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zadhand
19/09/2015, 20h00
A LA UNE/ACTUALITE_Algérie - Union Européenne
19 Septembre 2015


L’Accord d’association prochainement renégocié

Depuis la conclusion de cet Accord, la position commerciale de l’UE
n’a eu de cesse de se renforcer au détriment de l’économie nationale.
La démarche d’évaluation réclamée par l’Algérie
«ne vise nullement à remettre en cause l’Accord d’association,
mais à l’utiliser pleinement».

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Ramtane Lamamra s’entretient à Alger avec Federica Mogherini,
Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères
et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne

Le processus de révision de l’Accord d’association sera lancé dans les semaines à venir», a déclaré, jeudi, la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,
Ramtane Lamamra, tenue à l’issue des entretiens entre les deux parties.
L’Algérie a déjà saisi la Haute Représentante de l’UE pour demander officiellement l’ouverture de discussions sur une évaluation conjointe objective de l’Accord d’association, signé en 2002 et mis en œuvre en septembre 2005.
«Il est temps d’évaluer cet Accord pour mieux l’adapter au contexte nouveau
dans lequel évoluent les relations bilatérales et aux attentes des deux parties»,
a affirmé, de son côté, Ramtane Lamamra.
La démarche d’évaluation réclamée par l’Algérie «ne vise nullement à remettre en cause
l’Accord d’association, mais au contraire à l’utiliser pleinement dans
le sens d’une interprétation positive de ses dispositions
permettant un rééquilibrage des liens de coopération»,
a confié une source proche du dossier à l’APS.
Dix ans après l’entrée en vigueur de ce nouveau cadre de coopération
qui a instauré un dialogue ouvert et une collaboration globale
incluant les dimensions politiques, sécuritaires, économiques,
commerciales, financières, culturelles et humaines, l’Accord d’association
n’a pas pour autant permis d’atteindre les résultats escomptés
par la partie algérienne. Depuis la conclusion de cet Accord,
la position commerciale de l’UE n’a eu de cesse de se renforcer au détriment
de l’économie nationale. En 2010, cette situation a amené le gouvernement algérien
à procéder au gel unilatéral des concessions tarifaires accordées à l’UE en vertu
de l’Accord d’association. Après huit rounds de laborieuses négociations,
un compromis sur le report de la zone de libre-échange, prévue en 2017, à 2020 a été trouvé.
Cependant, la tendance à l’accroissement du déficit commercial hors hydrocarbures
s’est poursuivie, en témoignent les chiffres des sept premiers mois de 2015.
Sur 30,560 milliards de dollars d’importations globales de l’Algérie,
15,67 milliards proviennent de l’UE, soit 50,62%, selon les Douanes algériennes.
En même temps, un faible afflux d’investisseurs de l’UE vers l’Algérie a été constaté.
Selon les données de l’ANDI, seuls 316 projets d’une valeur
de 7,7 milliards d’euros ont été réalisés
par des investisseurs européensde 2002 à 2014.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,
Ramtane Lamamra, estime que «cette visite va nous encourager à densifier
la coopération entre l’Algérie et l’UE et réaliser des objectifs encore plus ambitieux».
«Nous avons des relations qui se portent bien avec la volonté de les développer
et de les renforcer davantage», a-t-il ajouté, soulignant que
«les résultats en matière de coopération politique sont appréciables».
Dans le même sillage, le chef de la diplomatie algérienne a relevé que l’Algérie et l’UE
«ont des réalités qu’il faut prendre en charge en matière de partenariat économique».
Federica Mogherini, a eu également un entretien avec le chef de l’Etat,
Abdelaziz Bouteflika. A l’issue de cette rencontre,
Mme Mogherini a qualifié sa visite en Algérie de «très positive» et «très utile».
«Nous avons eu (avec le président Abdelaziz Bouteflika) un bon échange de points de vue
et je pense que c’est une bonne manière de conclure une visite
que je considère très positive et très utile pour relancer le partenariat
entre les deux parties dans différents domaines», a déclaré Federica Mogherini,
qui a indiqué également avoir évoqué avec le chef de l’Etat
la situation régionale et internationale et les projets communs
«que les deux parties peuvent développer pour soutenir les efforts de solution politique des crises,
notamment en Libye, en Syrie et au Yémen».
D’autres questions liées au travail que peuvent faire ensemble l’Algérie et l’UE
pour faire face au problème de migration, la lutte contre le terrorisme international,
à la stabilisation de la région ainsi que les questions de la paix et du développement
en Afrique ont été évoquées,a ajouté Mme Mogherini,
qui a rencontré également le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.


S. R.

zadhand
08/03/2016, 19h58
A la une/Séminaire autour des règles d’origine et les accords de libre-échange
08 Mars 2016

Vers une renégociation de l’accord d’association avec l’UE


Dans le cadre d’un séminaire consacré aux règles d’origine et les accords de libre-échange,
la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) a organisé une rencontre-débat
à l’hôtel Hilton à Alger en présence de la Direction générale des douanes ainsi que
de nombreux acteurs économiques algériens.
Rafik Aïouaz - Alger (Le Soir) - Quelques jours à peine après l’annonce surprise d’Alger
de geler les accords de libre-échange avec l’Union européenne et ceux avec la Zone arabe
de libre-échange (Zale), la réunion revêtait une importance particulière pour obtenir de
plus amples éclaircissements à propos des raisons de l’annonce de cette circulaire.
Une annonce qui, selon un participant, a produit un réel vent de panique chez
les opérateurs économiques algériens.Émise le 23 février dernier par le gouvernement,
la circulaire transmise à la Direction générale des douanes stipulait sans autre précision
«L’ensemble des franchises délivrées par le ministère du Commerce sont considérées
caduques à partir du 1er janvier 2016.»
Les autorités algériennes ont pour le moment précisé que la mesure prise se limitait
uniquement aux produits dont le poids sur la balance commerciale est important et
qui sont soumis depuis cette année à la licence d’importation. «Je pense que la remise
en cause de ces accords est une bonne chose car nous sommes arrivés à un moment
où il faut remettre sur la table certains accords qui ont été signés dans une certaine
conjoncture qui n’est plus valable actuellement», confie Ouahiba Behloul,
directrice des relations internationales de la Caci.
Un accord défavorable pour l’Algérie
«On ne peut pas exporter en Europe car nos produits ne font pas partie des produits
qu’englobe l’accord. En Algérie, on a un complexe qui nous pousse à importer beaucoup
de produits européens, mais on n’exporte pas grand-chose», se désole le directeur commercial
d’une entreprise algérienne de torréfaction et conditionnement de café. La diversification
des produits d’exportation est un élément clé pour parer à la baisse massive des rentes
pétrolières (environ 97% de l’export algérien). «Tout le monde s’accorde à dire que l’accord
avec l’UE est défavorable pour l’Algérie. Il faut revoir la question de contingent de libre-circulation
des produits, il y a beaucoup de produits compris dans l’accord que l’Algérie ne produit pas.
En aucun cas on pourra les exporter. J’espère que l’accord sera revu de façon à ce qu’il favorise
l’économie algérienne», suggère Ouahiba Behloul. L’accord d’association est mis en œuvre
depuis 2005. Son volet commercial souligne notamment l’objectif d’établir une zone de
libre-échange entre l’Algérie et l’UE au terme d’une période transitoire de 12 ans,
ce qui porte la validité de l’accord à 2017.
R. A.

zadhand
01/04/2016, 16h28
A la une/Actualité_Révision de l’accord d’association Algérie-UE
le 01.04.16 | 16h49

Mogherini temporise



"Des études techniques complémentaires pourraient être réalisées conformément
aux termes de référence définis par les deux parties dans le cadre de cet exercice".

22686


La révision de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), entré en vigueur il y a dix ans,
vise à "évaluer l’incidence" économique et commerciale de cet accord, aussi bien en Algérie que dans l’espace
communautaire, a affirmé la Haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la Politique de sécurité,
Federica Mogherini. "Les objectifs de l'évaluation doivent encore être définis par les deux parties mais
il s'agirait d'évaluer l'incidence de l'accord aussi bien dans l'UE qu'en Algérie, notamment d'un point de vue
économique et commercial", a-t-elle écrit dans sa réponse, publiée jeudi soir, à une question de l’eurodéputé
française, Tokia Saïfi, sur les objectifs poursuivis par l'Algérie et l'UE dans la révision de l'accord d'association.
Selon la chef de la diplomatie européenne, "il pourrait être pertinent, aux fins de cette évaluation, de mener
des études préalables concernant l'accord d'association et son incidence".
"Des études techniques complémentaires pourraient être réalisées conformément aux termes de référence définis
par les deux parties dans le cadre de cet exercice", a-t-elle encore précisé.
La demande de l'Algérie, a-t-elle poursuivi, vise à mener une évaluation commune de l'accord, dix ans après son
entrée en vigueur, soulignant que l’Algérie et l’UE "définiront les modalités et les objectifs de l'exercice commun
d'évaluation".L'Algérie a saisi, il y a quelque mois, la Haute représentante de l'UE pour demander officiellement
l'ouverture de discussions sur une évaluation conjointe objective de la mise en oeuvre de l'accord d'association.
La demande adressée par l'Algérie à la chef de la diplomatie européenne a été accompagnée d'un argumentaire
réalisé par un groupe de travail interministériel expliquant la requête algérienne et ses motivations.
La visite de la chef de la diplomatie européenne en Algérie, en septembre dernier, a été, ainsi, mise à profit par
les responsables algériens pour expliquer et sensibiliser la partie européenne sur l'opportunité et le bien-fondé de
cette évaluation commune et sur la légitimité de la position algérienne.
L’ambassadeur de l’UE à Alger, Marek Skolil, a marqué, il y a quelques jours, la disponibilité de l’Union à discuter
des propositions de l’Algérie dans le cadre du "processus de réévaluation conjointe de fonctionnement de l’accord
d’association". Après une première réunion tenue en décembre à Bruxelles, les deux parties se sont données
rendez-vous à Alger en mai, alors qu’un troisième round de négociations est programmé au cours du deuxième
semestre de l’année 2016.
Gel unilatéral des concessions tarifaires
Dix ans après l'entrée en vigueur de ce nouveau cadre de coopération qui a instauré un dialogue ouvert et
une collaboration globale incluant les dimensions politiques, sécuritaires, économiques, commerciales, financières,
culturelles et humaines, l'Accord d'association n'a pas pour autant permis d'atteindre les résultats escomptés par
la partie algérienne. Depuis la conclusion de cet accord, la position commerciale de l'UE n'a eu de cesse de
se renforcer au détriment de l'économie nationale. En 2010, cette situation a amené le gouvernement algérien
à procéder au gel unilatéral des concessions tarifaires accordées à l'UE en vertu de l'Accord d'association.
Après huit rounds de laborieuses négociations, un compromis sur le report de la zone de libre-échange, prévue
en 2017, à 2020 a été trouvé.Selon une étude réalisée par l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur
(Algex) sur l’impact de l’accord d’association, les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'UE se sont établies
à seulement 12,3 milliards de dollars durant la période allant de 2005 à 2014, contre195 milliards de dollars d'importations
algériennes auprès de cette zone.


APS

zadhand
24/05/2016, 15h51
Révision des prix du gaz
les conditions de l’Algérie

le 24.05.16|15h04


La question des prix du gaz s’est imposée au forum Algérie-UE
sur l’énergie, tenu aujourd’hui mardi à Alger.

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L’Algérie ne compte pas baisser le prix de son gaz destiné à l’exportation, du moins dans
les circonstances actuelles. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre de l’Energie Salah Khabri,
lors de la conférence de presse qu’il a animée conjointement, avec le Commissaire européen
chargé de l’énergie, Miguel Arias Canente, en marge de ce forum organisé à l’hôtel El Aurassi.
« Le développement des chaînes gazières (exploration, production et transport…) nécessite des
investissements énormes et les banques exigent des contrats d’achat (de gaz) à long terme,
avant de financer ces projets », a déclaré Khebri, en réponse à une question sur la révision à
la baisse des prix de gaz algérien. La révisons des prix est liée aux conditions imposées par
les banques, dit-il.Une manière de dire que l’Algérie pourrait revoir les prix à la baisse si les acheteurs,
l’UE notamment, prennent en charge l’aspect relatif au financement des investissements.
« l’Algérie doit augmenter ses capacités de production »
La capacité d’exportation gazière de l’Algérie avoisine les 90 milliards m3/an dont plus de
50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l’Europe et le reste sous forme de GNL,
selon les chiffres du ministre de l’Energie. Il a fait savoir, en outre, que Sonatrach prévoit d’investir
plus de 73 milliards de dollars entre 2016-2020. Les deux tiers de ce volume seront investis dans
l’exploration et la production. De son coté, le Commissaire européen chargé de l’action climatique et
de l’énergie, Miguel Arias Canente, a déclaré que « l’Algérie est un partenaire énergétique important
et nous avons besoin de son gaz pour le mix énergétique pour permettre à l’UE de réduire ses émissions
de CO2 de 40% à l’horizon 2030 ». Le Commissaire européen a estimé que
« l’Algérie doit augmenter ses capacités de production ». Le gaz algérien est soumis à une rude concurrence
sur le marché européen, depuis l’arrivée du gaz américain produit à partir du schiste.

Farouk Djouadi

zadhand
05/11/2016, 23h03
Algérie-UE
nécessité de créer un groupe d’amitié et de coopération


PUBLIE LE 06-11-2016
Lors d’une audience accordée au président de la délégation parlementaire
européenne chargé des relations avec les pays de l’UMA, M. Pier Antonio
Panzeri, M. Ould Khelifa a exprimé la volonté de l’Assemblée de créer un
groupe d’amitié et de coopération avec le parlement européen, à l’instar
des parlements nationaux membres et de l’Union Européenne.
«L’Algérie oeuvre à ce que la Méditerranée soit «une région de paix et de
coopération» et à ce que les propositions des parlementaires s’inscrivent
dans le cadre d’une coopération fructueuse», a-t-il dit. La rencontre a été
l’occasion de passer en revue les réformes initiées par le Président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, sanctionnées par la révision
constitutionnelle qui a consolidé la liberté d’expression, renforcé la
participation des partis d’opposition à la vie politique et consacré le principe
de séparation des pouvoirs. Par ailleurs, le président de l’APN a indiqué que
la réalisation de la paix au Moyen orient nécessitait une «solution consensuelle»
qui garantit l’établissement d’un Etat palestinien. Il a souligné dans ce sens les
«efforts constants» de l’Algérie en faveur de la concrétisation de la sécurité et
de la stabilité au Mali et en Libye en faisant prévaloir le dialogue pour permettre
à ces deux pays voisins de trouver une issue à la crise susceptible de préserver
l’union des deux peuples libyen et malien ainsi que la stabilité et l’intégrité
territoriale des deux pays. Le président de l’APN a réaffirmé la position de
l’Algérie en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, rappelant
que l’Algérie qui soutient le droit des peuples a décider de leur sort, n’est pas
partie au conflit et que la position européenne vis-à-vis du Sahara occidental
revêtait une «importance capitale». Pour sa part, M. Panzeri a salué la qualité
des relations qui unissent l’Union européenne et l’Algérie, mettant l’accent sur l’importance d’unifier l’action dans certains créneaux pour conférer aux relations
plus de flexibilité au lieu de se contenter de rencontres périodiques. Le président
de la délégation parlementaire européenne a estimé nécessaire de parvenir à des solutions aux questions du Sahara occidental, de la Palestine et du Moyen orient
en général, saluant le rôle important de l’Algérie dans la préservation de la
stabilité en Libye, au Mali, dans la région du Sahel et en Afrique.
(APS)

zadhand
08/12/2016, 14h08
Des objectifs à redéfinir


Accord d’association algérie-UE
le 08.12.16|10h00

L’Algérie et l’Union européenne (UE) tentent actuellement de se mettre d’accord sur «les objectifs communs à atteindre lors des trois années à venir»,
dans le cadre de la réévaluation de l’Accord d’association qui lie les deux parties depuis 2005.
C’est ce qu’a expliqué hier le directeur général de la région MENA au service européen de l’action extérieure, Nick Westcott, à l’issue d’une audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Le représentant de l’UE, cité par l’Aps, a ainsi affirmé que les deux parties poursuivent leurs discussions autour «des priorités communes définies dans le cadre
de l’Accord d’association».Et d’ajouter qu’il espère «terminer le travail et se mettre d’accord sur un document proposant des objectifs communs à atteindre
et les questions les plus importantes à mettre en
œuvre lors des trois prochaines années».«Nous avons évoqué des questions régionales et d’autres qui concernent l’Algérie», a encore précisé le diplomate européen, en visite à Alger dans le cadre de la 6e session de la réunion du comité d’association Algérie-UE.A l’ordre du jour de cette rencontre,
entamée hier, l’évaluation de la coopération entre
les deux parties et la mise en œuvre du programme d’appui sectoriel, ainsi que l’examen des perspectives de coopération et de partenariat avec les pays de l’Union européenne. Un bilan sera ensuite établi sur
la base d’une évaluation de la mise en œuvre de
l’Accord d’association entre les deux parties, plus d’une décennie après son entrée en vigueur,ont indiqué
à l’APS des sources au sein du ministère des Affaires étrangères.A rappeler qu’à l’issue d’un Conseil des ministres tenu en octobre 2015, l’Algérie avait officiellement réclamé la réévaluation de l’Accord d’association avec l’UE, considérant comme nécessaire
de revoir ses volets économique et commercial, car n’ayant pas rempli ses objectifs attendus par la partie algérienne en matière d’investissements.Qui plus est, selon une étude réalisée par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) sur l’impact
de cet Accord, les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l’UE se sont établies à seulement 12,3 milliards de dollars durant la période 2005-2014, contre 195 milliards de dollars d’importations algériennes en provenance des pays de l’Union.A noter l’Algérie, après d’âpres discussions, a déjà obtenu de ses partenaires européens un compromis sur le principe d’un report à 2020 de la mise en place dela zone de libre-échange prévue initialement pour l’année prochaine. 

Akli Rezouali

ironman
16/02/2017, 18h31
Rencontre Mogherini-Lamamra : Une nouvelle impulsion dans les relations UE-Algérie

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La Haute Représentante et Vice-Présidente Federica Mogherini a reçu le Ministre d’Etat algérien, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra pour un déjeuner de travail ce mercredi 15 février 2017 à Bruxelles.

Cette rencontre a permis, selon le rapport de cette rencontre parvenu à DIA, de confirmer la tenue d’un Conseil d’Association à Bruxelles le 13 mars prochain indiquant que la relation entre l’Union européenne et l’Algérie a connu de nombreux développements encourageants depuis la visite de la Haute Représentante-Vice-Présidente à Alger en septembre 2015. Cette dernière a réitéré la volonté de l’Union européenne de renforcer ses relations avec l’Algérie. Le partenariat Union européenne-Algérie va désormais s’articuler autour des « priorités de partenariat » identifiés conjointement dans le cadre de la Politique européenne de voisinage renouvelée, qui fera l’objet d’une adoption formelle lors du Conseil d’Association.

Le Ministre Lamamra et la Haute Représentante/Vice-Présidente Mogherini ont abordé d’autres sujets relatifs aux défis régionaux communs de l’Union européenne et de l’Algérie ; parmi lesquels la sécurité, la prévention ainsi que la lutte contre le terrorisme et la migration. La Haute Représentante/Vice-Présidente a salué les efforts de l’Algérie en termes de suivi des accords de paix au Mali et de médiation, aux côtés d’autres acteurs régionaux, en Libye. Sur ces sujets, le Ministre Lamamra et la Haute Représentante/Vice-Présidente Mogherini ont convenu de poursuivre les consultations en vue de renforcer leur dialogue et leur coopération.

La Haute Représentante/Vice-Présidente a remis une réponse favorable à la lettre d’invitation du Ministre Lamamra du 22 janvier dernier pour le suivi des élections législatives du 4 mai 2017 en Algérie. L’Union européenne s’est dite prête à déployer une Mission d’Expertise Electorale pour conduire une analyse du processus électoral.

Yasmine Yahia