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zadhand
25/08/2015, 15h03
A LA UNE/ACTUALITÉ_Rentrée Scolaire 2015/2016
25 Août 2015
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RENTRÉE SCOLAIRE 2015/2016 ( NOUVEAU )



Personnel Administratif
Dimanche le 30 Août 2015


Personnel Enseignant
Mardi le 01 Septembre 2015


Élèves
Dimanche le 06 Septembre 2015



VACANCES SCOLAIRES 2015/2016 ( NOUVEAU )



Automne
du jeudi 29 Octobre 2015 au Mardi 03 Novembre 2015


Hiver
du jeudi 17 Décembre 2015 au dimanche 03 Janvier 2016


Printemps
du jeudi 17 Mars 2016 au dimanche 03 Avril 2016


Été
jeudi 07 Juillet 2016




Rentrée scolaire et chute du pouvoir d’achat
Les familles en payent le prix

Encore une fois, les budgets des familles sont mis à rude épreuve.

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A deux semaines de la rentrée scolaire, la folie des dépenses et la quête de la bonne affaire ont déjà commencé. Magasins de vêtements ou d’articles scolaires sont déjà bondés.

Avec des enfants qui refusent de croire que les vacances tirent déjà à leur fin et des parents qui grimacent dès qu’on leur annonce les prix, Alger s’anime. Une situation qui se généralise peu à peu à travers les 48 wilayas du pays.
Des produits pour tous les goûts
«SVP, Monsieur, ce cartable plaît à ma fille, mais mon fils ne partage pas mon goût. Je l’ai ramené pour qu’il choisisse lui-même», lance un père à l’entrée d’un magasin Techno, à Alger- Centre.
Le petit garçon, à peine six ans, avance d’un pas sûr vers le rayon des sacs à dos pour lycéens, en choisit un qui dépasse largement sa taille.
Le responsable du rayon met plus d’une demi-heure pour le convaincre qu’il est encore petit pour ce genre de cartable. A l’autre bout du magasin, une petite fille prépare sa première rentrée à l’école.
Devant son papa émerveillé, elle dresse une liste de désirs. Des couleurs flashy, un cartable Barbie ou Dora viennent en tête de ses conditions pour entrer à l’école. «C’est ma fille unique, je ne peux que céder à ses caprices», déclare le papa.
Ce n’est pas le cas pour Zahra, Mélissa et Riad, trois enfants obligés de n’acheter que le nécessaire et le moins cher. Le père, qui a tendance à céder à leurs caprices, a préféré les laisser sortir avec leur maman, plus rigoureuse en termes de finances et d’économie.
Il faut dire, la qualité des articles scolaires exposés, cette année, n’encourage pas seulement les enfants à aller à l’école, mais aussi les grands. Une panoplie de choix qui fait craquer les plus économes des parents.
«Dans ce genre de situation, l’unique solution est de se fixer un budget et de ne pas dire oui trop rapidement.
Nous sommes leurs parents, c’est à nous de leur acheter les outils nécessaires et de ne pas succomber à la tentation de leur faire tout le temps plaisir», indique une maman.
Bien que très riche en qualité et en variété, la large panoplie d’articles scolaires exposés dans les magasins est loin d’être abordable en matière de prix. Toujours dans les magasins Techno, les prix sont assez différents de ceux des années passées.
Inflation
Mis à part les produits locaux, une augmentation des prix est constatée dans la majorité des rayons. D’après les vendeurs, la chute de la valeur du dinar et l’augmentation du taux de change de la devise sont responsables de cette hausse. «Nous devons jongler avec nos salaires pour pouvoir acheter toutes les fournitures et habiller nos enfants», se plaint une maman de trois jeunes écoliers.
Les prix des cahiers vont de 50 DA (96 pages) et atteignent les 150 DA pour celui de 288 pages. Le prix des classeurs peut atteindre les 300 DA. Celui des trousses oscille entre 100 et 400 DA.
Pour les crayons de couleurs, selon la qualité et le nombre d’unités dans la boîte, il faut sortir de 50 jusqu’à 400 DA.
Quant aux tabliers, ils sont cédés à des prix qui vont de 850 à 1500 DA. Toutefois, les produits qui battent les records en termes de prix sont les cartables et les sacs à dos.
Pour un sac à dos ordinaire de qualité moyenne, les parents sont obligés de débourser pas moins de 2500 DA. Pour un produit de meilleure qualité, les prix peuvent arriver jusqu’à 6000 DA.

Une somme qui va au-delà de la capacité de nombre de familles, déjà excédées par les dépenses du mois de Ramadhan, de l’Aïd El Fitr et des vacances.
Le pire, pour les ménages, dont le pouvoir d’achat est bien plus qu’érodé, est l’arrivée de l’Aïd El Adha deux semaines après la rentrée. Un coup dur difficile à surmonter pour les familles qui n’ont qu’une seule ressource et plusieurs enfants scolarisés.
Faire des économies ailleurs

Pour faire quelques économies, plusieurs familles n’hésitent pas à sortir de la capitale et à aller chercher la bonne affaire ailleurs. C’est le cas de Fatima et de ses deux sœurs qui, à chaque occasion, se rendent à Blida. Pour elles, les produits y sont plus variés et le rapport qualité/prix largement à la portée des petites bourses.
En effet, la ville des Roses est depuis toujours la destination préférée des familles désirant se procurer des produits à des prix abordables. Les marchés de Bab Errahba, de la rue Abdallah ou de la rue d’Alger grouillent de monde en ces journées précédant la rentrée scolaire.
Cependant, bien qu’ entre le marteau et l’enclume, plusieurs parents sont prêts à casser leur tirelire, pourvu que leurs enfants réussissent. La plupart d’entre eux ne cachent pas leur inquiétude quant à cette rentrée qui commence sur fond de polémique. La nouvelle politique de réforme du secteur entreprise par la ministre de l’Education nationale, ne plaît pas à tout le monde.




Asma Bersali

zadhand
01/09/2015, 23h09
A LA UNE/ACTUALITE_Préscolaire, tamazight, manuels
01 Septembre 2015



Rentrée scolaire
ce qui va changer

Du nouveau pour la rentrée scolaire. La ministre de l’Education nationale,
qui a réuni ses directeurs de wilaya en prévision de la prochaine rentrée, le 6 septembre,
a annoncé que l’enseignement préscolaire sera «généralisé» sur tout le territoire national.

18365
La généralisation du préscolaire est l’une des mesures que compte
prendre la ministre depuis sa prise de fonction.
Mme Benghebrit, dont l’un de ses axes de recherche au Crasc était justement l’éducation préscolaire, a annoncé, en fin d’année dernière, que cet enseignement «sera généralisé dans les écoles publiques, privées et coraniques et dans les crèches relevant des entreprises économiques durant l’année scolaire 2016-2017».
Cette mesure vise à permettre «à tous les enfants de bénéficier» des mêmes chances de réussite aussi bien dans les établissements scolaires publics que privés ou dans les écoles coraniques et les crèches relevant des entreprises économiques.
La répartition de cet enseignement n’est pas la même d’une région à une autre : dans certaines wilayas, l’enseignement préparatoire est assuré à 100%, contre 25% dans d’autres, a indiqué la ministre qui a appelé, à l’occasion, ses directeurs de l’éducation à consentir davantage d’efforts pour généraliser les classes préscolaires en 2017.
Autre mesure annoncée : l’élargissement de l’enseignement de tamazight dans 20 wilayas contre 11 auparavant. Le ministère de l’Education nationale et le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) ont signé, en février dernier, un accord de partenariat pour la promotion de la langue amazighe.
Objectif : «Agir par des mesures particulières au sujet de l’enseignement de tamazight dans toutes ses variantes, à son amélioration et sa prise en charge à travers le territoire national.» Quel instrument mettre en place ? Une commission technique de suivi commune, composée de spécialistes, linguistes et pédagogues, proposée par le HCA (8) et le ministère de l’Education (7), a été installée avec pour mission de «discuter d’observations relevées sur le terrain quant aux difficultés d’ordre objectif ou subjectif faisant obstacle à l’attractivité et l’avancée de l’enseignement de tamazight aux plans qualitatif et quantitatif».
Le secrétaire général du HCA, Si El Hachemi Assad, qui a salué l’engagement de Mme Benghebrit, a indiqué, dans un entretien à El Watan, que la généralisation de l’enseignement de tamazight, telle que préconisée par son institution, doit être progressive et menée sur deux plans en parallèle : une extension horizontale et une autre verticale assurant une continuité de l’enseignement de tamazight dans les mêmes cycles et entre les cycles dans les 11 wilayas ainsi qu’une extension géographique qui retient le principe d’aller au-delà de ce nombre.
Mme Benghebrit a souligné devant ses cadres que son ministère œuvrera à relever trois défis lors de l’année scolaire 2015-2016 : «L’équité et l’égalité des chances pour tous les élèves et le principe de citoyenneté et de qualité dans l’enseignement.»
Un minimum de 32 semaines
La ministre compte s’attaquer à un problème épineux : le nombre d’heures d’enseignement. Mme Benghebrit a ainsi évoqué la rationalisation, à partir de la prochaine rentrée, de la gestion du volume horaire scolaire en assurant un minimum de 32 semaines d’activité effective. Les élèves algériens font face à une instabilité chronique due aux grèves cycliques. «Le total des jours et des semaines perdus depuis dix ans» a engendré «une perte sèche de deux ans.
En fin de cursus moyen ou secondaire, les élèves algériens sont l’objet d’un déficit de deux ans par rapport aux élèves de la région ou du monde», a annoncé Farid Benramdane, chargé de la pédagogie au ministère, contacté par El Watan.
Mme Benghebrit a annoncé la promotion des filières mathématiques et des langues étrangères et l’encouragement de la création d’associations de parents d’élèves au niveau de tous les établissements scolaires. L’accent sera mis également sur l’accompagnement des élèves et leur consultation sur les solutions à apporter aux problèmes du secteur.
La formation n’est pas en reste dans ce «pacte» (le mot est de la ministre) qui sera mis en place à la prochaine rentrée. La «formation sera axée sur un constat des problèmes existants, autrement dit il s’agira de l’étude et l’analyse des erreurs de l’élève durant l’année scolaire, notamment durant les examens, une approche adoptée par d’autres pays», a indiqué Mme Benghebrit.
S’agissant de la consécration de la citoyenneté, la ministre a rappelé que l’identité algérienne sera «présente» dans les ouvrages scolaires à travers des extraits d’écrivains et auteurs algériens, en plus des visites culturelles aux sites historiques conformément
aux accords conclus avec le ministère de la Culture.
Mme Benghebrit, qui a fait face ces dernières semaines à une levée de boucliers consécutive à l’annonce de l’introduction des langues maternelles, a invité tous les cadres de son secteur à s’«engager pleinement» autour de ce qu’elle a appelé le «pacte éducatif»
en vue de préserver l’école et l’intérêt de l’élève.
Plus de 8 112 000 élèves répartis sur les trois paliers (primaire, moyen et secondaire) sont concernés par la rentrée scolaire 2015-2016.


Nadir Iddir

zadhand
26/07/2016, 13h32
LES INSPECTEURS DE L’ÉDUCATION NATIONALE EN COLÈRE

Il semblerait que la protestation soit de retour dans le secteur de l’Education nationale
dès la prochaine rentrée scolaire. Cette fois, ce sont les inspecteurs qui entendent
protester à partir du mois de septembre.

25307

Le conflit opposant les inspecteurs de l’éducation au département de la tutelle
n’arrive pas à trouver de dénouement. Les inspecteurs de l’Education nationale
ne comptent pas lâcher du lest. Ainsi, ils appellent à l’organisation d’une action
de protestation durant la prochaine rentrée scolaire pour dénoncer le refus du
ministère de satisfaire leur revendication, a indiqué un communiqué du comité
national des inspecteurs. La décision de recourir à la protestation a été prise par
le comité national des inspecteurs de l’Education, lors de la tenue d’une assemblée générale qui a eu lieu le 19 du mois en cours, au siège de l’Union nationale des
personnels de l’Education et de la formation (UNPEF) « On a décidé d’organiser
plusieurs rassemblements de protestation devant les directions de l’éducation le 19 septembre prochain, lesquels seront suivis d’assemblées générales pour se concerter
sur d’autres mécanismes de radicalisation du mouvement de protestation », lit-on
dans le communiqué. Ce dernier a dénoncé la politique de « marginalisation » exercée
par le ministère de la tutelle à l’égard de cette catégorie de travailleurs, « ce qui mène
vers la déstabilisation du secteur », a indiqué le même document. Pour rappel,
les protestataires appellent la ministre de l’Education à promulguer une licence exceptionnelle pour qu’ils puissent participer à l’examen professionnel de promotion
qui leur permettra d’être promus au grade d’inspecteur principal et à celui de directeur
de collège. « On est étonné quant au silence de la tutelle concernant la promulgation
de cette licence au profit des travailleurs du corps de l’administration, sachant qu’ils
ont le droit à cette promotion selon la loi 12/240 », a souligné la même source. Ledit communiqué a souligné la détermination de cette catégorie de travailleurs à aller
jusqu’au bout de leur revendication, et ce « en usant de tous leurs droits légitimes ».
Ladite organisation syndicale a lancé un appel à l’ensemble de ses adhérents
« pour rester mobilisés afin de rendre à la place socioprofessionnelle des inspecteurs
de l’éducation nationale la considération qui lui sied », a souligné la même source.

zadhand
26/08/2016, 22h00
Benghebrit mobilise ses troupes


Rentrée scolaire 2016-2017
le 26.08.16 | 10h00


«Notre principal ennemi aujourd’hui, c’est la médiocrité».

http://www.elwatan.com/images/2016/08/25/sans-titre-1_2618157_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/08/25/sans-titre-1_2618157.jpg)

C’est une Nouria Benghebrit confiante, dans un moment de polémiques
engagées contre ses réformes, qui a présidé hier la conférence nationale
sur la rentrée scolaire 2016-2017 réunissant les 48 directeurs de l’éducation
du pays. «Nous avons longuement discuté sur le projet de réforme en Conseil
des ministres.Cela dénote de l’intérêt accordé au secteur», s’en félicitait la
ministre de l’Education lors d’un point de presse animé en marge de la
conférence. Sans dévoiler la teneur des discussions, elle affirme toutefois,
concernant la réforme de l’examen du baccalauréat, qu’aucune matière ne sera
écartée et qu’a contrario la limitation des jours des épreuves et le contrôle continu
ont été acceptés, ainsi que la méthodologie d’application progressive des
propositions. Rappelons qu’au lendemain du scandale du bac 2016, caractérisé
par la fuite massive des sujets d’examen induisant une deuxième session,la
ministre avait engagé en partenariat avec les partenaires sociaux un projet de
réforme dont les lignes phares étaient, en plus de celles citées précédemment, la spécialisation de l’épreuve en écartant certaines matières dites secondaires.
«Nous allons reformuler certaines propositions du projet de réforme et elles seront présentées, plus tard, au Conseil des ministres»,informe Benghebrit. Devant ses
directeurs de wilaya, la ministre de l’Education tient un discours mobilisateur.
«J’insiste sur l’impérative application sur le terrain de la politique tracée par le
ministère. Vous devez être des leaders au sens propre du terme. Il faut inculquer
à chacun la notion d’intelligence collective pour construire une école algérienne de
qualité, car sans les gens de terrain on n’arrivera pas à concrétiser nos objectifs»,
prône-t-elle en déclarant à l’adresse des directeurs de wilaya : «Aucun de vous
dans cette salle n’a été désigné à la faveur d’une proximité réelle ou supposée.
Vous avez été installés sur la base de vos CV et vos efforts fournis.»
Manifestement excédée par les polémiques et autres accusations aux relents
idéologiques, Mme Benghebrit affiche une attitude sereine. «Nos ennemis actuels
sont la médiocrité des résultats scolaires, la gestion,les relations avec les
partenaires et la société. Les solutions existent dans la stratégie nationale pour le
traitement pédagogique, la formation des enseignants,la gestion dans la
transparence et l’application de la charte d’éthique du secteur»,rassure-t-elle.
La ministre indiquera par ailleurs «Plus de fausses informations, de rumeurs et de mensonges» sur le travail effectué par le ministère car l’année 2016-2017
sera caractérisée par des agendas et des élections politiques (législatives).
«Si l’ambition des uns et des autres est légitime, l’école doit rester au-dessus de
tout car l’enjeu touche la société toute entière», rappelle-t-elle. Et cet enjeu est de
former un citoyen doté de repères nationaux ancrés, un citoyen attaché
aux valeurs algériennes, capable de comprendre le monde qui l’entoure, s’y
adapter et influer sur lui, et qui soit ouvert sur la civilisation universelle. Tels sont
les défis lancés par la première responsable du secteur de l’éducation. Et pour
arriver à ses fins, elle demande aux directeurs de wilaya d’adopter un mode de
gestion basé sur un regard prospectif sous l’égide du plan de travail mis en place
par le ministère pour 2016-2019. Ce plan élaboré en six mois qui, insiste la ministre,
se base sur la légitimité constitutionnelle et la loi d’orientation de l’éducation nationale s’articule autour de huit points, à savoir le renforcement de l’équité, l’amélioration de l’apprentissage,la prise en considération des normes pédagogiques dans l’orientation, l’amélioration de la gouvernance, de la gestion des ressources humaines et du professionnalisme à travers la formation, le renforcement des opérations de
scolarisation, ainsi que le développement de l’intermédiation et du dialogue.



Les chiffres de la rentrée (posté) ici


http://www.maghreb-sat.com/forum/f265/%E9ducation-nationale-alg%E9rie-69455-5.html (#43)

xw Nombre d’élèves pour 2016-2017
8 691 006 tous paliers confondus répartis sur 294 545
divisions pédagogiques
xw Encadrement258 403 employés administratifs et 459 100
enseignants incluant 4878 sortants des ENS et 28 075 enseignants admis
au dernier concours de recrutement
répartis comme suit
Cycle primaire : 191 126
Cycle moyen : 159 954
Cycle secondaire : 108 020
xw Infrastructures
14 427 dont 45 nouveaux établissements
xw Action sociale
Allocation spéciale de scolarité (3000 DA) prévue
pour 9 millions de bénéficiaires.Mise à la disposition
de 60,8 millions de manuels scolaires dont 4,7 millions
de nouveaux livres pour les 1re année primaire,
4 millions pour les 2e année primaire et 8,7 millions
pour les 1re année moyenne.


Samir Azzoug

ironman
30/08/2016, 17h37
http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160830-20.jpg
Seules quelques compagnies d'assurances comme AXA Vie et la filiale de la SAA, Amana, présentent des assurances économiques adaptées aux enfants qui sont scolarisés.
Même si les établissements disposent d'une assurance responsabilité civile vis-à-vis des tiers, il n'en demeure pas moins que les élèves sont soumis à de nombreux risques lors du trajet de la maison à l'école, à l'intérieur de celle-ci et lors d'autres activités. Les assurances offrent à leurs parents l'occasion de les protéger. Il y a même des prestations de santé qui sont proposées et même des indemnités capital-décès et autres. Les accidents, dont les enfants peuvent en être victimes ou responsables à l'école ou sur le trajet, sont couverts par l'assurance scolaire qui n'est pas obligatoire. Elle ne peut pas être exigée pour les activités obligatoires qui font partie des programmes scolaires.Les assureurs algériens promettent de s'inspirer d'autres modèles pour développer ce secteur. Ainsi, ils s'inspirent de la documentation offerte notamment par la Fédération française des compagnies d'assurance. En France, l'assurance peut être exigée pour la participation aux activités facultatives proposées par l'établissement scolaire, c'est-à-dire pour la cantine, l'étude surveillée, les sorties, les classes de découverte. L'assurance scolaire peut également être exigée par les organisateurs d'activités périscolaires. Les compagnies qui proposent ces services en Algérie les facturent à moins 2000 DA par an.L'assurance scolaire garantit les dommages que l'enfant ou l'adolescent pourrait causer à des tiers: garantie responsabilité civile. Il y a aussi les propres dommages corporels de l'enfant: garantie accidents corporels. De nombreux contrats proposent également des garanties complémentaires: service d'assistance, permettant notamment à l'enfant blessé ou malade de poursuivre sa scolarité à domicile. L'assurance scolaire intervient dans le cadre de l'activité scolaire, périscolaire et sur le trajet entre le domicile et l'école, aller et retour. L'étendue des garanties peut varier selon les contrats d'assurance. Certains contrats couvrent l'activité scolaire uniquement, d'autres offrent des garanties plus larges, pendant toute l'année, en tous lieux et 24h sur 24. Ainsi, même en dehors du cadre scolaire, durant les activités de loisirs, les périodes de vacances et de stages, les dommages causés par l'élève et ses propres dommages sont généralement couverts. Toutefois, ces garanties sont parfois optionnelles. Lorsque l'élève est à l'origine d'un accident, la garantie responsabilité civile de l'assurance scolaire peut prendre en charge les dommages corporels et matériels causés aux autres, à l'exclusion des dommages dus à l'utilisation d'un véhicule à moteur (par exemple lorsque le collégien ou le lycéen se rend en cours en deux-roues à moteur). Dans ce dernier cas, une assurance de responsabilité civile spécifique est obligatoire. Qu'il y ait un responsable ou pas, la garantie accidents corporels de l'assurance scolaire permet d'obtenir une indemnisation pour les dommages corporels subis par l'élève. Le plus souvent, ce type de garantie prévoit le remboursement de frais de soins en complément des régimes sociaux (frais médicaux, pharmaceutiques, chirurgicaux et d'hospitalisation, de prothèse), le versement d'un capital en cas d'invalidité permanente, totale ou partielle. Si l'invalidité atteint 100%, le capital prévu dans le contrat d'assurance est versé en totalité. En cas d'invalidité partielle, le capital versé est proportionnel au taux d'invalidité fixé par les médecins, le versement d'un capital en cas de décès. Les parents peuvent s'adresser à l'assureur de leur choix en Algérie.

SOURCE


x enfants

zadhand
30/08/2016, 22h58
Liste des Fournitures Scolaires

30 Août 2016


Téléchargez la liste scolaire mis à votre disposition par
dans les points de vente, libraires et hypermarchés
(Uno, Ardis, Family Shop et Liper City)
Découvrez la liste ici


http://rockfile.eu/3j3wm22rjcdz.html

ironman
06/09/2016, 14h55
BOUIRADur d'aller à l'école et de fêter l'Aïd

L'approche de la fête religieuse est saisie par les maquignons et autres intermédiaires pour revoir à la hausse les prix.
Les fournitures scolaires, l'achat des effets vestimentaires de juillet, août et celui du traditionnel mouton sont trois occasions qui porteront un coup fatal au portefeuille d'un citoyen déjà «ruiné» par les dépenses des vacances et du mois de Ramadhan, celles des diverses fêtes. «Chaque occasion est une corvée. Comme si toutes les dépenses de l'été et celles de ce début du mois ne suffisaient pas, voilà que les factures de l'énergie tombent comme un couperet», nous signale un parent. «Oui, l'Etat nous a consenti une aide de 3000 DA et la gratuité des livres mais ces aides sont une goutte d'eau dans un océan» commente Hamid, un fonctionnaire travaillant sous contrat et père de deux enfants scolarisés.
L'approche de la fête religieuse est saisie par les maquignons et autres intermédiaires pour revoir à la hausse les prix. Comparativement au marché de la semaine dernière, l'augmentation varie entre 5000 à 10.000 DA. Pour les spécialistes, les coûts affichés à la fin du mois écoulé étaient dictés par le recours au mode associatif. Beaucoup ont préféré cotiser pour acquérir un bovin. Là aussi les mercantiles ont trouvé la parade en augmentant les prix des petits taureaux. Parce que la demande commence à s'accentuer pour les ovins, ces mêmes marchands ont revu à la hausse le prix du mouton.
«Le sacrifice n'est plus religieux mais juste un moyen pour faire plaisir aux enfants et manger un peu de viande», nous confie un fonctionnaire venu tester le marché. Pour un paysan, la hausse des prix n'est pas l'oeuvre des éleveurs mais des intermédiaires. «Celui qui tire le maximum de bénéfice reste celui qui achète et revend. Il ne dépense rien pour entretenir les bêtes», commente notre interlocuteur. Cette grosse dépense s'ajoute à l'achat des habits. Certaines familles ont recours au marché informel et même à la friperie, afin de satisfaire les caprices de leurs progénitures. Toutes les places et les coins publics sont devenus des espaces commerciaux fortement animés. Les prix des fournitures scolaires sont moindres que ceux pratiqués par les commerces dûment accrédités. Les différences varient entre 15 et 30%. Les articles proposés sont de piètre figure et sont cédés à des prix imbattables. Devant cette situation et eu égard au faible revenu, ils sont nombreux à se rabattre sur ces tables. «J'ai acheté 10 cahiers, deux trousses et deux blouses pour seulement 2800 DA. Ces achats m'auraient coûté le double si je les avais faits chez un commerçant spécialisé» nous déclare Hamid, père de deux enfants scolarisés. Pour tenter d'apporter un brin de joie dans les coeurs des plus démunis, l'Etat, par le biais de la direction de l'action sociale a prévu la distribution de pas moins de 34.021 trousseaux scolaires, au profit des élèves issus de familles démunies, recensées en collaboration avec les autorités locales. La somme réservée pour ces achats est évaluée à plus de 45 millions de DA (huit millions réservés par la wilaya, 29 millions par les communes et huit millions de la DAS), ainsi que pas moins de 900 enfants âgés entre six et 16 ans ont bénéficié de kits vestimentaires grâce à une opération de solidarité de la DAS, à laquelle une cagnotte de 1,8 million de DA a été réservée. Pour les aides financières (3000 DA pour les familles démunies), les services de la DAS, en partenariat avec ceux de la DE, ont recensé pas moins de 65.000 cas de nécessiteux à travers le territoire de la wilaya et une enveloppe globale de 195 millions de dinars est prévue.

zadhand
09/09/2016, 01h38
11 nouveaux centres pour la prise en charge des enfants handicapés

Rentrée scolaire 2016-2017
le 08.09.16 | 16h25



Le nombre des établissements d’éducation et d’enseignement spécialisés est renforcé par
11 nouveaux établissements au titre de l’année scolaire 2016/2017.

Le nombre des établissements d’éducation et d’enseignement spécialisés destinés
à la prise en charge des enfants souffrant de différents types d’handicaps passent
de 225 à 236 avec l’ouverture de 11 nouveaux établissements répartis sur le territoire national, apprend elwatan.com auprès du ministère de la Solidarité Nationale, de
la Famille et de la Condition de la Femme.Ces centres sont répartis comme suit
10 centres psychopédagogiques pour enfants handicapés mentaux au niveau des
wilayas de Laghouat (02), Bechar (01), Tebessa (01) ; Constantine (01), Médéa (01), Tissemssilt (01), M’Sila (01), Khenchla (01) et Relizane (01). Ils s’ajoutent à l’école
pour enfants handicapés visuels qui a été ouverte en mois de novembre 2015.Les inscriptions des élèves handicapés sont en cours au niveau de ces établissements spécialisés. Durant l’année scolaire 215/2016, 24.115 enfants ont été pris en charge
par ces établissements. Par ailleurs, le nombre de classes spéciales ouvertes au sein
des établissements scolaires relevant du secteur de l’Education nationale au titre de l’année scolaire 2015-2016 est de 414 classes dont 250 pour enfants atteints d’une déficience mentale légère, répartis sur 41 wilayas contre 282 classes l’année d’avant. 3.246 enfants handicapés dont 1.326 filles sont pris en charge au niveau de ces
classes.Pour ce qui est des enfants autistes, le ministère de la solidarité nationale a
ouvert des espaces dans 111 établissements spécialisés chargé de la prise en charge
des enfants avec autisme.Il est à noté que l’éducation et l’enseignement des enfants handicapés sont assurés en milieu institutionnel spécialisé, relevant du secteur de la solidarité nationale et dans les classes spéciales, ouvertes au niveau des écoles du secteur de l’éducation nationale et au sein des établissements subventionnés par
l’Etat et gérés par les associations.



Répartition des 236 établissements spécialisés pour l’année scolaire 2016-2017

- 152 Centres psychopédagogiques pour enfants handicapés mentaux
- 46 Ecoles pour enfants handicapés auditifs
- 23 Ecoles pour enfants handicapés visuels
- 07 Centres pour Insuffisants Respiratoires
- 08 Centres Psychopédagogiques pour Enfants Handicapés Mote


Mina Adel

zadhand
16/09/2016, 17h14
La rentrée agitée des syndicats
le 16.09.16 | 10h00


Alors que le ministère de l’Education nationale organisera demain une rencontre nationale sur
l’évaluation de l’approche pédagogique à laquelle vont prendre part les inspecteurs de
l’éducation, les pédagogues et les chercheurs pour tenter d’apporter des réponses à la
question pédagogique qui se pose au niveau de l’école algérienne, les syndicats pointent du
doigt les problèmes du secteur.

http://www.elwatan.com/images/2016/09/15/ecole_2618634_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/09/15/ecole_2618634.jpg)


Aux problèmes d’encadrement, à ceux du statut particulier, en passant
par la disponibilité des manuels scolaires, les grèves ou les oppositions
à la réforme, le secteur de l’éducation est confronté à chaque nouvelle
rentrée à son lot de défis. Guettée, scrutée et attendue au tournant par
ses détracteurs, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit,
est au centre d’une nouvelle polémique à chacune de ses sorties
médiatiques.Entre les décisions, les rumeurs et les projets à venir, le
secteur peine à gagner en sérénité, au grand dam des élèves. Alors que
les médias ont relayé un semblant d’accord de trêve entre les deux parties,
il semblerait qu’il n’en est rien. En effet, Meziane Meriane, coordinateur
national du Snapest, affirme «Aucun accord avec Madame la ministre n’a
été trouvé, en ce qui nous concerne en tout cas.Ce qui se dit n’est que de
la pure spéculation stérile de la part de certains syndicats sans aucun
ancrage». Un avis partagé par le Snapap. Nabil Ferguenis, son chargé de
communication, soutient : «Pour nous, la rentrée scolaire n’est pas en
bonne voie pour plusieurs raisons. Si certains ont signé le traité de
Benghebrit, cela n’engage que leur syndicat. Pour ce qui est de notre
syndicat, la bonne éducation est notre priorité plus que n’importe quel traité».
Alors que le ministère de l’Education nationale et les représentants des
syndicats et parents d’élèves se sont réunis il y a quelques jours avec pour
mission d’assurer une stabilité du secteur durant l’année scolaire 2016-2017,
la tâche ne semble pas facile. Bachir Hakem, enseignant et membre du CLA,
assure pour sa part : «Il y aura toujours des grèves, car depuis l’arrivée de
Mme Benghebrit il n’y a que des promesses et des déclarations courageuses
certes, mais sans suite.Des dossiers énormes ne sont pas résolus tels que
le statut, les contractuels et le recrutement, les œuvres sociales, en plus
du dossier de la retraite.»
Vide
A cet effet, Nabil Ferguenis, du Snapap, affirme «La présente rentrée scolaire
en Algérie est caractérisée par un manque flagrant dans tous les domaines.
En somme, c’est une rentrée catastrophique». Mais alors, quels sont les points
de discorde ? «Cette année sera marquée par cinq revendications essentielles»,
confie Bachir Hakem. En effet, premier sujet de discorde la retraite. «La retraite
et le code du travail sont les deux points qui vont réunir tous les travailleurs de
l’éducation quel que soient leur syndicat et ces derniers seront obligés d’être
derrière ces deux revendications sinon ils perdront tous leurs adhérents», confie
Bachir Hakem. D’ailleurs, Meziane Meriane assure «qu’une rencontre intersyndicale
se tiendra le 24 du mois en cours pour discuter du dossier de la retraite qui risque
de mettre le feu aux poudres.» Autre sujet de discorde : plusieurs établissements
scolaires restent sans directeur ni surveillant général. Nabil Ferguenis soutient
encore «Les mises à la retraite des anciens a causé un vide énorme.Ce vide n’est
pas facile à combler. D’ailleurs, certains établissements dans différentes wilayas du
pays sont dépourvus de directeur, de censeur et de surveillant général. La lenteur
des directions de l’éducation à nommer des gens à ces postes menace le bon fonctionnement des établissements, car dans certains cas on n’a même pas
commencé les inscriptions ni élaboré les emplois du temps.» Un avis partagé par
Bachir Hakem qui rejette la faute sur les responsables qui, selon lui, «n’ont pas tenu compte des départs à la retraite des plus expérimentés, ce qui a entraîné un manque flagrant d’adjoints d’éducation, de proviseurs, de censeurs,…».
Diplômes
Troisième sujet de discorde : celle des contractuels. Bachir Hakem confie «Les contractuels sont une de nos priorités. D’ailleurs, le principal syndicat qui continuera
à les soutenir est le CLA, associé à la Fédération de l’éducation du Snapap».
D’ailleurs, Nabil Ferguenis affirme «Notre syndicat a toujours soutenu les
contractuels. Nous avons même fait la marche avec eux depuis Béjaïa.»
Autre revendication le statut particulier de l’éducation. Bachir Hakem confie
«C’est sa deuxième année sans voir le jour.Et l’équipe chargée de l’élaborer
marche au ralenti ;donc c’est aussi un point qui est toujours en suspens.»
Autre revendication encore l’alignement des diplômes. A cet effet, Nabil
Ferguenis ajoutera : «Dans l’état actuel des choses et à titre d’exemple,
les enseignants titulaires de licence au primaire sont à la catégorie 11, ceux
du CEM à la 12, et les licenciés du lycée à la 13 ;c’est inacceptable.» Mais,
finalement, qu’est-ce que cela veut dire ? Afin de comprendre cette
revendication, il faut savoir que durant les années 80’, seuls les licenciés
pouvaient enseigner dans le secondaire en tant que stagiaires ou qui ont été
formés dans les ENS pour enseigner dans le moyen. Pour le primaire, il fallait
passer par les ITE. Lorsque les ITE et les ENS ont fermé leurs portes, certains
ont continué leurs études avec leurs propres moyens pour avoir des diplômes
de licence ou magister/master. Bachir Hakem exlique «Avec l’élaboration de la
grille des salaires,pour être enseignant du secondaire il faut avoir un bac plus
5 pour être classé à la catégorie 13 ou une licence, plus une formation. Il y a
donc des dysfonctionnements. Certains anciens licenciés du moyen et du
primaire ont renoncé à leur expérience et ont passé leur concours pour accéder
au secondaire. Ils se retrouvent à la 13, alors que leurs collègues qui sont restés
dans le moyen sont à la 15 avec le même nombre d’années d’expérience. On
doit donc trouver dans le statut des passerelles pour passer du primaire au
moyen et du moyen au secondaire pour ceux qui préfèrent changer de cycle.»
Constat
Ainsi, selon certains syndicats, le ministère n’a pas vraiment œuvré pour une rentrée
sans perturbations. Nabil Ferguenis pointe d’ailleurs le manque de livres dans les établissements scolaires. «Il y a un manque flagrant de livres, surtout ceux de
seconde génération malgré la promesse de leur disponibilité dès le 4 septembre.
Pareil pour les livres de tamazight.» De son côté, le Conseil national autonome du personnel du secteur de l’Education nationale (Cnapeste), a indiqué que la rentrée
scolaire de cette année n’est pas tout à fait différente des précédentes.Et d’ajouter
«C’est le même constat chaque année. La surcharge des classes, le manque d’enseignants et le retard dans la distribution des nouveaux manuels scolaires sont
des problématiques récurrentes qui occupent le devant de la scène à chaque rentrée scolaire, en plus de la non-satisfaction de la plateforme de revendications des
syndicats du secteur qui est toujours en attente.»
Sofia Ouahib