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zadhand
08/07/2015, 02h23
07.07.2015

Le baccalauréat algérien et ses dérives (1re partie)


Par Ahmed Tessa
[email protected]



Henri Piéron (docimologue français), au sujet de l’objectivité des examens scolaires à la française : «Pour connaître sa note vaut mieux connaître l’examinateur qui corrige la copie.»
Héritier du système scolaire de la France coloniale, le système scolaire algérien n’arrive pas à se départir de certains aspects structurants de l’école française dans sa version ancienne. C’est le cas des examens nationaux et du contrôle des connaissances dont le baccalauréat est le symbole. C’est donc à l’aune d’une lecture historique de cet examen dont le mode opératoire est typiquement français (et francophone) que nous allons parler du bac algérien. Parmi les pays développés, avec une quasi-lanterne rouge dans les classements internationaux (PISA et OCDE), la France est le seul pays à maintenir la vieille tradition du bac comme unique voie d’accès à l’université. Notre examen du bac est — avec le brevet et la 5eAP, malheureusement réintroduits à des fins de sanction — le signe évident d’une contradiction de taille qui mine la réforme de l’école algérienne.
- D’un côté, un nouveau paradigme en vogue dans les discours théoriques, celui de l’apprentissage (et non plus celui de l’enseignement) qui met l’élève au cœur du dispositif pédagogique. Ce paradigme postule une nouvelle approche de la pédagogie scolaire soutenue par une évaluation formative et formatrice de l’esprit critique. Ou l’école de l’excellence pour tous.
- De l’autre, et dans la pratique quotidienne, un système de contrôle des connaissances qui est l’émanation de l’enseignement traditionnel basé sur «la mémorisation». Ou quand la note devient, pour l’élève, le salaire de la peur. L’école/arène de combat.
La thématique de l’examen du baccalauréat, ainsi que des autres examens de fin de cycle, s’inscrit dans une problématique plus large, irriguée – entres autres — par un concept-clé : l’évaluation du travail des élèves. Cette dernière, souvent confondue avec le contrôle des connaissances mémorisées, est la seule raison d’être de nos élèves. Pour le petit Algérien (y compris chez certains étudiants), aller à l’école ou à l’université c’est seulement pour avoir de bonnes notes et éviter les mauvaises. Il est loin d’être conscient des exigences et des objectifs éducatifs des apprentissages que l’institution lui dispense. Ainsi, il développera une relation purement commerciale avec le savoir. Dans cette course éperdue à la bonne note, il est encouragé par des attitudes d’adultes. Certains sont malintentionnés, c’est le cas des maquignons des cours payants ou d’ouvrages (frelatés) de bachotage : les partisans du statu quo hostiles à tout changement. D’autres, parce qu’ils sont profanes en matière d’éducation scolaire. Dans cette dernière catégorie, nous retrouvons les parents qui adhèrent à cette relation commerciale au savoir. Nous sommes loin des professions de foi (théoriques) d’une institution qui affiche, dans ses finalités éducatives, l’épanouissement global de la personnalité des élèves, tant intellectuelle que physique ou psychoaffective. La pratique est tout autre, malheureusement.
D’où des questions qui cassent des idées reçues, voire des tabous. Cet examen du bac dans sa forme actuelle est-il compatible avec l’évaluation pédagogique au sens moderne du terme, laquelle sollicite les fonctions intellectuelles supérieures (le raisonnement scientifique, la pensée logique, l’esprit critique, etc.) ? Doit-il demeurer l’unique étalon de la réussite et l’unique voie d’accès à l’université ? Pour répondre à ces questions, il y a lieu de revenir aux sources originelles du baccalauréat, aux objectifs qui lui étaient assignés à sa création. Dans une deuxième partie, nous parlerons de ses dérives et des autres pistes empruntées par l’ensemble des pays développés… à l’exception de la France.

L’empreinte de Napoléon 1er
Dans l’Antiquité, les premiers au monde à avoir institué les examens sont les militaires chinois, trois mille ans avant J-C. Ils cherchaient à classer et sélectionner leurs soldats.
Au Moyen-Age, les Jésuites ont mis en place l’ancêtre du système de contrôle des connaissances. Ils adoptèrent le système dit des compositions (le terme perdure à nos jours) afin de s’assurer de la mémorisation par les disciples des textes religieux, dont les Evangiles, qu’il fallait apprendre par cœur. L’équivalent de la pédagogie utilisée dans nos «zaouïas» et nos écoles coraniques actuelles.
En 1806, Napoléon Bonaparte crée le baccalauréat des lycées. Par la suite vint le baccalauréat de l’école primaire (eh oui, il a existé !). A l’origine, l’objectif principal était d’ordre purement idéologique : l’empereur voulait s’assurer de la maîtrise de la langue française classique par les écoliers et les futurs étudiants, ainsi que leur bonne connaissance de l’Histoire (officielle) de France. Il s’attelait à vouloir construire la nation française, par l’unification — autour d’une seule langue et d’une même Histoire (officielle) — des différents peuples qui vivaient dans des régions que la France venait (ou allait) de conquérir (la Corse, la Bretagne, la Savoie, l’Alsace…). La France actuelle étant une mosaïque de peuples différents qui se sont fondus dans le creuset de la République et de la citoyenneté.
Jusqu’à la deuxième moitié du XXe siècle, il était interdit aux enfants issus de ces régions de parler leur langue maternelle, y compris dans la cour de récréation. Ils en étaient punis. De nos jours, cette machine jacobine d’uniformisation par le centre a fini par craquer. L’Histoire officielle est remise en cause, de même les langues maternelles (dites régionales) reviennent en force dans les établissements scolaires. En Bretagne, certaines écoles enseignent toutes les matières en breton. Elles décrochent d’excellents résultats aux évaluations nationales. Un pied de nez aux ultras de la langue unique, officielle et nationale.
Pour rappel, au début de l’avènement de l’école universelle, vers la fin du XIXe siècle, l’instruction publique était gérée par l’Eglise – jusqu’en 1905. A partir de cette date, la Loi, toujours opérationnelle, codifiait la séparation de l’Etat et de l’Eglise. Avant cette Loi, l’institution religieuse imprimait sa marque aux programmes, manuels, méthodes et choix des enseignants. Par la suite, le pouvoir bourgeois — à l’instar de celui de l’aristocratie du siècle précédent – utilisa le contrôle des connaissances (concept différent de l’évaluation) comme machine à trier les élèves et asseoir le filtre reproducteur de l’élite (Pierre Bourdieu). Au fils de bourgeois, l’université et les grandes écoles ; au fils du pauvre, le certificat d’étude et à la limite, le brevet. Lisons cette instruction ministérielle datant de la fin du XIXe siècle : «(...) Apprendre aux enfants d’ouvriers et de paysans les rudiments du savoir scolaire afin qu’ils puissent aider leurs parents dans les travaux de la ferme ou en atelier.» De nos jours, cet apartheid scolaire a disparu dans sa forme crue, mais il est toujours présent, dans une forme plus sournoise.
Outil de sélection et de reproduction de l’élite aristocratique, puis bourgeoise, le bac et les autres examens de l’époque, de par la nature des épreuves, étaient l’émanation de la logique scolaire. Une logique dictée par les finalités politiques assignées à l’Ecole et matérialisées par un dispositif pédagogique approprié, à savoir un enseignement livresque (encyclopédique) axé sur les codes culturels de la bourgeoise, des méthodes dogmatiques qui favorisaient le bachotage et le «parcœurisme». Ce dispositif était ponctué par le contrôle des connaissances qui exigeait de l’élève leur fidèle restitution : mémorisation de leçons, montage d’automatismes en maths, physiques, sciences. En France, le bac était *— et il l’est toujours — le dernier obstacle avant l’entrée à l’université. Au préalable, le filtre de l’Ecole «trieuse» avait institué pas moins de six examens/obstacles. Au début des années 1960, conscients des inconvénients des examens, le pouvoir politique – sous la pression des pédagogues progressistes, des organismes nationaux et internationaux – a fini par revoir sa copie. Mai 1968 sonnait le glas du mandarinat à l’université et de l’arbitraire des examens/filtres. Toutefois, demeurait le mythique baccalauréat qui sera réformé à plusieurs reprises sans pour autant disparaître dans sa formule originelle (seul et unique accès à l’université – quoique !). Malgré son maintien, la France caracole en queue de peloton des pays développés dans les classements internationaux en matière d’efficience scolaire (PISA). Depuis une trentaine d’années, chaque ministre de gauche ou de droite, qui se succède au ministère français de l’Education nationale, tente de supprimer le bac dans sa version napoléonienne pour adopter le modèle d’évaluation continue, une spécialité anglo-saxonne. En vain ! Une opposition farouche se manifeste à chaque fois : et – comble du paradoxe ! — ce sont les couches populaires qui refusent la suppression de cet examen. Toutes les autres catégories socioculturelles (cadres moyens, cadres supérieurs, bourgeoisie) et tous les partis politiques sont acquis à cette suppression.
Entre la fin du XIXe et la première moitié du XXe siècle, chaque mois de juin, les officiels français célébraient avec faste le cérémonial annuel des examens de sélection pendant que les enfants du peuple souffraient dans le silence de leur pauvreté. Ils étaient laminés dès le primaire par la machine à broyer leurs rêves. Une situation que ne vivent plus les écoliers et collégiens français depuis le dernier tiers du XXe siècle. Ce sont les enfants d’Algérie qui expérimentent l’arbitraire et l’injustice des examens de sélection… deux siècles après leur institution.
A l’époque déjà, les docimologues, à la suite de pédagogues novateurs, psychologues et médecins, dénonçaient l’arbitraire de cette sélection. Venaient s’ajouter à leurs analyses les voix autorisées d’éminentes personnalités du monde de l’éducation. Elles condamnaient l’infernale faucheuse de génies. Des paroles sans complaisance, nourries d’humanisme et de pragmatisme pédagogique.

La critique des examens «à la française»
Au début du XXe siècle, le pédagogue américain John Dewey tirait la sonnette d’alarme pour dénoncer les dérives de la compétition scolaire sur fond d’inégalité, et des chances et des moyens. La littérature universelle retiendra sa célèbre phrase : «Attention, l’école n’est pas ce Grand Egalisateur que vous annoncez mais la grande Trieuse !»
En 1952, se tenait à Paris une conférence internationale sur l’hygiène mentale organisée par l’Unesco. Dans ses conclusions, les éléments suivants :
«Le problème pédagogique est, en profondeur, un problème psychologique autant qu’un problème social : les motifs à donner à l’activité scolaire importent au moins autant que les buts et les connaissances à acquérir. Car ils (ces motifs) forment les âmes et déterminent les attitudes, les comportements les plus profonds que l’individu gardera toute sa vie. L’éducation rencontre ici la délicate question des moyens et des fins. (…).
Faire agir l’enfant, le faire travailler, sans qu’il en sente réellement le besoin ou le pourquoi, sans qu’il approuve, par une participation active, les buts de sa recherche ou de ses efforts, sans qu’il désire le but proposé, c’est comme le soumettre par la crainte ou la force à une loi qu’il ne peut que réprouver en son for intérieur. C’est accroître les risques de révolte, de paresse ou de dégoût pour l’activité ainsi proposée. Il se produit alors – les psychologues le savent bien – comme un dédoublement dans l’esprit ou l’activité de l’être qui s’occupe à une chose sans s’y mettre entièrement.»
En 1975, une étude du Cresas français (Centre de recherche en éducation et adaptation scolaire) confirmait les conclusions de celles publiées antérieurement par d’autres institutions. Toutes dénonçaient les dérives du baccalauréat napoléonien et des autres examens de sélection, sans oublier tout l’arsenal pédagogique mis en branle à cet effet (sélection). John Dewey avait raison de stigmatiser l’iniquité de l’école dite élitiste.
En effet, le Cresas situait les redoublements les plus nombreux chez les enfants issus des couches défavorisées : 29,3% des enfants d’ouvriers sont en retard dès le primaire, 7,2% appartiennent à la classe moyenne et seulement 2,2% sont enfants de cadres supérieurs. Quarante ans après, la tendance n’a pas tellement évolué au pays de Voltaire. Pour preuve, ces deux innovations pédagogiques en cours depuis 2013. Ses initiateurs veulent trouver une solution radicale à ces phénomènes typiquement français, celui de la phobie de l’école et les redoublements.
C’est ainsi que dans deux écoles de Bretagne, le modèle scandinave est adopté : pas de notes. Mais d’autres stimulants de l’effort sont employés au grand bonheur des heureux élèves. La satisfaction est générale : les élèves concernés, les enseignants, l’administration et les parents.
En 2009, sonnette d’alarme du ministère français de l’Education : les redoublements, une spécialité du système scolaire français, coûtent 2 milliard d’euros chaque année. Et les examens de 5eAP, du BEM et du bac, combien ça coûte ? En Algérie, une centaine de milliards de centimes chaque année.
Toujours en 2009, le président de la Sorbonne lançait un pavé dans la mare avec un livre à charge au titre révélateur : L’arnaque du bac. L’auteur donnait des chiffres alarmants de nouveaux bacheliers qui n’avaient pas une maîtrise suffisante de la langue française et dont une bonne partie allait faire les frais du décrochage dès la première année d’université. Etrange similitude !
En 1971, l’Unesco s’était engagée dans le combat contre l’injustice et l’arbitraire des examens/sélection. Cette organisation avait publié une synthèse des études comparatives menées par deux spécialistes de la déperdition scolaire, L. Pauli et M. A. Brimer. Ici, un passage fort instructif tiré de l’édition de… 1971.
«(…)Quelle que soit la fragilité du système de notation, plus contestable encore est la nature même des examens. Ne sont-ils pas un procédé de sélection aveugle à l’état pur ? On crée de toute pièce une situation artificielle : à une date et à une heure fixées à l’avance, il s’agit pour l’élève de restituer une matière ou plus exactement un fragment de connaissance. (…) L’élève sait plus ou moins confusément qu’il convient d’imiter les maîtres pour réussir, de reproduire ce qui a été enseigné plutôt que de faire preuve d’originalité. L’écolier du primaire ne fait que reproduire des matières plus ou moins bien assimilées.
Au secondaire les réactions deviennent plus subtiles : l’élève essaie de dire ou d’écrire ce qui sera valorisé par le système. Peu importe le rôle formateur de l’éducation, il suffit de savoir calculer, combiner, imiter, d’être sûr de soi. L’émotif, le maladroit, l’hésitant celui qui parle ou écrit mal risque toujours d’être éliminé quelles que soient ses capacités. En résumé l’examen développe chez l’individu un état d’esprit, un comportement et des habitudes qui sont la négation de tout ce qu’on peut lire dans les textes officiels sur les finalités de l’éducation. Sans compter que maîtres et parents l’utilisent (l’examen) constamment comme une menace pour stimuler l’enfant ou l’adolescent, créant ainsi un climat de peur qui est à lui seul un facteur de déperdition.» (Editions Unesco-BIE)
Robert Dottrens, autre spécialiste des questions scolaires, écrivait dans le milieu des années 1980 : «Les méthodes didactiques, les lois et les règlements élaborés par l’autorité scolaire causent souvent un préjudice considérable aux enfants dont le type d’intelligence et le degré de développement ne correspondent pas au canon de l’élève moyen considéré pour établir, année après année, les enseignements distribués à tous. Le canon de l’élève moyen est inexistant dans la réalité. C’est de l’individualisation du traitement pédagogique des élèves que doit se préoccuper l’école à une époque où tout doit être mis œuvre pour permettre de donner à chaque enfant toute l’instruction qu’il est capable de recevoir.»
Dans les années 1970, la psychanalyste française Françoise Dolto lance son cri d’alarme : «Dans le système scolaire français, les surdoués sont éliminés très tôt.» Elle reprend à son compte les idées du peintre allemand Paul Klee, cofondateur de l’école du Bauhaus d’architecture et d’arts plastiques qui déclare dans les années 1930 : «Un génie ne peut jamais intégrer un système.» Il faisait allusion à la montée perceptible du nazisme, géniteur de «la pédagogie noire», dite d’endoctrinement. Une pédagogie qui ne tolérait pas l’imagination créatrice et l’esprit critique. G. Delaissement et L. Adladji, auteurs d’essais pédagogiques : «Si l’on veut parler de réforme, c’est la notation dans son principe qu’il faut mettre en cause, et tout l’édifice des examens scolaires. Ces derniers entravent la vie scolaire en l’alourdissant chaque jour davantage. Ils ne répondent plus à une formation ouverte et continue. La notation gêne la liberté d’expression de l’enfant, l’incite au conformisme au prix de la plus fausse des émulations.»
De Jean Piaget, illustre psychologue qui a longuement travaillé sur les apprentissages scolaires des enfants : «Et la culture qui compte chez un individu particulier est-elle toujours celle qui résulte de la formation purement scolaire, une fois oublié le détail des acquisitions au niveau de l’examen final, ou est-ce celle que l’école a réussi à développer en vertu d’incitations ou d’intérêts provoqués indépendamment de ce qui paraissait essentiel dans la formation dite de base ?»
Alain, le philosophe, écrit dans Propos sur l’éducation : «Les examens sont des exercices de volonté ! En cela ils sont tous beaux et bons… qu’un garçon qui a fait cent problèmes de mélange, et qui n’y trouve plus de difficultés, soit capable, au jour de l’examen, de déraisonner en ces mêmes problèmes, ou que, trouvant d’abord la solution correcte, il soit pris soudain comme de vertige, et gâte tout. Voilà d’humiliantes expériences. De même qu’un tireur s’est exercé très bien sur des sangliers de carton, le jour où il doit sauver sa vie, c’est ce jour-là qu’il tire à côté. (…) La faute par émotion fait paraître un esprit inculte et je dirais même un esprit injuste.»
Dans un remarquable ouvrage sur l’évaluation, Bernard Maccario détruit le mythe de la fonction sociale du système de notation et dont la survalorisation mène inévitablement au dévoiement de la fonction pédagogique. Il y décrit, entre autres, les dérives classiques de la notation tels l’effet Pygmalion et la courbe de Gauss. Il écrit : «On peut se demander si les notes, compte tenu des significations diverses qu’elles revêtent et des influences qu’elles subissent sont ici des outils pertinents. Ne contribuent-elles pas au contraire à produire des effets opposés ? Vu sous cet angle la note contribue à boucler le cercle vicieux de l’échec scolaire.»
Dans le même combat contre l’iniquité scolaire, Georges Jean, immense pédagogue français, a délivré son cri de colère. Outre qu’il est poète et écrivain, l’homme a, à son actif, une multitude d’articles spécialisés et d’ouvrages en pédagogie. Dans un livre édité vers le milieu des années 1970, il s’exprime en ces termes : «Les systèmes éducatifs tendent presque tous ou finissent presque toujours à figer le ‘‘culturel’’ dans le vérifiable.
Or, les résurgences lointaines, les modifications diffuses dues à telle ou telle éducation, les changements culturels de la personne échappent le plus souvent à tout contrôle.» Et de conclure en souhaitant «une révolution radicale qui fasse disparaître l’examen – tribunal avec ses juges et ses prévenus».
Ces propos de spécialistes traitant du système de notation et des examens de sélection dans le système scolaire – et pas à l’université – ont eu un impact positif dans les pays scandinaves, la Finlande notamment, et à un degré moindre dans les pays anglo-saxons.
La France est à la peine dans cette «révolution copernicienne» de la pédagogie universelle (dixit Claparède). Quant à ses anciennes colonies, elles demeurent figées au moyen-âge de la pédagogie. A des années-lumière de l’innovation. Seraient-elles orphelines du mythe de l’élitisme aristocratique dont les examens napoléoniens sont le porte-étendard ? Et pourtant, c’est si simple d’opter pour le bon sens et la sagesse.
A. T.
(A suivre)
P.S : Pour un meilleur éclairage de cette contribution en deux parties, lire dans le Soir d’Algérie du lundi 29 juin 2015, «La déperdition scolaire n’est pas une fatalité».

harroudiroi
08/07/2015, 23h45
No comment!!!!!!

zadhand
09/07/2015, 00h29
08.07.2015

Le Baccalauréat Algérien et ses dérives (2re partie et fin)


Par Ahmed Tessa, pédagogue
[email protected]



«Il faut arracher l’examen aux misères, aux écueils et aux mensonges de la préparation mnémonique et mécanique.»
Jules Ferry (1880)
Les examens scolaires (5eAP, BEM et bac) accomplissent-ils vraiment ce rôle de certification dont on les qualifie ? De quelle certification s’agit-il ? Formelle ou pertinente? Répondre à ces questions c’est aborder, dans le fond, la problématique de l’antagonisme conceptuel entre l’évaluation formative des compétences et le contrôle/restitution des connaissances.
Un bref rappel des définitions est utile avant d’aborder les conséquences générées par l’organisation de ces examens. L’évaluation en tant qu’activité pédagogique est indissociable de l’acte d’enseigner, tout en étant partie prenante de l’acte d’apprendre chez l’élève. Formative, l’évaluation est aussi formatrice. Elle participe aussi bien à l’amélioration du processus enseignement/apprentissage qu’à l’épanouissement de la personnalité de l’élève, en lui faisant prendre conscience de ses forces, de ses lacunes et en le motivant à adhérer à la remédiation/remise à niveau. Elle renforce son caractère, développe sa volonté, l’initie à l’autoévaluation et à l’autonomie, soubassement de l’autoéducation.
L’évaluation est action dans son mode opératoire : conscientiser l’élève (évaluation diagnostic) – remédier aux lacunes et le remettre à niveau –, le motiver, l’encourager à aller de l’avant. Elle est partie intégrante de la pédagogie de la motivation.
Quant au contrôle des connaissances, il a fait ses preuves par le passé pour sélectionner de façon arbitraire. A l’opposé de l’évaluation motivante, le contrôle se caractérise par le verdict — sans appel – qu’il prononce. Il favorise l’hypermémorisation chez l’élève et le bachotage (ou ‘‘bourrage de crâne’’) chez l’enseignant : deux attitudes néfastes. Chez une certaine catégorie d’élèves, il est source de frustration, d’inhibition. Il les démotive plus qu’il n’incite à l’effort. Pour d’autres, dans le contrôle, l’élève se sent jugé, toujours coupable par anticipation (l’effet pygmalion).
Dans son ouvrage Bac inutile (éditions De l’œuvre, 2012), le sociologue Michel Fize s’interroge : «(...) Peut-on seulement envisager une évaluation valorisante quand, dans le même temps, la fin de la scolarité secondaire est couronnée par des épreuves très académiques ? L’existence même du baccalauréat fait qu’on n’a pas d’autre solution que de laisser primer la logique de compétition.»
En tant que symbole immuable du contrôle, et non de l’évaluation formative, l’examen du bac pèse énormément sur la vie scolaire de nos élèves. Comme l’affirme le sociologue François Dubet : «(...) Un peu comme un verrou dans les esprits (.) Presque tout ce que l’on fait durant les trois années de lycée, tant côté élèves qu’enseignants, est tourné vers l’horizon de l’obtention de l’examen. C’en est étouffant.»
D’autant que, pour certaines familles, ce n’est pas en seconde, mais bien dès la 6e que les regards sont rivés sur le bac. Quand ce n’est pas sur la mention.»

Dérives psychopédagogiques
L’une des dérives du bac algérien réside dans le faible niveau d’exigence de ses épreuves. Qualitativement elles sont en dessous de la moyenne du niveau taxonomique classique. Elles sont élaborées de façon à ne solliciter que les niveaux inférieurs de l’activité intellectuelle de l’élève : la compréhension et l’application de connaissances apprises en classe. Les fonctions intellectuelles supérieures, telles que l’analyse, la synthèse, l’esprit critique, la production originale sont ignorées.
Les résultats à l’examen étant l’unique objectif fixé par notre tradition scolaire, c’est en toute logique que ces fonctions supérieures sont peu suscitées – donc peu développées — par des pratiques pédagogiques, totalement vouées à la préparation de l’élève à l’échéance de l’examen de juin. Au motif que le modèle à suivre est les épreuves du baccalauréat, les enseignants alignent leurs enseignement sur le niveau (faible) taxonomique de ces épreuves. Idem au primaire et au collège pour la sixième et le brevet. Cette façon d’agir participe à l’appauvrissement intellectuel de nos enfants, malgré le fait que toutes les disciplines scolaires visent aussi au développement de ces aptitudes intellectuelles supérieures sans lesquelles l’intelligence ne saurait s’exprimer et encore moins s’éveiller. Des enfants formés dans ce moule (évaluations de niveau taxonomique faible) deviendront des adultes handicapés sur les plans intellectuel et culturel. En font foi les témoignages des professeurs d’université sur les profils des bacheliers qu’ils reçoivent. Même son de cloche auprès des institutions, privées ou publiques, qui recrutent les jeunes universitaires.
Cet alignement sur le modèle des épreuves des examens pousse l’enseignant à utiliser les mêmes procédures de contrôle tout au long de l’année scolaire. Les compositions, les devoirs surveillés ou les simples interrogations, écrites ou orales, n’échappent pas à ce rituel. Ainsi, nos élèves sont exposés, leur scolarité durant, à des épreuves d’évaluation et à des situations d’apprentissage qui ne sollicitent nullement leur intelligence.
Cette conception des épreuves les amène à faire appel seulement à leur mémoire et, la plupart du temps, pour des réponses courtes portant sur des connaissances factuelles. Les spécialistes attribuent ces procédures de contrôle à la nature même du contexte d’enseignement et d’apprentissage. Un contexte archi-connu depuis des lustres où le maître domine. Il sait tout. L’élève est passif, écoute, enregistre et ne participe que rarement à l’animation de la leçon. Est aussi souligné le déficit des enseignants en formation basée sur les techniques d’évaluation : ou comment poser la bonne question ou élaborer des épreuves d’un niveau taxonomique élevé. Soucieux de leur image auprès des élèves et des collègues, laquelle image est conditionnée par les résultats obtenus à l’examen, les enseignants développent deux réflexes préjudiciables à la formation intellectuelles des élèves.
En premier lieu, le bachotage. Cette pratique anti-éducative occulte des pans entiers de la formation intellectuelle de l’enfant/adolescent. Le bachotage est une préparation intensive aux épreuves d’examen. Du dopage à l’état pur ! Une pratique qui transforme l’enseignant en machine à débiter des leçons (et des exercices) et qui infantilise l’élève, le rend assisté. L’enseignant use, en abondance, de l’enseignement magistral (les critiques le qualifient de «pédagogie de la salive») en demandant à ses élèves de mémoriser les leçons et à défaut, en leur distribuant des polycopies. Le bachotage et son pendant, le «parcœurisme», favorisent le laxisme professionnel. En guise de leçon, des enseignants utiliseront la même fiche pédagogique pendant plusieurs années, alors qu’elle est censée être élaborée au quotidien et varier d’une année à l’autre. Cette entorse à la conscience professionnelle a un impact négatif sur le rendement pédagogique dans son ensemble.
Dans la suite de son alignement sur la nature des épreuves et obsédé par le taux de réussite au bac, l’enseignant aura à cœur de ne s’intéresser qu’aux élèves potentiellement habilités à réussir. L’effet pygmalion viendra aggraver cette obsession. Les nobles principes d’impartialité et d’équité en prennent un coup.
Sur le plan psychologique, le contexte d’avant l’examen est édifiant. Les candidats vivent sous tension, stressés. L’environnement distille au quotidien, et allant crescendo, une panoplie d’images angoissantes. Tout le monde s’y met. Une certaine presse utilise des formules assassines («el imtihane el massiri», l’examen décisif ; «el youm el hassim», le jour J), reprises par la famille, les amis. Chez les candidats les moins outillés psychologiquement, ce climat anxiogène a un impact traumatisant. Des situations conflictuelles se créent, aggravées par l’organisation policière du centre d’examen laquelle est perçue par les candidats comme étant un signe de méfiance de l’institution à leur égard. En réaction, des candidats développent un sentiment de défiance (complaisance, triche, actes de violence). Et parfois il y a le pire. En Algérie, ces dernières années, des cas de tentatives de suicide ont été signalées (Oran, Blida en 2011, 2012). Il y a eu ce drame d’une candidate qui décède à la lecture de sa copie d’examen, lors du brevet 2013, à Akbou (wilaya de Béjaïa), des cas d’évanouissement sont monnaie courante au bac, au brevet et à la sixième. Dans d’autres pays où la compétition scolaire est érigée en dogme, les suicides jalonnent l’examen du bac (pendant et après la proclamation) : Égypte, Japon, Chine.
La palme revient à la Corée du Sud avec près de 800 suicides par an chez les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants. Il est connu que la compétition scolaire génère une concurrence entre les élèves avec l’apparition accentuée des défauts de la nature humaine que l’école a pourtant pour mission de juguler : la vanité, l’orgueil, la jalousie. Et malheureusement aussi, une certaine catégorie d’élèves souffre la frustration, la dévalorisation de soi, le manque de confiance. Des ingrédients annonciateurs de l’échec scolaire. De la violence.

Autres dérives
Si pendant les années 1970-1980, les enseignants et les administratifs se faisaient un point d’honneur de retenir leurs élèves jusqu’à la veille de l’examen du baccalauréat et les autres classes à la fin du mois de juin, la donne a changé. Les mœurs scolaires ont été bouleversées, dans le mauvais sens, aux abords des années 1990. Pour des raisons qui n’ont rien de pédagogique, l’année scolaire se retrouve mutilée à cause, entre autres, de l’organisation des examens. Les élèves se retrouvent privés de tout apprentissage pendant la totalité du mois de juin, voire dès la mi-mai. Plus grave : sous l’instigation de cette minorité d’enseignants/commerçants, de plus en plus d’élèves de terminale désertent dès la mi-avril. Inimaginable ! De plus, il faut organiser la préparation des centres, la passation des examens, la correction, les délibérations. Au finish, l’année scolaire algérienne détient la palme mondiale de la moins courte au monde. Elle ne comporte que 24 à 25 semaines de cours contre 38 à 40 pour les normes internationales. Pour atteindre le volume horaire annuel exigé par les programmes, le ministère est contraint de surcharger la journée de l’élève. Avec les conséquences que l’on sait. Autre record que l’école algérienne traîne depuis des décennies : sur l’ensemble de sa scolarité de 13 ans, l’élève souffre d’un déficit en acquisitions de savoirs équivalent à deux années scolaires. Qu’il soit bachelier ou pas. En France, la patrie du bac, selon un syndicat de proviseurs, 10% de l’année scolaire est escamoté. En hommes de terrain, ces syndicalistes pointent du doigt l’absentéisme généré par le bac français : «Avec l’inflation du nombre d’épreuves, qui a doublé depuis les années 1970, certains professeurs n’ont plus eu de classe entière depuis les vacances de printemps.»
C’est qu’il n’y a pas que les apprentissages qui sont bousculés. Au coup de starter du bac, une véritable machine s’emballe avec une mobilisation tous azimuts au niveau de la wilaya et des chefs-lieux de daïra : les personnels du secteur, épaulés par les services de sécurité, les pompiers, la santé, l’armée ; parfois même des imams sont appelés en renfort (eh oui !). On assiste à un véritable plan Orsec.

D’année en année, et ce, afin de réduire les tentatives de fraude, l’organisation du bac devient hypermilitarisée. Sur le front de cette traque à la triche, des hommes et des femmes avec des missions spéciales, le temps de l’examen : à leur tête le superviseur du MEN, le chef observateur, les observateurs, les quatre ou cinq surveillants de salle. Une chaîne descendante où chacun surveille l’autre, en plus de surveiller les candidats. N’est-ce pas ce climat de suspicion qui règne dans les prisons, partout dans le monde ? La triche, hantise des officiels, a fini par devenir une obsession chez les candidats. Le comble est atteint quand des parents et des commerçants véreux les y encouragent dans cette voie. Et malheureusement, il nous faut le dire, par des enseignants irresponsables. Et si le faible niveau d’exigence des épreuves servait de terreau à ce comportement condamnable ? En effet, quand on exige du candidat de restituer des connaissances mémorisées ou des automatismes montés pour l’occasion, il n’est pas étonnant que la tentation soit forte chez certains d’y recourir. A l’opposé, quand ces épreuves visent à évaluer les capacités intellectuelles supérieures telles que l’analyse, la synthèse ou l’esprit critique, le recours à la triche ne sera d’aucun secours. Depuis 2010, une innovation de ce genre a pris racine, avec succès, au Danemark et en Finlande. Lors des examens, leurs candidats sont autorisés à consulter Internet, via les tablettes numériques, pour se documenter et ainsi pouvoir construire leur raisonnement. La triche ou le copiage n’ont pas lieu d’être puisque les épreuves ne sollicitent que des réponses originales dites d’intelligence. La qualité de la formation des futurs cadres du pays est à ce prix.
Bien avant l’entrée au lycée, l’examen de 5e AP et celui du brevet sont perçus par les parents comme étant des «obstacles à sauter» pour réussir – sinon c’est l’échec pour leur enfant. Face à l’examen d’accès à l’université, cette perception se retrouve fortement justifiée. Ce diplôme étant la seule voie offerte par le système éducatif pour accéder, plus tard, à un statut social. L’idée, fausse, est fortement ancrée que le poste d’emploi, quel qu’il soit, est du seul ressort de l’université. Elle se transforme en un droit imprescriptible alors que l’université a, d’abord et avant tout, pour vocation de former des esprits. Ainsi, l’utilitarisme est érigé en devise par l’institution scolaire ainsi que par l’opinion publique («travailles bien et tu réussiras à ton examen, à ta composition»).
Comprendre : bachote, mémorise et… triche s’il le faut. En réponse à cet utilitarisme imposé, les parents répondent par un consumérisme effréné, encouragé et stimulé par des «commerçants» qui transforment l’éducation en marchandise (cours payants, ouvrages parascolaires…). Ainsi apparaît sur la scène nationale — au vu et au su de tous, en toute impunité — une école parallèle qui nage dans l’informel et l’évasion fiscale. Une école informelle qui brasse des milliards de dinars annuellement. Elle ne se soucie guère de l’épanouissement des enfants qu’elle réduit en clientèle/cible.
La gestion chaotique de l’école algérienne a donné naissance à une équation infernale, destructrice de tous les référents éducatifs et éthiques : utilitarisme + consumérisme = école informelle ou marchandisation de l’éducation. Et cela dure depuis des décennies. Conséquence de toutes ces dérives : des ingrédients explosifs, connus de tous, se mettent en place pour doper ce consumérisme. Un climat anxiogène à la maison, au lycée et dans le centre d’examen où règne la peur/panique chez certains candidats. Contraints, les parents et leurs enfants se mettent à développer des stratégies dites d’évitement de l’échec scolaire.
Effet placébo, bien souvent. La liste est longue à détailler.
- Avènement des cours payants avec leur cortège de dérives morales – n’est-ce pas la naissance de la corruption/racket dans les langes du berceau scolaire («tu payes et tu auras de bonnes notes») ?
- Achat boulimique de livres parascolaires plagiés (et traduits) à partir de manuels français et d’annales de bachotage dont certaines sont piratées de chez l’Onec (Office national des examens et concours). Les vendeurs sans foi ni loi ont pignon sur rue. Quand ils ne sont pas admis à vendre leur marchandise frelatée et/ou piratée dans les enceintes des établissements scolaires, avec la bénédiction d’une administration complice.
- Visites chez le psychologue pour cause de troubles (surmenage, anxiété, insomnie…) ou chez le charlatan pour enlever le mauvais œil et se remettre l’amulette de la réussite. Le phénomène de la rokia atteint des pics à l’approche des examens scolaires. Belles moissons pour les charlatans qui se font un plaisir d’écumer les plateaux de certaines télévisions à cet effet.
- Attitude ségrégationniste dans certains établissements scolaires. Pour faire plaisir ‘’aux puissants’’, des chefs d’établissement créent des classes spécialement dédiées à leurs enfants (effectif restreint et tri des enseignants pour ces classes).
- Mobilisation de sommes colossales avec le coût de nos trois examens qui s’élève à des centaines de milliards de centimes déboursés chaque année. Et encore, cette estimation chiffrée ne prend pas en compte la perte en argent des leçons perdues et en utilisation de moyens extra-secteur. A titre indicatif, en France, le syndicat des proviseurs avance la faramineuse somme de 1,5 milliard d’euros, et ce, en comptabilisant les trois semaines de cours perdues pour cause d’organisation.
Conscients de ces dérives, le ministère de l’Education nationale tente — depuis la Conférence d’évaluation des cycles primaire et moyen (20 et 21 juillet 2014) — de redorer le blason terni de la pédagogie algérienne. Ce ne sera pas une mince affaire. La refonte pédagogique, cet axe stratégique adopté depuis la rentrée de septembre, a besoin d’un colossal travail de sensibilisation auprès de toutes les couches de la société. A commencer par les membres de la communauté éducative. Concernant l’examen du baccalauréat, il y a fort à parier qu’il fera l’objet d’une réforme qui sera détaillée lors de la prochaine Conférence d’évaluation du cycle secondaire. Lors de sa dernière sortie médiatique, la ministre a laissé entrevoir des pistes de changement. Qu’elles soient radicales ou progressives, des innovations sont inévitables afin de rendre dynamique l’école algérienne. La retirer de cette inertie sclérosante qui n’a que trop duré.

Une alternative
En France, chaque année, des voix, y compris celles des ministres du secteur, s'élèvent pour demander la suppression pure et simple de l’examen du bac dans sa formule actuelle – similaire à la nôtre. Elles avancent les arguments de son coût et de sa valeur symbolique : son organisation coûte cher au contribuable et au Trésor public. De plus, à partir du moment où plus de huit candidats sur dix vont le décrocher, il n'a plus vraiment de valeur. Ils estiment que «le bac participe même au nivellement général de l'éducation». Et aux détracteurs de la formule actuelle du bac de porter l’estocade en faisant remarquer que les futurs élèves français, qui postulent pour des formations post-bac dans les instituts universitaires technologiques ou dans les fameuses classes préparatoires, ont déjà été pré-recrutés sur la base de leur livret scolaire, avant même le début des épreuves du bac. Sommes-nous condamnés à attendre que la France daigne bien s’ouvrir au changement pour éradiquer les dérives charriées par nos examens scolaires ? Des solutions existent. Loin de coûter en argent, elles sont pourvoyeuses d’économies, comparées à l’actuelle débauche de moyens déployés par l’Etat chaque année pour organiser nos trois examens scolaires. Toutefois, aucune réforme du système d’évaluation scolaire, voire même de l’université ne pourra aboutir sans l’indispensable valorisation de la voie professionnelle. L’urgence de cette valorisation est fortement signalée. Elle conditionne, pour une grande partie, la réussite de la nouvelle stratégie mise en place par le MEN depuis septembre 2014 (voir article «La déperdition scolaire n’est pas une fatalité», dans Le Soir d’Algérie du lundi 29 juin 2015).
La question du verrou universitaire s’impose d’année en année. En établissant le veto aux lauréats des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel, l’université coupe la branche sur laquelle elle est assise. Le recrutement des seuls bacheliers, via une orientation internet, lui fait courir le risque d’une overdose d’effectifs. Ce qui est déjà perceptible, avec des amphithéâtres bondés à ras bord. Et la qualité de ses prestations s’en ressent à vue d’œil. Autre verrou, celui de la Fonction publique dont la réglementation stipule l’obtention du bac par le fonctionnaire, pour toute promotion. A la clé de cette contrainte, des bataillons de candidats libres – des fonctionnaires pour la plupart. Et c’est parmi eux que sont signalés la majeure partie des incidents qui émaillent l’examen du bac. Ils viennent arracher le sésame de la promotion interne. Alors que ce genre de promotion se règle facilement par la formule de la VAE (Validation des années d’expérience) en vogue dans les pays développés. Il est bizarre que nos législateurs ne s’en soient pas inspirés, depuis le temps.
Comme solution radicale, en plus de valoriser la formation et l’enseignement professionnels, il s’agit de préparer l’université à s’adapter à la suppression du baccalauréat napoléonien. Le modèle anglo-saxon dont celui de la Finlande doit nous
interpeller : évaluation continue couplée à un examen terminal allégé et ciblé pour ensuite recruter sur concours les futurs étudiants. Cela mettra fin à l’orientation/clavier qui a donné naissance à des inepties. Elle pousse de plus en plus d’étudiants de première année à refaire leur bac, pour fuir la spécialité imposée. Quant au relèvement du niveau taxonomique des épreuves d’évaluation (examens, compositions et devoirs surveillés), il sonnera la fin du tandem infernal bachotage/mémorisation, source des dégâts récurrents tels que la triche et le business des cours payants. Pour les sceptiques, attachés au mythe du mérite napoléonien, nous conseillerons de voir ce qui se passe dans les pays développés.
D’ailleurs, avec l’avènement d’universités privées dont celles de pays étrangers, on ne donnera pas cher de notre examen du bac dans sa version actuelle. Peut-on penser que les patrons de ces universités l’accepteront comme unique passeport pour y accéder ? Ici quelques exemples de ce qui se fait à l’étranger.
En Espagne, il n’existe pas de baccalauréat. S’ils veulent accéder à l’université, les lycéens doivent passer un examen, la «Selectividad». Les autres pays européens – à l’exception de la France — n’organisent pas l’examen terminal comme seul voie d’accès à l’université. Ils adoptent l’évaluation continue sur toute l’année ou sur tout le cycle secondaire couplée à un examen basé sur les disciplines de spécialité et parfois avec une ou deux épreuves au choix. En Finlande par exemple, une fois obtenu le diplôme de fin d’études secondaires, l’élève passe un concours d’accès à l’université. Chaque faculté possède ses propres modalités de recrutement. Par contre en Chine, le gaokao (équivalent du bac français), ce symbole de bachotage à la chinoise, connaîtra sa réforme en 2017. Cet examen, essentiellement sous forme de questions à choix multiple (QCM), favorise le «parcœurisme». La pression est tellement écrasante que certains candidats abandonnent. Ses opposants le qualifient «d’examen abrutissant». N’a-t-on pas vu des drones surveiller les centres d’examen où se bousculent pas moins de 9 millions de candidats pour la session de juin 2015 ? Ahurissant !

Conclusion
Mettre fin au bac napoléonien revient à évacuer le motif idéologique qui lui a donné naissance. Seule l’éducation globale et son corollaire l’évaluation formative & formatrice doivent préoccuper l’acte pédagogique au service de nos élèves.
Basée sur l’encyclopédisme et les examens sélectifs, la pédagogie traditionnelle privilégiait l’accumulation formelle — et souvent passive — des connaissances. On disait de l’école qu’elle donnait le savoir. Cette vision de l’éducation scolaire n’est plus de mise avec les bouleversements technologiques et les progrès de la psychopédagogie de ces dernières décennies. L’école n’est plus seule à fournir des savoirs. Elle doit donc s’adapter au monde de demain en mettant au premier plan le pouvoir de l’élève à construire ses connaissances, pouvoir participer à sa propre éducation/instruction tel que préconisé par les nouvelles approches. Et pour reprendre Adolphe Ferrière «le but de l’école nouvelle n’est plus dans l’acquisition des connaissances inscrites dans un programme, mais la conservation et l’accroissement de puissance de l’esprit de l’enfant». N’est-ce pas que c’est la puissance de son esprit qui confère à l’élève/enfant ce pouvoir et… ce savoir tant recherchés.
La réforme du baccalauréat ou pour être plus précis, l’instauration/généralisation de l’éducation formative et formatrice doit avoir pour seule matrice pédagogique cette approche moderne esquissée dans les propos de A. Ferrière. Cette puissance de l’esprit qui construit le savoir et permet de s’adapter aux changements constitue le viatique le plus solide pour poursuivre des études universitaires et réussir dans la vie.
A. T.

P.S : Pour un meilleur éclairage de cette contribution en deux parties, lire dans Le Soir d’Algérie du lundi 29 juin 2015 «La déperdition scolaire n’est pas une fatalité».

xeres
09/07/2015, 13h43
Aux dernières nouvelles une fille s'est faite attrapé avec une oreille en communication avec un téléphone satellitaire extérieur avec lequel un complice lui soufflé les réponses, d'(autres candidats ont envoyé les sujets sur facebook directement de la salle d'examen via portable pour qu'on leur envoie les réponses ....les algériens sont passé à l’ère du 21 eme siècle dans la triche ....IMAGINEZ CEUX LA MEME QUI VONT ACCÉDER AUX HAUTES FONCTIONS PLUS TARD ... LA CORRUPTION ET AUTRES (triches national) VONT-ILS PASSER AUSSI A LA VITESSE SUPÉRIEUR ??? ;)


https://www.youtube.com/watch?v=5rH7OmVI3jg




allez pour rigoler ;)


http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2015/06/bac-triche.jpg
Hada James Bond Djazari ;)


http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2015/06/bac-triche-3.jpg

hada il a mis plus de temps à écrire en minuscule que d apprendre sa leçon, de plus ce cancre a du bien se ruiner les yeux ;)



http://i.huffpost.com/gen/3059422/images/n-TRICHE-large570.jpg
la vielle méthode de l'anti sèche

http://www.journaldutchad.com/images/articles/3/1340380037192.jpg
qui a dit que les filles n'avaient pas d'imagination ? ( Bac Tchadien)

http://media.meltycampus.fr/article-1595395-fb-f1372860955/triche-bac-2013-examen-smartphones-anti-seche.jpg
Une française au bac pas tres discrète

http://i.f1g.fr/media/ext/805x453_crop/www.lefigaro.fr/medias/2012/05/29/f3d30df6-a97f-11e1-b27b-83fceee18288-493x328.jpg
un petit cancre français qui regarde ses chaussures ....HEU NON IL TRICHE ! ;)


http://ikonal.com/wp-content/uploads/2010/12/tricher-cours-avec-faux-bras-8610.jpg
un chinois triche avec un faux bras ;)

http://studentips.com/wp-content/uploads/2014/08/tricheur.jpg
Un petit classique de la passe en retrait ;)

http://www.epicureweb.fr/images/articles/triche-bac-gpi-w600h450zc1.jpg
dans certaines salles d examens en France on utilise des détecteurs de smartphones




ps: LA TRICHE aux examens c'est pas qu'en Algérie, elle est INTERNATIONALE, en France par exemple elle est en augmentation de 10 %

zadhand
09/07/2015, 22h32
A LA UNE/
Résultats BAC 2015
09.07.2015|14H22

Le site de l'ONEC enregistre 35 millions de connexions en 2 heures


Le site internet de l'Office national des examens et des concours (ONEC) qui a diffusé jeudi les résultats du baccalauréat 2015, a enregistré un nombre record de 35 millions de connexions en 2 heures, a-t-on appris auprès d'Algérie Télécom (AT).


"Environ 35 millions de connexions ont été enregistrées jeudi deux heures seulement après la diffusion à 10h00 des résultats du baccalauréat 2015 sur le site, http://bac.onec.dz", a-t-on précisé de même source.
A 10h05, un million de connexion était enregistré pour atteindre les 19 millions une heure après, a indiqué AT, qui relève un pic de 270.000 connexions simultanées enregistrées avec une consommation de la bande passante de 263 mbps.
"La consultation des résultats du baccalauréat s'est déroulée sans incidents", a-t-on affirmé, ajoutant qu'AT a mis en place tous les moyens pour faire face à une hausse de la fréquentation du site de l'ONEC et éviter toute interruption du service.



APS

zadhand
11/07/2015, 01h32
A LA UNE/
Résultats BAC 2015 10.07.2015|10H00




51,36% de réussite



Le taux de réussite à l’examen du baccalauréat est de 51,36% pour la session de 2015. Le ministère estime que c’est un taux «appréciable» compte tenu de «la campagne de perturbation ayant ciblé le secteur durant la période du déroulement de l’examen», soutient Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Education nationale,
dans un point de presse animé hier à Alger.

17602
La wilaya de Tizi Ouzou détient cette année encore la première place en matière de taux de réussite avec 65,75% de taux de réussite. Le même responsable refuse de fournir plus de détails concernant les autres wilayas, annonçant que la ministre animera prochainement une autre conférence pour analyser les résultats et les sujets des examens. Le nombre des élèves inscrits au bac est de 629 914. Mais ce sont 623 247 élèves qui ont passé les épreuves. Le nombre des admis est de 320 072 candidats, précise M. Messeguem.Ce dernier estime que les élèves ont eu droit à un barème avantageux et une répartition de temps favorable. Pour les copies dont l’appréciation n’était pas la même lors des deux corrections réglementaires, elles ont été soumises à une troisième correction pour ne pas pénaliser les candidats, révèle également le même responsable. «Tout a été mobilisé pour que les épreuves du baccalauréat se déroulent dans de bonnes conditions», a-t-il souligné en annonçant des ponctions sur les salaires des enseignants ayant boycotté les corrections. «Le ministère procèdera aussi à des sanctions disciplinaires pour ce genre de manquements», a-t-il précisé.Des brouilleurs de réseauAbordant le cas des fraudeurs et auteurs de tentatives de fraude, l’inspecteur général a expliqué que 471 cas avérés de triche via téléphone portable ont été relevés. Les copies de ces candidats n’ont pas été corrigées. Leurs dossiers sont soumis à la commission nationale chargée de statuer sur leur sort. Dans ce contexte, de nouvelles mesures seront effectives à partir de la prochaine session du bac. «Le ministère a engagé des démarches pour faire aboutir de nouvelles mesures afin de contrecarrer les techniques utilisées par les tricheurs.Parmi les mesures envisagées pour la prochaine session, l’installation de brouilleurs de réseau au niveau des centres d’examen. Les textes régissant les modalité d’organisation, les sanctions et autres aspects liés à cet examen décisif dans la scolarité seront également soumis à amendement», a annoncé le même responsable. Ce dernier reconnaît que le secteur connaît beaucoup de retard.«En matière d’enseignement, on a cumulé au total 2 ans de retard en tant que préjudice causé par les différents types de perturbations depuis 2003.» l’inspecteur général désigne par perturbation les grèves des enseignants, celles des élèves, les perturbations climatiques, mais aussi les manifestations qu’ont connues certaines wilayas et qui ont joué sur le bon déroulement de la scolarité.Réforme du bacM. Messeguem annonce par la même occasion la tenue de la conférence nationale d’évaluation de l’enseignement secondaire, les 25 et 26 juillet. Il s’agit de mettre en place des ateliers où seront représentées toutes les tranches de la société pour dresser une série de propositions afin de revoir certains aspects de l’enseignement secondaire. Pour M. Messeguem, «il s’agit de revoir certains mécanismes du baccalauréat, la réhabilitation ou non de la fiche de synthèse…» Plusieurs mesures seront débattues avant d’être soumises aux «autorités concernées».La ministre de l’Education nationale disposera de toutes les propositions à soumettre au gouvernement en vue de leur adoption, précise l’inspecteur général. Le secteur doit également se faire à l’exigence de rationaliser les dépenses publiques. «Il ne s’agit en aucun cas de revoir à la baisse la durée de l’enseignement obligatoire, mais il faut corriger les dysfonctionnements qui coûtent beaucoup d’argent», soutient le même responsable.
Nouria Belghebrit : Les résultats sont «bons et encourageants»
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a qualifié les résultats du baccalauréat de «bons et encourageants» en dépit des «grèves» qui ont marqué l’année scolaire.Les résultats sont «acceptables», «le taux aurait pu être meilleur conformément aux objectifs de la loi d’orientation de l’éducation nationale promulguée en 2008», ajoutant que son département et les acteurs du secteur poursuivraient les efforts pour atteindre un taux de réussite de plus de 70% durant les prochaines années.Mme Benghebrit a souligné que son secteur veillerait à assurer un climat serein pour la prochaine rentrée scolaire notamment en ce qui concerne «l’amélioration des conditions d’élaboration des sujets des examens en vue de les adapter au niveau de l’élève moyen». APS
Fatima Arab

zadhand
11/07/2015, 20h01
A LA UNE/
Résultats BAC 201511.07.2015|10H00


Longtemps réduit à la régulation des flux des élèvesLe bac en quête d’un saut qualitatif
Le taux de réussite de 51,36%, qui a beau être le plus élevé depuis trois ans,
révèle les limites du système actuel d’évaluation scolaire.

17609
Enseignants, pédagogues et parents d’élèves sont unanimes à juger que les chiffres ne sont plus représentatifs du niveau des élèves. La tutelle a été réduite, depuis l’instauration des réformes, à la gestion des flux et est appelée aujourd’hui à réaliser ce saut nécessaire pour passer à une autre étape, celle de la qualité de l’enseignement et de la réhabilitation, entre autres, du baccalauréat qui constitue le premier plus important examen dans la scolarité des Algériens.
Car, du point de vue d’une grande tranche d’enseignants, le baccalauréat est resté longtemps tributaire des conditions générales de scolarité, caractérisées notamment par la priorité donnée exclusivement à la gestion des flux des élèves au détriment de la modernisation des systèmes d’évaluation. «Le secteur de l’éducation n’avait pas trop le choix. Il fallait faire face aux importants effectifs d’élèves qui atterrissent à tous les niveaux de la scolarité.
Surcharge, pénurie d’enseignants, équipements, réalisation des structures…»
«Le baccalauréat reflète aujourd’hui les conséquences de cette approche.
Avait-on réellement le choix ? Aurions nous pu opter pour un diplôme sanctionnant un volume défini de connaissances ? Ou plutôt étions-nous obligés de retenir celui sanctionnant simplement un certain nombre d’années d’études ?» s’interroge Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie, qui estime que cet examen
«montre aujourd’hui qu’on est encore loin des objectifs fixés au lancement des réformes de Benzaghou».
35% des élèves ont la moyenne annuelle
Le syndicat estime que la ministre actuelle, Nouria Benghebrit, a donné des signaux forts démontrant sa volonté de mener le secteur vers «ce saut», mais elle est appelée à faire plus d’efforts pour ce qui est des conditions de réalisation de ce bond conditionné par le soutien de tout le gouvernement.
Car, selon le CLA, les résultats obtenus au baccalauréat «ne sont pas des indicateurs réels du niveau de nos élèves». Le CLA estime que le taux des élèves ayant obtenu la moyenne égale ou supérieure à 10 durant l’année scolaire ne dépasse pas les 35%. Les questions et les barèmes des sujets étaient très avantageux pour les élèves.
Le CLA se réjouit, par ailleurs, de l’organisation par la tutelle de la conférence les 25 et 26 juillet, qui sera consacrée à l’évaluation de l’enseignement secondaire. «Nous espérons que des mesures réelles pour la refonte du baccalauréat seront prises et les autres examens de fin de cycle doivent être plus réalistes. Le secteur doit bénéficier de l’appui de toute la société et des pouvoirs publics pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
La réhabilitation de l’enseignement professionnel doit également être cet outil efficace pour soulager la pression sur l’enseignement général», soutient le syndicaliste. Bachir Hakem, professeur de mathématiques, s’inquiète quant à lui du sort des 439 000 nouveaux universitaires «alors que nos capacités d’accueil
ne peuvent dépasser les 300 000 places universitaires en première année».
Comment arrivera-t-on à gérer le cas des 414 780 candidats qui ont échoué qu’il faut impérativement placer dans l’éducation ou dans les centres de formation ? «Les beaux discours sont dépassés», lâche-t-il. L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation abonde dans le même sens : «Les résultats du bac 2015 montrent les limites du système d’évaluation en vigueur depuis des décennies.» Messaoud Amraoui, chargé de l’information, estime que la tutelle est appelée en urgence à décréter des mesures permettant, en même temps, de réhabiliter cet examen en sanctionnant
les connaissances réelles des élèves et en lançant des mécanismes pour ne pas les pénaliser.
Pour ce syndicat, un débat sérieux autour du baccalauréat s’impose pour des mesures sur le court terme. «Aucune entreprise sérieuse ne peut donner ses résultats sans la réhabilitation du conseil des classes»,
soutient le même syndicaliste.

Fatima Aït Khaldoun-Arab

Expat
12/07/2015, 00h25
Trop fort mdr ça rappel des souvenirs quand même. .. qui n'a jamais fait ça mais pas au bac quand même

xeres
12/07/2015, 13h12
FRANCE


Bac 2015 : taux de réussite stable, à 87,8%

http://www.metronews.fr/_internal/gxml%210/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$8hd3lurk9w9r49c467 qbvbvc7ml28d1/bac.jpeg




Au total, 617.900 candidats sont devenus bacheliers cette année, selon le ministère de l'Education nationale (france). Le taux de réussite progresse de 0,6 point pour le bac général, il est stable pour le bac technologique et recule de 1,6 point pour le bac professionnel.

En 2014, le taux de réussite quasi-définitif –après les oraux de rattrapage mais avant la session de remplacement de septembre– avait atteint le niveau historique de 87,9%.

ps : quand on compare au 53,6 % de taux de réussite au BAC en ALGERIE ! je me pose des questions .....

zadhand
17/07/2015, 06h20
A LA UNE/La stratégie de Benghebrit
16.07.2015|10H00



Bilan diagnostic et feuille de route pour atteindre 70% de réussite au bac


Veillée studieuse pour la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit qui était, dans la nuit de mardi à mercredi, l’hôte de la cérémonie organisée à Tizi-Ouzou en l’honneur des lauréats des différents examens scolaires issus de cette wilaya qui se sont adjugé la première place au niveau national, au BEM et à la 5e AP, et pour la septième fois consécutive, à l’examen du bac.
La ministre qui a salué les performances réalisées par les élèves de cette wilaya qui sont le fruit des efforts conjugués des élèves, de leurs parents et des enseignants n’a pas manqué de présenter, dans un point de presse, les grandes lignes de la stratégie que compte déployer son département ministériel pour améliorer les performances des élèves des différents paliers avec un taux escompté de réussite au bac de 70%, tel que fixé par la loi d’orientation de l’éducation nationale.
L’apaisement du climat social pour assurer la stabilisation du secteur, la maîtrise de la pratique de la classe, l’amélioration du niveau des performances pédagogiques des enseignants et l’amélioration de la gouvernance et du management des établissements scolaires sont les conditions perçues par la ministre comme étant les passerelles qui permettront d’atteindre les objectifs fixés, à savoir le taux de 70% de réussite au bac, cap fixé par la loi d’orientation de l’éducation nationale de 2008 et qui n’est pas encore atteint, selon la ministre qui se félicite quand même du taux de réussite dans l’examen de fin de cycle secondaire réalisé cette année avec un gain de 6 points par rapport à l’année précédente, soulignera encore Mme Benghebrit qui confère un rôle-pilote aux chefs d’établissements scolaires, dans la conduite de ce processus d’amélioration des performances du système éducatif national.
«Le pilotage des établissements est une clé de la réussite. Il y a une articulation d’ensemble dont le fil conducteur repose sur la nécessité d’arriver
à une professionnalisation du métier d’enseignant,
mais également sur l’amélioration du pilotage et de la gouvernance des établissements.»

Gel de la fiche de synthèse : un recul stratégique
Le gel de la proposition faite au mois de janvier dernier portant sur l’introduction de la fiche de synthèse comme élément d’évaluation de la moyenne à l’examen du bac «est un recul stratégique», dira Benghebrit qui considère «prématurée et insuffisamment expliquée» une telle idée qui, par conséquent, a reçu un accueil mitigé ou carrément négatif sur le terrain.
L’espoir n’est pas pour autant perdu, selon la ministre qui soumettra la même proposition au débat, l’occasion de la rencontre nationale qui se tiendra les 24, 25 et 26 juillet prochains et qui regroupera tous les intervenants dans le secteur de l’éducation nationale où la réorganisation du baccalauréat sera au centre des débats.

Enseignement de tamazight : passer de 11 wilayas à 20 wilayas
Admettant le constat établi sur le recul de l’enseignement de tamazight qui est prise en charge avec des fortunes diverses, au niveau de onze wilayas seulement, N. Benghebrit annonce qu’un effort supplémentaire sera fait pour augmenter la pénétration de l’enseignement de cette langue dans les établissements scolaires d’autres wilayas. «J’ai demandé aux chefs d’établissements de faire l’effort pour passer de onze à vingt wilayas», dira-t-elle,
sans annoncer de décisions fortes pour le passage du caractère optionnel à
la généralisation de l’enseignement de tamazight, pourtant langue nationale.
Point d’orientations, le temps est à la réflexion. «Dans le cadre de la commission mixte avec le HCA nous essayons de trouver des solutions opérationnelles pour que cette langue nationale puisse trouver sa place dans le paysage institutionnel de l’éducation nationale», dira la ministre qui s’est montrée aussi peu incisive et tranchante quant au recrutement des enseignants de tamazight. «L’ouverture de postes budgétaires se fera à la demande des directeurs de l’éducation des wilayas», ajoutera Benghebrit qui tend la main à tous les acteurs de l’éducation nationale.
Elle appellera à la fin des clivages idéologiques.
«L’intérêt de tous doit porter sur l’amélioration des apprentissages dans toutes les disciplines et les langages fondamentaux : maîtrise de la langue arabe, des langues étrangères, des mathématiques… Ce sont des chantiers lourds qu’il faut essayer de mener ensemble», a estimé Nouria Benghebrit.

S. A. M.

zadhand
01/08/2015, 01h15
A LA UNE/Centres de formation professionnelle
31.07.2015|10H00

Je me forme, je me spécialise, je me qualifie


Vous avez échoué au bac ou au BEM ?
Vous avez encore toutes les chances de suivre une formation pour embrasser un métier.
Les centres de formation professionnelle vous attendent
jusqu’au 17 septembre prochain pour vous inscrire.

17822


La campagne de sensibilisation pour la rentrée 2015/2016 pour les centres de formation professionnelle à travers tout le territoire bat son plein. Contrairement aux inscriptions à la fac et aux lycées qui sont conditionnées par le taux de réussite aux épreuves pédagogiques, les inscriptions aux différentes spécialités de la formation professionnelle dépendent seulement de la volonté du stagiaire de suivre une formation et de son projet professionnel.
Si certains «se complexent» encore d’être un stagiaire de la formation professionnelle, d’autres «quittent les écoles pour venir aux CFPA (centre de formation professionnelle et d’apprentissage)», affirme Fateh Michacou, enseignant en électrotechnique au CFPA Ghanem Boualem, de Bordj Ménaïel. Selon lui, «beaucoup de jeunes des villages riverains ont trouvé du travail grâce au diplôme de cette formation, mais beaucoup ignorent la nécessité d’avoir un diplôme, ils travaillent sans être déclarés ; n’empêche qu’ils se présentent à la formation professionnelle même à un âge avancé».
A 49% d’échec au bac de cette année et 47% au BEM, presque la moitié des candidats aux épreuves académiques vont quitter les bancs des écoles pour intégrer le monde professionnel qui ne promet pas grand-chose sans diplôme. Une rentrée annoncée difficile pour tous les secteurs, les établissements de la formation professionnelle ont pour tâche de récupérer le plus grand nombre possible d’entre eux. Les estimations pour cette année annoncent
le chiffre de plus que 410 000 stagiaires, nombre qui avait atteint auparavant les 600 000.
Pour répondre au besoin, le nombre de spécialités au menu de la rentrée de cette année s’élève à 380 pour les 5 diplômes de la formation professionnelle. Ces spécialités sont réparties sur 22 branches professionnelles. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 14 juin dernier et le resteront jusqu’au 17 septembre prochain. Des journées de sélection et d’orientation se tiendront durant trois jours, du 20 au 22 septembre, et la proclamation des résultats aura lieu le lendemain, soit le 23. La rentrée officielle de la session de septembre est prévue pour le 27 septembre,
sinon les aspirants peuvent toujours se présenter pour la session d’hiver qui verra sa rentrée en février.
Economie
La qualification, qui est une exigence fondamentale pour intégrer ou développer une activité professionnelle et évoluer dans le monde économique et du travail, est assurée par le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. «Nous encourageons la formation de tous les jeunes en mettant en place plusieurs dispositifs adaptés diplômants et qualifiants, pour permettre l’égal accès de tous à la qualification professionnelle en améliorant leur employabilité. Surtout que le secteur est en adaptation permanente avec les spécialités dont a besoin l’économie nationale à travers le partenariat.
Cette adaptation fait que la formation professionnelle est à la portée de tous les niveaux acquis», affirme Ouardia Khaldi, à la tête de la direction de l’orientation des examens et des équivalents au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Par le biais des différents modes de formation, notamment l’apprentissage, la diversification des dispositifs de formation, il est possible de suivre une formation à n’importe quel niveau académique.
Néanmoins, certaines spécialités, dont l’économie nationale a fortement besoin, notamment les métiers du bâtiment, de l’agriculture, de l’artisanat traditionnel, sont délaissées par les jeunes. Ounissa Alloun, directrice de l’organisation et du suivi de la formation professionnelle au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, affirme que «la réhabilitation de ces métiers manuels figure parmi les axes prioritaires de la réforme entamée par le secteur». Pour mettre en exergue ces métiers, le secteur a mis à la disposition des stagiaires un large éventail de spécialités, dont 18 dans l’agriculture, 43 dans le bâtiment et travaux publics, 25 dans la construction mécanique et 26 spécialités dans l’artisanat traditionnel.
«Grâce aux efforts du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, comme l’octroi d’une bourse d’équipement à tous les stagiaires qui suivent une formation dans ces domaines, l’extension de l’âge d’accès à la formation par apprentissage de 25 à 35 ans… nous constatons une évolution par rapport aux années précédentes dans ces domaines. Par exemple dans le domaine de l’agriculture, de 7500 stagiaires et apprentis enregistrés en 2012, on est passés à 28 500 en 2014 ; ou encore dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, en 2012 on avait 40 000 et en 2014
on est passés à 66 000 stagiaires et apprentis», relève Ounissa Alloun.
Complexe
Toutefois, beaucoup de stagiaires choisissent les écoles privées et les formations de secrétariat sans même avoir de projets clairs avant l’entame de leur cursus. Narimane a choisi de payer pour sa formation dans une école privée parce que la formation dans les CFPA lui semble «archaïque», dit-elle. Elle confie que selon la perception de son entourage, «ma formation est prise plus au sérieux lorsque je la fais dans une école privée et où je paye».
Pourtant, Yahia Tarmoul, directeur du CFPA de Tigzirt, affirme que ce sont généralement «les professeurs des centres étatiques qui assurent des vacations dans les écoles privées. En plus du fait que ces écoles manquent de matériel nécessaire, malheureusement certaines d’entre elles ne s’intéressent qu’à amasser de l’argent». Pourquoi choisir les formations chez les privés ? Il semble y avoir «un complexe», selon le témoignage de Amina, 23 ans. «La société marginalise le stagiaire dans un centre. Après avoir raté mon bac, j’ai décidé de faire une formation en informatique au CFPA, mon grand-père m’a alors mal jugée.»
Pour certains, «le centre de formation est pour les nuls».
Amina est opératrice en micro-informatique, elle a eu son diplôme dans un CFPA, mais ceci ne l’a quand même pas empêchée de suivre dans une école privée une formation de déclarante en douane. «Entre autres, il faut dire la vérité, je ne peux rien faire avec ma formation en informatique, j’ai dû chercher autre chose de plus privilégiant», confie-t-elle. De l’autre côté, Nadia Amiar, docteur d’Etat en aménagement du territoire et enseignante dans la formation professionnelle, fait l’éloge de ce secteur, allant même à le comparer aux universités : «Dans la formation professionnelle, on fait beaucoup de cours pratiques.
Le stagiaire est directement mis en contact avec son domaine.
D’ailleurs, beaucoup d’universitaires viennent compléter leur formation dans les CFPA, surtout dans les domaines technique, électronique, chimique et autres.» Ouardia Khaldi déplore pour sa part le «manque d’engouement chez les jeunes», et ce, malgré les besoins ressentis dans les milieux du travail. «L’offre de places pédagogiques reste toujours supérieure à la demande et cela pour des raisons nombreuses, qui peuvent être d’ordre social, culturel et pédagogique. Puisque la formation professionnelle est toujours perçue comme le réceptacle des jeunes en situation d’échec scolaire,
des efforts doivent être conjugués pour communiquer l’importance d’acquérir un métier !»



Hanane Semane

zadhand
26/12/2015, 22h17
A la une/Baccalauréat 2016
26.12.2015 15:00

20520


Une nouvelle gouvernance pédagogique?

Par Amar Naït Messaoud

L’examen du baccalauréat connaîtra des changements cette année. Si la ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, avait insisté auparavant sur le déroulement même des épreuves afin de mettre fin à la fraude et à la «technologie» du copiage à grande échelle, ses efforts sont braqués, depuis quelques temps, sur le contenu même des épreuves. Il s’agit, pour les responsables de l’Éducation nationale, d’amener les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes et de montrer qu’ils ont suivi la scolarité et les cours de manière régulière et assidue. D’ailleurs, la scolarité elle-même a beaucoup de chances, selon les orientations de Mme la ministre, d’être prise en compte et évaluée dans la note générale de l’examen. Autrement dit, les élèves auront intérêt à suivre les cours de manière régulière,
non seulement en terminale, mais également de la première et deuxième année secondaire.
Le bruit court que le baccalauréat sera divisé en deux parties. La première partie, pour certaines matières jugées secondaires, serait programmée à la fin de la 2e année secondaire. Le reste des matières fera l’objet de l’examen de la fin de l’année de terminale. Cette dernière partie est censée se dérouler en trois jours seulement.
S’agissant des mesures tendant à limiter ou juguler le phénomène de fraude, le ministère de l’Éducation nationale compte, outre une surveillance accrue et l’utilisation de moyens dissuasifs, introduire des
questions d’intelligence qui ne sont pas susceptibles de se prêter à une forte possibilité de copiage.
Jusqu’à présent, les épreuves du Bac sont majoritairement conçues de façon à répéter dans l’examen ce qui a été dit ou écrit dans le cours. Pire, la formulation elle-même demeure en l’état. «Votre marchandise vous est rendue!», selon la boutade de l’école algérienne. Cette façon de faire est dictée par la facilité de la correction. Il s’agit de chercher la conformité de la réponse par rapport à un standard établi à l’avance, avec son barème. Le changement dans la méthode d’évaluation, à partir de question basée sur la compréhension et l’intelligence, en donnant à l’élève la liberté d’avoir son style et sa formulation, génère indubitablement beaucoup de responsabilité. Cela suppose la présence d’enseignants d’un niveau appréciable, adoptant pendant les cours d’autres méthodes pédagogiques autre que le «parcœurisme». Ensuite, dans les évaluations intermédiaires (devoirs et compositions), la même méthode d’évaluation
qui attend les élèves au baccalauréat, doit être adoptée.
En tous cas, si elle arrive à être mise en œuvre, cette nouvelle méthode d’évaluation basée sur la compréhension et l’intelligence, constituera une petite «révolution» dans l’enseignement secondaire qui, assurément, en appellera d’autres.
Il est vrai que, dès à présent, une certaine appréhension est exprimée par les élèves et leurs parents. Du côté des enseignants, c’est un sentiment que de nouvelles responsabilités viennent ainsi
bousculer le rythme et la méthode adoptés jusque-là.
Au cours du premier trimestre qui vient de s’écouler, le ministère de l’Éducation nationale a fait état de résultats médiocres, chez 70 % des élèves, pour les examens trimestriels. Un autre chiffre, donné il y a quelques semaines par le même ministère, ne peut pas laisser indifférent : seuls 4 % des élèves inscrits à la première année primaire
décrochent l’examen du baccalauréat. La déperdition en cours de route est incommensurable.
Mme Nouria Benghebrit a reconnu, en octobre dernier, que les questions sociales et salariales dans son secteur ont eu le dessus sur les questions pédagogiques. Les grèves et autres formes de protestations ont toujours porté sur des problèmes socioprofessionnels. Ce qui a amené la ministre à déclarer : «Depuis mon installation comme ministre de l’Éducation nationale, j’ai senti que je suis plutôt ministre du Travail et des Affaires sociales, tant mon secteur est dominé par le traitement des questions de primes, de salaires et de classement (…) La saison prochaine, l’acte pédagogique sera un projet dont il faudra respecter le délai de réalisation, quitte même à recourir à l’expertise
des retraités du secteur pour étendre le périmètre de la gouvernance pédagogique».

A.N.M.

zadhand
22/04/2016, 23h00
A la une/Baccalauréat 2016
le 22.04.16 | 10h00


Le boom des révisions 2.0


YouTube, sites internet ou encore application téléphonique : pas de révision du bac sans connexion !
Alors qu’ils sont plus de 818 000 cette année à passer cette épreuve, en l’absence de seuil des cours,
les lycéens sont obligés de redoubler d’efforts pour rattraper les retards accumulés en classe. Guide de survie.

23227

«Je ne vais au lycée que le matin. Les après-midis, je les consacre aux révisions
à la maison. Le soir, je vais au cours particuliers dont certains se terminent vers 21h.
Quand je rentre le soir, je vais sur les groupes de révision de facebook. Je ne dors
que vers 1h», nous confie Redouane, un lycéen 18 ans.
Nesrine, 18 ans, a pratiquement le même programme : «Je suis en retard dans
mes révisions. Pour me rattraper, on se retrouve, avec ma meilleure amie, pour réviser.
Ces révisions collectives nous aident à avancer rapidement. Lors de nos séances,
on utilise les manuels parascolaires. Mais quand je suis seule, c’est sur le Net que
je révise.» En effet, de plus en plus de jeunes s’orientent vers les sites internet ou
autres forums pour échanger les sujets d’examen, trouver des réponses aux questions
et des astuces qui facilitent la compréhension.
Sami, 19 ans, est administrateur d’une page facebook. Intitulée «Préparez-vous au
bac 2016», sa page compte 3000 fans. Il explique : «J’ai créé cette page dans le but
d’aider le maximum de personnes et les motiver. Ici, on partage tout. Des conseils,
des astuces et des programmes de révision. On se fait même des séances de révisions
virtuelles via la publication de statuts comprenant des questions ou des photos apportant
la réponse à certains sujets.» Selon Sami, «cela ne nous empêche pas de réviser
en groupe quand l’occasion se présente.On s’est d’ailleurs retrouvés avant-hier, avec
quelques amis, pour réviser tous ensemble. Mais ces séances sont rares. Se retrouver
sur le Net est plus facile pour tous.» Akila Taibi, professeur de mathématiques, affirme
«Actuellement les élèves suivent les cours au lycée car le programme n’est pas encore
achevé. Concernant les révisions, en plus des séances individuelles en dehors des
établissements, de nombreux sites internet, pages et groupes facebook publient des
résumés des cours, des sujets afin de les aider à avancer.»
Sites internet
Pour réviser leurs cours, les bacheliers n’ont que l’embarras du choix ! Akila Taibi,
professeur de mathématiques et créatrice du site موقع التعليم الجزائري - موقع التعليم الجز&#157 (http://ecoledz.weebly.com) explique
«Sur ces sites, on partage des leçons, des exercices et des conseils. C’est devenu un
vrai moyen d’apprentissage et de révision. La preuve, plus de 600 000 visiteurs se sont
rendus sur mon site depuis son ouverture en 2014. Il compte, en moyenne, plus de
1000 visiteurs chaque jour. Et cette tendance est revue à la hausse durant la période
des devoirs et des compositions et peut atteindre les 2000 visiteurs/jour.»
A essayer aussi : ency-education.com ou guezouri.org.
Applications
Vous êtes accro à votre téléphone ? Oubliez les applications de jeux et téléchargez
plutôt l’appli qui vous aidera à réviser pour le bac. Disponible sur Android, DzBac est
une application qui permet de trouver du contenu intéressant ainsi que des conseils et
des astuces afin de faciliter les révisions. Elle permet aussi de communiquer avec
d’autres bacheliers ou professeurs afin de solliciter leur aide ou de partager leçons et
résumés. Sara, une utilisatrice, recommande cette application : «J’adore cette application.
Je la conseille à tout ceux qui passent le bac.». Soraya partage son avis
«Cette application est juste parfaite pour les bacheliers qui cherchent de l’aide et ont
besoin d’être motivés.»
Youtube
Il s’agit d’une réelle nouveauté. Si les sites internet et les applications commencent à peine
à se faire une place, YouTube vient désormais les concurrencer. C’est la chaîne du professeur
Noureddine. Suivi par plus de 63 000 fans, cette chaîne fait fureur auprès des jeunes.
Le professeur Noureddine enseigne les maths. Il confie : «Je me suis inspiré de
Selmane Khan, un professeur américain, pour créer ma chaîne. Elle a vu le jour en mars 2014.
Via ce réseau, je dispense des cours aux élèves à l’aide des vidéos.
Aujourd’hui, ma chaîne compte plus de 2000 vidéos et j’espère pouvoir continuer à les aider
longtemps.» Sami, l’administrateur de la page facebook, est d’ailleurs fan de la chaîne du
professeur Noureddine. Il témoigne : «Je ne remercierai jamais assez le professeur Noureddine.
Sa chaîne nous aide beaucoup dans nos révisions.» Meriem, une autre abonnée, affirme
«On se croirait en classe.Ce concept est vraiment génial. Grâce à lui, on peut rattraper
nos lacunes et avancer rapidement dans nos révisions. En fait, c’est comme si nous avions
un prof à domicile.» De son côté, Salim «espère que des chaines dédiées à d’autres matières
voient le jour. L’initiative du professeur Noureddine est géniale et on aimerait beaucoup que
des professeurs d’autres filières fassent comme lui afin qu’on ait toutes les matières à disposition.»
Groupes/pages Facebook
Ils se comptent par centaines. Qu’ils soient privés ou publics, ces groupes ont le même objectif
le partage. Sami explique : «Dans mon groupe, il y a de tout. Des leçons, des exercices,
des conseils de ceux qui sont déjà passés par là. De tout, quoi ! Je passe le bac pour la première
fois et je voulais que cet espace nous aide à progresser et à partager nos bonnes idées comme
nos erreurs.» Akila Taibi est aussi administratrice d’un groupe facebook. Elle raconte
«Je partage tout ce qui peut aider un élève ou un professeur dans son travail.
Des cours, des exercices, des sujets, des annales, des fichiers et des vidéos éducatives sont
disponibles sur mon groupe.» Ces groupes sont donc le moyen le plus rapide pour échanger.
Mohamed, 18 ans, soutient : «Grâce à ces groupes, on peut communiquer rapidement.
Non seulement on se partage les sujets d’examen et les réponses des exercices mais en plus,
on peut avoir des informations sur d’autres sujets tels que la réception de
la carte nationale biométrique nécessaire pour passer l’examen...»

Sofia Ouahib

djafar1
23/04/2016, 10h44
souhaitons leurs bonne chance à nos futurs chercheurs en herbe
bon courage et grande réussite

zadhand
29/05/2016, 11h57
818 518 candidats
Un bac sous haute surveillance

23961
le 29.05.16|10h00


Aujourd’hui, 818 518 candidats se dirigeront vers les centres d’examen
du baccalauréat dont les épreuves se poursuivront jusqu’au 2 juin.

23962

Parmi eux, 549 593 sont inscrits dans des établissements scolaires, tandis que 268 925 se présentent
en candidats libres. Les filles représentent 67% de ces postulants. 160 000 surveillants sont mobilisés
dans les 2561 centres de déroulement des épreuves, et 55 000 enseignants pour la correction des copies
prévue entre les 9 et 29 juin.Les résultats sont attendus, selon les estimations de Mme Benghebrit qui
donnera le coup d’envoi de ces épreuves à Tlemcen, «à la fin du mois de juin ou début juillet».
Le département de l’Education nationale semble principalement préoccupé par la fraude, et des mesures
ont été prises afin d’empêcher que la triche n’entache le déroulement de cet examen décisif pour tous les
candidats et entame sa crédibilité. Des mesures sont annoncées pour éviter d’avoir à gérer, comme c’est
le cas depuis trois ans, les retombées de triche avérée ou avortée.
La ministre a d’ailleurs annoncé que des mesures ont été prises en collaboration avec les services de sécurité,
de la justice et le ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la communication pour éviter
toute fraude pendant le déroulement de l’examen. «Nous avons des services qui sont aujourd’hui en mesure
d’identifier ces tentatives de fraude», a assuré la ministre, soulignant qu’à travers la commission installée entre
les différents secteurs, l’échange d’informations sera «instantané» et des actions seront prises «immédiatement»
contre les fraudeurs.Rappelons également que la sentence pour toute tentative est d’au moins cinq ans d’exclusion
de cet examen pour les élèves scolarisés et dix ans pour les candidats libres.Les cas avérés, eux, exposent même
leurs auteurs à des poursuites judiciaires. Pour la session de 2016, l’introduction d’un téléphone portable à
l’intérieur de la salle d’examen est considérée comme une tentative de fraude ! C’est dire toute l’importance donnée
à la crédibilité de cet examen national.Le message adressé par la ministre de l’Education aux candidats via les
réseaux sociaux porte essentiellement sur la lutte contre ce phénomène et la nécessité de refuser de le banaliser.
La vidéo diffusée par la ministre invite toute la communauté scolaire à dénoncer les tentatives de fraude pour,
dit-elle, «refuser de banaliser cette pratique et mettre fin à l’impunité». Le mérite et l’égalité des chances ne riment
pas avec pratiques douteuses et banalisation de la triche.
Lutte contre la fraude et libertés individuelles
Le chef du cabinet du ministère de l’Education nationale, Abdelwahab Guellil, a indiqué, à la fin de la semaine écoulée,
qu’une série de mesures «rigoureuses» ont été arrêtées de concert avec les services de sécurité et le ministère de
la Poste et des TIC pour contrer toute tentative de fraude aux épreuves du bac.Ce responsable précise, dans une
déclaration reprise par l’APS, qu’il s’agit entre autres d’équiper les centres d’examen de moyens permettant de détecter
tout dispositif électronique servant à entrer en contact avec l’extérieur. S’agit-il de brouiller le réseau téléphonique ?
Le même responsable déclare, s’agissant de la possibilité de couper le réseau de téléphonie mobile durant les épreuves,
qu’il n’a pas été possible de parvenir à un accord dans ce sens car la question relève, a-t-il dit, des libertés individuelles.
Cependant, cet avis n’est pas partagé par le directeur de l’éducation d’Alger-Centre qui affirme dans une déclaration
à la Radio nationale que des brouilleurs de réseau seraient utilisés.«Le directeur de l’éducation d’Alger-Centre,
Noureddine Khaldi, a affirmé que les communications à travers le réseau de téléphonie mobile seront faibles pour cause
d’utilisation de brouilleurs, à raison d’un appareil par centre d’examen, précisant que la direction dispose
de 56 brouilleurs»,lit-on sur le site web de la radio algérienne. M. Khaldi a évoqué la mise en place d’une
cellule dotée d’équipements de haute technologie qui aura pour mission, tout au long de la période des épreuves,
de signaler aux autorités centrales toute éventuelle tentative de fraude.

Fatima Aït Khaldoun-Arab

zadhand
01/06/2016, 12h06
Le ministère de l'Education ouvre une enquête sur une éventuelle fuite de sujets


Ministère de l'Éducation Nationale (وزارة التربية الوطنية)

Baccalauréat 2016
Mercredi, 01 Juin 2016 12:23



ALGER- Le ministère de l'Education nationale a annoncé mercredi
l'ouverture d'une enquête suite à des informations relayées sur
les réseaux sociaux faisant état d'une éventuelle fuite de sujets du
Baccalauréat afin d'identifier et poursuivre les personnes qui seraient impliquées.

24008

"Suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état
d'une éventuelle fuite de sujets du Baccalauréat, le ministère de
l'Education nationale tient à rassurer les candidats et l'opinion publique
quant au déroulement de l'examen dans des conditions normales",
indique un communiqué du ministère, précisant qu'"en cas de confirmation
d'une quelconque atteinte à la crédibilité de cet examen, il (le ministère)
engagera, de concert avec les autorités compétentes, les investigations
nécessaires pour identifier et poursuivre les personnes impliquées".
Le ministère se dit, par ailleurs, "engagé à garantir aux candidats leur droit
à l'égalité des chances" en leur souhaitant "la réussite pour la suite des épreuves".
Le communiqué ajoute que "l'opinion publique sera informée le jeudi 02 juin,
juste après la fin des épreuves, d'une première évaluation du baccalauréat 2016
par la tutelle et les partenaires sociaux.

kouid-air
01/06/2016, 13h43
bonjour !
C'est pas confirmé !!ou ce n'est que des rumeurs qui circulent dans la toile !!il faut etre sur des ces infos !reste à confirmer !!:kaboom:

zadhand
01/06/2016, 20h28
bonjour !
C'est pas confirmé !!ou ce n'est que des rumeurs qui circulent dans la toile !!il faut etre sur des ces infos !reste à confirmer !!:kaboom:
Bonsoir kouid-air ; le titre est "Le ministère de l'Education ouvre une enquête sur
une éventuelle fuite de sujets" très explicite et j'ai un fils qui passe son BAC
je n'en dis pas plus mais qui va vous le confirmer l'institution ?

zadhand
02/06/2016, 22h54
bonjour !
C'est pas confirmé !!ou ce n'est que des rumeurs qui circulent dans la toile !!il faut etre sur des ces infos !reste à confirmer !!:kaboom:

31 personnes impliquées dans la fuite des sujets du Bac interpellées



le 02.06.16|12h44


Le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale Abdelwahab Guellil
a indiqué, jeudi à Alger, que 31 personnes impliquées dans la fuite des sujets
du baccalauréat ont été identifiées, affirmant que "l'examen ne sera pas refait".
M. Guellil a précisé dans une déclaration à la Radio nationale que "les services
de sécurité ont interpellé 31 personnes impliquées dans ces fuites après leur
identification par l'adresse IP".Il a ajouté que les services de sécurité ont également
auditionné une femme qui pourrait être, a-t-il dit, à l'origine de la fuite des sujets
de l'épreuve d'histoire et géographie". Il a précisé que la mise en cause est
actuellement sous contrôle judiciaire.Le chef de cabinet au ministère de l'Education
nationale a par ailleurs indiqué que les résultats de l'enquête ouverte par le ministère
de l'Education nationale révéleront s'il y a eu fraude ou non.
Il a affirmé que "l'examen du bac ne sera pas refait", précisant que le ministère tiendra
cet après-midi une réunion d'évaluation avec la participation des partenaires sociaux
(syndicats et associations de parents d'élèves) pour arrêter les mesures à prendre
ultérieurement". Il a souligné à ce propos "la nécessité de revoir les modalités de
déroulement du baccalauréat et de développer les moyens de travail de l'Office national
des examens et concours (ONEC) qui ne cadrent plus avec le développement
technologique et les méthodes pédagogiques". S'agissant des tentatives de fraude,
M. Guellil a déclaré que 221 tentatives de fraude par des moyens de la technologie
moderne ou traditionnels ont été déjouées. Il a reconnu que les "moyens utilisés pour
combattre la fraude " n'étaient pas efficaces à 100 pc", ajoutant que des cas de violence
contre les encadreurs ont été enregistrés lors de cette session.
Au sujet du nombre d'élèves retardataires, le ministère a recensé, selon lui,
907 candidats dont 728 candidats libres.

APS

phoenix62
03/06/2016, 13h57
jusqu ou on va :mad:

zadhand
04/06/2016, 16h01
Fuite des sujets du bac
plus de 200 personnes impliquées


samedi 4 juin 2016 à 16:04

L’enquête diligentée, depuis mercredi dernier, par les services de la Gendarmerie nationale
sur la fuite des sujets du bac, a connu, dès le lendemain, d’importants développements.
Elle a permis, entre autres, d’établir qu’il s’agit d’un grand réseau, composé de près de
200 personnes qui, après avoir constitué des plateformes de partage sur facebook,
opéraient la nuit, y compris avec des complices basés à l’étranger, pour brouiller les pistes.
Jeudi matin, la section de recherche (SRGN) d’Alger a été mise à contribution pour enquêter
au niveau de l’Office national des examens et concours (Onec). En plus de l’identification et
de la localisation des auteurs du faux communiqué de l’Onec faisant état de l’annulation de
l’épreuve du baccalauréat, les enquêteurs ont auditionné plusieurs personnes au sein de
cette institution, y compris des personnels à titre de témoins pour récolter le maximum de
renseignements. “Des auditions vont toucher plusieurs personnes au niveau de l’Office national
des examens et concours (Onec) et des Directions de l’éducation au niveau des wilayas où
les sujets ont été envoyés sur les réseaux sociaux. L’enquête pourrait toucher également
les enseignants ayant participé à l’élaboration de certains sujets et qui pourraient être impliqués
dans cette fuite organisée et synchronisée”, a révélé une source proche de l’enquête. De son côté,
le Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et cybercriminalité de
la Gendarmerie nationale basé à Bir-Mourad-Raïs, a perquisitionné 15 plateformes d’échanges
et de partage sur facebook où ces individus envoyaient les sujets à la veille de chaque examen.
Pour le moment, indique notre source, pas moins de 150 profils facebook, dont certains domiciliés
à l’étranger, ont été identifiés, en sus des 15 individus arrêtés mercredi dernier et 35 autres personnes
pistées et recherchées depuis jeudi matin par la SRGN.Le même jour, une enseignante a été
appréhendée dans la capitale pour avoir participé à la fuite d’un sujet du bac. Auditionnée,
celle-ci a été placée sous contrôle judiciaire au même titre qu’une centaine d’individus interrogés
dans le cadre de cette enquête. Aussi, et pour permettre aux enquêteurs de réquisitionner
des adresses IP (Internet Protocol), le réseau social facebook a été brouillé durant toute la journée
de jeudi sur les téléphones portables. Cette démarche, indique notre source, empêcherait les
personnes soupçonnées de modifier leurs profils et d’effacer les messages envoyés. Aussi,
la Gendarmerie nationale, en coordination avec les opérateurs de téléphonie mobile, poursuivent
les réquisitions des adresses IP sur instruction des procureurs de la République mobilisés par
le ministère de la Justice afin d’identifier les auteurs de cette mascarade et permettre aux enquêteurs
d’accélérer l’instruction.Par ailleurs, des ISTN (interdiction de sortir du territoire national) ont été
envoyées aux aéroports et à la police des frontières pour intercepter la fuite des suspects vers l’étranger,
alors que la garde à vue de certains individus a été prolongée pour les besoins des investigations.

F. B.

zadhand
04/06/2016, 19h43
Fraudes au Bac
La décision finale du gouvernement connue dimanche



Annonce de l’annulation du Bac sur Facebook
Imane-Houda Feraoun dément et dénonce « une manipulation »

24088

samedi 4 juin 2016 à 17:28
Source de l'article : Algerie360.com

Dans une déclaration accordé au site d’information TSA, la ministre de la Poste et des technologies
de l’information et de la communication, Imane Houda Feraoun nie catégoriquement avoir fait une
déclaration sur facebook concernant l’annulation du Bac
« D’abord, j’ai toujours dit que pour moi, Facebook était un outil de distraction. J’ai une page privée
qui n’est connue que par les membres de ma famille et quelques amis pour discuter en privé », affirme l
« Mais je vois qu’il y a une multiplication de pages et certaines sont particulièrement partagées.
En lisant les commentaires, les gens ont l’air de croire qu’ils s’adressent effectivement à moi », précise-t-elle.
« Aucune des pages (en son nom sur Facebook, NDLR) n’est à moi, à mon ministère ou aux services de
mon ministère. On ne communique pas sur Facebook ! », insiste Houda-Imane Feraoun qui estime que
l’information institutionnelle ne peut être diffusée sur Facebook.« On n’a pas le droit de diffuser des informations
erronées au nom de quelqu’un d’autre. Je n’ai pas, je n’ai jamais eu et je ne compte pas
avoir une page Facebook publique », conclut la ministre.


La décision finale du gouvernement connue dimanche
18:53 samedi 4 juin 2016
Source TSA |Par Riyad Hamadi


Une réunion interministérielle dirigée par Abdelmalek Sellal s’est tenue, ce samedi,
au Palais du gouvernement. Elle a été entièrement consacrée à la fraude au Bac.

24089

Nouria Benghabrit, ministre de l’Éducation nationale, est actuellement en réunion avec les principaux
syndicats d’enseignants et de parents d’élèves pour leur exposer les résultats de la réunion interministérielle
et les options proposées. À l’issue de la réunion, elle rédigera un rapport détaillé à l’attention du Premier ministre.
Selon une source proche du dossier, plusieurs options ont été étudiées lors de la réunion avec Abdelmalek Sellal.
Mais un consensus semble se dégager autour d’une option : refaire les épreuves qui ont été entachées par la fraude.
Le Premier ministre devrait annoncer la décision du gouvernement demain dimanche.

zadhand
05/06/2016, 11h05
Sellal annonce une refonte partielle de l’examen du BAC


le 05.06.16 | 10h48


24098
Le gouvernement a tranché la question de la fuite des sujets du BAC.
Les candidats, notamment ceux inscrits dans la filière des sciences
expérimentales, seront appelés à refaire les examens dans
« certaines matières », a annoncé le premier ministre,
Abdelmalek Sellal, aujourd’hui dimanche à Alger.

24099

Le gouvernement a décidé de « refaire l’examen pour certaines matières,
dans les prochains jours », a indiqué Sellal en marge de la réunion de la Tripartite.
Il a précisé que la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, qui a toute
« la Confiance et la solidarité du gouvernement », annoncera les mesures
concernant la fraude dans l’examen du BAC ayant touché particulièrement,
la filière des sciences (expérimentales). »
Le premier ministre a qualifié la fuite des sujets au BAC d’

«**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**[COLOR=#000080]».




Elwatan.com

kouid-air
05/06/2016, 14h36
Bonjour !:confused:
c'est Honteux ce qui se passe en Algérie !:boo:

zadhand
05/06/2016, 19h36
La liste des matières qui seront refaites lors de la deuxième session du Bac révélée
Bac sera refaite le 14 juin prochain.

dimanche 5 juin 2016 à 17:37
Source de l'article
Algerie360.com


24120

Comme nous vous l’annoncions ce matin, la ministre de l’éducation nationale,
Nouria Benghebrit a annoncé qu’une partie des examens du Bac
sera refaite le 14 juin prochain.Le quotidien arabophone « El Bilad »
vient de révéler la liste des matières qui seront concernées par cette deuxième session.

En tout, 11 matières seront repassées le 14 juin, et dont voici les détails:

-En sciences expérimentales: Sciences naturelles, physique, mathématique,
français, anglais, histoire et géographie, philosophie.

-Mathématique et mathématique technique: Anglais, français,
histoire et géographie, philosophie.

-Gestion et économie: Anglais, gestion, français,
économie et management, philosophie.

-Lettres et langues étrangères: Français, espagnol,
allemand, histoire et géographie.

-Lettres et philosophie: aucune matière concernée par la fraude.

kouid-air
06/06/2016, 11h49
Bonjour !
Je suis ecoeuré par ces histoires de fuites de sujets à répéttion en Algérie,pourtant je vis à l'étranger elles sont ou ces années 70 et meme 80 ou le serieux et le niveau etiant de rigueur !on preparaient nos examens dans la serénité et tous le monde avaient sa chance.Les sujets etaient des cours et etudes qu'on avaient faits durant l'année et celui qui a preparait toute au long de l'année il arrivait à ces fins c a d il etait admis et aura eu son examen Bac ou autres !.Quel dommage ce qui se passe dans l'education nationale et d'autres domaines comme l'economie,culture,ect......:TT TT:

zadhand
06/06/2016, 12h59
Urgent
La deuxième session du BAC aura lieu du 19 au 23 juin prochain

رمضان مبارك للجميع

le 06.06.16 | 12h30


La deuxième session du BAC aura lieu du 19 au 23 juin prochain, a annoncé ce matin
Nouria Benghebrit, ministre de l'Education, au cours d'une conférence de presse.

24139



La ministre a précisé que les candidats scientifiques, les plus touchés
par la fraude, repasseront les épreuves durant trois jours, alors que pour
les autres filières, ce sera uniquement deux jours.
Les scientifiques repasseront les examens dans les matières suivantes :
Maths, Sciences, Physique, Philosophie, Anglais, français et Histoire-géographie.


Lire aussi[FONT=arial]
**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**

[COLOR=#000080][FONT=arial][SIZE=5]Mina Adel

zadhand
07/06/2016, 21h04
A LA UNE ACTUALITÉ_Fuites des sujets du BAC
le 07.06.16|17h29

24184


Des cadres, enseignants, chefs de centres parmi les personnes impliquées

24183


L'enquête menée par la gendarmerie nationale sur les fuites des sujets
du BAC (session 2016), s'était soldée par l'arrestation de dizaines
de personnes impliquées dont des cadres, des enseignants,
des chefs de certains centres et des employés de
l'Office national des examens et des concours (ONEC).
Les personnes arrêtées ont été auditionnées, a appris mardi l'APS
auprès du Commandement de la gendarmerie nationale.
L'enquête diligentée au niveau de 30 wilayas dont Alger a permis
de saisir les outils utilisés pour la fuite notamment des ordinateurs,
des disques compacts (CD) et autres.Selon la même source,
les enquêteurs de la gendarmerie nationale ont été secondés
par des gendarmes experts en cybercriminalité du Centre national
de lutte contre la cybercriminalité relevant du Commandement de
la gendarmerie nationale, outre l'Institut de criminologie et
de criminalistique de la gendarmerie nationale qui effectue
actuellement une expertise des outils utilisés pour la fuite.
L'enquête sur les fuites des sujets du BAC confiée aux services de
la gendarmerie nationale "suit encore son cours", a précisé
la même source avant d'ajouter que celle-ci a permis d'identifier
les personnes suspectes qui ont traité et publié les sujets sur
les réseaux sociaux outre l'identification des personnes
intermédiaires impliquées dans l'opération des fuites.

APS

SIDALI55
11/06/2016, 05h32
https://lh3.googleusercontent.com/-R4oW6y8DEos/V1rediB-krI/AAAAAAAJY4E/0VWkgF7ozhQWUsOqYY8LR4HdMUILd0LCgCHM/s160-c/1337271262954686-500x250-500x250.jpg (https://lh3.googleusercontent.com/-R4oW6y8DEos/V1rediB-krI/AAAAAAAJY4E/0VWkgF7ozhQWUsOqYY8LR4HdMUILd0LCgCHM/1337271262954686-500x250-500x250.jpg?imgmax=576)Le lancement des enquêtes approfondies pour débusquer les auteurs des fuites des sujets du baccalauréat, traduit la volonté de l’Etat de laver l’affront que lui ont fait subir des fonctionnaires indélicats. Cette scandaleuse affaire de la triche qui a défrayé la chronique nationale depuis une semaine et qui aura discrédité cet examen prestigieux mais aussi porté atteinte aux institutions de l’Etat à fait très mal.
Il est vrai que rares sont les pays qui peuvent se targuer d’être hermétiques à ce genre de triche. Le fait est que des scandales similaires viennent d’éclater au Maroc et en Egypte notamment. Mais s’agissant de l’Algérie, c’est la première fois que le phénomène de la fraude massive prend une telle ampleur. C’est la première fois aussi que des fonctionnaires et des enseignants censés êtres en quarantaine, se chargent eux même d’ébruiter à grande échelle- sur Facebook- de nombreux sujets.
Au total, le ministère de l’Education est forcé de refaire l’examen pour presque 50% des élèves ; ce qui est en soi énorme qui, plus est, en plein mois sacré du Ramadhan. C’est dire à quel point l’affaire a fait mal.
Cela dit, à quelque chose malheur est bon. L’Etat vient maintenant de découvrir ses tares et ses couloirs dans le dispositif de surveillance du Bac. Ces «fuites» vont lui permettre de colmater les brèches et affiner la stratégie visant à rendre la fraude au Bac quasiment impossible.
A l’assaut des fraudeurs !
Dans le même temps, les pouvoirs publics doivent faire preuve de beaucoup de rigueur et de sérieux dans la recherche de ceux qui ont corrompu gravement cet examen. On a appris aujourd’hui jeudi que quatre personnes, travaillant à l’Office national des examens et concours (ONEC), ont été arrêtées et présentées, devant le procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Les quatre personnes ont été placées sous mandat de dépôt par le juge d’instruction.
Cela montre et démontre cette volonté de l’Etat à frapper fort et infliger un châtiment exemplaire aux fauteurs…des troubles. Il est heureux de constater que l’enquête, sur les fuites des sujets du Baccalauréat, progresse rapidement. Le parquet de la République du tribunal de Sidi M’hamed a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre les quatre mis en cause pour notamment, «mauvaise utilisation de la fonction» et «violation de secrets», a précisé Khaled El Bey, procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed lors d’un point de presse.
Dans son intervention devant la presse, le procureur de la République est revenu sur l’enquête judiciaire qui se poursuit toujours en précisant que les premières investigations ont eu lieu au centre d’impression de l’une des directions de l’ONEC située à Kouba. Elles ont montré que «certains membres de la commission de lecture et de correction (des sujets du bac, NDLR) ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser les sujets» précise le procureur qui cite l’interdiction d’avoir un appareil électronique durant la durée de leur présence dans le centre.
Affiner le dispositif
Des expertises électroniques et techniques ont été menées sur les outils saisis dont un «ordinateur portable», un «appareil à photo» et «deux disques durs dont un de 500 Go» qui étaient en possession de ces membres de la commission de lecture et de correction des sujets en contradiction avec le règlement interne. «Des extraits des caméras de surveillance à l’intérieur de l’atelier d’impression et à l’extérieur du centre ont montré des mouvements suspects».
Ce qui a été confirmée par les témoins, selon le procureur, ajoutant que c’est sur la base de ces investigations et ces expertises que les quatre personnes ont été arrêtées. Il y a donc clairement une volonté de faire sortir les sujets avant l’heure puisque les soi-disant surveillants étaient équipés de leur matériel informatique. Une association malfaiteurs qui a hélas réussi à discréditer un examen national et bousillé les efforts de millions d’élèves qui seront contraints de repasser leur Bac même s’ils ont rendu une belles copie. Mais pour l’Etat, il s’agit là d’une épreuve grandeur nature dont il doit tirer toutes les leçons.

zadhand
13/06/2016, 20h18
A LA UNE ACTUALITÉ_Baccalauréat
le 13.06.16|17h02

24184









557.000 candidats concernés par les épreuves partielle



Près de 557.000 candidats devront se présenter aux
épreuves partielles du Baccalauréat qui se dérouleront
du 19 au 23 juin, après la fuite de sujets des épreuves
de la session de mai (29 mai au 2 juin), a indiqué lundi
à Alger le Secrétaire général du ministère de l'Education
nationale, Abdelhakim Belabed.
"557.000 candidats devront se présenter aux épreuves partielles
du baccalauréat et pourront retirer leurs convocations à partir de
lundi après-midi sur le site électronique de l'Office national des
examens et concours:



http:// bac.onec.dz




", a déclaré M. Belabedsur les ondes de la Radio nationale.Les candidats concourront à travers 2.072 centres d'examen répartis sur le territoire
national,soit 81% des 2.561 centres consacrés à la précédente session",
a-t-il précisé. Le ministère a pris des mesures "rigoureuses"
pour éviter toute éventualité de fuite de sujets et garantir le succès
de cette session.Par ailleurs, l'Inspecteur général du ministère,
Messeguem Nedjadi a déclaré à l'APS que la ministre de l'Education
nationale avait tenu, lundi, une réunion avec les directeurs de
l'éducation pour finaliser les préparatifs de cette session.
A propos des menaces de certains activistes via les réseaux sociaux
qui prétendent être capables de fuiter à nouveau les sujets de cette
session, M. Nedjadi s'est voulu rassurant en précisant que
"le ministère a pris toutes les mesures nécessaires, écartant de
nouvelles fuites vu les mesures rigoureuses prises dans ce sens".
Les épreuves partielles concernent sept (07) matières pour les
"Sciences expérimentales", quatre (04) pour les filières des
"Mathématiques", "Maths-thechniques" et "gestion-économie",
et une (01) seule pour la filière "Lettres et langues étrangères".
Pour les Sciences expérimentales, les matières à refaire sont
les mathématiques, les sciences de la nature et de vie, la physique,
le français, l'anglais, l'histoire-géographie et la philosophie.
Les candidats des filières Mathématiques, Maths-thechnique et
Gestion-économie vont refaire les épreuves des langues française
et anglaise, d'histoire géographie et de philosophie.
Les résultats seront annoncés le 15 juillet.


APS

zadhand
19/06/2016, 01h37
Comment contourner le blocage des réseaux sociaux en Algérie
(J'insiste je vous fait confiance à usage personnel)
By zadhand


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24544&d=1466295267

00:36 dimanche 19 juin 2016



24549

Les autorités ont pris la décision de bloquer les principaux réseaux sociaux en Algérie
pour empêcher des fuites à l’occasion du Bac. Le système mis en place est non seulement
inutile si des sujets fuitent, ils peuvent profiter à certains candidats- mais il peut facilement
être contourné via des applications.Pour le contourner, il suffit de télécharger par exemple
l’application Snap VPN sur son terminal. Une fois téléchargée, la configuration se fait
automatiquement l’application donne la possibilité de se connecter via plusieurs proxy situés
dans d’autres pays. Il suffit alors de choisir un pays (France, Allemagne, etc.). Une fois la connexion
établie, vous avez accès à tous les réseaux sociaux sans difficulté, avec une bonne qualité de réseau.

zadhand
19/06/2016, 15h41
A LA UNE/ACTUALITÉ_Deuxième session du bac aujourd’hui
le 19.06.16 | 10h00
24558


Le grand test


La deuxième session partielle du baccalauréat débutera
aujourd’hui et s’étalera jusqu’à jeudi au niveau
des centres concernés, comme décidé suite à
la fuite des sujets lors de la session initiale.

24557

La réédition du scénario de la fuite et de la tricherie via
les réseaux sociaux hante le ministère de l’Education nationale,
qui rassure quant au bon déroulement des préparatifs
«Tout sera fait pour éviter la fuite des sujets.» Des mesures
«draconiennes» ont été prises pour éviter toute fuite.
Selon une source proche du ministère de l’Education nationale,
il s’agit de la «centralisation» maximale de toute la chaîne de
distribution,d’acheminement et autres aspects organisationnels de
cet examen.Même si, comme, l’a confirmé Mme Benghebrit lors de
sa dernière sortie médiatique, le déroulement de ces examens obéira
aux mêmes dispositions techniques et d’organisation que la session
initiale, le ministère a décidé de renforcer le dispositif, en réduisant au
maximum la marge d’intervention des directions de l’éducation et en
renforçant la présence des cadres du ministère chargés de superviser
le dispositif durant toute la chaîne de l’acheminement des sujets, de
l’Office national des examens et concours (ONEC) jusqu’aux salles
d’examen.Selon la même source, le ministère a également décidé de
réduire au maximum la durée de séjour des sujets loin de l’onec,
organisateur de tout l’examen, à commencer par la réalisation des sujets.
«L’acheminement de ces documents vers les centres de d’examen est
compté en heures au lieu de jours, comme ce fut le cas par le passé»,
explique la même source, précisant que tous les moyens logistiques ont
été fournis avec l’aide des services de sécurité qui accompagnent
l’opération dans toutes ses étapes.Le ministère a en outre réduit la numérisation
de ce processus, pour moins de risques, explique notre source, qui précise
que «le dispositif classique est serré de sorte qu’aucune fuite n’est possible».
L’Onec supervise avec de nouveaux membres
Les informations recueillies au niveau du ministère de l’Education nationale font
état du maintien du dispositif de l’onec à travers les commissions chargées de
l’élaboration des sujets et leur acheminement vers les centres.
«Et suite aux soupçons d’implication de plusieurs hauts responsables et autres
cadres de cet organisme dans la fuite des sujets de plusieurs matières de la
session de mai, la composante de ces commissions a été complètement changée.»
Le ministère de tutelle a, dans le cadre des mesures «antifuite», laissé entendre
qu’il demanderait la suspension de tous les réseaux sociaux durant la période de
l’examen pour empêcher toute tentative de partage de sujet ou de fraude, mais
cette information n’a pas été confirmée par les services du ministère de la Poste
et des Technologies de l’information et de la communication.
Durant la session ordinaire de mai, certaines directions de l’éducation ont eu
recours à des brouilleurs de réseau, comme l’a d’ailleurs confirmé le directeur de l’éducation d’Alger-Centre, mais sans que cette pratique soit revendiquée par
la tutelle comme moyen antifraude. A souligner que 557 000 candidats sont
concernés par la session partielle. 2072 centres de déroulement sont prévus,
ce qui représente 81% des centres de la session ordinaire du baccalauréat.
Les résultats seront publiés au plus tard le 15 juillet, selon le ministère de
l’Education nationale.Les épreuves partielles concernent sept matières pour
les sciences expérimentales, quatre pour les filières des mathématiques, maths
techniques et gestion-économie et une matière pour la filière des langues
étrangères. 38% de l’ensemble des candidats (818 518 au niveau national)
passeront les épreuves partielles du bac, alors que 21% des candidats sont
concernés par les matières en commun.

Fatima Aït Khaldoun-Arab

zadhand
21/06/2016, 18h08
Nouvelles tentatives de parasitage


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g

Session partielle du baccalauréat
le 21.06.16 | 10h00


La poursuite devant la justice des détenteurs de comptes facebook et autres pages
sur les réseaux sociaux de partage de sujets, lors de la session du
baccalauréat de mai, n’a pas réussi à mettre fin à la «campagne de
déstabilisation» qui cible le déroulement de cet examen.

24613

Depuis le début des épreuves de la deuxième session partielle,
des pages promettant des sujets du bac dans les matières concernées
pullulent sur la Toile. Des dizaines de pages «likées» (aimées) par
plusieurs centaines de milliers de personnes sont devenues l’espace de
partage de sujets.Leurs auteurs prétendent avoir réussi à fuiter les sujets
de la session partielle du baccalauréat. Ils ont d’ailleurs partagé des copies
comme étant les sujets d’histoire-géographie et de maths, prévus hier pour
les filières de gestion-économie et sciences expérimentales.Sur ces pages
facebook, on peut voir clairement le sujet d’histoire-géographie et celui de
maths, les mêmes en effet que ceux distribués dans les salles d’examen,
sans l’entête de l’onec.Sur la page facebook, il est indiqué que le partage
s’est effectué plusieurs heures avant les épreuves. Mais en réalité, selon
les techniciens en informatique, «il est facile de découvrir qu’il s’agit d’un
simple montage à la portée de n’importe quelle personne disposant d’un
micro-ordinateur ordinaire avec quelques techniques de montage».
Le ministère de l’Education nationale confirme en effet avoir détecté
plusieurs pages distribuant ce genre d’informations pour faire croire qu’une
fuite de sujets a eu lieu, alors qu’il s’agit en réalité de purs montages.
«Les spécialistes en informatique mobilisés par le ministère ont en effet
identifié plusieurs montages circulant sur les réseaux», indique une source
au ministère de l’Education, rappelant les mesures draconiennes accompagnant
le dispositif d’organisation du baccalauréat ne «permettant aucune fuite».
Ces informations véhiculées dans le milieu direct des élèves candidats sont loin
d’arranger les choses pour ces lycéens contraints de se préparer pour cette session partielle après la fuite des sujets de la session initiale ayant touché plusieurs matières.
Les enseignants dénoncent «ces attaques qui ciblent le baccalauréat et les élèves»
et appellent «à rendre publics les résultats de l’enquête sur les instigateurs et les commanditaires de la fuite des sujets de la première session, et surtout l’objectif
recherché car il est clair qu’ils (les auteurs de la fuite) ne vont pas rester les bras
croisés et essayeront de tout faire pour perturber le reste des épreuves».
Les candidats en gestion-économie et sciences expérimentales ont jugé abordables,
hier, les sujets d’histoire-géographie pour les premiers et de maths pour les seconds. «Nous craignons le pire avec tout ce bruit autour de nous sur la prétendue fuite», expliquent plusieurs lycéens.

Fatima Aït Khaldoun-Arab

Lako
23/06/2016, 21h48
Des « changements radicaux » dans l’organisation du (http://www.algerie1.com/actualite/des-changements-radicaux-dans-lorganisation-du-baccalaureat-lannee-prochaine/)baccalauréat l’année prochaine (http://www.algerie1.com/actualite/des-changements-radicaux-dans-lorganisation-du-baccalaureat-lannee-prochaine/)
http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/06/wuydrff-500x291.jpg

« Dès l’année prochaine, seront mis en œuvre des changements radicaux dans l’organisation de l’examen du baccalauréat, changements qui seront en phase avec les évolutions pédagogiques et technologiques », a indiqué le ministère de l’Education nationale dans un communiqué.Ces mesures ont pour objectif de mettre en échec toute entreprise criminelle ciblant le baccalauréat ou toute autre épreuve.Le ministère de l’Education nationale a affirmé « sa volonté de poursuivre les actions pour mettre en échec toute entreprise criminelle ciblant le baccalauréat ou toute autre épreuve, car la fraude ne peut pas et ne doit pas être acceptée dans un pays qui a tout donné dans son histoire pour la dignité de ses enfants ».Le ministère a rendu, hommage à tous ceux qui, grâce à leurs efforts, ont fait de l’examen partiel du baccalauréat organisé du 19 au 23 juin une « réussite ».L’hommage s’adresse aux élèves, enseignants, personnel d’encadrement et tous les membres de la communauté éducative, « qui malgré toutes les tentatives de déstabilisation, ont su faire preuve de responsabilité ». Il s’adresse aussi à tous les corps constitués de sécurité dont « l’abnégation a permis d’assurer la sérénité nécessaire durant le déroulement des examens ».

zadhand
28/06/2016, 18h25
Commission nationale des programmes

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g

Dernières retouches sur le nouveau format du baccalauréat
le 28.06.16 | 10h00

La Commission nationale des programmes et le groupe de travail
chargé de la refonte de l’examen du baccalauréat se rencontreront
aujourd’hui pour finaliser leur rapport qui sera remis ensuite au ministère
de l’Education nationale avant d’être adopté ou rejeté par le gouvernement.
Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs
de l’éducation et de la formation (Satef), qui est également membre de ce
groupe de travail, explique que les propositions collectées depuis l’installation
de cette commission en octobre 2015 concernent les solutions apportées par
la communauté éducative pour la refonte de cet examen national décisif.
Le ministère espère mettre en application le nouveau format de cet examen
pour la session de 2017.Dans une récente déclaration à El Watan, la ministre
de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé une refonte de cet examen
pour la prochaine session. La fraude via les réseaux sociaux et la fuite des sujets
du bac dictent l’urgence de mettre en place un nouveau format permettant de
contrecarrer les moyens utilisés pour la fraude et en modifiant la structure des sujets
qui ont favorisé, des années durant, la mémorisation au lieu de la synthèse et
la réflexion.Les propositions fournies concernent plusieurs aspects à modifier.
Cela tourne autour de l’instauration d’une session de rattrapage pour les candidats
recalés et l’élaboration d’une fiche de synthèse qui prendra en considération les
moyennes obtenues durant toute l’année de terminale et celles du bac. Les partisans
de cette proposition y voient un moyen efficace contre l’indiscipline et le manque de
rigueur au niveau des établissements scolaires désertés dès le début du troisième trimestre. «Cette proposition ne fait cependant pas l’unanimité. Nous pensons que
cela pourrait ouvrir le champ à des pratiques douteuses concernant l’attribution des
notes durant l’année scolaire, ce qui favorisera clairement l’apparition de plusieurs barèmes, en contradiction totale avec l’esprit de l’égalité des chances pour tous,
que nous espérons faire respecter», explique M. Amoura.Les autres propositions
qui attendent validation au niveau de cette commission concernent la révision des coefficients ainsi que l’organisation de cet examen en sessions décalées avec la programmation des épreuves des matières secondaires à la fin de la deuxième année secondaire. A souligner que le ministère de l’Education réunira le 3 juillet prochain les syndicats du secteur ainsi que les parents d’élèves autour de l’évaluation du
déroulement des examens. Ce sera sans doute l’occasion pour annoncer le format
retenu par le département de l’Education, qui sera ensuite soumis au Premier ministère.

Fatima Aït Khaldoun-Arab

zadhand
30/06/2016, 22h37
La date des pré inscriptions-2016-2017

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g

Les nouveaux bacheliers arrêtée du 19 au 21 juillet
le 30.06.16 | 17h08

La date des pré inscriptions pour les nouveaux bacheliers, au titre de
l'année universitaire 2016-2017, a été arrêtée du mardi 19 au
jeudi 21 juillet, a annoncé jeudi, le ministère de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique dans un communiqué. Les nouveaux
bacheliers pourront par la suite, confirmé cette pré inscription durant la
période allant du vendredi 22 au dimanche 24 juillet, laquelle sera suivie
par la phase des affectations et des recours en ligne dont la date a été
arrêtée par le ministère du dimanche au 31 juillet au mardi 2 août.
La période de déroulement des concours, entretiens avec un jury pour
les filières concernées est prévue également, du dimanche 31 juillet au 2 août,
suivie de la période des inscriptions définitives du jeudi 4 au mardi 9 août,
a ajouté la même source. A noter que le calendrier des pré inscriptions,
des recours et des inscriptions définitives des nouveaux bacheliers intervient
en application des dispositions de la circulaire n° 1 du 2 juin 2016, relative à
la préinscription et à l'orientation des titulaires du diplôme de baccalauréat au
titre de l'année universitaire 2016-2017.

APS

zadhand
03/07/2016, 21h12
ALORS QU'ON AVANCE UN TAUX DE RÉUSSITE DE PLUS DE 52%


Le stress de l'attente

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g
Par Abdellah BOURIM
Dimanche 03 Juillet 2016


L'examen de cette année a été une dure épreuve aussi bien pour
les candidats que pour la tutelle qui a été obligée de revoir à
la baisse ses prévisions quant à un taux de réussite dépassant les 70%.

24869

La ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit, a indiqué hier
que l'opération de correction des copies d'examen de la deuxième session
se déroule dans de «bonnes conditions et à un rythme accéléré». Pour ce
qui est de son pronostic sur le taux de réussite à cet examen, elle a préféré
garder le silence en laissant l'inspecteur général du ministère, M.Nedjadi
Messeguemen se prononcer sur cette question. Selon ce dernier, tous les
signes indiquent que le taux de réussite à l'examen du baccalauréat de cette
année sera un peu plus important que celui enregistré l'année précédente qui
est de 51%. Pour rappel, le ministère de l'Education a tablé sur un taux de
réussite dépassant les 70% cette année, et ce, en raison de la stabilité dans
le secteur et la mise en oeuvre de son programme de refonte pédagogique.
En effet, l'optimisme de la tutelle quant à la possibilité d'atteindre ce taux s'est
heurté vite à la réalité d'un terrain miné. Le ministère de l'Education s'est retrouvé
face à une situation délicate, où il était contraint de refaire l'examen du
baccalauréat, après la fuite de sujets d'examen qui a marqué la session ordinaire
du mois de mai.Un acte qui n'a pas seulement perturbé le cours de l'examen, mais
il a eu un effet pesant sur le moral des candidats. Quant à la délibération des
résultats de cet examen, le ministère de l'Education, a affirmé que les résultas
seront connus avant la date du 15 juillet.Par ailleurs, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fixé la date du 19 juillet prochain pour les préinscriptions et le choix des filières. Les nouveaux bacheliers auront donc le temps jusqu'au 22 du même mois pour accomplir cette procédure, et ce, avant les inscriptions finales au niveau des établissements universitaires programmées du 4 au 9 août
prochain, a indiqué le communiqué de la tutelle. Pour ce qui est du droit des nouveaux bacheliers, à la bourse universitaire, le ministère de l'Enseignement supérieur a introduit cette année de nouvelles mesures avec la répartition des candidats en trois catégories,
la première catégorie aura droit a une bourse de 4000 DA, la deuxième à 3600 DA et
la dernière à 2700 DA.Pour ce qui est du baccalauréat 2017, le ministère de tutelle
prévoit un taux de réussite plus élevé en raison de la mise en oeuvre du programme
de refonte du système d'organisation de cet examen national. Après avoir gagné la
bataille de la stabilité du secteur sanctionnée par la signature de la charte d'éthique
de 8 sur 10 syndicats, le département de l'éducation a entamé un nouveau chantier,
celui de la réforme du système d'organisation du baccalauréat et ce afin d'éviter
le scénario qui s'est produit cette année. Les changements annoncés par le ministère
de l'Education concernant le programme scolaire et celui d'organisation de cet examen
de fin d'année permettront, selon ce dernier, d'améliorer les taux de réussite dans les différentes épreuves de fin d'année. Ainsi, la ministre de l'Education a déjà affirmé que
la mise en oeuvre de son programme de deuxième génération, vise, à la fois, à l'amélioration de la qualité de la formation dispensée aux élèves, et les conditions de
travail des enseignants. Selon elle, ces questions seront soumises au débat lors d'une conférence nationale d'évaluation de la mise en oeuvre de la réforme du baccalauréat
le 13 juillet prochain.Sur un autre volet, le ministère de l'Education a organisé, hier, l'épreuve orale du concours de recrutement des enseignants dont le nombre de postes budgétaires réservé au secteur de l'éducation par la Fonction publique est de 28.000 postes cette année, pour plus de 140.000 concurrents. Un chiffre qui reflète l'intérêt qu'accorde le gouvernement au secteur de l'éducation qui demeure l'un des plus importants recruteurs de le Fonction publique. Pour la ministre, «il est important de reconnaître qu'en amont, il y a eu énormément de travail pour faciliter l'opération de recrutement et les conditions de déroulement des examens». Les candidats vont
connaître les résultats de cette épreuve le 7 juillet prochain selon le ministère de la
tutelle. Les 28.000 nouvelles recrues dans les nouveaux postes d'enseignants seront appelées par la suite à suivre un stage de formation pour leur permettre une meilleure intégration dans leurs nouveaux postes et ce, à partir du mois d'août prochain

zadhand
11/07/2016, 20h08
Annonce des résultats demain mardi à 20h00


Bac 2016
11 juillet 201652

Les résultats de l’examen du baccalauréat session 2016 seront annoncés
demain mardi à 20h00, a indiqué lundi le ministère de l’Éducation nationale.

25042
Les résultats seront publiés sur le site officiel de l’Office national des examens et des concours

(http://bac.onec.dz).


818.515 candidats ont passé l’examen du baccalauréat session 2016 durant la période allant
entre le 29 mai et le 2 juin 2016 dont 549.593 élèves scolarisés et 268.925 candidats libres.
La session 2016 a été marquée par la refonte partielle des épreuves du baccalauréat
du 19 au 23 juin, après une fuite des sujets lors de la session de mai.
555.000 candidats ont pris part aux épreuves de cette deuxième session,
dont une majorité dans les branches scientifiques.

Lako
12/07/2016, 08h45
Le taux de réussite au baccalauréat 2016 est de 49,79 pour les candidats scolarisés et de 33,7% pour les candidats libres« Le taux de réussite au baccalauréat 2016 est de 49,79 pour les candidats scolarisés et de 33,7% pour les candidats libres » a révélé, ce matin et en exclusivité, à L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit.Les filières qui ont enregistré les taux de participation les plus élevés sont les Mathématiques (63,26%) et Lettre et langues (56,09%) a ajouté la ministre.Le taux de participation du bac 2016 est en recul par rapport à celui de l’année précédente (51,36%), Mme Benghabrit explique cela par l’ « action criminelle » qui a ciblé la session du bac de cette année et le « ravage provoqué par Facebook », faisant en cela allusion aux fuites des sujets du bac via les réseaux sociaux qui ont déstabilisé les candidats et toute la société, dira-t-elle.« L’année était stable, les programmes respectés, malheureusement on a été victimes d’une action criminelle », regrette la ministre de l’Education nationale.Les résultats complets du bac 2016 seront publiés ce soir, à 20 heures, sur le site web de l’Office national des examens et concours (ONEC).

Lako
13/07/2016, 19h34
BAC 2016 : Tizi Ouzou indétrônable pour la 8e fois consécutive !La wilaya de Tizi Ouzou donne l’exemple pour la 8e fois consécutive à la tête du classement des wilayas en matière de réussite au BAC à l’instar des autres examens.Dans un classement rendu public sur le web, Tizi Ouzou détient la première place sur le niveau national avec un taux de réussite de 76.17% suivie par Boumèrdes avec 75.76% et constantine avec 74.69%.
Par ailleurs,« Le taux de réussite au baccalauréat 2016 est de 49,79 pour les candidats scolarisés et de 33,7% pour les candidats libres » a révélé, ce matin et en exclusivité, à L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit.

Lako
14/07/2016, 07h26
BAC 2016
L'avenir sera beaucoup plus propice pour les femmes que pour les garçons.Comme chaque année, les filles obtiennent pratiquement toujours de meilleurs résultats que leurs homologues masculins dans l'examen de baccalauréat. Encore cette année, elles terminent devant les garçons avec un taux de réussite de plus élevé qui est de 66,71% contre 33,29 pour les garçons, et ce, sur les 267.014 candidats admis au niveau national parmi les candidats scolarisés. En effet le taux de participation des filles à l'examen du baccalauréat cette année est de 67% du nombre global des concurrents à cet examen national. Depuis quelques années, le nombre de filles admises à l'examen du baccalauréat est excellent par rapport à celui des garçons. Le même résultat d'ailleurs à l'université où elles sont les meilleures et elles sont majoritaires.
Ce chiffre avancé, hier, par l'inspecteur général du ministère de l'Education, Nedjadi Messeguem, lors d'une conférence de presse animée au siège du ministère, démontre pour la énième fois que la révolution douce menée par la femme algérienne avance à grands pas et que la société se féminise de plus en plus. Conscientes de l'inévitable passage par l'école pour prendre l'ascenseur social, les demoiselles fournissent d'énormes efforts pour la réalisation de cet objectif qui, une fois atteint, leur permettra de jouir de leur citoyenneté à part entière, d'un nouveau statut social, d'entrer en concurrence avec le sexe opposé. Marginalisée, mise à l'écart durant plusieurs années, la femme algérienne a bien saisi que c'est seulement par l'école qu'elle pourrait exister et s'imposer au sein de la société en tant qu'individu qui peut contribuer au développement de son pays.
Il faut reconnaître que l'avenir sera beaucoup plus propice pour les femmes que pour les garçons. Avec cette tendance à la hausse des taux de réussite des filles dans les différents examens, ces dernières années, la femme algérienne s'est imposée au sein de la société grâce à son background qui lui a permis d'investir la plupart des secteurs d'activité, de l'Education nationale à la santé, à l'administration publique, y compris le secteur militaire, la politique et les affaires qui, dans le passé, ont été réservés seulement au sexe masculin. Certes, le nombre de filles inscrites à l'examen de fin d'année dépasse de loin le nombre de garçons, mais le taux de réussite des demoiselles à cet examen national, est synonyme d'une modulation de la cartographie sociologique du pays.

Le résultat réalisé à présent justifie la thèse, une nouvelle fois, faisant état du fait que les filles consentent plus d'efforts pour décrocher ce diplôme qui leur permettra non seulement d'accéder à l'enseignement supérieur, mais aussi synonyme de se libérer de leur dépendance vis-à-vis de l'homme. Un résultat qui va bouleverser les données et remodeler la carte sociologique du pays dont les spécialistes dans le domaine sont appelés à adopter un nouveau regard et une nouvelle vision pour mieux comprendre cette société en pleine mutation et évolution, en se basant dans leur recherche sociologique sur une montée vertigineuse de la gent féminine. Enfin le baccalauréat et l'avenir sourient plus aux filles qu'aux garçons en Algérie qui a besoin des compétences de tous ses enfants, que ce soit les filles ou les garçons pour réaliser un saut qualitatif répondant aux aspirations de la société.n douce continue

Lako
14/07/2016, 18h47
Réforme du Bac : les tenants et aboutissants expliquéshttp://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/bac-reform%C3%A9e.jpg?itok=wvXlH1NI

L’impératif de réformer le Bac est dicté par le souci d’allègement de l’épreuve de cinq jours (matin et soir) et l’objectivité dans l’élaboration des sujets et la l’optimisation du contrôle continu jusque-là non pris en compte en faveur de l’élève.Parer aux fuites des sujets est aussi une autre exigence prise en charge par des réflexions lancées depuis six mois au moins. L’atelier tenu à Alger jeudi table à faire la synthèse des propositions des partenaires du ministère de l’Education et escompte une réorganisation efficace du plus important examen national de tous le cursus scolaire.

Lako
14/07/2016, 18h48
Nouveaux bacheliers : une application pour vos inscriptions entre autres nouveautés à découvrir le 19 juilletPas de vacances pour les 267.014 candidats scolarisés (soit 49,79%) ainsi que les 61.511 candidats libres qui ont réussi à l'examen du baccalauréat session 2016, puisqu’à partir du 19 juillet ils commenceront leur parcours de combattants à travers les campus ouverts à cet effet.Le processus de préinscription-inscription finale s’étalera sur plusieurs semaines pour se prolonger jusqu’à la mi-août pour trouver une place à l’université et ce, sans compter les délais impartis pour les recours.Selon le processus qui débute du 19 au 21 juillet, les futurs étudiants feront leurs choix et attendre des jours leurs affectations. Du 22 au 24, les heureux bacheliers profiteront des journées d’informations mis à l’œuvre pour leur expliquer les branches et débouchers avec la possibilité de parler avec des profs et autres personnels de l’encadrement universitaire. La nouveauté est que l’inscription-orientation se fait via une application téléchargeable sur smartphone qui servira de guide et support pour l’accomplissement de toutes les démarches nécessaires à leur scolarité.M. Nourredine Ghouali, directeur de l’enseignement et la formation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé à Djawida Azzoug, de la Chaine 3, que les inscriptions sont numérisées de bout en bout à partir de cette année.« L’étudiant ne sera muni que de son diplôme de bac délivré à l'occasion au niveau de son lycée d’origine », a-t-il précisé.Une moyenne de 19,14 en pôle position et 237 mentions "excellent"La moyenne la plus élevée lors de cette session s'élève à 19,14 enregistrée à Oran, tandis que 237 candidats ont obtenu la mention "excellent" (18 et plus), a indiqué l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, M. Nedjadi Meseguem, lors d'une conférence de presse, animée au lendemain de l'annonce des résultats officiels du baccalauréat.A une question sur les raisons de la non intégration du taux des candidats libres lauréats du baccalauréat dans le taux global, le responsable a expliqué que "le ministère s'intéresse plus aux lauréats scolarisés qu'aux candidats libres, qui sont en majorité des universitaires qui cherchent à améliorer leurs moyennes de réussite au baccalauréat".Concernant le classement par wilaya, M. Messeguem a précisé que cette question "ne figurait pas parmi les priorités du ministère".Au sujet des cas de fraude enregistrés lors de cette session, M. Messeguem a dit qu'il s'agit de 1.006 cas qui seront examinés par la commission, installée à cet effet et qui décidera du type de sanctions à prendre, pouvant aller jusqu'à cinq ans d'exclusion pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres.Quant aux individus impliqués dans la fuite des sujets du baccalauréat, il a affirmé qu'ils ont été arrêtés à titre conservatoire, en attendant la décision de justice. APS

zadhand
15/07/2016, 23h40
Quel avenir ?

25113

Bac
le 15.07.16|10h00

Révision des coefficients des matières, suppression des épreuves
secondaires, réduction du volume horaire des épreuves, organisation
d’une session anticipée et instauration de matières optionnelles. Le bac
2017 ne sera plus le même. Les propositions sont multiples et le dernier
mot reviendra au gouvernement. El Watan Week-end ouvre le débat sur
la nécessité de réformer le bac ou de le supprimer.Huitième du genre,
la réunion de la commission mixte chargée du dossier de la refonte du bac
a eu lieu à huis clos afin d’élaborer des propositions pour un nouveau
baccalauréat, qui seront ensuite soumises au gouvernement pour adoption.
Hier, la rencontre tenue à Alger a regroupé aussi les représentants du
ministère de l’Enseignement supérieur. Depuis octobre dernier, les différents
intervenants ont été unanimes sur quelques changements à apporter à cet
examen après de nombreuses propositions à l’étude, dont la durée de
l’examen, qui passera en principe à trois jours seulement avec la prise en
considération de la fiche de synthèse pour les matières non composées.
Les matières en question ne seront pas comptabilisées différemment. C’est
-à-dire que la moyenne de l’ensemble des notes de ces matières avec un
coefficient supérieur ou égal à 4 sera additionnée aux notes obtenues au bac.
Puis le nombre de matières : les candidats composeront dans 6 matières
seulement. Mardi soir, les résultats du baccalauréat 2016 ont été annoncés.
Le taux de réussite de 49,79% est, sans surprise, inférieur à celui de l’année
précédente qui était de 51,36%. Nouria Benghebrit argumente : les fuites de
sujets diffusés sur les réseaux sociaux ont été une «action criminelle» qui a
déstabilisé les candidats. «L’année était stable, les programmes respectés, malheureusement on a été victimes d’une action criminelle», a-t-elle déploré.
La ministre n’a pas attendu le «scandale» du bac 2016, refait partiellement le
19 juin, pour entamer une réflexion sur sa réforme. Mme Benghebrit est
catégorique le bac 2017 ne sera pas le même.Des changements seront
apportés. Hier, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale,
Abdelhakim Belabed a affirmé que ce dossier, qui est en phase d’examen,
sera soumis à d’autres parties qui prendront «des décisions souveraines».
Les conclusions issues des différentes rencontres organisées seront ensuite
présentées à des experts puis au gouvernement et au Conseil des ministres,
habilité à trancher cette question avec «professionnalisme et objectivité»,
a-t-il indiqué. Il a cité à cet effet les ateliers installés depuis une année au
niveau du ministère de l’Education nationale en vue de procéder à la refonte
de cet examen, avec la contribution des partenaires sociaux (syndicats,
associations et parents d’élèves) en vue de recueillir leurs avis.La refonte du
baccalauréat est dictée par «la volonté de l’Etat, de la société et des autorités
publiques de le hisser à de plus hauts niveaux», a estimé M. Belabed. Il a
rappelé les points qui font polémique, notamment «la durée des épreuves qui
est actuellement de cinq jours, la prise en compte des évaluations continues et
la refonte de cet examen». La refonte du baccalauréat inclura, dit-il encore,
«la révision de l’organisation, du fonctionnement et des prérogatives de l’Office
national des examens et concours (ONEC), qui est un organe technique et
exécutif chargé de l’organisation de cet examen, pour devenir une véritable
institution capable de préparer le baccalauréat».Problématique faut-il
abandonner cet examen définitivement, seule garantie d’égalité des chances
de réussite ? Ou bien faut-il le garder et le réformer ? Beaucoup sont favorables
au système anglo-saxon dans lequel le bac ne figure pas. Ahmed Tessa,
pédagogue, retraité du ministère de l’Education nationale explique «L’examen
du baccalauréat comme unique moyen d’accès à l’université est une vieille
création de la France napoléonienne en 1806.Ses objectifs n’ont pas changé
depuis deux siècles. Son organisation s’est durcie et militarisée au point de devenir
une affaire d’Etat, accompagnée d’un plan Orsec dans toutes les wilayas.» Selon
lui, sur le plan psychopédagogique, cet examen terminal est une véritable tombola
pour une certaine catégorie d’élèves. Il explique : «Les plus émotifs paniquent
devant leurs copies, d’autres tombent malades la veille : ils passent à la trappe de
l’échec alors qu’ils ont été excellents durant toute leur scolarité.»
Choc
C’est pour ces raisons que le pédagogue plaide pour la suppression de cet examen
«A moins d’être sadique au point d’imposer une telle épreuve, nous devons revoir
de fond en comble le système d’évaluation : le bac, la sixième et le brevet compris. N’oublions pas que les dérives de tout ordre se retrouvent aussi bien au bac qu’au
cours des deux autres examens de fin de cycle.» Bachir Hakem, enseignant et
membre du CLA, fait aussi partie de ceux qui espèrent un changement de système d’évaluation. Il veut la suppression du bac : «Il est dépassé, lourd et coûteux aussi
bien pour l’élève et les parents que pour l’Etat.Chaque année, le déroulement et
les résultats du bac sont remis en cause et c’est la crédibilité de cet examen qui est
mise en cause.» De son côté, Abderrezak Dourari, professeur de sciences du langage
et de traductologie, assure : «On a vu au cours des années passées comment le bac
est devenu non pas un simple diplôme de fin de cycle secondaire, mais s’est transmuté
en un véritable cauchemar pour l’Etat et pour les candidats.Le coût de 500 milliards
par an est ahurissant notamment au regard des maigres résultats que cet examen
permet de garantir en termes d’indice sérieux des compétences effectivement
acquises.» Tous les défenseurs de la suppression de cet examen, sacré jusqu’à aujourd’hui, le sont particulièrement à cause des dérives pédagogiques. Ahmed Tessa explique : «Les dérives pédagogiques font le plus de mal aux élèves. Ils sont
conditionnés et dopés au bachotage par le professeur, au parcœurisme et aux
évaluations de restitution et non d’intelligence. On a au bout du processus des
bacheliers et plus tard des universitaires dépourvus d’esprit logique, de sens de
l’analyse et de la synthèse et surtout d’esprit critique.Et ce n’est pas de leur
faute !» Selon lui, la réforme de 2003 avait pour objectif de supprimer ces
dérives pédagogiques et de solliciter l’intelligence de l’élève au détriment de la mémorisation/restitution. «Malheureusement, cela n’a pas marché. Sa mise en
œuvre a sombré dans les travers et les défauts de la pédagogie traditionnelle
sans pour autant profiter de ses bons côtés. Ces carences de la réforme ont été
établies par les participants à la Conférence d’évaluation de la réforme organisée
en juillet de l’année passée», se désole-t-il.
Échec
C’est ce que Abderrezak Dourari explique aussi : «Les meilleurs bac n’arrivent
pas à donner à la formation supérieure de bons étudiants, capables
linguistiquement et cognitivement de suivre les enseignements et de réussir
correctement. Nous ne sommes plus dans la posture d’attendre d’eux qu’ils
poussent l’université vers le haut grâce à leurs supposées connaissances pointues,
à leur dynamisme et à leur demande inextinguible de savoir.Et c’est déjà l’échec consommé.» Pour le spécialiste, le niveau des universités baisse chaque année «Aujourd’hui, on fait chez nous non pas des études supérieures approfondies,
mais des études primaires très approfondies pour reprendre la formule de
l’humoriste français Coluche. Et l’on continue nonchalamment de tricher encore
dans certaines universités en célébrant la triche à travers les cérémonies
fastidieuses et emphatiques de remise de diplômes ou de prix d’excellence de fin
de formation sans honte.»Mais alors, pourquoi sommes-nous si attachés au bac ?
«Depuis plus de trente ans, la France officielle est décidée à emboîter le pas au
système anglo-saxon, mais ce sont les familles socio-culturellement défavorisées
qui s’y opposent. Ces dernières ont gardé leur frustration d’un diplôme, symbole de l’aristocratie et de la bourgeoisie française. Ce même syndrome frapperait-il les
Algériens ? Sûrement.En Allemagne et en Suisse notamment, près des deux tiers
des élèves de fin de collège choisissent la filière de l’enseignement professionnel
au lieu de la filière enseignement général. Ce qui a permis à l’économie de ces pays
d’être les plus performantes au monde. Et parmi ces élèves, il y a les meilleurs»,
confie Ahmed Tessa. Selon lui, l’exemple des pays scandinaves est hautement
instructif. «Une lueur d’espoir nous vient de l’actuelle équipe ministérielle qui est
décidée à réformer l’ensemble de notre système d’évaluation scolaire.L’école
moderne, efficace dans ses prestations et ouverte sur les réels besoins de nos
enfants, est à ce prix. A la presse, aux familles et aux autorités du pays de prendre conscience que le passage à l’université dans sa version actuelle est une ‘‘arnaque’’,
pour reprendre le titre d’un livre paru en 2009 et écrit par un ancien président de la Sorbonne.» Pour le Snapap, c’est aussi la suppression qui est une solution.
«Nous sommes pour la suppression de cet examen, mais pour le moment il faut
prendre des décisions après réflexion et associer tous les acteurs pour trouver une alternative, c’est une toute autre question qui demande réflexion», explique Ferguenis Nabil, chargé de communication à la fédération nationale de l’éducation Snapap.
Côté ministère, on n’évoque aucunement sa suppression, mais Mme Benghebrit
confirme : «Je veux ce bac réformé pour l’année prochaine.» Moins catégoriques et aventuriers, il y a ceux qui proposent, du moins pour le moment, des changements
afin de rendre à cet examen sa crédibilité.
Bac professionnel
Kamel Nouari, directeur d’un établissement scolaire, propose «la mise en place
d’un baccalauréat professionnel avec un nombre de filières qui pourrait atteindre les
15. Annulation du bac sportif ; limiter la durée des examens à trois jours en limitant
le nombre des matières. Un scientifique ne passerait le bac que pour les matières scientifiques, par exemple». Pour plus de sécurité et afin d’éviter le scénario de cette année, il propose de «transférer les sujets directement aux centres d’examen par mail
le jour-même de l’examen, de les imprimer sur place et de faire appel aux directeurs
des centres d’examen et leurs collaborateurs en dehors des wilayas». De son côté, Meziane Meriane du Snapest, membre de la commission mixte, est plutôt pour le
maintien du bac.Il explique : «Si l’objectif recherché est cette double spécificité,
à savoir évaluer la fin des études secondaires et ouvrir l’accès à l’enseignement
supérieur, il y a obligation de le maintenir, mais de le reformer. Le bac est aussi un
repère de savoir et un motivant pour nos élèves.» Cependant, actuellement, avec le nombre de matières à l’examen, un élève de la filière scientifique peut être admis à l’examen du bac avec des notes en dessous de la moyenne dans les matières scientifiques, mais de bonnes notes dans les matières littéraires.La question qui se
pose est de savoir si cet élève est un scientifique ? Non, pourtant il aura accès à une
filière scientifique à l’université. De plus, Meziane Meriane propose «cinq jours
d’examen stressent l’enfant et lui font perdre les capacités de concentration et de
réflexion. Le maintenir et le réformer avec une réduction du nombre de journées
d’examen à trois et la bonification des coefficients des matières essentielles ou bien
passer l’examen en deux sessions».Pour Abderezak Dourari, «la réforme du système éducatif engagée par l’actuelle équipe avec détermination et pugnacité mérite d’être soutenue par la société dans son entièreté en dépit de critiques méritées, car il y
va de l’intérêt de toutes les tendances idéologiques pour au moins la bonne raison
que tout le monde a besoin de militants et de cadres compétents». Il s’agit d’un enjeu scientifique et non pas d’un enjeu interne, car aujourd’hui il s’agit de la maîtrise de l’économie de la connaissance.
Idéologie
«La réforme du bac est donc nécessaire, selon M. Dourari, pour toutes ces raisons et
bien d’autres.» Allusion faite aux obstacles idéologiques qui bloquent un consensus
dans la commission. C’est-à-dire l’inquiétude de toucher à l’éducation islamique, à l’histoire, à tamazight... «Le nombre de jours d’examen doit absolument être rédui
t et recentré sur des items qualitatifs relatifs à la filière. Les autres matières, même importantes, peuvent être examinées soit en deuxième année secondaire ou même
se contenter de l’examen de fin d’année du lycée. Il n’y a aucune raison pédagogique
ni même identitaire de réduire l’importance de ces évaluations continues, alors que
bien des nations développées s’en contentent pour le passage au supérieur.
Ces examens permettraient en plus aux élèves de redonner de l’importance au suivi
des cours de leurs enseignants et de ne pas se contenter du bachotage. Il est tout
aussi nécessaire de réviser profondément le système des coefficients des matières en
les recalculant selon l’importance de ladite matière au regard non pas de l’idéologie
quelle qu’elle soit, mais du noyau disciplinaire de chaque filière», affirme M. Dourari.
De son côté, Ahmed Tessa préfère parler de la réforme du passage à l’université et
non de la réforme du bac.Il explique «Une telle réforme du passage à l’université
nécessite une refonte totale du fonctionnement et de l’organisation de l’université algérienne. Il est grand temps de valoriser l’enseignement professionnel, de l’élargir
à tout le territoire national et de faire accéder ses lauréats à des filières d’ingéniorat à l’université. Sans ces deux préalables, il n’y aura pas de changement efficace.
L’université algérienne doit lever le verrou hérité de l’esprit de mandarinat cher à l’université française d’avant 1968.»

Le taux d’échec en première année universitaire est dû à la mauvaise orientation

Le taux d’échec en première année universitaire dans certaines spécialités atteint
50% à 60%, a indiqué hier le secrétaire général du ministère de l’Enseignement
supérieur, Seddiki Mohamed Salah Eddine.«Le taux d’échec en première année universitaire est plus élevé dans certaines universités et varie entre 50% et 60% en
raison de la mauvaise orientation», a déclaré hier M. Seddiki en marge de l’atelier
portant sur la refonte du baccalauréat. Les sciences technologiques figurent parmi
les spécialités qui enregistrent le plus grand taux d’échec en première année dans
nombre d’universités, a-t-il précisé.L’analyse montre que l’examen «ne reflète pas
le savoir acquis par l’élève durant son cursus scolaire», a estimé le responsable,
pour qui la note du baccalauréat doit correspondre à l’orientation en comptabilisant,
par exemple, les notes des matières essentielles.Lors de son intervention, M. Seddiki
a souligné que la rencontre qui regroupe des experts des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Education nationale constitue
«un jalon supplémentaire» pour développer le système éducatif et améliorer sa performance et son rendement de façon à répondre aux normes scientifiques et pédagogiques. Il a ajouté que cette rencontre vise à «améliorer le système d’évaluation
du baccalauréat en partant d’une vision globale du système des examens nationaux
et officiels».M. Seddiki estime que «l’engagement d’une réflexion pour une nouvelle conception du baccalauréat, la rationalisation de son organisation, le renouvellement
des méthodes d’élaboration des examens et le renforcement de la formation des formateurs spécialisés dans la préparation des examens peuvent constituer les
premiers pas de la réforme globale du cycle d’enseignement secondaire».
La refonte du baccalauréat doit «avoir une approche globale, une démarche
participative», a-t-il souligné. «La réforme du baccalauréat ne doit pas être considérée comme une fin en soi mais plutôt comme un processus de développement visant à améliorer les compétences des bacheliers et renforcer leurs connaissances».
«Les efforts déployés à moyen terme pour la refonte et l’amélioration de cet examen doivent se concentrer sur le ciblage des connaissances à évaluer chez l’élève, outre
la nécessité de faire la distinction entre les différentes branches en réajustant les
matières d’examen dans chaque branche et en s’assurant que chaque coefficient est
établi suivant la nature et les caractéristiques de la branche», a indiqué M. Sediki.APS

Nassima Oulebsir

Lako
17/07/2016, 18h01
Inscription des nouveaux bacheliers : Les étapes à suivrehttp://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/facult%C3%A9s.jpg?itok=1LzpDPvb

Fini le stress des longues explications, des longues files d'attente et de la paperasse, les inscriptions universitaires des nouveaux bacheliers se font désormais à distance, a-t-on assuré au ministère de l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique (ENRS). On passe décidemment de la version papier à la version électronique avec pour support son Pc, sa tablette ou son téléphone connectés sur le net.Les préinscriptions débuteront le 19 du mois courant pour se terminer le 22. Les futurs étudiants doivent savoir qu’ils opteront cette année pour six choix au lieu de 12 préconisés précédemment.Avant l’entame, Sabera Bencheneb a rencontrés des heureux du bac 2016 à l’Université Bouzarea 2 où sont organisées des portes ouvertes sur l’université et les offres pour l’année universitaire 2016-2017.Alors que Nesrine Chérikhi a fait le déplacement au ministère de l’ENRS pour tenter d’expliquer la procédure d’inscription à distance aux nouveaux étudiants.Les explications sont fourni par Djamel Bougazata, directeur de l’enseignement et de la formation du département Hadjar.Quelle démarche tu dois suivre en vue de ton inscription dans un établissement universitaire?Source : Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique https://www.mesrs.dz/fr/web/bac2016

http://c/Users/MREDAO~1.DZ/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gifEtape 1: Après l'annonce des résultats du bac,1- Adresse-toi à ton Lycée. On te remettra ton attestation du baccalauréat à travers laquelle tu prendras connaissance de ton NUMÉRO PERSONNEL (en bas de page), qui te servira lors de ta préinscription

2- Prends connaissance des informations mises à ta disposition dans le Guide du Bachelier et dans laCirculaire. Nous te conseillons à cet effet, d'installer l'application TesdjilCom, disponible dans l'espace de téléchargement, sur ton Smartphone. Tu pourras également utiliser, les versions Flash du Guide et Hypertexte de la Circulaire, sur un PC, ou encore les versions PDF de ces deux documents.

http://c/Users/MREDAO~1.DZ/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gifEtape 2- Après la lecture attentive des documents, tu procéderas à ta préinscription du 19 au 21 Juillet 2016.Cette phase consiste à remplir ta fiche de vœux et à la déposer, en ligne, à partir de l'adresse suivante:http://www.orientation.esi.dz (http://www.orientation.esi.dz/)Cette opération peut être effectuée là où existe une connexion à l'Internet. Cependant nous te recommandons de rejoindre à cet effet les salles prévues dans tous les établissements universitaires, tu y trouveras disponibilité, conseils, assistance et accès gratuit à l'Internet.


http://c/Users/MREDAO~1.DZ/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gifEtape 3:Tu dois ensuite confirmer ta préinscription du 22 au 24 Juillet 2016. Il t'est permis aussi de modifier ta précédente fiche de vœux.

Dans ce cas, c'est la deuxième fiche de vœux qui est prise en considération pour ton orientation.

http://c/Users/MREDAO~1.DZ/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gifCas particulier :

Cas particulier des filières soumises à test d'aptitude ou entretien:
Si tu as choisi des filières soumises à test d'aptitude ou entretien, n'oublie pas de te renseigner auprès des établissements concernés, sur la date précise des épreuves (du 31 Juillet au 02 Août 2016). En effet, il ne te faudra pas risquer de perdre une ou plusieurs formations possibles, du fait d'un chevauchement éventuel d'épreuves. Tes résultats te seront communiqués au plus tard 48 heures avant la clôture des inscriptions définitives.

http://c/Users/MREDAO~1.DZ/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gifEtape 4:Affectations et recours seront établis en ligne du 31 Juillet au 02 Août 2016.
Tu peux s'il le faut, introduire un recours dans le cas où aucun de tes six choix n'a été retenu.

Au cas où tu es déclaré non admis, tu seras réorienté dans l'un des autres choix portés sur ta fiche de vœux. L'établissement d'accueil en première affectation est chargé de la procédure de la réorientation.

Lako
19/07/2016, 17h43
Les lauréats du Bac 2016 honorés par le Premier ministre

http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/c185c2f6126646306fc8199078c5fb8d_L.jpg
ALGER- Cinquante six (56) lauréats du baccalauréat session 2016 (http://www.aps.dz/algerie/44555-267-014-candidats-scolaris%C3%A9s-et-61-511-candidats-libres-laur%C3%A9ats-du-baccalaur%C3%A9at), ayant obtenu d'excellentes moyennes, ont été honorés, mardi à Alger, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Baccalauréat session 2016 : meilleures moyennes à l’échelle national

- Ousalah Kenza Naïla : 19,14 (branche mathématiques)
- Oucif Amani : 19,02 (branche sciences expérimentales)
- Ounasse Walid (Cadet de la Nation) : 18,91 (branche mathématiques)
Des autres lauréats ayant des besoins spécifiques ont reçu également des cadeaux et des attestations honorifiques lors de cette cérémonie. Un total 241 élèves ont décroché, cette année, leur bac avec la mention "excellent", 5.011 avec la mention très bien et 19.025 avec la mention bien. Les lauréats ont aussi bénéficié, en guise de récompense pour les efforts fournis durant toute l'année, d'une tablette dernière génération et d'un voyage en Espagne. La ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit a considéré dans une allocution prononcée à l'occasion que les résultats du baccalauréat de cette année étaient "satisfaisants au regard du contexte".

zadhand
20/07/2016, 00h09
Réforme de l'examen du BAC

les propositions prochainement soumises au gouvernement
le 19.07.16|16h12

Les propositions portant sur la réforme de l'examen du baccalauréat seront "prochainement" soumises au gouvernement, a indiqué mardi la ministre de
l'Education nationale, Nouria Benghebrit. "Nous allons bientôt remettre au
Premier ministre la synthèse consacrée à la réforme des épreuves du baccalauréat, élaborée après la tenue de l'atelier national et les réunions entre les représentants
du ministère et les partenaires sociaux", a déclaré à l'APS Mme Benghebrit, en
marge d'une cérémonie organisée en l'honneur des lauréats du baccalauréat
(session 2016). "Nous avons constaté l'existence de plusieurs hypothèses ayant
requis l'unanimité auprès des participants", a-t-elle ajouté. La commission mixte,
composée de représentants du ministère de l'Education nationale et de partenaires sociaux, avait tenu récemment la 6ème et dernière réunion concernant la réforme
des épreuves du BAC. Celle-ci a été sanctionnée par une série de propositions.
Il s'agit, entre autres, de la réduction du nombre de jours de l'examen de 5 à 3
avec deux matières par jour.

APS

Lako
20/07/2016, 10h40
Inscriptions universitaires: 6,25% des nouveaux bacheliers préinscrits au 1er jour
Le nombre de préinscriptions des nouveaux bacheliers s’élève, mardi au premier jour de cette opération, à 20.631, soit 6,25% du nombre total des bacheliers, selon des statistiques globales du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.Le nombre d’accès des nouveaux bacheliers au site des inscriptions (nombre de signatures) s’élevait à 15h56 à 217.150, soit 65,78% du nombre total des bacheliers, a précisé la même source.
Un total de 330.133 bacheliers ont décroché le baccalauréat cette année, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale.
Le ministère suit les opérations de préinscription en temps réel au niveau national grâce à un système informatique performant, a-t-on précisé.
Le calendrier des opérations d’inscription à l’université pour les nouveaux bacheliers au titre de l’année universitaire 2016-2017 s’étalera du 19 juillet au 9 août, rappelle-t-on.
La période de préinscriptions qui a débuté ce mardi, prendra fin le 21 juillet à minuit, a précisé le ministre du secteur, M. Tahar Hadjar à l’occasion d’une conférence de presse, alors que la période de confirmation et des inscriptions est fixée du 22 et 24 juillet.
La période des orientations et des recours en ligne s’étalera du 31 juillet au 2 août. Les mêmes dates ont été retenues pour la période des concours et des entretiens pour un nombre de filières spécifiques, soit du 31 juillet au 2 août.
Enfin, la période des inscriptions finales et définitives à l’université s’étalera du 4 au 9 août 2016.
Ces opérations sont effectuées via deux sites internet (www.orientaton.esi.dz) et (www.mesrs.dz) mis en ligne par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Pour cette session, le ministère a réduit à six le nombre de choix exprimés dans la fiche de voeux pour les nouveaux bacheliers, alors que le nombre était à dix l’année dernière.

Lako
20/07/2016, 14h44
Olympiades des mathématiques: Les représentants algériens honorés
https://fbcdn-photos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xal1/v/t1.0-0/p417x417/13731575_592754210885826_1537186303775765256_n.jpg ?oh=847ab2982af325acc154e296125b06fb&oe=57EF2075&__gda__=1479206150_e9b52c12eadad418383f14c7704d738 c
Les élèves qui ont représenté récemment l'Algérie à la 57e édition des olympiades internationales des mathématiques 2016 à Hong-Kong (Chine) ont été honorés, mardi à Alger, par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit.
Parmi les quatre élèves ayant participé à ces olympiades, deux ont obtenu la mention "honorable".

Lors d'une cérémonie organisée au siège du ministère de l'Education nationale, Mme Benghebrit a également encouragé les élèves qui représenteront l'Algérie au championnat de mathématiques de la jeunesse méditerranéenne qui aura lieu du 20 au 24 juillet dans la capitale italienne, Rome.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la ministre a affirmé avoir tenu à honorer ces élèves et les encourager.
"Cette cérémonie symbolique que nous tenions à organiser en l'honneur des représentants de l'Algérie dans ces deux compétitions internationales, dédiées aux mathématiques, s'inscrit dans le cadre de la politique tracée par le ministère de l'Education nationale visant à encourager et promouvoir cette discipline", a-t-elle souligné.
Elle a précisé que le "choix stratégique d'encourager l'enseignement des mathématiques n'est pas fortuit" et que cette filière est "au coeur du développement des nations".
Mme Benghebrit a cité, entre autres, que "l'apport des mathématiques dans la nanotechnologie, dans l'évolution des télécommunications, des technologies de l'information et de la communication est incontestable".
Tout en félicitant les quatre représentants de l'Algérie aux olympiades internationales des mathématiques et leurs encadreurs, la ministre a exprimé son souhait de voir les quatre autres élèves algériens devant participer au championnat de mathématiques de la jeunesse "obtenir de bons résultats et honorer les couleurs nationales".

zadhand
20/07/2016, 17h58
La grande déception de Kenza Oussalah
meilleure bachelière algérienne de tous les temps

25178

18:21 mercredi 20 juillet 2016

Elle avait misé sur un 18/20, c’est avec un 19,7/20 qu’elle a décroché son
bac série mathématiques. À 17 ans, Kenza Oussalah, a obtenu la meilleure
moyenne au baccalauréat depuis l’indépendance de l’Algérie. Hier mardi,
elle a reçu une médaille d’or de la main du Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Mais la joie de Kenza est incomplète. Hier, elle n’a pas eu l’autorisation de
formuler auprès du Premier ministre la seule et unique requête qui lui tenait à
cœur et qui aurait pu tout changer pour elle : une bourse d’État pour partir à
l’étranger étudier une spécialité qui n’existe pas en Algérie la biomécanique.
Sellal inaccessible
La jeune bachelière, habitant le quartier de Bir el Jir à Oran, a dû se contenter
d’un refus sans recours de la part des ministres de l’Éducation nationale et celui
de l’Enseignement supérieur présents à la cérémonie de remise des
récompenses au Palais du peuple.« Les services du protocole ont refusé que je
m’adresse à M. Sellal pendant la cérémonie. Et il est rapidement parti au moment
de la collation. Mme Benghabrit et Monsieur Hadjar m’ont expliqué que ce n’était
pas possible d’obtenir une bourse. Ils ont dit que les boursiers ne revenaient
jamais en Algérie. Je suis extrêmement déçue », confie Kenza. Pourtant, avec sa
moyenne au bac, Kenza s’attendait à « une exception ». Elle en rêvait, depuis le
temps qu’elle en parle avec sa tante, ingénieur en biomécanique établie au Canada.
« Je voulais me former à cette spécialité et la ramener en Algérie. Je ne sais même
plus ce que je dois faire maintenant. Je ne sais pas vers quelle autre spécialité
m’orienter à présent ».En guise de récompense, les meilleurs bacheliers d’Algérie
ont reçu, une tablette et un billet d’avion pour l’Espagne qui ne leur a pas encore
été remis. « Honnêtement, avec tout ce que nous avons à faire pour les inscriptions,
je ne sais pas du tout si j’aurais assez de temps pour prendre des vacances »,
confie la jeune fille, déçue.Faute de bourse pour l’étranger, Kenza Oussalah a décidé
de s’inscrire à l’École polytechnique d’El Harrach. « Je ne sais pas exactement ce que
je veux faire. Après les deux années de prépa, j’espère que ça s’éclaircira pour moi » déclare-t-elle. Au dernier classement des universités arabes, l’École polytechnique
d’El Harrach pointe à la 74e place, loin derrière l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumédiène (USTHB) ou celle de Constantine.

Lako
21/07/2016, 11h42
Dernier jour, ce jeudi, des pré-inscriptions universitaires, place aux confirmations des choix avant les inscriptions définitiveshttp://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/univ_0.jpg?itok=Jn1m_lc-
C’est le troisième et dernier jour des préinscriptions universitaires pour les nouveaux bacheliers. Au deuxième jour, hier, 40,77% d’entre eux avaient finalisé leurs préinscriptions, selon les statistiques globales fournies par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le personnel administratif reste totalement mobilisé pour accompagner et orienter les futurs étudiants dans leur démarche via le logiciel approprié. Après cette première étape, place aux confirmations des choix pour passer aux inscriptions définitives le 4 août prochain. Le nombre d'accès des nouveaux bacheliers au site des inscriptions (nombre de signatures) s'élevait, à 16h52, à 305.266, soit 92,47% du nombre total des bacheliers, a précisé la même source. Un total de 330.133 bacheliers ont décroché le baccalauréat cette année, selon les chiffres du ministère de l'Education nationale. Le calenderier des opérations Le ministère suit les opérations de pré-inscription en temps réel au niveau national grâce à un système informatique performant, a-t-on précisé. Le calendrier des opérations d'inscription à l'université pour les nouveaux bacheliers au titre de l'année universitaire 2016-2017 s'étale du 19 juillet au 9 août, rappelle-t-on. La période de pré-inscriptions qui a débuté mardi, prend fin le ce jeudi 21 juillet à minuit, alors que la période de confirmation et des inscriptions est fixée du 22 au 24 juillet. La période des orientations et des recours en ligne s'étalera du 31 juillet au 2 août. Les mêmes dates ont été retenues pour la période des concours et des entretiens pour un nombre de filières spécifiques. Enfin, la période des inscriptions finales et définitives à l'université s'étalera du 4 au 9 août 2016. Ces opérations sont effectuées via deux sites internet, celui relatif aux inscriptions (orientation-esi.dz (https://orientation-esi.dz/)) et le Portail des nouveaux bâcheliers (www.mesrs.dz (https://www.mesrs.dz/)) mis en ligne par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Lako
22/07/2016, 16h21
Grâce à la générosité d’un donateur anonyme, Kenza Oussalah ira étudier au Canada

C’est la bonne nouvelle du jour! la meilleure bachelière algérienne depuis l’indépendance, Kenza Oussalah, qui a obtenu son baccalauréat avec une moyenne de 19,7 , ira finalement faire ses études au Canada, dans la filière de ses rêves, c’est-à-dire la biomécanique, et ce grâce à un généreux donateur qui a préféré garder l’anonymat, comme le rapporte le site d’information TSA.« En moins de 24 heures, c’est un élan de solidarité et de soutien sans pareil qui s’est mis en marche pour aider la jeune bachelière à réaliser son rêve.
D’abord, sur les réseaux sociaux, des dizaines de personnes anonymes ont apporté leur soutien à Kenza et proposé de l’aider. Sur Youtube, le célèbre rappeur Lotfi DK a posté une vidéo déjà visionnée près de 200.000 fois dans laquelle il se dit fier de Kenza et promet d’aider la jeune bachelière.
Deux chercheurs algériens, Abdennour Abbas de l’université du Minnesota aux États-Unis (il a notamment été distingué par MIT pour ses travaux de recherche), et Lyes Kadem de l’université Concordia au Canada, ont, dans des emails adressés à TSA, proposé d’aider la jeune fille. »
Le père de la bachelière a tenu a exprimé sa profonde gratitude suite à cette élan de générosité qui permettra à la jeune fille de poursuivre son rêve d’enfant.
« L’élan de solidarité enclenché et les marques de sympathies qui lui ont été adressées suite à la vidéo de Lotfi DK, publiée sur Youtube, appelant tout Algérien à contribuer à ce financement, nous ont profondément touchés, et nous tenons à remercier vivement toutes les personnes qui se sont dévouées ».
« Son souhait (d’obtenir) une bourse pour poursuivre ses études afin qu’elle puisse réaliser son rêve d’enfant, à savoir être utile aux personnes malades en contribuant à soulager leur souffrance par la formation qu’elle espère entamer, a été exaucé par un financement privé », affirme M. Oussalah.
Le papa de Kenza « informe les internautes et tous ceux qui se sont rapprochés de sa famille que toute collecte de fonds est à présent inutile ».
La famille de Kenza Oussalah dément son inscription au Canada“Tout ce qui a été dit et écrit sur une prétendue prise en charge de Kenza Oussalah n’est pas fondé puisqu‘il n’a jamais été question de l’envoyer au Canada poursuivre ses études, encore moins par un don d’un bienfaiteur pour une prise en charge totale de la jeune récipiendaire, comme rapporté par de nombreux journaux”, avons-nous appris, mardi, de source proche de la famille.Cette dernière rejette en bloc les assertions faisant état d’une probable inscription dans une université canadienne tout comme les frais de la bourse d’études au profit de la jeune Kenza Oussalah. Au lendemain de sa réussite au baccalauréat, série mathématiques, qu’elle a décroché avec un 19,7/20, la Toile a été littéralement prise d’assaut en faveur de Kenza Oussalah, du lycée Lotfi à Oran.
À 17 ans, Kenza Oussalah a obtenu la meilleure moyenne au baccalauréat depuis l’Indépendance de l’Algérie. Une prouesse unique qui lui a valu estime et considération de la part des citoyennes et citoyens des quatre coins du pays.

Lako
22/07/2016, 19h39
Université : 87,46% des nouveaux bacheliers préinscrits au 3ème jour




http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/pr%C3%A9inscription%20%281%29.jpg?itok=w0q3qOlt


Le nombre des nouveaux bacheliers qui se sont préinscrits au niveau des universités s'élève, jeudi au troisième jour de cette opération, à 288.740, soit 87,46% du nombre total des bacheliers, selon les statistiques globales fournies par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.Le nombre d'accès des nouveaux bacheliers au site des inscriptions (nombre de signatures) s'élevait à 16h39 à 321.956, soit 97,52% du nombre total des bacheliers, a relevé la même source.Un total de 330.133 bacheliers qui ont décroché le baccalauréat cette année, selon les chiffres du ministère de l'Education nationale.Le ministère suit les opérations de préinscription en temps réel au niveau national grâce à un système informatique performant, a-t-on précisé.Le calendrier des opérations d'inscription à l'université pour les nouveaux bacheliers au titre de l'année universitaire 2016-2017 s'étalera du 19 juillet au 9 août, rappelle-t-on.La période de pré-inscription qui a débuté mardi, prendra fin ce jeudi à minuit, alors que la période de confirmation et des inscriptions est fixée du 22 au 24 juillet.La période des orientations et des recours en ligne s'étalera du 31 juillet au 2 août. Les mêmes dates ont été retenues pour la période des concours et des entretiens pour un nombre de filières spécifiques.Enfin, la période des inscriptions finales et définitives à l'université s'étalera du 4 au 9 août 2016. Ces opérations sont effectuées via deux sites internet (www.orientation.esi.dz (http://www.orientation.esi.dz/)) et (www.mesrs.dz (http://www.mesrs.dz/)) mis en ligne par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Lako
24/07/2016, 20h26
Les matières scientifiques enseignées en français!Le ministère de l’Education nationale devrait soumettre, mardi, son projet de réforme de l’épreuve du baccalauréat au Premier ministère pour étude et enrichissement avant d’être approuvé.Echorouk a appris de sources informées que le ministère de l’Education compte faire passer une série de propositions, dont l’enseignement des matières scientifiques en français sous prétexte que la première langue étrangère constitue le premier handicap des bacheliers.
En cas d’approbation du projet de réforme de l’examen du baccalauréat et les différentes propositions par le gouvernement, il entrera ainsi en vigueur à compter de la prochaine session du BAC 2017, selon les mêmes sources.
Celles-ci ajoutent que le département de Nouria Benghebrit s’efforce d’imposer la proposition portant sur l’enseignement des matières scientifiques en français au lieu de la langue arabe. Il s’agit des mathématiques, des sciences naturelles et des sciences physiques.
Les mêmes sources affirment également que la tutelle œuvre à ce que les matières portant sur l’identité nationale soient considérées comme modules facultatifs au BAC, à savoir l’histoire et géographie, l’éducation civique, l’éducation islamique et la langue amazighe tout en concentrant sur les matières essentielles, y compris l’arabe.
Notons que ladite proposition a été adoptée par l’ensemble des syndicats, à l’exception du Cnapeste et l’Unpef ayant plaidé pour le maintien de toutes les matières, tout en proposant de réduire le volume horaire des épreuves du bac pour procéder progressivement à la réduction du nombre de jours d’examen.
Rappelons que la ministre de l’éducation, Nouria Benghebrit devrait présenter en août prochain les propositions contenues dans le projet de réforme de l’examen du baccalauréat.

zadhand
26/07/2016, 00h37
Copie du bac perdue à Constantine

Le cas de Djamila est une injustice
le 25.07.16 | 10h00


La candidate au bac 2016 de la filière sciences de la nature a appris,
le 22 juin, que sa copie à l’épreuve des sciences de la nature n’a pas été retrouvée.

25300


Selon son témoignage, Djamila a pourtant terminé son examen et remis sa copie
vers 13h40, le même jour, au centre Mouloud Kacem de la ville d’El Khroub,
avant de quitter les lieux. Deux enseignants se sont présentés le soir chez elle pour
lui demander si elle avait réellement remis sa copie. Il faut savoir que conformément
à la réglementation en vigueur, le surveillant n’autorise aucun candidat à quitter le
centre et que les informations personnelles et la signature sur la copie doivent être vérifiées par les enseignants à l'intérieur de la salle, sans compter les copies supplémentaires qui doivent être agrafées par l’un des surveillants. A partir de là, la responsabilité du candidat est dégagée, pourtant la version officielle accuse Djamila
sans avancer de preuves. Résultat : l’examen n’a pas été validé condamnant la
candidate à refaire l’année. Djamila a protesté, mais le directeur de l’éducation de Constantine a refusé de prendre en charge son problème. La victime a déposé une
plainte auprès du procureur de la République le jour suivant, ce qui n’a pas été du
goût des responsables locaux, qui ont préféré vite se débarrasser de ce dossier.
Complètement abattue, Djamila est d’autant plus perplexe depuis qu’elle a reçu son
relevé de notes, un document bizarre qui conforte son sentiment d’injustice. En effet,
il est mentionné dans son relevé de notes que la candidate était absente dans toutes
les matières ! Comment peut-on mentir aussi grossièrement ?
Zéro partout !
A ce niveau d’abus, l’intervention de Nouria Benghebrit devient indispensable pour
mettre fin aux «comportements irresponsables des services de l’éducation et à la campagne de diffamation organisée contre Djamila Harkati», ont estimé la mère et un représentant de la victime. Cette dernière décrit aussi la dernière tentative de recours auprès de la direction. Une fois son identité déclinée, raconte-t-elle, le directeur a été
alerté et la victime a été chassée comme une «malsaine» du siège de la direction.
C’est pourquoi, le recours a été déposé à la fin de la semaine écoulée par le biais d’un huissier de justice. Quelle mauvaise surprise cache encore cette affaire pour Djamila Harkati ? «Réclamer un droit est devenu un crime. Le temps passe et le moral de
Djamila est à plat, particulièrement après l’annonce des résultats. Ce n’est pas vrai,
elle a assuré tout l’examen», a déclaré la maman à El Watan. Et d’ajouter
«Mais ce qui est surprenant, c’est le refus des services de l’éducation de réceptionner
le recours de la candidate. L’inspecteur général au niveau de la tutelle a déclaré dernièrement que les candidats, portés absents dans toutes les matières sur le relevé
de notes, ont le droit de déposer les recours auprès des directions. Même un repris de justice a le droit à une seconde chance, mais Djamila non ?» proteste encore sa mère.

Yousra S.

Lako
26/07/2016, 15h02
Le nombre des nouveaux bacheliers ayant confirmé leur choix a atteint les 100%ALGER- Le nombre des nouveaux bacheliers ayant confirmé leur choix a atteint 100%, soit 323.810, selon les statistiques fournies mardi par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. (http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/44822-tous-les-moyens-sont-mobilis%C3%A9s-pour-r%C3%A9ussir-l%E2%80%99inscription-des-nouveaux-bacheliers)Le nombre d’accès des nouveaux bacheliers au site des inscriptions (nombre de signatures) s’élevait à 325.514, soit 98,60% du nombre total des bacheliers, alors que le nombre de pré-inscriptions est de l’ordre de 323.180 (98,09%), précise le ministère qui suit les opérations « en temps réel au niveau national grâce à un système informatique performant ».
Il est à rappeler que le calendrier des opérations d’inscription à l’université pour les nouveaux bacheliers au titre de l’année universitaire 2016-2017 s’étalera du 19 juillet au 9 août.
La période des orientations et des recours en ligne s’étalera, quant à elle, du 31 juillet au 2 août. Les mêmes dates ont été retenues pour la période des concours et des entretiens pour un nombre de filières spécifiques.
Enfin, la période des inscriptions finales et définitives à l’université s’étalera du 4 au 9 août 2016.
Ces opérations sont effectuées via deux sites internet (www.orientation.esi.dz) et (www.mesrs.dz) mis en ligne par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Lako
27/07/2016, 16h50
Fraude au BAC : Benghabrit promet de nouvelles mesures à la rentréeEn visite à Tizi Ouzou ce mercredi, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, est revenue une fois de plus sur la fraude au Bac 2016 (http://www.tsa-algerie.com/20160601/fraude-baccalaureat-ministere-de-leducation-ouvre-enquete/).« C’était une tentative terroriste pour abattre la société mais la société a relevé le défi. C’était une mauvaise expérience que nous avons su transformer en victoire », a déclaré Mme. Benghabrit.

S’agissant des fraudeurs, la ministre a expliqué que « si les quatre personnes impliquées (http://www.tsa-algerie.com/20160609/video-fraude-bac-procureur-annonce-larrestation-de-quatre-personnes/) dans cette fraude ont été placées en détention provisoire et que si l’instruction suit toujours son cours, concernant les autres personnes qui ont partagé les sujets et les réponses sur les réseaux sociaux, il y a lieu de souligner que la fraude virtuelle n’existe pas dans le Code pénal ».Pour lutter contre ce genre de fraude, la ministre promet de nouvelles mesures. « À la rentrée, nous allons demander l’introduction de nouvelles dispositions dans le Code pénal pour adapter ainsi la loi aux nouvelles technologies de l’information et surtout sanctionner les fraudeurs à tous les examens de l’éducation nationale. Celui qui photographie un sujet et l’introduit sur un réseau social dix minutes après sa distribution doit être inquiété, même sévèrement sanctionné » , soutient-elle.Mme. Benghabrit a assuré ne pas avoir annoncé l’enseignement des matières scientifiques en langues étrangères, comme le prétend la rumeur. « L’enseignement se poursuivra dans la langue arabe mais que la terminologie scientifique, en anglais et français notamment, sera introduite dans les manuels scolaires et dans des glossaires pour permettre aux élèves de participer à des tournois et concours à l’étranger et pour mieux les préparer pour les études universitaires ».

Lako
27/07/2016, 18h31
Benghabrit : « Le Bac est devenu une machine d’exclusion » (http://www.algerie1.com/actualite/benghabrit-le-bac-est-une-machine-dexclusion/)La ministre de http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/07/beggdggdgsss-375x500.jpg (http://www.algerie1.com/actualite/benghabrit-le-bac-est-une-machine-dexclusion/attachment/beggdggdgsss/)l’éducation nationale, Mme Nouria Benghabrit a annoncé, mercredi, que le projet de réforme de l’examen du baccalauréat sera examiné par le conseil du gouvernement le 24 août prochain en prévision de son adoption par le conseil des ministres.Elle a précisé que six propositions ont été faites par la commission chargée de l’élaboration dudit projet visant à réduire la durée des épreuves du baccalauréat.Et ces propositions, que certains « prétendent qu’elles émanent de la ministre », portent sur plusieurs volets notamment le recours au contrôle continu pour les matières non concernées par les épreuves du bac assurant qu’aucune suppression ne figure dans les propositions de la commission.La ministre, qui animait une conférence de presse en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou, a souligné que l’examen du Bac, qui occupe trop les esprits, est devenu une machine d’exclusion alors qu’en vérité il ne constitue qu’un examen attestant un niveau scolaire.

Lako
31/07/2016, 10h15
Inscriptions des nouveaux bacheliers : les affectations connues ce dimancheLes résultats des affectations des bacheliers dans les différents cursus universitaires peuvent être consultés, à partir de ce dimanche, sur les deux sites du ministère de l’Enseignement supérieur, rapporte la radio nationale.




Dans le cas où le vœu, par rapport aux six choix proposés, n’a pas été exaucé, l’étudiant a la possibilité d’adresser un recours durant la période s’étalant du 31 juillet au 2 août, selon la même source.Les bacheliers dont le vœu aura été pris en compte devront procéder à leur inscription définitive entre le 4 et le 9 août, auprès des facultés disposant des filières choisies.

Lako
31/07/2016, 14h51
Le projet de réforme de l'examen du Baccalauréat soumis au Gouvernement à la rentréeLe projet de réforme de l'examen du Baccalauréat sera soumis au Gouvernement au terme des vacances d'été et inclura plusieurs points dont la diminution du nombre des jours et des matières de cet examen, a affirmé dimanche le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.
Le ministre a indiqué, lors d'une conférence de presse consacrée aux inscriptions universitaires, qu'un projet en cours d'élaboration sur la réforme de l'examen du Baccalauréat, "sera soumis au Gouvernement au terme des vacances d'été", probablement vers le 24 août prochain.
Parmi les points proposés, la réduction du nombre des jours d'examen de cinq à trois jours parallèlement à la révision à la baisse du nombre des épreuves. Dans ce contexte, M. Hadjar a indiqué que les motifs d'une révision du système du BAC était, entre autres, due au fait que les candidats concourraient dans des matières secondaires à la filière choisie, d'où l'impératif d'une réflexion sur la nécessité de se diriger vers "un baccalauréat plus spécialisé".
A travers ce projet qui entrera en vigueur à partir de la prochaine rentrée scolaire, le candidat sera examiné dans les matières essentielles et les notes obtenues durant l'année scolaire seront tenues en compte, en se basant sur la fiche d'évaluation.
Pour ce qui est de la décision du ministère de l'Education nationale concernant l'enseignement en langue française des matières scientifiques, M.Hadjar a estimé que "le problème ne réside pas dans la langue, mais dans l'approche adoptée dans l'enseignement". Le ministre a illustré ses propos par "le faible niveau enregistré dans les spécialités universitaires enseignées en arabe, y compris la littérature arabe".
S'agissant des bourses universitaires, M. Hadjar a fait savoir que la décision portant "suspension des bourses à l'étranger pour les licences a été prises depuis des années à l'exception des 2e et 3e cycles (Master et Doctorat)".
M. Hadjar s'exprimait en réponse à une question sur le cas de la première bachelière à l'échelle nationale au Baccalauréat 2016, Kenza Ousalah qui a demandé aux hautes autorités du pays de lui accorder une bourse à l'étranger pour pouvoir s'inscrire dans une spécialité inexistante en Algérie.
Concernant les critiques qui ciblent l'Université algérienne en raison du taux élevé de chômeurs chez les diplômés universitaires par rapport à ceux de l'enseignement et de la formation professionnels, le ministre a fait savoir que son secteur avait ouvert ces dernières années des spécialités alliant théorie et exigences du marché du travail.

Lako
02/08/2016, 19h27
Bac 2016 : fin de la période des recours ce mardi, début des inscriptions jeudi prochain

http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/inscriptions.png?itok=fvg2eJPL
Fin, ce mardi, de la période des recours pour les bacheliers, alors que plus de 55% (http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20160731/85009.html) d’entre eux ont été orientés vers des filières universitaires de leurs premiers choix.
Selon Djamel Edine Boukhezata, directeur de la formation supérieur au ministère de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, contacté par le chaine 3, seuls 9 273 recours ont été introduits, dont 6 187 se sont manifesté et 2 130 ont accepté le choix que le traitement informatique. Le même responsable s’est félicité du bon déroulement des étapes jusque-là franchies.« Pour le reste, il existe une commission au niveau de l’Ecole supérieur d’informatique (ESI) qui se réunit dès demain trouver une issue et assurer une place pédagogique », a-t-il déclaré. Les inscriptions définitives débuteront jeudi prochain et se poursuivront jusqu’au 9 août.

Lako
04/08/2016, 11h29
Baccalauréat : les inscriptions universitaires des lauréats se dérouleront du 4 au 9 aoûtLes inscriptions auprès des universités, des lauréats ayant passé avec succès les épreuves du baccalauréat débutent, ce jeudi, et se poursuivront jusqu’au 9 août courant.Le directeur de la formation au ministère de l’enseignement supérieur, M. Djamal Boukhezata, invite, à cet effet, les nouveaux bacheliers à se déplacer auprès des établissements universitaires qui leur ont été indiqué à la suite de leur choix, pour y effectuer leur inscription.Celui-ci, précise que ces derniers devront présenter « un dossier très léger », constitué de leur attestation de succès à l’examen du bac, de deux photos d’identité et d’une somme, dont il n'a pas spécifié le montant, destinée à s’acquitter de leur droit d’inscription.M. Boukhezata indique, en outre, que ceux-ci pourront entamer, sur place, les procédures relatives à leur inscription aux œuvres universitaires.

Lako
10/08/2016, 11h06
Ce que prévoit le projet de réforme du BACLa ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé au mois de juillet dernier, qu’il y aura des modifications dans l’examen du Bac. Elle présentera le 24 août prochain au premier ministre, le projet de réforme qui sera validé en conseil des ministres.Comme le rapporte le site d’informationTSA, parmi les réformes proposés, on retrouve la modification de la durée e l’examen « Les concepteurs du projet de réforme du baccalauréat ont notamment planché sur la durée de l’examen et ont proposé de la réduire de cinq à trois jours à partir de 2017. « On pourrait aller aussi vers un examen d’une durée de deux jours seulement », assure notre interlocuteur. »
Pourquoi raccourcir le temps de l’examen ? l’interlocuteur de TSA explique « « On a beaucoup travaillé sur l’identité des différentes filières. Nous avons démarré d’un constat simple : un candidat peut très bien décrocher un baccalauréat de sciences mathématiques grâce à des matières hors spécialité », explique-t-il. Pour éviter de telles situations, les concepteurs du projet proposent que les épreuves du baccalauréat se concentrent donc autour de ces matières de spécialité de la filière qui peuvent être facilement déterminées. L’arabe et la philosophie sont des matières transversales qui concernent toutes les filières. Ces deux matières seront obligatoires pour tous les candidats quelles que soient leurs filières. »
Par ailleurs, l’article explique que le contrôle continue comptera dans la note finale « Les matières qui ne figureront plus dans l’examen seront toutefois prises en compte grâce au contrôle continu. « En fait, nous allons prendre en compte le contrôle continu qui s’effectue tout au long de l’année (pour les autres matières). Nous voulons revaloriser l’évaluation pédagogique de l’enseignant et lui redonner du sens ».
D’autre part, les questions du baccalauréat feront appel à l’analyse et non plus au sens de la mémorisation des candidats « le contenu des épreuves qui devrait progressivement porter sur des questions qui exigent beaucoup plus l’analyse que la mémorisation. « Cela nous permet notamment de diminuer le bachotage et les cours privés. C’est aussi un moyen de contrer les tentatives de fraude ». »
Enfin, le projet ne réintroduira pas le rattrapage « Le document ne propose pas de réintroduire le système de rattrapage. La moyenne de 10/20 pour l’obtention du baccalauréat sera maintenue. »
La réorganisation technique de l’examen est actuellement étudiée au niveau du ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication « Le projet de réforme du baccalauréat n’aborde pas la réorganisation technique de l’examen. La question est actuellement étudiée par une commission mixte (ministère de l’Éducation/ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication). »

zadhand
16/09/2016, 17h24
Le baccalauréat en Algérie, un parcours heurté et inachevé


le 15.09.16 | 10h00


«Il n’y a que les sociétés vieillies, impuissantes à s’arrêter au
bord de la décadence vers laquelle elles glissent, qui aient l’idée de
tourner en dérision ces choses saintes le travail, l’étude, la science»
(Charles Jeanmaire(2), recteur de l’Académie d’Alger). discours prononcé
le jeudi 3 novembre 1887, lors de la rentrée solennelle des 4 écoles supérieures.



http://www.elwatan.com/images/2016/09/14/bac_2618618_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/09/14/bac_2618618.jpg)



Le baccalauréat en Algérie 1850-1962
Dès les années 1850, il était possible de passer ses baccalauréats
en Algérie. En 1854-1855, le lycée d’Alger (plus tard lycée Bugeaud
et à l’indépendance, lycée Emir Abd El Kader(3)préparait aux examens
du baccalauréat es-lettres et ès-sciences. En l’absence de facultés,
les candidats passaient les épreuves devant des «jurys ambulatoires»
composés de professeurs de la faculté d’Aix qui se déplaçaient à Alger.
Le premier jury «ambulatoire» s’est rendu à Alger en 1856. Ce n’est
qu’à partir de 1879, avec la création des écoles préparatoires de
sciences et de lettres, que les examens pour les baccalauréats
ès-lettres et ès-sciences sont subis en Algérie.



Le baccalauréat en Algérie, un parcours heurté et inachevé - Contributions - El Watan (http://www.elwatan.com/contributions/le-baccalaureat-en-algerie-un-parcours-heurte-et-inacheve-15-09-2016-328675_120.php)

zadhand
29/10/2016, 01h01
Le procès reporté au 10 novembre


Affaire des fuites du baccalauréat 2016
PUBLIE LE 29-10-2016


Le tribunal correctionnel de Sidi M'hamed a décidé, jeudi, de reporter
au 10 novembre l'examen de l'affaire des cadres de l'Office national
des examens et des concours (Onec), poursuivis dans le cadre du scandale
des fuites des sujets du baccalauréat session juin 2016.


26094


«Cet ajournement a été décidé suite à l'absence de certaines personnes
à la dernière audience, qui a eu lieu le 27 octobre, à savoir le représentant
du ministère de l’Education nationale», avait justifié la présidente de cette
instance. C'est en audience spéciale que va se dérouler le prochain procès.
Une demande de liberté provisoire avait été sollicitée par le défenseur,
requête rejetée par le juge. Les avocats assurant la défense des accusés
prévoyaient un procès en leur faveur en raison, ont-ils avancé, de l'absence
de preuves matérielles confirmant que les fuites du baccalauréat provenaient
de l'office.«Il n'y a aucune preuve matérielle qui établit l'implication des cadres
de l'Onec, ceci d’autant plus que ces cadres n'ont pas de mobile pour commettre
un tel forfait», avait déclaré, en septembre, l'avocat de Nadjib Yaïche, inspecteur
de l'éducation nationale, présumé impliqué dans cet affaire. Selon lui, «les
enquêteurs n'ont fait que des constatations mais, ils ne les ont pas accusés
directement». Pour sa part, Me Mostefa Bouchachi avait soutenu, lors d'un point
de presse animé en septembre, que «Nadjib Yaïche et ses trois autres collègues
n'étaient que des ‘’boucs émissaires’’ pour calmer l'opinion publique et lui
redonner confiance». Cela, tout en remettant en cause la manière avec laquelle se
sont «précipitées» les poursuites a-t-il déploré. Actuellement en détention
provisoire, les quatre mis en cause sont accusés d'abus de fonction et de
divulgation de secrets et délit de coalition. Pour sa part, la famille de l'Education
avait indiqué que cette affaire et les préjudices qui en ont découlés, visaient à
ternir l'image de l'école. Il y a lieu de rappeler que quatre personnes exerçant au
centre d'impression de l'Onec de Kouba ont été soupçonnées d'être impliquées
dans les fuites des sujets du bac. Ces personnes ont été arrêtées, suite à une
enquête menée par les services de la gendarmerie. D'après les résultats des investigations menées, des membres la commission de lecture et de correction
ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser
les sujets, dont l'interdiction d'avoir des appareils électroniques durant leur
présence dans le centre. Il y a lieu de souligner que la session du baccalauréat
2016, a été ébranlée par ce que la presse a qualifié de «scandale». Plusieurs sujets
du baccalauréat ont massivement fuité sur Facebook, entraînant l’annulation
partielle des examens pour 38 % des 818.000 lycéens. Cette fuite, qui avaut eu lieu
dans la semaine du 30 mai, a été qualifiée d’«atteinte à la sécurité nationale» par le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. A la demande des syndicats
d’enseignants algériens, la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit avant
annoncé, lundi 6 juin, l’organisation d’une nouvelle session pour les épreuves
touchées par la fraude pour quelque 311.000 candidats des filières scientifiques, mathématiques et gestion/économie.
Sarah A.Benali Cherif

Lako
12/11/2016, 13h35
Fuites du bac : de lourdes peines requises contre les accusésLe procureur la république près le tribunal Sidi M’hamed d’Alger a requis, jeudi, de lourdes peines contre les mis en cause dans les scandales des fuites du bac de juin 2016, a appris Algérie1 de source judiciaire. "Considérant que ces fuites ont discrédité l’examen et porté atteinte à l’image de l’éducation nationale", le procureur a eu la main très lourde. Ainsi, le principal accusé A. Abdelmalek est condamné à 7 ans de prison ferme et 500.000 dinars d’amende. Les trois autres accusés, à savoir K.Lakhdar, inspecteur de physique à Bejaia, M Mohamed Amine, directeur au niveau de l’ONEC, Y. Nadjib, inspecteur de physique à Constantine sont condamnés chacun à quatre ans de prison ferme et 200.000 dinars d’amende. Le jugement est mis en délibéré et le verdict est attendu pour le 21 novembre.Pour rappel, le ministère de l’éducation s’est constitué partie civile dans cette affaire de fuites, qui ont contraint les autorités à organiser quasiment une session bis pour les filières concernées par les fuites des sujets.
By Algerie1