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Voir la version complète : L’ex-Général Benhadid



zadhand
03/10/2015, 01h08
A LA UNE/ACTUALITE_Accusé de divulgation de secret militaire
02 Octobre 2015
18928



L’ex-général Benhadid sous mandat de dépôt

Le général à la retraite Hocine Benhadid a été placé,
hier, sous mandat de dépôt par le tribunal militaire.
Il avait été arrêté la veille par des gendarmes alors
qu’il était dans sa voiture avec son fils sur l’autoroute.


Selon des sources bien informées, c’est sur plainte du ministère de la Défense, pour, dit-on, «divulgation du secret militaire» que le tribunal militaire aurait été actionné il y a trois jours, à la suite des déclarations du général sur la Radio M de Maghreb Emergent et d’autres médias. Hier, c’était le branle-bas de combat dans son entourage. Le général avait été intercepté par une escouade de la gendarmerie, alors qu’il rentrait chez lui, puis dirigé tout droit vers la brigade de recherche de Bab J’did à Alger, lui et son fils. Tout le monde croyait que l’affaire concernait le dossier pour lequel son fils est poursuivi depuis le 17 septembre dernier,
et dans lequel Hocine Benhadid avait été entendu comme témoin.
Le fils du général à la retraite aurait pris du coffre de son père son arme personnelle, que les gendarmes ont retrouvée sur lui. Mais, mercredi dernier, lorsque le général a été arrêté, rien n’indiquait que cette interpellation avait une autre raison que celle de l’arme en question. Après sa mise sous mandat de dépôt, il s’est avéré que l’officier supérieur fait l’objet d’une poursuite pour divulgation du secret militaire, en raison des attaques virulentes qu’il avait dirigées contre le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, ce qui a provoqué le courroux de ce dernier. Pour l’instant, sa famille a constitué un avocat qui n’a toujours pas eu accès au dossier. Nous y reviendrons…

Salima Tlemçani

zadhand
17/11/2015, 20h21
A la une Actualité_Droit de réponse du général Hocine Benhadid
le 17.11.15 | 10h00

19811


Taisez-vous, M. Ouyahia !

M. Ouyahia préfère se complaire dans la raillerie grotesque et la dérision vaniteuse rien que pour déconsidérer les sacrifices de ceux qui ont épargné à l’Algérie l’anéantissement programmé.
Dans sa livraison du 17 octobre dernier, votre honorable journal a publié un article reprenant les déclarations de Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, à l’occasion d’une rencontre de jeunes et de cadres du parti. Evoquant mon arrestation, l’intéressé a déclaré qu’«il ne défendra jamais ceux qui tentent de ‘casser’ l’armée». Il a ajouté, faisant allusion à ma personne et à d’autres officiers, que «certains militaires qui critiquent aujourd’hui l’armée se bronzaient durant les années 1990 sous la protection des chars». En guise de conclusion, il a affirmé, toujours selon votre article, qu’«il soutient toutes les décisions du pouvoir à l’encontre de Benhadid». Les déclarations de M. Ouyahia, faites à mon endroit, sont irresponsables. Elle sont calomnieuses et diffamatoires.
1 - Irresponsables tant elles procèdent d’une méconnaissance totale des éléments du dossier actuellement pendant par devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed. Pour avoir été ministre de la Justice — et à supposer qu’il eut été informé du contenu de mon dossier —, M. Ouyahia devait respecter le principe constitutionnel de présomption d’innocence selon lequel toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public,
où toutes les conditions nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Il devait tout autant savoir que l’enquête judiciaire est secrète et que la violation de cette règle fondamentale de procédure par ceux-là mêmes dont le devoir est de veiller à en assurer l’application à l’occasion des fonctions publiques qui leur ont été dévolues, relève d’une négligence flagrante.
Rien que pour ces raisons, M. Ouyahia aurait dû se taire.
2 - Calomnieuses en ce que leur auteur m’accuse d’avoir tenté de «casser l’armée». Cette malveillante imputation, dont l’établissement de la véracité des faits incombe à M. Ouyahia,
est faite uniquement dans l’intention de nuire à mon honneur
d’ancien moudjahid de la glorieuse ALN et officier de sa noble
et prestigieuse héritière, l’ANP, que j’ai servie avec loyauté, fierté et courage.
A ce titre, je l’invite à fournir ses moyens de preuve.
Et l’occasion s’y prête, au cours de l’information judiciaire engagée contre moi, non pas par le ministère de la Défense nationale, mais par le ministère public. Je mets au défi M. Ouyahia d’en apporter la moindre présomption de vérité des faits dont il m’accuse et le m’engage
à ne point contester sa constitution en tant que témoin à charge.
3 - Diffamatoires en ce qu’il porte à mon endroit, et d’une façon dubitative, des allégations selon lesquelles «certains militaires qui critiquent aujourd’hui l’armée se bronzaient durant les années 1990 sous la protection des chars». Cette inconsciente boutade, de surcroît de mauvais goût et dont M. Ouyahia ingnore l’abyssale outrecuidance, ne s’adresse pas à ma personne seulement, mais également à d’autres officiers, dont un grand nombre ont trouvé la mort sur le champ d’honneur en combattant les hordes terroristes qui détruisait le pays à l’époque.
M. Ouyahia qui, à cette même époque, accomplissait son service civil à la présidence de la République, ne pouvait à l’évidence s’intéresser à ceux qui, sur les rudes terrains de combat, livraient bataille à la déferlante terroriste qui menaçait le pays. Au lieu d’exprimer sa reconnaissance ou, à tout le moins, rendre hommage aux jeunes appelés, aux djounoud et à leurs officiers, à leur engagement et à leur abnégation légendaires, M. Ouyahia préfère se complaire dans la raillerie grotesque et la dérision vaniteuse rien que pour déconsidérer les sacrifices de ceux qui ont épargné
à l’Algérie l’anéantissement programmé.
Il n’est pas, dans les valeurs morales auxquelles je suis attaché — tout particulièrement celles de l’honneur, de la loyauté et de l’humilité — de glorifier l’exécution de mes tâches professionnelles ou de sanctifier l’accomplissement de mes devoirs patriotiques. Je suis fier d’avoir servi loyalement mon pays et suis encore prêt à consentir le sacrifice nécessaire pour le défendre. Je n’ai jamais trahi ni fait preuve d’opportunisme pour accéder aux postes de responsabilité en servant le plus fort du moment ou en témoignant de l’ingratitude envers les responsables précédents. M. Ouyahia déclare enfin qu’il soutient toutes les décisions du pouvoir à mon encontre.
Par cet aveu, l’intéressé confirme que mon affaire est politique.
Et, à ce titre, il avait le choix entre dénoncer mon emprisonnement ou se taire.

Hocine Benhadid

zadhand
26/11/2015, 20h25
A la une / Actualité_Tribunal Militaire d’Oran
Par Lila Ghali | 26/11/2015 | 20:41


Le général Hassan condamné à 5 ans de prison

Le général Hassan a été condamné à 5 ans de prison
par le tribunal militaire d’Oran à l’issue du procès ouvert
dans la matinée de ce jeudi a appris Algérie1 de sources judiciaires.
L’ancien général a été reconnu coupable d’au moins deux chefs
d’accusation à savoir « non respect des consignes militaires » et « destruction de documents militaires »,selon des bribes
d’informations qui ont été fuitées de ce procès tenu à huis clos.
Les circonstances de l’affaire pour laquelle cet ancien haut
responsable du Département du Renseignement et de
la Sécurité (DRS) remontent à l’année 2012 quand des individus
armés arrêtés à un barrage au sud du pays avaient affirmé
être armés par le général Hassan.
Les avocats de l’accusé ont soutenu devant le tribunal
que l’opération rentrait dans le cadre d’une tentative d’infiltrer
un groupe armé terroriste et elle était menée sous
la direction du patron du DRS, le général Toufik.
Ce dernier n’a pas été convoqué en qualité de témoin dans
ce procès comme réclamé par les avocats de la défense assurée
par les avocats Khaled Bourayou,Mokrane Ait Larbi et Ahmed Toufali Tayeb.
La défense a décidé de faire appel de ce verdict rendu par le tribunal militaire d’Oran sis dans la commune de Mers El-Kebir (Oran).

zadhand
28/11/2015, 11h41
A LA UNE/ACTUALITÉ_ Le général Khaled Nezzar
28.11.2015 11:20

Par Khaled Nezza,général à la retraite
et ancien ministre de la Défense nationale

20022


La condamnation du général Hassan est criminelle

Je ne connais pas personnellement le général Hassan, chargé de la cellule de renseignement et de l’antiterrorisme au niveau du DRS. J’ai été le premier, à la télévision, à parler de certaines excroissances de nos services. Mais, à l’énoncé du verdict prononcé par le tribunal militaire d’Oran, je suis surpris par la sévérité de ce jugement qui efface d’un trait tout une carrière d’un homme qui a voué sa vie pour le service de la Nation. C’est une condamnation criminelle et infamante qui jette l’opprobre sur le général Abdelkader Aït Ouarabi (dit Hassan) et sa famille.
Tout au long de la phase d’instruction, d’incarcération et de jugement,
je me suis volontairement abstenu de la moindre démarche et de toute déclaration publique afin de ne pas perturber le libre déroulement du procès.
L’énoncé de ce verdict d’une telle sévérité, n’a pas manqué de m’interpeller en ma qualité de militaire et, d’autre part, en tant qu’ancien ministre de la Défense nationale. C’est cette qualité et celle aussi d’ancien chef d’état-major de l’ANP, qui me désignent beaucoup plus qu’une autre, pour me prononcer sur les fâcheuses conséquences que pourrait
avoir la décision du tribunal militaire d’Oran.
Les délits, qualifiés d’«infraction aux consignes générales de l’armée», n’auraient jamais dû relever du domaine pénal ;
ils devaient se limiter à l’aspect disciplinaire.
L’infraction aux consignes générales de l’armée, portée dans le code de justice militaire, a été âprement discutée et contestée au sein de la commission ad-hoc qui a eu à l’élaborer, en raison de son imprécision. Certains n’ont pas hésité à considérer cet article comme un chef d’accusation «fourre-tout», susceptible d’être opposé à quiconque.
Il est curieux d’exiger d’un chef des services de renseignement de respecter des consignes générales, alors que ses missions imposent que l’on s’affranchisse parfois de la contrainte imposée par les règles et la transparence. D’où le huis-clos demandé par le tribunal.
La mission est la signification même de l’accomplissement des tâches au sein des forces armées, notamment lorsqu’il s’agit de missions spéciales et, de surcroît, lorsqu’elles sont secrètes. Il n’y a pas, de par le monde, un pays qui ne dispose pas de services secrets, car le bon fonctionnement des Etats et de l’exercice de la souveraineté l’exigent.
En matière de renseignement et d’opérations secrètes, la règle pour les responsables qui y activent est de ne jamais dévoiler leurs sources ni les membres des réseaux qui les assistent. La destruction de documents qui se rapportent à ces aspects peut se comprendre. L’impératif de cloisonnement pour la sécurité et l’anonymat des collaborateurs le commande.
J’ai personnellement eu à traiter de la coordination entre les services dans un article paru dans Algeriepatriotique. Je disais, alors, que seule une meilleure définition des attributions et l’établissement de relations fonctionnelles claires, sont en mesure d’y remédier.
En clair, il s’agit de préciser tout simplement qui dépend
de qui, qui fait quoi et comment.
Pareil jugement énoncé au tribunal militaire d’Oran peut faire jurisprudence et, dans ce cas-là, les conséquences seraient fâcheuses, surtout eu égard à la confiance que doivent nourrir les soldats, sous-officiers et officiers vis-à-vis de leur hiérarchie. C’est pourquoi je considère, en mon âme et conscience, que le verdict doit donner lieu à
un recours devant la Cour suprême.
Tout artisan qui a participé à l’édification de notre Armée nationale populaire est soucieux de la pertinence des règles de son fonctionnement et du déroulement des carrières. J’ai eu l’honneur de commander cette institution à un moment particulier de son histoire. Je ne peux, donc, oublier le sacrifice de milliers de militaires parmi lesquels plus d’un tiers sont des officiers. Comment ne pas réagir, alors que l’on voue aux gémonies un corps qui a consacré sa vie à la sauvegarde des institutions de la République et, plus particulièrement, celle de l’institution présidentielle et à sa tête le président de la République, pendant plus de 50 ans ? Dieu m’est témoin ! Si l’ANP dans son ensemble a pu préserver la stabilité des institutions, les services de sécurité y ont participé intensément.
Le départ d’un officier, quel qu’il soit, à la retraite, est tout à fait normal et chaque officier doit savoir à quel moment il aspire à cette récompense qu’est la retraite. C’est ainsi que va la vie. Dans l’armée, et c’est une habitude, cela obéit à un tableau d’avancement
et de dégagement des cadres.
Mais, dégager un officier parce qu’il ne «convient» pas ou parce que ses conseils francs et directs dérangent, est inadéquat. Surtout lorsqu’il s’agit d’un haut cadre, qui plus est, a été aux commandes d’une institution très sensible. Le faire au mauvais moment et de la manière la plus dédaigneuse ne siéent pas au respect due à la fonction.
Il est curieux que ce procès intervienne à ce moment précis où des turbulences sont constatées au plus haut sommet de l’Etat – la maladie du Président, la course effrénée pour le pouvoir, la lutte des clans et j’en passe. Les déclarations et les postures des uns et des autres sont la preuve irréfragable que quelque chose va mal dans la «maison Algérie» et qu’il est nécessaire que le plus haut magistrat du pays y mette un terme pour le bien de tous et la stabilité de la Nation.
Je me pose la question, en cette période d’incertitudes, de savoir si le général Hassan n’a pas servi d’alibi aux «commandeurs» de cette mascarade. Traitée dans un climat serein, ce que l’on peut qualifier aujourd’hui «d’affaire Hassan» n’aurait jamais eu un tel retentissement. Le général Hassan méritait, tout au plus, une sanction militaire
de quelques jours de forteresse.
Le général de corps d’armée Mohamed Mediene, alors qu’il était encore en service, avait, à travers une correspondance adressée au président de la République, expliqué les tenants et les aboutissants de cette affaire. Il avait souligné qu’en tant que chef hiérarchique direct du général Hassan, il était responsable de tout ce qui pouvait être reproché à ce dernier et qu’en conséquence, il en assumait l’entière responsabilité.
Il n’y a pas eu de réponse ce jour…

K.H.

zadhand
29/11/2015, 18h38
A la une Actualité_Affaire du général Hassan
le 29.11.15 | 10h00


Le procès qui scandalise


Indéniablement, le procès du général Hassan au tribunal militaire d’Oran
restera dans les annales de la justice algérienne.

20055

Me Aït Larbi l’assimile à celui qui a conduit à la condamnation
du colonel Chaâbani, il y a 51 ans à Oran. Le général Nezzar
va plus loin et qualifie la décision
du tribunal militaire de «criminelle».
L’arrestation de cet ancien responsable de la lutte antiterroriste
comme un grand criminel, sa condamnation à la peine maximale
sans bénéfice des circonstances atténuantes, balayant d’un trait
sa carrière de 51 ans d’actes de bravoure et d’abnégation pour
la sauvegarde de la patrie, qui a fait de lui le gradé le plus
décoré de l’armée algérienne, sentent le règlement de comptes
et donnent au verdict un caractère de châtiment
exemplaire aux éventuels contestataires.
Deux chefs d’inculpation — «infraction aux consignes» et
«destruction de document» — ont suffi pour détruire une compétence
dont le pays a grandement besoin pour faire face aux
nombreuses menaces terroristes qui pèsent lourdement à nos frontières.
Arrêté par une escouade de gendarmes qui avaient encerclé
son domicile dans la nuit du 27 août 2015, le général Hassan
a été transféré à Blida en exécution d’un mandat d’arrêt,
qui était sous la main du juge depuis des mois, durant lesquels
le général a fait plusieurs voyages à l’étranger pour se soigner
sans être inquiété à la frontière.
Déféré devant le juge, la constitution de l’avocat qu’il a choisi,
bâtonnier de son état, a été rejetée par le président du tribunal,
qui n’a notifié sa décision que des semaines après sans aucune
explication. Encore une autre violation
du principe du droit à la défense.

Nombreuses violations de la procédure

D’autres avocats arrivent et soulèvent de nombreuses violations
de la procédure. La plus importante est celle d’entendre
comme témoins d’anciens subordonnés du général en leur faisant
prêter serment. Une violation qui aurait pu conduire à
l’annulation de la procédure, mais cela n’a pas été le cas.
Quelques jours après le mouvement très controversé dans les rangs
de la justice militaire, notamment des procureurs (d’Oran,
de Béchar, de Constantine de Blida, pour ne citer que ceux-là),
le général Hassan est déféré devant le tribunal militaire d’Oran
pour y être jugé. L’audience s’est déroulée
à huis clos à la demande du procureur.
Après une délibération de quelques minutes, le président,
M. Boukhari, et ses deux assesseurs, des généraux des
forces aériennes et terrestres, décident de faire évacuer de
la salle la famille du prévenu, alors que la presse était interdite
d’accès y compris aux alentours du tribunal.
La décision tombe tard dans nuit.
Comme l’a qualifié un des avocats du général Hassan, Me Bourayou,
le verdict est un véritable châtiment : «A travers le monde,
dans ce genre de procès, même si l’on considère que le général
est coupable — bien que ce ne soit pas le cas — la
raison d’Etat prend toujours le dessus pour déroger un peu
à la loi. Or, cela n’a pas été le cas.»

La convocation du général Toufik refusée

«Le tribunal a infligé non seulement la peine maximale,
mais ce qui est grave, il lui a refusé toutes circonstances
atténuantes. La seule chose qu’il a entendue, c’est notre
demande de refuser les déclarations sous serment des témoins qui,
dans leur majorité, n’ont pas vraiment été à charge.
Ils n’ont rien établi de manière formelle», ajoute Me Bourayou.
Le tribunal a fait appel à des témoins dont les déclarations sont subjectives, alors qu’il a refusé la demande de convocation
du général Toufik introduite par Me Aït Larbi.
«En joignant cette demande au fond, nous avions compris qu’il
allait la rejeter», déclare Me Tayeb Ahmed Touphaly,
encore sous le choc du verdict.
Il précise toutefois qu’il garde l’espoir de voir le procès revenir
après le pourvoi en cassation que la défense compte introduire
auprès de la Cour suprême.
Force est de constater que par sa décision, le tribunal militaire
d’Oran n’a fait que confirmer que le général Hassan est bel
et bien une victime collatérale de la guerre féroce ayant opposé
le clan de la Présidence au patron du DRS, le général Toufik.
L’incarcération et la poursuite du général Hassan ont été
décidées pour pousser le premier responsable du DRS à la sortie,
une sorte de sanction contre le fait que son département ait
enquêté sur les affaires de corruption au centre desquelles
se trouvent les hommes les plus proches du Président,
à l’image de Chakib Khelil, ex-ministre de l’Energie,
mais aussi des membres de sa famille.
Même la lettre que le général Toufik a envoyée au Président,
plaidant la cause du général Hassan qui agissait sous
ses ordres et, de ce fait, en assume toutes les actions,
n’a pas eu de réponse. La machine de la vengeance a eu raison
de l’homme qui a grandement participé
à sauver le pays du péril terroriste.

Salima Tlemçani

zadhand
11/07/2016, 13h32
DERNIÈRE MINUTE
Le général Benhadid libéré


Le juge d’instruction ordonne la mise en liberté du
général Benhadid pour motifs de santé

25025

lundi 11 juillet 2016 à 14:05

Le juge d’instruction vient d’ordonner la mise en liberté du Général Benhadid
en détention préventive depuis le mois d’octobre dernier pour Motifs de sante.
une information annoncée par la télévision privée Ennahar.
La famille du prévenu et ses avocats affirment, cependant, ne pas être encore
au courant de cette décision.La demande de liberté provisoire pour le général Hocine Benhadid a été rejeté à maintes reprise avant que son collectif de défense n’alerte sur
la dégradation de son état santé et d’en rendre responsable, à titre personnel,
le ministre de la justice.Le général à la retraite avait été arrêté par la Gendarmerie nationale le 30 septembre dernier, et mis sous mandat de dépôt à la prison
d’El Harrach, suite aux deux entretiens qu’il avait accordé respectivement à la
webradio Radio M et à la chaîne de télévision El Magharibia. Il est poursuivi pour
« démoralisation de l’armée ».Le 11 mars dernier, il avait mis fin à une grève de
la faim entamée le 16 février 2016 pour réclamer le droit d’être jugé et d’être transféré
dans un établissement hospitalier.Dès le début de cette affaire, les avocats du général Benhadid ont réclamé sa libération en arguant que son affaire ne justifie pas son placement en détention provisoire à la prison d’El Harrach. Tous les éléments étaient réunis pour que sa mise sous contrôle judiciaire soit amplement suffisante.

djafar1
11/07/2016, 21h15
c'est dur d'etre un homme dans les pays sous développés hélas c'est ça la triste réalité que nous vivons