sentenza
02/07/2015, 17h10
Louisa Hanoune est déçue. Selon elle, le président Bouteflika n’a pas tenu ses promesses de 4e mandat. Selon la Secrétaire général du PT, « les orientations économiques actuelles représentent une rupture franche avec les engagements du président de la République ». Depuis la présidentielle d’avril 2014, « on note un virage brutal à droite ultralibérale », a-t-elle ajouté.
Haddad se substitue à l’État
Ce virage est essentiellement perceptible à travers « une émergence violente de l’oligarchie qui prend place et lieu du secteur public », selon Louisa Hanoune qui a une nouvelle fois mis en cause Ali Haddad, patron du FCE, accusé de « se substituer à l’État ».
Selon Mme Hanoune, « le silence du Président sur les dérives actuelles est très lourd de sens ». Les dérives sont telles qu « un pays, comme l’Arabie saoudite, « hacha men yasmaâ » (sauf le respect de ceux qui écoutent, NDLR) nous lance des accusations de terrorisme, alors que ce pays est lui-même la matrice du terrorisme », a-t-elle regretté.
Paiement par chèque : vont-ils tenir ?
Louisa Hanoune a également ciblé les opposants à l’application du paiement obligatoire par chèque des transactions commerciales supérieures à un million de dinars, en allusion aux députés FLN.
Elle a ironisé sur leurs arguments : « Ils disent que c’est une atteinte à la liberté. Mais, à nous la liberté de mourir » lance-t-elle tout en plaidant pour son application. Avant de s’interroger : « Mais vont-ils pouvoir tenir cette fois-ci ? ». Par le passé, le gouvernement avait reculé à de nombreuses reprises sur la question du chèque.
Deux PDG français font du racisme
Louisa Hanoune a enfin dénoncé le licenciement de deux syndicalistes de Setram d’Oran et le refus du directeur général de Peugeot Algérie de permettre à 250 employés algériens de créer leur syndicat.
« Ce directeur a refusé la constitution d’un syndicat. Le plus bizarre dans cette affaire c’est qu’aussi bien le directeur de Peugeot que celui de Cetram sont des Français. Est-ce qu’ils empêchent dans leur pays la constitution de syndicats ? », s’est-elle interrogée. Avant de trancher : « C’est du racisme ! ». « Est-ce que ces deux PDG ont une immunité comme les ministres corrompus ? », s’est-elle demandée.
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Haddad se substitue à l’État
Ce virage est essentiellement perceptible à travers « une émergence violente de l’oligarchie qui prend place et lieu du secteur public », selon Louisa Hanoune qui a une nouvelle fois mis en cause Ali Haddad, patron du FCE, accusé de « se substituer à l’État ».
Selon Mme Hanoune, « le silence du Président sur les dérives actuelles est très lourd de sens ». Les dérives sont telles qu « un pays, comme l’Arabie saoudite, « hacha men yasmaâ » (sauf le respect de ceux qui écoutent, NDLR) nous lance des accusations de terrorisme, alors que ce pays est lui-même la matrice du terrorisme », a-t-elle regretté.
Paiement par chèque : vont-ils tenir ?
Louisa Hanoune a également ciblé les opposants à l’application du paiement obligatoire par chèque des transactions commerciales supérieures à un million de dinars, en allusion aux députés FLN.
Elle a ironisé sur leurs arguments : « Ils disent que c’est une atteinte à la liberté. Mais, à nous la liberté de mourir » lance-t-elle tout en plaidant pour son application. Avant de s’interroger : « Mais vont-ils pouvoir tenir cette fois-ci ? ». Par le passé, le gouvernement avait reculé à de nombreuses reprises sur la question du chèque.
Deux PDG français font du racisme
Louisa Hanoune a enfin dénoncé le licenciement de deux syndicalistes de Setram d’Oran et le refus du directeur général de Peugeot Algérie de permettre à 250 employés algériens de créer leur syndicat.
« Ce directeur a refusé la constitution d’un syndicat. Le plus bizarre dans cette affaire c’est qu’aussi bien le directeur de Peugeot que celui de Cetram sont des Français. Est-ce qu’ils empêchent dans leur pays la constitution de syndicats ? », s’est-elle interrogée. Avant de trancher : « C’est du racisme ! ». « Est-ce que ces deux PDG ont une immunité comme les ministres corrompus ? », s’est-elle demandée.
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