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zadhand
15/06/2015, 18h05
Actualité/a la une
le 15.06.15 | 18h30

Hollande
l’Algérie et la France sont liées par une « amitié exigeante »



Le président Français, François Hollande, a entamé aujourd’hui lundi une visite de travail en Algérie où il a eu un entretien avec son homologue Abdelaziz Bouteflika. Hollande a expliqué, à son arrivé à l’aéroport d’Alger, que sa visite a pour objectifs de renforcer le partenariat économique et la coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Le chef de l’Etat français a abordé aussi la question des visas et la probable installation de Peugeot en Algérie. Vidéo.





« L’avenir c’est le développement économique, le rapprochement universitaire et culturel. L’avenir, c’est travailler ensemble pour la méditerranée. Mais il y a aussi les sujets graves. Le sujet qui nous a mis plusieurs fois dans la même démarche, c’est la sécurité au Sahel. J’ai salué le travail qu’avait pu faire les autorités algériennes, notamment par rapport à la paix au Mali après l’intervention militaire que nous y avons réalisée. Puis nous nous sommes retrouvés face à de grands dossiers comme la Libye notamment. La sécurité, c’est la lutte contre le terrorisme. Je veux souligner ce qui est le combat commun contre cette ennemi terrible et implacable auquel nous avons porté des coups et encore récemment, ces dernières heures.

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La France premier partenaire économique de l’Algérie

La lutte contre le terrorisme qui a fait aussi que notre compatriote Hervé Gourdel ait pu trouver la mort ici. Et je veux, une fois encore, ma gratitude à l’égard du gouvernement algérien qui a tout fait pour permettre de retrouver les coupables et les restes d’Hervé Gourdel. Voilà pourquoi nous avons des relations entre la France et l’Algérie exceptionnelles, qui est celles d’une amitié exigeante mais d’une amitié réelle et fraternelle. Voilà le sens de ma visite de travail qui va se dérouler au long de toute la journée.
Je vais d’abord rencontrer le président Bouteflika et ensuite le PM Sellal (…).

Je rappelle que la France est le premier partenaire économique de l’Algérie autant le rester et encore développer sa présence. Il y a eu des installations d’entreprises très importantes Renault, Sanofi, Alstom, bientôt comme Peugeot. Ces entreprises travaillent en Algérie pour développer l’emploi en Algérie et en France et notamment pour que la jeunesse algérienne ait une perspective de travail. Nous avons aussi la volonté la mobilité et nous l’avons démontré sur la délivrance des visas que nous étions capables.
Voilà, autant de sujets (…) qui témoignent de l’importance de cette visite ».

Je rappelle que la France est le premier partenaire économique de l’Algérie
autant le rester et encore développer sa présence.

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zadhand
23/01/2016, 17h55
A une/Actualité_Alain Juppé en Algérie à partir du 31 janvier
le 23.01.16 | 14h19

Alain Juppé
Ancien Premier ministre français

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Alain Juppé, né le 15 août 1945 à Mont-de-Marsan, est un homme politique français.
Inspecteur des finances de formation, il est un proche
collaborateur de Jacques Chirac à partir de 1976. Wikipédia
Naissance : 15 août 1945 (70 ans), Mont-de-Marsan
Formation : École nationale d'administration (1970–1972), plus…
Parti Politique : Rassemblement pour la République, Union pour un mouvement populaire
Épouses : Isabelle Juppé (m. 1993), Christine Leblond (m. 1965–1993)
Enfants : Clara Juppé, Laurent Juppé, Marion Juppé


"Alger est une étape incontournable pour tout présidentiable"

Le candidat à la primaire de droite et du centre en vue
de la présidentielle de 2017, Alain Juppé,
effectue un déplacement de trois jours en Algérie
à partir du 31 janvier prochain.



C'est son premier déplacement à l'étranger dans le cadre de sa campagne.
Le maire de Bordeaux entame sa visite à partir d'Oran -ville jumelle- ensuite Alger.
"C’est une étape incontournable pour tout présidentiable et cette visite de
Alain Juppé est un signe fort de l'importance accordée à la relation bilatérale et,
plus globalement, aux partenaires de la rive Sud de la Méditerranée",
a indiqué Erwan Davoux, responsable du parti les Républicains pour
le Maghreb et l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, Juppé devait se déplacer en Algérie
fin novembre 2015, un voyage reporté à cause des attentats terroristes qui ont frappé Paris.
La venue de ce candidat potentiel à la présidentielle française intervient dans un contexte
français marqué par une grande polémique sur la réforme constitutionnelle.
La mesure portant sur la déchéance de la nationalité divise l'opinion française."C’est
une mesure totalement inutile car elle n’aura aucun effet dissuasif sur de potentiels terroristes.
Un homme qui s’apprête à tuer de sang froid n’appartient déjà plus à la communauté nationale.
En revanche, il est certain que cette mesure va avoir pour effet de stigmatiser des millions
de Français qui ont une double-nationalité.Ces derniers vont se sentir relégués et considérés
comme des citoyens de deuxième catégorie, à tort ou à raison. Ce n’est pas acceptable !
" estime M. Davoux qui fait campagne pour Alain Juppé, alors que la majorité de son camp
s'est prononcée en faveur de cette mesure. Pour lui "Graver cette mesure polémique qui
marque une rupture d’égalité entre Français dans le marbre de la Constitution, n’a aucun sens."
Personnalité politique préférée des Français et sérieux candidat pour la présidentielle de 2017,
l'actuel maire de Bordeaux juge que la réforme constitutionnelle n'est pas une priorité
et surtout qu'elle s'agit de "coup politique". "Alain Juppé a jugé que cette réforme n’était pas utile
et qu’il s’agissait d’ « un coup politique ». Surfer sur les peurs de l’opinion pour tenter de se
refaire une popularité n’est pas à la hauteur des enjeux", ajoute Erwan Davoux.

H.O

zadhand
02/02/2016, 18h16
A la une/Actualité_Alain Juppé à oran
02 Février 2016

Alain Juppé
Ancien Premier ministre français

21113


«Les cicatrices se referment, ce n’est pas une raison pour oublier»



«Je me réjouis de voir que les relations entre la France et l’Algérie sont au beau fixe,
et je voudrai réaffirmer ma détermination de tout faire à l’avenir pour qu’elles se renforcent
et qu’elles s’approfondissent encore. Nous y avons intérêt mutuellement.»
Des propos tenus, hier, par M. Alain Juppé à l’issue de sa visite à Oran en tant que
maire de Bordeaux, mais qui avaient plutôt la résonance, d’une vision d’un candidat
à la présidentielle de 2017. D’ailleurs l’accueil et l’encadrement sécuritaire
dont a bénéficié le député –maire étaient dignes d’un chef d’Etat.
Amel Bentolba –Oran- (Le soir)
Pour M. Alain Juppé, il y a beaucoup de raisons de la bonne qualité des relations entre
les deux pays, notamment stratégiques en vue de combattre ensemble le terrorisme,
dit-il et d’ajouter, «nous avons aussi des intérêts économiques communs, gagnant/gagnant
comme aime à le dire votre Premier ministre. Puis, nous avons des relations humaines,
à renforcer entre la France et l’Algérie, je n’évoquerai pas ici l’histoire, les cicatrices
se referment, ce n’est pas une raison pour oublier, la mémoire reste active aussi,
et je crois qu’il faut aussi se projeter vers l’avenir ». Questionné sur sa candidature
à la présidentielle en France, Alain Juppé dira que sa visite n’intervient pas dans
ce cadre-là, même si précise-t-il «à Alger, j’aurai l’occasion de rencontrer
la communauté française à l’étranger comme j’ai eu l’occasion de le faire avec
celle d’Oran, je sais que vous êtes de fidèles spectateurs de la télévision française
et donc je vous renvoie au prochain débat».«Surpris» par tant d’insistance sur le sujet,
puisqu’une autre question concernant les primaires qui auront lieu en France lui
a été posée durant la même conférence de presse, M. Alain Juppé s’est permis
un peu d’humour, «il y a un tel intérêt ici pour les primaires que je me demande s’il
n’y a pas un candidat algérien ? !». Et d’ajouter plus loin «mais si vous voulez envoyer
des signaux positifs à un tel ou tel candidat, ne vous privez pas, il y en a un ici !».
Évoquant les actes antimusulmans en France à la suite des attentats de Paris,
l’intervenant s’est dit très impressionné par l’esprit de respect mutuel et de concorde
qui règne entre les différentes composantes de la société oranaise. «La France est
une société diverse, nous n’avons pas les mêmes origines, les mêmes religions,
ni la même couleur de peau, mais cette diversité est une richesse, à condition que
nous partagions ses valeurs communes celles de la République. C’est dans ce sens
que j’agirai, de faire en sorte que le dialogue interreligieux en particulier se développe.
La République doit se battre contre toutes ces manifestations d’hostilité et faire rétablir
la concorde entre les Français et les Françaises quelles que soient leur condition
et leur conviction religieuse, c’est en tout cas ma ligne de conduite et l’idée
que je défendrai», a conclu le candidat à la présidentielle de 2017.


A. B.

zadhand
08/02/2016, 11h25
A la une/Actualité_Anne Hidalgo en visite depuis hier en Algérie
le 08.02.16 | 10h00


Intense coopération entre Alger et Paris

Anne Hidalgo, maire de Paris, a entamé, hier, une visite de travail
de quarante-huit heures.

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A son arrivée à l’aéroport international
Houari Boumediène, la maire de Paris a livré les raisons de son déplacement
à Alger. «Je suis venue pour faire en sorte que les relations entre Paris
et Alger soient accélérées», a affirmé à l’APS Mme Hidalgo à son arrivée.
«Je suis là pour marquer cette amitié très forte et ce lien très fort
entre Paris et Alger et puis accélérer cette coopération entre nos deux pays
et faire en sorte que cette entente entre nos deux pays soit portée par
les deux capitales», a-t-elle ajouté.
Au cours de son séjour, Mme Hidalgo doit étudier avec ses interlocuteurs
algériens les moyens d’intensifier la coopération entre les deux capitales,
notamment en matière de réhabilitation urbaine – dans le cadre de
la mise en œuvre du plan Alger 2030 –, mais aussi dans les domaines de la culture,
du tourisme et de l’innovation. «Nous avons un très bel accord de coopération
signé en 2003. Dans cet accord, il y a eu des réalisations. Il est en grande partie
réalisé, mais il faut achever ensemble ces réalisations», a déclaré Mme Hidalgo.
Les autorités algériennes ont décidé de dérouler le tapis rouge à la maire socialiste
de Paris. En plus de ses discussions avec Abdelkader Zoukh, wali d’Alger,
Mme Hidalgo aura un tête-à-tête avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
et rencontrera aujourd'hui le ministre des Affaires étrangères, Ramtame Lamamra.
Enfin, le quotidien français L’Opinion croit savoir que Mme Hidalgo
rencontrera le président Bouteflika au palais d’El Mouradia,
même si le rendez-vous n’est pas inscrit dans le programme officiel de la visite.

S. M.

zadhand
16/03/2016, 15h13
A la une/ Algérie-France
publié le 15.03.16 | 10h00

Manuel Valls attendu à Alger les 8 et 9 avril


Manuel Valls
Premier ministre français

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Manuel Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone en Espagne,
est un homme politique français. Il est Premier ministre
depuis le 31 mars 2014.
Naissance : 13 août 1962 (53 ans), Barcelone, Espagne
Épouse : Anne Gravoin (m. 2010)
Parti : Parti socialiste
Parents : Luisangela Galfetti, Xavier Valls
Enfants : Benjamin Valls, Joachim Valls, Ugo Valls, Alice Valls
Livres : La laïcité en face: entretiens avec Virginie Malabard, plus…


Manuel Valls, accompagné d’une forte délégation
de chefs d’entreprise franco-algériens, viendra à Alger,
les 8 et 9 avril prochain, pour parapher avec Abdelmalek Sellal
cinq projets d’envergure.

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C’est le «scoop» de ce forum ayant regroupé 300 chefs d’entreprise,
annoncé avant-hier à l’hôtel Renaissance de Tlemcen, lors du forum
économique Algérie-France, par Kaci Aït Yala, président de
la Chambre algérienne de commerce et d’industrie France (CACI).
Une diaspora qui regroupe près de 50 000 chefs d’entreprise
d’origine algérienne à travers l’Hexagone. «La baisse du prix du
baril de pétrole est une aubaine pour nous. Une crise qui nous incite
à venir au pays pour ramener… de l’espoir», a souligné presque
avec emphase M. Aït Yala, avant de préciser : «Les poches sont pleines
de projets qu’on va présenter pendant la rencontre entre Sellal et Valls !»
Cinq projets d’envergure parmi les 32 identifiés seront signés en avril
prochain pendant le sommet Sellal-Valls, dans le cadre de ce partenariat
avec le FCE algérien, représenté à Tlemcen par Hocine Metidji en l’absence
de Ali Haddad. Il s’agit de la numérisation des hôpitaux et de la gestion
des banques, du recyclage des déchets à Oued Tlélat, dans la wilaya d’Oran,
de la fabrication des matériaux agricoles dont le site n’a pas été annoncé,
un software pour la gestion des malades au niveau des institutions hospitalières
et de leurs domiciles et enfin d’un autre ayant trait au gaspillage du pain.
Dans cette euphorie qui caractérise généralement ce genre de rencontres,
il subsiste cependant du scepticisme et un climat de méfiance chez les opérateurs
économiques. Un sentiment que M. Metidji a tenu à balayer dans son allocution
«L’Algérie vient d’adopter une nouvelle Constitution qui consolide la liberté
d’entreprendre et d’investir. Cette Loi fondamentale scelle en outre l’engagement
de l’Etat à œuvrer à l’amélioration du climat des affaires et à l’épanouissement
de toutes les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées (…).
En outre, l’Algérie a entrepris depuis des mois la reconfiguration du cadre juridique
régissant l’investissement pour baliser la pression fiscale, améliorer l’accès
au financement et au foncier, moderniser l’administration et assouplir toutes
les procédures, favoriser la compétitivité des entreprises algériennes
et étrangères implantées en Algérie…»
Kaci Aït Yahia a indiqué qu’«en France, il y a un climat d’investissement de
450 milliards de dollars. Une opportunité pour nous d’en faire profiter notre pays…»
Les 800 entreprises activant sous l’égide du FCE, présidé par Ali Haddad,
cumulent un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars
et emploient plus de 250 000 salariés.Approché, le consul général de France
à Oran a rappelé le réchauffement des relations entre les deux pays
«C’est la symbiose des deux chefs d’Etat pour contribuer puissamment à
ce réchauffement et c’est ce qui a permis au président Bouteflika de dire
au président Hollande que jamais les relations n’ont été aussi bonnes.
C’est une volonté de deux chefs d’Etat qui s’appuie sur une amitié profonde
entre les peuples… Et puis, il y a une diaspora algérienne très importante
en France…» Cette diaspora contribuera-t-elle à sauver l’économie nationale
en cette période de vaches maigres ?


Chahredine Berriah

zadhand
25/03/2016, 22h41
A la une/Actualité_Algérie-France
le 25.03.16 | 16h24


Jean-Marc Ayrault attendu à Alger mardi prochain




Le ministre français des Affaires étrangères et du développement international,
Jean-Marc Ayrault, se rendra à Alger le 29 mars prochain,
a annoncé le Quai d’Orsay, aujourd’hui vendredi.

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Ayrault, qui sera reçu par son homologue Ramtane Lamamra, « s’entretiendra avec
les plus hautes autorités algériennes ».Cette visite intervient pour « préparer le comité
intergouvernemental de haut niveau qui se tiendra en avril prochain à Alger sous
la présidence des deux Premier ministres ».
Ce comité intergouvernemental permettra de renforcer la coopération bilatérale dans
plusieurs domaines dont « la sécurité et lutte contre le terrorisme et le développement
industriel à travers des projets concernant les transports, la santé ou l’énergie », précise le Quai d'Orsay.
Farouk Djouadi

zadhand
07/04/2016, 17h00
A la une/Actualité_Alger-Paris
le 07.04.16 | 10h00

La tension

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a convoqué hier l’ambassadeur
de France à Alger pour lui signifier le mécontentement des autorités algériennes provoqué par
la «campagne hostile» menée par les médias français.

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La publication de la photo du président Bouteflika en une du journal Le Monde, illustrant un article où
il est question de Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie, éclaboussé par le scandale planétaire
Panama Papers, semble la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.Une première mise au point a été adressée
au quotidien, qui l’a publiée en précisant qu’effectivement, il «ne visait pas Bouteflika, mais plutôt
son entourage», suivie d’une série d’articles dans la presse française critiquant la visite du Premier ministre
français Manuel Valls à Alger, les 9 et 10 avril, allant jusqu’à suggérer son annulation pour éviter de serrer
la main à Bouchouareb.Hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a convoqué à son département
l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, pour lui exprimer sa «protestation énergique» contre «la campagne
de presse hostile à l’Algérie et à ses institutions, menée en France dans différents médias et à travers
d’autres activités publiques».Dans le communiqué diffusé par l’APS, le ministre «a fait valoir le fait que ladite campagne
malveillante et fallacieuse — que l’invocation de la liberté de la presse ne saurait aucunement justifier — a atteint son
paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l’institution présidentielle». Mieux,
à travers cette «protestation», M. Lamamra souligne «la nécessité morale et politique que des autorités françaises qualifiées
marquent clairement leur réprobation de cette campagne qui est incompatible avec la qualité et le niveau
des relations algéro-françaises».Visiblement, le chef de la diplomatie algérienne est en colère. Comme il l’a été il y a
quelques jours seulement, lors de la visite de Jean-Marc Ayrault, en déclarant : «Entre amis, on se dit les choses franchement»,
avant de lancer au visage de son hôte ses quatre vérités, sortant de fait du protocole diplomatique qui lui est connu.
Crispation au sujet du Sahara Occidental
M. Lamamra avait surpris le parterre de journalistes en déclarant : «Monsieur Jean-Marc Ayrault est ministre depuis quelques
semaines» alors que la crise du Sahara occidental «dure depuis près de 40 ans». Il a beaucoup parlé de «responsabilité»
et de «devoir devant l’histoire», déclarant «espérer que l’administration Hollande contribuera à aider la région» et permettra
«une sortie de crise». «Il faut prendre les décisions qui s’imposent pour arriver à l’autodétermination du peuple sahraoui.
La question du Sahara occidental relève d’un processus de décolonisation.» C’est la première fois qu’un ministre algérien
des Affaires étrangères use de ce langage à l’égard d’un représentant d’un pays comme la France, un client aussi prioritaire
que privilégié mais qui reste non reconnaissant.L’affaire Bouchouareb, qui est en soi très grave, ne peut cependant à elle seule
justifier, pour les autorités, la campagne menée par une grande partie de la presse française contre la visite de Manuel Valls
à Alger. En effet, plusieurs journaux et chaînes de télévision veulent mettre dans l’embarras le chef de l’Exécutif français,
allant jusqu’à lui reprocher «de serrer la main» à Bouchouareb, éclaboussé par les Panama Papers.
Dans sa version en ligne, L’Observateur, sous le titre «De la friture sur la ligne Alger-Paris», écrit que «ce sommet n’avait pas besoin
de sujets supplémentaires de crispation à quelques jours de sa tenue. C’est pourtant ce qui vient de se produire avec le scandale
Panama Papers». Selon L’Observateur, la première raison est liée à la précision adressée par les autorités au journal Le Monde,
qui avait publié la photo du président Bouteflika à la une, pour évoquer ses proches cités dans les Panama Papers.
«La seconde raison, souligne le journal en ligne, est à chercher du côté français où les rencontres au sommet prévues à Alger risquent
de ne pas coller à l’image que le gouvernement souhaite véhiculer : au centre du volet économique de ce sommet de deux jours doit
en effet avoir lieu une entrevue entre le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, et son homologue de l’Industrie,
Abdessalem Bouchouareb. Or, ce dernier est en première ligne des Panama Papers algériens».
La presse française met la pression sur valls
Pour l’hebdomadaire Le Point, «il est à se demander si l’idée de voir le Premier ministre français Manuel Valls et dix membres de son gouvernement rencontrer Bouchouareb dérangerait-elle en raison de l’évocation de ce dernier dans le volet algérien des Panama Papers».
Le Figaro trouve, pour sa part, que la visite du Premier ministre français à Alger «pourrait être écornée car une rencontre qui était
prévue (jusqu’à lundi) entre Emmanuel Macron et Abdessalem Bouchouareb, avec de possibles signatures de contrat à la clé».
Le Figaro revient sur le ministre de l’Industrie et le présente ainsi : «Très en vue auprès du pouvoir d’Alger, le sulfureux ministre
a notamment déjà été cité dans le scandale financier Khalifa.Ami d’enfance du président Bouteflika, dont il a dirigé la communication,
son nom est régulièrement cité dans la presse pour un poste de Premier ministre. Il reste le pivot incontournable de l’implantation
des milieux d’affaires français en Algérie, une problématique déterminante alors que la Chine a ravi à la France la place de
premier partenaire commercial.» Mais, conclut Le Figaro, «affichant une détermination face à la fraude fiscale à Paris,
Manuel Valls et Emmanuel Macron pourraient donc avoir à serrer la main, à Alger, d’un client présumé des
sociétés-écrans panaméennes».La chaîne de télévision RTL, sur sa version en ligne, a titré : «Comment le scandale Panama Papers
s’invite dans le voyage de Manuel Valls à Alger», et commence en lançant : «Le week-end prochain, le Premier ministre français
sera à Alger. Il rencontrera le président Bouteflika et, probablement, devra serrer la main d’un homme impliqué dans
le scandale Panama Papers. Il s’agit de Abdessalem Bouchouareb. Ce proche du président Bouteflika a fait fortune dans
les pommes de terre (dans la purée et les chips, pour être précis) (...).C’est un partenaire incontournable pour la France, qui cherche
à reconquérir sa place de premier fournisseur du pays. C’est avec lui que les entreprises françaises, comme Renault et Peugeot,
discutent pour signer des contrats.» Des analyses critiques et acerbes, sur un fond de tension qui ne dit pas son nom.
Salima Tlemçani

zadhand
08/04/2016, 15h43
A LA UNE/ACTUALITÉ_Comité Intergouvernemental de Haut Niveau (CIHN)
le 08.04.16 | 14h00




Algérie-France
Plusieurs accords seront signés entre les deux pays dimanche à Alger


Plusieurs accords vont être signés par l'Algérie et la France dans le cadre de la tenue dimanche
à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), qui sera co-présidé
par les Premiers ministres des deux pays, Abdelmalek Sellal et Manuel Valls, a appris l'APS de
source diplomatique à Paris. Cette session, qui réunira des membres des deux gouvernements, "permettra
de dresser un bilan des progrès effectués dans la feuille de route bilatérale retenue aussi bien dans lors
des deux précédentes sessions du CIHN que dans le cadre du COMEFA (Comité mixte économique
franco-algérien) et de fixer de nouveaux objectifs ambitieux dans l'ensemble des volets de la relation bilatérale",
a indiqué la même source.Elle "devrait être sanctionnée par la signature de plusieurs accords touchant des
domaines aussi divers que l'éducation, l'emploi, la jeunesse et sport, ainsi que d'autres accords de partenariat
économiques", précise-t-on. Les projets "prêts à la signature" concernent la production d'isolateurs électriques
de haute tension et celle des vannes hydrocarbures.Il est prévu également la création d'une joint-venture dans
le domaine de l'engineering industriel et systèmes de gestion et d'une autre dans le domaine du consulting et
des services du numérique.D'autres projets "potentiels" peuvent faire l'objet, sous réserve, d'une signature
en marge du CIHN, indique-t-on, parmi lesquels figurent le projet phare de l'implantation en Algérie de l'usine
Peugeot-Citroën PSA, ceux ayant trait à la valorisation du phosphate et à la production de gaz industriel,
ainsi qu'au transport ferroviaire.Trois accords de partenariat seront probablement signés au titre de
la convention-cadre du 26 octobre dernier à Paris, lors des travaux de la COMEFA, entre le groupe algérien
GICA et le groupe français Lafarge.Ils concernent la remise à niveau de la cimenterie de Raïs Hamidou (Alger),
la réalisation d'un pôle technologique et la réalisation d'une plateforme d'exportation de ciment.
En marge de ce rendez-vous important, un forum d'affaires algéro-français, le troisième, sera organisé,
dimanche et lundi, auquel sont conviés près de 300 acteurs économiques des deux côtés de la Méditerrannée.
L'objectif de cet évènement, précise la même source, "est d'identifier, d'encourager et de multiplier
les partenariats productifs et d'accompagner ces entreprises et opérateurs économiques jusqu'à la signature
d'un premier accord". Les domaines ciblés par ce forum touchent aux secteurs du BTP, de la sous-traitance mécanique,
de l'agroalimentaire, du numérique, de la santé, de la co-localisation, de la formation professionnelle et de la de la finance.
Le Comité intergouvernemental de haut niveau, rappelle-t-on, est un cadre mis en place à la faveur de la Déclaration
d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France, signée en décembre 2012, par le président de l
a République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue français, François Hollande, à l'issue de la visite d'Etat
en Algérie de ce dernier. La session du CIHN est précédée par les travaux du COMEFA.

APS

zadhand
09/04/2016, 12h49
A LA UNE ACTUALITÉ_Le premier ministre français à Alger
le 09.04.16 | 10h00

Une visite sur fond de malaise



Le Premier ministre français arrivera aujourd’hui à Alger à la tête d’une délégation forte
de dix ministres pour discuter coopération avec les autorités algériennes, alors que les relations
entre les deux pays connaissentun nouvel épisode de crispation.

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Tension ou couac de circonstance dans les relations entre Alger et Paris ?
Le Premier ministre français, Manuel Valls, entamera dans la soirée une visite en Algérie, deux jours après
la convocation de l’ambassadeur de France par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
La publication par le journal Le Monde de la photo du président Bouteflika pour illustrer le dossier sur les révélations
des Panama Papers a fait réagir d’abord la Présidence par l’envoi d’une mise au point au journal, puis
la diplomatie algérienne pour montrer «l’inconfort» de la situation dans laquelle a été mis Abdelaziz Bouteflika
par une campagne médiatique jugée «hostile à l’Algérie».Hier encore, le refus d’octroi de visas à des journalistes devant
accompagner Manuel Valls, malgré l’intervention de ce dernier auprès de Sellal, a fait monter d’un cran les signes d’un réel malaise.
Les épisodes de «je t’aime, moi non plus» entre les deux pays ont souvent émaillé les visites d’officiels français. Le ton monte
et descend au gré des conjonctures, suivant les baromètres de popularité ou d’impopularité des dirigeants des deux pays auprès
de leurs populations respectives.Mais les brouilles entre les deux Etats ont toujours trouvé matière à compromis dans les affaires.
Cette nouvelle brouille finira-t-elle noyée dans la signature d’alléchantes transactions ? Le «pragmatisme» des intérêts économiques
l’emportera-t-il encore une fois sur la gêne des autorités algériennes ?
Un agenda centré sur la coopération économique
A voir l’agenda de cette visite, orientée principalement sur la coopération économique, il y a peu de place pour le doute,
même si la gêne sera décelable chez les officiels des deux pays.De nombreux accords sectoriels seront signés, annoncent déjà
les deux parties, à la faveur de cette troisième rencontre entre les deux gouvernements.
Il sera aussi question de la tenue d’un Forum sur le
partenariat économique.
Accompagné d’une dizaine de ministres, Manuel Valls prendra part demain à ce Forum auquel participeront une centaine de chefs
d’entreprises français, ainsi qu’aux Assises de la formation professionnelle, avant de présider avec son homologue,
Abdelmalek Sellal, la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau.
«La France a confiance en l’avenir de l’Algérie»
La rencontre du Comité intergouvernemental sera consacrée à l’examen de la coopération bilatérale dans les secteurs de l’industrie,
de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’environnement, de l’éducation, des transports, de l’intérieur et de la justice,
de l’enseignement supérieur, de la culture et des affaires religieuses.
«Ce Comité sera l’occasion de conclure de nouveaux partenariats économiques, des pactes d’actionnaires, des accords sur des projets
de long terme, créateurs d’activités et d’emplois. La France dit ainsi sa confiance en l’avenir de l’Algérie», a indiqué Manuel Valls
dans un entretien accordé à El Watan.Défendant le bilan des investissements français en Algérie, M. Valls dit souhaiter que
«les entreprises françaises puissent avoir de la visibilité, évoluer dans un environnement clair, sécurisé, en particulier sur le plan juridique».
Plus qu’un souhait, cette phrase prend le ton d’une critique directe du climat des affaires en Algérie, jugé «inadapté».
La signature d’accords, il en sera toutefois question.Outre ceux dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et de la santé,
il sera question du projet de production d’isolateurs électriques et de vannes hydrocarbures, en sus de la création d’une joint-venture
dans le secteur de l’engineering industriel.Le projet d’implantation de l’usine Peugeot-Citroën figure au menu des discussions,
ainsi que celui relatif à la valorisation du phosphate et à la production de gaz industriels.
Le groupe Lafarge discute aussi la réhabilitation de la cimenterie de Raïs Hamidou, à Alger,
ainsi que la réalisation d’une plateforme d’exportation de ciment.

Nadjia Bouaricha

jim63
10/04/2016, 10h04
salam

Acte est donc pris, en ce Samedi 9 Avril 2016, que votre gouvernement, le gouvernement de la France, aura délibérément choisi, contre la volonté du peuple algérien, de traiter dans des conditions léonines, avec un pouvoir algérien constitutionnellement illégitime, politiquement discrédité, moralement corrompu et psychologiquement fragilisé.
Le Peuple algérien, qui a la mémoire longue, comme tous les autres peuples, saura s’en souvenir. N’en doutez point.


En affichant de surcroit, sa prétention outrecuidante à dicter à plus d’un milliard et demi de Musulmans, et au nom d’un modernisme libertaire et frelaté, sans Dieu et sans morale, les canons d’une laïcité franc-maçonne et satanique, furieusement matérialiste et athée, que l’un de vos penseurs – Julien Benda – mis à l’index par la doxa, depuis bientôt un siècle, a si merveilleusement décrits à la fin de son ouvrage majeur, « La Trahison des Clercs »…
Acte est donc pris, en ce Samedi 9 Avril 2016, que votre gouvernement, le gouvernement de la France, aura délibérément choisi, contre la volonté du peuple algérien, de traiter dans des conditions léonines, avec un pouvoir algérien constitutionnellement illégitime, politiquement discrédité, moralement corrompu et psychologiquement fragilisé.
Le Peuple algérien, qui a la mémoire longue, comme tous les autres peuples, saura s’en souvenir. N’en doutez point. La liberté d’expression que je m’autorise, en qualité de citoyen algérien ordinaire, dénonçant la visite de la délégation officielle française que vous conduisez en ce Samedi 9 Avril 2016 dans mon pays, je l’assume pleinement, tout comme vous avez assumé, vous, votre fidélité proclamée à l’Etat sioniste et votre islamophobie affichée. Ce faisant, j’ai le sentiment profond d’exprimer ici, au-delà de mon propre point de vue, celui d’une immense frange de mes compatriotes, dont les gouvernements français successifs, depuis notre Indépendance, chèrement acquise, n’ont jamais cherché à respecter, ni la Souveraineté, ni les intérêts, ni les aspirations, ni les moments d’adversité… Et comme par une espèce d’hystérèse coloniale, le fait est devenu d’autant plus patent, depuis le Coup d’Etat militaire du 11 Janvier 1992 que la France de M. Mitterrand a honteusement encouragé en sous-main, pour ne pas dire inspiré, suscité... ; en cautionnant la junte des généraux francophiles, au mépris de la volonté d’une écrasante majorité du peuple algérien, clairement exprimée à travers les urnes, et que l’on a voulu « punir » pour avoir fait le « mauvais choix »… ; celui du parti d’obédience musulmane, le Front Islamique du Salut, dont les orientations politiques nationalistes et souverainistes avaient le tort de déplaire à certains lobbies parisiens – et du CAC 40 – nostalgiques du colonialisme d’antan et de l’interventionnisme néocolonial.... Des orientations d’autant plus décriées qu’elles se référaient aux mêmes Valeurs spirituelles, morales et culturelles de l’Islam, qui ont constitué la trame idéologique de l’Appel du 1er Novembre 1954, marquant le déclenchement de la Guerre de Libération nationale, contre l’occupation coloniale française
Ce Coup d’Etat criminel, les français eux-mêmes en connaissent le terrible bilan... ; ils en ont même subi quelques contrecoups, sur leur propre territoire ; encore que la plupart, sentaient la manipulation grossière et le coup tordu, organisés entre « Services », pour frapper l’imagination de l’opinion française et au-delà d’icelle, l’opinion occidentale, en la formatant, en la dressant contre un « terrorisme » islamiste supposé.
Mais les vrais Crimes de Guerre, c’est en Algérie qu’ils ont été perpétrés par les généraux putschistes, à travers une répression sanglante contre un peuple désarmé. Répression sanglante qui allait se solder durant la « décennie rouge » des années 90 – après la décapitation de la direction politique du FIS – par plus de 200.000 morts, plus de 25.000 « disparitions forcées » des dizaines de milliers de partisans ou de sympathisants du parti vainqueur, emprisonnés ou parqués sans jugement, dans les camps de concentration dans le grand Sud – en plein milieu des sites interdits, désertés depuis les essais nucléaires de la France coloniale des années 60 – et donc, volontairement exposés aux radiations. Sans oublier, ni les populations rurales ruinées et déplacées par centaines de milliers, ni les exécutions extra-judiciaires, ni les massacres de masse perpétrés par les milices de la junte et qui ont eu un écho mondial, comme à Raïs, Bentalha, Relizane ou Béni-Messous, pour ne citer que ceux-là.
Cette tragédie humaine, si elle s’était déroulée sur le sol Européen, eût eu pour conséquence, la mise en place d’une Cour Pénale Internationale pour juger les généraux criminels de Guerre… Au lieu de cela, c’est une véritable Loi scélérate, dite de « réconciliation nationale », élaborée sous l’égide d’un Chef d’Etat coopté par les généraux putschistes et adoubé par la France…, à laquelle il a généreusement renvoyé l’ascenseur ; une cooptation soigneusement emballée sous l’incontournable label d’« élections »…, le tout, sur fond d’esbroufe, de mensonge, de black-out et de manipulation, pour aboutir in fine, à l’autoamnistie des Criminels de Guerre, dont l’un, a même été exfiltré de Paris vers Alger, en pleine nuit, en Avril 2001, avec la complicité du gouvernement de M. Chirac, en violation flagrante, de la Convention de New-York de 1984 sur la Torture.
Ce rappel des faits, Monsieur le Premier Ministre, veut juste vous faire toucher du doigt les forfaitures criantes des gouvernements successifs de votre pays d’adoption – qu’ils fussent de gauche ou de droite – à travers leurs implications répétées, directes ou indirectes, en particulier durant les deux dernières décennies, dans les affaires de mon pays, l’Algérie, qui n’est pas – faut-il vous le rappeler – la propriété d’une famille ou d’un clan, d’une caste ou d’une oligarchie quelconque, civile ou militaire fut-elle ; et encore moins des milieux sulfureux de l’argent, de la rapine et des comptes Offshore des Panama Papers…
Or, il se trouve précisément qu’un personnage, régulièrement éclaboussé par des scandales financiers depuis la fameuse affaire de Khalifa-Bank et faisant encore fonction de « ministre », continuent de faire joyeusement la UNE des médias algériens et étrangers…. Et qu’il sera même probablement appelé à faire partie de vos interlocuteurs principaux..., pour peu qu’il prenne la peine de mettre la bonne casquette qui siée à son mauvais rôle de mauvais Maître Jacques, dans une mauvaise adaptation de la fameuse pièce de Molière….
Une mauvaise adaptation dans laquelle le gouvernement français n’éprouve aucun scrupule à continuer de jouer, comme si de rien n’était, le rôle peu glorieux d’un marionnettiste âpre au gain immédiat, sacrifiant le Long terme. Ce Long terme qui se construit patiemment entre les Peuples, et non pas entre les copains et les coquins. Ce Long terme qui jette les ponts entre les altérités des Civilisations, des Cultures et des Sociétés, et non pas entre des suzerains condescendants et des vassaux consentants, souvent soutenus – sinon imposés – par un Occident, aujourd’hui tellement asservi aux forces de l’argent et de l’Ordre mondialiste et sioniste, qu’il en est arrivé à se renier lui-même et à renier ses propres principes fondateurs… En affichant de surcroit, sa prétention outrecuidante à dicter à plus d’un milliard et demi de Musulmans, et au nom d’un modernisme libertaire et frelaté, sans Dieu et sans morale, les canons d’une laïcité franc-maçonne et satanique, furieusement matérialiste et athée, que l’un de vos penseurs – Julien Benda – mis à l’index par la doxa, depuis bientôt un siècle, a si merveilleusement décrits à la fin de son ouvrage majeur, « La Trahison des Clercs »…




Abdelkader Dehbi


salam
http://www.alterinfo.net/photo/art/default/9253095-14773603.jpg?v=1459801203
Une vraie fuite de données d’un cabinet d’avocats au Panama serait très intéressante. Beaucoup de gens riches et/ou des politiciens cachent de l’argent dans les sociétés fictives que ces firmes panaméennes fournissent. Mais les « fuites » actuelles de données, diffusées, à grand renfort de publicité, par plusieurs empires de presse qui soutiennent l’OTAN et par une « Organisation non gouvernementale « financée par le gouvernement américain, ont simplement pour but inavouable de salir des personnalités que l’empire américain n’aime pas. Elles offrent aussi une belle opportunité d’en faire chanter d’autres en promettant de ne pas publier des informations en échange d’une faveur puis d’une autre. es #Panama Papers sont un moyen de chantage idéal
Moon of Alabama (http://www.moonofalabama.org/2016/04/selected-leak-of-the-panamapapers-creates-huge-blackmail-potential.html)
Une vraie fuite de données d'un cabinet d'avocats au Panama serait très intéressante. Beaucoup de gens riches et/ou des politiciens cachent de l'argent dans les sociétés fictives que ces firmes panaméennes fournissent. Mais les « fuites » (http://www.theguardian.com/news/2016/apr/03/the-panama-papers-how-the-worlds-rich-and-famous-hide-their-money-offshore) actuelles de données, diffusées, à grand renfort de publicité, par plusieurs empires de presse qui soutiennent l'OTAN et par une « Organisation non gouvernementale « financée par le gouvernement américain, ont simplement pour but inavouable de salir des personnalités que l'empire américain n'aime pas. Elles offrent aussi une belle opportunité d’en faire chanter d’autres en promettant de ne pas publier des informations en échange d’une faveur pu d’une autre.
Il y a déjà 16 mois, Ken Silverstein a publié un reportage (http://www.vice.com/read/evil-llc-0000524-v21n12) sur Vice à propos de Mossak Fonseca, un gros fournisseur véreux de sociétés fictives du Panama. (L’Intercept de Pierre Omidyar, pour lequel Silverstein travaillait alors, avait refusé (https://twitter.com/KenSilverstein1/status/716803985915703297) de publier le reportage.) Yves Smith a publié plusieurs longs articles (http://www.nakedcapitalism.com/?s=Mossack+Fonseca)+ sur le business du blanchiment d'argent de Mossak Fonseca. Silverstein a également redit une chose bien connue, à savoir que Rami Makhlouf, un riche cousin du président syrien Assad, avait de l'argent caché dans des sociétés fictives de Mossak Fonseca. Il a écrit:
Pour pouvoir fonctionner, les sociétés fictives comme Drex ont besoin d'un agent agréé, parfois un homme de loi, qui dépose les documents d’enregistrement nécessaires et dont le bureau sert habituellement d'adresse à la société fictive. Cela crée un intermédiaire entre la société fictive et son propriétaire, surtout si l'entreprise fictive est enregistrée dans un paradis fiscal où l'information sur la propriété est protégée par un mur impénétrable de lois et de règlements. Dans le cas de Makhlouf – et, comme je l’ai découvert, dans le cas aussi d’hommes d'affaires véreux et de gangsters du monde entier – l’organisation internationale qui a permis d’enregistrer sa compagnie fictive et de la protéger contre la surveillance internationale était un cabinet d'avocats appelé Mossack Fonseca, qui a fait officed'agent agréé de Drex du 4 juillet 2000 à la fin de 2011.
L’année dernière, quelqu'un a fourni (http://panamapapers.sueddeutsche.de/articles/56febff0a1bb8d3c3495adf4/) des tonnes de données de Mossak Fonseca à un journal allemand, le Süddeutsche Zeitung. Le quotidien munichois est politiquement au centre droit et résolument pro-OTAN. Il coopère avec le Guardian, la BBC, Le Monde, le Consortium international des journalistes d'investigation et d’autres organes de presse qui sont tous des partisans avérés de l'Establishment.
Le Sueddeutsche affirme que les données « fuitées » concernent quelques 214 000 sociétés fictives et 14 000 clients de Mossak Fonseca. Il y a sûrement beaucoup de boue cachée là-dedans. Combien de sénateurs des Etats-Unis sont impliqués dans ces sociétés? Quels politiciens de l'Union européenne? Quelles sont les grandes banques de Wall Street et les fonds spéculatifs qui se cachent au Panama? Oh pardon. Le Sueddeutsche et ses partenaires ne répondront pas à ces questions. Voici comment ils « analysent » les données:
Les journalistes ont réuni des listes des politiciens importants, de criminels internationaux, d’athlètes professionnels bien connus, etc. Le traitement numérique a permis de rechercher ensuite si des noms de ces listes figuraient dans les fuites. La liste « scandale des dons au parti » contenait 130 noms, et la liste des sanctions de l'ONU plus de 600. En quelques minutes, le puissant algorithme de recherche a comparé les listes avec les 11,5 millions de documents.
Pour chaque nom trouvé, un processus de recherche détaillé a été lancé au moyen des questions suivantes: quel est le rôle de cette personne dans le réseau des entreprises ? D'où vient l'argent ? Où va-t-il ? La structure est-elle légale ?
En d’autres termes, le Sueddeutsche a pris des listes de criminels célèbres, de personnalités et d’organisations connues que les Etasuniens n’aiment pas et a vérifié s’ils étaient dans les données « fuitées ». Les résultats obtenus ont ensuite été évalués. Comme résultat, il y a l’éternel retour annuel (http://www.businessinsider.com/russias-former-largest-foreign-investor-putin-is-worth-200-billion-2015-2?op=1&IR=T) de la compagne de diffamation (http://www.theguardian.com/news/2016/apr/03/panama-papers-money-hidden-offshore) contre le président russe Vladimir Poutine, qui n'est pas même mentionné dans les données de Mossak Fonseca, des accusations contre diverses personnes de la fédération de football de la FIFA, fort détestée des États-Unis, et la mention de quelques autres mécréants de moindre importance.
Il n'y a rien sur aucun Etasunien, rien du tout, ni sur aucun politicien important de l'OTAN. La « victime » le plus politique est (http://www.huffingtonpost.com/entry/iceland-prime-minister-bank-panama-papers_us_5701980fe4b083f5c607f96c) bizarrement, à ce jour, le premier ministre de l'Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, qui, possédait avec sa femme, une des sociétés fictives. Il n'y a aucune preuve que la propriété ou que l'argent détenu par cette société soient illégaux.
Alors, que faut-il déduire de tout ceci ?
Comme l’écrit (https://www.craigmurray.org.uk/archives/2016/04/corporate-media-gatekeepers-protect-western-1-from-panama-leak/) l’ancien ambassadeur britannique, Craig Murray, pour comprendre le sens (s'il y en a un) de tout ça, il faut se pencher sur ce qui est caché par les organisations qui gèrent la « fuite »:
Le filtrage des informations de Mossack Fonseca par les médias est le reflet direct de l’agenda gouvernemental occidental. Bien qu’ils soient leurs principaux clients. aucune grande société occidentale, aucun milliardaire occidental n’est mentionné parmi ceux qui ont utilisé les services de Mossack Fonseca, Et le Guardian se dépêche de les rassurer en disant que « la plus grande partie des informations fuitées ne sera pas divulguée ».
A quoi vous attendiez-vous ? La fuite est gérée par un organisme qui porte le nom grandiose, mais qui prête à rire quand on connait l’oiseau, de « Consortium international des journalistes d'investigation ». Il est entièrement financé et géré par le Centre des États-Unis pour l'intégrité publique. Leurs bailleurs de fonds comprennent :
La fondation Ford
La fondation Carnegie
La fondation de la famille Rockefeller
La Fondation W K Kellogg
La Fondation pour une société ouverte (Soros)
Le Consortium International des journalistes d'investigation (https://panamapapers.icij.org/) (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (https://www.occrp.org/en/40-press-releases/presss-releases/5112-icij-occrp-panama-papers-project-yields-unprecedented-access-to-high-level-offshore-corruption) (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l'USAID (http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2015/05/241416.htm).
La « fuite » consiste en un ensemble de données sélectionnées par des organisations amies des Etats-Unis à partir d’une base de données, probablement obtenue par les services secrets américains, qui contient sans aucun doute beaucoup d’informations fort compromettantes sur des personnes et des organisations « occidentales ».
La publication d’informations triées sur le volet à partir des données « fuitées » a deux objectifs:



Elle salit divers « ennemis de l'empire », même si c’est seulement par personne interposée comme les présidents Poutine et Assad.
Elle prévient d'autres personnalités, celles qui figurent dans la base de données, mais dont les noms n’ont pas encore été révélés, que les Etats-Unis ou leurs « partenaires médiatiques » peuvent, à tout moment, exposer leur linge sale en public. C’est donc un moyen de chantage idéal.

La « fuite » des « Panama Papers » a été orchestrée par une petite coterie pour incriminer quelques personnes et quelques organisations qui ne plaisent pas aux Etats-Unis. Cela permet aussi de montrer les « instruments de torture » dont ils disposent aux personnes qui ont fait affaires avec Mossak Fonseca, mais dont les noms n’ont pas (encore) été publiés. Ces personnalités sont maintenant entre les mains de ceux qui contrôlent la base de données. Elles devront faire ce qu’on leur dit, sinon…


Sujet fusionné

zadhand
10/04/2016, 23h33
A la une/Algérie-France_Accords de partenariat Algéro-Français signés à Alger
10/04/2016 - 11:29


signature de 9 accords de coopération institutionnelle
et 15 protocoles d’accord entre entreprises




22920

L'Algérie et la France ont signé, ce dimanche à Alger, neuf (9) accords de coopération dans les domaines
de la Justice, l'Education, l'Enseignement supérieur et les Assurances sociales, à l'issue de la 3ème session
du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN).
Il s'agit d'un accord additionnel au protocole judiciaire algéro-français signé à paris le 28 aout 1962.
Cet accord a été paraphé par le ministre de la Justice, Garde des sceaux Tayeb Louh
et son homologue français Jean jaques Urvoas.
Dans le domaine de l'Education, trois documents de coopératon bilatérale ont été également signés.
Il s'agit de trois avenants : un lié à l'accord entre les deux pays relatif au lycée international Alexandre Dumas
d'Alger, signés à Alger le 21 octobre 2001, alors que le second avenant est lié à l'accord entre l'Algérie
et la France relatif à l'ouverture, à Alger, d'une Ecole primaire destinée à la scolarisation d'enfants
de cadres d'expatriés d'entreprises signé en juillet 2006.
Le troisième avenant signé par la ministre de l'Education national, Mme Nouria Benghebrit,
et la ministre française de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
Mme Najat Valaud-Belkacem, est relatif au programme d'actions du 19 juin 2013 entre les ministères
de l'Education des deux pays.Par ailleurs, une convention cadre de partenariat pour la formation doctorale
d'exellence en mathématiques entre le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de
la Recherche scientifique, et le ministère français de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche a été signée.Ce document a été paraphé par M.Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, et la ministre française de l'Education nationale,
de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. M. Hadjar et Mme Valaud-Belkacem ont également paraphé
un avenant à l'accord entre les gouvernements des deux pays relatif à la création de l'Ecole supérieure des affaires,
signé à Alger le 13 juillet 2004.Dans le domaine de la Santé, les deux parties ont signé un arangement administratif
entre le ministère algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le ministère français
des Affaires sociales et de la Santé. Ce document a été paraphé par le ministre de la Santé M. Abdelmalek Boudiaf
et son homlogue française, Mme Marisol Touraine.D'autre part, un protocole de soins annexe à la convention générale
entre les gouvernements algérien et français sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980 a été signé ainsi
qu'un arrangement administratif relatif aux modalités d'application du protocole de soins annexe à la convention
générale entre les deux gouvernements sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980.
Ces deux documents ont été paraphés par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale,
Mohamed El Ghazi, et la ministre française des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine.
Signature de 15 protocoles d’accords entre des entreprises algériennes et françaises
Au total quinze protocoles d’accord de partenariat ont été signés dimanche à Alger entre des entreprises
algériennes et françaises publiques et privées dans différents domaines de coopération.
Douze accords de coopération portant notamment sur la mécanique, le numérique, la formation et
la logistique ont été signés dans l’après-midi, en marge des travaux du forum d’affaires algéro-français
ouvert mardi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue français Manuel Valls.
Parmi ces accords, un accord a été signé entre le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et le groupe français
d’ingénierie, de montage de projets et d’exploitation (EGIS) pour « la réalisation sur le long de l’autoroute
Est-Ouest d’un parc industriel de 3.000 hectares au minimum », a déclaré à l’APS M. Mehdi Bendimerad,
vice-président du forum.« Ce sera un parc industriel moderne à l’instar des parcs qui existent dans les autres
pays développés. Il comprendra une zone industrielle avec tous les aménagements autour pour permettre
un cadre adéquat aux entreprises et à l’investissement en Algérie », a-t-il ajouté. Plus tôt, dans la matinée
trois protocoles d’accords ont été signés.Ces accords portent sur la création d'une joint-venture pour
la production d'engrais phosphatés et l'aliment de bétail, l'extension de l'activité de l'usine de l'assemblage
et la maintenance de tramways (Cital) et la création dune usine pour la production industrielle,
le conditionnement et la commercialisation en Algérie et à l'international des produits de la marque
Lesieur (groupe Avril) (agroalimentaire).
APS

zadhand
02/06/2016, 13h00
Patrick Mennucci, Président du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie
le 02.06.16|11h54


«Nos relations bilatérales sont trop profondes, trop fondamentales,
pour être tributaire des remous de l’actualité au quotidien»

24030

Patrick Mennucci, député des Bouches-du- Rhône et président du groupe
parlementaire d’amitié France-Algérie a défendu en mars dernier la volonté
du président français François Hollande de commémorer le cessez-le- feu
de la guerre d’Algérie. Se disant très attaché à l’Algérie où il compte de nombreux
amis, il fait partie de la délégation parlementaire conduite par le président de
l’Assemblée française, Claude Bartolone, qui est attendue aujourd’hui à Alger.
A cette occasion, Patrick Mennucci, a bien voulu nous faire le point sur l’état
des relations parlementaires entre l’Algérie et la France.

Propos recueillis
Par Zine Cherfaoui

Peut-on connaitre, monsieur Mennucci, l’objet de votre visite en Algérie ?
Tout d’abord, c’est toujours un honneur et un plaisir pour moi de me rendre
dans votre pays auquel je suis très attaché par des liens aussi bien politiques
que personnels et affectifs. Ensuite, en tant que président du groupe
parlementaire d’amitié France-Algérie, il est normal que j’accompagne.
Le Président Bartolone, qui présidera avec son homologue M. Ould Khalifa
les travaux de la grande commission parlementaire algéro-française.
Quel est l’état de la coopération parlementaire entre l’Algérie
et la France ? Quels sont les principaux dossiers que vous aborderez
avec vos homologues algériens ?
La coopération parlementaire est un élément essentiel des relations bilatérales
entre nos deux pays car elle est moins sujette aux fluctuations liées à l’actualité
immédiate. Par ailleurs, depuis 4 ans, j’ai noué des relations de confiance et
d’amitié avec mes homologues algériens, en particulier le Président du groupe
parlementaire algérien M. Belkacem Bellabes. Ce climat de confiance et de respect
mutuel a donné des résultats appréciables, par exemple le fait d’être arrivés,
à notre initiative, à une reconnaissance commune des massacres du 8 mai 1945
à Setif, Guelma et kherrata. Enfin, nous avons pesé en coulisses pour faire
avancer de nombreux dossiers, en matière sécuritaire et économique notamment.
Justement, vous nous avez récemment indiqué qu’il sera aussi question
lors de vos échanges avec vos collègues députés algériens de la sécurité
en Afrique. Au niveau parlementaire, cela est assez inédit.
De quoi parlerez-vous exactement ?
Comme vous le savez, la France est engagée sur plusieurs théâtres d’opération
en Afrique afin de lutter contre notre ennemi commun, je veux bien sûr parler du
terrorisme. Il est clair que l’Algérie est la clef de voûte de la sécurité pour une
grande partie du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Par ailleurs, vous savez
que notre constitution prévoit que le parlement doit être consulté en matière
d’opérations militaires extérieures, notamment si celles-ci doivent se prolonger.
Notre intervention dans ce domaine est donc parfaitement légitime dans le respect
des prérogatives du Président, du gouvernement et des forces armées.
Évoquerez-vous plus généralement la question de la coopération sécuritaire
entre l’Algérie et la France ? De votre point de vue, elle en est où actuellement ?
Bien sur, et cela constitue même le thème central de ma communication devant la grande commission. Actuellement, la coopération sécuritaire entre nos 2 pays est excellente
pour la bonne et simple raison que nous faisons face ensemble à la barbarie terroriste.
La France a connu les attentats barbares que vous savez, quand au peuple algérien,
il a expérimenté dans sa chair cette horreur durant la décennie noire.
Les perspectives de coopération resteront, je le crois, excellente, jusqu’à ce que
l’hydre terroriste soit définitivement mise hors d’état de nuire.
Des observateurs pensent que le conflit du Sahara occidental, dans le cas
où il venait à perdurer, pourrait déteindre sur les relations algéro-françaises
qui n’ont probablement jamais été aussi bonnes (Du moins, cela jusqu’au
tweet du Premier ministre français, Manuel Valls). Cela, disent-ils, en raison
du soutien franc accordé par la France au Maroc. Qu’en pensez-vous ?
Tout d’abord, permettez-moi d’adresser par votre intermédiaire mes plus sincères
condoléances au peuple sahraoui suite à la disparition de leur leader
M. Mohamed Abdelaziz. J’ai eu l’occasion de le rencontrer lorsque je me suis rendu
au camp de réfugiés en septembre 2014. Je garde le souvenir d’un homme
entièrement habité par la cause qu’il défendait et représentait. Ensuite, sur votre
question je vous répondrai que je ne suis pas un observateur, mais un acteur politique,
et à la place qui est la mienne, je n’ai pas à commenter des commentaires.
Ceci dit, la position française est connue, basée sur le respect du droit international,
et non pas dictée par des considérations conjoncturelles. J’ai, d’ailleurs, moi même
récemment prononcé le discours d’ouverture d’un colloque de soutien au
peuple sahraoui qui s’est tenu le 19 Avril 2016 à l’Assemblée Nationale. Enfin, comme
je l’ai indiqué au début de notre entretien, la relation bilatérale est trop profonde,
trop fondamentale, pour être tributaire des remous de l’actualité au quotidien.

Z.C

zadhand
11/07/2016, 23h24
La France accepterait-elle que des franco-algériens soutiennent
l’Algérie lors d’un match entre les deux pays ?

lundi 11 juillet 2016 21:54

La France accepterait-elle que des franco-algériens d’origine algérienne supportent
l’Algérie en cas de finale de coupe du Monde entre la France et l’Algérie ?
La question a été posée à Rama Yade, l’ex-secrétaire d’État chargée des Sports par
le journaliste Claude Askolovitch.Rama Yade a répondu « Non, je ne pense pas »,
avant de préciser que « certains pyromanes qui aiment souffler sur les braises des
divisions, aiment créer de l’identité là où il n’y en a pas » et de conclure que
« le passé par rapport à l’Algérie n’est pas encore passé ».Lors de la finale de l’Euro
2016 entre le Portugal et la France, des franco-portugais d’origine portugaise ont
supporté les camardes de Christiano Ronaldo.

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zadhand
18/09/2016, 16h04
Algérie-France-parlement
Bensalah en visite officielle lundi en France

Forum de Coopération Parlementaire entre
le Conseil de la Nation et le Sénat Français
le 18.09.16 | 16h38


Le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah effectuera
les 19 et 20 septembre (lundi et mardi) une visite officielle en France à
l'invitation de son homologue français Gérard Larcher et ce à l'occasion de
la tenue du 1er forum de coopération parlementaire entre
le Conseil de la nation et le Sénat français.

Cette visite intervient après celle effectuée par le président
du Sénat français en Algérie du 8 au 11 septembre 2015
et suite aux rencontres parlementaires et ministérielles
entre les représentants des deux pays que ce soit en
Algérie ou en France. Elle s'inscrit également dans le cadre
de l'échange de délégations et de visites, devenu une tradition
entre les deux pays qui sont liés par des " relations fortes
et diversifiées". Ce forum parlementaire prévu demain lundi
s'inscrit dans le cadre de "la mise en £uvre du protocole
de coopération parlementaire" signé entre les deux institutions
à Alger en septembre 2015. Outre l'évaluation de la coopération
entre les deux institutions parlementaires et l'examen des
moyens de "la consolider", le forum sera l'occasion de passer
en revue les relations bilatérales et d'échanger les vues sur
les questions régionales et internationales d'intérêt commun,
conclut la même source.


APS

zadhand
20/09/2016, 18h22
La sécurité et l’économie au menu

1er Forum de coopération parlementaire entre l’Algérie et la France
le 20.09.16 | 10h00


Abdelkader Bensalah a souligné que l’Algérie a modifié ses textes de loi pour avoir plus
d’attractivité auprès des investissements étrangers, particulièrement français.
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Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et son
homologue Gérard Larcher, président du Sénat français, ont coprésidé,
hier à Paris, le premier Forum de coopération parlementaire entre
l’Algérie et la France. Ce nouveau rendez-vous de haut niveau entre
Alger et Paris aurait comme objectif le renforcement des relations
bilatérales en ajoutant à l’exigeante diplomatie politique l’apport important
d’une «diplomatie parlementaire». Selon M. Larcher, lors d’une déclaration
à la presse, «cette coopération marque une nouvelle étape dans les relations
entre nos deux pays». Pour lui, «aujourd’hui, face au terrorisme, face aux
enjeux économiques et de développement, l’Algérie et la France, dans la
diversité de leurs institutions,peuvent cheminer, doivent cheminer ensemble».
Et ce, insiste-t-il, sans être «tributaires des orientations partisanes ou des
majorités en place». Dans ce sens, le représentant de l’opposition française,
majoritaire au Sénat, a martelé que «la relation avec l’Algérie n’est pas une
affaire de droite, du centre ou de gauche !»De son côté, M. Bensalah a affirmé
que notre pays a changé et s’est amélioré également sur ce plan en affirmant que
«la délégation comporte des sénateurs de l’opposition associés aux discussions».
Le président de la Chambre haute du Parlement algérien considère qu’il fallait
absolument repenser «le futur de nos relations parlementaires en ayant à l’esprit
que les Parlements et les parlementaires jouent, de plus en plus, un rôle très
déterminant dans la politique internationale».En exprimant une nouvelle fois la
solidarité de l’Algérie avec la France face aux «actes terroristes barbares» de ces
derniers mois, il a rappelé l’existence d’«une bonne coopération sécuritaire» pour
lutter plus efficacement contre le terrorisme que «l’Algérie a subi pendant plus
d’une dizaine d’années, seule».Au-delà du sécuritaire, le n°2 de l’Etat algérien a
profité de cette occasion pour réitérer le soutien du Parlement algérien
«aux politiques qui sont en application par nos deux gouvernements respectifs
pour développer une coopération stratégique dans l’intérêt des deux peuples».
Il a ainsi souligné que l’Algérie a modifié ses textes de loi pour avoir plus
d’attractivité auprès des investissements étrangers, particulièrement français.
C’est pourquoi la première édition du Forum de coopération parlementaire a
retenu deux thématiques : le dialogue autour des «questions sécuritaires et la
lutte contre le terrorisme» ; la discussion autour des «questions économiques et
les opportunités offertes à nos deux pays, en termes d’investissements ou de
diversification des secteurs productifs, dans un contexte marqué par la baisse
du prix des matières premières».Pour rappel, Abdelkader Bensalah a été reçu à
l’Elysée par le président français, François Hollande, auquel il a remis un message
du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il achèvera aujourd’hui sa
visite officielle de deux jours en France par une rencontre avec Claude Bartolone,
président de l’Assemblée nationale française. Au menu, toujours, le renforcement
des relations bilatérales et de la coopération parlementaire.


Ghezlaoui Samir

zadhand
01/10/2016, 15h25
36 crânes de résistants algériens cherchent sépulture

Ils restent patrimoine du musée de l’homme à Paris
le 01.10.16 | 10h00


Le contentieux entre l’Algérie et la France ne semble pas avoir pris fin.
Du moins sur le plan mémoriel.
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Plus d’un siècle après, 36 crânes de résistants algériens tués par
l’armée coloniale puis décapités sont toujours conservés dans des
cartons au sous-sol du musée de l’Homme à Paris. Boubaghla, à
la tête d’une forte insurrection en Kabylie, cheikh Bouziane,
Issa El Hammadi, Si Moussa Al Darkaoui, Mokhtar Al Titraoui,
ainsi que d’autres résistants algériens ont combattu «l’ennemi
français» à la fin du XIXe siècle. Les crânes font partie des collections
anthropologiques du musée de l’Homme à Paris, mais ne sont plus
accessibles au public. C’est l’historien Farid Belkadi qui, faisant un
travail de recherche sur Boubaghla, a découvert que certains fragments
des corps étaient conservés au musée de l’Homme depuis 1880, date
à laquelle ils sont entrés dans sa collection ethnique. Ils proviennent de
nombreux résistants tués ou emprisonnés lors de nombreuses batailles
contre l’armée coloniale.Interrogé par France 24, le directeur du Muséum
national d’histoire naturelle, Michel Guiraud, a expliqué que «ces crânes
proviennent de diverses collectes souvent issues de missions d’exploration
qui avaient lieu au cours du XIXe siècle». Il a ajouté que sur les 1800 crânes
conservés au musée, seule l’identité de quelque 500 crânes est connue,
dont 36 appartenant à des résistants algériens. Après avoir été conservés
par des collectionneurs, ces crânes ont été ensuite cédés au musée de
l’Homme en 1880. Ce dernier ne sait pas quoi en faire. «ça reste des objets
scientifiques, ajoute le directeur du musée.Le fait que ce soit des restes
identifiés rajoute un élément, ce n’est pas un élément scientifique, mais
plutôt moral puisqu’il peut y avoir des descendants qui peuvent réclamer
ces crânes. Cependant, personne ne les a réclamés.» Pourtant, une pétition
qui a rassemblé près de 30 000 signatures, dont des historiens
(voir El Watan du 25 mai 2016) avait été lancée pour demander aux
autorités algériennes de rapatrier les crânes. Le ministre des Moudjahidine,
Tayeb Zitouni, pour sa part, déclarait en juillet dernier que des démarches
étaient entreprises auprès des autorités françaises pour permettre leur
récupération.«En collaboration avec notre ministère des Affaires étrangères,
nous œuvrons à la récupération de ces restes pour leur donner une sépulture
digne. Des rencontres se tiennent régulièrement dans ce sens», avait-il
affirmé lors d’une rencontre à Oran. Pour Farid Belkadi, chercheur et
historien, cité par France24, la place de ces crânes ne doit pas être au musée
de l’Homme : «Ces crânes n’appartiennent pas à des voleurs ou à des bandits.
Ce sont des résistants algériens, comme Cherif Boubaghla, qui était à la tête
d’une puissante insurrection en Kabylie au début de 1850, ou cheikh Bouziane,
héros de la bataille de Zaatcha en 1849. Ils doivent être enterrés dans leur pays.»


Yacine Farah

zadhand
08/10/2016, 23h50
Nouvelle convention d'entraide judiciaire entre Alger et Paris

Auditions par visioconférence, partage des avoirs confisqués
et échange de casiers judiciaires
08-10-2016


Le déplacement du ministre de la Justice, Tayeb Louh,
en France, mercredi dernier, à l'invitation de son homologue
Jean-Jacques Urvoas, s’est soldé par la signature d’une nouvelle
convention d'entraide judiciaire en matière pénale. Cette
convention «permet aux deux parties de faire face aux défis des
nouvelles problématiques du crime, notamment le crime organisé transnational», a indiqué M. Louh, «dans le sens où elle a prévu
l'échange d'informations, des actes de procédures et de documents
à travers les nouvelles technologies de la communication». Il a
précisé que cette convention a prévu aussi des dispositions liées
aux principes «essentiels» qui consolident la coopération judiciaire
et «prend en considération les spécificités des systèmes juridiques
et judiciaires des deux pays». Quant à l'autre convention relative à l'extradition, le ministre a indiqué qu'il a convenu avec son
homologue français qu'à la fin du mois de novembre, les experts
des deux pays se rencontreront à Alger pour la finalisation du texte.
De son côté, M. Urvoas dira : «Nous avons mis cinq ans à travailler
parce que nous voulions être certains de couvrir l'ensemble des
champs de coopération judiciaire.» L'Algérie est un «est un de nos interlocuteurs essentiels», ajoutera-t-il. Il a expliqué que le protocole
du 28 août 1962 nécessitait une modernisation pour «couvrir tous les champs». «Donc, nous avons souhaité, le ministre et moi-même,
lorsque nous nous sommes rencontrés à Alger, un document […],
qui nous permettra d'amplifier la coopération, renforcer le travail qui
existe entre les tribunaux des deux pays, favoriser la compréhension mutuelle et d’aboutir à des résultats pour les justiciables»,a-t-il précisé.
Il y a lieu de préciser que la nouvelle convention autorise notamment
les auditions par visioconférence, le partage des avoirs criminels confisqués, ou encore l’échange d’extraits de casiers judiciaires par
voie électronique. Elle prévoit également des règles de protection des données personnelles compatibles avec les engagements européens de
la France. La convention permettra ainsi aux deux pays de relever les
défis des nouvelles formes de criminalité.

H. Y.

zadhand
08/12/2016, 17h52
«Ma visite en Algérie
un acte de témoignage et d’engagement»


ARNAUD MONTEBOURG AU SOIR D’ALGERIE
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08 Décembre 2016

Propos recueillis par Khedidja Baba-Ahmed
Arnaud Montebourg sera samedi 10 décembre (après-demain) en Algérie pour un séjour de trois jours. Ce n’est pas la première fois que l’ancien ministre du Redressement productif vient ici en visite. Cette dernière a toutefois une particularité, elle intervient alors qu’il s’est déclaré candidat, parmi de nombreux autres, aux primaires socialistes qui se dérouleront en janvier prochain. Certains n’ont pas manqué d’y voir une tentative d’allier à son programme les Franco-Algériens qui votent ici et là-bas, mais aussi une opération de séduction des officiels algériens qui pourraient l’aider. C’est de bonne guerre, rétorqueront d’autres, et beaucoup d’autres avant lui l’ont fait. Montebourg, et c’est en cela que le candidat intéresse l’Algérien, n’a jamais caché et s’est même glorifié de ses origines algériennes dans une conjoncture française marquée par le retour en force des voix de stigmatisation. «Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a pas de communauté d’origine, mais une communauté de destin.» Une réponse très forte du candidat qui n’a jamais mâché ses mots. Avant même que François Hollande ne renonce à sa candidature aux primaires, le candidat Montebourg déclarait que «le bilan de ce quinquennat n’est pas défendable». Il se présente, quant à lui, avec un programme, «Le projet France» qu’il souhaite voir amener à lui tous les autres concurrents. En attendant, et dans le cas où il gagnerait cette primaire et au-delà, une fois président, que fera-t-il de la demande de repentance ? Quelle position sur la décolonisation du Sahara occidental, et plus globalement, quel type de relation bilatérale avec notre pays envisage-t-il ?
Le Soir d’Algérie : Vous êtes à la veille d’un voyage en Algérie. Cette escale peut-elle être qualifiée d’un voyage du cœur, ou, comme certains le disent, de «l’urne», ou des deux ?
Arnaud Montebourg : Il ne s'agit pas vraiment d'une escale. Je serai en Algérie pour 3 jours. Je connais des escales plus courtes (rires). C'est un acte de témoignage et d'engagement. A travers l'étape oranaise de ce déplacement, je témoigne de mon attachement profond à mes origines algériennes.
Ma mère y est née. Une partie de ma famille y vit toujours. Ce lien avec cette terre d'Afrique du Nord constitue une richesse supplémentaire, qui a, sans aucun doute, participé à la formation de l'homme que je suis. Ce séjour en Algérie est aussi une marque d'engagement vis-à-vis de la place que je veux donner à la relation franco-algérienne, et plus généralement à ma volonté de faire de l'Afrique un axe de développement fondamental pour la France et l'Europe.
Peut-on connaître, dans ses grandes lignes, le programme retenu pour vos trois jours de visite ? Est-il envisagé des rencontres avec les officiels algériens et lesquels ?
J'effectuerai une première étape à Oran. Je visiterai l'usine Renault que j'ai contribué à installer en Algérie et qui a permis de produire des véhicules Made in Algeria, qui étaient auparavant fabriqués en Turquie. Plusieurs rencontres sont prévues. Ainsi qu'un volet plus personnel, avec ma famille. J'irai ensuite à Alger, pour y rencontrer des personnalités de la vie économique et politique. Je compte aussi rencontrer les Algérois et les Français installés à Alger.
La France connaît depuis quelques années, surtout ces derniers mois, un climat pollué caractérisé par un rejet assez important de l’autre, et notamment de tous les musulmans. Quelle est votre lecture de cet état ? Les actes terroristes abominables qu’a connus l’Hexagone expliquent-ils, à eux seuls, le basculement dans le rejet de l’autre ?
Nous vivons depuis quelques années un climat lourd autour des sujets religieux, notamment par rapport à l'islam. Les débats me paraissent dangereux et excessifs, et parfois une forme d'hystérie collective et médiatique s'en empare. Il me paraît indispensable d'apaiser les débats, et de revenir à l'essentiel. La loi de 1905, sur la laïcité, fixe très bien le cadre dans lequel le fait religieux doit se situer dans la société. Il faut revenir à la philosophie d'un Aristide Briand, grand promoteur de cette loi. Par ailleurs, une très écrasante majorité de musulmans en France participent admirablement au développement et à la cohésion de notre pays, malgré ce climat pesant, dans lequel ils peuvent parfois se sentir montrés du doigt. Le terrorisme djihadiste, qui se drape dans un extrémisme religieux se revendiquant scandaleusement de l'islam est un ennemi féroce que l'Algérie a bien connu et affronté quasiment seule, isolée du reste du monde. Depuis, ce terrorisme a voyagé, s'est déplacé, s'est transformé pour prendre des visages multiples. Ce terrorisme nous a frappés. Durement. Même si dans son ensemble le peuple français s'est montré solide et résilient, la seule réponse de la société française doit être l'unité. Je regrette donc le manque de sang-froid et l'emportement qui a conduit certains à promouvoir la déchéance de nationalité pour les binationaux, ou je ne sais quel «Guantanamo à la française». Nous devons combattre fermement ceux qui nous attaquent et condamner avec la plus grande sévérité ceux qui tentent de diffuser, notamment auprès des jeunes, les idées noires du radicalisme islamiste. C'est par la cohésion nationale que nous y parviendrons.
D'où ma proposition de rétablissement d'un service national civil et militaire.

Vous avez, en ce qui vous concerne, choisi ce moment pour vous déclarer Français et Algérien eu égard à vos origines. Plus globalement, vous avez dit : «Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a pas de communauté d’origine, mais une communauté de destin.» Cette déclaration vous semble-t-elle partagée par beaucoup et notamment par les amis du PS ? Autrement dit, n’est-elle pas en décalage avec l’opinion publique d’aujourd’hui ?
Le brassage est une réalité puissante en France, car un tiers des Français ont un grand-parent étranger. Je pense que les Français n'accepteront jamais le projet du FN. Le problème c'est que les idées du FN gangrènent la vie politique, et se retrouvent parfois chez d'autres, de manière édulcorée, mais le venin est là. La construction de la France d'aujourd'hui s'est faite grâce à l'apport de populations venant des quatre coins du globe. Et toutes ces populations, sans exception, se sont retrouvées autour de nos valeurs. Nous devons protéger cela, tel est notre destin.

Le FN n’a jamais connu une progression aussi importante que durant le quinquennat de François Hollande. A quoi cela est-il dû, selon vous ? La crise économique qui a ouvert un boulevard aux populismes en France comme ailleurs ? Plus intrinsèquement, à la gouvernance actuelle et aux erreurs et parfois concessions qu’elle aurait commises? Nous vivons effectivement, à l'échelle mondiale, une crise économique prolongée artificiellement dans la zone euro par des politiques d'austérité destructives et d'appauvrissement des gens modestes. C'est pourquoi l'extrême-droite progresse. Mais cette dérive n'est pas reproductible à tous les pays. Voyez ce qui vient de se passer en Autriche avec la victoire du candidat écologiste. Je suis persuadé que nous pouvons convaincre nos concitoyens qu'une voie alternative est possible, pour offrir à notre pays une nouvelle dynamique, pour le progrès et la justice sociale. F. Hollande a annoncé qu’il ne briguera pas un 2e mandat. A droite, mais aussi certains à gauche parlent d’aveu d’un énorme échec (J.-L. Melenchon). Quant à vous, vous «saluez la décision sage, réaliste, lucide et hautement responsable». Mais au-delà, que permet ce jet d’éponge pour la gauche et n’allez-vous pas vers une pléthore de candidats ?
C'est un risque possible. Mais je n'y crois pas. La décision de François Hollande permet de clarifier la situation. Trop d'erreurs ont été commises. Les électeurs pourront donc choisir entre une offre alternative, que je souhaite incarner, et un candidat qui porte le fardeau d'un quinquennat raté. C'est aux électeurs de choisir. Et la différence entre ces deux offres possibles est très claire, très nette.
Vous entreprenez ce voyage dans notre pays à la veille de la primaire du PS pour l’élection présidentielle dans laquelle vous êtes engagé. Lors de l’officialisation de votre candidature, vous déclariez : «Le bilan de ce quinquennat n’est pas défendable.» Et poursuiviez : «Un sentiment de gâchis, une grande occasion manquée, un oubli général de ceux qui nous ont mandatés.» Vous dites, toutefois : «Je suis convaincu que nous pouvons, cette fois, l’emporter.» Qu’est-ce qui vous donne cette certitude alors que l’unité de la gauche n’est pas encore là pour battre l’ultralibéralisme qui semble gagner du terrain ?
Je suis tout d'abord satisfait que M. Hollande ait entendu les nombreuses voix qui lui demandaient de renoncer à se représenter. Mon objectif avec cette primaire est d'organiser une première étape d'un rassemblement qui se voudra encore plus large. Nous avons montré en 2011 que la primaire est un outil pour rassembler. Je souhaite que cette nouvelle primaire s'inscrive dans la même logique.
Qu’est-ce qui dans votre programme intitulé «Le projet France » ou projet alternatif peut amener les électeurs qui ne veulent ni de l’extrême-droite ni du programme de Fillon, qui n’en n’est pas très éloigné, à voter pour vous ?Il s'agit de changer de logiciel. Celui de la mondialisation effrénée a montré ses faiblesses. Il est temps de revenir à des échanges économiques et commerciaux justes et profitables pour tous. Je promeus ainsi le made in France, les circuits courts de production et de distribution. Je souhaite protéger nos grandes entreprises de la prédation des compagnies étrangères, venant faire leur marché, pour ensuite délocaliser nos entreprises et détruire nos emplois. Je souhaite réformer l'Europe, pour la mettre au service des peuples. L'ultralibéralisme de M. Fillon est une impasse. Et je ne peux accepter la destruction de l'unité nationale qu'impliquerait une victoire du FN. Quelle alliance possible pourriez-vous envisager dans le cas d’une victoire au premier tour des primaires ? Je parlerai avec les Verts, et Yannick Jadot. J'appellerai le Parti radical de gauche et Sylvia Pinel à rejoindre ce mouvement de rassemblement. Je souhaite aussi pouvoir dialoguer avec les communistes, pour trouver un chemin commun, et construire un programme commun avec Jean-Luc Melanchon. Plus nous serons nombreux à nous rassembler, plus nos chances de gagner en 2017 seront grandes. J'y crois fermement. Et je m'attacherai à réaliser ce rassemblement.
Le dossier de la repentance empoisonne toujours les relations entre Alger et Paris. Vous président, comment l’aborderiez-vous ? C'est un sujet douloureux et difficile. Mais il faudra l'aborder lucidement et sincèrement. Il est temps de se confronter à ce passé et d'envisager le futur avec sérénité. Je suis né en 1962, quelques semaines après l'indépendance de l'Algérie. Notre histoire commune est faite de passion, de souffrance, mais aussi d'amour. Des millions de nos compatriotes ont le cœur qui bat pour nos deux pays. Je prendrai mes responsabilités afin de nous permettre de nous projeter ensemble dans l'avenir et clore ces querelles mémorielles. De la même façon et peut-être plus encore, le soutien très fort apporté par Hollande aux thèses marocaines sur le maintien de la colonisation du Sahara occidental pollue les relations entre les deux pays et les Algériens ne comprennent pas votre position...Dans ce dossier, l'ONU et la communauté internationale disposent des moyens pour le règlement du problème. La France n'a aucune raison de se départir des orientations que prendra l'ONU conformément aux principes et au droit international.
Plus globalement, changeriez-vous quelque chose et quoi dans la relation
bilatérale ? Oui. Je souhaite donner un souffle nouveau. Et faire de la relation entre la France et l'Algérie une des priorités de la politique étrangère française.

K.B.-A.

zadhand
14/12/2016, 18h24
36 crânes de résistants algériens cherchent sépulture

Ils restent patrimoine du musée de l’homme à Paris
le 01.10.16 | 10h00


Le contentieux entre l’Algérie et la France ne semble pas avoir pris fin.
Du moins sur le plan mémoriel.
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Plus d’un siècle après, 36 crânes de résistants algériens tués par
l’armée coloniale puis décapités sont toujours conservés dans des
cartons au sous-sol du musée de l’Homme à Paris. Boubaghla, à
la tête d’une forte insurrection en Kabylie, cheikh Bouziane,
Issa El Hammadi, Si Moussa Al Darkaoui, Mokhtar Al Titraoui,
ainsi que d’autres résistants algériens ont combattu «l’ennemi
français» à la fin du XIXe siècle. Les crânes font partie des collections
anthropologiques du musée de l’Homme à Paris, mais ne sont plus
accessibles au public. C’est l’historien Farid Belkadi qui, faisant un
travail de recherche sur Boubaghla, a découvert que certains fragments
des corps étaient conservés au musée de l’Homme depuis 1880, date
à laquelle ils sont entrés dans sa collection ethnique. Ils proviennent de
nombreux résistants tués ou emprisonnés lors de nombreuses batailles
contre l’armée coloniale.Interrogé par France 24, le directeur du Muséum
national d’histoire naturelle, Michel Guiraud, a expliqué que «ces crânes
proviennent de diverses collectes souvent issues de missions d’exploration
qui avaient lieu au cours du XIXe siècle». Il a ajouté que sur les 1800 crânes
conservés au musée, seule l’identité de quelque 500 crânes est connue,
dont 36 appartenant à des résistants algériens. Après avoir été conservés
par des collectionneurs, ces crânes ont été ensuite cédés au musée de
l’Homme en 1880. Ce dernier ne sait pas quoi en faire. «ça reste des objets
scientifiques, ajoute le directeur du musée.Le fait que ce soit des restes
identifiés rajoute un élément, ce n’est pas un élément scientifique, mais
plutôt moral puisqu’il peut y avoir des descendants qui peuvent réclamer
ces crânes. Cependant, personne ne les a réclamés.» Pourtant, une pétition
qui a rassemblé près de 30 000 signatures, dont des historiens
(voir El Watan du 25 mai 2016) avait été lancée pour demander aux
autorités algériennes de rapatrier les crânes. Le ministre des Moudjahidine,
Tayeb Zitouni, pour sa part, déclarait en juillet dernier que des démarches
étaient entreprises auprès des autorités françaises pour permettre leur
récupération.«En collaboration avec notre ministère des Affaires étrangères,
nous œuvrons à la récupération de ces restes pour leur donner une sépulture
digne. Des rencontres se tiennent régulièrement dans ce sens», avait-il
affirmé lors d’une rencontre à Oran. Pour Farid Belkadi, chercheur et
historien, cité par France24, la place de ces crânes ne doit pas être au musée
de l’Homme : «Ces crânes n’appartiennent pas à des voleurs ou à des bandits.
Ce sont des résistants algériens, comme Cherif Boubaghla, qui était à la tête
d’une puissante insurrection en Kabylie au début de 1850, ou cheikh Bouziane,
héros de la bataille de Zaatcha en 1849. Ils doivent être enterrés dans leur pays.»

Yacine Farah



Crânes de résistants algériens
le président du Musée de l'homme de Paris évoque la complexité
du processus de restitution


le 14.12.16 | 17h32

Le président du Muséum national d'histoire naturelle, Bruno David, a évoqué devant les députés de l'Assemblée française la complexité du processus de restitution des crânes des résistants algériens réclamés par l'Algérie. "En tant que dépositaires des collections, nous devons
évidemment en prendre soin, mais nous n'avons pas le droit de les
céder. Cela peut d'ailleurs poser des problèmes éthiquesn nous
conservons des crânes de résistants algériens du XIXe siècle que
l'Algérie réclame, mais, dans la mesure où ils ne nous appartiennent
pas, je ne peux pas les restituer sans suivre un processus assez
compliqué", a-t-il expliqué lors de son audition par la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, le 7
décembre, dont le compte-rendu a été publié mardi. Il a précisé que
le processus obéit à des règles, du point de vue éthique, "afin de
protéger la propriété intellectuelle et le patrimoine de chaque pays,
mais elles compliquent sensiblement la vie du Muséum", indiquant
qu'il faut "garantir la traçabilité des matériels et être prêt à les
restituer en fonction des situations". Il a affirmé que "c'est loin
d'être simple" pour les crânes humains.Dans une interview accordée
à l'APS, le 31 octobre dernier, le ministre des Moudjahidine, Tayeb
Zitouni avait indiqué que les démarches "vont bon train" pour
récupérer ces ossements et les enterrer en Algérie, soulignant que
"la dignité humaine est sacrée et doit être respectée même pour les
morts et que rien ne justifie, ni moralement ni idéologiquement, que
ces ossements soient laissés dans la situation déplorable actuelle".
Pour sa part, le directeur des collections au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris, Michel Guiraud, avait dit que son institution
était "prête" à examiner "favorablement" la demande de restitution
des 36 crânes de chouhada, résistants algériens morts au champ
d'honneur au début de la colonisation française, conservés depuis plus
d'un siècle."Nous sommes prêts à examiner favorablement la demande
de restitution des crânes des Algériens, conservés dans notre musée", avait-il affirmé dans un entretien à l'APS, indiquant qu'il y a cependant
"un chemin à prendre" sur le plan procédural pour que la demande soit prise en considération. "Pour leur restitution, il y a un chemin à prendre. Nous reconnaissons le droit de la famille et celui des descendants relayés par leur Etat", a-t-il dit, soulignant que les demandes "doivent passer par
le canal diplomatique et non pas par une association qui n'a pas un droit particulier par rapport aux restes humains".Une pétition a été lancée en ligne, rappelle-t-on, par un universitaire algérien Brahim Senouci pour rapatrier en Algérie ces restes afin d'"y recevoir une digne sépulture".
Les 36 crânes, des dons provenant de médecins militaires à l'époque de
la colonisation, sont effectivement conservés dans des boîtes de carton entreposés dans une armoire métallique au musée. C'était dans une déclaration à l'APS, en 2011, que le chercheur en histoire, l'Algérien Ali Farid Belkadi, avait révélé, rappelle-t-on, que les restes mortuaires d'Algériens, ayant résisté à la colonisation française au XIXe siècle,
avaient été retrouvés au MNHN de Paris.
Les restes, des crânes secs pour la plupart, appartiennent à Mohamed Lamjad Ben Abdelmalek, dit Cherif "Boubaghla", au Cheikh Bouziane, le
chef de la révolte des Zaâtchas (région de Biskra en 1849), à Moussa El-Derkaoui et à Si Mokhtar Ben Kouider Al-Titraoui. La tête momifiée d'Aïssa El-Hamadi, qui fut le lieutenant du Cherif Boubaghla, fait partie
de cette découverte, de même que le moulage intégral de la tête de Mohamed Ben-Allel Ben Embarek, lieutenant de l'Emir Abdelkader.
APS

zadhand
01/01/2017, 19h01
Relations Algéro-Françaises
Régler les dossiers mémoriels


PUBLIE LE 01-01-2017


La visite de travail, en début de l'année, en France du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, la première du genre depuis l'indépendance de l'Algérie, aura été le fait le plus marquant de l'année 2016 dans les relations algéro-françaises.


Cette visite de trois jours, qualifiée d'«historique», s'est achevée avec une note d'optimisme quant à la volonté de l'Algérie et de la France de régler les dossiers liés à la mémoire, même si des résistances persistent au sein de la classe politique française, notamment de droite. «Si je n'étais pas optimiste, je ne serais pas venu en France pour une visite de travail», ne cessait de souligner Tayeb Zitouni, qui était porteur d'un message «clair» à la France et aux Français, les assurant de la volonté de l'Algérie d'établir «un climat de confiance pour construire un avenir prometteur pour les relations entre les deux pays».Dans ce contexte, trois grands dossiers sont en chantier entre les deux pays, les archives, les disparus durant la guerre de Libération et les victimes des essais nucléaires français dans le sud algérien. «Nous n'avons, avec la France, aucun différend. Nous avons seulement, entre nous, des dossiers en suspens qui empoisonnent constamment nos relations», avait-il martelé, soulignant que les Algériens «n'éprouvaient aucune hostilité ni rancœur vis-à-vis du peuple français». Mais, du côté français, les vieux démons ne comptaient pas rester indifférents et ont saisi l’occasion de la célébration par le président François Hollande de la journée du 19 mars (1962 : cessez-le-feu qui marque la fin de la colonisation française en Algérie) pour déposer un projet de loi abrogeant celle instituant cette journée nationale française.
Des résistances qui persistent
La célébration officielle de cette journée, appelé par la France «Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie» et par l'Algérie «Journée de la victoire», le 19 mars dernier par François Hollande, a été considérée par la droite française comme un «affront» et a suscité de vives réactions. Face à cette résistance très passionnelle d'une partie de la classe politique française, que l'historien Alain Ruscio qualifie de tenants de «l'Algérie française de papa» qui «pensent encore détenir la vérité sur leur histoire», 78 députés de la gauche ont déposé, il y a quelques semaines, un projet de loi décliné en un seul article : «La France reconnaît publiquement sa responsabilité dans le massacre causé par la répression de la police française, le 17 octobre 1961 à Paris, de manifestants algériens réclamant l'indépendance de leur pays.» Ils ont estimé que, le 17 octobre 2012, le président François Hollande, «en reconnaissant le caractère sanglant de la répression, a ouvert la voie de la reconnaissance de ce massacre par le Parlement français».Dans ces dossiers liés à la mémoire des deux pays, la question des 36 crânes de résistants algériens, conservés au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris depuis le milieu du XIXe siècle, a ressurgi en 2016, après toute la lumière faite, en 2011, par l'historien algérien Ali Farid Belkadi, à l’origine de cette découverte.
Dans l’attente d’une sépulture
À cet effet, une pétition a été lancée en ligne par un universitaire algérien, Brahim Senouci, pour rapatrier en Algérie ces restes afin d'«y recevoir une digne sépulture». Le directeur des collections au MNHN, Michel Guiraud, avait déclaré que son institution était «prête» à examiner «favorablement» la demande de restitution des 36 crânes de ces
chouhada, résistants algériens morts au champ d'honneur au début de
la colonisation française.Pour sa part, le ministre des Moudjahidine avait indiqué, en octobre dernier, que les démarches «vont bon train» pour récupérer ces ossements et les enterrer en Algérie, soulignant que «la dignité humaine est sacrée et doit être respectée même pour les morts
et que rien ne justifie, ni moralement ni idéologiquement, que ces ossements soient laissés dans la situation déplorable actuelle».