zadhand
29/06/2015, 20h32
L'ex-ministre gaulliste Charles Pasqua est décédé
29 Juin 2015, 21h35 |
MAJ : 29 Juin 2015, 22h17
L'ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, est décédé ce lundi. Il est mort à l'âge de 88 ans des suites d'un accident cardiaque. La nouvelle est confirmée par sa famille dans un communiqué. «Il s’est éteint à l’hôpital Foch de Suresnes dans les Hauts-de-Seine, département où il résidait et qu’il avait façonné par sa ferme volonté
d’inscrire l’action politique en réalisations concrètes et ambitieuses».
17413
Mort de Charles Pasqua : les hommages politiques à «un grand gaulliste»
Personnage complexe, qui ne faisait pas dans la nuance, Charles Pasqua a été un des ministres de l'Intérieur les plus populaires. Affaibli, notamment depuis la disparition de son fils, l'ex-sénateur des Hauts-de-Seine avait mis un terme en 2011 à sa carrière politique, marquée par une part d'ombre liée à ses activités au sein de services d'ordre parallèles,
ses réseaux africains et ses démêlés judiciaires.
Pasqua était apparu la dernière fois en public le 30 mai pour le congrès fondateur des Républicains. Peu avant il était aussi apparu devant la cour d'appel de Versailles. Deux ans de prison avec sursis avaient été requis contre lui dans le cadre de l’affaire de la fondation d’art Hamon, le point d'orgue de quinze ans de ses déboires judiciaires.
«Cette nouvelle me laisse sans voix. J'avais, j'ai une totale affection pour Charles Paqua», réagit Me Léon-Lef Forster, un des avocats historiques de Charles Pasqua qui a souvent eu affaire à la justice à la fin de sa carrière. De lui, le pénaliste retient avant tout la «profonde humanité» et ce «côté baroudeur de la République». Si Me Forster partageait à coup sûr la faconde de Charles Pasqua, il ne partageait pas pour autant ses idées, ce qui ne l'empêche pas de souligner : «Je garderai l'image d'un homme profondément attaché à la France.».
L'ancien ministre et proche de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, évoque une «perte terrible». «Le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qu'il avait longtemps présidé, Patrick Devedjian (Les Républicains), fait part de la «profonde tristesse» de l'ensemble des élus du département. D'autres réactions pleuvent sur Tweeter notamment.
29 Juin 2015, 21h35 |
MAJ : 29 Juin 2015, 22h17
L'ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, est décédé ce lundi. Il est mort à l'âge de 88 ans des suites d'un accident cardiaque. La nouvelle est confirmée par sa famille dans un communiqué. «Il s’est éteint à l’hôpital Foch de Suresnes dans les Hauts-de-Seine, département où il résidait et qu’il avait façonné par sa ferme volonté
d’inscrire l’action politique en réalisations concrètes et ambitieuses».
17413
Mort de Charles Pasqua : les hommages politiques à «un grand gaulliste»
Personnage complexe, qui ne faisait pas dans la nuance, Charles Pasqua a été un des ministres de l'Intérieur les plus populaires. Affaibli, notamment depuis la disparition de son fils, l'ex-sénateur des Hauts-de-Seine avait mis un terme en 2011 à sa carrière politique, marquée par une part d'ombre liée à ses activités au sein de services d'ordre parallèles,
ses réseaux africains et ses démêlés judiciaires.
Pasqua était apparu la dernière fois en public le 30 mai pour le congrès fondateur des Républicains. Peu avant il était aussi apparu devant la cour d'appel de Versailles. Deux ans de prison avec sursis avaient été requis contre lui dans le cadre de l’affaire de la fondation d’art Hamon, le point d'orgue de quinze ans de ses déboires judiciaires.
«Cette nouvelle me laisse sans voix. J'avais, j'ai une totale affection pour Charles Paqua», réagit Me Léon-Lef Forster, un des avocats historiques de Charles Pasqua qui a souvent eu affaire à la justice à la fin de sa carrière. De lui, le pénaliste retient avant tout la «profonde humanité» et ce «côté baroudeur de la République». Si Me Forster partageait à coup sûr la faconde de Charles Pasqua, il ne partageait pas pour autant ses idées, ce qui ne l'empêche pas de souligner : «Je garderai l'image d'un homme profondément attaché à la France.».
L'ancien ministre et proche de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, évoque une «perte terrible». «Le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qu'il avait longtemps présidé, Patrick Devedjian (Les Républicains), fait part de la «profonde tristesse» de l'ensemble des élus du département. D'autres réactions pleuvent sur Tweeter notamment.