soltan009
12/07/2015, 17h36
Interdiction de la « Chkara » : Des députés contestent la décision du gouvernement parce qu’ils ne savent pas remplir un chèque
http://el-manchar.com/wp-content/uploads/2015/07/dep-700x325.jpg
La contestation de certains députés de la décision du premier Ministre à imposer le règlement par chèque pour les transactions de plus d’un million de dinars, a fait couler beaucoup d’encre et a injustement porté sur les pauvres députés des accusations infondées de blanchiment d’argent. On pourrait se demander comment les journalistes, les politiques et même l’opinion publique, n’aient pu rester qu’à ces conjectures superficielles au lieu de creuser des pistes plus laborieuses et profondes ?
Attachés à notre métier de journalistes professionnels d’investigation, nous avons pour notre part mené une enquête de terrain, interrogeant les députés eux-mêmes et leur entourage, jusqu’à tomber sur la piste la plus plausible, relevant de leur inaptitude à écrire ; nous avons demandé à certains d’entre eux de nous remplir des chèques de cent, mille et dix mille dinars pour nous rendre compte de leur détresse, nous avons même enregistré des évanouissements en soumettant des montants complexes, tels que : trois cent soixante-deux mille quatre cent quatre-vingt-onze.
Comment voulez-vous que ces pauvres créatures, consignent sur leurs chèques un nombre à sept chiffres, suivi de deux zéros pour les centimes ? Quel intérêt à leur faire endurer ce supplice, quand ils peuvent jouir plus sereinement de leur argent gagné à la sueur de leur front et le déposer dans un modeste sac en plastique, signe de la plus grande humilité ?
Qui va écouler les sacs noirs en plastique ? Faut-il qu’ils se retrouvent dans les ventres des baleines et des tortues de mer pour réagir et restituer la chkara à nos députés ?
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La contestation de certains députés de la décision du premier Ministre à imposer le règlement par chèque pour les transactions de plus d’un million de dinars, a fait couler beaucoup d’encre et a injustement porté sur les pauvres députés des accusations infondées de blanchiment d’argent. On pourrait se demander comment les journalistes, les politiques et même l’opinion publique, n’aient pu rester qu’à ces conjectures superficielles au lieu de creuser des pistes plus laborieuses et profondes ?
Attachés à notre métier de journalistes professionnels d’investigation, nous avons pour notre part mené une enquête de terrain, interrogeant les députés eux-mêmes et leur entourage, jusqu’à tomber sur la piste la plus plausible, relevant de leur inaptitude à écrire ; nous avons demandé à certains d’entre eux de nous remplir des chèques de cent, mille et dix mille dinars pour nous rendre compte de leur détresse, nous avons même enregistré des évanouissements en soumettant des montants complexes, tels que : trois cent soixante-deux mille quatre cent quatre-vingt-onze.
Comment voulez-vous que ces pauvres créatures, consignent sur leurs chèques un nombre à sept chiffres, suivi de deux zéros pour les centimes ? Quel intérêt à leur faire endurer ce supplice, quand ils peuvent jouir plus sereinement de leur argent gagné à la sueur de leur front et le déposer dans un modeste sac en plastique, signe de la plus grande humilité ?
Qui va écouler les sacs noirs en plastique ? Faut-il qu’ils se retrouvent dans les ventres des baleines et des tortues de mer pour réagir et restituer la chkara à nos députés ?