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zadhand
27/10/2015, 23h28
A la une Actualité_Suite à un accord signé entre les deux gouvernements
27 octobre 2015 | 12:09


LES DIPLÔMÉS ALGÉRIENS AUTORISÉS À TRAVAILLER EN FRANCE

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Les diplômés des universités algériennes seront désormais autorisés à travailler en France, suite à un accord conclu lundi par les membres de la Comité mixte économique qui accorde aussi le droit aux diplômés français de travailler en Algérie. C’est ce qui advient d’une série d’accords inédits signés au cours des travaux de la troisième session du Comité mixte économique
algéro-français (Comefa) qui se sont achevés à Paris.
L’accord intergouvernemental, intitulé « Accord sur la mobilité des jeunes diplômés algériens et français », permet aux diplômés algériens d’accéder en France à des postes de travail comme il accorde la possibilité aux cadres français de travailler en Algérie. Les détails de cet accord seront publiés dans le Journal officiel des deux pays. Il s’agit d’une nouveauté dans les relations Algéro-françaises qui ne manquera pas de susciter l’intérêt des diplômés algériens. Jusqu’à l’heure, les diplômés de médecine en Algérie qui, souvent, trouvent des débouchés en France font face au lancinant problème d’équivalence.
Co-présidée par les ministres algérien et français des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra et Laurent Fabius.

zadhand
26/03/2016, 23h05
A la une/Actualité_Etudiants algériens en France
le 26.03.16 | 16h02

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Quand la précarité mène au suicide


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Le nombre d’étudiants algériens en France ne cesse d’augmenter. Ils sont actuellement plus de 26 000
à poursuivre leurs études dans les différentes universités françaises. Mais qu’en est-il réellement du quotidien
de ces jeunes diplômés, partis à la recherche du savoir, ou d’une vie meilleure ?
L’Association des Algériens des deux rives et leurs amis (Addra) s’est penchée sur la question en menant
une enquête qui a couvert un échantillon de 320 étudiants. L’enquête révèle une réalité amère.
« Des centaines étudiants n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins alimentaires alors que d’autres se trouvent
contraints à vivre dans la rue », résume Yougourthen Ayad, président de l’association Addra, lors d’une conférence
de presse organisée, aujourd’hui samedi, au siège de Laddh à Alger.
L’Association, dit-il, a recensé une dizaine de cas de suicide parmi la communauté estudiantine algérienne en France,
durant l’année 2015.Le suicide est le résultat final de la précarité que vivent certains de ces étudiants confrontés à
des obstacles administratifs. Les accords conclus entre les Etats français et Algériens font que les étudiants algériens
ont besoin d’une autorisation de travail contrairement aux étudiants issus d’autres pays qui trouvent plus de facilités
à accéder aux marchés de travail.Il est expliqué, dans le rapport, que la législation française sur le travail autorise les étudiants,
étrangers à exercer une activité rémunérée de 964 heures. L’étudiant Algérien, quant à lui, a droit seulement à 822 heures.
Et en plus, il doit obtenir une autorisation auprès de la direction départementale du travail.
Le rapport souligne que l’hébergement reste l’un des « soucis majeurs » des étudiants algériens qui « doivent faire preuve
d’un sens accru de la débrouillardise pour s’en sortir ! Certains en viennent même à dormir dans les transports publics,
dans des centres d’hébergement d’urgence et parfois dehors ! ».
Campus France au banc des accusés
Les étudiants algériens se trouvent « perdus » dans les rouages des administrations françaises, à chaque fois qu’ils ont besoin
de renouveler leurs titres de séjour. Selon l’enquête, Campus France, structure chargée de sélectionner les étudiants éligibles à
un visa d’études en France, est aussi responsable de cette situation : « l’une des missions qui incombe à cet organisme est de
« fournir les informations nécessaires pour les différentes démarches à entreprendre auprès de différentes institutions
en France (couverture médicale, démarche auprès de la préfecture, logement…), or, dans les faits, les étudiants ne sont informés
de ces procédures qu’une fois arrivés en France et à travers des circuits d’information non officiels ».
Les rédacteurs du rapport estiment que « Campus France n’encadre pas suffisamment les étudiants (…) et se contente de jouer
le rôle d’une passerelle avec les universités, ce qui ne justifie nullement les tarifs appliqués (8000 DA ndlr) ».
L'Association Addra a appelé les pouvoirs publics algériens à mettre en place une structure d’accueil des étudiants et à « renforcer
les accords de coopération avec la France », pour mettre fin à cette « situation alarmante ».
Farouk Djouadi

zadhand
09/08/2016, 23h42
Titulaires de DEUA

Le décret 14-266 ne sera pas appliqué dans l’immédiat
le 09.08.16 | 10h00


Le décret présidentiel fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, classant les titulaires du diplôme d’études universitaires appliquées (DEUA) ne sera pas appliqué dans l’immédiat.

Dans une réponse écrite à une question du député Lakhdar Benkhellaf,
le ministre des Travaux publics et des Transports a affirmé qu’aucune
administration ne peut appliquer dans l’immédiat l’article 1 du décret
n°14-266 modifiant et complétant le décret présidentiel
n°07-304 de septembre 2007 classant les DEUA dans la catégorie 11.
Selon Boudjemaâ Talaï, pour appliquer le décret, il faudra deux conditions
amender le décret exécutif 8-04 portant statut particulier des
fonctionnaires appartenant aux corps communs, aux institutions
et administrations publiques, «actuellement en discussion au niveau
du secrétariat général du gouvernement», et réviser les décrets des
statuts particuliers des secteurs concernés.Malgré l’adoption du décret
fixant la grille indiciaire des titulaires de DEUA, depuis deux ans quelque
200 000 diplômés ne bénéficient pas des mêmes avantages que
les autres universitaires. Les titulaires ont protesté durant plusieurs
années pour réclamer la reconnaissance de leurs diplômes (bac+3).
Dans un premier temps, le ministère de l’Enseignement supérieur a
rejeté la responsabilité sur la Fonction publique. Des années après,
les titulaires de DEUA ont eu droit à un classement ;
le 28 septembre 2014, le décret présidentiel n°14-266 modifiant
et complétant le décret présidentiel n°07-304 de septembre 2007
fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération
des fonctionnaires a été adopté. Mais, à ce jour, ce texte n’est pas
appliqué et les diplômés recrutés dans la Fonction publique attendent
de bénéficier des mêmes avantages que leurs collègues.


Nadir Iddir