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zadhand
29/08/2015, 19h49
A LA UNE/ACTUALITE_Réunion gouvernement-walis
29 Août 2015|10h30 mis à jour 17h26


Les 8 probables orientations d’Abdelmalek Sellal

Rentrant dans le cadre des directives du président de la république
lors des deux derniers conseils des ministres,
le premier ministre Abdelmalek Sellal devrait vraisemblablement axer
ses orientations aux walis autour des huit axes suivants.

18310


1.- Le Premier ministre devrait dresser d’abord le tableau de la situation économique et sociale du pays, 95% des recettes en devises provenant de Sonatrach, le secteur industriel représentant moins de 5% du PIB, sur de s5% plus de 95% sont des PMI-PMI à dominance familiale peu concurrentielles, le petit commerce et services 83% de la superficie économique, la sphère informelle drainant plus de 40% de la masse monétaire en circulation, qu’il s’agira d’intégrer dans la sphère réelle, et sur les 5% d’exportation hors hydrocarbures plus de 60% sont des dérivées d’hydrocarbures et des déchets ferreux et semi ferreux des recettes en devises. Il rappellera certainement que selon la LFC2015 les recettes attendues de Sonatrach ont été évaluées à 34 milliards de dollars à un cours moyen de 60 dollars et qu’elles seront inférieures si le cours moyen est en dessous de ce seuil, 23 milliards de dollars si le cours est à 40 dollars donnant un profit net déduit des charges de moins de 17 milliards de dollars. Cela aura des répercussions sur le fonds de régulation des recettes, sur les réserves de change, sur la dépréciation du dinar et sur le programme d’investissement prévu.2.- Il s’agira d’éviter les impacts dramatiques de la crise de 1986, la cessation d e paiement en 1994 et les ajustements imposés par le FMI, en prenant toutes les mesures nécessaires. Il rappellera que l’Algérie a les potentialités de surmonter la crise actuelle, devant éviter tout discours de sinistrose mais également d’autosatisfaction négative par un discours de vérité, la situation étant différente de celle de1986. La dette extérieur de l’Algérie est à moins de 4 milliards de dollars, des réserves de change bien qu’en baisse devant clôturer au rythme de la dépense actuelle entre 135/140 milliards de dollars fin 2015, sans les 173 tonnes d’or évaluées au cours actuel à environ 7 milliards de dollars.3.- Les orientations est qu’il s’agira de bien utiliser cette manne financière avec efficacité, ne plus dépenser sans compter, car elle devrait servir de tampon social pour mener à bien les réformes structurelles et éviter un dérapage accéléré de la valeur dinar corrélée à ces réserves détermine et par là le pouvoir d’achat des citoyens , devant aller vers l’accroissement de la production et de la productivité, interne qui mesurera le nationalisme des Algériens, c’est une loi universelle, seule condition de préservation du pouvoir d’achat du dinar et des citoyens , ne pouvant distribuer plus que de que l’on crée de richesses.4.- Devant différencier austérité et rigueur budgétaires, il s’agira de geler les projets qui n’ont pas d’impacts économiques et sociaux à terme , de mieux maîtriser tant la qualité qui fait souvent défaut que les coûts des projets en cours dont certains ont un coût supérieur entre 15 et 30% par rapport aux normes internationales. L’Etat devra donner l’exemple dans la rigueur de sa gestion afin d’éviter de faire supporter l’austérité sur les couches les plus vulnérables. L’on devra à l’avenir pour des raisons de justice sociale et d’efficacité mieux cibler les subventions et les transferts sociaux qui doivent être destinées aux plus démunis et aux segments que l’on veut promouvoir.5.- Il s’agira de redonner confiance, en améliorant la qualité du service public, une cohérence dans la politique gouvernementale sans laquelle aucun développement ne peut se réaliser passant par la symbiose des relations Etat-citoyens. Les Walis doivent être à l’écoute de la préoccupation des citoyens et des opérateurs économiques, passant par la débureaucratisation à tous les niveaux et notamment dans la sphère économique, devant reconnaître que les actions du ministère de l’Intérieur, malgré toujours des insuffisances, ont considérablement allégé certaines procédures.6.- En cette période difficile, qui risque de durant encore pendant de longues années, tant pour des raisons géostratégiques à nos frontières que de la baisse du cours des hydrocarbures, il s’agira d’aller vers un Front social interne solide, tenant compte des différentes sensibilités, personne n’ayant le monopole de la vérité et du nationalisme, pour une mobilisation générale associant , sans exclusive, tous les citoyens algériens devant éviter de diaboliser le secteur privé qu’il soit national ou international ou les opérateurs publics afin de dynamiser la production interne.7.- Le premier ministre donnera des orientations à moyen et long terme, rappelant que la mondialisation est là et c’est une dure réalité, nécessitant des adaptations à tous les niveaux politiques, économiques, militaires, afin de préserver les intérêts supérieurs de l’Algérie et l’ignorer constituerait une utopie. Il s’agira de concilier l’efficacité économique avec une très profonde justice sociale comme garant de la cohésion sociale, la construction de l’économie de marché concurrentielle, ne signifiant pas anarchie mais un rôle stratégique à l’Etat régulateur, loin de tout monopole qu’il soit public ou privé.8.- Aussi les axes directeurs stratégiques qu’annoncera le premier ministre, qui dépasseront le cadre local, est ce que cela sera un vœux ou une réalité, devant être sous tendu par une nette volonté politique de changement et d'un dialogue soutenu avec l'ensemble des forces sociales , en ce monde interdépendant turbulent, où toue nation qui n’avance pas recule forcément est une stratégie afin de promouvoir la production et les exportations hors hydrocarbures. Les axes qui seront développés concerneront, le ministère des finances notamment pour le recouvrement fiscal, le ministère du commerce pour atténuer la hausse des prix, l’éducation/enseignement supérieur pour une rentré sociale apaisée, l’Energie, pour faire face aux mutations énergétiques mondiales, l’Industrie/mines, l’agriculture, le tourisme/artisanat, les nouvelles technologies, l’efficacité énergétique par la définition d’un nouveau modèle de consommation énergétique évitant le gaspillage et les fuites hors des frontières, une nouvelle politique de l’habitat et des infrastructures par une urbanisation maîtrisée. Les segments à développer doivent répondre aux normes internationales en termes de coût et qualité dans le cadre des valeurs internationales et ce afin de diminuer progressivement la facture tant des importations de biens que des services dont le sorties de devises sans les transferts légaux de capitaux, selon les données officielles de la banque d’Algérie, ont été de 71,2 milliards de dollars en 2014.Abderrahmane Mebtoul, expert international

zadhand
11/06/2016, 17h24
Remaniement partiel du gouvernement
le 11.06.16|16h53
http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f13/24144d1465244805-sharing-europe-zapto-org-2015-user-pass-t%E9l%E9chargement-5-.jpg

Amar Ghoul "Out"


La présidence de la République a annoncé, aujourd’hui samedi,
un remaniement partiel du gouvernement Sellal. Le changement
le plus marquant a trait au départ de Amar Ghoul, désormais ex-ministre du Tourisme.

Voici la liste des nouvelles nominations.



24298

M. Baba Ammi Hadji, ministre des Finances.

M. Bouterfa Nourredine, ministre de l'Energie.

M. Nouri Abdelwahab, ministre de l'Aménagement
du territoire,du Tourisme et de l'Artisanat.

M. Chelgham Abdesslam, ministre de l'Agriculture,
du Développement rural et de la Pêche.

M. Talai Boudjema, ministre des Travaux publics et des Transports.

M. Ouali Abdelkader, ministre des Ressources en eaux et de l'Environnement.

Mme Eddalia Ghania, ministre des Relations avec le Parlement.

M. Boudiaf Mouatassem, ministre délégué auprès du ministre des Finances,
chargé de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers".


Elwatan.com

zadhand
26/07/2016, 10h48
LES WALIS TENUS DE PRÉSENTER DES PROPOSITIONS

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a invité
les walis à participer pleinement à la prise de décision et à l’élaboration de projets à
haut rendement, et de ne plus se contenter d’être de simples exécutants.

25305

« Conformément à la nouvelle stratégie économique, les walis devraient être
les véritables locomotives localement », a-t-il déclaré, hier, lors d’une réunion
avec les walis du Centre.Le ministre leur a recommandé de formuler leurs propres propositions qu’ils devraient soumettre au chef de l’Exécutif lors de la réunion gouvernement-walis, prévue en septembre prochain à Alger. Cette réunion aura pour
objet d’établir une feuille de route pour les collectivités locales en matière de développement, de promotion de l’investissement et de création d’emplois et de
richesses. Lors d’une rencontre précédente avec les walis et les walis délégués du
Sud, le 16 juillet à Ouargla, Bedoui a appelé à faire de 2017 l’année de la prise en
charge du développement durable et de l’investissement.Dans cette optique, le ministre
a appelé les responsables locaux à rentabiliser les différents investissements réalisés
par l’Etat, selon les lois économiques.« Notre stratégie locale doit être créatrice de richesses et de plus-value et génératrice d’emplois », a-t-il dit à ce propos, relevant,
dans le même sillage, la nécessaire mise à niveau des loyers et concessions des biens
des collectivités locales, en les alignant sur les estimations réelles du marché local. Le ministre a annoncé, dans ce sens, qu’un recensement des biens des collectivités locales sera effectué avec une tarification de chacun de ces biens. Au cours d’une autre rencontre à Constantine avec les walis de l’Est le 2 juillet, Bedoui a également mis l’accent sur l’urgence de rentabiliser tous les investissements réalisés par l’Etat, affirmant qu’il est important de faire des collectivités locales « un soutien essentiel de développement pour l’Etat et non une charge à supporter. Pour le ministre, l’esprit d’initiative et de compétitivité sont les critères pour chaque responsable, appelant les walis à s’orienter vers un nouveau modèle de gestion basé sur l’initiative économique et la bonne gouvernance.
Nécessité de rentabiliser les centaines de locaux inexploités
Dans le même sillage, il a évoqué le sort de centaines de marchés réalisés sur fonds de l’Etat, et qui restent toujours non exploités, en donnant des instructions aux walis d’œuvrer « pragmatiquement » pour rentabiliser ces biens dans le cadre du partenariat public-privé. Le ministre a également mis en exergue la nécessité d’assainir la situation du foncier industriel économique dans les wilayas et de prendre les mesures adéquates pour libérer ce foncier et le mettre à la disposition des investisseurs sérieux. Réunis avec les walis de l’ouest le 13 juin, M. Bedoui a relevé que chaque wilaya et chaque commune disposent
de potentialités de développement importantes « qui n’attendent que des idées et des initiatives capables de les rentabiliser et de les développer ». Dans ce contexte, il a
estimé qu’il n’y a pas de communes pauvres en Algérie, mais qu’il existe « une mentalité rentière, répandue dans nos collectivités locales qui attendent des dotations financières provenant des autorités centrales ». Tout en réaffirmant son rôle accompagnateur et facilitateur, il a soutenu que « les interventions de l’Etat au profit des collectivités locales
se limiteront désormais aux seuls projets créateurs de richesses »

zadhand
08/09/2016, 13h28
Le sucre et le sel seront limités dans les aliments à large consommation

Sel et sucre
Haro sur les excès
le 08.09.16 | 10h00


Le ministère du Commerce compte légiférer pour limiter les taux d’intégration
du sucre et du sel dans les produits alimentaires.

http://www.elwatan.com/images/2016/09/07/une_2618491_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/09/07/une_2618491.jpg)

Le gouvernement algérien semble vouloir prendre le taureau par les cornes
et s’attaquer à un fléau qui a longtemps sévi dans le pays, sans qu’aucun
responsable ne s’en émeuve outre mesure : celui du manque d’hygiène
alimentaire chez le consommateur algérien. Il n’est, en effet, un secret pour
personne que l’Algérien consomme des aliments on ne peut trop salés, ou
trop sucrés.En tous les cas, à chaque fois, c’est un cran au-dessus de la
mesure. Pour l’anecdote, quand des ressortissants d’autres pays viennent
en Algérie, ils sont, à chaque fois étonnés quand, s’attablant dans une des
terrasses d’Alger ou d’Oran, de constater que le sachet individuel de sucre
qui accompagne la tasse de café est «à ce point consistant». Cet exemple
renseigne à lui seul sur le laisser-aller et l’absence totale de normes
concernant l’hygiène alimentaire.Aussi, pour remédier à cet aléa et garantir
au consommateur algérien une alimentation saine, le ministère du Commerce
a décidé de préparer deux décrets exécutifs, relatifs à la limitation du taux de
sucre dans les boissons gazeuses et les jus, et à la diminution du taux de sel
dans le pain. Cette annonce a été faite, mardi dernier, à l’occasion d’une
journée d’étude tenue à l’hôtel Royal, organisée par la Fédération algérienne
des consommateurs, avec le concours de l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS). L’information a été reprise dans une dépêche APS, qui a fait parler
Zaki Hariz, président de la FAC. Ce dernier a alors déclaré que «la publication
de ces deux décrets constituera une avancée importante vers une culture de consommation saine et équilibrée». Et d’ajouter qu’il faut apprendre au
consommateur, dès son plus jeune âge, «à manger avec moins de sel et de
sucre». M. Mouad, président de l’Union générale des commerçants et artisans
algériens (UGCAA) à Oran, avec qui nous nous sommes entretenus hier, a
annoncé que pour ce qui est de la mesure relative à la limitation du taux de
sucre dans les boissons gazeuses et les jus, si elle venait à se concrétiser, ce
ne sera qu’une bonne chose, et cela à tous les points de vue. «D’un côté, ce
sera un bienfait pour la santé du consommateur, à qui il sera proposé des
boissons moins caloriques, contenant moins de sucre. Mais encore, sachez
qu’en cette période de crise, une telle mesure aidera un tant soit peu à alléger
la facture de l’importation. En effet, bon nombre d’usines de jus et les
limonaderies ont recours, pour la composition de leurs boissons, à un sucre
non ordinaire, importé spécialement pour la confection des sodas. Aussi, si
cette mesure peut aider à baisser un tantinet la facture, alors ce sera un point
positif.» Ceci étant dit, ajoute-t-il, quand bien même ces deux décrets qui ne
sont, rappelons-le, qu’au stade de projet finiront par être appliqués, cela
n’impactera en rien sur le prix de vente de ces boissons. «La seule modification
qui sera apportée concerne la composition chimique. La pesée de la boisson
sera la même et, de ce fait, le prix ne devrait pas changer», dit-il encore. Il faut
savoir que les fabricants de jus sont surtout présents au centre du pays, nous
explique-t-il, et dans une ville comme Oran, on ne les compte que sur les doigts
d’une seule main.La seule crainte serait de voir l’émergence d’un circuit industriel
informel dans l’agroalimentaire, comme cela est le cas dans le textile. Ceci dit,
assure-t-il, les directions de commerce seront à pied d’œuvre en opérant des
contrôles ordinaires et inopinés, dans le but de s’assurer que les usines de jus et
les limonaderies respecteront les nouvelles normes, une fois que celles-ci seront promulguées officiellement par décret exécutif. Les propos de M. Mouad rejoignent, quelque part, celle du président de la FAC, qui a affirmé, mardi lors de la journée
d’étude, qu’un travail de sensibilisation et d’information était plus que nécessaire
auprès des producteurs des boissons gazeuses et des boulangers, et que des
opérations de contrôles doivent être régulières mais à la condition que tous les
moyens soient donnés aux directions du commerce.

El Kébir Akram

zadhand
05/11/2016, 10h43
Réunion Gouvernement-walis
Un rendez-vous attendu


PUBLIE LE 05-11-2016
Très attendue comme concertation eu égard à son impact escompté
en termes de dynamisation du développement local, la réunion
Gouvernement-walis ayant déjà fait couler beaucoup d’encre revient
de nouveau sous les feux de la rampe. Sa programmation vient d’être
annoncée pour la mi-novembre. Même si cette échéance n’est pas
officiellement encore validée, nombreux sont les signaux mettant à
l’évidence que cette rencontre Gouvernement-walis approche à grands
pas, et que sa tenue sous l’égide du Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
devra intervenir sous peu.C’est ce que nous confirme d’ailleurs M. Azzedine Abdelkader Kerri, directeur général par intérim des collectivités locales.
«Cette réunion est prévue pour les prochains jours» indique ce responsable
relevant du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, contacté
hier par El Moudjahid. C’est que l’avènement de cette concertation requiert
d’ores et déjà une si grande importance auprès des cadres du département
de M. Noureddine Bedoui. M. Azzedine Abdelkader Kerri qui était l’invité
du Forum d’El Moudjahid en octobre dernier, avait révélé que la prochaine
rencontre Gouvernement-walis était au centre d’intenses préparations au
niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, où il a été déjà
procédé à l’examen des recommandations formulées par les walis lors de leur
dernière rencontre avec l’Exécutif tenue en 2015. Toutefois, quoiqu’il en soit
des conclusions de cet examen, il ne fait aucun doute que le prochain gouvernement-walis s’attèlera essentiellement sur les modalités pratiques
mettant en relief l’impératif d’un développement local des plus compétitifs à
travers l’ensemble des wilayas du pays. Il est vrai que chacune de celles-ci
dispose d’une multitude de potentialités, voire même d’un réservoir de
richesse naturelles dont l’exploitation efficiente au service de l’Etat et de la
collectivité fait encore défaut. Du coup, le manque à gager notamment de
point de vue financier est assurément inestimable. Ce constat ne peut plus
perdurer dans le temps! L’urgence de remédier à cette réalité se décrit
comme la condition sine qua non qu’il y a lieu de satisfaire absolument à
même de relever de la contribution des collectivités locales dans la politique
générale du développement tout azimut préconisée par le gouvernement.
L’amenuisement des recettes financières de l’Etat dû à la dégringolade des
prix du pétrole ne fait que confirmer davantage cette option. Ainsi, le rôle
des collectivités locales comme moteur de développement dans le cadre de
la consécration sur le terrain de la nouvelle orientation économique
essentiellement portée sur la diversification de la production dans les secteur
hors hydrocarbures. Dans cette optique, si le ministre de l’Intérieur a eu à
signifier à maintes reprises que les collectivités locales ne doivent plus
constituer une charge pour l’Etat, le Premier ministre quant à lui mise entre
autres, sur la réhabilitation des vertus du travail. Il est par ailleurs déjà
mentionné dans ces mêmes colonnes d’El- Moudjahid que ce que le
gouvernement attend des walis c’est surtout de voir ces derniers érigés en
véritables managers libérés, du fait des reflexes de simple administrateur où
exécutant de «feuille de route tracée» par l’Autorité centrale.En d’autres
termes , les walis et walis-délégués du pays sont tenus de constituer cette
force de propositions allant dans le sens de relever du seuil de notre
économie voulu des plus prospères et des plus compétitives dans les années
à venir, mais aussi de la promotion de la stabilité sociale à travers une politique pertinence de création d’emploi, d’assouplissement de la procédure liés à l’investissement local, créateur de richesse.

Karim Aoudia

Lako
09/11/2016, 16h00
Promotion de l'investissement et modernisation du service public au menu de la rencontre gouvernement-walis

[*=center]




La rencontre gouvernement-walis, qui se tiendra samedi et dimanche prochains au palais des Nations à Alger, sera axée sur le rôle des collectivités locales dans la promotion de l'investissement et la modernisation du service public.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, prononceront des allocutions à l'ouverture de cette rencontre.
Plusieurs interventions de membres du gouvernement sur divers sujets liés à leurs secteurs respectifs sont inscrites durant la matinée du samedi.
Il s'agit notamment de l'intervention du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, sur le thème: "les instruments d'urbanisme, outil de planification stratégique au service du développement local".
Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum, et la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imane-Houda Faraoun, interviendront, quant à eux, respectivement sur l'investissement agricole et l'administration électronique.
Dans l'après-midi, trois ateliers seront organisés sur différents thèmes dont le premier sera axé sur "le rôle des collectivités locales dans la promotion de l'investissement". Les participants à cet atelier examineront les possibilités d'accroître l'offre foncière, de simplifier les procédures administratives et de replacer le tourisme au coeur des dynamiques du développement local.
Ils se pencheront aussi sur le rôle des collectivités locales dans l'accompagnement des entreprises et dans la promotion de l'agriculture.
Le deuxième atelier sur le thème de "la réforme des finances et de la fiscalité locales pour développement pérenne" examinera notamment "une nouvelle approche en matière de fiscalité locale (implication des collectivités locales dans le recouvrement des taxes et impôts)".
Le troisième atelier relatif sur la modernisation du service public traitera, de son côté, de "l'administration électronique comme vecteur de la modernisation du service public" et mettra en exergue "une approche économique dans la gestion des services publics".
La deuxième journée sera consacrée à la lecture, en plénière, des recommandations issus des trois ateliers.APS

Lako
12/11/2016, 12h37
Réunion walis-gouvernement: une feuille de route locale pour le "nouveau modèle économique"
La réunion gouvernement-walis qui se tient au Palais des Nations au Club des Pins, se veut vraisemblablement, comme une feuille de route pour les collectivités locales à la lumière "du nouveau modèle économique". Un modèle, souvent invoqué hier par le premier ministre à l’ouverture de la rencontre à laquelle ont pris par les membres du gouvernement et les 48 walis.
Pour le Gouvernement qui table sur un taux de croissance de 3.9% pour l’année 2017, il est impératif de chercher cette croissance dans les entreprises. M. Abdelmalek Sellal a, d’ores et déjà, avertit les présents à la réunion que l’année qui se présente "s’annonce difficile". Pour lui, le nouveau modèle de croissance économique, avait été décidé pour "préserver les équilibres financiers et diversifier davantage l’économie nationale dans un objectif de croissance".
Ce "nouveau modèle économique", a-t-il poursuivi, "vient mettre en cohérence et en synergie les éléments de l’action économique avec les éléments factuels de conjoncture tout en maintenant les objectifs de mue économique et de responsabilité des pouvoirs publics envers les couches défavorisées".
Au lieu de l’austérité, "nous avons toujours fait le choix de la croissance que nous chercherons dorénavant dans l’entreprise nationale, espace privilégié de création de richesses, de plus-valus et d’emplois pérennes, tout en consolidant la justice sociale", a avancé M. Sellal.
L’Algérie résiste bien à la dégringolade des prix du pétrole

Cette mise en garde n’empêche pas le chef de l’exécutif d’insister sur le maintien et la stabilité des indicateurs macroéconomiques. Des résultats, obtenus, selon M Sellal, au prix des de grands efforts et ce, en dépits de la contraction de ses revenus pétroliers depuis trois années.
Faisant le point sur certains paramètres économiques, le Premier ministre a indiqué que le nombre d’investisseurs déclarés sur les seules trois dernières années équivalait à 70% des créations d’activités depuis 2002. Il a appelé, cependant, à la nécessité de fournir plus d’efforts en matière de facilitation de création d’entreprises et d’investissements surtout que, a-t-il observé, beaucoup d’entraves ont été levées avec la promulgation de la loi sur l’investissement et la réforme de la gestion du foncier industriel.
Les crédits à l’économie demeurent en progression de l'ordre de 10%, alors que les chiffres de l’inflation et du chômage restent "relativement stables".
Appelant les élus locaux à "s’impliquer pleinement dans le développement" de leur région, Sellal les a invités, à accorder une importance particulière à l’accroissement de l’offre foncière, la simplification des procédures administratives, l’accompagnement des opérateurs et le replacement des PMI, du tourisme et de l’agriculture au cœur des dynamiques de développement local.
Révision prochaine des codes communal et de wilaya
De son côté le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a indiqué que ses services s'attelleraient à la révision prochaine des codes communal et de wilaya, conformément à la dernière révision constitutionnelle.
Cette opération de révision vise, selon M. Bedoui, à trouver des solutions qui soient en phase avec les défis de l'heure, car, a-t-il souligné, les communes et les wilayas sont de grands atouts pour stimuler et intensifier les investissements pour parvenir au développement.
M. Bedoui a mis en relief la nécessité de revoir la fiscalité et les finances locales pour régler les difficultés financières de certaines communes et contribuer ainsi au développement national.
By HuffPost

Lako
12/11/2016, 12h38
Sellal critique les « résistances » au changement, compte sur le soutien du « peuple »Abdelmalek Sellal a suggéré ce samedi l’existence de « résistances » à la mise en œuvre du programme du Président de la République. « Notre action pour la mise en œuvre du programme du Président de la République et la réalisation du renouveau national sociétal, social et économique peut déranger des habitudes, bousculer des vieux réflexes et contrarier des intérêts », a affirmé le Premier ministre dans son allocution devant les walis réunis à Club des pins.


« Il est donc naturel et normal que cette action reçoive des résistances et des critiques », a-t-il estimé, selon des propos repris par l’agence officielle.


Dans ce contexte, il a souligné que l’Exécutif compte sur le soutien du peuple pour mener le « combat ». « Notre principal allié dans ce combat demeure le peuple si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons à gagner son adhésion », a-t-il détaillé.


Évoquant les élections, Abdelmalek Sellal a qualifié l’année 2017 d’« étape nouvelle dans l’ancrage de la pratique démocratique ». « L’année prochaine verra l’organisation de scrutins nationaux et locaux sous les nouvelles dispositions de transparence et de contrôle introduites par le texte constitutionnel. Ce sera une étape nouvelle dans l’ancrage de la pratique démocratique dans notre pays », a-t-il affirmé.


« Le rôle du gouvernement sera de réunir toutes les conditions matérielles pour garantir la réussite de ce double rendez-vous électoral national », alors que la Haute instance indépendante de surveillance des élections « veillera en toute neutralité à la bonne tenue et à la transparence des scrutins », a t-il ajouté.
By TSA

Lako
12/11/2016, 12h40
Régularisation des constructions non achevées: des délais supplémentaires prévus
http://i.huffpost.com/gen/4851630/images/n-CONSTRUCTIONS-INCAHEVES-large570.jpg
Le gouvernement a décidé d'accorder des délais supplémentaires pour la régularisation des constructions non achevées et non régularisées. Une annonce faite ce 12 novembre par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal lors de son allocution à l’ouverture de la réunion Gouvernement-Walis.
"Concernant les constructions non achevées ou non régularisées, des délais supplémentaires sont accordés", a déclaré M. Sellal exhortant les walis à "se saisir" de cette question avec détermination pour "amener les citoyens et les personnes morales à régulariser les situations en satisfaisant aux différentes conditions de conformité et permettre ainsi un développement urbanistique harmonieux et civilisationnel



A trois reprises déjà, et en dépit de la loi fixant à 2013 l’achèvement de ces travaux, les pouvoirs publics ont été amenés à accorder des répits, afin de permettre à des citoyens de terminer la construction de leur habitation.
En août dernier le ministre de l'Habitat avait affirmé qu'aucun délais supplémentaire ne sera accordé aux contrevenants et que la loi allait être intransigeante.
Abdelmadjid Tebboune avait expliqué, dans le même sillage, que les propriétaires des bâtisses non achevées ne pourront plus renouveler les registres de commerce pour les locaux qui y sont aménager pour accueillir des activités commerciales.
Pour rappel, plus de 700.000 dossiers ont été déposés dans le cadre de l'opération de régularisation des constructions non conformes, qui s'est achevée le 2 août dernier.
Il était prévu initialement, dans le cadre de la loi 08-15, d'achever l'opération de mise en conformité avant août 2012, mais ce délai avait été reporté à août 2013 puis à août 2016 suite à un amendement approuvé par le Parlement lors de l'examen de la loi de finances 2014.
By HuffPost
Le premier recensement des constructions situées au niveau des sites prioritaires a donné lieu à 109.041 constructions concernées, selon le bilan arrêté au 30 septembre dernier.
L'opération a été effectivement lancée dans 40 wilayas, mobilisant 871 agents relevant du secteur de l'Habitat.
D'après le même bilan, 3.027 sorties ont été effectuées d'une manière non régulière, et 32.765 constructions ont été contrôlées, soit 30% des 109.041 constructions déjà recensées.

Lako
12/11/2016, 12h42
Le programme du président «contrarie des intérêts», selon SellalL’intervention du premier ministre, ce matin, devant les députés vaut aussi par sa tonalité politique. En effet, Abdelmalek Sellal, un peu surprenant, fait état de «résistances» à l’égard du programme du président Bouteflika."Notre action pour la mise œuvre du programme du président de la République et la réalisation du renouveau national sociétal, social et économique peut déranger des habitudes, bousculer des vieux réflexes et contrarier des intérêts", a-t-il fait remarquer.Cependant, Sellal trouve «naturel et normal» que cette action fasse l’objet de «résistances et de critiques» Mais de qui parle Sellal ? Ces résistances, dont il n’a pas explicité la nature se situent-elles au niveau des instituions ?Dans les cercles politiques et économiques informels dont on connait aujourd’hui la toute puissance ? A moins qu’il ne s’agisse juste d’un exercice de communication qui consiste en l’invocation d’un spectre virtuel pour en appeler à l’adhésion du peuple en ce moment de vaches maigres et de perspectives anxiogènes.Mais, assure Sellal "notre principal allié dans ce combat demeure le peuple si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons à gagner son adhésion". Et en disant «la vérité», le premier ministre est convaincu d’avoir le peuple de son côté. "De toute l’histoire, jamais les Algériens n’ont déçu ceux qui ont compté sur eux. Ma foi en les fils de ma patrie est inébranlable", soutient-il à ce sujet.Le premier ministre parlera aussi dans son intervention des prochaines législatives qu’il qualifiera «d’étape nouvelle dans l’ancrage de la pratique démocratique dans notre pays.»Dans ce qui semble être un message subliminal d’assurance en direction de l’opposition, toujours dubitative au sujet de la crédibilité du vote, Sellal a assuré que l’administration se limitera à la dimension d’appui logistique. "Le rôle du gouvernement sera de réunir toutes les conditions matérielles pour garantir la réussite de ce double rendez-vous électoral national", dit-il. Et d’ajouter juste après, que le rôle politique incombera à la Haute instance indépendante en charge de la surveillance des élections.C’est elle qui sera en première ligne. Elle "veillera en toute neutralité à la bonne tenue et à la transparence des scrutins", a insisté Sellal.
By Algerie1

Lako
12/11/2016, 18h08
Sellal : l’année 2017 sera « notre dernière chance »Abdelmalek Sellal, a plaidé ce samedi 12 novembre pour un niveau d’endettement extérieur pour sauvegarder la souveraineté de la décision économique nationale.« La conjoncture que traverse le pays (sur le plan financier) nous dicte de préserver la souveraineté de notre décision économique car notre décision politique en est tributaire », a déclaré M. Sellal lors de la rencontre gouvernement-walis, à Alger, rapporte l’agence officielle. Pour lui, le gouvernement ne peux pas tolérer un niveau d’endettement « élevé » car cela risque de « compromettre l’avenir des générations futures. « Il nous incombe de penser à leur avenir », a-t-il ajouté. Sellal a enchaîné en plaidant pour le développement des ressources d’hydrocarbures, qu’il s’agisse des ressources classiques ou du gaz de schiste. Évoquant la règle 49/51% qui régit les investissements étrangers en Algérie, le Premier ministre a précisé que celle-ci avait « consacré la souveraineté de l’Algérie sur son économie en dépit des critiques essuyées ».Selon M. Sellal, 2017 s’annonce « difficile » pour l’économie nationale, d’où l’importance de promouvoir de nouvelles ressources économiques, notamment à la faveur des efforts des autorités locales au niveau des communes, des wilayas et des régions.Pour Sellal, l’année 2017 sera « notre dernière chance pour opérer un changement de vision économique privilégiant la culture du travail », a avertit le Premier ministre. L’occasion d’appeler les walis et les responsables locaux à axer leurs efforts sur le soutien aux activités d’investissement dans les secteurs des industries lourde et légère, du tourisme et de l’agriculture.Les pratiques bureaucratiques dans le secteur économique n’ont plus lieu d’être, notamment après l’introduction de lois favorisant la liberté d’initiative et protégeant les cadres gestionnaires dans la prise de décision, a-t-il ajouté. Selon lui, « les mentalités en matière de gestion locale doivent changer » et les investisseurs algériens doivent assumer leur part de responsabilité dans le développement de l’économie nationale.M.Sellal a appelé à tenir l’analyse de la situation économique du pays à l’abri du défaitisme et du pessimisme, estimant qu’un minimum de consensus autour d’une vision économique unifiée entre le gouvernement, les autorités locales et les partenaires sociaux et économiques était nécessaire pour atteindre les objectifs escomptés.
By TSA

Lako
13/11/2016, 09h43
Réunion Gouvernement-walis : vers l’élaboration d’un code dédié aux finances et à la fiscalité localeLe ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a proposé samedi, lors de la réunion Gouvernement-walis, l’élaboration d’un nouveau code dédié aux finances et à la fiscalité locales, lequel vise un meilleur encadrement et une optimisation des ressources financières des collectivités.Ce code, qui regroupera en un seul document toutes les taxes et impôts profitant aux collectivités locales, contenus actuellement dans les différentes lois de finances et autres textes, permettra "une meilleure clarification des assiettes et procédures de recouvrement inhérentes aux impôts locaux", a souligné Mohamed Ferrari, cadre à la direction des ressources et de la solidarité financière locale à ce ministère, lors d’un atelier sur la réforme des finances locales organisé en marge de la réunion.Détaillant la stratégie gouvernementale en matière de diversification et de renforcement des ressources financières des collectivités locales, il a souligné qu’elle visait une plus grande implication des communes dans le recouvrement des taxes et impôts, une plus grande transparence de la gestion financière des collectivités ainsi que le renforcement de leurs ressources patrimoniales.Sur ce point, il a fait état d’une proposition du ministère consistant à autoriser les collectivités locales à aller contracter des crédits bancaires à des taux bonifiés par le Trésor public ainsi qu’auprès de la Caisse de garantie et de solidarité pour les collectivités locales."Je vous annonce là une bonne nouvelle : les banques sont prêtes effectivement à contribuer efficacement au financement des collectivités locales pour vue que ces dernières présentent les garanties nécessaires (hypothécaires notamment, ndlr)", a vite répondu le PDG de la BDL (Banque de développement ocal) Mohamed Krim. De son côté, le directeur de la réglementation et de la législation fiscale au ministère des Finances Mustapha Zikara a salué l’initiative du responsable du ministère de l’Intérieur."J’ai noté avec satisfaction la proposition liée à l’élaboration d’un code des finances et de la fiscalité locales", a-t-il dit tout en rappelant le poids de l’activité informelle qui prive les communes de ressources considérables et les efforts consentis pour la contenir.Tous les walis intervenant à l’atelier ont salué ce projet de code en faisant quelques propositions pour l’enrichir."Il y a un large consensus sur ce code qui devrait clarifier les modalités et les organes de recouvrement mais également prendre en charge l’élargissement de l’assiette de l’impôt surtout pour les communes rurales", a indiqué le wali de Médéa Mustapha Laiadhi.Il a proposé à cet effet de laisser à la commune l’initiative de fixer les taux de certaines taxes locales qui peuvent compenser les exonérations et les réductions d’impôts introduites par la législation. "On ne peut pas concevoir ce code sans la mise en place d’une administration chargée de la gestion de la fiscalité locale", a pour sa part souligné le wali de Tébessa Bouguerra Ali en plaidant pour une "corrélation" entre les nouvelles missions attribuées aux communes en matière de développement local et entre les fixations budgétaires y afférentes."Quand la commune construit, elle prend en charge les frais de la maintenance, quand c’est l’Etat qui construit c’est aussi la commune qui se charge de la maintenance, et quand une association exploite une bâtisse c’est à la commune de payer l’entretienàce sont des missions lourdes qui nécessitent un budget", a-t-il soutenu.De son côté, le wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafidh a appelé le Gouvernement à revoir la législation qui interdit aux walis le recouvrement d’impôts et a invité la Direction générale des impôts (DGI) et les trésoreries communales à fédérer leurs moyens pour optimiser le recouvrement des impôts locaux.Les travaux de la réunion Gouvernement-walis se poursuivront dimanche et seront clôturés par l’adoption des recommandations des ateliers ouverts à cette occasion.
By RA

Lako
13/11/2016, 09h53
vers l’élaboration d’un code dédié aux finances et à la fiscalité localeLe ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a proposé samedi, lors de la réunion Gouvernement-walis, l’élaboration d’un nouveau code dédié aux finances et à la fiscalité locales, lequel vise un meilleur encadrement et une optimisation des ressources financières des collectivités.Ce code, qui regroupera en un seul document toutes les taxes et impôts profitant aux collectivités locales, contenus actuellement dans les différentes lois de finances et autres textes, permettra "une meilleure clarification des assiettes et procédures de recouvrement inhérentes aux impôts locaux", a souligné Mohamed Ferrari, cadre à la direction des ressources et de la solidarité financière locale à ce ministère, lors d’un atelier sur la réforme des finances locales organisé en marge de la réunion.Détaillant la stratégie gouvernementale en matière de diversification et de renforcement des ressources financières des collectivités locales, il a souligné qu’elle visait une plus grande implication des communes dans le recouvrement des taxes et impôts, une plus grande transparence de la gestion financière des collectivités ainsi que le renforcement de leurs ressources patrimoniales.Sur ce point, il a fait état d’une proposition du ministère consistant à autoriser les collectivités locales à aller contracter des crédits bancaires à des taux bonifiés par le Trésor public ainsi qu’auprès de la Caisse de garantie et de solidarité pour les collectivités locales."Je vous annonce là une bonne nouvelle : les banques sont prêtes effectivement à contribuer efficacement au financement des collectivités locales pour vue que ces dernières présentent les garanties nécessaires (hypothécaires notamment, ndlr)", a vite répondu le PDG de la BDL (Banque de développement ocal) Mohamed Krim. De son côté, le directeur de la réglementation et de la législation fiscale au ministère des Finances Mustapha Zikara a salué l’initiative du responsable du ministère de l’Intérieur."J’ai noté avec satisfaction la proposition liée à l’élaboration d’un code des finances et de la fiscalité locales", a-t-il dit tout en rappelant le poids de l’activité informelle qui prive les communes de ressources considérables et les efforts consentis pour la contenir.Tous les walis intervenant à l’atelier ont salué ce projet de code en faisant quelques propositions pour l’enrichir."Il y a un large consensus sur ce code qui devrait clarifier les modalités et les organes de recouvrement mais également prendre en charge l’élargissement de l’assiette de l’impôt surtout pour les communes rurales", a indiqué le wali de Médéa Mustapha Laiadhi.Il a proposé à cet effet de laisser à la commune l’initiative de fixer les taux de certaines taxes locales qui peuvent compenser les exonérations et les réductions d’impôts introduites par la législation. "On ne peut pas concevoir ce code sans la mise en place d’une administration chargée de la gestion de la fiscalité locale", a pour sa part souligné le wali de Tébessa Bouguerra Ali en plaidant pour une "corrélation" entre les nouvelles missions attribuées aux communes en matière de développement local et entre les fixations budgétaires y afférentes."Quand la commune construit, elle prend en charge les frais de la maintenance, quand c’est l’Etat qui construit c’est aussi la commune qui se charge de la maintenance, et quand une association exploite une bâtisse c’est à la commune de payer l’entretienàce sont des missions lourdes qui nécessitent un budget", a-t-il soutenu.De son côté, le wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafidh a appelé le Gouvernement à revoir la législation qui interdit aux walis le recouvrement d’impôts et a invité la Direction générale des impôts (DGI) et les trésoreries communales à fédérer leurs moyens pour optimiser le recouvrement des impôts locaux.Les travaux de la réunion Gouvernement-walis se poursuivront dimanche et seront clôturés par l’adoption des recommandations des ateliers ouverts à cette occasion.