PDA

Voir la version complète : Les télés françaises partent en guerre contre Facebook et Twitter



xalim
15/05/2015, 05h39
TF1, M6, Canal+, France Télévisions ainsi que l'association de lutte contre la piraterie audiovisuelle ont envoyé un courrier aux dirigeants de Facebook et Twitter pour dénoncer la mise en ligne de leurs contenus vidéos sans autorisation.

Le tir de sommation devrait faire du bruit. Le 6 mai dernier, les grands diffuseurs français ainsi que l'association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA), présidée par Nicolas Seydoux, le président de Gaumont, ont envoyé à Mark Zuckerberg, patron de Facebook, ainsi qu'à Dick Costolo, PDG de Twitter, un courrier de sensibilisation à la lutte contre le piratage.

Dans le courrier adressé à Facebook, les diffuseurs et l'ALPA indique avoir constaté que leurs «contenus vidéos ont été mis en ligne sur Facebook sans notre autorisation et visionnés parfois plusieurs millions de fois». Comme ils l'ont fait avec YouTube et Dailymotion auparavant, ils appellent cette fois Facebook et Twitter à faire preuve de davantage de vigilance.

«Dans ce contexte général de mise en œuvre par les principaux acteurs d'Internet de moyens visant à réduire le piratage, il nous paraît en conséquence impératif que votre société mette en place une véritable politique de sanctions appliquées à ses membres lorsqu'ils font l'objet de revendications de droits de propriété intellectuelle», insistent TF1, M6, Canal+, France Télévisions et l'ALPA. Ils demandent par ailleurs que Facebook et Twitter mettent en œuvre «des technologies de filtrage automatique (vidéo et audio) par reconnaissance d'empreintes numériques préalablement déposées par les détenteurs de droits, permettant de bloquer la mise en ligne de vidéos contrefaisantes». Et de poursuivre, non sans humour: «À ce sujet, si vous ne disposez pas encore de tels outils, vous pouvez d'ores et déjà recourir à celui développé par l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), comme a choisi de le faire la plateforme Dailymotion». Des mesures d'autant plus indispensables que des sites comme Twitter et Facebook «acquièrent une audience mondiale majeure avec les vidéos qui peuvent y être partagées».

Si ces deux lettres restent polies dans la forme, le ton n'en reste pas moins ferme. Car si rien n'était fait, les diffuseurs ainsi que l'ALPA n'excluent pas dans un second temps d'aller plus loin, brandissant la menace d'éventuels procès: «Faute de mesures permettant de limiter le piratage, les sites et réseaux sociaux risquent de voir leur responsabilité engagée et que les tribunaux français prononcent des condamnations conséquentes à l'encontre des sites portant atteinte aux droits d'auteur et droits voisins». L'avertissement est on ne peut plus clair...

jim63
16/05/2015, 16h22
salam

le capitalisme oui mais comme on veut