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zadhand
02/09/2015, 20h27
A LA UNE/ACTUALITE_Le Premier Ministre Abdelmalek Sellal
le 02.09.15 | 12h01 | mis à jour le 02.09.15 | 13h43



Sellal dit niet à Madani Mezrag

Le premier ministre Abdelmalek Sellal a répondu, aujourd’hui mercredi,
à l’ancien émir de l’AIS, Madani Mezrag,
qui a annoncé la création d’un parti politique.

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« Nous l’affirmons vigoureusement. Nous ne permettrons
à aucune personne impliquée dans la tragédie nationale de créer
un parti politique. La lois sera appliquée avec force »,
a déclaré Sellal, en marge de la cérémonie d’ouverture
de la session d’automne du Parlement.

« Certains ont bénéficié de droits dans le cadre de la charte
pour la réconciliation nationale mais ils ne veulent pas
respecter leurs obligations », a ajouté Sellal,
en rappelant que l’article 26 de la dite charte et la loi électorale
sont claires en ce qui concerne le retour
des responsables du FIS dissous à la vie politique.

« Il n' y aura pas de retour en arrière et nous allons continuer
à combattre le terrorisme jusqu’à ce que cette page de tragédie nationale
soit tournée définitivement », a affirmée Sellal.

Entre les paroles et les actes

L’ancien chef de l’Armée islamique du salut (AIS) a annoncé,
le 27 août dernier, la création de son parti politique
le Front de l’Algérie pour la réconciliation et le salut (Fars).
Deux semaines auparavant, il avait réuni ses frères d’armes à Mostaganem, dans un conclave qu’il a appelé « université d’été ».
La rencontre a eu lieu sans autorisation,
tout comme celle organisée l’année dernière à Jijel.

Mezrag semble bénéficier de la protection de gens influents
au sein du pouvoir algérien. En juin 2014,
il a été invité à El Mouradia en qualité de « personnalité nationale ».
L’ancien chef terroriste a été reçu par l’ex-éradicateur,
Ahmed Ouyahia, pour discuter de la future Loi fondamentale du pays.

Bref. Vu les soins dont il est entouré,
Mezrag a des raisons de se croire totalement blanchi
et assez puissant pour ignorer le « niet » du premier ministre.
Après tout, les paroles ne valent rien devant les actes.


Farouk Djouadi

zadhand
16/09/2015, 22h03
A LA UNE/ACTUALITE_Le Premier Ministre Abdelmalek Sellal
16 Septembre 2015

Austérité
Sellal interdit les cadeaux de fin d'année

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a demandé aux membres du gouvernement de veiller à une gestion plus rigoureuse des ressources financières allouées aux administrations,
organismes et établissements publics,
selon une instruction dont l'APS a obtenu une copie.

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"Dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques (...), je vous instruis de veiller personnellement à l'effet d'attirer l'attention des gestionnaires des administrations, organismes et établissements publiques sous votre tutelle
à faire preuve de plus de rigueur dans
la gestion des ressources financières
qui leur sont allouées",
a indiqué M. Sellal dans son instruction datée du 10 septembre.

Ces ressources doivent être orientées exclusivement aux dépenses incompressibles afin d'assurer les missions dont elles sont investies et "ne doivent en aucun cas être affectées à des dépenses superflues", souligne-t-il. Les administrations et organismes publics sont tenus ainsi de diminuer de 4% leurs dépenses de fonctionnement et de 20% les prestations téléphoniques et achat de fournitures alors que les cadeaux de fin d'année sont à prohiber, précise M. Sellal, expliquant que ces réductions étaient "une nécessité fondamentale".

Cette démarche nécessite, poursuit-il, un audit et un contrôle précis sur ces actes de gestion en matière de dépenses afin de moraliser l'action publique.

Pour leurs parts, les organismes chargés du contrôle de la dépense publique seront tenus responsables
de toute complicité ou défaillance,
souligne le Premier ministre, ajoutant que des sanctions administratives seraient prises à l'encontre
de tout responsable défaillant.

M. Sellal a demandé, dans le cadre de la "stricte" mise en oeuvre de ces dispositions, de gérer de manière "rigoureuse et efficiente" les missions à l'étranger en limitant notamment leurs nombre et durée.


APS

zadhand
21/09/2015, 20h59
A LA UNE/ACTUALITE_Le Premier Ministre Abdelmalek Sellal
21 Septembre 2015


Des circulaires pour revoir à la baisse le train de vie de l’Etat

Le Premier ministre vient d’envoyer une nouvelle circulaire aux chefs des administrations
et institutions publiques - centrales et locales -, leur demandant de dépenser moins
et de supprimerles dépenses superflues.
Pour que cette énième circulaire du Premier ministre soit crédible,
efficace et réellement appliquée, il faut réunir au moins 2 conditions :
1- elle doit être complétée par des objectifs chiffrés précis, ce qui n'est pas encore le cas ;
2- son application doit être prise en charge, suivie et contrôlée par au moins 2 institutions,
l'IGF et la Cour des comptes et leurs démembrements régionaux et territoriaux. Sinon,
elle sera inapplicable ! Qui va contrôler qui ?
Et pourtant, le train de vie de l'Etat gagnerait à être fortement réduit. Mais comment faire
quand on prend goût à ces très mauvaises habitudes — financées par le contribuable —,
à la gabegie, au gaspillage, au luxe tapageur, voire à la luxure tous azimuts qui en découle.
Encore une circulaire qui risque de tourner en rond comme toutes celles qui l'ont précédée.....

D. H.

zadhand
31/01/2016, 22h55
A la une/Disparition_Enterrement de la sœur du premier ministre à constantine
dimanche 31 janvier 2016 à 11:18


La ville paralysée pendant trois jours

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Depuis mercredi dernier jusqu’après la prière du vendredi, les quartiers limitrophes
au lieu de résidence de la famille du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Sidi-Mabrouk, étaient quadrillés par
un service d’ordre qui rendait leurs accès compliqués.
Les voies menant vers le quartier où est situé le cimetière (centre-ville) où a été enterrée la défunte
ont été également bouclées. Les résidents de ces quartiers ont été contraints, trois jours durant,
de prendre des chemins détournés pour rentrer chez eux.
En sus, une opération de nettoyage d’envergure a touché le centre-ville, à telle enseigne que certains citoyens
ont témoigné l’avoir rarement vu aussi propre. Ce qui les a ramenés à conclure que l’hygiène urbaine n'est pas
tributaire de manque de moyens comme l’a souvent affirmé le chef de l’exécutif de la wilaya, mais uniquement
d’une volonté de bien faire. Pour rappel, le Premier ministre a reçu la nouvelle du décès de sa sœur alors
qu’il animait un point de presse à Laghouat, où il effectuait une visite de travail mercredi dernier.
Les expressions de son visage ont alors interpellé les journalistes qui ont
compris aussitôt qu’il venait d’apprendre une mauvaise nouvelle.


Source/Libérté.

zadhand
03/03/2016, 12h50
A la une/Le pays traverse une grave crise
le 03.03.16 | 10h00


Sellal évoque un nouveau modèle économique
Rattrapé par la crise, le gouvernement Sellal compte revoir sa copie
et prévoit un «nouveau modèle économique» pour le pays dès avril prochain.

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Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a surpris plus d’un, hier, en annonçant
qu’«un nouveau modèle économique pour la période 2016-2019 est en phase
de préparation et d’examen» et sera présenté et annoncé en avril prochain.
Pour faire face à la baisse des recettes due à la chute des cours du brut qui
oscillent actuellement entre 30 et 35 dollars, soit un niveau inférieur au prix
de référence arrêté à 37 dollars le baril dans la loi de finances, le Premier ministre,
qui a souvent évoqué le recours à l’endettement extérieur, rectifie le tir
et invoque, cette fois, le recours à «l’emprunt interne».

En effet, un emprunt obligataire national sera lancé en avril avec un taux d’intérêt
très élevé de 5%, et ce, pour augmenter, selon M. Sellal, les sources de revenus.
Le Premier ministre n’a pas précisé les contours de cette nouvelle orientation de
la politique économique du pays. Ce qui est certain, c’est que le gouvernement Sellal
est ainsi rattrapé par la crise économique que traverse le pays depuis
la dégringolade des prix du pétrole.Bien qu’ayant opéré des coupes budgétaires,
notamment dans les dépenses d’équipement pour 2016, il faut savoir que le déficit
sera si important qu’il sera difficile de le combler par le Fonds de régulation
des recettes (FRR), dont les comptes ont commencé à fondre comme neige au soleil
depuis 2014. Le mécanisme mis en place début 2001, comme le FRR, alors que
les revenus réels d’exportation des hydrocarbures étaient supérieurs aux dépenses
budgétaires afin de faire face aux années de «vaches maigres», ne tiendra pas longtemps
en raison du niveau actuel des prix de pétrole.

«Nous écartons pour le moment le recours à l’endettement extérieur. Nous allons adopter
un nouveau modèle économique que nous annoncerons en avril prochain et qui s’étalera
jusqu’en 2019. Cette nouvelle orientation nous permettra de mieux maîtriser et gérer
la situation économique. Nous avons pris cette décision pour éviter de recourir dans
l’immédiat à l’emprunt extérieur», a expliqué M. Sellal en marge de l’ouverture de
la session de printemps du Parlement. Le chef de l’Exécutif n’a pas nié l’existence
d’une crise économique, mais a tenu à rassurer que l’Algérie maîtrise toujours
les grands équilibres macroéconomiques nationaux.

D’autres décisions économiques seront prises sans toutefois, assure le Premier ministre,
toucher aux acquis sociaux. Pour appuyer ses dires, M. Sellal annonce la réunion de
la tripartite (gouvernement-patronat-syndicat) qui se tiendra début juin prochain
pour examiner plusieurs dossiers relatifs à la situation économique du pays. L’annonce
de Sellal a laissé perplexes les parlementaires qui ignoraient totalement cette initiative
portant sur un nouveau modèle économique. «Nous ne sommes pas au courant.
Nous avons pris connaissance à l’instant de cette proposition relative à l’adoption
d’un nouveau modèle économique», révèlent des députés de différentes obédiences
rencontrés sur place.Ni le FLN ni le RND, les deux partis au pouvoir, n’ont été, semble-t-il,
associés à ce projet susceptible de «faire bouger les lignes». Des députés indépendants
et de l’Alliance de l’Algérie verte estiment que la chute des recettes pétrolières a mis
à nu la politique du gouvernement. Aucune stratégie ni proposition, encore moins
de solutions à long terme.Des incohérences et des contradictions dans les discours apparaissent au fil des jours.
«Lorsque l’Algérie baignait dans l’aisance financière, elle n’a pas pu réaliser des exploits
ni finaliser ses grands chantiers et aujourd’hui, avec un baril à 30 dollars, elle veut
faire des économies ! Question : est-ce que le gouvernement va encore une fois
puiser dans la poche des citoyens pour régler la crise», s’est interrogé Zineddine Tebbal,

chargé de communication au MSP.
Il y a quelques jours, le groupe Sonelgaz a annoncé vouloir recourir à un financement
étranger pour lever 9 milliards de dollars en vue de financer ses investissements.
Sonatrach, matrice de l’Etat algérien, n’a pas écarté cette éventualité, elle aussi,
afin de financer ses projets. Comment, se demandent les députés, le gouvernement
va satisfaire les besoins de ces deux entités ?


«Est-ce un énième appel au citoyen pour qu’il serre davantage la ceinture ?»,
s’offusquent les députés. Les élus du PT disent n’avoir aucune idée sur l’initiative
du gouvernement et estiment que leur parti a formulé plusieurs solutions pour
une sortie de crise, notamment l’abrogation de l’article 59 qui permet aux
entreprises privées et étrangères établies en Algérie de recourir à l’endettement externe
avec la garantie du Trésor public.Il faut annuler l’Accord d’association avec l’Union européenne
et il faut en urgence rétablir le monopole de l’Etat sur le commerce extérieur, comme
il faut, selon Taâzibt du PT, en finir avec l’exonération tous azimuts accordée au secteur privé
parasitaire. Comme il est impératif que l’Etat récupère son argent via les impôts impayés.
Ce sont autant de questions que le gouvernement ne pourra pas, cette fois-ci,
éluder pour faire jouer la logique économique. 


Nabila Amir

zadhand
10/03/2016, 12h08
A la une/Conseil Interministériel en mars pour discuter des possibilités de soutenir les coûts du Hadj
10 Mars 2016

Conséquence de la dépréciation du dinar
Le hadj plus cher

Un Conseil interministériel sera prochainement organisé afin
de discuter des options envisageables quant à
la prise en charge des futurs hadjis.

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La chute des prix du pétrole et la dévaluation constante du dinar influeront-ils
sur le déroulement du hadj 2016 ? A l’issue des contrats signés
avec l’Arabie Saoudite, il a ainsi pu être constaté une augmentation de la somme
que les pèlerins algériens auront à débourser. «Nous avons pu négocier le prix
de l’hébergement et du transport. Toutefois, la restauration et le cours du change
sont deux facteurs qui s’imposeront en matière de hausse des frais et
des coûts du hadj», a confié à des journalistes Mohamed Aïssa, ministre
des Affaires religieuses et des Wakfs, en marge de la cérémonie officielle
organisée à l’occasion du 8 Mars.Un Conseil interministériel sera, de ce fait,
prochainement organisé afin de discuter des options envisageables quant à
la prise en charge des futurs hadjis. «Ce Conseil interministériel, présidé par
le Premier ministre Abdelmalek Sellal, aura lieu courant mars, durant lequel
le coût réel du hadj de cette année sera discuté», a expliqué le ministre.
Seront alors exposés les différents facteurs ayant un impact financier sur
l’opération et si le pèlerinage reste accessible selon les moyens des Algériens.
«Faute de quoi, nous allons demander une subvention, négociée et commentée
par le Conseil interministériel, qui sera ensuite jugée par le président de
la République qui départagera les avis contraires» et tranchera la question quant
à la nécessité d’assister les pèlerins si la hausse des prix entre l’année dernière
et cette année est trop importante. Toutefois, selon le ministre, la hausse à attendre,
de l’ordre que de «quelques milliers de dinars», sera due aux fluctuations des cours
de change. Pourtant, M. Aïssa refuse de parler de «hadj subventionné» à proprement
parler, évoquant une assistance et une baisse des coûts.
«La subvention n’est pas à la page.Nous l’avons déjà déclaré l’année passée. Seulement,
si le taux est trop haut, il est possible que le gouvernement subventionne une partie
du pèlerinage. Mais si vous voulez mon avis, je défends et j’opte pour un hadj à la portée
de ceux qui en ont les moyens, comme requis par la religion, comme dicté par le Saint Coran
et par la Sunna», ajoute-t-il. Comment cette «assistance» se manifestera-t-elle ?
En allant, en quelque sorte, vers un hadj «low-cost».
Un «hadj «low-cost»
«La subvention interviendra en supprimant des prestations. Par exemple, nous avons signé
un contrat pour la prise en charge du transport des pèlerins dès leur descente d’avion,
et ce, dans des bus haut de gamme. Il nous faudra alors abaisser le standing des véhicules
et opter pour des transports moins chers», cite le ministre, qui ajoute : «Un hadj low-cost
peut-être, mais un hadj de la dignité tout de même», car «il faut que chaque dinar versé ait
une contrepartie en matière de prestations». La question de la part du pèlerinage amortie
par l’Etat sera donc tranchée dans quelques jours, à la suite de quoi la somme à débourser
par chacun des 29 000 Algériens qui effectueront le pèlerinage cette année sera annoncée.
L’année dernière, les frais du hadj avaient été fixés à 412 000 DA, billet d’avion compris.
Toutefois, il avait été estimé, l’année dernière, que les frais du hadj devaient atteindre
les «600 000 DA en raison de la hausse du dollar sur la marché international», mais le prix
avait été réduit à la baisse «grâce aux négociations menées par la partie algérienne avec
les autorités saoudiennes, outre l’aide apportée par le président de la République au profit
des hadjis algériens», avait alors indiqué le ministre, sans toutefois préciser quel était
le montant de cette aide présidentielle. Un tel scénario sera-t-il envisageable cette année,
au vu de la situation économique et de la diminution des moyens financiers de l’Etat ?


Ghania Lassal

zadhand
10/04/2016, 22h01
A la une/Actualité_Sellal
le 10.04.16 | 15h47


Le journal "Le Monde" a porté atteinte aux institutions du pays




Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé dimanche que la décision
de refus du visa à un journaliste du quotidien français Le Monde a été prise,
parce que ce journal s'est permis de "porter atteinte à l'honneur et au prestige
des l'une des plus importantes institutions du pays".
"La décision a été prise tout simplement parce que ce journal (Le Monde) respecté
et respectable, s'est permis de porter atteinte à l'honneur et au prestige des l'une
des plus importantes institutions du pays, gratuitement, puisque l'information était
fausse et non fondée", a précisé M. Sella en réponse à une question sur le refus
d'octroyer le visa d'entrée à un journaliste du Monde.
"On a porté atteinte à un symbole de ce pays, au Président de ce pays, connu pour
avoir été tout jeune un des plus grands combattants pour l'indépendance du pays",
a indiqué M. Sellal lors d'une conférence de presse conjointement animée avec
son homologue français Manuel Valls, au terme des travaux de la 3ème session
du comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN).
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,
Ramtane Lamamra, avait convoqué, mercredi dernier, l'ambassadeur de France en Algérie,
Bernard Emie pour protester de manière énergique, suite à la campagne de presse,
hostile à l'Algérie et à ses institutions, menée en France dans différents médias
et à travers d'autres activités publiques.
M. Lamamra "a fait valoir le fait que ladite campagne malveillante et fallacieuse -que l'invocation
de la liberté de la presse ne saurait aucunement justifier- a atteint son paroxysme avec
des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle".
M. Lamamra a, dans ce contexte, souligné "la nécessité morale et politique que des autorités
françaises qualifiées marquent clairement leur réprobation de cette campagne qui est incompatible
avec la qualité et le niveau des relations algéro-françaises".


APS

zadhand
05/06/2016, 19h18
Sellal raconte le mythe de la justice sociale

le 05.06.16|16h40


Il est indécent de parler de justice sociale à des millions d’Algériens
privés de routes, de gaz et de structures de santé, surtout lorsque
on assiste au gaspillage de l’argent public dans la réalisation
de projets aussi dispendieux qu’inutiles.

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Le premier ministre Abdelmalek Sellal a dévoilé, aujourd’hui dimanche à Alger,
les grandes lignes du nouveau modèle économique, visant à mettre en place,
à l’horizon 2030, une économie affranchie des recettes issues de
l’exportation des hydrocarbures.Au-delà de ce slogan de diversification de
l’économie, prôné par les responsables politiques qui se sont succédés à la tête
de l’État depuis des décennies, Sellal a insisté sur « l’attachement » du
gouvernement aux principes de la justice sociale et de l’équilibre territorial.
La justice sociale est une « constante dans l’action de l’Exécutif », a assuré
le premier ministre, en faisant fi des injustices intolérables dont sont victimes
les populations du sud et des zones montagneuses de l’est et du centre du pays.
Les habitants de ces régions marginalisées sont sévèrement pénalisés par l’absence
de projets de développement et continuent, en dépit des centaines de milliards de
dollars dépensées depuis le début des années 2000, à vivre les affres de l’isolement,
du chômage et de la pauvreté. Il est indécent de parler de justice sociale à des
millions d’Algériens privés de routes, de gaz et de structures de santé, surtout lorsque
on assiste au gaspillage de l’argent public dans la réalisation de projets aussi
dispendieux qu’inutiles, à l’exemple de la grande mosquée d’Alger.
Cela, sans parler des sommes faramineuses englouties dans des marchés douteux
et des anciens responsables mis en cause dans des scandales de corruption qui
continuent à narguer et le peuple et l’État.Ce discours sur l’équilibre territorial et l’égalité
des chances est en contradiction flagrante avec le fait que de nombreux responsables
politiques et économiques soient originaires de Tlemcen et ses environs, la région
du chef de l’État. Bref, une telle politique, qui encourage l’exclusion et le tribalisme,
a donnée naissance à un profond sentiment d’indignation au sein des populations exclues.
Et ce n’est pas avec des mots que l’on peut réparer cette injustice.

Farouk Djouadi

zadhand
29/06/2016, 00h17
Les grands changements de l'été

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f265/24381d1465857530-soci%E9t%E9-nationale-de-transport-et-de-la-commercialisation-des-hydrocarb-sonatrach-t%E9l%E9chargement.png

MOUVEMENTS DES WALIS, DES CHEFS DE DAÏRA
ET CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS


Par Brahim TAKHEROUBT
Mercredi 29 Juin 2016 00:00

Les nouveaux promus n'auront pas la tâche facile. Leur tâche
est de donner corps à cette politique de rigueur, veiller à sa stricte
application et faire en sorte qu'il n'y ait pas de perturbations
sociales au niveau local.
La fin du mois de Ramadhan ne rime pas nécessairement avec le début
des vacances. Il s'annonce plutôt chaud pour les administrations qui
connaîtront de nombreux changements. Pour son nouveau modèle économique,
le Premier ministre Abdelmalek Sellal, veut de nouveaux hommes et
du sang neuf pour exécuter ce programme. De sources gouvernementales
on a appris que le Premier ministre aurait déjà soumis au chef de l'Etat une liste
de nouveaux walis à nommer dans le cadre d'un prochain mouvement qui
interviendra au terme des rencontres régionales qu'organise actuellement
le ministre de l'Intérieur, Mohamed Bedoui, avec ces commis de l'Etat. Il est attendu
de ce changement une nouvelle dynamique à une gestion locale sclérosée et souvent décriée. Il n' y a qu'à voir les foyers de tension omniprésents dans plusieurs régions du pays, au Sud comme au Nord sans que des solutions durables ne soient proposées.
Nos sources précisent également que ce mouvement des walis sera un prélude à un
réel bouleversement dans la gestion des collectivités locales et une décentralisation effective. Avec la situation de crise marquée par la baisse des réserves de changes
et la chute des prix du pétrole, l'Etat n'est plus en mesure de supporter les charges
au niveau local comme ce fut le cas à l'époque de l'embellie financière.
Les nouveaux promus à la gestion locale n'auront pas la tâche facile, leur nomination intervient à un moment où l'Algérie traverse une zone de turbulences économiques.
Leur tâche est de donner corps à cette politique de rigueur, veiller à sa stricte
application et faire en sorte qu'il n'y ait pas de perturbations sociales au niveau local.
On apprend par ailleurs que ce mouvement des walis qui interviendra vers le début
du mois de juillet touchera également les diplomates. Mais auparavant rapportent nos sources, c'est une conférence des diplomates qui serait convoquée à Alger par le
Premier ministre. Parmi les points phares inscrits au programme de cette conférence,
le rôle de la diplomatie économique ainsi qu'un intérêt particulier qui sera accordé aux postes du continent africain. Depuis l'indépendance, la structure des échanges commerciaux de l'Algérie est restée quasi inchangée, il est donc temps de secouer
le cocotier. L'Algérie qui traverse une crise financière profonde est en train de se
débattre pour réduire ses importations faramineuses, d'une part et de l'autre trouver
des niches financières comme d'éventuels marchés en vue d'installer ses produits
sur le marché africain. Face aux difficultés financières induites par la chute des prix du baril, l'Algérie a décidé de regarder vers le Sud et de prospecter le marché africain.
C'est le virage de la diversification de son économie qui se négocie.
Pour les besoins de cette offensive économique, nos sources indiquent que les futurs postes diplomatiques en Afrique seront chargés de cette mission spéciale: la diplomatie économique qui nécessite des diplomates jeunes, ambitieux, dynamiques et rompus à la négociation. Comment convaincre les entreprises africaines, comment vendre l'image de l'Algérie et ses avantages comparatifs dans ce marché en pleine expansion et compétitif.
Il faut une démarche réfléchie, dans la durée, avec un marketing spécifique.
Tel est le défi qui se présente au gouvernement qui n'a d'autre choix que celui de
mobiliser les compétences requises à cette tâche qui s'annonce déterminante pour
sa stratégie économique qui vise un redéploiement effectif sur le continent africain.
Les chefs de daïra, dernier maillon de l'administration au niveau local et qui feront
partie de ce grand mouvement estival sont également interpellés par cette conjoncture. Dans une directive que le ministère de l'Intérieur a adressée aux autorités locales il
a été clairement signifié à ses dernières de se prendre en charge et de ne plus compter
sur les financements de l'Etat.Le pays est en phase de rigueur aussi bien dans les dépenses que dans la gestion et c'est aux communes de trouver leurs propres
ressources. Dure tâche en ces temps de vaches maigres!

BENT
29/06/2016, 07h15
Bonjour,

"les vaches maigres" ne sont pas maigres pour tous.

zadhand
12/07/2016, 20h52
Sellal annule le projet de cimenterie à Oued Taga


le 12.07.16|14h36

Le projet de réalisation de la cimenterie à Oued Taga a été annulé par une
décision du premier ministre confortée par une décision du wali de Batna.
Une décision qui a transformé la colère des habitants de la commune
en une liesse incommensurable dans la soirée du lundi.


A peine l'information confirmée par la délégation reçue au bureau du wali, tard dans
l’après-midi du lundi, quelque 300 voitures se sont mises à sillonner les différentes
bourgades de la commune klaxonnant et tirant des salves de baroud pour annoncer
la nouvelle.Les citoyens ne se sont pas fait attendre et de manière spontanée ont
convergé vers le centre-ville pour fêter à leur manière cette victoire qui vient couronner
leur lutte entamée voilà 2 ans pour barrer le chemin au projet. "Nous nous apprêtons à
organiser un grand festin", nous a-t-on dit, "mais auparavant, nous allons organiser un
volontariat pour nettoyer la commune et orienter cette mobilisation citoyenne vers une
mobilisation autour de l'environnement", a-t-on précisé.Cette expérience démontre on ne
peut mieux qu’il est possible de faire preuve de maturité et ce, tant du côté des autorités
que de celui des citoyens. La décision d'annuler la réalisation du projet est donc une victoire
de l'environnement et ceci nous enseigne qu'il est préférable à l'avenir de faire participer les
citoyens au développement de leur commune.

Lounes Gribissa

NB:


Conflit autour d’un projet de cimenterie à Oued Taga (Batna)



http://www.maghreb-sat.com/forum/f265/%E9meutes-manifestation-vandalisme-viol-urbaines-pillage-ba-rricade-hooliganisme-76462.html

zadhand
14/07/2016, 20h00
L'Etat n'a pas de problèmes avec la presse
Sellal
le 14.07.16|15h02

Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé jeudi à Oum El Bouaghi,
que l'Etat n'avait aucun problème avec la presse, soulignant qu'il "n'y a
aucun journaliste emprisonné à cause de ses opinions".
"Nous n'avons aucun problème avec la presse. Les journalistes sont libres,
mais ils sont tenus de respecter l'éthique et les institutions de l'Etat", a-t-il
déclaré à l'occasion de la visite qu'il effectue dans la wilaya d'Oum El Bouaghi.
Il ajouté que "nous n'emprisonnons aucun journaliste en raison de ses opinions,
mais la diffamation, l'injure, l'insulte et l'atteinte à la dignité des personnes et
des familles ne fait pas partie de nos traditions".
M. Sellal a, dans ce cadre, appelé l'élite algérienne à contribuer à "la promotion
des valeurs de la société et à corriger situation par le recours aux bonnes méthodes", estimant que le problème "est d'ordre moral et civilisationnel en premier lieu".
Il a, par ailleurs, salué la qualité des résultats obtenus dans l'examen du baccalauréat cette année, notamment dans la filière des mathématiques.

APS

zadhand
04/09/2016, 17h57
Restrictions à l’importation

Un nouveau tour de vis
le 04.09.16 | 10h00


Une liste de 1700 à 2000 produits interdits à l’importation pourrait bientôt voir le jour.
Le Premier ministre s’est engagé à maintenir les réserves de change au-dessus du seuil critique
de 100 milliards de dollars en 2019, lors de sa récente visite, mercredi dernier, dans la wilaya de Saïda.

http://www.elwatan.com/images/2016/09/03/port_2618372_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/09/03/port_2618372.jpg)
Les nouvelles restrictions à l’importation seraient l’une des pistes suggérées pour faire
face à la contraction spectaculaire des réserves de change.


Le gouvernement Sellal travaille très sérieusement sur de nouvelles restrictions
à l’importation. Une liste de 1700 à 2000 produits interdits à l’importation
pourrait bientôt voir le jour, selon une source proche de l’administration des
finances. Plus clairement, c’est la communauté bancaire qui sera chargée de
l’interdiction de la domiciliation bancaire pour l’importation des produits figurant
sur la «blacklist». Dans la foulée, une étude d’impact sur la balance des paiements
et, plus sommairement, sur les filières industrielles a été lancée pour en évaluer
les avantages et les conséquences que cette initiative pourrait avoir sur les
réserves de change. Plusieurs ministères concourent à l’élaboration de cette liste
noire, selon nos sources. Cette liste noire est une nouvelle tentative de tordre le
cou aux importateurs et parer, par la même, à un effondrement plus spectaculaire
des réserves de change, le seul élément sur lequel le pays peut fonder sa solvabilité.
Selon les derniers documents comptables publiés par la Banque d’Algérie, les
réserves de change se sont fortement contractées, s’établissant à 144,13 milliards
de dollars à fin décembre 2015 contre 159,03 milliards de dollars à fin juin 2015
et 178,94 milliards de dollars à fin décembre 2014.Mathématiquement, il en ressort
une perte sèche de 34,81 milliards de dollars entre fin 2014 et fin 2015. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué que les réserves de change du pays (or non compris) se sont établies à 136,9 milliards de dinars à juin 2016. Lors de sa récente
visite, mercredi, dans la wilaya de Saïda, le Premier ministre s’est engagé à maintenir
les réserves de change au-dessus du seuil critique des 100 milliards de dollars en
2019. Les nouvelles restrictions à l’importation seraient l’une des pistes suggérées
pour faire face à la contraction spectaculaire des réserves de change, chutant de
193,27 à fin juin 2014 à 136,9 à fin juin 2016. L’Algérie a ainsi perdu plus de 56
milliards de dollars sur ses réserves de change en un laps de temps de deux années,
sous l’effet combiné d’une chute considérable des cours pétroliers et des exportations d’hydrocarbures ainsi que de la hausse fulgurante des importations.La liste des 1700
à 2000 produits qui seront interdits à l’importation, sur laquelle travaille le gouvernement, répond à l’objectif d’endiguer l’élan que prenait le niveau des importations.
Cette évolution effrénée de la facture des importations a été en partie à l’origine de
la contraction des réserves de change. Les déficits record de ces deux dernières
années en sont un autre facteur. Le gouvernement Sellal doit ainsi jouer sur plusieurs variables afin que le niveau des réserves de change puisse être maintenu au-dessus
de 100 milliards de dollars. A la condition que les cours du brut remontent la pente,
un facteur qui échappe totalement au contrôle, voire aux prévisions de l’Exécutif.
Dans une récente analyse de Raouf Boucekkine et Nour Meddahi publiée par
El Watan, les deux professeurs d’économie ont suggéré à l’Exécutif de freiner les importations et de préserver les réserves de change.Pour ce faire, les deux
économistes ont appelé à établir des contingentements tarifaires pour ne pas épuiser
les réserves de change et pour protéger la production nationale. Il est question
également de différencier la TVA sur des produits importés en augmentant la taxe à l’importation sur les produits de luxe ou inessentiels à l’économie nationale et à
la société pour protéger la production nationale et ralentir la consommation d’énergie. Toutefois, certains économistes craignent que cette nouvelle initiative du gouvernement, attendue pour 2017, qui vient s’ajouter aux instructions de 2015 adressées à la communauté bancaire, génère des tensions inflationnistes et des pénuries.

Ali Titouche

zadhand
12/10/2016, 20h53
Sellal à La Havane pour une visite officielle de trois jours

le 12.10.16 | 17h55


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est arrivé mercredi à La Havane (Cuba)
pour une visite officielle de trois jours, à l'invitation du premier vice-président
du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de la République de Cuba,
Miguel Diaz-Canel Bermudez.

Le Premier ministre est accompagné, lors de cette visite, par le ministre d'Etat,
ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,
Ramtane Lamamra et du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Lors de cette visite "destinée à consolider
davantage les relations traditionnelles d'amitié entretenues par les deux pays,
le Premier ministre et son hôte examineront l'état des relations bilatérales dans
les différents domaines de coopération sur les plans aussi bien politique
qu'économique et social". La rencontre constituera, par ailleurs, une opportunité,
pour les deux parties, "de procéder à un échange de vues sur toutes les questions
d'intérêt commun ayant trait à l'actualité internationale et régionale".


APS

Lako
16/10/2016, 13h51
Réduction de la masse salariale en janvierLe gouvernement compte réduire la masse salariale de la fonction publique, à travers le départ à la retraite de 11.000 employés sans être remplacés et le gel de la formation au niveau de nombre de secteurs, excepté la Sante et la Justice.
Ce qui entraîne par conséquent une économie de 6.000 milliards de centimes.
Selon le PLF présenté au parlement, après approbation du conseil des ministres, l’enveloppe de la masse salariale de la fonction publique sera diminuée de 60 milliards de dinars (6.000 milliards de centimes). En effet, elle ne devrait dépasser les 2172.5 milliards de dinars lors du prochain exercice, contre 2232.5 milliards de dinars pour l’exercice actuel (2016).
Quoique la masse salariale de la FP, dont 1.6 million d’employés sont affiliés, s’empare la part de lion du budget de gestion estimée à 48%, les déclarations des représentants du gouvernement, dont le chef de l’Exécutif, Abdelmalek Sellal, sur les sureffectifs de la fonction publique commencent à se traduire sur le terrain.
En vérité, hormis les secteurs d’éducation et de la santé, les autres départements n’organiseront pas de concours de recrutement sachant que les prévisions du gouvernement fassent état de 11.338 départs en retraite.
En outre, l’Exécutif décide de geler les programmes de formation auxquels d’importants budgets sont alloués, dont les secteurs de la Justice et de la Santé étant donné d’importants chantiers étaient initiés d’où la nécessité à l’expérience étrangères.
Outre le gel des concours de recrutement, le gouvernement optera pour la hausse de la durée de service requise dans la promotion interne.
Algerie 360

Lako
03/11/2016, 02h29
Les législatives prévues le jeudi 27 avril 2017https://www.algerie1.com/media/source/parlement_assemblee_algerie.jpg
Les prochaines élections législatives se tiendront jeudi 27 avril 2017, selon une information rapportée mercredi par Ennahar, qui cite «une source officielle.»La décision «d’avancer» la date des législatives, selon la même source, serait liée à la proximité du mois de Ramadhan, les autorités souhaitant clore tout le processus, à savoir l’élection, l’installation de la nouvelle assemblée avant le mois sacré de façon à, permettre aux nouveaux élus de participer aux débats en séances nocturnes, après le Ftour.Cette huitième mandature, depuis l’instauration du pluralisme parlementaire, va s’inscrire dans la nouvelle constitution, qui prévoit notamment, une session unique, en plus d’un certain nombre de droits pour l’opposition