociale et la solidarité nationale.

Nul doute, mes chers compatriotes, que vous saurez, à l'image de vos compagnons ou de vos aînés artisans de la Révolution de Novembre, gagner la bataille de la productivité et de la compétitivité, d'autant qu'il s'agira par là de consacrer l'indépendance et la souveraineté économiques du pays, et d'accompagner de ces atouts l'intégration de l'Algérie
dans la mondialisation qui ne fait guère de place aux faibles.

Mesdames, Messieurs,

Depuis que vous m'avez investi de votre confiance, en me portant à la Présidence de la République, je n'ai eu de cesse d'oeuvrer au renouveau national auquel j'ai appelé dès 1999.

Beaucoup de réalisations ont déjà été concrétisées, mais d'autres restent à consolider ou à parachever, y compris dans les domaines politique et de la gouvernance, et le projet de révision constitutionnelle qui sera bientôt rendu public, se projette dans cette direction.

Il en est ainsi de l'aspiration que ce projet reflète, à consolider l'unité nationale autour de notre histoire, de note identité et de nos valeurs spirituelles et civilisationnelles.

Il en est de même dans la volonté qu'il incarne de promouvoir la place
et le rôle de la jeunesse face aux défis du millénaire.

Il en est de même également à travers les garanties nouvelles que ce projet de révision propose, pour conforter le respect des droits et libertés des citoyens ainsi que l'indépendance de la justice.

La même approche guide aussi l'approfondissement de la séparation et de la complémentarité des pouvoirs, en même temps que l'opposition parlementaire sera dotée des moyens d'assumer un rôle plus actif, y compris par la saisine du Conseil constitutionnel.

Enfin, la dynamisation des institutions constitutionnelles de contrôle, tout comme la mise en place d'un mécanisme indépendant de surveillance des élections, participent d'une même volonté d'affirmer et de garantir la transparence dans tout ce qui est relatif aux grands enjeux économiques,
juridiques et politiques dans la vie nationale.

J'espère que cette révision constitutionnelle contribuera à l'affirmation d'une démocratie plus apaisée dans tous les domaines, ainsi qu'à davantage d'épanouissement des énergies des acteurs politiques, économiques et sociaux du pays, au service des intérêts de notre peuple, le peuple qui est la source exclusive de la démocratie et de la légitimité,
le peuple qui est le seul arbitre souverain de l'alternance au pouvoir.

Mesdames, Messieurs,

Les grands choix et les réalisations majeures que les civilisations et les peuples ont connus, ont, de tout temps, été l'aboutissement logique d'une force de résolution et de volonté, d'une communion sincère avec l'histoire, d'une foi inébranlable des nations en leurs capacités propres et dans leur capital de valeurs.

C'est grâce à cela que la glorieuse Révolution de Novembre a mérité d'entrer dans l'histoire des grandes révolutions en générant une multitude de valeurs et en s'inscrivant, à jamais, comme modèle pour tous ceux qui aspirent à la liberté et à l'indépendance.

A la faveur du rajeunissement des cadres gestionnaires des entreprises étatiques, j'ai grand espoir que la jeune génération puisse concourir activement à l'édification d'une Algérie développée et prospère, mue par le même esprit qui a animé leurs aînés qui ont libéré l'homme et la terre.

J'exhorte toutes les Algériennes et tous les Algériens à bien considérer les enjeux de l'étape, de garder leur sang-froid devant les défis qui sont, souvent, exagérés dans le but d'effrayer le peuple, de le faire douter de ses capacités et d'ébranler sa confiance en ses dirigeants et ses cadres.

Je suis persuadé que notre peuple, exercé à affronter les difficultés et à relever les défis, saura dépasser cette étape porteuse de crises, en puisant dans ses vertus innées que sont la patience et la détermination, l'amour de la patrie, la défense de ce qu'il a de sacré et ses richesses, la sauvegarde

de sa liberté et de la souveraineté de sa décision, quels que soient la difficulté
de la situation et le danger encouru.

Tel est, donc, le message de recueillement et d'espérance que j'ai souhaité partager avec vous, Mesdames, Messieurs, en cette halte du souvenir et du recueillement, propos que j'accompagne de tous mes voeux pour la grandeur de l'Algérie ainsi que pour le bonheur et le bien-être de son peuple.


Gloire à nos Martyrs!

Vive l'Algérie!".

djafar1
31/10/2015, 18h01
motus et bouche cousue

zadhand
01/11/2015, 11h08
A LA UNE/ACTUALITÉ_1er Novembre 1954 - 1er Novembre 201561e ANNIVERSAIRE DE LA REVOLUTION DU 1er NOVEMBRE
01 Novembre 2015

19503

Que reste-t-il du serment de 1954 ?

61 ans après le déclenchement de la glorieuse guerre de Libération nationale dont on célèbre, aujourd’hui, l’anniversaire, l’on est encore et encore à s’interroger sur le message de novembre 1954 qui, pour beaucoup, reste encore un simple vœu pieux de cette poignée d’hommes hors pair qui avaient «forcé le destin»
et obligé la France, alors 4e puissance mondiale, à plier l’échine,
certes après un lourd sacrifice humain, sept ans plus tard.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - A plus forte raison que l’anniversaire, cette année de cette mémorable épopée, intervient dans un contexte politico-économique des plus tendus marqué par une crise financière dont les prémices et les indicateurs sont tout simplement inquiétants, doublé d’une crise politique tout aussi aiguë en sus
d’un contexte géopolitique régional empreint de vives tensions
et de dangers à nos longues frontières.
Et si le pouvoir en place fait du bout des lèvres l’aveu de la première, il récuse totalement la seconde, reprochant à l’opposition de trop noircir le tableau et de ne courir qu’après le fameux koursi.
Et beaucoup parmi les acteurs de cette révolution, qui continue encore de nos jours à inspirer beaucoup de peuples colonisés ou opprimés et les générations de l’indépendance qui n’ont donc pas connu les longues nuits coloniales, s’interrogent sur les bienfaits de cette liberté recouvrée à coups de lourds sacrifices. Et tout ce beau monde n’hésite pas à affirmer qu’elle n’a finalement profité qu’à une poignée de personnes, laissant en rade le gros du peuple et le message de novembre au stade de «simple littérature» tant le «fleuve a été détourné» pour reprendre
l’œuvre éponyme du défunt illustre écrivain Rachid Mimouni.
Surtout que ces derniers temps, les langues se délient de plus en plus, avec, notamment, certains acteurs ou témoins de cette épopée qui «livrent», chacun ses «vérités»
non sans accusation à l’encontre de camarades de combat d’hier.
Ce qui n’est pas fait pour encourager les générations postindépendance à se tourner vers ce pan de l’histoire toute récente de notre pays. Et de tous ces constats, celui fait par la secrétaire générale du Parti des travailleurs est des plus sévère, elle qui accuse certains cercles au sein du pouvoir de permettre au colon d’hier, sorti par la porte, de revenir par la fenêtre. «Il y a une recolonisation sans frais, à travers des facilités, des prêts, des contrats. De plus en plus, l’Algérie ressemble à un protectorat, comme le Sénégal», affirmait, en effet, avant-hier vendredi, Louisa Hanoune qui accuse certains responsables de tout faire pour «sauver des sociétés françaises
à travers certaines lois adoptées récemment qui leur profitent».
Et de poursuivre son estocade à l’encontre de ces mêmes responsables qui cultivent encore le «complexe du colonisé» vis-à-vis du colon d’hier, mettant cela sur le compte d’«orientations et de choix politiques». Quant au reste de la classe politique de l’opposition, elle estime que le message de Novembre a été dévoyé et que pour s’y ressourcer de nouveau, chacun y va de son initiative. Qui une transition démocratique, qui un consensus national rompu au lendemain
du recouvrement de l’indépendance qu’il s’agit donc de reconstruire,…
Le pouvoir, quant à lui, persiste à penser tout le contraire, continuant à puiser dans la même mémoire de Novembre, sa légitimité que lui conteste justement cette opposition pour laquelle seul le retour à la souveraineté populaire est à même de remettre le «fleuve de Novembre sur sa trajectoire».

M. K.

zadhand
02/11/2015, 19h26
A la une / Actualité_ORGANISÉ PAR L'ASSOCIATION MED-ACTION D'AKBOU
02 Novembre 2015



Un colloque dédié aux précurseurs de la Révolution du 1er Novembre 1954



Une mauvaise manipulation a amputé le papier ci-dessous,
paru dans notre édition d’hier,
de larges passages. Nos excuses à nos lecteurs.

19525

Afin de marquer le 61e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, l'association Med-Action d’Akbou a organisé, avant-hier, un colloque scientifique dédié à l’Histoire de la guerre de Libération nationale autour de la thématique : “Pourquoi le 1er Novembre 1954 ?”
D'éminents chercheurs et historiens algériens et français, ainsi que des acteurs de la Révolution ont pris part à cette rencontre-débat qui se voulait, selon les organisateurs, “une humble contribution à l’écriture de l’histoire”, tout en avouant qu'une telle “entreprise est éminemment délicate lorsqu’il s’agit surtout de la guerre d’Algérie avec, au demeurant, une Révolution en majuscule”.
“Notre initiative vise à donner une dimension scientifique à cette commémoration symbolique, à travers des communications académiques posant la question du 1er Novembre qui reste cet authentique sursaut populaire héroïque, salvateur, qui engendra une date, une révolution libératrice, essaimée à travers le monde, en symbolisant un flamboyant modèle de résistance pour les peuples opprimés”, nous a déclaré Hocine Smaâli, président de l'association, qui fait sienne la devise “Pour la jeunesse et la citoyenneté”. La première conférence, organisée dans la matinée, a été animée par l'historien français Gilbert Meynier, professeur émérite à l'université de Nancy, autour de la thématique centrale de la rencontre intitulée “Pourquoi le 1er Novembre 1954 ?”. Pour le conférencier, le déclenchement de la lutte armée en Algérie, le 1er Novembre 1954, ne retentit pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Car, enchaînera-t-il, “en dépit des assertions officielles françaises qui affectèrent publiquement sur le registre du fait divers d'imputer l'événement à une organisation de malfaiteurs (...), elles dénoncèrent la main du Caire, représentée comme n'agissant que sur les directives de Moscou”. Remontant à l'origine de l'idée indépendantiste nationale, l'historien affirmera que celle-ci est apparue dans les années 1920, en France, dans les rangs de la première génération d'ouvriers algériens — surtout kabyles — exerçant principalement dans les mines du Nord et de Lorraine, à Paris, Marseille, Lyon et Saint-Étienne. Ces derniers se constituèrent en 1926, avec quelques comparses tunisiens et marocains, en Étoile nord-africaine (ENA), sous la houlette du Parti communiste français (PCF). “Mais l'ironie du sort a voulu logiquement que le chef des nationalistes qui émergeât fut un des rares ‘Arabes’, Messali Hadj, de Tlemcen, issu d'une confrérie musulmane populaire. Il fut porteur de la norme sacro-culturaliste, à la musulmane, même s'il fut, un temps, adhérent au Parti communiste”, a-t-il soutenu.
Lors des débats, l'orateur ne passera pas sous silence “les affrontements terribles entre les partisans de Messali (MNA) et les militants du FLN, notamment au mois d'avril 1956”. Le professeur estimera que “Messali Hadj était un homme beaucoup plus politique que militaire”. Emboîtant le pas au conférencier, l'ancien officier de l'ALN et écrivain, Rachid Adjaoud, prendra la parole pour assener : “L'histoire retiendra que les Messalistes nous ont combattus dès le début de l'année 1956, avant même l’avènement des harkis.” Interrogé sur les dessous de la mort d’Abane Ramdane, M. Meynier affirmera n'avoir aucun document ou autre justificatif en sa possession concernant l'assassinat de cet architecte de la Révolution algérienne. Toutefois, il reconnaît qu'il y avait eu “des antagonismes de pouvoir au sein de l'ALN, notamment entre les différents chefs historiques
qui voulaient assurer la suprématie au lendemain de l'Indépendance”

zadhand
27/10/2016, 01h06
La journée de mardi prochain chômée et payée






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1er novembre
le 26-10-2016, 18h41


Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a annoncé
hier dans un communiqué que la journée de mardi 1er novembre 2016 sera
chômée et payée conformément aux dispositions de la loi n° 63-278 du
26 juillet 1963 modifiée et complétée fixant la liste des fêtes légales. Ce congé
chômé et payé concerne l'ensemble des personnels des institutions et
administrations publiques, des services spécialisés, des collectivités locales
et les entreprises commerciales, industrielles, artisanales et agricoles y compris
les personnels payés à l'heure et à la journée. Toutefois, les personnes exerçant
en travail posté sont tenues d'assurer la continuité du service selon
le règlement fixé par l'employeur.

Lako
27/10/2016, 15h51
Le métro gratuit le 1er NovembreC’est sous un chapiteau sur l’esplanade des Annassers que le métro d’Alger a fêté ses 5 ans en présence du ministre des Transports, de l’ambassadeur de France, ainsi que des personnalités à la tête du groupe de la Régie autonome des transports parisiens, RATP, et de l’Entreprise du Métro d’Alger.
Cinq ans, c’est peu dans la vie d’une entreprise ; cependant, durant cette courte période, le métro d’Alger a réalisé de remarquables performances et les habitudes qu’il a engendrées auprès des usagers sont devenues incontournables dans les activités de la vie quotidienne. Cinq ans, c’est peu mais maintenant, on ne peut imaginer la capitale sans son métro.
Pour témoignage et illustration, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 88 millions de voyageurs dont 21 millions pour la seule année 2015, 76 millions de kilomètres parcourus avec des trains toujours à l’heure, à intervalle de départ toutes les quatre minutes et la clientèle satisfaite à près de 100 %.
Si cette seule ligne de 14 kilomètres affiche de telles performances, on peut déjà augurer très positivement de l’impact quand le métro d’Alger aura réceptionné les prolongements encore en chantier, à court terme pour l’extension sur la place des Martyrs et le quartier de Bachdjerah et, à moyen terme, pour Chevalley et l’aéroport Houari Boumediene.
Nombreux seront alors les citoyens qui laisseront leur voiture au garage pour n’utiliser que le métro, surtout que les stations de celui-ci sont en adéquation avec les arrêts de bus, des tramways et les terminus des téléphériques.
Mieux encore, des tarifs d’abonnements avantageux sont mis à la disposition des usagers, adaptés aussi aux scolaires, aux universitaires et aux seniors, avec des possibilités de connexion entre les différents types de transport, métro, bus, tramway, téléphérique. Quant au métro d’Alger, il a démontré, durant ces cinq ans, les multiples avantages qu’il présente pour les usagers.
On notera en particulier, la régularité, la ponctualité, la rapidité. Les citoyens n’attendent pas longtemps dans les stations. Le confort caractérise les rames de métro avec l’air conditionné et leurs très grandes capacités pouvant faire face à tout afflux exceptionnel de voyageurs. Les horaires sont également bien utiles avec le début du trafic à cinq heures pour se clôturer à 23 heures.
Il faut aussi ajouter le facteur sécurité qui est un des signes des plus positifs du métro d’Alger. Pour la célébration de ses 5 ans d’existence, la gratuité du voyage est offerte aux Algérois durant toute la journée du 1er Novembre, anniversaire du déclenchement, en 1954, de la lutte armée pour le recouvrement de la souveraineté de l’Algérie.