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zadhand
29/06/2015, 01h00
ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE MOHAMED BOUDIAF
Il y a 23 ans, l’Algérie perdait un de ses valeureux fils

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En ce jour mémorable correspondant au 29 juin 1992, les algériens d’âge supérieur se souviennent du défunt et regretté Mohamed Boudiaf, lorsqu’au cours d’une conférence de cadres de son parti (RPN) tenue à Annaba, il a été assassiné.


http://www.reflexiondz.net/photo/art/default/7959770-12375376.jpg?v=1435514686
Mohamed Boudiaf dit Si Tayeb El Watani est revenu à Alger en janvier 1992 après une absence du pays qui aurait duré 28 ans. Le révolutionnaire qui a été toute sa vie entière au service de l’Algérie, a répondu à l’appel de son pays au moment de la crise qu’a connu l’Algérie. Il avait été désigné à la tête de l’État en qualité de président du (HCE) où il assura la présidence pendant 6 mois jusqu’au 29 juin 1992, date de son assassinat. Mohamed Boudiaf est né à M'Sila le 23 juin 1919 et assassiné le 29 juin 1992 à Annaba, est un homme d'État algérien. Il dirige l'Algérie du 16 janvier 1992 au 29 juin 1992.Fonctionnaire de profession, membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre d'indépendance algérienne et membre du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), au poste de Ministre d'État de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu'en 1962, il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l'indépendance de son pays, et s'exile durant près de 28 ans au Maroc . Rappelé en Algérie, en 1992 en pleine crise politique, à la tête de l'État, en tant que Président du Haut Comité d'État, organe en charge provisoire de la gestion de l'État, du 16 janvier 1992 jusqu'à son assassinat lors d'une conférence des cadres à Annaba le 29 juin 1992.





B. Adda


Dimanche 28 Juin 2015 - 18:29

djafar1
29/06/2015, 10h15
que dieu le reçoit en ce vaste paradis
malgré leurs erreurs ,malgré tout ce que peuvent leur reproché les politiciens de tout bord ça reste toujours les Grands hommes de notre histoire
veillons à bien les respecter (et aux historiens d’écrire l'histoire)

västerås
29/06/2015, 10h25
salam

Allah irahmou……comme on dit le malheur des uns fais le bonheur des autres

zadhand
23/06/2016, 21h44
Cela s’est passé un 23 Juin 1919 Naissance de Mohamed Boudiaf


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f64/24176d1465321735-pousse-avec-eux-hakim-la%E2lam-10984144_120250808310456_218233274519044965_n.jpg


Juin 23, 2016
L’Algérie contemporaine (1962 à nos jours)

Responsable de l’O.S. Constantine (1947) ; responsable à
l’organisation Fédération de France du M.T.L.D. (1953) ; membre
fondateur du C.R.UA. et membre du groupe des 22 (1954) et du
C.N.R.A. (1960), Mohamed Boudiaf a été président du Haut Comité
de l’Etat (HCE) en 1992.Né le 23 juin 1919 à M’Sila dans le Hodna,
Mohamed Boudiaf appartient à une famille de «grande tente »
en partie déclassée par la colonisation. Jusqu’à l’âge de quatorze ans
, il vit chez ses parents à M’Sila. Son père était cultivateur et exerçait
également la profession de tailleur dans cette ville. En 1933, il se rend
à Bou Saada chez son oncle maternel, Abadi Mohamed, où il fait une
partie de ses des études (cours complémentaire dans le collège de
Bou Saada). En mars 1939, il abandonne ses études sans obtenir de
diplôme. Il travaille alors chez Bentchicou, à Constantine, en qualité de
secrétaire, pendant environ un an et demi.Il souhaite préparer l’Ecole
normale d’instituteur, mais son mauvais état de santé (il est frappé très
jeune de tuberculose) l’en empêchera, ainsi que ses convictions
nationalistes dans l’Algérie sous domination coloniale. En mai 1941,
après avoir passé un concours, il est nommé aide-commis administratif
à l’E.P.S.M. de Constantine (Parc d’artillerie). Au mois de juillet 1942,
Mohamed Boudiaf rentre au service des contributions à Djidjelle en qualité
de commis auxiliaire.Il effectue son service militaire à Constantine et Batna
au 67e R.A.A. Incorporé au mois d’août 1943, démobilisé en août 1945,
il obtient le grade de brigadier-chef. Très marqué par les évènements de
mai 1945 dans le Constantinois, nationaliste convaincu, il adhère au P.P.A.
pour mieux se livrer à ses activités militantes. Il se fait mettre en disponibilité
de son travail, fait de la représentation commerciale dans la région de Sétif,
Bordj-Bou-Arreridj et M’Sila. Responsable de la région de Sétif en 1947,
il met sur pied l’O.S. dans le département du Constantinois. Il échappe aux
recherches de la police française en 1950, et se retrouve condamné par
contumace à huit ans, puis à dix ans de prison. Après la décision de la
direction du P.P.A. M.T.L.D. de dissoudre l’O.S., il est chargé de faire
l’inventaire de ce qui reste en armes après la vague de répression
(armes et effectifs).Permanent et responsable à l’organisation de la
Fédération de France ( juin 1953, février 1954 ), il dénonce la politique et
les « méthodes » de Messali dans la crise du M.T.L.D. Membre fondateur du
C.R.U.A. , il obtient la confiance du « groupe des 22 » qui le charge de
coopter la direction nationale du F.L.N. Il quitte l’Algérie le 23 octobre 1954
et assume la responsabilité politique et militaire de l’ouest avec un siège au
camp de Nador (Maroc). Chargé de la logistique du F.L.N., il part en 1956
pour l’Egypte, puis il séjourne à Tétouan afin de se procurer des armes pour
la résistance oranaise qui a du mal à s’implanter. Il reprend son rôle de
messager entre la délégation de l’extérieur au Caire et les chefs de wilaya.
Arrêté dans l’avion d’Air-Atlas le 22 octobre 1956, Mohamed Boudiaf est
membre de tous les C.N.R.A., ministre d’Etat dans le G.P.R.A. (1958-1961),
vice-président du conseil (1961). Il dirige indirectement de prison, la Fédération
de France du F.L.N.Libéré en 1962, il entre rapidement en conflit avec Ben Bella
au moment de l’affrontement de Boghari qui met aux prises les troupes revenues
des frontières et la wilaya IV. Fondateur du P.R.S. en septembre 1962, il est arrêté
le 21 juin 1963 puis libéré. Il soutient l’insurrection de Chaabani, puis part en exil
au Maroc. Le 16 janvier 1992, Mohamed Boudiaf revient au pays pour présider
le H.C.E.Il sera assassiné six mois plus tard, le 29 juin 1992, à Annaba
par un des membres du G.I.S.

In Ajouad Mémoire

zadhand
29/06/2016, 20h50
La lettre ouverte de Nacer Boudiaf au président Bouteflika


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Commémoration du 24ème anniversaire de l’assassinat du président Boudiaf
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Ce jour-là le 29 juin 1992, le président Mohamed Boudiaf est assassiné
09:05 mercredi 29 juin 2016 | Par Nacer Boudiaf

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Monsieur le Président,

Cela fait vingt-quatre ans que Mohamed Boudiaf, alors président du Haut
Comité d’État, d’une Algérie en tourmente, est tombé lâchement assassiné.
La justice avait considéré cet assassinat comme un « acte isolé ».
Aujourd’hui, je m’adresse à vous à plusieurs titres.
Je m’adresse à vous en tant que Premier Magistrat du pays. L’assassinat
de Boudiaf n’est pas un mystère. Ce n’est qu’une affaire d’injustice. Car
comme le dit Edmund Burk : « Là où commence le mystère, finit la justice ».
Suis-je encore assez naïf pour croire en la justice chez nous, une justice qui
mettra fin au mystère ?Je m’adresse à vous, alors que vous n’étiez pas au
pouvoir au moment de son lâche assassinat. Mais la vérité est que l’écrasante
majorité des Algériens avait compris, dès l’instant de l’assassinat, l’enjeu de
ce crime pour ceux qui ont cru en bénéficier.Malheureusement, depuis la sentence
de « l’acte isolé », c’est le silence qui prévaut car comme le dit Shakespeare
« En vérité, bientôt le rôle qui siéra le mieux à l’esprit est le silence, et il n’y aura
plus que les perroquets qu’on pourra louer de parler ».
Je m’adresse à vous dans le contexte des récents amendements de la Constitution
qui laissent croire à une meilleure considération pour la justice en Algérie.
Pourrais-je espérer que cette meilleure considération redonne à Mohamed Boudiaf
la considération qu’il mérite pour avoir sacrifié sa vie pour l’Algérie.
La considération pour Mohamed Boudiaf ne sera mesurée que par la promptitude
de la justice algérienne à réparer cette injustice qui a trop longtemps duré et entouré l’assassinat de celui qu’on a appelé -de son paisible exil- pour venir sauver l’Algérie.
Seule la réouverture du procès de son assassinat exprimera au peuple les réelles
intentions du pouvoir en matière de justice et prouvera au monde extérieur que nous n’avons pas besoin d’une justice venue d’ailleurs pour mettre fin à l’impunité du lâche assassinat de Mohamed Boudiaf.Le 29 juin 1992, le président algérien est froidement assassiné alors qu'il tient un discours à la maison de la culture d'Annaba. Un espoir disparaît et l'Algérie s'enfonce dans ce qui sera appelé la décennie noire.
Algérie: d'anciens dirigeants au cimetière pour l'hommage à Boudiaf

Le « J'accuse ! » de madame Boudiaf
« Les autres pays nous ont devancés par la science et la technologie.
L’islam… » . Ce sera le dernier mot prononcé par Mohamed Boudiaf.
Une explosion à droite de la tribune où il se tient vient brutalement
d’interrompre son discours. Quelques secondes après il est criblé de balles
par un homme en uniforme armé d’une mitraillette. L’itinéraire de ce combattant
de l’indépendance au visage émacié, qui a consacré sa vie à l’Algérie,
se conclut dans le bruit et le sang.



https://youtu.be/2MVxtSJh_bU?list=PLt_FSPyZ3ott7Nd_bXikinBv6NrhN4e_ m