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zadhand
28/08/2015, 00h28
A LA UNE/Boukaoula Zohra. Psychologue à la brigade des mineurs de la Gendarmerie nationale
27 Août 2015

Office National de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (ONLCDT)


«Les mineurs de plus en plus visés»



Entretien réalisé par Asma Bersali



Le fléau de la drogue n’épargne personne. Qu’en est-il des mineurs ?
La toxicomanie touche toutes les franges de la société
et plus spécialement les jeunes.
Les mineurs représentent les futurs toxicomanes
qui achèteront ces substances
à n’importe quel prix. D’après les chiffres que nous détenons,
sur un total de 2086 affaires traitées durant le premier semestre 2015,
75 mineurs impliqués ont été recensés.
D’après mon expérience dans ce domaine et mon contact avec les enfants,
j’ai constaté que la première expérience du mineur
avec ces substances est à l’âge de 10-11 ans.
Il commence avec une simple cigarette puis s’adonne,
au fur et mesure qu’il grandit, aux différentes sortes de drogue.
Généralement, les parents ne s’en rendent compte
qu’après que l’enfant est devenu dépendant.
Quels sont les types de drogue les plus consommées ?
Comme je vous l’ai dit, il commence avec la cigarette.
Viennent ensuite le cannabis puis les psychotropes.
Ces derniers sont les plus consommés par les jeunes sujets.
La drogue plus connue et la plus répandue aujourd’hui est l’ecstasy.
Sa consommation, très à la mode chez les mineurs,
est favorisée par plusieurs facteurs, dont son introduction dans
les paroles de certaines chansons. La consommation de drogues
chez les jeunes a été banalisée au point où la notion du danger a complètement disparu.
Après ces deux types viennent le kif, la cocaïne et l’héroïne.
Ces derniers temps, une nouvelle forme de drogue a été introduite en Algérie
elle ne s’inhale pas, ne s’injecte pas, ne se consomme pas mais s’écoute.
Des sons sont envoyés dans les oreilles, à une fréquence différente pour chaque côté.
C’est cette différence de fréquence qui déclenche une hypnose sonore semblable
aux effets des psychotropes et des autres types de drogues.
Un phénomène qui mérite un peu plus d’attention de la part des parents.
Ce fléau touche-t-il un sexe plus que l’autre ?
Malheureusement, il touche les garçons et les filles à un même degré.
D’ailleurs, les filles qui consomment des psychotropes sont de plus en plus
nombreuses et considèrent ce comportement comme une forme de maturité
ou de fait ordinaire.Plusieurs jeunes filles me disent que c’est
la vie qui leur a imposé cette règle et que la consommation
est une étape obligatoire pour êtreà l’aise dans les rencontres avec
les amis. Les filles ne prennent pas du cannabis,
mais plutôt de l’ecstasy et d’autres types de psychotropes.
Elles peuvent même en vendre.
Ces jeunes sujets sont-ils immédiatement incarcérés ?
Il faut d’abord faire la différence entre un consommateur et un toxicomane.
Lorsque l’enfant n’est qu’à l’étape de la consommation
et n’a pas franchi le seuil de la dépendance,
on ne peut l’appeler toxicomane. Dans ce cas, au niveau de la brigade des mineurs,
nous demandons en premier lieu un bilan général pour savoir
si ce mineur est un simple consommateur
ou s’il a atteint l’étape de l’addiction.
Ce bilan nous dévoile aussi le type de drogue consommée.
S’il n’est qu’à l’étape de consommateur, il n’est envoyé dans aucune structure.
Sa thérapie est faite à notre niveau.
Nous le suivons psychologiquement en organisant des thérapies en solo et en famille.
Si l’enfant est devenu toxicomane, nous l’envoyons
au centre de soins de Bordj El Kiffan (Alger),
où il bénéficie d’une cure de désintoxication.
Le placer dans ce centre ne veut pas dire que nous nous en lavons les mains,
nous restons en contact avec ce jeune et sa famille
pour pouvoir le récupérer et faciliter son retour à la vie ordinaire.
Donc, en fin de compte, il n’y a pas d’incarcération ?Si.
Mais pour les jeunes mineurs qui ont dépassé tous les niveaux
et sont devenus des commerçants. Là,
ce sont le juge des mineurs et le procureur qui prennent
les dispositions légales dans ce types de cas.
Si l’enfant est en danger moral, il est placé dans un
centre de rééducation comme celui de Birkhadem.
S’il est impliqué dans des affaires de commercialisation,
il est automatiquement incarcéré, mais selon des mesures spécifiques à son âge.
La sensibilisation est-elle suffisante ?
Non. L’implication des parents est plus qu’obligatoire.
Nous faisons des campagnes de sensibilisation au sein des écoles
et des établissements scolaires
sur la consommation de drogue, le tabagisme, les fugues...
Mais en l’absence et avec la démission totale des parents,
notre travail reste limité dans le temps et à effet très restreint.
Les parents sont le premier exemple pour leurs enfants.


Asma Bersali

zadhand
13/10/2015, 12h41
A LA UNE/ACTUALITÉ_Organe National de Prévention et de Lutte contre la Corruption (ONPLC)
13 Octobre 2015


Que devient-il ? Que fait-il ?
(1re partie)

Un organisme gouvernemental est en charge de la lutte contre la corruption : il a pour nom «Organe national de prévention et de lutte contre la corruption» — ONPLC. Créé en 2006, il n’a été installé qu’en… 2011 ! Pour en savoir plus sur cette «agence» inconnue des Algériens — étrange paradoxe pour une institution dont l’objectif premier justement est d’être sur la place publique —, nous avons choisi délibérément de puiser les informations à ce sujet sur son site internet.
La loi n°06-01 du 20 février 2006 a prévu la mise en place d’un «organe national de prévention et de lutte contre la corruption».
Le titre III de cette loi traite de l’instauration de l’organe (article 17), de son statut juridique (article 18), de son autonomie (article 19) et de ses missions (article 20). Sont également traités dans ce titre : la communication de documents à l’organe (article 21) ; la relation de l'organe avec l'autorité judiciaire (article 22) ; le secret professionnel (article 23) ; et la présentation du rapport annuel (article 24).
Le texte intégral de cette loi est publié dans la section «Textes de référence» du site web de l’ONPLC (<onplc.org.dz< , site qui n’est pas toujours accessible).
Durant la même année 2006, un décret présidentiel pris le 22 novembre sous le n° 06-413 fixe la «la composition, l'organisation et les modalités de fonctionnement de «l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption».


Un conseil de... veille !
La création de l’organe a été suivie par la désignation du président et des membres du conseil de veille et d’évaluation (décret présidentiel du 7 novembre 2010), soit plus de 4 années après la loi du 20 février 2006. Les membres du Conseil ont prêté serment le 4 janvier 2011 auprès de la Cour d'Alger. L’organe a commencé à se préparer à sa mission en engageant une réflexion sur un schéma d’organisation et de fonctionnement adapté à ses missions. Cette réflexion a donné lieu en 2012 à l’élaboration d’un texte modifiant et complétant le décret de création (décret n° 12-64). Un plan d’action a également été élaboré et adopté. De même le budget de fonctionnement de l’Organe pour 2013 a été proposé et adopté par le conseil de veille et d’évaluation.
L’organisation et le fonctionnement de l’ONPLC (Organe national de prévention et de lutte contre la corruption) sont fixés par le décret présidentiel n° 06-413 du 22 novembre 2006 complété et modifié par le décret présidentiel n° 12-64 du 7 février 2012. Le texte intégral de ces décrets est consultable sur le site web (voir menu à droite).
L’Organe est une autorité administrative indépendante, il comprend un Conseil de veille et d’évaluation et des structures administratives. Le Conseil de veille d’évaluation est composé d’un président et de six membres désignés par décret présidentiel pour une durée de 5 ans renouvelable une seule fois. L’organe comporte des structures administratives, comprenant un secrétariat général et trois divisions : une division chargée de la documentation, des analyses et de la sensibilisation ; une division chargée du traitement des déclarations de patrimoine ; une division chargée de la coordination et de la coopération internationale.


Vase clos
Toujours selon le site internet de cette institution, «l’ONPLC ne travaille pas en vase clos». Il peut «solliciter le concours de toute administration, institution ou organisme public dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption. Il peut, également, faire appel à tout expert, consultant ou organisme d'études susceptible de l'assister dans ses travaux conformément à la réglementation en vigueur. «L'organe prend toutes recommandations, tous avis, rapports ou études qu'il transmet aux structures concernées, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur» (article 18). Les ressources financières de l’Organe proviennent exclusivement du budget de l’État.


Quelles missions ?
Les missions dévolues à l’Organe sont :
1. De proposer une politique de prévention de la corruption qui consacre les principes d’Etat de droit, d’intégrité, de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques et des biens publics ;
2. d’évaluer la permissivité des législations et règlementations en vigueur aux pratiques corruptives ;
3. d’élaborer des programmes permettant la sensibilisation, l’éducation et la formation de toutes les franges de la population sur les effets néfastes de la corruption ;
4. d’assurer la coordination et le suivi des activités et des actions engagées sur le terrain par les différents acteurs publics et privés dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption ;
5. de contribuer au renforcement de la coordination intersectorielle et au développement de la coopération avec les entités agissant dans le même domaine tant au niveau national qu’international ;
6. de développer et de diffuser les connaissances et l’expertise relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption ;
7. de faire état, à travers son bilan annuel, auprès des plus hautes instances, de ses constats, de ses résultats et de ses recommandations. Le lecteur aura remarqué qu’au vu des objectifs et des missions de cet organisme — tels que définis par la loi du 20 février 2006 et ses textes d’application —, il y a de quoi faire et la corruption sous toutes ses formes n’a qu’à bien se tenir.
Les textes c’est bien beau **— même s’ils sont très en retrait par rapport à la Convention de 2003 des Nations unies contre la corruption —, Convention ratifiée par l’Algérie en 2004.


Principes de base du programme d’action de l’ONPLC
Quel est le programme d’action de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC) ? Pour en savoir plus, nous avons consulté son site internet. Voici ce que nous avons trouvé.
les grandes lignes du programme d’action pour 2012-2015) de l’Organe national de prevention et de lutte contre la corruption ont fait l’objet d’une présentation par son président à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption le 9 décembre 2011(http://www.onplc.org.dz/onplc_fr/images/stories/discours.pdf).
Pour accomplir ses missions, l’ONPLC prépare pour une période d’un trimestre un plan d’action à court terme soumis à l’approbation du Conseil de veille et d’évaluation. Pour le premier trimestre de 2013 (NDLR : vous avez bien lu 2013), ce plan prévoit la poursuite de la mise en place de l’institution en le dotant de moyens humains et matériels.
Deux domaines vont être au centre des activités de l’organe : les déclarations de patrimoine et les marchés publics.
Comme on le sait la loi confie à l’ONPLC le soin de recueillir les déclarations de patrimoine de certaines catégories d’assujettis : les élus locaux (APC et APW) et certains agents publics titulaires de fonctions ou postes supérieurs de l’Etat ou occupant des emplois exposés aux risques de corruption. L’organe s’attachera avec les départements ministériels concernés à mettre en place ce dispositif.
Les marchés publics constituent un thème prioritaire, une étude sera engagée sur les dispositifs de contrôle des marchés au sein des entités concernées par le code des marchés publics. Cette étude doit aboutir à des recommandations pratiques.


Beaucoup de projets
Il est envisagé, dans le cadre de cet objectif, de lancer les actions suivantes :
1. La promotion et l’organisation d’actions de formation sur le phénomène de la corruption au profit des agents publics exerçant au sein des administrations centrales et locales, des personnels exerçant au sein du secteur économique ainsi que les personnels exerçant au sein des organes d’information.
2. Multiplier les campagnes de sensibilisation en direction du grand public, en recourant à tous les moyens de communication pour la promotion des valeurs morales et les traditions anti- corruption que sont l’intégrité, la probité et la solidarité.
3. L’élaboration et la réalisation d’un vaste programme de sensibilisation et de formation spécialement destiné aux jeunes à travers :
* L’initiation au niveau, d’une part, du système scolaire et d’autre part, de l’enseignement professionnel, de programmes éducatifs anti-corruption pour inculquer aux élèves la culture de rejet de la corruption.
* L’introduction, au niveau de l’enseignement supérieur, notamment les facultés de droit et des sciences humaines, des écoles de commerce et de banque, des instituts des finances, des impôts et des douanes, de modules et programmes consacrés à l’étude du phénomène de la corruption, de sa typologie, de ses mécanismes et de ses formes d’action.
4. Encourager le développement, au niveau de l’université, de travaux de recherche consacrés à l’approfondissement de la connaissance du phénomène de la corruption de façon particulière et des mécanismes de l’économie informelle et des activités illicites de façon générale dont les interactions avec la corruption sont évidentes.
Le second axe du programme d’action (2012-2015) a pour ambition de développer la connaissance la plus large et la plus objective possible de la situation de la corruption en Algérie, sa mesure statistique, son étendue et son ampleur ainsi que ses causes, ses manifestations et ses effets sur le développement économique et social du pays.
Résultats obtenus ?
Dans ce cadre et par rapport à cette préoccupation, il est envisagé d’engager les actions suivantes :
- Une évaluation dans le temps du phénomène de la corruption sur la base d’un traitement statistique des actes de corruption en vue de l’élaboration d’une cartographie dans ce domaine ;
- le lancement d’études pour mieux appréhender le phénomène de corruption notamment sa typologie et les causes d’ordre sociologique et économique à l’origine de l’apparition et de l’évolution des pratiques de corruption.
- Le lancement d’enquêtes et de sondages en vue d’appréhender le phénomène de la corruption au sein des services publics notamment ceux en relation avec les citoyens et les milieux d’affaires.
- L’évaluation des enjeux financiers liés aux activités informelles et/ou illicites en raison de leurs effets multiplicateurs sur les pratiques de corruption. Le troisième axe du programme d’actions porte sur l’une des activités la plus exposée aux risques de corruption que sont les marchés publics.
Dans le prochain «Soir corruption» *— lundi 19 octobre 2015 —, nous publierons la 2e partie de ce dossier sur l’ONPLC en abordant notamment les résultats obtenus, toujours selon la version officielle de cet organisme : nous laisserons aux lecteurs le soin d’en apprécier la pertinence et la véracité.

D. H.

zadhand
14/01/2016, 21h11
A la une/Actualité_Fédération nationale pour la lutte contre la drogue et la toxicomanie
le 14.01.16 | 10h00

«Le trafic de drogue connaîtra une flambée en 2016»

Dans un rapport critique, la Fédération nationale pour la lutte contre la drogue
et la toxicomanie (FNLDT) vient de dresser un état des lieux alarmant suite à
la hausse des prix engendrée par les nouvelles mesures de la loi de finances 2016,
ayant touché les carburants et l’énergie dans une première étape, et dont
les conséquences seront fâcheuses pour le pouvoir d’achat des Algériens.
«La baisse du pouvoir d’achat, conséquence de la hausse des prix de façon générale,
va aussi se répercuter d’une façon indirecte sur notre voisin marocain», note le rapport
de la FNLDT. Cette dernière, présidée par le docteur Abdallah Benarab, explique que
«la facture des matières premières et des hydrocarbures, que ce pays
recevait via les réseaux de contrebande, va aussi augmenter».
Cette situation aura également des effets sur les populations marocaines des régions
frontalières, dont les activités et les ressources dépendent essentiellement du trafic
à grande échelle du carburant. Malgré les sérieux coups de boutoir portés à ces réseaux
par les contrôles rigoureux des brigades des Douanes, mais aussi le véritable
«état de siège» imposé par l’armée à travers les patrouilles des garde-frontières,
les producteurs de cannabis de la région du Rif marocain vont redoubler leurs activités
«en augmentant leurs exportations de kif vers l’Algérie». La FNLDT
prédit que «des tonnes de kif seront acheminées vers notre pays».
Comme un malheur ne vient jamais seul, «le trafic de cannabis connaîtra une embellie
en Algérie, il viendra compenser le manque à gagner, des dealers et des barons,
secondaire à l’inflation qu’ils vont subir à partir de 2016», souligne la FNLDT.
L’analyse de la situation financière qui va toucher les couches les plus défavorisées
de la société, par suite de ces hausses des prix, a poussé la FNLDT à tirer la sonnette d’alarme.
«La pauvreté va prospérer et ceci ne sera pas sans conséquences sur l’affaiblissement
du tissu social et l’apparition de nouveaux délinquants, qui viendront tirer profit du trafic juteux
des substances illicites, indispensables aux nombreux toxicomanes avérés ou occasionnels,
prêts à débourser des sommes importantes pour satisfaire
leur état de manque», conclut le rapport de la FNLDT.

Arslan Selmane

zadhand
09/03/2016, 10h17
A la une/Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT)
09 Mars 2016

La consommation de cocaïne en hausse


Plus de 126 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant l'année 2015,
a-t-on indiqué hier en marge du séminaire sur «l'introduction du traitement de substitution
aux opiacés (TSO) en Algérie». Selon la même source, 57,41% de drogue saisie
l'a été dans la région de l'ouest du pays».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L'information a été communiquée par l'Office national
de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), qui a indiqué que le bilan en question
a été établi par les services en charge de la lutte contre le trafic de drogue en l'occurrence
la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et les Douanes.
Selon la même source, outre la région de l'Ouest du pays, 36,14% des quantités saisies ont été
enregistrées dans la région Sud, 5,18% au Centre du pays et seulement 1,27%
dans la région Est du pays. On indique, par ailleurs, que malgré une baisse de 30,37% en 2015
par rapport à 2014, les quantités saisies de résine de cannabis restent toujours élevées,
selon des experts qui relèvent «une forte hausse» des saisies de drogues dures en 2015.
A ce titre, on laisse croire que la quantité de cocaïne saisie en Algérie a très fortement augmenté,
passant de 1 245,6 grammes en 2014 à 88 287,3 grammes (+6 987,7%) en 2015. L'héroïne
a également enregistré une hausse conséquente des quantités saisies, passant de 339,1 grammes
à 2 573,7 grammes à la même période de référence, soit une hausse de 658,97%.
Le séminaire en question, organisé en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population
et de la Réforme hospitalière ainsi que le groupe Mednet du groupe Pompidou (France), s'inscrit
dans le cadre du réseau Mednet de coopération sur les drogues et les addictions
en région méditerranéenne, dont l'Algérie est membre fondateur depuis 2006. Le recours à ce type
de traitement a été imposé à l'Algérie par la réalité d'une évolution du transit et
de consommation illicites des opiacés, dont l'héroïne, laquelle pose le plus de difficultés,
s'agissant des addictions, ont expliqué les organisateurs de cette rencontre de deux jours.
Ce séminaire vise à restituer les informations et à partager les expériences des visites d'étude
entreprises par des équipes de médecins algériens aux centres de traitement de substitution
en France, en Belgique, au Liban et au Maroc, à la suite de la rencontre euro-méditerranéenne
sur la thématique des «traitements de substitution aux opiacés dans le cadre d'une politique
de réduction des risques», tenue en avril 2015 à Alger. En somme, il s'agit pour l'Algérie d'introduire
ce type de traitement de manière «réglementée, organisée et encadrée»,
a insisté le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, Pr Smaïl Mesbah,
à l'ouverture des travaux de cette rencontre qui s'étalera sur deux jours. Il est à noter que
le groupe Pompidou de coopération en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite de stupéfiants
assiste l'Algérie dans sa démarche de mise en place du programme d'introduction du traitement substitution.

A. B.

zadhand
15/06/2016, 23h14
Arrestation du baron de la drogue échappé de la prison d'El Harrach


24461



APRÈS UNE CAVALE DE PRESQUE DEUX MOIS

le 15-06-2016 13:19



24462

Le baron de la drogue, évadé de la prison d’el harrach en avril dernier,
a été arrêté hier, mardi, à Ain Temouchent a-t-appris auprès de la
Gendarmerie Nationale. Cette opération réussie met ainsi fin à une cavale
qui a duré presque deux mois. La fuite avait d'ailleurs défrayé la chronique.
Le détenu avait bénéficié d’une grande complicité de son avocate pour
échapper à la surveillance des gardiens avant de s’évanouir.



Lire l'article de "Liberté" en cliquant ICI (http://www.liberte-algerie.com/actualite/comment-un-baron-de-la-drogue-sest-evade-de-la-prison-del-harrach-246599)

zadhand
19/06/2016, 20h31
Criminalité-6 kg de cocaïne saisis à Alger
le 19.06.16 | 15h53

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f13/24144d1465244805-sharing-europe-zapto-org-2015-user-pass-t%E9l%E9chargement-5-.jpg


Service de Wilaya de la Police Judiciaire (SWPJ).



Un réseau criminel international de narcotrafiquants a été
démantelé à Alger et 6 kg de cocaïne saisis, a-t-on appris
dimanche auprès du chef de la brigade de lutte contre
le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes,
relevant du Service de wilaya de la Police judiciaire (SWPJ).

24568

"Cette opération qualitative et inédite a permis l'arrestation de
cinq (05) jeunes filles de nationalité tunisienne, membres d'un réseau
criminel international de narcotrafiquants spécialisés dans le trafic de
drogues dures. Les mises en cause tentaient de faire passer la drogue
vers l'Europe via le Maroc et l'Algérie", a indiqué le Commissaire de
police Ghellab Tarek, lors d'une conférence de presse animée au siège
de la Sûreté de la wilaya d'Alger."Les cinq mises en cause âgées de
24 à 38 ans ont démarré du Brésil à destination des Emirats arabes unis
(Dubaï), puis l'Algérie où elles ont été interpellées et empêchées de se
diriger vers le Maroc où elle devaient rejoindre l'Europe", a-t-il ajouté.




https://youtu.be/3arS2VWSJc0



APS

zadhand
21/07/2016, 18h37
Affaire CCI-Seybouse
Un policier et trois autres mis en cause sous mandat de dépôt

25201
21/07/2016 | 17:26
Le procureur de la République du tribunal d’Annaba a placé, hier, le président
de la chambre du commerce et de l’industrie CCI-Seybouse et trois autres
personnes dont un policier sous mandat de dépôt pour « conspiration »,
« constitution d’association de malfaiteurs » et « trafic de drogues »Le président
de la CCI-Seybouse qui est également élu à l’APC (Assemblée populaire
communale ) d’Annaba, le chauffeur du président de la CCI, un policier et un
repris de justice, impliqués dans plusieurs affaires de trafic de drogues, sont
poursuivis dans cette affaire.A l’origine de ce scandale qui alimente depuis
quelques jours la ville d’Annaba, la plainte pour conspiration déposée par le
directeur de rédaction de la publication Essarih, membre de l’APW (Assemblée
populaire de wilaya) d’Annaba, arrêté par un policier pour possession de drogue
puis relaxé après enquête.Selon des sources judiciaires locales, l’enquête est
toujours en cours avec l’audition de certains présumés complices dans cette affaire.

zadhand
01/08/2016, 01h28
Oran
démantèlement d’un réseau de trafic de cocaïne à Ain Türck


30/07/2016 |16:34
Les services de la Gendarmerie national d’Ain Turck (Oran) ont démantelé vendredi soir un réseau criminel de trafic de drogue dure lors d’une opération « qualitative » ayant permis la saisie d’un kilogramme de cocaïne, a-t-on appris samedi auprès de ce corps sécuritaire.Selon la même source, cette opération « coup de filet » a été opérée au niveau des plages de la daira d’Ain Türck suite à l’exploitation d’informations parvenues aux services de la Gendarmerie nationale d’Oran.Les services compétents ont lancé des investigations ayant abouti à mettre fin aux agissements de cette bande dont sept membres ont été arrêtés.Cette bande agissait au niveau des plages utilisant des voitures de luxe et un jet ski pour transporter cette drogue par voie de mer à destination des boites de nuit situées à proximité des stations balnéaires, notamment « Corales », « Bomo », « Bousfer » et « La Madrague », a-t-on précisé de même source sécuritaire.Les services de la Gendarmerie nationale qui ont reçu une formation sécuritaire de qualité ont réussi « dans le cadre d’un plan d’intervention étudié, d’arrêter les mis en cause » en s’introduisant dans leurs lieux de prédilection au niveau des plages précitées, a-t-on indiqué, soulignant que ce réseau criminel tentait d’intensifier ses activités profitant du flux des estivants enregistré dans les stations balnéaires et la concentration des efforts sécuritaires sur le « Plan Delphine ».A signaler que le « Plan Delphine » a contribué à la réussite de cette opération qui s’est soldée par la saisie de sept voitures de luxe utilisées par la bande dans ses déplacements et le transport de la drogue dure, en plus d’un jet ski et une somme d’argent en devise.L’enquête dans cette affaire se poursuit toujours, selon la même source qui a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour assurer le bon déroulement de la saison estivale dans la wilaya d’Oran dans le cadre du « Plan delphine ».(Aps)

zadhand
02/08/2016, 11h05
Affaire CCI-Seybouse
Un policier et trois autres mis en cause sous mandat de dépôt

25201
21/07/2016 | 17:26
Le procureur de la République du tribunal d’Annaba a placé, hier, le président
de la chambre du commerce et de l’industrie CCI-Seybouse et trois autres
personnes dont un policier sous mandat de dépôt pour « conspiration »,
« constitution d’association de malfaiteurs » et « trafic de drogues »Le président
de la CCI-Seybouse qui est également élu à l’APC (Assemblée populaire
communale ) d’Annaba, le chauffeur du président de la CCI, un policier et un
repris de justice, impliqués dans plusieurs affaires de trafic de drogues, sont
poursuivis dans cette affaire.A l’origine de ce scandale qui alimente depuis
quelques jours la ville d’Annaba, la plainte pour conspiration déposée par le
directeur de rédaction de la publication Essarih, membre de l’APW (Assemblée
populaire de wilaya) d’Annaba, arrêté par un policier pour possession de drogue
puis relaxé après enquête.Selon des sources judiciaires locales, l’enquête est
toujours en cours avec l’audition de certains présumés complices dans cette affaire.


La chambre d’accusation rejette la demande de libération du président de la CCI

Annaba
le 02.08.16|10h00

La chambre d’accusation près la cour de justice de Annaba a rejeté, hier,
l’appel du collectif de défense contre la décision de la mise sous mandat de
dépôt de leur mandant, le président de la Chambre de commerce et d’industrie
Seybouse (CCI) de Annaba, avons-nous appris de ses avocats.
Il est accusé avec trois autres personnes son chauffeur, un agent de police et un narcotrafiquant d’«association de malfaiteurs», «incitation à la commission d’une infraction», «abus de fonction» et «trafic de stupéfiants» dont a été victime le
directeur de la rédaction du quotidien local arabophone Essarih. Ils sont placés
sous mandat de dépôt depuis le 20 juillet dernier. Cité par le chauffeur du principal
accusé dans cette affaire qui a défrayé la chronique annabie, le président de l’APC
de Annaba sera auditionné par un autre tribunal en tant que témoin, tel que le stipule
la loi dans ce cas de figure, confirme la même source. Si le juge d’instruction décide
de le mettre en examen devant la chambre d’accusation, l’affaire prendra une
dimension politique, sachant qu’elle intervient à la veille des préparatifs des législatives prévues pour le début de la prochaine année. Rappelons que le journaliste d’Essarih accuse les quatre mis en cause de lui avoir concocté un complot, avec l’aide d’un
policier, en représailles à ses écrits négatifs sur la CCI Seybouse de Annaba.
Cependant, le président de cette institution nie catégoriquement son implication dans
cette affaire qu’il qualifie, selon ses avocats, de règlement de compte. Par ailleurs, la commission diligentée par le patron la police algérienne, le général-major Abdelghani Hamel, à l’effet d’enquêter sur cette affaire aux relents de scandale, n’a pas encore communiqué ses conclusions, très attendues sur la place publique. Rappelons que
le journaliste et le président de la CCI sont élus respectivement à l’APW et l’APC de Annaba sous la casquette FLN.

M.-F. G.

zadhand
17/08/2016, 11h33
Les saisies de drogues en hausse

Cannabis, psychotropes et Marijuana pure
le 17.08.16 | 10h00


Malgré les campagnes de sensibilisation et le renforcement de l’appareil législatif,
les saisies de drogues prennent des dimensions inégalées. Les chiffres concernant les
quantités de drogues récupérées en 2015 donnent un aperçu de l’ampleur que prend le phénomène.


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Saisie de résine de cannabis par la Gendarmerie nationale lors...

Les saisies de drogues sont en augmentation. Ainsi, au total, plus de 69
tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant le premier
semestre de l’année en cours, selon un bilan rendu public par l’Office
national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), établi sur la
base de statistiques fournies par les services de lutte contre les stupéfiants
de la gendarmerie, de la police et des Douanes.Cette quantité de résine de
cannabis saisie a enregistré une augmentation de 4,86% par rapport à la
même période de l’année 2015, est-il estimé dans le document, repris par l’APS.
Et c’est dans les régions de l’ouest du pays que le plus gros de ces drogues a
été intercepté, et ce, à hauteur de 77,41% du total saisi, tandis que 16,67% de
ces quantités ont été enregistrés dans la région Sud, 4,75% dans la région Centre
et 1,51% dans l’est du pays. S’agissant des drogues dures, la quantité d’héroïne
saisie est passée de 2527,4 grammes à 1329,443 grammes, ce qui équivaut à une
baisse de 47,40%, comparativement à la même période de l’année précédente, note
le rapport de l’ONLDT. La quantité de cocaïne saisie a également enregistré une
baisse de 40,17%, passant de 84 993,415 grammes durant la même période de
l’année 2015 à 50 851,260 grammes en 2016.Toutefois, fait inquiétant, les saisies
de psychotropes ont, quant à elles, connu une «très forte augmentation» de 137,64%,
ce qui équivaut à 659 133 comprimés saisis durant le premier semestre de 2016,
contre 277 360 durant la même période de 2015. De même, 50,84% de ces comprimés
ont été interceptés dans l’ouest du pays. Et si les saisies sont en augmentation, les interpellations en rapport avec le trafic de drogue le sont aussi, tout comme les affaires traitées par la justice. «Les investigations menées dans ce cadre par les services concernés ont abouti à l’interpellation de 19 682 individus pour des affaires liées à la drogue, en hausse de 53,19% par rapport à la même période de 2015», annonce le
même rapport, qui ajoute que «durant les six premiers mois de l’année en cours,
15 325 affaires ont été traitées contre 9544 affaires pour la même période de 2015,
soit une hausse de 60,57%». Sur le total de ces affaires traitées, 3780 sont liées au
trafic de drogue, 11 541 relatives à la détention et à l’usage de drogue et quatre en
rapport avec la culture de cannabis et d’opium, précise l’ONLDT. En sus de ces drogues «traditionnelles», il a été procédé, hier à Oran, à la saisie de 1,40 kg de marijuana pure.
«Agissant sur des informations faisant état de la présence d’un nouveau type de drogue, de la marijuana pure, commercialisée dans les milieux jeunes de la wilaya d’Oran, les éléments de la BRI ont lancé une enquête minutieuse qui a permis d’identifier les responsables de ce trafic de drogue», relate ainsi l’APS. «Après la perquisition des domiciles des mis en cause, une quantité de 1,40 kg de marijuana pure et 140 g de kif traité ont été découverts ainsi que plusieurs armes blanches, un fusil harpon et une
somme d’argent», est-il conclu.


Ghania Lassal

zadhand
05/09/2016, 17h07
Un réseau international de trafic de drogue démantelé
et 15 quintaux de résine de cannabis saisis durant l'été 2016


le 05.09.16 | 17h02


Le chef de sûreté de wilaya d'Alger, le contrôleur de police Noureddine Berrachedi, à indiqué
lundi que les services de sûreté de wilaya d'Alger ont procédé au démantèlement d'un réseau
de trafic de drogue en possession de 15 quintaux de résine de cannabis et plus de
26.000 comprimés psychotropes durant la saison estivale écoulée.


Le responsable a précisé que la quantité de résine de cannabis en
possession du réseau international démantelé dépassait les 15 quintaux.
26.600 comprimés de Subutex ont également été saisis a fait savoir
M. Berrachedi. Il a ajouté que les brigades d'intervention spéciale étaient
parvenues au terme de trois mois de recherches et d'investigation avec le
concours de la police scientifique, à démanteler ce réseau qui s'apprêtait à
faire passer cette importante quantité de drogues par les frontières
algéro-marocaines. Les cinq membres du réseau ont été appréhendés en
possession de 19 téléphones cellulaires et 5 véhicules servant pour leur
déplacements à travers les wilaya de l'ouest du territoire national notamment
Oran et Tlemcen, outre un fusil de chasse et une importante somme
d'argent, a-t-il poursuivi. Il a expliqué que les investigations liées à cette affaire
ont été déclenchées à partir de la commune d'El Harrach pour s'étendre
sur un long processus ayant favorisé la neutralisation de cette bande de
malfaiteurs. M. Berrachedi s'est félicité de cette opération d'envergure et
de qualité entreprise par les brigades de lutte contre la criminalité rendant
hommage à l'esprit de coopération entre les secteurs de sécurité et les
citoyens notamment à travers le numéro 15.48. Les services de sûreté de
wilaya d'Alger ont enregistré un recul de la consommation de drogue,
a annoncé le responsable pour qui ce résultat est le fruit de la collaboration
de la société civile, de la Mosquée et des cellules d'écoute de la direction
générale de la sûreté nationale mise dans le cadre de la politique visant à
combattre les trafiquants de drogue où qu'ils se trouvent.


APS

zadhand
29/10/2016, 23h29
Un baron dangereux arrêté à Skikda


Trafic de drogue
PUBLIE LE 26-10-2016|19:24

Un dangereux criminel de 40 ans recherché et considéré
comme un des barons du trafic des drogues dans l’Est du
pays a été arrêté courant cette semaine par la police de Skikda, apprend-on lundi dernier de la sûreté de wilaya.
La même opération a permis également d’arrêter un de ses complices également recherché (32 ans), selon la même
source. Quatre mandats d’arrêt du trafiquant interpellé
ont été lancés à son encontre par le tribunal de Collo
(Skikda) pour trafic de psychotropes, port d’arme blanche, falsification, trafic de drogue et non dénonciation de
crime, a précisé la même source.Le mis en cause et son
complice également poursuivi pour faux et trafic de
drogues ont opposé une résistance violente en faisant usage d’armes blanches lors de leur arrestation par les éléments
de la brigade de recherche et intervention au village de
Ghédir dans le commune de Kerkra, a précisé la même source.
Une quantité de drogues, des armes blanches et un fusil à harpon ont été saisis lors de l’arrestation des deux
inculpés placés sous mandat de dépôt après leur
présentation lundi devant le juge instructeur près le
tribunal de Collo, a ajouté la même source.

ironman
13/01/2017, 21h55
Un réseau spécialisé dans la trafic de drogues démantelé à Draria

Les services du Groupement régional de la Gendarmerie nationale d'Alger ont démantelé un réseau criminel "dangereux" spécialisé dans le trafic de drogue et des psychotropes, composé de 8 individus, dont une femme qui les dirige, et ont saisi de 112 g de drogue et 206 comprimés psychotropes, indique un communiqué rendu public vendredi par les mêmes services. Selon le communiqué, la Brigade de la Gendarmerie nationale de Draria, a démantelé ce réseau criminel spécialisé dans la vente de ces substances toxiques en tout genre (psychotropes et kif traité) et composé de 8 individus dirigés par une femme. Cette bande qui avait semé la terreur, s'est également spécialisée dans le vol à l'arme blanche, avec atteinte à l'ordre public et incitation à des troubles dans la localité de Draria.

ironman
27/01/2017, 17h11
Drogues, kidnapping, armes blanches: l'AFP pointe les violences dans les nouvelles cités en Algérie
Voici une enquête de l’AFP (Agence France presse), qui ne plaira pas beaucoup aux autorités algériennes, et au ministre Abdelmadjid Tebboune, qui ont fait des programmes de logements sociaux, leur cheval de bataille et le fer de lance d'une politique d'achat de la paix social dans le pays.

Cette fin de semaine encore, le ministre de l'Habitat, à partir d’Oran, assurait "qu'aucun pays au monde n'avait fait pour ses citoyens, en matière de logement, ce qu'a fait l'Algérie". Et pour une fois, le ministre a probablement raison ! Créer des espaces confinés, hermétiques, sans aucune études urbanistique, ni architecturale, volà à quoi se résument les cités construites pendant ces quinze dernières années.Les programmes de logement menés tombours battants par Abdelmadjid Tebboune ont fait de nos villes des amas de blocs, aussi moches que mal accommodés à une vie urbaine descente. Inondations, refoulement d'égouts, routes non carrossables, absences d'écoles, de marché, de lieux de loisirs, d'espaces verts entretenus, d'administrations, font vivre aux nouveaux acquéreurs un enfer au quotidien. Mais ce n'est pas tant cela qui est mis en cause par l'AFP, c’est plutôt la violence.En Algérie, "logements-ghettos" et précarité nourrissent la violence urbaine
Dans un article-enquête de la très sérieuse Agence France Presse repris par beaucoup de médias français, tels que Le Point, Libération ou La Croix, les cités-ghettos algériennes, construites depuis les années 2000, sous l'impulsion de Bouteflika, sont mises en cause dans les violences urbaines que connaît le pays. Mieux (ou pire), ça serait l’une des foyers des trafics de drogues, des enlèvements d’enfants et des batailles rangées entre bandes rivales.La guerre civile, le manque de vision de la part du gouvernement et la politique de relogement et de construction de cités dortoirs à marche forcée sont clairement mises en causes par cette enquête. "En Algérie, la violence urbaine est en hausse sensible, nourrie par la précarité sociale, les séquelles de la guerre civile et l'apparition de cités ghettos à la périphérie des grandes villes", expliquent des professionnels interrogés par l'AFP.La nouvelle ville de Ali-Menjeli à Constantine est l’un des exemples les plus parlant. En ce sens, une mère de 45, a dû carrément quitter la cité constantinoise devenue un véritable enfer. "Lasse de vivre "la peur au ventre" en raison des heurts entre bandes rivales, Karima, 45 ans, a quitté la cité nouvelle d'Ali-Mendjeli, achevée au début des années 2000 en périphérie de Constantine dans l'est algérien. Cette mère de trois enfants qui préfère garder l'anonymat s'est réfugiée temporairement chez sa belle-famille avec les siens", pouvait-on lire.Pour le professeur Rachid Belhadj, chef du service de médecine légale au Centre hospitalier universitaire Mustapha-Bacha d'Alger, le nombre de personnes consultant son service pour des faits de violence est passé de 2.500 à 6.000 par an."La violence existait déjà (avant la construction de grands ensembles), mais c'est son utilisation par des bandes organisées dans les quartiers qui nous inquiète", insiste ce médecin pour qui les 10 dernières ont été les pires.La précarité : principale source des violences urbaines
L’enquête de l’AFP pointe du doigt la rapidité avec laquelle des cités ont poussé à la périphérie des grandes villes sans aucune politique architecturale. "Les cités nouvelles qui ont poussé comme des champignons à la périphérie des villes algériennes ont favorisé la montée de ces violences qui prennent la forme de conflits entre bandes rivales", relève Nadir Djermoune, professeur d'architecture à l'université de Blida (sud-ouest d'Alger).Karima, l’ancienne habitante de Ali-Menjeli, parle également de "batailles rangées entre bande rivales" qui sèment la terreur "avec des armes blanches y compris des sabres." Elle poursuit très inquiète : "J'avais peur que l'on s'en prenne à mes enfants (...). J'ai deux adolescents, je craignais qu'ils ne finissent mal", en plongeant dans la drogue et en laissant tomber l'école".Depuis les années 2000, et pour résorber la profonde crise du logement, le gouvernement algérien a construit à la hâte des cités sur les décombres des ghettos et agglomérations de populations rurales ayant fuient la violence durant la période du terrorisme. Des ensembles hétéroclites qui "émergent sans logique territoriale ni environnementale", observe M. Djermoune.Des ensembles urbains formés de "barres d'immeubles de plusieurs étages" et qui ne créent pas "d'espace ville" mais des "périphéries territoriales et sociales", déplore-t-il. Le Pr Belhadj évoque des "logements-ghettos". Autrement dit, des ensembles coupés des villes où ni moyens de transports, ni espaces de détentes n’existent.Les auteurs de l’article, ont même osé faire un parallèle avec les cités des banlieues européennes, sources de malaises et de conflits entre communautés dans ces pays. "Comme ce fut le cas dans des pays européens, la concentration de populations paupérisées dans des zones dépourvues de services, d'espaces verts et de transports en commun a suscité des tensions", soutenient l’enquête de l’AFP.Le relogement d’habitants de bidonvilles "foyers de plusieurs fléaux sociaux a engendré des frictions entre jeunes" venus de divers horizons, dans ces cités, a reconnu le ministre de l'Intérieur algérien Noureddine Bédoui.Les jeunes sont au chômage pour la plupart et s’adonnent à la consommation de stupéfiants en tout genre. Les groupes de jeunes "se réunissent autour d’une pratique, le trafic de drogue ou le kidnapping notamment. Mais le lien fondamental qui les unit est une précarité, qui n’est pas que matérielle et qui les place dans un hors-champ de la société (...), dans le vestibule de la criminalité", relève la sociologue Fatma Oussedik de l'université d'Alger."Ce qui nous fait peur, c’est de passer aux bandes organisées pour le racket, les attaques de banques. Pour le moment, c’est sporadique mais cela devient un moyen de faire face à la crise", ajoute le Pr Belhadj.Le terrorisme en rémanence !
La violence prend aussi ses sources dans la tragédie algérienne des années 1990. "Une partie de la jeunesse actuelle a grandi durant ces années, et des enfants ont assisté à des actes de violence extrêmes contre leurs proches", souligne M. Belhadj.Cela a entraîné "un traumatisme profond au sein de la population qui n'a pas encore été abordé de manière adéquate", notait le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à la Santé, Dainius Puras, en mai 2016.Il pointe aussi le refus de l’autorité de la part de la jeune génération qui n’ont pas peur du pouvoir: "Avant (...) un terrain de football était gardé par deux gardes-champêtres pour gérer 500 personnes alors qu’"aujourd’hui il faut 2.000 policiers pour gérer 200 personnes". C'est dire la dégradation de la situation dans ces cités devenus des lieux de peu-de-droits pour ne pas dire des bombes à retardement.Synthèse Hebib Khalil

ironman
17/02/2017, 19h19
Quatre bandes de trafic de cocaïne démantelées.

Les services de la Sûreté nationale ont démantelé quatre bandes de trafic de drogue après une longue et minutieuse opération de surveillance dans quatre opérations distinctes à travers plusieurs wilayas du pays, a indiqué vendredi un communiqué de ce corps constitué. Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, les unités spécialisées de la Sûreté nationale ont démantelé, à la faveur de quatre opérations distinctes, quatre (4) bandes activant dans les wilayas de Bordj Bou Arreridj, Alger, Oran et Aïn Témouchent, a ajouté le communiqué.

jasmin
18/02/2017, 18h01
Bonsoir,

Je pense que si on arrivera un jour à bien garder nos frontières ouest , à ce moment-là on mettra fin à tout trafique de drogue dans notre pays.

Abou-DZ
19/02/2017, 08h30
Bonsoir,

Je pense que si on arrivera un jour à bien garder nos frontières ouest , à ce moment-là on mettra fin à tout trafique de drogue dans notre pays.
Bonjour, et tu crois que notre problème est juste à l'ouest ??? Les drogues se sont beaucoup améliorées , la drogue (canabis) qui rentre de l'ouest est devenue comme de la cigarette par rapport aux autres drogues plus dures et plus dévastatrices . Donc arrêtons de jeter la responsabilité sur les autres.

jim63
19/02/2017, 10h33
salam
le mal ne vient pas forcement de l extérieur!
faut des contactes sur place!

ironman
06/03/2017, 17h16
Deux narcotrafiquants appréhendés et à Béchar et Tlemcen.

Deux 2 narcotrafiquants ont été appréhendés et prés de 60 kg de kif traité ont été saisis dimanche à Béchar et à Tlemcen par un détachement de l'ANP, des éléments de la Gendarmerie nationale et des Gardes-frontières, indique lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. "Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l'ANP, des éléments de la Gendarmerie nationale et des Gardes-frontières ont appréhendé, le 5 mars 2017 à Bechar et Tlemcen, 2 narcotrafiquants, et saisi 2 véhicules touristiques et 59,78 kilogrammes de kif traité", précise la même source.

ironman
07/05/2017, 21h59
Plus de 19 kg de kif saisis à Tlemcen.

Les services de police des wilayas de Tlemcen et d'El Bayadh ont saisi récemment plus de 19 kg de kif traité et 120 comprimés psychotropes dans deux opérations distinctes, au cours desquelles 8 suspects ont été arrêtés, a indiqué dimanche un communiqué de la Direction générale de sûreté nationale (DGSN). La même source précise que la première opération a été menée sur la base d'informations faisant état du transport par deux individus d'une quantité de stupéfiants à bord d'un camion qui a été intercepté dans un point de contrôle inopiné dressé par les éléments de la police au niveau du carrefour de la daïra de Sebdou dans la même wilaya.