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zadhand
14/08/2015, 21h32
L'Algérie au sein de l'OPEP

L'Algérie et l'OPEP

[IMG]http://www.mem-algeria.org/francais/uploads/images/OPEP_logo.jg[/MG]
L’Algérie a adhéré à l’OPEP en 1969, qui fut crée en 1960. Dès son adhésion, notre pays a joué un rôle actif au sein de l’Organisation.


Malgré son poids relativement modeste en termes de réserves et de production de pétrole [1 (http://www.mem-algeria.org/francais/#Note1)] , l’Algérie a eu à jouer un rôle important et parfois décisif, dans les décisions et orientations de l’OPEP.
En 1974-75, le Secrétaire Général de l’OPEP, fut l’Algérien Abderrahmane Lamine Khene.
C’est à Alger qu’eût lieu le premier sommet des Chefs d’Etat de l’OPEP, en mars 1975, où fut notamment réaffirmé le principe de souveraineté des pays producteurs sur leurs ressources naturelles.
Le 1er sommet avait aussi permis, une année plus tard, la création du Fonds de l’OPEP pour le développement international. Ce fonds accorde des prêts à des conditions préférentielles -aussi parfois des dons- pour les pays les moins avancés.
L’Algérie a eu à accueillir à plusieurs reprises la réunion de la Conférence des ministres de l’OPEP. La dernière en date fût celle de décembre 2008, où la Conférence a tenu une réunion extraordinaire à Oran.
Les Ministres algériens de l’énergie ont assuré à plusieurs reprises la Présidence de la Conférence, dont les plus récentes furent celles de M. Yousfi (1998-1999) puis M. Khelil (2001 et 2008).
Depuis octobre 2010, l’Algérie est membre du Comité de Surveillance du marché pétrolier « MMSC». Constitué d’un nombre réduit de ministres, dont M. Yousfi, ce Comité est chargé d’évaluer la situation du marché et de soumettre ses conclusions à la Conférence.
L’Algérie produit un pétrole brut (le Mélange Saharien) de très bonne qualité, avec une très basse teneur en soufre et ayant une faible densité. Son raffinage permet d’extraire, avec des rendements appréciables des produits légers, comme l’essence et le gasoil, bien valorisés sur le marché international.
La capacité de production de pétrole brut du pays est d’environ 1,4 mb/j. Producteur moyen au sein de l’OPEP, notre pays se place au 10ème rang devant le Qatar et l’Equateur.
L’Algérie produit depuis janvier 2009 environ 1,2 mb/j, en conformité avec le quota qui lui a été alloué par la Conférence des ministres, lors de sa réunion du 17 décembre 2008 à Oran.
Par son attachement à l’OPEP, l’Algérie contribue au renforcement de la mission de cette dernière qui consiste à «coordonner et unifier les politiques pétrolières de ses pays membres et assurer la stabilité des marchés pétroliers afin de sécuriser, d’une manière efficiente, économique et régulière, l’offre en pétrole au consommateurs, un revenu stable aux producteurs et une rémunération du capital équitable pour ceux qui investissent dans l’industrie pétrolière », telle que définie dans les Statutsde l’Organisation.
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[1] A noter que le condensat et les autres liquides de gaz naturel, dont l'Algérie est l'un des plus grands producteurs, ne sont pas inclus dans le système de quotas OPEP.


Excès d’offre sur le marché pétrolier
L’Irak et l’Arabie Saoudite mis en cause


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Depuis de nombreuses semaines, le marché de l’or noir connaît
un déséquilibre entre la demande et l’offre.

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Selon les experts, l’excès d’offre mondiale de pétrole, par rapport à la demande, s’établit désormais entre 1,5 et 2 millions de barils par jour et peut justifierun baril entre 45 et 50 dollars. Dans son rapport mensuel publié hier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient confirmer cet état de fait en affirmant que «l’offre globale continue de croître à toute allure en dépit d’un effondrement des prix du pétrole». Les mis en cause dans cette surabondance ne sont autres que «les principaux membres de l’OPEP,

Arabie Saoudite et Irak en tête», affirme l’AIE.
Selon elle, ces deux pays seraient en train de procéder à des «pompages musclés» et aucun «ralentissement» de la production n’est décelé «depuis que l’Organisation a décidé, en novembre dernier, de ne pas réduire sa production pour contrer l’expansion du pétrole de schiste». L’AIE précise, cependant, qu’un processus de «rééquilibrage a clairement commencé», en ce sens que l’offre de pétrole en provenance de pays non membres de l’OPEP devrait «décélérer jusqu’à la fin de l’année et décliner en 2016», en particulier aux Etats-Unis. Le rapport de l’AIE fait remarquer, néanmoins, que ce processus de rééquilibrage est «susceptible de se prolonger compte tenu d’une offre excédentaire qui devrait perdurer tout au long de 2016» et conduire à une accumulation des stocks de pétrole.

Une envolée de croissance
A l’hypothèse d’une probable décision de réduction de la production pétrolière de la part des pays non affiliés à l’OPEP, l’AIE rétorque que «même avec un ralentissement de la production de ces pays et une croissance plus forte de la demande, un surplus assez important demeure», précisant que ses «prévisions ne tiennent pas compte d’une éventuelle augmentation de la production iranienne avec une levée des sanctions».
La Banque mondiale, faut-il rappeler, avait estimé, lundi dernier dans un rapport, qu’une levée des sanctions contre l’Iran aurait «un impact important sur les marchés mondiaux du pétrole en faisant baisser les prix du baril de brut de 10 dollars dès 2016».
S’agissant de la consommation, le rapport de l’AIE prévoit, en 2015, une croissance planétaire sur la demande en pétrole de 1,6 million de barils par jour (mbj) «portée par une croissance économique qui se consolide et une baisse des prix conduisant les consommateurs à utiliser plus d’essence». Pour l’AIE, il s’agit de « la plus forte envolée de croissance en 5 ans», l’ayant amené à réviser à la hausse de 260 000 barils par jour sa prévision pour 2015 et tabler, par ricochet, sur une demande en progression de 1,4 mbj en 2016, soit une augmentation de 410 000 b/j par rapport à son estimation précédente.
Dans son rapport mensuel paru mardi dernier, l’OPEP a, elle aussi, de nouveau révisé à la hausse sa prévision de la demande de brut pour 2015, et continue de tabler sur une accélération de la demande l’an prochain. L’Organisation prévoit une demande de 1,38 mb/j en 2015, soit une augmentation de 100 000 b/j. Pour 2016, elle évoque, comme lors de ses premières prévisions publiées en juillet, une accélération de la demande de l’ordre de 1,34 mb/j, liée à un rebond de la croissance mondiale à 3,5% contre 3,2 % cette année.
Sous l’effet d’un «surplus de l’offre» de pétrole, en particulier en provenance des pays de l’OPEP, et du dollar fort, les prix de référence du baril ont perdu 10 dollars en un mois. Le baril de brent de la mer du Nord s’échange actuellement autour de 49 dollars, contre 59 le mois dernier, et celui de light sweet crude (WTI) à New York, à environ 43 dollars contre 53 à la mi-juillet.


Lyes Malki

zadhand
29/08/2015, 21h15
L'Algérie au sein de l'OPEP
L'Algérie et l'OPEP

http://www.mem-algeria.org/francais/uploads/images/OPEP_logo.jg[/MG]
L’Algérie a adhéré à l’OPEP en 1969, qui fut crée en 1960. Dès son adhésion, notre pays a joué un rôle actif au sein de l’Organisation.


Malgré son poids relativement modeste en termes de réserves et de production de pétrole [1 (http://www.mem-algeria.org/francais/#Note1)] , l’Algérie a eu à jouer un rôle important et parfois décisif, dans les décisions et orientations de l’OPEP.
En 1974-75, le Secrétaire Général de l’OPEP, fut l’Algérien Abderrahmane Lamine Khene.
C’est à Alger qu’eût lieu le premier sommet des Chefs d’Etat de l’OPEP, en mars 1975, où fut notamment réaffirmé le principe de souveraineté des pays producteurs sur leurs ressources naturelles.
Le 1er sommet avait aussi permis, une année plus tard, la création du Fonds de l’OPEP pour le développement international. Ce fonds accorde des prêts à des conditions préférentielles -aussi parfois des dons- pour les pays les moins avancés.
L’Algérie a eu à accueillir à plusieurs reprises la réunion de la Conférence des ministres de l’OPEP. La dernière en date fût celle de décembre 2008, où la Conférence a tenu une réunion extraordinaire à Oran.
Les Ministres algériens de l’énergie ont assuré à plusieurs reprises la Présidence de la Conférence, dont les plus récentes furent celles de M. Yousfi (1998-1999) puis M. Khelil (2001 et 2008).
Depuis octobre 2010, l’Algérie est membre du Comité de Surveillance du marché pétrolier « MMSC». Constitué d’un nombre réduit de ministres, dont M. Yousfi, ce Comité est chargé d’évaluer la situation du marché et de soumettre ses conclusions à la Conférence.
L’Algérie produit un pétrole brut (le Mélange Saharien) de très bonne qualité, avec une très basse teneur en soufre et ayant une faible densité. Son raffinage permet d’extraire, avec des rendements appréciables des produits légers, comme l’essence et le gasoil, bien valorisés sur le marché international.
La capacité de production de pétrole brut du pays est d’environ 1,4 mb/j. Producteur moyen au sein de l’OPEP, notre pays se place au 10ème rang devant le Qatar et l’Equateur.
L’Algérie produit depuis janvier 2009 environ 1,2 mb/j, en conformité avec le quota qui lui a été alloué par la Conférence des ministres, lors de sa réunion du 17 décembre 2008 à Oran.
Par son attachement à l’OPEP, l’Algérie contribue au renforcement de la mission de cette dernière qui consiste à «coordonner et unifier les politiques pétrolières de ses pays membres et assurer la stabilité des marchés pétroliers afin de sécuriser, d’une manière efficiente, économique et régulière, l’offre en pétrole au consommateurs, un revenu stable aux producteurs et une rémunération du capital équitable pour ceux qui investissent dans l’industrie pétrolière », telle que définie dans les Statutsde l’Organisation.
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[1] A noter que le condensat et les autres liquides de gaz naturel, dont l'Algérie est l'un des plus grands producteurs, ne sont pas inclus dans le système de quotas OPEP.


Une réunion urgente n’est possible que par une action de la Russie

29 Août 2015|16h01



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Si l’Algérie réussit à coté du Venezuela à ramener la Russie à mener une « action », l’Opep pourrait organiser une réunion urgente, déclare le ministre qatari du pétrole Mohammed Al Saba au Wall Street Journal (WSJ).

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La dépression des marchés pétroliers qui perdure depuis juin 2014, pourrait reprendre sa courbe ascendante en 2016, a estimé hier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).Le cartel pétrolier s’appuie sur les prévisions de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), qui avance une contraction de l’offre des pays non Opep pour la première fois depuis 2008. Cette contraction serait de l’ordre de 200.000b/j, en 2016, a rapporté hier le site financier [I]Bloomberg.Cette réduction de l’offre des pays non membre de l’Opep, proviendrait notamment du recul de l’offre du schiste américain en 2016, car « beaucoup de sociétés de schiste aux États-Unis sont accablées par les emprunts qui ont alimenté le boom de l'industrie pétrolières ces dernières années ». « Les paiements d'intérêts sur les dettes des entreprises de forage, estimées à 235 milliards de $, dans l’index Bloomberg Intelligence des sociétés d’exploration et de production nord-américaines de pétrole (Bloomberg Intelligence North America Independent Explorers and Producers Index), pourraient réduire la production de certaines compagnies, tandis que d’autres ont trouvé des façons de réduire leurs coûts de production et augmenter leur efficacité », explique Bloomberg. La part de l'OPEP dans marché mondial du pétrole a diminué en 2014
« Dans le long terme, nous allons avoir une offre inférieure des pays producteurs de pétrole hors OPEP. Nous auront en face, une augmentation de la demande mondiale, en dépit du maintien du plafond de production des pays de l’Opep, à leur tête l’Arabie Saoudite », prévoit Greg Sharenow, le vice président de du fond obligataire américain, Pacific Investment Management Company (PIMCO). La part de l'OPEP dans marché mondial du pétrole a diminué en 2014, et s’établit à son plus bas niveau en 10 ans, depuis l’expansion de la production de schiste aux États-Unis, rappelle le même site.
Exiger une action de la Russie
Le Venezuela renouvelle cette semaine, ses démarches diplomatiques auprès des pays de l’Opep, pour faire pression et obtenir l’organisation d’une réunion urgente du Cartel. « Le Venezuela est en contact avec plusieurs membres de l’OPEP, et tente de faire pression pour une réunion d'urgence avec la Russie pour définir une stratégie capable de freiner la chute mondiale des prix du pétrole », a rapporté jeudi, le Wall Street Journal. Selon ce quotidien américain, une réunion urgente de l’Opep serait possible, uniquement si l’Algérie ou s’autres pays se joignent au Venezuela pour convaincre la Russie à engager une action ». Cette exigence est formulée jeudi, par le ministre qatari du pétrole Mohammed Al Sada, qui préside actuellement la conférence de l’Opep : « Si le Venezuela ou d'autres pays comme l'Algérie peuvent obtenir de la Russie qu’elle s’engage dans une action, alors nous pourrions avoir une raison de se réunir, mais pour le moment il n'y a rien qui nécessite une réunion urgente », déclare le ministre qatari au WSJ. Cette action serait certainement une réduction de l’offre russe dans le court terme, que seul le Venezuela n’a pu obtenir jusqu’à maintenant. L’Algérie, le Venezuela et la Libye (appartenant au groupe des cinq fragiles de l’Opep selon la banque canadienne RBC Capital Market), ont lancé successivement des appels en ce mois d’aout, pour la tenue d’une réunion d’urgence de l’Opep. Ces appels ne seront manifestement pas entendus par les monarchies pétrolières détentrices des décisions au Cartel, si la Russie ne … mène aucune action.

zadhand
14/11/2015, 21h57
A LA UNE ECONOMIE_L’organisation maintient ses prévisions de demande
14 Novembre 2015


Baisse de la production de l’OPEP en octobre

Le marché reste plombé par une surabondance
de l’offre et des stocks record.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole n’en démord pas et demeure attachée à sa stratégie de défense des parts de marché. Ainsi, malgré une légère baisse au mois d’octobre, la production Opep est largement au-dessus
des objectifs de production assignés par quotas.
Selon le rapport mensuel de l’Organisation, publié jeudi à Vienne, celle-ci aurait produit en octobre 31,38 millions de barils/jour, soit 256 000 b/j de moins qu’en septembre et bien au-dessus des quotas de l’Organisation fixés à 30 millions de b/j. Mieux encore, les prévisions de demande pour le pétrole Opep sont maintenues à un niveau de 29,6 millions de b/j en 2015.
Cela n’entame en rien l’optimisme de l’Opep qui table sur un redressement de la demande de son pétrole, qui devrait atteindre 30,8 millions de b/jour en 2016.
Globalement, l’Organisation basée à Vienne maintient inchangées ses prévisions de demande mondiale de brut. Celles-ci devraient croître de 1,5 million de b/j pour atteindre 92,86 millions de b/j en 2015. en 2016,
la demande devrait atteindre 94,14 millions b/j, selon l’Opep.
L’Organisation va plus loin en estimant que les pressions sur le marché devraient être atténuées par une baisse de la production qu’elle anticipe en 2016. L’Opep table ainsi sur une baisse de 130 000 b/j de la production hors Opep en 2016, après que celle-ci eut enregistré une hausse,
moins importante que prévu, de 720 000 b/j cette année.
Une baisse inédite depuis 2007, que l’Organisation impute à la baisse des prix et par ricochet des investissements qui ont été réduits à 200 milliards cette année et en 2016. L’Opep n’hésite d’ailleurs pas à affirmer que la baisse des investissements créera «un trou béant dans l’offre». Une estimation très optimiste et qui semble conforter les gros producteurs de l’Opep qui mènent depuis une année une guerre des prix à l’effet de préserver leurs parts de marché.
Ces derniers doivent d’ailleurs faire face aux revendications
des autres membres de l’Opep, l’Algérie et l’Iran en tête,
en vue de réviser cette stratégie et travailler à des prix plus soutenus.
Rien n’y fait. Un rapport portant sur la stratégie à long terme de l’Opep, dont certaines grandes lignes ont été révélées il y a quelques jours par l’agence Reuters, soutient l’idée que la part de marché de l’OPEP devrait augmenter sur le long terme à mesure que la production des pétroles de schiste sera freinée. Le document estime aussi que la production de l’Opep devrait atteindre plus de 40 millions de barils /jour à l’horizon 2040 pour porter sa part de marché à 37% contre 33% actuellement. Enfin le document portant stratégie à long terme de l’Opep prévoit une hausse du cours du brut à 5 dollars
par an pour atteindre les 80 dollars en 2020.
Hier, les cours du brut évoluaient en dents de scie à l’ouverture des marchés. Dans les échanges européens, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, valait 44,70 dollars, vers 11h30 GMT sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de jeudi. A contrario, le baril n’arrivait pas à freiner son déclin sur le marché new-yorkais.
Vers 14h05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, qui a perdu quelque trois dollars depuis le début de la semaine, reculait encore de 47 cents à 41,28 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le baril de pétrole algérien gagne 1,15 dollar

Les cours du pétrole continuent à évoluer dans un mouchoir de poche. C’est dans ce contexte que le prix moyen du baril de pétrole algérien a inscrit une légère hausse au mois d’octobre. Selon les données publiées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le cours moyen du Sahara blend a atteint, ainsi, 49,51 dollars contre 48,36 dollars un mois auparavant, soit une hausse de 1,15 dollar.
En glissement annuel, le baril de brent
inscrit un cours moyen de près de 55 dollars.
Une moyenne qui demeure cependant très en deçà des niveaux de 2014 à 105,12 dollars. Petit changement en revanche, le Sahara blend est actuellement le pétrole le mieux coté du panier Opep, devant le Bonny light
du Nigeria et le Girassol angolais.
Globalement, le panier de référence Opep représentant le cours moyen des pétroles commercialisés par les 12 membres de l’Opep a vu sa valeur se stabiliser autour des 45 dollars durant le mois d’octobre. Selon le rapport mensuel de l’Organisation basée à Vienne, le panier Opep a progressé de manière marginale
en prenant 19 cents entre septembre et octobre.
Il a ainsi pris moins de 5% pour atteindre 45,02 dollars. Le rapport en question explique que les cours du brut demeurent accrochés à un plus bas depuis le mois de juillet dans un contexte marqué par une absence des changements au niveau des fondamentaux. L’Opep explique ainsi que le marché reste plombé par une offre excédentaire. Celui-ci est saturé par une production et des stocks record. Sans oublier l’impact des signaux négatifs concernant la croissance en Chine. Il explique aussi que le marché du raffinage commence à s’éroder,
notamment aux Etats-Unis et en Europe.

Roumadi Melissa

zadhand
03/12/2015, 23h11
A la une Actualité_Réunion ministérielle de l’Opep à Vienne
le 03.12.15 | 10h00

Vers le maintien du statu quo

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole tiendra,
demain à Vienne (Autriche), une réunion cruciale pour étudier
la situation mondiale du marché pétrolier, les cours ayant chuté de 60%
depuis juin 2014 en raison d’une production surabondante
et de stocks à un niveau record.

20126

La réunion abordera tous les sujets et le résultat n’est pas connu,
a déclaré mardi le ministre saoudien du Pétrole. «Nous avons
une réunion vendredi. Nous discuterons de toutes ces questions
et ensuite nous déciderons. Nous écouterons et ensuite nous déciderons»,
a précisé Ali Al Nouaïmi à son arrivée à Vienne. La réunion ministérielle
devrait être tendue, d’autant plus que la stratégie de l’Organisation,
visant à maintenir des niveaux de production élevés suscite
les inquiétudes de ses membres les plus vulnérables.
D’après la plupart des analystes, l’Opep devrait s’abstenir de baisser
son quota théorique de production de 30 millions de barils par jour – un tiers
de la production mondiale – fixé fin 2011, au risque d’une baisse durable
des cours qui pèse sur la situation financière de ses membres. La réunion
intervient dans un contexte où la production des pays hors OPEP devrait
baisser en 2016 pour la première fois en près de 10 ans
en raison de coupes dans les investissements.
Cela dit, le problème de l’abondance de l’offre subsiste, puisque la Russie,
qui ne fait pas partie de l’Opep, et l’Irak, qui en est membre, ont augmenté
leurs livraisons et l’Iran s’apprête à en faire autant après la levée attendue
des sanctions internationales contre elle. Dans ce contexte, les membres
les plus fragiles de l’Opep, dont les finances publiques souffrent de la chute
des revenus pétroliers, craignent de voir le baril sombrer vers
les 20 dollars le baril et expriment de plus en plus ouvertement des critiques
à l’égard de la stratégie de l’Opep, initiée par l’Arabie Saoudite.
Les partisans traditionnels de la hausse des prix, dont l’Iran, l’Algérie
et le Venezuela, ainsi que des membres plus modérés comme l’Equateur
et l’Irak, ont qualifié d’exagérément optimiste la prévision du secrétariat de l’Opep
d’une demande s’élevant à 1,25 million de barils par jour (bj) l’an prochain.
Ces membres s’attendent plutôt à une demande d’un million de bj en 2016,
soit une baisse significative par rapport au chiffre de cette année, qui devrait
dépasser les 1,7 million de bj. Mais la production
de l’Opep ne montre aucun signe de ralentissement.
Selon une enquête de l’agence Reuters, elle a atteint 31,77 millions de bj en novembre,
contre 31,64 millions le mois précédent. Avant la réunion ministérielle,
le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, a écrit à la présidence de l’Opep
pour réclamer le respect du plafond de production du cartel, soit 30 millions de bj,
d’après l’agence de presse iranienne Mehr. A son arrivée à Vienne, le ministre saoudien
du Pétrole, Ali Al Nouaïmi, a semblé démentir qu’il s’agisse d’une stratégie
de la part de l’Opep. «Quelle stratégie ? Qui a dit
que nous défendions des parts de marché ?» a-t-il demandé.
Un changement de position de l’Opep à l’occasion de la réunion de Vienne ne pourrait
survenir que si les grands producteurs non membres de l’Organisation, principalement
la Russie, participaient à une réduction coordonnée de la production mondiale,
selon la plupart des observateurs. Or, la Russie, dont la production a atteint
10,78 millions de bj en octobre, a fait savoir lundi dernier qu’elle n’enverrait pas
d’observateur à ladite réunion et ne participerait pas non plus à des consultations préalables.

Hocine Lamriben

zadhand
30/03/2016, 21h23
A la une/Actualité_Réunion des producteurs OPEP-non OPEP de Doha
Publié/EL MOUDJAHID 30-03-2016 | 0:00


L’Algérie reçoit une invitation officielle

Le ministre de l'Énergie, a reçu à Alger, l'ambassadeur du Qatar en Algérie,
Ibrahim Abdelaziz Assahlaoui, qui lui a remis une invitation officielle pour participer à
la réunion des pays producteurs de pétrole, membres et non membres de l'Organisation
des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Doha. Selon un communiqué du ministère de l'Énergie,
l'ambassadeur a remis à M. Khebri l'invitation officielle que lui a adressée le ministre qatari de l'Énergie,
président en exercice de l'OPEP, Mohamed Ben Salah Al Sada, pour participer à la réunion des pays de l'OPEP
et non OPEP, prévue le 17 avril prochain à Doha.
Au cours de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue l'état des relations bilatérales,
qualifiées d'«excellentes», entre l'Algérie et le Qatar, a indiqué la même source.

zadhand
11/04/2016, 20h47
A la une/Actualité_Réunion des producteurs OPEP-non OPEP de Doha

par Z OUMEHDHI (http://www.algerie-eco.com/index.php/author/zahir/) - 11 avril 2016 14:33

OPEP
La réunion de Doha, crucial, selon le ministre de l’énergie

http://www.algerie-eco.com/wp-content/uploads/2016/04/opec-1.jpg


La réunion des producteurs de pétrole Opep et non-Opep, prévue le 17 avril
à Doha (Qatar), est « cruciale », a affirmé, lundi à Alger, le ministre de l’Energie,
Salah Khebri, qui a estimé qu’un accord consensuel pour geler la production permettrait
au marché pétrolier de se raffermir progressivement.
« La réunion du 17 avril a pour objectif de se mettre d’accord pour geler la production à
son niveau de janvier 2016. C’est une réunion cruciale, car si tous les pays (…) sont d’accord
pour geler leur production, cela va permettre au marché de se raffermir progressivement »,
a déclaré M. Khebri à la presse en marge d’une rencontre sur les carburants.
Selon le ministre, les cours de pétrole pourraient se stabiliser, au moins, autour des 40 dollars
si les pays producteurs de pétrole, qu’ils soient membres ou non de l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole (Opep), s’engageront à maintenir leur production au niveau de celle de
janvier 2016.« Si tous ces pays s’engagent à ce qu’ils n’augmentent pas leur production, cela donnera
un signal fort au marché pour que les prix se stabilisent au moins autour de 40 dollars le baril »,
a-t-il avancé.Il a, dans ce sens, observé que rien que l’annonce de la tenue de cette réunion a fait
remonter progressivement les cours au-dessus de 40 dollars le baril.
Selon lui, si la réunion de Doha parviendra à aboutir à un accord de gel accepté par tous les producteurs,
ce sera déjà un premier pas lequel était « inespéré » il y a quelques mois de cela.
S’agissant de la réaction attendue du marché à un éventuel accord de gel, le ministre a indiqué
qu’il faudrait observer cette réaction pendant les six prochains mois.
« Il y a un monitoring du marché qui se fera dans les six mois à venir, et des décisions ultérieures seront
prises » en fonction de la situation du marché, selon lui.Quant à la possibilité d’aller vers une réduction de
la production pour soutenir les cours, M. Khebri a rappelé que plusieurs pays producteurs n’avaient pas
accepté cette option.« Les pays (producteurs) ne veulent pas réduire leur production.
Nous avons déjà demandé une baisse de production, mais des pays ne le veulent pas dont notamment
ceux qui ne sont pas membres de l’Opep et à leur tête la Russie », a noté le ministre.
Il a, toutefois, émis le souhait que la demande mondiale puisse contribuer à stabiliser le marché en puisant
dans l’excédent de l’offre en vue de soutenir les cours.Interrogé par l’APS sur la position de l’Iran qui refuse d’adhérer à un éventuel accord de gel, M. Khebri a considéré que la réunion du Doha était, justement,
destinée à « rapprocher » les positions des pays producteurs et à atténuer les divergences.
L’objet de la réunion de Doha « est de rapprocher tous les points de vue. Chaque pays a des préoccupations,
des justificatifs. Nous les étudierons ensemble et nous sortirons, j’espère, avec un consensus qui arrange
tout le monde », a-t-il souhaité

zadhand
03/06/2016, 18h42
L'OPEP n'a pas encore réussi à fixer un plafond pour la production de pétrole


Publié le 2016-06-03 à 07:14


24063
VIENNE, 2 juin (Xinhua) -- L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)
a une fois de plus échoué à fixer un quota de production de pétrole après
une réunion organisée jeudi à Vienne, a annoncé un officiel de l'OPEP.
Après une réunion qui a duré quatre heures, les ministres du Pétrole
de l'OPEP n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un plafond de production,
et ont décidé de se réunir de nouveau le 30 novembre à Vienne.
Mohammed Sanusi Barkindo du Nigeria a été nommé nouveau
secrétaire général de l'organisation. Il assumera cette position à partir du 1er août.
D'après les médias, l'Iran veut que son plafond de production de pétrole
atteigne les niveaux d'avant les sanctions alors que les autres
Etats membres ont adhéré à des quotas différents, que l'Arabie Saoudite refuse.

zadhand
16/06/2016, 17h55
Pays membres de l’Opep
le 16.06.16 | 10h00

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24474&d=1466097147


La chute des revenus s’accélère

La moyenne des revenus pétroliers par habitant dans
les 13 pays de l’OPEP devrait baisser à 503 dollars cette année.

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La chute des recettes pétrolières des pays membres de
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devrait
s’accélérer en 2016, avertit l’Agence américaine d’information
sur l’énergie (EIA), qui relève du département fédéral de l’Energie.
Les revenus pétroliers des pays membres de l’Opep devraient
chuter cette année à 341 milliards de dollars, contre 404 milliards
de dollars engrangés l’année écoulée, font ainsi ressortir les
dernières prévisions de l’EIA, reprises hier par l’APS.
De janvier à mai derniers, avance encore le même organisme,
le montant global de ces recettes a été de l’ordre de 121 milliards
de dollars, alors qu’en 2015, les 13 pays membres de l’Opep ont
engrangé un total de 404 milliards de dollars de revenus pétroliers
à l’exportation. Des recettes déjà en chute de 46% par rapport aux
753 milliards de dollars réalisés en 2014, plombées par
le retournement de la conjoncture pétrolière.
A noter que les nouvelles projections établies par l’agence américaine
prennent en compte des prix du pétrole et des niveaux de production
des pays membres de l’Opep tels qu’anticipés dans son dernier rapport
de juin sur les prévisions du marché pétrolier à court terme. L’EIA,
est-il toutefois précisé, n’a pas intégré la production du Gabon,
dont l’adhésion officielle à l’Opep ne sera effective qu’à partir de
juillet prochain. Indiquant que l’Arabie Saoudite accapare à elle seule
un tiers des recettes globales de l’Opep à l’exportation, avec un total
de près de 130 milliards de dollars réalisé en 2015, l’Agence américaine
calcule par ailleurs la moyenne des revenus pétroliers par habitant dans
les 13 pays de l’organisation à 606 dollars durant l’année écoulée.
Cette moyenne, anticipe-t-elle, devrait chuter à 503 dollars en 2016,
avant de remonter à 621 dollars l’année prochaine. Une légère amélioration
qui va, bien entendu, de pair avec celle attendue des recettes pétrolières
globales des pays de l’Opep, qui devraient ainsi s’apprécier à 427 milliards
de dollars en 2017 sous l’impulsion d’une hausse globale des prix, note en
définitive l’EIA. Reste que selon le dernier rapport de l’AIE, le rééquilibrage
attendu du marché pétrolier mondial en 2017 ne devrait avoir qu’un faible
impact sur les prix du brut en raison des stocks excédentaires de production
qui restent à écouler.Aussi, les pays de l’Opep dont l’Algérie risquent de
continuer à pâtir encore plus sévèrement des incidences néfastes de la crise
pétrolière sur l’état de leurs balances des paiements et surtout de leurs
finances publiques. Dans ces dernières prévisions publiées la semaine dernière,
le Fonds monétaire international (FMI) indiquait que les déficits budgétaires
cumulés de l’Algérie et des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)
devraient atteindre près de 900 milliards de dollars sur la période allant
de 2016 à 2021. La même institution situait le déficit budgétaire de l’Algérie
en 2015 à quelque 16% du produit intérieur brut (PIB).

Akli Rezouali

zadhand
23/07/2016, 19h16
La Russie n’entrevoit aucune discussion avec les Saoudiens
Marchés pétroliers
le 23.07.16|10h00

Il n’y a aucune discussion sur une éventuelle coordination avec les pays
de l’Opep sur la production de pétrole», a déclaré le ministre russe de l’Energie,
Alexander Novak, dans une interview accordée à l’agence de presse Reuters.
Les deux poids lourds du marché semblent s’en tenir à un statu quo pourtant dommageable. Après une première tentative de maintenir la production à ses
niveaux de janvier, laquelle s’est soldée d’ailleurs par un cuisant échec, de l’avis
même du ministre russe, les infimes espoirs d’une future réduction de l’offre se
volatilisent. Selon son ministre de l’Energie, la Russie ne discute aucunement les
questions de coordination avec l’Opep, encore moins l’hypothèse d’une réduction
de production.D'Autant plus que, d’après Alexander Novak, l’accord conclu au mois
de février dernier à Doha, au terme d’une réunion avec l’Arabie Saoudite, le Qatar
et le Venezuela, n’a pas été respecté. A l’issue de cette réunion, faut-il le rappeler,
la Russie et certains pays membres de l’OPEP se sont mis d’accord pour geler leur production de pétrole à ses niveaux de janvier. Plutôt que d’appeler ses membres à
la discipline en maintenant le gel de la production à ses niveaux de janvier, l’OPEP
s’est abstenue en juin dernier de mentionner tout plafond chiffré de sa production.
En s’abstenant de fixer un plafond chiffré de sa production, sous peine de perdre des
parts de marché, l’Opep contribue indirectement à alimenter les excès de l’offre.
Ce qui fait dire à Alexander Novak que les objectifs de coopération de son pays avec l’Opep se résument désormais à un échange d’informations et d’analyses sur le
marché pétrolier. Les deux partenaires qui se regardaient en chiens de faïence s’en tiennent ainsi à un statu quo inavoué. Ils ne s’astreignent néanmoins pas à un
quelconque niveau de production, contrairement à l’accord passé en févier.
En témoignent les chiffres sur la production tant de l’Opep que de la Russie. Les deux produisent toujours à plein régime.Dans son dernier rapport mensuel publié début juillet, l’Opep a fait état d’une hausse de 264 100 barils par jour de la production de ses 14
pays membres pour atteindre 32 858 millions en juin. En Russie, son ministre de
l’Energie s’attend à une hausse d’environ 1,5% de la production de pétrole cette année,
ce qui marquerait un nouveau record. La production russe devrait dépasser 10,8 millions de barils par jour cette année, soit un nouveau record pour la Russie post-soviétique.
A cet égard, l’accord sur le gel de la production est rendu ainsi nul et caduc, en attendant que la Russie rencontre à nouveau les pays de l’Opep en septembre à Alger. Lorsque Reuters l’interroge sur une éventuelle nouvelle rencontre avec les Saoudiens, le ministre russe de l’Energie répond qu’il allait «probablement» rencontrer le nouveau ministre saoudien en Algérie en septembre. D’ores et déjà, les deux grosses cylindrées du
marché divergent sur l’état actuel des prix ; alors que le ministre saoudien du Pétrole
pense que l’industrie pétrolière a besoin d’un prix supérieur à 50 dollars le baril pour soutenir les investissements, Alexander Novak s’attend à ce que les cours évoluent
dans une fourchette de 40 à 50 dollars cette année, voire moins en raison de la baisse saisonnière de la demande. Le ministre russe de l’Energie prévoit un rééquilibrage du marché vers le second semestre de 2017, mais tributaire de l’évolution de la politique saoudienne au sein de l’Opep.

Ali Titouche

zadhand
09/08/2016, 12h32
L’Algérie accueillera une réunion de l’Opep en septembre

Face à l’instabilité des cours du pétrole
le 09.08.16 | 10h00


Face à l’instabilité des cours du pétrole, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)
a décidé de se réunir en septembre prochain à Alger, en vue de trouver un éventuel
compromis sur un gel de la production.
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La rencontre informelle aura lieu en marge du 15e Forum international
de l’énergie prévu du 26 au 28 septembre, selon ce qu’indique un
communiqué signé par président de l’Opep, Mohammed Bin Saleh Al Sada.
Ce dernier souligne que l’Opep se préoccupe du «rétablissement de la
stabilité et de l’ordre dans le marché pétrolier».Un indice qui laisse espérer
une décision en faveur du gel des quotas afin d’éponger un surplus
préjudiciable aux pays exportateurs dont les économies sont fortement
touchées par la chute des prix de l’or noir. Directement concernée, l’Algérie
a essayé à maintes reprises de faire aboutir des démarches initiées dans le
cadre de ce que l’on nomme «la diplomatie du pétrole» afin de favoriser
une action concertée des exportateurs opep et hors opep, pour arrêter la chute
des cours du pétrole qui a atteint un seuil de baisse historique au mois de
janvier 2016.Des tentatives relayées aussi par le Venezuela dont le Président
vient d’appeler à nouveau à la réunion des producteurs, dont notamment la
Russie pour enrayer la chute des cours du pétrole qui constitue le seul socle de
l’économie vénézuélienne. Il est à rappeler que lors de la réunion ordinaire de
l’Opep en juin dernier, aucun accord n’avait été trouvé et les membres de
l’organisation se sont séparés en laissant le marché en proie à la surabondance
de l’offre.Un redressement momentané des prix a ensuite eu lieu durant plusieurs semaines avant que les cours ne délaissent la courbe des 50 dollars pour retrouver
des valeurs à peine au-dessus des 40 dollars. Une situation qui ne favorise aucun pronostic optimiste quant à une sortie de crise des économies des pays producteurs, notamment les plus fragiles.Le ministre qatari a réaffirmé, pour sa part, dans le sillage
de l’annonce de la prochaine rencontre d’Alger, l’optimisme de l’Opep concernant un prochain rééquilibrage de l’offre et de la demande, malgré la récente rechute des cours
du brut. «Nous tablons sur une hausse de la demande de pétrole aux 3e et
4e trimestres», grâce à un rebond économique dans les «principaux pays consommateurs», relève-t-il. «La baisse des cours du pétrole observée récemment et
la volatilité actuelle des marchés n’est que temporaire», souligne le communiqué,
évoquant des facteurs conjoncturels, comme l’annonce du Brexit et des surplus de
stocks. «Les prévisions de hausse de demande de brut aux 3e et 4e trimestres couplée
à une baisse des disponibilités amènent les analystes à conclure que la baisse des marchés n’est que momentanée et que les prix du pétrole progresseront durant la
dernière partie de 2016», estime l’Opep. Le 17 avril dernier, une réunion des pays producteurs de pétrole membres et non membres de l’Opep s’est achevée sans
qu’aucun accord ne soit conclu. A l’issue des tractations, les pays concernés avaient estimé avoir besoin de «plus de temps». Les participants à cette réunion devaient
discuter autour de la possibilité du gel de leur production pétrolière à son niveau de
janvier 2016 afin de soutenir les prix, dans un marché où l’offre est surabondante.
Mais des divergences entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, les deux grands rivaux du
Moyen-Orient, avaient éclaté avant même le début des discussions, entraînant une décision de boycott de Téhéran. Hier, les cours du pétrole ont nettement rebondi
suite à l’annonce de la prochaine réunion de l’Opep. A Londres, place de cotation
du pétrole algérien, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre était largement au-dessus des 45 dollars, gagnant plus d’un dollar et demi par rapport à
la clôture de la séance de cotation de vendredi. Les cours du pétrole se relançaient
après avoir pâti la semaine dernière de la fermeté du dollar dans la foulée d’un rapport
sur l’emploi américain meilleur que prévu.Le renforcement du billet vert rend le pétrole, libellé en dollar, plus cher pour les investisseurs munis d’autres devises, ce qui tend à réduire la demande, donc à faire baisser les prix. Il reste que des indicateurs
rassurants concernant la première économie mondiale pouvaient entretenir un certain optimisme sur la demande de pétrole, ce qui est de nature à soutenir les cours,
estiment des analystes.


Zhor Hadjam

zadhand
11/08/2016, 19h46
L’Opep prévoit un rééquilibrage en 2017


Marché pétrolier
le 11.08.16 | 10h00


L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévoit une demande mondiale de
pétrole plus importante au cours de l’année 2017, ce qui aidera, selon l’Organisation, à rééquilibrer
le marché en proie à l’instabilité depuis quelques mois.
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Dans son rapport mensuel daté du 10 août, l’Opep se montre encore
une fois plutôt optimiste en confirmant ses prévisions quant à une
demande mondiale en hausse couplée à un déclin de la production
dans les pays producteurs non Opep. Le rééquilibrage du marché
pétrolier en 2017 sera le résultat, selon l’Opep, d’une demande en
progression de 1,15 millions de barils par jour (mbj), face à une
production estimée à 95,41 mbj.La hausse de la demande sera ainsi
le résultat, selon l’Organisation, d’une demande plus accrue de la part
des pays hors OCDE (Organisation de coopération et de développement
économiques). «La croissance plus élevée prévue pour certains grands
consommateurs de pétrole est attendue, ce qui ce induira une
augmentation des prix en raison d’une consommation plus importante,
notamment avec le début de l’hiver dans l’hémisphère Nord», note l’Opep
dans son rapport. L’organisation, qui confirme ainsi les données publiées
au mois de juillet, souligne en outre le recul de la production des pays
producteurs non Opep dont les investissements seront contrariés par la
baisse des cours qui se poursuit depuis juin 2014. La baisse de la production
des principaux pays hors Opep sera plus importante que prévu avec un recul
de 150 000 bj, contre 110 000 bj estimée précédemment, avertit l’Opep.
Selon celle-ci, ses 14 pays membres produiront 33 mbj, soit moins que sa
production moyenne au premier semestre 2016. Pour 2016 en revanche,
l’organisation révise à la hausse de 90 000 bj son estimation de production
des pays tiers, «en raison d’une production plus importante que prévu aux
Etats-Unis et au Royaume-Uni». Ce chiffre est partiellement compensé par
une accélération supplémentaire attendue de 30 000 bj de la demande,
à 94,26 mbj, selon l’organisation. Lundi, le président de l’Opep,
le Qatari Mohammed Bin Saleh Al Sada, avait annoncé une réunion informelle
de ses pays membres en marge du 15e Forum international de l’énergie prévu
du 26 au 28 septembre à Alger. Soulignant que l’Opep se préoccupait d’un
«rétablissement de la stabilité et de l’ordre dans le marché pétrolier», il avait
assuré que «la baisse des cours du pétrole observée récemment et la volatilité
actuelle des marchés n’était que temporaire» et qu’une hausse des prix était
«en vue».Les ministres de l’Opep, craignant une perte de parts de marché, ne
s’étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin,
jugeant leur production «raisonnable» et validée par la progression tendancielle
des prix après un plus bas atteint en janvier. Les prix du pétrole hésitaient hier à
rester sur une tendance haussière. Après avoir ouvert en baisse, affectés par
une révision à la hausse des prévisions de production américaine d’ici la fin de
l’année ainsi que par des estimations à la hausse des stocks américains, les prix
du brut sont repartis timidement à la hausse au-dessus de 45 dollars, un seuil
atteint dans le sillage de l’annonce de la prochaine réunion informelle de l’Opep.
Au cours des échanges européens, le cours du brent était coté, à quelques heures
de la clôture de la séance, à 45,52 dollars, avant que la tendance ne se renverse, entraînant encore une fois les prix à la baisse sous la barre des 45 dollars suite à
la publication des stocks de pétrole brut. Ceux-ci ont monté de façon inattendue la
semaine dernière aux Etats-Unis, mais les réserves ont nettement baissé, selon
des chiffres publiés hier par le département américain de l’Energie (DoE). Lors de
la semaine achevée le 5 août, les réserves commerciales de brut ont avancé de
1,1 million de barils à 523,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par
l’agence Bloomberg tablaient sur un recul de 1,5 million de barils.


Zhor Hadjam

zadhand
10/09/2016, 16h47
Réunion des membres de l’Opep à Alger

Boutarfa se dit optimiste
le 10.09.16 | 10h00 Réagissez


Alger cherche à bâtir un consensus susceptible de stabiliser le marché pétrolier,
la seconde initiative du genre après l’accord de Doha.
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Noureddine Boutarfa, ministre de l’Energie
Alger tente de concilier les producteurs de pétrole autour d’un accord
potentiel sur le gel de la production et le soutien des prix, à quelques
jours d’une réunion informelle prévue à la fin du mois en cours à Alger.
Après avoir rencontré la semaine dernière ses homologues iranien et
qatari, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, s’est entretenu hier
avec son homologue russe et devait se réunir, dans la soirée, à Paris,
avec le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al Falih, et le secrétaire
général de l’Opep, Mohammed Barkindo. Etait inscrite au crayon-feutre
au menu de la réunion une proposition de l’Algérie, qu’elle soumettra aux
participants à ladite réunion. Alger cherche à bâtir un consensus susceptible
de stabiliser le marché pétrolier, la seconde initiative du genre après l’accord
de Doha, qui s’est soldé par l’échec des producteurs à contenir la production
à ses niveaux de janvier dernier. Noureddine Boutarfa juge qu’une nouvelle
initiative se justifie par la nécessité de stabiliser le marché, marqué depuis
plus de deux années maintenant par un déséquilibre entre l’offre et la demande
induisant une chute drastique du cours du baril qui avait commencé à baisser
en juin 2014, passant d’un peu plus de 110 dollars jusqu’à 40 dollars. Dans
le sillage de cette chute des cours, l’équation budgétaire s’est compliquée pour
plusieurs pays producteurs qui savent pertinemment que leur marge de
manœuvre ne tient plus qu’à une remontée des prix du pétrole.Dans la matinée
d’hier, Noureddine Boutarfa s’est entretenu avec son homologue russe,
Alexandre Novak. Le ministre s’est dit optimiste quant à l’issue de ses
conciliabules avec les responsables des différents pays producteurs de pétrole.
De l’avis de Noureddine Boutarfa, la réunion informelle des pays membres de
l’Opep, prévue le 27 septembre à Alger, «offrira l’opportunité pour parvenir à
un accord qui favorisera la stabilisation du marché du pétrole».Depuis Moscou,
Noureddine Boutarfa a indiqué hier que «l’Algérie a, dans ce sens, une
proposition qu’elle soumettra aux participants de la réunion d’Alger. Nos
consultations menées auprès de nos partenaires montrent qu’il y a un
consensus autour de la nécessité de stabiliser le marché. C’est déjà un
point positif», ajoutant que la rencontre d’Alger «pourrait bien déboucher sur
une entente» des acteurs concernés par la question.L’Algérie plaide pour
l’option de gel de la production qui, si elle est retenue lors de la prochaine
réunion d’Alger, permettrait au marché d’absorber une partie de l’excédent
de l’offre. Après l’échec de l’accord de Doha conclu par l’Arabie Saoudite,
la Russie, le Qatar et le Venezuela, Alger veut offrir les conditions d’un
meilleur consensus avec, au préalable, un accord sur le gel de la production
et, en aval, la mise en place d’un dispositif d’évaluation des niveaux de
production.Pour réunir les conditions de succès à la réunion de l’Opep d’Alger,
le ministre de l’Energie a eu, au cours de la semaine dernière, des
consultations avec ses homologues d’Iran et du Qatar. Il devait rencontrer hier
soir le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al Falih, à Paris, ville qu’il a
ralliée à partir de Moscou juste après des entretiens avec son homologue russe,
Alexandre Novak. Noureddine Boutarfa plaide pour une fourchette des prix
oscillant entre 50 et 60 dollars. Il a estimé à ce propos qu’«un prix du pétrole
inférieur à 50 dollars n’était pas acceptable, et n’est favorable ni aux pays
producteurs ni à l’économie mondiale dans son ensemble. Un prix acceptable
serait entre 50 et 60 dollars».Alors que l’Iran s’agrippe inlassablement à son
droit de quota d’avant les sanctions occidentales, l’Arabie Saoudite reste
scotchée au principe de défendre les parts de marché, plutôt que de défendre
les prix par le moyen d’un gel de la production. Pour bon nombre d’analystes,
la Libye, l’Irak, le Nigeria et l’Iran pourraient être à l’avenir les pierres
d’achoppement pour un potentiel accord sur la production. Noureddine Boutarfa
a fait savoir qu’Alger travaille pour aplanir les différends qui minent les rapports
entre les producteurs de pétrole.Interrogé sur la position de l’Iran quant à l’option
d’un gel de la production, le ministre a fait savoir que ce pays «est en droit
d’augmenter sa production. Mais, il est nécessaire qu’il fasse preuve de flexibilité
et de responsabilité dans ce contexte-là».
La prochaine réunion informelle del’Opep, qui devrait discuter notamment du gel
de la production du brut, se tiendra en marge du 15e Forum international de
l’énergie (IEF 15), prévu à Alger du 26 au 28 septembre.

Ali Titouche

zadhand
15/09/2016, 13h36
Mourad Preure
"Il n'y aura pas de décisions contraignantes"


La réunion informelle de l'OPEP à Alger
15 - 09 - 2016

Mourad Preure, spécialiste pétrolier, a affirmé, hier, dans l'invité de
la rédaction de la radio chaîne 3, que la réunion informelle de l'Opep
qui se tiendra les 27 et 28 septembre à Alger ne débouchera pas sur
une décision de gel ou de baisse de la production. "Je doute qu'elle
débouche sur une décision, du moins sur des décisions contraignantes.
Elle pourrait participer cependant à un rapprochement de points de vue
entre les pays membres de l'Opep et non- Opep". Par décisions
contraignantes, M. Preure entend un accord entre ces pays qui oblige
chacun à geler ou à baisser sa production. "Un communiqué à lui seul
ne suffit pas. Encore faut-il que la décision s'accompagne d'une
application de la mesure par chaque pays signataire. On ne sera pas à
ce stade", estime le spécialiste.À la suite de plusieurs spécialistes
pétroliers internationaux, Mourad Preure considère donc que la réunion
d'Alger ne constitue qu'une étape dans la construction d'un consensus
entre pays membres de l'Opep et non-Opep autour d'une baisse de la
production en vue d'une hausse des prix du pétrole. En un mot, il ne faut
pas s'attendre à des résultats à l'issue de cette rencontre informelle. Si un
tel scénario se produit, la tendance baissière se poursuivra d'ici à la fin de
l'année, risquant d'aggraver, ainsi, les difficultés financières de pays
producteurs comme l'Algérie, le Venezuela et le Nigeria. Les signaux aux
marchés sur une poursuite de cette tendance se sont multipliés ces
dernières semaines. Le dernier rapport de l'AIE prévoit une baisse de la
demande mondiale durant tout le premier semestre 2017, favorisant des
prix du pétrole très bas. Mourad Preure ne partage pas ce pronostic. Il
estime que les prix du pétrole vont tourner entre 50 et 60 dollars en 2017.
Mourad Preure rappelle que les prix sont orientés sur le long terme à la
hausse. "En 2020, on assistera à un choc pétrolier". En d'autres termes, à
une hausse très importante des prix du pétrole, du fait de la baisse des
investissements des compagnies pétrolières internationales. "Ces
investissements ont atteint un pic en 2013. Ils ont baissé de 25% en 2015.
Ils diminueront entre 22 et 24% en 2016", a-t-il observé.Les pays
producteurs souffrent, aujourd'hui, de cette baisse des prix du pétrole,
a-t-il ajouté. L'Arabie saoudite n'est pas épargnée. Son déficit budgétaire
se situe à 98 milliards de dollars. Elle ne peut maintenir son train de vie,
d'où sa position de plus en plus favorable à un consensus entre pays
membres Opep et non-Opep. Quant à l'Algérie, cette baisse des prix lui
offre l'occasion de se remettre en cause. "L'Algérie est tétanisée par cette
chute des prix du pétrole. Il faut garder son sang-froid. Cette crise ne va
pas durer. Elle nous offre l'occasion de diversifier notre économie, de
nous engager puissamment dans la transition énergétique", suggère
Mourad Preure. La clé de notre sortie de la dépendance pétrolière est
la stratégie industrielle. Le spécialiste pétrolier a rappelé que l'Algérie doit
avoir de grandes ambitions."Avoir un challenge industriel, monter dans la
chaîne des valeurs internationales,investir les segments à haute technologie.
La vraie richesse de l'Algérie c'est l'intelligence des Algériens de l'intérieur et
l'extérieur du pays", et non ses richesses hydrocarbures.

K. Remouche

zadhand
27/09/2016, 14h55
L'Iran préfère que la réunion d’Alger se limite à des concertations
Opep
le 27.09.16 | 11h47


Le ministre iranien du pétrole Bijan Namdar Zanganeh a fait savoir mardi à Alger que son pays
ne voudrait pas que la réunion informelle de l'Opep, mercredi à Alger, sorte avec une décision officielle
à propos de la production de l'organisation.
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"L'Iran préfèrerait que la réunion de mercredi se limite à des concertations entre
les pays membres de l'Opep sur la production de l'organisation et que la décision
finale soit adoptée lors de la rencontre de Vienne en novembre prochain", a affirmé
M. Zanganeh dans une déclaration à la presse peu avant le début de la 15 ème
conférence du forum international de l'énergie.Le ministre iranien a ajouté que son pays
aspirait à produire 4 millions de barils/jour à court terme pour retrouver le niveau de
production antérieur aux sanctions et reprendre, ainsi, sa part de marché estimée à 13%.

L'Arabie Saoudite soutient toute position qui favorise
la stabilité des prix du pétrole
Le ministre saoudien de l'Energie, de l'industrie et des ressources minières,
Khaled Al-Faleh a affirmé, mardi à Alger, en marge de la 15ème édition du Forum international de l'énergie (IEF15), que l'Arabie Saoudite soutenait toute position qui
aiderait à rééquilibrer le marché pétrolier, relevant un rapprochement des vues entre
les pays producteurs Opep et non Opep. "L'Arabie Saoudite soutient toute position
qui garantit la stabilité des prix", a précisé le ministre dans une déclaration à l'APS,
se disant optimiste quant à la possibilité de rétablir l'équilibre du marché "qui "connaît
une amélioration de jour en jour".Il a cité dans ce contexte plusieurs facteurs qui confortent l'optimisme, notamment les prévisions de hausse de la consommation
mondiale ainsi que les indicateurs "positifs" sur le marché américain au cours des trois dernières semaines. Les avis "commencent à se rapprocher " entre producteurs Opep
et non Opep, selon le ministre saoudien, ce qui aidera à préserver la stabilité du
marché. A une question de savoir si le Royaume approuverait les propositions de limiter l'offre sur le marché, Al-Faleh a répondu: "nous partageons l'avis de tous les producteurs.Nous approuvons l'avis qui fera l'unanimité de tous les producteurs".
"Cet avis se dégagera des concertations",a-t-il soutenu.
Les ministres de l'OPEP envisagent de se réunir mercredi à l'issue du Forum international de l'énergie pour des concertations sur la situation du marché pétrolier et les formules susceptibles de le rééquilibrer.

APS

zadhand
28/09/2016, 23h25
Accord à Alger pour réduire la production de pétrole

OPEP
28.09.2016 22:20


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Les pays de l’Opep sont parvenus mercredi soir à Alger à un accord
pour réduire la production d’or noir à un niveau compris entre 32,5 et
33 millions de barils par jour, ont annoncé les ministres de l’Energie du
Qatar et du Nigeria. « Nous avons un accord pour (baisser la production à)
32,5 à 33 millions de barils par jour », a déclaré à des journalistes le
secrétaire d’Etat nigérian pour le Pétrole, Emmanuel Ibe Kachikwu, à l’issue
d’une réunion informelle des membres de l’Organisation des pays exportateurs
de pétrole à Alger. Le ministre qatari de l’Energie a confirmé ce chiffre.

zadhand
29/09/2016, 22h41
Accord historique à Alger

L’Opep décide de réduire sa production
le 29.09.16 | 10h00


L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins
âpres et très serrées. C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit à Alger tant il s’agit du premier
accord de baisse de la production en huit ans.
**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**

L’accord était inespéré : l’Organisation des pays exportateurs de pétrole
(OPEP) va réduire sa production d’environ 750 000 barils par jour. En effet,
les membres de l’Organisation, qui se sont réunis hier à Alger, ont acquiescé
à la proposition de l’Algérie qui plaidait pour l’impératif d’une baisse de la
production afin de rétablir l’équilibre du marché qui, pendant plusieurs mois
déjà, a rompu sous l’effet d’une offre abondante et d’une demande mondiale
à la traîne.Les pays membres de l’OPEP ont accepté de réduire leur production
de brut d’environ 750 000 barils par jour, ce qui la ramènerait entre 32,5 et 33
millions de barils par jour. C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit à
Alger tant il s’agit d’un premier accord de baisse de la production en huit ans.
L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations
étaient pour le moins âpres et très serrées. Tout au long de la réunion, qui s’est
terminée tard dans la soirée, le marché pétrolier était en pleine euphorie.
Négociations marathoniennes
La courbe des cours prédisait la venue d’un accord, ou du moins un accord de
principe sous forme d’un engagement formel de tous les pays membres pour la
réduction de la production. Cet engagement devrait être exécutable sous peu,
soit dès le mois de novembre, à en croire certaines informations qui ont filtré
peu avant la fin de la réunion.Dans la foulée de cette annonce, les cours
accentuaient les bénéfices à Londres et à New York, gagnant plus de deux
dollars, alors qu’ils accusaient le coup, la veille, des suites de l’intransigeance
iranienne face à l’impératif d’une baisse de l’offre de brut pour soutenir les
prix. Mais tout n’était pas encore joué mardi, tard dans la soirée, l’Algérie
s’investissait encore pleinement afin de converger les avis vers l’impératif de
geler la production à des niveaux fixes. A l’ouverture de la réunion informelle
de l’OPEP, le président, Mohamed Salah Assada (Qatar), assurait que son
organisation était «déterminée à ce que cette réunion sorte avec un message
positif et convaincant». A ce propos, il a salué «les efforts exemplaires»
consentis jusque-là pour tenter d’arriver à un consensus, évoquant de
«nouveaux défis» qu’affronte l’OPEP «sur fond de spéculations alimentant le
marché». Selon les termes de l’accord, la Libye et le Nigeria sont exempts de
cette coupe dans la production eu égard aux troubles politiques auxquels les
deux pays font face. Quant aux Iraniens, qui défendaient bec et ongles, leur
droit à recouvrer leur quota d’avant les sanctions occidentales, soit de 4
millions de barils/jour, ces derniers sont autorisés à porter leur production à
la limite des 3,7 millions de barils/jour, soit une hausse de 100 000 barils/jour
par rapport aux niveaux actuels. A travers cette coupe d’environ 750 000 barils
par jour, l’OPEP espère éponger un tant soit peu une partie de l’excédent dont
souffre le marché.Les modalités d’application de cette décision devraient être
annoncées lors de la prochaine réunion de l’OPEP, prévue fin novembre à
Vienne. L’Algérie plaide pour la mise en place d’un comité de suivi et
d’évaluation de la production de chacun des pays membres. Le mécanisme
tend à instaurer une discipline parmi les membres de l’Organisation et lutter,
par la même, contre la production informelle qui fait grimper l’offre effective
de l’OPEP. Le suivi de l’accord dans son exécution paraît vital, aux yeux d’Alger,
qui vient ainsi de réussir un pari qui était presque impossible.Le ministre de
l’Energie, Noureddine Boutarfa, menait depuis quelques semaines des tractations ininterrompues auprès des différents membres de l’OPEP en vue de faire de la
réunion d’Alger un succès. La perspective d’un consensus entre les 14 membres
de l’OPEP s’est fortement amenuisée dès la veille en raison de désaccords entre
l’Arabie Saoudite et l’Iran.Le marché perdait l’espoir d’un quelconque compromis,
alors que les responsables algériens tentaient encore, jusqu’à une heure tardive de
la nuit de mardi, de concilier les frères ennemis, avons-nous appris de sources
proches de la délégation algérienne. Les efforts se sont ainsi soldés par un accord
que le marché ne voyait pourtant pas venir.

Ali Titouche

Lako
11/10/2016, 10h57
Pétrole : vers un rééquilibrage plus rapide du marché grâce à l’OpepLe rééquilibrage du marché pétrolier pourrait intervenir plus rapidement que prévu, si l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie se mettent d’accord sur une réduction de leurs productions respectives, selon une déclaration de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) rapportée, ce mardi 11 octobre, par le journal français Les Echos.Les cours du brut tributaires de la mise en œuvre de l’accord d’Alger (http://www.tsa-algerie.com/20160928/opep-accord-limitation-d-production-petrole-gagne-plus-de-5/)Pour ce faire, l’Opep devra mettre en œuvre l’accord d’Alger, prévoyant une baisse de production de l’ordre de 700.000 barils par jours (bpj). Cette seule annonce a propulsé le prix du brut au-delà des 50 dollars (52,83 dollars ce mardi matin pour le baril de Brent, référence pour le pétrole algérien). « Si l’Opep respecte son nouvel objectif, le rééquilibrage pourrait se faire plus rapidement », selon l’AIE.Par ailleurs, l’annonce de la Russie, se disant prête à « participer à une limitation de l’offre globale » renforce cette possibilité. Cela dit, les intérêts particuliers au sein de l’Opep, parfois divergents, ainsi que la situation géopolitique dans certains pays membres continuent à alimenter un certain scepticisme des observateurs.Une équation à plusieurs variablesDésormais, les experts se penchent sur les modalités de la mise en œuvre de cet accord de principe. « À ce stade, il est difficile d’évaluer comment la baisse de production de l’Opep, si elle est mise en œuvre, affectera les équilibres du marché », indique l’AIE.Cette dernière s’interroge sur un possible retour en force de la production libyenne et nigériane, ainsi que sur une « poursuite de la croissance de celle de l’Iran », qui veut atteindre ces niveaux d’extraction antérieurs aux sanctions internationales, imposées dans le cadre du dossier du nucléaire iranien.Dans ce cas, le principal producteur du cartel, à savoir l’Arabie saoudite, ainsi que les autres membres de l’Organisation, « devraient mettre en œuvre des baisses plus importantes pour atteindre (…) l’objectif de production », toujours selon la même source.Hausse de la demande en 2017L’AIE, représentant généralement les intérêts des pays consommateurs occidentaux, table sur une croissance de la demande de pétrole en 2017. Ses prévisions, inchangées par rapport au mois dernier, estiment cette hausse à 1,2 millions bpj. Un facteur qui contribuerait, en conjonction avec une réduction de l’offre, à un rééquilibrage plus rapide du marché pétrolier.La meilleure nouvelle est à chercher du côté des stocks de bruts mondiaux. Ceux-ci ont reculé de 10 millions de barils en août dernier, une première depuis le mois de Mars. Dans le même temps, les producteurs non-Opep devraient enregistrer une baisse de production sensible en 2016, de l’ordre de 900.000 bpj, avant de repartir à la hausse l’année prochaine (+400.000 bpj), indique l’AIE.Cela dit, pour l’année en cours, l’agence enregistre un ralentissement de la croissance de la demande mondiale. Elle reste positive, avec une hausse de 800.000 bpj, mais se situe au plus bas depuis quatre ans, rapporte le quotidien français Les Echos. En cause notamment, une « décélération prononcée en Chine ».
By TSA

Lako
12/10/2016, 12h41
Pétrole: L'Opep a augmenté sa production en septembre

[*=center]




L'Opep a constaté une augmentation de sa production en septembre, au plus haut depuis plusieurs années, et elle a relevé sa prévision de la croissance de l'offre non-Opep, deux évolutions qui devraient amplifier l'offre excédentaire sur le marché mondial l'an prochain en dépit de l'accord de principe sur une limitation des pompages.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a produit 33,39 millions de barils par jour (bpj) le mois dernier selon des chiffres qu'elle a obtenus de sources secondaires, un chiffre en hausse de 220.000 bpj par rapport à août, lit-on dans le rapport mensuel publié mercredi par le cartel.Reuters

Lako
13/10/2016, 18h37
Réduction de la production Opep: la présidence du Comité technique de haut niveau confiée à l'AlgérieLa présidence du Comité technique de haut niveau de l'Opep a été confiée à l'Algérie, a appris jeudi l'APS de source sûre. La mise en place de ce Comité technique de haut niveau avait été décidée lors de la réunion extraordinaire de l'Opep tenue le 28 septembre à Alger, qui avait été couronnée par la décision de réduire sa production pétrolière à un niveau allant entre 32,5 mbj et 33 mbj.Chargé essentiellement de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre de cette organisation pétrolière dans le cadre de la mise en oeuvre de la décision prise par l'Opep à Alger, ce Comité technique se réunira les 28 et 29 octobre en cours à Vienne (Autriche) et dont les résultats des travaux seront présentés lors de la conférence formelle de l'Opep prévue en novembre prochain à Vienne. "Les pays non membres de l'Opep se joindront à ce Comité technique le 29 octobre pour coordonner leurs actions et discuter des meilleurs moyens pour équilibrer et stabiliser les marchés (pétroliers)", fait savoir la même source.Depuis la décision de l'Opep de réduire sa production, les prix du Brent ont enregistré un redressement en se plaçant à plus de 51 dollars et ont même dépassé les 53 dollars lundi dernier à Londres.


bY R A

Lako
16/10/2016, 16h29
Gel de la production de l’OPEP en novembre prochain :Un « boulevard » pour le barilMaintenant que l’incertitude est levée quant à la concrétisation de la décision d’Alger de retrancher 750.000 barils par jour du marché, les prix du pétrole doivent poursuivre leur ascension.
Les rumeurs, le doute, les spéculations: c’est terminé. L’Opep va geler sa production en novembre. «L’accord de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) sur le gel du niveau de sa production pétrolière sera officiellement conclu en novembre prochain», a affirmé le ministre vénézuélien du Pétrole Eulojio del Pino rapporte une dépêche du site d’information Sputnik datée du 14 octobre, qui cite l’agence Bloomberg. Sacrée bonne nouvelle. Elle ne sera pas seule à serrer ses vannes. «Plusieurs pays qui ne font pas partie de l’Opep seront également d’accord pour geler le niveau de leur production pétrolière», a confié Eulojio del Pino qui a annoncé que les pays producteurs de pétrole tiendront prochainement de nouvelles rencontres. «Il s’agit de la quête d’un consensus qui s’explique par l’idée que plus il y aura de producteurs ne faisant pas partie de l’Opep à rejoindre l’accord sur le gel, plus efficace sera cette mesure pour la stabilité du marché», souligne la même source.
Une démarche qui a de fortes chances d’aboutir étant donné les ravages provoqués par la dégringolade des cours de l’or noir sur les économies des pays producteurs. Des pays comme la Norvège, le Mexique, le Brésil ou l’Azerbaïdjan ne peuvent s’accommoder encore longtemps d’un niveau du baril bas. Un prix de l’ordre de 60 dollars d’ici la fin de l’année 2016 semble tout à fait dans leurs cordes s’ils parvenaient à un consensus autour d’un gel ou carrément d’une réduction de leur production. Le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole y croit de toute façon. Le ministre saoudien de l’Energie a estimé, le 10 octobre, qu’un prix du baril de brut à 60 dollars d’ici la fin de l’année, n’était pas exclu. «Nous voyons une convergence de l’offre et de la demande.
Il n’est pas impensable qu’on arrivera (à un baril) à 60 dollars d’ici la fin de l’année», avait dit Khaled al-Faleh, lors de son intervention au Congrès mondial de l’énergie qui a eu lieu en Turquie. Mais il ne suffit certainement pas que de belles déclarations pour booster de manière durable les prix du pétrole. Le marché veut du concret. Et pour lui saper le moral il y a foule. Les analystes ont été nombreux à se prêter à ce jeu-là. Un casting qui est actionné dès que les cours de l’or noir commencent à reprendre des couleurs. A titre d’exemple, il aura suffi d’une déclaration attribuée au patron de Rostnef, la plus grande compagnie pétrolière russe pour qu’ils marquent un temps d’arrêt, le 11 octobre dernier, alors qu’ils étaient sur une courbe ascendante. «Le dirigeant de la plus importante compagnie pétrolière russe, Rosneft, a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de participer à une réduction de la production», avait affirmé John Kilduff de Again Capital.
Ce qui avait ouvert la porte à une hypothétique position ambiguë de la Russie concernant sa participation à un gel de la production des pays producteurs. «Nous pensons que les chances d’une réduction volontaire de la production russe sont proches de zéro puisque de nombreuses compagnies pétrolières sont privées», avaient conclu de leur côté les analystes du second groupe bancaire allemand Commerzbank, dans une note. Le Président russe a dû monter au créneau pour balayer ce doute. «Je ne vois aucun problème par rapport à cet accord portant gel de la production au niveau actuel», avait déclaré, le 12 octobre, Vladimir Poutine. «Dans le grand schéma des choses, nous pourrions même envisager une certaine réduction, mais globalement cela n’est pas nécessaire. Si les pays de l’Opep tombent d’accord sur un niveau de gel de leur production de pétrole, alors nous allons nous joindre à cette décision», a affirmé le maître du Kremlin. Les prix ont certes légèrement reculé vendredi dernier (dernière séance de la semaine, Ndlr), mais le ton a visiblement changé. «Nous subissons une petite correction après la progression des cours due à l’annonce russe qu’ils pourraient se joindre à la réduction de la production annoncée par l’Opep», a expliqué James Williams de Wtrg Economics. La mayonnaise semble avoir pris cette fois-ci…
bY LEXPRESSION

Lako
22/10/2016, 13h12
« L’ALGÉRIE VA JOUER UN RÔLE CLÉ DANS TOUS LES ACCORDS DE L’OPEP », SELON LE SITE SPÉCIALISÉ OIL PRICE (http://www.chouf-chouf.com/actualites/lalgerie-va-jouer-un-role-cle-dans-tous-les-accords-de-lopep-selon-le-site-specialise-oil-price/)L’Algérie qui a facilité les négociations sur un accord de gel de production entre les deux rivaux pétroliers, l’Arabie saoudite et l’Iran, « va jouer un rôle essentiel dans tous les futurs accords de production de l’Opep »
Oil Price explique que l’Algérie a réussi grâce à ses relations de longue date avec l’Arabie Saoudite et l’Iran à rapprocher les deux antagonistes pétroliers, connus pour leur différend au sein de l’organisation.
Le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa qui a assisté aux différentes discussions privées entre les deux rivaux pétroliers, a été à l’origine de ce rapprochement en incitant les responsables saoudiens et iraniens à s’engager dans un accord unifié, écrit ce site qui fournit l’information sur le pétrole aux grands médias de l’Amérique du nord comme CNN Money, Yahoo Finance, Nasdak, CNBC, Business Insider et Time Magazine.
Oil Price souligne que les discussions lors du 23 ème congrès mondial de l’énergie tenu dernièrement à Istanbul, « ont pris une tournure surprenante lorsque le ministre de l’Energie algérien a pris les devants dans cette affaire » pour faire avancer les négociations sur l’accord d’Alger.
L’Algérie a réussi à faciliter les négociations préalables entre les deux pays en les ramenant à la table des négociations, alors qu’ils avaient par le passé échoué à se mettre d’accord sur les principaux aspects de l’accord, relève encore Oil Price.
(Avec APS)

Lako
25/10/2016, 10h13
Rencontre Opep-Russie : Le consensus prend formeLe rapprochement des exportateurs Opep et non Opep, en vue de stabiliser les prix de l’or noir, prend de plus en plus de consistance au fil des contacts soutenus entre la Russie et ses vis-à-vis au sein de l’Organisation.
En l’espace de deux jours, la Russie a eu des contacts avec l’Arabie Saoudite, d’une part, et avec le secrétaire général de l’Opep, d’autre part. Des réunions soutenues en prévision de la rencontre de l’Organisation, prévue le 30 novembre à Vienne, en Autriche. Hier, le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, a jugé, au sortir d’une réunion au siège de l’Opep à Vienne, qu’il était «urgent d’accélérer le rééquilibrage» du marché pétrolier.
«Nous aurons probablement cet hiver un énorme surplus d’offre, en conséquence il y a un besoin pressant et urgent d’accélérer le rééquilibrage», a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Barkindo. Au cours de leurs entretiens, les deux dirigeants ont souligné l’impact qu’ont eu la volatilité récente des prix et le niveau élevé des stocks sur le secteur, selon un communiqué de l’OPEP. Ils ont également débattu des effets que les politiques contre le changement climatique pourraient avoir sur la demande de pétrole et d’énergie, a-t-il été souligné.
M. Novak était dimanche à Riyad, où il a rencontré son homologue saoudien, Khaled Al Faleh, qui a estimé que le cycle baissier touchait à sa fin, «les fondamentaux du marché s’améliorant», selon lui. Les entretiens entrent dans le cadre d’un nouveau cycle de pourparlers engagé par l’OPEP avec un certain nombre de pays non membres, à commencer par la Russie, premier producteur mondial, en vue de fixer une limite multilatérale de production afin de soutenir les prix.
L’OPEP avait relancé fin septembre le marché en annonçant, à partir d’Alger, un accord de principe sur une baisse de la production entre ses membres, qui doivent encore le concrétiser lors d’un sommet le 30 novembre à Vienne. Hier, les prix du pétrole restaient stables en cours d’échanges européens, avec un baril de brent de la mer du Nord à 51,76 dollars en fin de matinée sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Les cours avaient grimpé la semaine dernière, les marchés faisant visiblement confiance à l’OPEP pour trouver un accord et limiter sa production. Des turbulences agitent cependant le marché depuis quelques jours, l’Irak ayant fait sienne une revendication d’exemption d’une réduction de la production, telle qu’accordée à l’Iran, à la Libye et au Nigeria. «L’Irak a insisté pour être exempté d’un gel de sa production pour pouvoir financer sa guerre contre l’organisation Etat islamique, et il est peu probable que les autres pays du cartel acceptent.
Vu que la Libye, le Nigeria et l’Iran sont déjà exemptés, le gros de l’effort serait à accomplir par l’Arabie Saoudite et ses alliés dans la région», expliquaient des analystes cités par l’AFP. L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a d’ores et déjà annoncé compter baisser sa production en cas de finalisation de l’accord, mais les modalités pour chaque pays restent à définir. Il est à noter que les prix du brut ont gagné quelque 6 dollars depuis l’accord d’Alger.



Zhor Hadjam

Lako
25/10/2016, 10h55
Pétrole:La croissance de la demande mondiale augmentera de 1,2 million de barils/J en 2017 (AIE)

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La demande pétrolière mondiale augmentera de 1,2 million de barils par jour (bpj) en 2017 comme en 2016, malgré la hausse de la consommation de la Chine, a déclaré mardi Fatih Birol, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Toutefois, si les cours continuent de remonter, cela freinera cette croissance de la demande, a-t-il ajouté, en marge de l'International Energy Week de Singapour.
Les cours des futures de Brent de mer du Nord ont pratiquement doublé par rapport à leurs plus bas de janvier, repassant au-dessus des 50 dollars le baril.
Le ralentissement de la croissance de la demande, qui avait été de 1,8 million bpj en 2015, implique vraisemblablement que le rééquilibrage du marché pétrolier n'interviendra pas avant le second semestre 2017, a poursuivi Birol.
Le directeur général de l'AIE est par ailleurs sceptique quant à l'efficacité d'une réduction de la production prévue par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour soutenir les cours car elle risque de provoquer un surcroît de production en d'autres zones, ce qui entraverait le rééquilibrage.
"S'il y a une hausse des prix en conséquence de cette intervention (inspirée par l'Opep), il se peut que nous observions une réaction de la production à coût plus élevé", a-t-il expliqué, observant qu'à 60 dollars le baril, la production des schistes américains pouvait reprendre et les projets offshore en Amérique latine être relancés.
La Chine, pilier de la croissance de la demande ces dernières années, augmentera encore ses importations en raison d'une contraction de la production intérieure causée par les prix bas.Reuters

Lako
29/10/2016, 10h44
L’OPEP en réunion technique à VienneL’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a entamé, hier, une réunion technique de deux jours, dans l’objectif de préciser les détails d’un éventuel arrangement entre producteurs pour limiter l’offre sur le marché pétrolier.
Cette réunion est le résultat d’une décision prise par l’Opep en marge du Forum international de l’énergie, tenu le 28 septembre à Alger, afin de plafonner la production à un niveau compris entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, dans un contexte marqué par une chute des prix du brut. La réunion du comité technique à Vienne devait permettre, à son issu, d’identifier le volume de production de chacun des membres de l’Opep, tout en discutant de la participation des pays non membres durant la journée d’aujourd’hui. L’Opep avait invité 12 pays non membres, y compris la Russie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Mexique.
L’Irak, le second plus grand producteur de l’Opep après l’Arabie Saoudite, a insisté le week-end dernier sur son exemption de l’accord d’Alger, en raison de son besoin des revenus générés par le pétrole. L’Irak ajoute que son cas est similaire à celui du Nigeria et de la Libye, deux pays ayant été exemptés de l’accord en raison des violences ayant causé des ravages au sein de leurs industries pétrolières. De leur côté, l’Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe avaient déclaré qu’ils étaient disposés à réduire la production de 4%. Les ministres de l’Energie des pays du Golfe en auraient informé leur contrepartie russe cette semaine, d’après une source proche l’ayant confié à Reuters, jeudi. Le rapport suggère que compte tenu de la réticence des pays sus-mentionnés à participer à la réduction de la production, l’Arabie Saoudite devra décider si elle est disposée à faire davantage de sacrifices afin de clore le marché.
De plus, après la rencontre entre le ministre de l’Energie vénézuélien Eulogio Del Pino et son homologue russe, Alexander Novak, mardi dernier pour discuter de la progression du gel de la production, ce dernier a déclaré dans un communiqué que les parties ont discuté de la participation des pays de l’OPEP et des pays non membres au gel de la production, tandis que plusieurs versions de l’accord sont en cours d’élaboration. La déclaration survient après que Novosti Monday ait cité «une source issue de l’organisation» disant que «l’accord serait prêt à 90 %».
La source aurait également indiqué qu’il n’y aurait «pas de désaccord majeur» entre les pays membres au sujet du marché. Dans tous les cas, le secrétaire général de l’OPEP, Mohamed Barkindo, s’est également montré optimiste face à la perspective d’un accord. Sur les marchés, en tout cas, les investisseurs doutent de plus en plus de la capacité de l’organisation à imposer une baisse de la production à chacun de ses membres. Leurs hésitations se reflètent sur les cours du brut qui jouent au yoyo depuis plusieurs jours. Hier, le baril de WTI évoluait à la baisse (-0,42%), sous les 50 dollars, tandis que celui du Brent reculait de 0,24% à 50,35 dollars. «La réunion de l’Opep du 30 novembre semble soudain une perspective bien lointaine», soulignent des observateurs.


Lyes M.

Lako
29/10/2016, 11h25
Pétrole: échec des discussions sur les modalités de l'accord de l'OPEP, l'Iran refuse de geler sa production
Les experts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunis vendredi à Vienne, n'ont pas réussi à s'entendre sur les modalités d'application de leur accord de réduction de la production. Ils étaient en désaccord concernant les niveaux de production de l'Iran, a rapporté hier Reuters, citant des sources du cartel.
Le Comité technique de haut niveau se rencontrera à nouveau à Vienne le 25 novembre, avant la prochaine réunion des ministres de l'Opep prévu le 30 novembre, afin de "finaliser les quotas individuels".
Samedi, le comité d'experts doit rencontrer des représentants de pays producteurs de pétrole n'appartenant pas à l'Opep, que le cartel souhaite rallier à son accord (http://www.huffpostmaghreb.com/2016/09/28/algerie-runion-alger_n_12233650.html).

"Oui, nous continuons demain avec les non-Opep", a dit l'une des sources. "(Il n'y a pas eu) d'accord complet aujourd'hui puisque l'Iran refuse de geler sa production." "Nous n'avons pas tout bouclé. Nous attendons la prochaine réunion le 25 novembre pour finaliser les quotas individuels", a dit une autre source.


La réunion du Comité technique de haut niveau regroupe essentiellement des gouverneurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des délégués nationaux qui rendent compte à leurs ministres respectifs.
Les pays de l'Opep sont parvenus le 28 septembre à Alger à un accord de principe sur une réduction modeste - la première depuis 2008 - de la production du cartel, censée revenir entre 32,5 et 33,0 millions de barils par jour (bpj).
En septembre, le cartel a extrait en moyenne 33,39 millions de bpj, soit sa production la plus élevée enregistrée depuis au moins 2008, selon un décompte de Reuters.

Mais dès dimanche, l'Irak, deuxième plus gros producteur de l'Opep, a demandé à être dispensé des restrictions en raison de la guerre en cours contre l'organisation Etat islamique. L'Iran, la Libye et le Nigeria souhaitent eux aussi bénéficier d'une exemption en raison des répercussions sur leurs productions de conflits et de sanctions, selon des sources de l'Opep.


"Ça devient difficile", a déclaré un délégué de l'Opep avant que la réunion ne débute vendredi. "Chaque jour apporte son problème nouveau".
Le Comité n'a aucun pouvoir de décision et se contentera de faire des recommandations en prévision de la prochaine réunion plénière de l'Opep le 30 novembre à Vienne.
Les pays non-Opep qui seront représentés aux négociations de samedi sont la Russie, le Kazakhstan, le Mexique, le sultanat d'Oman, l'Azerbaïdjan, le Brésil et la Bolivie.
By HuffPost

Lako
30/10/2016, 04h48
Réunion OPEP-NON OPEP : des discussions "fructueuses et constructives" avec l’accord d’Alger comme "référence" Une appréciation optimiste qui survient après la rencontre vendredi des experts de l’OPEP qui auraient rencontré, selon Reuters, des difficultés à s'entendre sur les modalités d'application de l’accord de principe sur la réduction de la production décidé à Alger.Outre des pays membres de l’OPEP, six pays non membres de l'OPEP (Azerbaïdjan, Brésil, Kazakhstan, le Mexique, Oman et Russie) ont participé à la réunion de samedi. Les deux parties ont admis que l’accord d’Alger constituait un «point de repère ». Il s’agit, indique le communiqué, d’une décision consensuelle des pays de l’OPEP qui a eu des « impacts positifs » sur les marchés en se traduisant par une «inversion dans l’évolution de prix du pétrole ». L’accord d’Alger constitue une «base commune » pour tous les producteurs pour œuvrer «conjointement au rétablissement de la stabilité des marchés ». Tout en relevant que l’économie mondiale devrait connaitre un mieux au cours de l’année 2016 et 2017 avec une augmentation de la demande en pétrole et des réductions significatives de l’offre dans certaines régions, les participants ont relevé que les stocks excédentaires continuent d’être très élevés. Les participants à la réunion ont exprimé leurs inquiétudes quant à «des surplus persistants» de pétrole brut. Le communiqué souligne l’impact négatif des prix faibles du pétrole sur une période prolongée qui a déjà entrainé des «coupes sombres » sans précédent dans les investissements en amont et qui devrait se prolonger pour une troisième année sans précédent.Besoin pressant de rééquilibrage Vendredi, le secrétaire général de l’OPEP, Mohamed Barkindo a estimé que les pays membres de l’OPEP ne pouvaient «prendre le risque de retarder l'ajustement plus longtemps"."Aussi, nous pourrions attendre un maximum d'engagement de tous les membres et non-membres de l'OPEP dans ce but et nous en attendons pas moins dans la mesure où c'est notre engagement, non seulement pour nos pays membres mais pour la communauté dans son ensemble" a-t-il déclaré. "Il y a un besoin pressant et urgent d'accélérer le rééquilibrage" a déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, lors d'une récente visite à Vienne.Pour rappel, l’OPEP a décidé lors d’une rencontre informelle le 28 septembre à Alger d’un accord de principe sur une réduction de la production, modeste mais la première depuis 2008 avec pour objectif de revenir à 32,5 millions de barils par jour (bpj). En septembre, les pays membres de l’OPEP ont produit une moyenne de 33,39 millions de bpj, soit la production la plus élevée enregistrée depuis 2008. L’accord doit être validé le 30 novembre prochain lors d’une réunion de l’OPEP à Vienne. Le Comité technique de haut niveau de l’OPEP qui a rencontré des difficultés vendredi à parvenir à un accord doit se réunir à nouveau à Vienne le 25 novembre "finaliser les quotas individuels". By Maghreb E

Lako
30/10/2016, 14h19
Pétrole : la concrétisation de l’accord d’Alger s’annonce compliquéeUn accord entre membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) semble, à ce stade, toujours hors de portée, indique ce dimanche 30 octobre, l’agence Reuters.Les grands pays producteurs, comme la Russie, le Mexique ou le Brésil n’ont toujours pas pris d’engagement, lors d’une rencontre à Vienne hier samedi, à contribuer à la réduction de la production mondiale de brut décidée en septembre lors de la réunion du cartel à Alger.
Les pays hors-Opep toujours dans l’expectativeCette « prudence » est due en grande partie à l’absence d’accord au sein même des membres de l’Opep, indique la même source. Les exigences de l’Iran, de l’Arabie saoudite et de l’Irak accentuent les doutes, voire le scepticisme des acteurs et experts pétroliers, quant à la concrétisation de l’accord d’Alger.Après sept heures de pourparlers à Vienne en fin de semaine, qualifiés de « positifs », les participants ont simplement convenu de se retrouver (encore), avant la réunion formelle de l’Opep prévue le 30 novembre prochain, toujours dans la capitale autrichienne. Certains acteurs se montrent tout de même optimistes et conviennent qu’un prix de 60 dollars le baril serait le plus adapté.« Nous devons nous entendre sur les chiffres, il est important de nous revoir avec des chiffres détaillés. Nous nous sommes mis d’accord pour nous revoir dans 3 à 4 semaines, parce chaque pays a sa propre position », a déclaré le vice-ministre kazakh de l’Énergie, Magsum Mirzagaliev, selon l’agence Reuters.Ainsi, les producteurs non-Opep et les marchés sont dans l’expectative d’un accord entre membres du cartel, avant d’envisager une contribution concrète des autres acteurs pétroliers. La dernière fois que l’organisation a convaincu d’autres acteurs de réduire leur production remonte au « début du millénaire », souligne la même source.
By TSA

Lako
08/11/2016, 05h32
Pétrole: le chef de l'Opep juge vitale la coopération avec les non-Opep
Le secrétaire général de l'Opep a qualifié lundi de vitale la coopération entre pays membres et non membres du cartel pour contenir la surabondance de l'offre et augmenter les prix du brut, à trois semaines d'une réunion décisive à Vienne.
Il est vital que les pays Opep et non-Opep se réunissent et prennent des mesures coordonnées pour rééquilibrer le marché dans leur intérêt commun, a déclaré Mohamed Barkindo à l'ouverture d'une conférence internationale sur le pétrole à Abou Dhabi.
Fin septembre à Alger, les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus, à la surprise générale, à un accord historique pour réduire leur production d'or noir afin de soutenir des prix durablement affaiblis par une offre excédentaire.
Mais des doutes persistent quant à l'application de cet accord tant que des pays membres de l'Opep refusent de réduire leur production.
L'accord a souligné l'engagement du cartel en faveur de la stabilité des marchés pétroliers, a rappelé M. Barkindo.
Parlant aux journalistes, il a indiqué que la Russie, premier producteur mondial de pétrole, soutenait l'accord d'Alger.
Nous, à l'Opep, restons attachés à l'accord d'Alger, a-t-il déclaré, ajoutant avoir entendu dire au plus haut niveau à Moscou que la Russie est avec l'Opep, selon Bloomberg.

Le secrétaire général de l'Opep a encore dit que la Russie a été toujours cohérente, ajoutant que Moscou a assuré faire partie de l'accord d'Alger.


L'Opep et la Russie ont tenu plusieurs réunions récemment afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité des prix.
Interrogé sur l'Iran, M. Barkindo a dit qu'il n'était pas au courant d'une augmentation de la production iranienne, assurant que ce pays ferait partie de l'accord d'Alger qui devrait être finalisé fin novembre à Vienne.
L'Iran, principal rival de l'Arabie saoudite, subit encore les conséquences de sanctions économiques occidentales qui l'ont paralysé avant d'être levées seulement en janvier. Il s'est en principe exempté d'une réduction de production.
'Le marché définit les prix'
Le ministre irakien du Pétrole Jabbar al-Luiebi, dont le pays s'était montré réticent devant l'accord d'Alger, a fait part de la disposition de son pays à coopérer pour une stabilisation du marché.
L'Irak est déterminé et résolu à coopérer avec tous les membres et non-membres de l'Opep pour (...) maintenir la production au niveau approprié pour que les prix se stabilisent, a-t-il déclaré.
Les consultations entre membres et non-membres de l'Opep vont se poursuivre dans les prochains jours (...) pour rééquilibrer le marché, a expliqué le dirigeant du cartel.
Il a souligné que le niveau des prix est tributaire de l'offre et de la demande: En fin de compte, c'est le marché qui définit les prix.
Le ministre émirati de l'Energie, Suhail al-Mazroui, s'est dit optimiste sur le niveau de l'offre. La surabondance a presque disparu par rapport au niveau où on était il y a un an.
La demande mondiale est en passe d'augmenter, devant passer d'environ 93 millions de barils par jour (mbj) en 2015 à plus de 109 mbj d'ici 2040, a indiqué le secrétaire général de l'Opep, ajoutant que cela nécessitera d'énormes investissements pour équilibrer le marché.
Depuis deux ans, la production a dépassé la demande, entraînant une chute des prix, qui étaient parfois supérieurs à 100 dollars le baril en juin 2014 et qui étaient descendus à moins de 30 dollars en février.
By AFP

Lako
09/11/2016, 08h55
Pétrole : L’Opep table sur un rebond des prixL’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) mise sur un rebond des prix de l’or noir à moyen et à long terme, même si ce dernier sera moins important qu’anticipé jusqu’ici.
Dans son étude annuelle prospective sur le secteur du pétrole, l’Opep fait ainsi l’hypothèse d’un baril de brut à 60 dollars en 2021 et 92 dollars en 2040 (en prix constants de 2015), ce qui équivaut, en prix courants, à respectivement 65 et 155 dollars. Selon ce rapport, cité par l’AFP, l’offre totale d’hydrocarbures devrait s’établir à 99,4 millions de barils par jour (mbj) en 2021 (contre 95,1 mbj en 2015) puis croître jusqu’à 109,6 mbj en 2040, des niveaux à peine supérieurs aux prévisions de demande à ces échéances.
La consommation d’or noir — qui sera tirée principalement par les secteurs des transports routiers, de l’aéronautique et de la pétrochimique — bénéficiera, à moyen terme, de prix plus faibles qu’anticipé. La consommation devrait ainsi s’établir à 99,2 mbj en 2021, contre 93 mbj en 2015, une prévision relevée d’un million de barils par rapport à celle publiée l’an dernier, d’après la même étude.
En revanche, à plus long terme, l’Opep a précisé que les mesures d’efficacité énergétique combinées aux nouveaux développements technologiques — comme les véhicules roulant aux carburants alternatifs — devraient très légèrement peser sur la demande, attendue à 109,4 mbj, soit 0,4 mbj de moins que l’estimation précédente.
En 2040, la part des énergies renouvelables dans la demande énergétique sera de 17% et celle de l’énergie nucléaire de 6%. Dans son étude, l’Opep a insisté sur la nécessité pour l’industrie pétrolière d’investir significativement pour garantir une offre suffisante face à une demande mondiale qui devrait être plus forte que prévu à l’horizon 2021, stimulée par des prévisions de prix revues à la baisse.
Compte tenu des prévisions d’offre et de demande, des investissements significatifs sont nécessaires dans l’ensemble de l’industrie, a estimé l’Opep, avançant le montant de quelque 10 000 milliards de dollars d’ici 2040. Il est vital que l’industrie veille à ce qu’un manque d’investissements aujourd’hui ne conduise pas à une rupture d’approvisionnement dans le futur, a-t-elle souligné.
Depuis mi-2014, le secteur pétrolier a drastiquement réduit ses investissements, annulant ou reportant des projets en raison de la chute des cours, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur et évoluent actuellement autour de 45 dollars le baril, plombés par une offre excédentaire.
Les pays membres de l’Opep se sont entendus sur un accord de principe à Alger le 28 septembre dernier pour une baisse de la production du pétrole dans une fourchette de 32,5 à 33 mbj pour stabiliser les prix. Les quotas de production seront arrêtés lors de la prochaine réunion, le 28 novembre à Vienne, selon le ministre algérien de l’Energie.

Hocine Lamriben

Lako
13/11/2016, 10h03
OPEP: le ministre saoudien de l'Energie appelle à activer l'accord d'Alger lors de la réunion de Viennes
Le ministre saoudien de l'Energie, de l'industrie et des ressources minières, Khalid Abdelaziz al-Falih, a insisté sur l'impératif de parvenir à un consensus entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour appliquer l'accord d'Alger sur une réduction de la production de pétrole, a rapporté ce matin l'agence de presse algérienne (APS).
L'accord d'Alger, faut-il le rappeler, prévoyait de réduire la production de l'OPEP à un niveau oscillant entre 32,5 et 33 millions de barils par jour.

"Dans cette conjoncture marquée par une perturbation des marchés pétroliers, il est impératif d'aboutir à un consensus entre les pays de l'OPEP et de s'entendre sur un mécanisme efficace et des chiffres précis pour activer l'accord historique d'Alger conclu fin septembre dernier lors de la réunion extraordinaire de l'OPEP", a indiqué Khalid al-Falih à l'issue de ses entretiens samedi avec le ministre de l'Energie Nordine Bouterfa dans le cadre d'une rencontre de concertations.

Le ministre saoudien s'est dit, toutefois, optimiste sur l'évolution du marché pétrolier, précisant que les membres de l'Opep devraient aboutir à un accord juste et équilibré, en permettant à la Libye et au Nigeria de relever leur production après le retour de la stabilité sécuritaire, avec un gel de la production à un seuil convenu pour l'Iran.
Optimiste, Khalid al-Faleh a prédit que la réunion de Vienne sera un succès. Il a indiqué que les membres du cartel devraient aboutir à un accord juste et équilibré, en permettant à la Libye et au Nigéria de relever leur production après le retour de la stabilité sécuritaire, avec un gel de la production à un seuil convenu pour l'Iran, selon la même source.

"Je suis optimiste", a-t-il dit, précisant que "l'Algérie réussira à aider tous les pays à aboutir à cette entente. Nous sommes sur la bonne voie. La réunion de Viennes sera un succès".
Il a salué l'accord d'Alger qu'il a qualifié de "tournant décisif" dans les marchés pétroliers et aussi dans les relations au sein de l'OPEP et entre les pays de l'organisation et les autres pays producteurs de pétrole.

Concernant les perturbations actuelles des prix du baril, M. Al-Falih a affirmé que de nombreux facteurs de pression, ont entraîné cette situation, dont le retour de la production en Libye et au Nigeria et la hausse des réserves de brut aux Etats-Unies outre d'autres facteurs économiques et géopolitiques.

De son côté, M. Bouterfa a indiqué avoir passé en revue avec le ministre saoudien la situation du marché pétrolier depuis la réunion d'Alger à ce jour, précisant qu'ils ont évoqué les mesures à prendre pour aboutir à un accord lors
de la prochaine réunion interministérielle de l'OPEP à Viennes.

Il a ajouté qu'il s'agira d'un accord consensuel qui prouvera que l'OPEP est encore efficace.

L'Algérie préside la commission technique créée lors de la réunion d'Alger et chargée de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays de l'OPEP et de travailler en coordination avec les pays hors OPEP
pour consacrer les clauses de l'accord d'Alger.
By HuffPost

Lako
16/11/2016, 09h54
OPEP : Réunion informelle vendredi à Doha afin de consolider l’accord d’Alger ?L’organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) tiendra, vendredi prochain, probablement une réunion informelle à Doha (Qatar) afin de consolider les décisions prises lors de la reunion de septembre dernier tenue à Alger.

L’information est révélée, mercredi, par l’agence Reuters, citant une source du secteur de l'énergie en Algérie, qui précise qu’une réunion informelle de l'OPEP sera probablement convoquée à Doha vendredi pour "bâtir un consensus" autour des décisions prises par le groupe en septembre à Alger.

By Algerie1.com

Lako
18/11/2016, 17h06
Pétrole:Les analystes optimistes sur la mise en oeuvre de l'accord d'Alger

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L'Opep devrait réduire sa production lors de sa prochaine réunion à Vienne en application de l'accord d'Alger, selon un sondage effectué par Bloomberg auprès d'une vingtaine d'analystes pétroliers.
L’Organisation des pays exportateurs devrait parvenir à un accord sur une coupe de production le 30 novembre prochain à Vienne, sa première baisse en huit ans, ont prévu 14 analystes interrogés par cette agence de presse américaine spécialisée dans l’économie et la Finance.
Sept des analystes ont avancé des prévisions de baisse pour chacun des 14 pays membres de l’Organisation.
Les analystes de Bank of America Merril Lynch sont confiants sur la mise en oeuvre de l'accord d'Alger en affirmant que l'Opep allait agir le 30 novembre pour arrêter la baisse des cours qui dure depuis deux ans.
Tout converge vers une baisse de la production en dépit du fait que "le marché reste pessimiste" sur l'Iran et l'Irak, deux grands producteurs qui veulent augmenter leur production pour revenir aux niveaux d'avant conflit.
"Il semble qu'il y aura un accord", a déclaré Eugen Weinberg, un analyste chez Commerzbank .
Les membres de l'Opep ont tenté d’aplanir les divergences jeudi à Doha et prévoient de tenir des discussions avec la Russie, le plus grand exportateur hors Opep qui s’est dit prête à geler sa production dans un effort pour stabiliser le marché.
Il y a des motivations puissantes pour que les ministres de pétrole des 14 pays s'accordent sur la mise en £uvre de l'accord d'Alger afin de ramener leur plafond de production entre 32,5 et 33 millions barils/ jour (mbj), en procédant à une coupe entre 600.000 barils/jours et 1,1 mbj, a estimé Bloomberg.
"Il est temps pour l'Opep de concéder que sa tentative pour éliminer la surabondance de l'offre en éliminant les rivaux par la politique des bas prix a été une expérience ratée et d'essayer quelque chose de différent", a commenté Michael Tran, analyste chez RBC Capital Markets LLC.
"Les prix évoluent au-dessous des 50 dollars le baril, moins de ce que la plupart des producteurs ont besoin pour couvrir leurs dépenses intérieures, ce qui laisse des pays riches comme l'Arabie saoudite dans une zone serrée", a expliqué Francisco Blanch, chef de la division marchés des matières premières de Bank of America.
"L'OPEP veut un prix entre 50 et 60 dollars. Elle veut accélérer le rééquilibrage du marché en réduisant modestement la production", a déclaré Gary Ross, président exécutif de PIRA Energy Group.
Les analystes ont mis en garde, cependat, contre une éventuelle montée en puissance de l'offre de pétrole de schiste américain qui pourrait résulter de la hausse des prix. Cette production a été à l'origine des excédents des stocks sur les marchés en 2014, rappelle-t-on.
Les producteurs de schiste qui ont besoin d’un prix élevé de brut pour développer leurs projets coûteux, pourraient inonder le marché par leur production si l'Opep réussit à redresser les cours, a indiqué Bloomberg citant les prévisions faites mercredi par Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie.APS

Lako
28/11/2016, 15h52
Pétrole: mercredi, l'Opep va tenter de limiter sa productionL'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va tenter mercredi à Vienne de sceller un accord pour limiter sa production et ainsi faire remonter les cours, mais de nombreuses incertitudes pèsent sur ces négociations extrêmement complexes. Ce serait la première fois depuis 8 ans que le cartel parviendrait à s'entendre pour diminuer sa production.


Depuis plusieurs semaines, les tractations entre les 14 membres pour mettre en place des quotas par pays vont bon train pour aboutir à cet accord, réclamé à cor et à cri par les pays les plus dépendants de la manne pétrolière (Nigeria, Venezuela...), mais compromis par les fortes rivalités entre l'Iran et l'Arabie saoudite, et la situation précaire de certains producteurs en guerre (Irak, Libye).


La Russie favorable à un accord


Les ministres de l'Opep sont convenus il y a deux mois à Alger lors d'une réunion informelle de ramener leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) et de parvenir à un accord avec d'autres grands producteurs, à commencer par le premier d'entre eux, la Russie, qui s'y est dit favorable, pour relancer des cours déprimés par une surabondance d'offre depuis l'été 2014.


Une spectaculaire remontée


Tombés en début d'année à 26-27 dollars le baril, les prix du pétrole ont amorcé depuis une spectaculaire remontée, alimentée par des interruptions de production et les espoirs d'une entente internationale sur les niveaux de production. Ils oscillent depuis mi-août entre 42 et 53 dollars le baril en moyenne.


"Un nombre croissant d'analystes pétroliers semble s'accorder avec les marchés sur le fait que l'Opep sera en mesure de s'entendre sur une certaine forme d'accord avec la Russie pour résorber la production de brut", a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.


Le ministre algérien de l'Energie Noureddine Boutarfa et son homologue vénézuélien Eulogio del Pinose sont attendus lundi à Moscou pour tenter de convaincre la Russie d'abaisser sa production de 600.000 barils par jour.


Le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak avait fait savoir jeudi que le cartel avait proposé à Moscou de réduire sa production de 500.000 barils par jour.


Reste à savoir si une telle mesure peut encore être efficace, alors que l'Opep a pompé plus de brut que jamais en octobre - 33,64 mbj -, que la production russe a beaucoup augmenté ces dernières années pour atteindre plus de 11 mbj, et que plusieurs membres de l'Opep demandent à être exemptés de toute mesure contraignant leur offre.


"Puzzle mondial"


Selon des informations ayant fuité cette semaine dans la presse, chaque pays se verrait proposer de réduire sa production 4% à 4,5%, à l'exclusion de la Libye, qui a jugé dimanche "impensable" toute réduction de sa production, et du Nigeria.


Nous nous attendons à un rétablissement de la demande en 2017, les prix vont se stabiliser, sans intervention de l'Opep
"L'impact de toute décision de l'Opep sur les prix moyens de 2017 est considérablement surévalué dans la mesure où toute réduction potentielle de la production ne constituerait qu'une partie relativement faible du puzzle mondial de l'offre et de la demande, avec des facteurs de contrepoids tels que le pétrole de schiste américain", ont commenté les analystes de JBC Energy.


L'Arabie saoudite, après avoir un temps estimé "impératif" un consensus, a soufflé un coup de froid. "Nous nous attendons à un rétablissement de la demande en 2017, les prix vont se stabiliser, sans intervention de l'Opep", a déclaré dimanche Khalid Al-Falih, le ministre de l'Energie saoudien, selon des propos rapportés par la presse saoudienne.


"Un moyen évident de préparer les marchés à un éventuel échec des négociations", rapportait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.


L'Irak, deuxième producteur du groupe, a envoyé des messages contradictoires et l'Iran semble moins enclin au compromis.


L'Iran ne veut pas baisser l'offre


Selon le Financial Times lundi, l'Arabie saoudite aurait proposé à l'Iran de geler sa production à 3,8 millions de barils par jour (en échange d'une baisse de 4,5% de sa propre production, d'environ 10,5 millions de barils).


Ceci alors que Téhéran, habitué de longue date à évoluer au sein d'un marché déprimé en raison des sanctions occidentales qui ont pesé sur le pays de 2012 à 2015, se refuse catégoriquement à baisser son offre.

Lako
29/11/2016, 14h47
l’OPEP tente de reprendre la mainMalgré des « progrès » dans les pourparlers, l’Irak et l’Iran demeurent réticents face à une baisse de production.

Les quatorze membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui se réunissent mercredi 30 novembre à Vienne, ont une difficile équation à résoudre lors de ce sommet stratégique : s’entendre sur une baisse de production pour faire remonter les cours… sans que la hausse des prix du baril soit trop forte. Une remontée au-delà de 60 dollars inciterait les autres producteurs – surtout américains – à remettre leurs puits d’huiles de schiste (shale oil) en activité, et ce surcroît de production sur un marché déjà engorgé pousserait à nouveau les cours à la baisse.






Réuni lundi dans la capitale autrichienne, siège de l’organisation, le comité d’experts chargé de présenter des recommandations aux ministres des pays membres n’est pas parvenu à un accord au terme de neuf heures de discussions, en raison des réticences persistantes de l’Irak et de l’Iran à une baisse de production. Ce qui n’a pas empêché le baril de gagner un dollar à New York (à 47,08 dollars) et à Londres (48,24 dollars), les négociateurs ayant fait part de « progrès » dans les pourparlers.


Ces derniers ont été lancés en février, peu après l’effondrement des prix à 28 dollars le baril. C’est déjà le non de Téhéran qui avait conduit à l’échec du sommet de Doha (Qatar), mi-avril. L’Arabie saoudite avait refusé de voir les Iraniens, exemptés de l’effort, leur grappiller des parts de marché. Fin septembre, à Alger, l’OPEP avait pourtant créé la surprise en parvenant à un accord de principe pour atteindre une production de 32,5 à 33 millions de barils par jour, soit une baisse quotidienne d’au moins 500 000 barils.


La Russie a dépassé les 11 millions de barils par jour


Mais depuis deux mois, plusieurs pays du cartel continuent à pomper toujours plus d’or noir tandis que la Russie a dépassé les 11 millions de barils par jour, un record depuis l’effondrement de l’URSS. Il est donc peu probable qu’un accord sur un recul de la production – le premier depuis décembre 2008 – entraîne un redressement très significatif des cours. En revanche, un échec de la réunion ministérielle risque d’entraîner leur brutal plongeon sous les 40 dollars, voire sous la barre des 35 dollars, redoutent de nombreux traders pétroliers comme Torbjorn Tornqvist, patron du géant suisse Gunvor, ou les courtiers de Morgan Stanley et de Macquarie.




Pour préparer le terrain, une réunion avait été programmée lundi entre les pays de l’OPEP et les non-OPEP. L’Arabie saoudite a fait capoter l’initiative en refusant d’y participer et en privilégiant un accord préalable au sein du cartel, dont elle est le chef de file, avant de demander un effort aux autres producteurs. Un compromis jusqu’à présent introuvable. A la veille de la réunion, l’optimisme sur un succès à Vienne était tempéré.


Pour des raisons politiques, le royaume wahhabite ne peut pas accepter que l’Irak et l’Iran, ces deux puissances de l’« arc chiite » par ailleurs deuxième et troisième producteurs de l’OPEP, soient exonérés de tout effort. Or leur participation est loin d’être acquise. Bagdad met en avant son financement de la guerre contre l’organisation Etat islamique, mais semble vouloir resserrer très légèrement les vannes.


La relance des pétroles de schiste outre-Atlantique inquiète l’Arabie saoudite


Téhéran estime ne pas avoir encore retrouvé son niveau de production (4 millions de barils) d’avant les sanctions occidentales de 2012 en partie levées par l’accord de juillet 2015, sa production oscillant entre 3,7 et 3,9 millions de barils suivant les sources. La République islamique a certes moins de réserves de devises que l’Arabie saoudite, mais son économie est plus diversifiée et ses finances publiques beaucoup moins dépendantes du pétrole (25 %) que celles de son ennemi saoudien (70 %).


Depuis la réunion de novembre 2014, où l’OPEP avait décidé de produire sans limite, les prix ont été divisés par deux, avec une chute sous les 30 dollars le baril mi-janvier. Le royaume wahhabite, qui affichera en 2016 son deuxième déficit budgétaire d’affilée, refuse pourtant de porter seul le fardeau. Et se dit prêt à laisser jouer les forces du marché. « Je m’attends à ce que le niveau de la demande soit encourageant en 2017. Le marché parviendra à l’équilibre en 2017 », même si « une intervention de l’OPEP a pour but d’accélérer ce rééquilibrage », a déclaré, dimanche, son ministre de l’énergie. « Je ne pense pas que nous n’ayons qu’un seul choix, celui de réduire la production, a ajouté Khaled Al-Faleh. Je crois que [la] maintenir à son niveau actuel se justifie, si l’on prend en compte la reprise de la consommation et de la croissance dans les marchés en développement et aux Etats-Unis ». Un signe qui indique que Ryad n’est pas prêt à accepter un accord à n’importe quel prix.




Les Saoudiens ont une autre crainte, qu’ils expriment mezza voce : la relance des pétroles de schiste outre-Atlantique grâce aux gains de productivité réalisés ces deux dernières années de crise. S’ils avaient lancé leur offensive sur les prix il y a deux ans, c’est qu’ils pensaient qu’une partie de l’industrie pétrolière américaine ne résisterait pas à un prix du baril trop bas. De petites compagnies en sont mortes, mais depuis 2014, la réduction des coûts et les progrès techniques ont réduit d’un tiers le point mort du baril d’huile de schiste à 53 dollars, notait récemment Esther George, la présidente de la Réserve fédérale de Kansas City. Il est même plus bas sur certains gisements.


L’OPEP a pourtant besoin d’un accord pour éviter un effondrement des prix, réduire leur volatilité et montrer qu’elle pèse encore dans le grand jeu pétrolier, où ce sont les barils additionnels des oilmen américains qui perturbent le marché. Ses membres peuvent donc être tentés de parapher un accord opaque passant sous silence l’opposition de l’Irak et de l’Iran. Coutumiers de ce genre de vrais-faux accords, les investisseurs ne seront pas dupes. Ils en décortiqueront le contenu si le cartel veut bien le rendre public : s’agit-il d’un accord solide ? Quel sera le partage de l’effort pays par pays ? Et sur quelles bases ont été calculées les coupes réclamées ? Les cours peuvent se redresser, mais ce ne serait alors qu’un feu de paille.

zadhand
29/11/2016, 20h15
Tout en signalant des incertitudes quant à la réunion de l’Opep à Vienne
Mourad Preure annonce un équilibre du marché pétrolier à partir de 2017


Publié le 29 novembre 2016

Beaucoup d’incertitudes planent sur la réunion de l’Opep, prévue aujourd’hui à Vienne, selon l’expert international en pétrole, Mourad Preure. Invité hier au forum d’Echaâb, il a déclaré que vu le contexte économique et énergétique actuel, il ne faut pas beaucoup attendre de l’accord d’Alger. « Un grand dilemme se pose aux membres de l’Opep. Faut-il baisser les prix pour maintenir la production ou bien baisser la production, comme le stipule l’accord d’Alger, et perdre des parts de marché ? Ce sont les intérêts qui motivent les décisions de cette organisation. Or, ces intérêts ne sont pas les mêmes pour tous », relève-t-il. Car, d’une part, il y a des pays membres qui n’ont pas d’importantes réserves de pétrole et ont des besoins financiers importants, et d’autre part, ceux qui ont d’importantes réserves et des besoins financiers moindres, comme l’Arabie saoudite. Ce qui signifie que la baisse de la production, selon lui, n’arrange pas tout le monde, surtout que l’Iran et l’Irak affichent des ambitions énergétiques qui risquent de supplanter l’Arabie saoudite. « La réunion d’Alger a fixé un plafonnement de 32.5 à 33 millions de barils/jour alors que le plafond officiel de l’Opep se situe autour de 30 Mbj. Mais personne ne parle de ce dernier point. Et la production de l’Opep ne cesse d’augmenter depuis l’accord d’Alger. La Libye a augmenté sa production, ainsi que le Nigeria et l’Irak », indique-t-il. Le contexte actuel est marqué, par ailleurs, par un désintérêt des producteurs non Opep vis-à-vis de l’Opep. La Russie est la seule qui s’intéresse à l’Opep mais sa position, rappelle-t-il, demeure ambiguë. « La réussite de la réunion de Vienne suppose une baisse d’au moins 1.2 Mbj. Mais est-ce possible ? Surtout que l’Opep a perdu le pouvoir de réguler le marché face à une offre américaine plus flexible. Ce sont les huiles de schiste américaines qui jouent désormais le rôle de swing producer », dit-il. Cela dit, en dépit de cette situation, le marché, pétrolier, d’après lui, va s’équilibrer en 2017. L’expert avance trois scénarios relatifs aux conclusions de la réunion de Vienne. Si les producteurs n’arrivent pas à un accord, les prix fluctueront autour d’un pivot de 40 dollars le baril le dernier trimestre 2016 mais remonteront ensuite de 10 dollars le 1er trimestre 2017. Si un accord minimum entre producteurs est conclu, les prix fluctueront autour de 50 dollars le baril avec une appréciation de 10 dollars. « Si le Moyen-Orient est traversé par des turbulences ou par une crise majeure pouvant occasionner des ruptures d’approvisionnement, les prix seront propulsés vers des seuils beaucoup plus hauts », précise-t-il. Preure a signalé, par ailleurs, que la demande du pétrole va augmenter dans les années à venir et qu’elle proviendra surtout des pays émergents. « Le pétrole est et continuera à rafler le taux le plus élevé de la consommation énergétique mondiale. Il sera plus cher avec les années. Dans 10 ans, son prix sera quadruplé. Mais l’Algérie ne doit pas trop attendre de l’Opep comme elle ne peut pas envisager d’exporter demain son énergie solaire comme elle exporte aujourd’hui le pétrole. Il faut sortir de cet esprit de fournisseur et aller vers celui de producteur », conclut-il.


Farida Belkhiri

Lako
30/11/2016, 10h24
Opep: la proposition algérienne "en voie d'être adoptée", selon l'APS
La proposition algérienne de baisse de la production soumise mercredi à la réunion ministérielle de l'Opep "est en voie d'être adoptée", a appris l'Agence de presse algérienne (APS) juste avant le début de la réunion.


Retenue par le Haut comité d'experts de l'Opep, cette proposition algérienne porte sur une réduction d'environ 1,1 million de barils par jour à opérer par les pays de l'Opep.



Peu avant l'ouverture de la réunion, le ministre de l'Energie, M. Noureddine Boutarfa, a déclaré à la presse que "nous sommes confiants". Pour sa part, le président de l'Opep a remercié expressément M. Boutarfa pour ses efforts entrepris pour arriver à un accord.

L'incertitude était, toutefois, forte avant le début de la conférence malgré la volonté affichée de dépasser les désaccords persistants entre Arabie saoudite, Iran et Irak.
Dans un ultime effort de conciliation, les ministres se sont réunis pour un petit déjeuner informel, espérant rapprocher les points de vue pour définir des quotas par pays destinés à relancer les prix du brut, déprimés par une surabondance d'offre depuis l'été 2014.

Le ministre émirati de l'Energie Suhail al-Mazroui s'est lui aussi voulu positif après ces premières discussions : tout le monde travaille vraiment dur, nous nous attendons à une réunion vraiment positive et j'espère que nous vous donnerons de bonnes nouvelles quand nous aurons fini, a-t-il lancé.


Son homologue irakien Jabbar al-Louaïbi a assuré qu'il y avait de l'espoir, beaucoup d'espoir et le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, s'est également dit optimiste.
Portés par cet espoir, le cours du baril de Brent pour livraison en janvier était en forte hausse mercredi dans les échanges européens, gagnant 2,41 dollars par rapport à la clôture de mardi, à 48,79 dollars, et le WTI pour la même échéance prenait 2,17 dollars, à 47,40 dollars, en hausse de respectivement 5,20% et 4,80%.

Les ministres de l'Opep s'étaient fixé pour objectif, il y a deux mois en Algérie, de ramener leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) et de parvenir à un accord avec d'autres grands producteurs, notamment le premier d'entre eux, la Russie, qui s'y est dit favorable sur le principe.


Mais Moscou, qui a accepté de limiter mais non de réduire sa production, a répété mardi qu'il fallait d'abord que l'Opep parvienne à un consensus entre ses membres, avant de pousser les discussions plus avant avec l'organisation.
Aider le marché
Le ministre algérien de l'Énergie Noureddine Boutarfa et son homologue vénézuélien Eulogio del Pino se sont rendus lundi à Moscou pour tenter de convaincre la Russie d'abaisser sa production de 600.000 barils par jour (bj), soit plus que les 500.000 bj de baisse que lui proposait jusqu'ici le cartel.
L'Arabie saoudite, poids lourd du cartel, semblait jusqu'alors juger impératif qu'un consensus soit trouvé pour appliquer l'accord d'Alger, elle a jeté un froid ce week-end en avançant qu'une baisse de l'offre n'était pas obligatoire et que les prix du pétrole allaient se stabiliser même sans intervention du cartel.
Le changement de l'heure du début de la réunion formelle (de l'Opep, ndlr), à 11H00 heure européenne plutôt que 10H00, laisse penser à certains que les discussions se poursuivent et qu'il y a encore une chance que la production soit réduite, a expliqué Bjarne Schieldrop, spécialiste des matières premières chez SEB Markets.
D'autres analystes jugeaient la veille que les chances d'une réduction de production étaient vraiment faibles et que le cartel allait renvoyer toute décision à sa prochaine réunion dans six mois.

Lako
30/11/2016, 14h41
OPEP : accord à l’arraché sur une baisse de production de pétroleDepuis le début de l’année, les membres du cartel pétrolier cherchent à faire remonter les prix. L’Arabie saoudite a consenti une baisse de 500 000 barils par jour.

Les quatorze membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/)(OPEP), réunis mercredi 30 novembre à Vienne, sont finalement parvenus à un accord de baisse de leur production d’or noir, selon deux sources au sein du cartel. Ces pays, qui assurent un tiers de la production mondiale d’or noir, cherchaient depuis des mois à faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire/) remonter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/remonter/) les prix, tombés de 114 dollars (108 euros) le baril mi-2014 à moins de 50 dollars aujourd’hui.Le baril de brent de la mer du Nord coté à Londres s’est immédiatement apprécié, repassant au dessus de la barre des 50 dollars (+ 8 %) quelques minutes après cette annonce qui doit néanmoins être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre/) officiellement confirmée par le secrétaire général de l’OPEP. A New York, le Light Sweet Crude (WTI), référence américaine du brut, prenait 3,62 dollars (+ 8 %) et atteignait 48,85 dollars sur le contrat pour livraison en janvier

C’est la première baisse décidée par l’OPEP depuis la fin de 2008, quand la crise financière post-Lehman Brothers avait entraîné un effondrement des cours, tombés de 147 dollars à environ 35 dollars entre août et décembre 2008.


Les membres de l’OPEP étaient tombés d’accord fin septembre, à Alger, pour ramener la production quotidienne jusqu’à 32,5 millions de barils. Les sources citées par les agences de presse indiquent que le chiffre retenu à Vienne est conforme à l’accord de principe signé dans la capitale algérienne. Ce qui devrait entraîner une baisse de 1,2 million de barils par jour.


Qui y participera ? Il semble que l’Arabie saoudite, chef de file du cartel, soit prête à ramener sa production de 10,5 à 10 millions de barils par jour. Dans un geste de bonne volonté, elle aurait accepté que l’Iran pompe jusqu’à 3,9 millions de barils, peu ou prou le niveau que la République islamique avait atteint avant l’embargo occidental décrété en 2012 pour la sanctionner sur son programme nucléaire.
L’Irak (http://www.lemonde.fr/moyen-orient-irak/), deuxième producteur de l’OPEP, devra faire un effort tout comme les pétromonarchies du golfe arabo-persique, l’Algérie (http://www.lemonde.fr/algerie/), l’Angola (http://www.lemonde.fr/angola/) ou le Venezuela (http://www.lemonde.fr/venezuela/), qui est pourtant en plein chaos économique. En revanche, la Libye (http://www.lemonde.fr/libye/) ébranlée par une guerre civile et le Nigeria en but à des attaques sur ses installations pétrolières du delta du Niger (http://www.lemonde.fr/niger/) ont été exemptés de l’effort.
L’OPEP va aussi demander (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/demander/) aux pays non-membres de l’organisation de porter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/porter/)une partie du fardeau, estimé à environ 600 000 barils par jour. Notamment la Russie (http://www.lemonde.fr/russie/), premier producteur mondial avec plus de 11 millions de barils. Elle s’est dit prête à « geler » sa production à son niveau actuel, qui n’a jamais été aussi soutenue depuis la chute de l’URSS, voire à la réduire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9duire/) légèrement si un accord préalable était trouvé au sein de l’OPEP.
Après un premier échec à Doha (Qatar (http://www.lemonde.fr/qatar/)), mi-avril, les membres du cartel pétrolier ne pouvaient pas se séparer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/s%C3%A9parer/) sur un nouvel échec. Il aurait probablement précipité la chute des cours dans les prochaines semaines et montré que l’OPEP avait définitivement perdu la main sur les marchés.
On ignore encore quand l’offre et la demande se rejoindront pour rééquilibrer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9%C3%A9quilibrer/) les marchés, bousculés depuis cinq ans par l’afflux massif du pétrole de schiste (shale oil) américain. La consommation (http://www.lemonde.fr/consommation/) devrait être relativement soutenue en 2017 avec une hausse d’environ 1,5 million de barils par jour.

Peu de marges de manœuvreLes pays producteurs n’ont plus beaucoup de marges de manœuvre pour pomper (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pomper/)davantage de brut et le marché pourrait se rééquilibrer. C’est l’analyse du ministre saoudien de l’énergie, Khaled Al-Faleh, qui assure que le marché se serait rééquilibré de lui-même en 2017, même sans accord à Vienne.
Les analystes des grandes banques impliquées dans le commerce du brut ne paniquent pas non plus. Dans une note publiée la veille du sommet de l’OPEP, Morgan Stanley estimait que les prix oscilleront entre 40 dollars et 55 dollars durant une bonne partie de 2017. Goldman Sachs prévoit de son côté un prix moyen de 45 dollars jusqu’à l’été.
Il faudra avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir/) le détail de l’accord pour être certain qu’il aura un effet durable sur les prix. Rien n’est moins sûr. Certains membres de l’OPEP peuvent être tentés de contourner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contourner/) discrètement l’accord. Et au-delà de déclarations de principe, la Russie n’a jamais vraiment respecté ses engagements.

Lako
02/12/2016, 18h03
Accord de l’Opep : les rôles déterminants de Poutine et de Riyad, la médiation algérienneL’Opep a conclu un accord historique, mercredi 30 novembre, à Vienne pour réduire sa production de 1,2 millions de bpj, avec une réduction de 600.000 bpj prévue par les producteurs hors Opep, dont 300.000 portés par la Russie.


L’obtention d’un accord mercredi était dans l’intérêt de l’Arabie saoudite, qui a pour l’instant besoin d’une hausse des revenus liés au pétrole pour investir dans la diversification de son économie trop dépendante des hydrocarbures. Cette diversification est une ambition que le prince Mohammad bin Salman Al Saud, fils du roi Salman, a développée dans son plan Vision 2030. La réussite de ce plan réduirait les risques de mécontentement populaire et renforcerait par ailleurs la place du prince Mohammad bin Salman dans le royaume.


Mais la possibilité d’un accord a été freinée par les divergences entre l’Arabie saoudite et l’Iran, deux rivaux qui ont campé sur leurs positions avant la rencontre de Vienne. L’Arabie saoudite a menacé d’augmenter sa production si l’Iran n’acceptait pas de réduire la sienne. L’Iran a continué d’exiger d’être exempté de réduction. L’accord a toutefois fini par avoir lieu entre les deux rivaux, grâce à la médiation de l’Algérie et à l’intervention déterminante de la Russie.


Pour la Russie aussi, l’accord en vue d’une hausse des cours est souhaitable. La gouverneure de la Banque centrale russe Elvira Nabiullina a affirmé vendredi que la décision de réduire la production de pétrole permettrait une hausse des prix et un rétablissement plus rapide de l’économie russe, rapporte Reuters. Selon une source citée par l’agence, « Poutine (voulait) l’accord, point final. Les compagnies russes allaient réduire » leur production ».


Le ministre saoudien al-Falih et son homologue russe Alexandre Novak auraient eu un échange téléphonique à 2h du matin le jour de la réunion de Vienne, rapporte Reuters. Le ministre aurait affirmé accepter une réduction de sa production, à condition que l’Arabie saoudite fasse pression pour obtenir une sérieuse réduction de celle de l’Opep.


Un autre échange téléphonique mardi entre le président russe Vladimir Poutine et le président iranien Hassan Rouhani avait permis de rassurer l’Iran et d’influencer sa participation à l’accord, Poutine ayant déclaré avoir l’intention de se joindre aux efforts de réduction, selon le Financial Times.


Un précédent effort diplomatique du ministre algérien Noureddine Bouterfa à Moscou et à Téhéran avait déjà aplani les difficultés et permis d’obtenir un accord de la Russie pour une réduction de 200.000 bpj.


Le président Poutine aurait aussi insisté que le fait qu’un accord avec l’Iran était possible à condition que l’Iran ne crie pas victoire devant ses rivaux Saoudiens, rapporte Reuters.


Après l’échange avec le président Poutine, le président Rouhani et le ministre Bijan Zanganeh ont contacté l’Ayatollah Khamenei, qui a insisté sur l’importance pour l’Iran de ne pas céder aux pressions politiques et de refuser toute réduction à Vienne.


Lors de la réunion, c’est l’Algérie qui, selon Reuters, a proposé un compromis entre les 4,2 millions de bpj demandés par l’Iran et les 3,8 demandés par l’Arabie. L’Iran a ainsi accepté de geler sa production une fois atteint le seuil de 3,9 millions de bpj. Le ministre iranien, qui avait déjà accepté l’accord la veille suite à la médiation algérienne, a pris garde à ne pas faire de tapage au cours de la réunion face à l’Arabie saoudite, rapporte Reuters.


« Nous avons été fermes », a déclaré le ministre iranien à la télévision nationale, selon Reuters. « Le coup de téléphone entre Rouhani et Poutine a joué un rôle majeur… Après le coup de téléphone, la Russie a soutenu la réduction ».


L’Irak, isolé par son opposition à l’accord, aurait fini par l’accepter après avoir constaté la nette hausse des cours mercredi. Le ministre irakien Jabar al-Luaibi aurait appelé depuis la réunion son président, Haider al-Abadi, qui lui aurait donné son approbation.


Le ministre saoudien Al-Falih aurait ensuite quitté le meeting pour appeler le ministre russe Novak et lui annoncer que l’Opep allait tenir sa part de l’engagement. Le ministre russe lui aurait alors confirmé son intention de participer à la réduction à hauteur de 300.000 bpj, soit 100.000 de plus que prévus par le ministre algérien Bouterfa, rapporte Bloomberg.


L’accord presque conclu, l’Indonésie aurait objecté et refusé de réduire sa production. La réduction prévue était de 34.000 bpj, mais l’Indonésie n’en acceptait que 5.000. En conséquence, rapporte Reuters, une solution rude a été choisie et l’adhésion de l’Indonésie à l’Opep a été suspendue.


Malgré la réussite de l’accord mercredi, les doutes du marché persistent. Une augmentation de la production américaine de pétrole de schiste est prévue par de nombreux observateurs. Mais selon Reuters, c’est l’Afrique qui pose le plus grand danger à la réduction prévue par l’Opep. En particulier, le Nigéria et la Libye, tous deux exemptés de réduction, espèrent une forte augmentation de leur production dans un avenir proche.

Lako
13/12/2016, 14h36
Pétrole: Koweït, Qatar et EAU confirment la réduction de leur productionLe Koweït, le Qatar et les Emirats arabes unis, membres de l'Opep, ont confirmé la réduction, à partir du 1er janvier, de leur offre respective, conformément à la décision du cartel de réduire sa production pour soutenir les prix.


Le conglomérat public Kuwait Petroleum Corp (KPC) a annoncé mardi avoir informé ses clients que le volume de ses exportations allait baisser à partir de janvier en application de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).


De nouveaux quotas


La KPC n'a pas précisé la part du Koweït dans la réduction totale de l'Opep. Mais la presse locale a indiqué qu'elle était d'environ 130 000 barils par jour (bj), sur une production nationale de quelque 3 millions de barils par jour (mbj).


A Doha, Qatar Petroleum a fait une annonce similaire. "Nous avons commencé à informer nos clients des réductions attendues dans nos livraisons de pétrole pour confirmer l'engagement de l'Etat (du Qatar) à se conformer aux nouveaux quotas de production", a déclaré Saad Cherida Al-Kaabi, président de cette compagnie publique. Avec quelque 700 000 à 800 000 bj, le Qatar est un petit producteur.


Aux Emirats, la compagnie publique ADNOC avait annoncé dès samedi qu'elle allait "se conformer aux décisions issues de la réunion de l'Opep", ajoutant sur Twitter qu'elle allait "travailler étroitement avec ses clients sur les quotas révisés en janvier". La compagnie émiratie produit quelque 3,15 mbj.


La Russie se joint aux efforts


Après avoir inondé le marché de pétrole et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, dans une guerre de parts de marché face aux hydrocarbures de schiste américains, les pays membres de l'Opep, conduits par l'Arabie saoudite, ont convenu fin novembre de réduire leur production de 1,2 mbj, à partir du 1er janvier et pour six mois, afin de permettre au marché de se rééquilibrer.


Ils ont aussi convaincu ce week-end des pays producteurs non membres du cartel, dont la Russie, de se joindre à leur effort. Ces pays ont décidé une réduction de 558 000 bj.


La réduction totale de l'offre au plan mondial à partir du 1er janvier devrait donc être d'environ 1,8 mbj.
By RTBF

zadhand
15/12/2016, 18h40
Stabilisation du marché pétrolier
L’OPEP veut dialoguer avec les États-Unis


le 15.12.16|10h00


Les producteurs américains risquent de faire capoter la nouvelle
démarche de l’Opep, si les cours remontent suffisamment pour favoriser
la rentabilité de l’industrie du schiste.
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L’OPEP poursuit ses efforts pour le rééquilibrage du...


Après avoir réussi à concilier les positions de ses propres membres et à rallier d’autres producteurs
à sa stratégie de stabilisation de marché, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)
envisagerait désormais d’étendre le dialogue aux Etats-Unis, afin de prévenir une nouvelle rechute
des prix. C’est du moins ce qu’a laissé entendre hier le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad
Barkindo, en indiquant, selon l’APS, qu’il souhaitait désormais renforcer le dialogue avec les Etats-
Unis, l’un des partenaires importants de l’Organisation et l’un des plus grands producteurs
d’hydrocarbures de la planète, à la faveur du boom qu’ont connu ces dernières années le gaz et le
pétrole de schiste. Sans pour autant préciser par quel biais pourrait être amorcé un tel dialogue,
sachant que la production américaine ne dépend pas d’instances gouvernementales comme c’est
le cas ailleurs. Le secrétaire général de l’OPEP, qui intervenait devant le Centre des études
internationales et stratégiques (CSIS), basé à Washington, a néanmoins évoqué la possibilité
d’asseoir un mécanisme de coopération avec les pays producteurs n’appartenant pas à
l’Organisation afin de ramener la stabilité sur les marchés. En guise d’argument, M. Barkindo a
rappelé l’impact néfaste de la dégringolade des cours du pétrole depuis plus de deux ans, non
seulement sur les économies des pays producteurs, mais aussi sur l’industrie pétrolière mondiale
dans son ensemble. La chute des prix du brut, a-t-il déclaré en ce sens, a entraîné une baisse
très forte des investissements, évaluée à «plus de 300 millions de dollars en 2015 et 2016», ce
qui n’a plus permis de répondre aux demandes du secteur énergétique. Aussi, l’OPEP, désormais
forte du consensus obtenu ces dernières semaines entre ses propres membres et 11 autres pays
producteurs, notamment la Russie, semble donc vouloir tendre la main aux producteurs
américains qui, faut-il le souligner, risquent de faire capoter sa nouvelle démarche si les cours
remontent suffisamment pour favoriser la rentabilité de l’industrie du schiste. Ne devant entrer en
vigueur qu’en janvier prochain, la réduction de la production de près de 1,8 million de barils par
jour, décidée par l’OPEP et les non-OPEP, a d’ores et déjà permis de redresser les cours à un
niveau de plus de 55 dollars le baril, alors qu’ils fluctuaient auparavant nettement en deçà des 50
dollars. Pour nombre d’observateurs et d’analystes, le risque d’un nouveau plongeon des prix, et
par conséquent d’un échec de la stratégie jusque-là gagnante de l’OPEP, pourrait venir d’une
éventuelle reprise du schiste américain, qui viendrait profiter ainsi de l’amélioration des conditions
du marché pour combler les réductions d’offre concédées par les autres producteurs.D’où d’ailleurs
les déclarations de Mohammad Barkindo à Washington en faveur d’un dialogue avec les Etats-Unis.
Un appel qui reste, cependant, difficile à faire aboutir, tant le secteur du schiste américain dépend
davantage du marché et des choix économiques propres aux producteurs eux-mêmes que d’une
quelconque politique du gouvernement fédéral.A souligner néanmoins que la production pétrolière
américaine est actuellement en déclin, à moins de 9 millions de barils par jour cette année, et que
la plupart des prévisions indiquent qu’elle va stagner l’année prochaine, à moins qu’une forte
remontée des prix du brut vienne stimuler sa reprise.

Akli Rezouali

Lako
16/12/2016, 16h42
Une réduction plus importante de l’offre Opep attendue à partir de janvier (Nourredine Boutarfa)Le ministre de l’Energie M. Nourredine Boutarfa a déclaré jeudi à Houston (Texas) que la baisse de l’offre Opep sera encore plus importante à partir de janvier, prévoyant un rééquilibrage du marché durant le premier semestre 2017.


Interrogé par l’APS sur l’impact de la hausse de la production Opep en octobre sur les prix, le ministre a expliqué que "cette croissance était prévisible" vu les engagements de ventes à terme inscrits durant ce mois.
"Quand l’Opep est parvenue à un accord à Alger sur (une coupe de production) les ventes (à terme) pour les mois d’octobre, novembre et décembre ont été déjà engagées", a-t-il précisé en indiquant que "la baisse de production du mois de janvier sera plus importante".
En octobre, l’Opep a pompé à un niveau record qui a atteint 33,87 mbj, en hausse de 150.000 barils/jour par rapport au mois de septembre ce qui signifie qu’elle doit faire un effort supplémentaire en réduisant sa production de 1,37 millions de barils/jour (mbj) au lieu des 1,2 mbj prévu lors de sa dernière réunion à Vienne (30 novembre), selon le Wall Street Journal, qui cite des chiffres publiés mercredi par l’Opep.
Le ministre s’est dit à ce propos persuadé que les pays hors Opep respectent leur engagement de réduire leur production de 558.000 barils/jour à partir de janvier en s’associant au pacte de limitation de production conclu avec les membres de l’Opep.
"L’Opep a rappelé qu’il fallait respecter cet engagement, je suis persuadé qu’il sera respecté c’est dans l’intérêt de tous", a-t-il dit en réponse à une question sur l’appel lancé mercredi par l’Opep aux producteurs hors OPEP afin d’honorer leur engagement de réduction pour soutenir les prix et effacer l’excédent de l’offre sur le marché.
Le ministre a précisé que l’appel de l’Opep a été surtout adressé aux autres pays hors Opep qui ne contribuent actuellement à ces efforts de stabilisation du marché.
L’Opep a indiqué dans son rapport que la perspective de prix de pétrole plus élevé en 2017 pourrait inciter ces pays à pomper au dessus de leurs niveaux de production prévus pour l’année prochaine.
Les principaux contributeurs à cette hausse seront le Brésil et le Canada, qui compenseront des replis aux Etats-Unis, en Chine, en Colombie ou au Mexique.
"Il est claire que l’Algérie a fait un grand travail pour faire aboutir l’accord de l’Opep mais aussi celui de l’Opep avec les pays hors Opep", a-t-il déclaré.
Interrogé sur les efforts déployés par l’Algérie pour ramener à la table des négociations, l’Arabie Saoudite et l’Iran, deux antagonistes pétroliers connus pour leurs différends au sein de l’organisation, le ministre s’est contenté de répondre que "l’essentiel était de rapprocher les membres de l’Opep entre eux" et que l’Algérie allait continuer à jouer ce rôle de facilitateur de négociations au sein de l’organisation.
Il a estimé qu’il était nécessaire de suivre le marché de près, en établissant les scénarios de son évolution en prévision de la réunion de l’Opep en juin.

Lako
02/01/2017, 08h23
L’accord sur le pétrole entre officiellement en vigueurL’accord sur le pétrole est entré officiellement en vigueur. Depuis hier dimanche 1er janvier, les membres de l’Opep et plusieurs pays non-membres mettent en œuvre les accords de réduction de leur production. L’Opep et 11 autres producteurs majeurs (dont la Russie) ont convenu, en septembre dernier à Alger, de réduire l’offre (http://www.tsa-algerie.com/20161130/lopep-valide-laccord-dalger-petrole-remonte-dessus-de-50-dollars/) de brut de 1,8 million de barils par jour (bpj).Si elle est correctement appliquée, cette décision devrait contribuer à rééquilibrer le marché qui souffre jusqu’à présent d’une surabondance de l’offre, à l’origine de l’effondrement des cours. Pour veiller au respect de l’accord, un comité de surveillance a été mis en place.Une majorité d’analystes anticipent une poursuite de la remontée des cours de l’or noir cette année. Les plus optimistes estiment qu’il pourrait atteindre le seuil des 60 dollars dès le premier semestre 2017. Mais le retour annoncé du schiste américain (les investissements dans le secteur ont repris) et une hausse du dollar pourraient contrarier la reprise des cours de l’or noir.
By TSA

Lako
22/01/2017, 17h26
L'accord entre les pays de l'Opep et leurs partenaires sur les railsLes pays producteurs de pétrole ont estimé dimanche que l'accord de décembre était bien respecté et en bonne voie de parvenir à l'objectif fixé de réduction globale de 1,8 million de barils par jour, lors d'une réunion d'évaluation à Vienne.
"Le respect (des accords) est excellent, c'est vraiment formidable", s'est félicité le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Falih, cité par l'agence Bloomberg.
Il a souligné que les producteurs avaient déjà diminué leur mise sur le marché de 1,5 million de barils par jour, selon Bloomberg.
Retour à la normaleLe ministre saoudien a dit espérer que tous les pays signataires atteindraient en février leur objectif d'une réduction globale de 1,8 million de barils/jour et prédit un retour à la normale d'ici le milieu de l'année du niveau des stocks de pétrole disponibles sur le marché.
Son homologue russe, Alexandre Novak, s'est également montré optimiste, disant que Moscou était "en avance sur ce qui était prévu" et faisait "de son mieux pour maximiser sa participation", toujours selon Bloomberg.
La Russie a d'ores et déjà réduit sa production de 100 000 barils par jour en moyenne, un objectif qu'elle n'avait pas prévu d'atteindre avant février, s'est félicité Alexandre Novak.
La Russie avait annoncé une réduction de 300 000 barils/jour d'ici avril ou mai. L'Arabie saoudite a dépassé son objectif avec une réduction de sa production de plus de 500 000 bj, a indiqué M. Falih.
Réduction de productionL'accord conclu le 10 décembre pour six mois et entré en vigueur le 1er janvier prévoit que 24 pays, y compris une dizaine de pays non-Opep, dont la Russie, doivent réduire leur production de 558 000 bj.
Parallèlement, dans un accord en novembre, les pays de l'Opep ont prévu une baisse de production de 1,2 mbj.
Cette réduction globale de 1,8 mbj a pour but de désengorger le marché du pétrole et faire remonter les prix.
By RTBF

Dj Maykel
10/02/2017, 07h14
interesante