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zadhand
02/08/2015, 21h15
A LA UNE/ACTUALITE/Ould Kablia plaide pour l’ouverture des archives
02 Août 2015

«Le cœur vivant de la mémoire est au niveau du MDN»Dans un entretien accordé à notre confrère Liberté,
l’ancien ministre de l’Intérieur et président de l’Association des anciens du
MALG (ministère de l’Armement et des Liaisons générales),
Daho Ould Kablia, a plaidé pour l’ouverture des
archives nationales touchant à la guerre de Libération.
Il souligne dans cette sortie sur l’histoire que le «cœur vivant de cette mémoire se trouve
au ministère de la Défense nationale». «Le moment est très important,
car après la disparition d’acteurs majeurs de la Révolution qui,
pour la plupart, n’ont pas laissé de témoignages écrits,
seules les archives de la guerre sont de nature à tirer le pays de son silence mémoriel.»
Les archives en question sont, dit-il, propres à chaque secteur ministériel ou à chaque responsable civil ou militaire,
notamment les responsables de l’intérieur.
Les archives du MALG se trouvaient au Maroc, en Tunisie et en Egypte,
mais les plus importantes en Libye, témoigne l’ancien ministre. «Par archives,
il faut comprendre tous les documents de travail reçus ou envoyés,
notes, analyses, bulletins de renseignements hebdomadaires, dossiers politiques, économiques et militaires,
avec cartes et croquis ainsi que deux grands fichiers, dont celui des ennemis intérieurs et extérieurs de la Révolution…
Il a fallu dix gros camions réquisitionnés pour le transfert en Algérie vers la mi-juillet 1962.»
Ould Kablia affirme qu’après juin 1965, le responsable de la Sécurité militaire, Kasdi Merbah,
a transféré ces archives sonores et écrites à son niveau.
Ould Kablia indique qu’il existe «des dossiers sur la manière dont Amirouche a été localisé,
l’affaire Amira Allaoua. Sur l’affaire Abane Ramdane, celle-ci se résume à quatre ou cinq personnes
il y a les militants du CCE et Abane Ramdane ; eux seuls savent les raisons pour lesquelles ils ont éliminé Abane
certains pensent que c’était Abane qui voulait les éliminer ;
il existe peut-être un procès-verbal de réunion décidant de sa neutralisation,
qui se trouvait dans les archives déposées en conservation au niveau de la base Didouche,
mais non ouvertes à ce jour au public».
Ceci et d’ajouter : «Personnellement, je sais qu’il y a un dossier sur le procès Lamouri,
avec photos et procès-verbaux, mais on ne sait rien des affaires de Abbès Laghrour et de Zoubir.
On sait très peu de choses sur la Bleuïte, sur l’affaire Si Salah, sur celle de Mellouza.»
Ould Kablia estime toutefois que des documents sur ces événements existent bel et bien dans les archives dont
le sceau du secret doit tomber selon la loi après un délai de 60 ans. 

N. B.

zadhand
27/12/2015, 21h01
A la une/Actualité_Mémoire du regretté Hocine Aït Ahmed
le 27-12-2015 10:00



Communiqué de l’Association des anciens du Malg


Les membres de l’Association des anciens moudjahidine du Malg s’inclinent avec respect devant la mémoire du regretté Hocine Aït Ahmed, l’homme et le militant qui a, dès sa prime jeunesse, incarné et porté à la tête de l’OS, qu’il dirigeait en 1948, l’idéal national de résistance à l’occupation coloniale. Au déclenchement de la Révolution en 1954, Hocine Aït Ahmed a été le messager clairvoyant du FLN dans de nombreuses capitales et Forums internationaux, notamment aux Nations unies pour faire connaître la voix d’un peuple farouchement décidé à recouvrer sa liberté et son indépendance.
Son internement en 1956, avec ses frères de combat, n’a en rien entamé la permanence de son patriotisme et de son engagement au service de la Révolution comme en témoignent ses nombreuses correspondances aux dirigeants du CCE et du GPRA.
À l’indépendance du pays, son refus de toute compromission et de coup de force, conforté par la constance de ses convictions démocratiques ainsi que les avatars subis pour cela, l’ont forcé à l’exil.
Hocine Aït Ahmed n’a cessé de rappeler sa vision de la voie à suivre pour construire l’Algérie dont il rêvait, une Algérie réellement démocratique, fraternelle et moderne qui offrirait à ses enfants, en plus de la liberté, la paix, la justice et le progrès.
Le message et le combat de toute une vie de ce grand leader, pour la concrétisation de l’État de droit et des libertés,
n’a pas été entendu de son vivant. Puisse-t-il l’être après sa mort.
Les membres de l’Association des anciens du Malg présentent leurs sincères condoléances aux membres de sa famille et en la circonstance, assurent les militants du grand parti qu’il a créé de leur fraternelle sympathie.


Paix à son âme et gloire aux chouhada.



Pour l’Association AN Malg Le président Dahou Ould Kablia