yazidnic
13/01/2013, 21h23
quand je parle des cons, je parle aussi des connes. Et, dans cet article, les cons-ductrices sont largement autant con-cernées que les cons-ducteurs.
Se retrouver au volant d'une voiture, c'est l'occasion pour le con de donner toute sa mesure. Débarrassons-nous tout de suite des évidences : le con ne saurait respecter le Code de la route, pas plus qu'aucune règle ou loi qu'il n'a pas édictée lui-même. Ça l'obligerait à réfléchir, ce qui est de toute façon au-dessus de ses capacités et surtout à s'avouer implicitement que les autres existent et qu'ils pourraient, éventuellement, avoir les mêmes droits que lui. C'est inadmissible, même pas envisageable.
Le con se croit seul au monde en toutes circonstances. Dans son salon, devant sa télé, à chercher avec les candidats de l'émission " Attention à la marche " le pourcentage de femmes qui ne mettent pas de culotte pour aller chez le boulanger, ça n'est pas bien grave. Mais lâché sur la route, parmi des milliers d'autres usagers, il devient un con dangereux puissance dix.
D'abord, le con semble posséder un véhicule sous-équipé :
Il n'a pas de clignotants. Cet accessoire n'a d'autre utilité que de prévenir les autres usagers de la route de ses intentions. Or, nous savons que le con ignore les autres et qu'il n'a pas d'intentions (car cela supposerait de sa part, une faculté d'anticipation faisant appel à une certaine intelligence, même primaire, qui lui fait défaut). Mettons-nous quelques instants à la place du con. Il veut dépasser un autre véhicule. Le clignotant ne l'aidera pas à déboîter, c'est le volant que l'on doit utiliser. Celui qui le précède n'est qu'un obstacle à contourner qui n'a nul besoin de savoir qu'on va le doubler. Les autres en face verront bien qu'il est sur leur voie : libre à eux d'agir en conséquence. Le " raisonnement " du con (excusez l'expression), a donc le mérite d'être dénué de tout artifice parasite. C'est essentiel pour lui. Le con apporte donc, sans le savoir, sa contribution à la sauvegarde de la planète. Dans toute sa vie de conducteur, il ne mettra jamais son clignotant, économisant un peu de carburant et réduisant ainsi la production de CO2.
Son volant à un tout petit débattement. Il est donc contraint de couper ses virages. On se retrouve tous les jours face à un con qui roule à gauche et qui vous engueule car il ne supporte pas votre présence.
Le véhicule du con n'a pas de freins. Heureusement, il se trouve presque toujours un autre véhicule devant lui qui lui permettra de s'arrêter. Et bien évidemment, le con vous colle au cul. Vous le gênez. Vous n'avez aucune raison d'être là. Le con vous le fait sentir, à sa façon. Le con ne regarde pas devant lui bien sûr, et ne manquera aucune occasion de vous emboutir. La conne va encore plus loin : elle conduit en discutant avec ses passagers, parle avec ses enfants qui doivent être en train de faire le bordel ou de gueuler comme des ânes à l'arrière. En général, la conne jette un coup d'œil à la route devant elle toutes les dix secondes.
Les vitres latérales sont probablement dépolies. Même s'il tournait la tête aux intersections, aux ronds-points, en déboîtant, il ne vous verrait pas. Inutile donc, de dépenser son énergie à tourner la tête. Il passe et vous vous démerdez !
Étudions maintenant notre con de plus près.
Le con ne sait pas ce que signifie le terme " agglomération " et il les traverse donc à la vitesse maximale, non pas autorisée, mais possible. Il reçoit également de fréquents appels téléphoniques quand il conduit. Dans cette situation la conne en rajoute une couche puisqu'elle ne saurait regarder plus loin que le moyeu de son volant quand elle fait l'effort intellectuel de suivre une conversation. Elle devient dès lors une véritable bombe à retardement.
Le rétroviseur est un accessoire qui n'est utile qu'aux connes. Non, rassurez-vous… Uniquement pour vérifier à intervalles réguliers que leur maquillage tient bon, que leur coiffure est " au top " et qu'elles feront sensation dès qu'elles descendront de voiture. Dans certains cas, il pourra servir à vérifier que le petit dernier avachi à l'arrière n'est pas en train de s'étouffer en bouffant la boite de mouchoirs en papier.
Le con, ou plutôt là encore, la conne, qui fait du footing deux fois par semaine pour tenter de défriper son cul, ne peut pas emmener ses enfants à l'école, distante de 300 mètres, autrement qu'en voiture. Arrivée sur place, elle s'arrête n'importe où, laisse ses mômes descendre n'importe comment, et discute pendant une demi-heure avec d'autres connes pour se plaindre de son emploi du temps surchargé, tout en laissant tourner son moteur. Si vous voulez un jour avoir un aperçu du vide cosmique, cherchez en passant le regard de la conne tout en donnant un petit coup de klaxon, pour lui signifier qu'elle gêne la circulation. L'incompréhension que vous y verrez donne le vertige.
Sur l'autoroute, le con ne roulera pas sur la voie de droite, même si elle est parfaitement dégagée. Là, je l'avoue, je n'ai trouvé aucune explication à ce comportement. Si des cons me lisent, ils pourront peut-être m'aider. Le débat est ouvert…
Pour finir, je voudrais lancer une invitation au con qui a un jour affirmé que les femmes conduisent mieux et plus prudemment que les hommes. Une invitation à effectuer un parcours de dix kilomètres en voiture, ce qui ne lui est évidemment jamais arrivé. Cela devrait amplement suffire. Moi, je préfère être suivi par un char Leclerc que par une femme dans un gros 4X4. Le char ne représente un danger qu'en temps de guerre. Et quand je dis suivi, je veux dire "collé au cul".
Se retrouver au volant d'une voiture, c'est l'occasion pour le con de donner toute sa mesure. Débarrassons-nous tout de suite des évidences : le con ne saurait respecter le Code de la route, pas plus qu'aucune règle ou loi qu'il n'a pas édictée lui-même. Ça l'obligerait à réfléchir, ce qui est de toute façon au-dessus de ses capacités et surtout à s'avouer implicitement que les autres existent et qu'ils pourraient, éventuellement, avoir les mêmes droits que lui. C'est inadmissible, même pas envisageable.
Le con se croit seul au monde en toutes circonstances. Dans son salon, devant sa télé, à chercher avec les candidats de l'émission " Attention à la marche " le pourcentage de femmes qui ne mettent pas de culotte pour aller chez le boulanger, ça n'est pas bien grave. Mais lâché sur la route, parmi des milliers d'autres usagers, il devient un con dangereux puissance dix.
D'abord, le con semble posséder un véhicule sous-équipé :
Il n'a pas de clignotants. Cet accessoire n'a d'autre utilité que de prévenir les autres usagers de la route de ses intentions. Or, nous savons que le con ignore les autres et qu'il n'a pas d'intentions (car cela supposerait de sa part, une faculté d'anticipation faisant appel à une certaine intelligence, même primaire, qui lui fait défaut). Mettons-nous quelques instants à la place du con. Il veut dépasser un autre véhicule. Le clignotant ne l'aidera pas à déboîter, c'est le volant que l'on doit utiliser. Celui qui le précède n'est qu'un obstacle à contourner qui n'a nul besoin de savoir qu'on va le doubler. Les autres en face verront bien qu'il est sur leur voie : libre à eux d'agir en conséquence. Le " raisonnement " du con (excusez l'expression), a donc le mérite d'être dénué de tout artifice parasite. C'est essentiel pour lui. Le con apporte donc, sans le savoir, sa contribution à la sauvegarde de la planète. Dans toute sa vie de conducteur, il ne mettra jamais son clignotant, économisant un peu de carburant et réduisant ainsi la production de CO2.
Son volant à un tout petit débattement. Il est donc contraint de couper ses virages. On se retrouve tous les jours face à un con qui roule à gauche et qui vous engueule car il ne supporte pas votre présence.
Le véhicule du con n'a pas de freins. Heureusement, il se trouve presque toujours un autre véhicule devant lui qui lui permettra de s'arrêter. Et bien évidemment, le con vous colle au cul. Vous le gênez. Vous n'avez aucune raison d'être là. Le con vous le fait sentir, à sa façon. Le con ne regarde pas devant lui bien sûr, et ne manquera aucune occasion de vous emboutir. La conne va encore plus loin : elle conduit en discutant avec ses passagers, parle avec ses enfants qui doivent être en train de faire le bordel ou de gueuler comme des ânes à l'arrière. En général, la conne jette un coup d'œil à la route devant elle toutes les dix secondes.
Les vitres latérales sont probablement dépolies. Même s'il tournait la tête aux intersections, aux ronds-points, en déboîtant, il ne vous verrait pas. Inutile donc, de dépenser son énergie à tourner la tête. Il passe et vous vous démerdez !
Étudions maintenant notre con de plus près.
Le con ne sait pas ce que signifie le terme " agglomération " et il les traverse donc à la vitesse maximale, non pas autorisée, mais possible. Il reçoit également de fréquents appels téléphoniques quand il conduit. Dans cette situation la conne en rajoute une couche puisqu'elle ne saurait regarder plus loin que le moyeu de son volant quand elle fait l'effort intellectuel de suivre une conversation. Elle devient dès lors une véritable bombe à retardement.
Le rétroviseur est un accessoire qui n'est utile qu'aux connes. Non, rassurez-vous… Uniquement pour vérifier à intervalles réguliers que leur maquillage tient bon, que leur coiffure est " au top " et qu'elles feront sensation dès qu'elles descendront de voiture. Dans certains cas, il pourra servir à vérifier que le petit dernier avachi à l'arrière n'est pas en train de s'étouffer en bouffant la boite de mouchoirs en papier.
Le con, ou plutôt là encore, la conne, qui fait du footing deux fois par semaine pour tenter de défriper son cul, ne peut pas emmener ses enfants à l'école, distante de 300 mètres, autrement qu'en voiture. Arrivée sur place, elle s'arrête n'importe où, laisse ses mômes descendre n'importe comment, et discute pendant une demi-heure avec d'autres connes pour se plaindre de son emploi du temps surchargé, tout en laissant tourner son moteur. Si vous voulez un jour avoir un aperçu du vide cosmique, cherchez en passant le regard de la conne tout en donnant un petit coup de klaxon, pour lui signifier qu'elle gêne la circulation. L'incompréhension que vous y verrez donne le vertige.
Sur l'autoroute, le con ne roulera pas sur la voie de droite, même si elle est parfaitement dégagée. Là, je l'avoue, je n'ai trouvé aucune explication à ce comportement. Si des cons me lisent, ils pourront peut-être m'aider. Le débat est ouvert…
Pour finir, je voudrais lancer une invitation au con qui a un jour affirmé que les femmes conduisent mieux et plus prudemment que les hommes. Une invitation à effectuer un parcours de dix kilomètres en voiture, ce qui ne lui est évidemment jamais arrivé. Cela devrait amplement suffire. Moi, je préfère être suivi par un char Leclerc que par une femme dans un gros 4X4. Le char ne représente un danger qu'en temps de guerre. Et quand je dis suivi, je veux dire "collé au cul".