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Voir la version complète : Oued Chaâba (Batna)



zadhand
26/07/2015, 23h06
A LA UNE/Attaque terroriste
le 26.07.15 | 13h00 | mis à jour le 26.07.15 | 14h2



Attaque terroriste contre un détachement militaire à Oued Chaâba (Batna).Deux blessés



Des terroristes ont attaqué, dans la nuit du samedi à dimanche aux environs de 23h,
une caserne de l’armée située dans la commune d’Oued Chaâba,
sise à 15 kilomètre au Sud-Ouest du chef-lieu de wilaya de Batna.

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Selon les premières informations qui nous sont parvenues, deux militaires ont été légérement blessés lors des échanges de tirs. Toujours selon les mêmes sources, le nombre de terroristes était considérable et divisé en plusieurs petits groupes. leur objectif était de faire sortir les militaires de leur caserne et les attirer dans un guet apens.
Ils ont d’abord attaqué la caserne à coup de mortiers artisanal (Habhab), puis ont enchainé avec des tirs croisés. Les militaires, installés dans une ancienne caserne de la garde communale ont tout de suite riposté et les ont pris en chasse.
Plusieurs hélicoptères ont été envoyés en renfort dans les minutes qui ont suivi l’attaque. L’opération de terreur semble avoir été minutieusement préparée puisqu’une autre source affirme que l’électricité a été coupée quelques minutes avant l’attaque. Actuellement, un nombre considérable de militaires ratissent la zone.


Sami Methni

zadhand
27/07/2015, 12h36
A LA UNE/Oued Chaâba (Batna)
le 27.07.15 | 10h00

L’assaut a été repoussé par les éléments de l’ANP
Une caserne attaquée près de Batna

Les terroristes ont d’abord attaqué la caserne à coups de mortier artisanal puis ont enchaîné avec des tirs croisés.
La riposte énergique des éléments de l’ANP a repoussé les assaillants et une opération de recherche a été déclenchée.

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Le petit village de Chaâba, à une douzaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Batna, d’habitude tranquille,
a été secoué, dans la nuit de samedi à dimanche,
par une tentative de prise d’assaut d’une petite caserne située à un carrefour à l’entrée du village.
Deux militaires au moins ont été blessés dans l’attaque.
La riposte énergique des éléments de l’ANP a permis de repousser l’assaut.
Selon les premiers échos, le groupe terroriste était composé de quelques dizaines d’éléments.
Selon des témoignages, vers 23h30, alors que les cafés et les bureaux de tabac
étaient encore ouverts, des individus étrangers au village,
remarqués dans la même soirée dans les rues, ont encerclé la caserne ;
ils ont ouvert le feu après avoir coupé le courant électrique.
D’abord des coups de mortier artisanal (hebheb) puis des tirs nourris d’armes à feu ont été entendus.
Les habitants du village, qui prenaient tranquillement l’air, ont vite fait de s’enfermer qui chez eux,
qui dans les cafés ou les kiosques qui ont vite baissé rideau.
De l’intérieur de leur camp, les soldats ont riposté sans attendre et ont repoussé
quelques-uns des terroristes qui tentaient d’enjamber la muraille haute de près de 2,5 m, usant de cisailles pour couper les barbelés de protection. Les terroristes auraient également tenté d’attirer
les soldats hors de la caserne afin de les piéger,
mais leur coup a foiré puisque ces derniers sont restés à leur poste.
Des hélicoptères devaient juste après intervenir et la chasse a été entamée
puisque les assaillants ont vite battu en retraite.
Les citoyens rapportent que les détonations ont continué à se faire entendre jusque vers 2h.
Le coup, a-t-on signalé, a été bien préparé et le groupe serait,
selon toute vraisemblance, le même qui, en mai dernier,
a tendu une embuscade à quatre patriotes, les laissant calcinés dans leur véhicule
au lieudit Chal Amellal, non loin de la commune de Merouana,
sur le versant ouest du mont Thikhobai qui surplombe Chaâba.
Ce même groupe aurait récidivé un mois plus tard en tendant un guet-apens
dont a été victime un colonel dont le véhicule a sauté sur une bombe
lors d’une opération de ratissage sur le mont Chlaâlaâ, limitrophe dudit village. Sur place,
les habitants n’étaient pas trop bavards et semblaient abasourdis par cette attaque.
Les rares personnes qui ont daigné répondre à nos interrogations étaient d’avis
qu’il y a «trop» de confiance qui règne et qu’il serait temps
de changer d’attitude et de redoubler de vigilance.



L. Gribissa et S. Methni