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zadhand
04/05/2015, 13h14
A LA UNE/ACTUALITE
04 Mai 2015

Procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest
L’avocat de Khelladi revendique un complément d’enquête

Magistrale était la plaidoirie de Mahmoud Abassi, l’avocat de Mohamed Khelladi, un des principaux mis en cause dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest et contre lequel, le procureur général avait requis vingt années de prison ferme. Durant plus de deux heures, l’avocat en question a battu en brèche toutes les accusations retenues contre son client. Mieux,
il a demandé à l’accusation d’ouvrir une enquête complémentaire sur cette affaire.


Abder Bettache - Alger (Le Soir)
Connu pour ses réquisitions à l’époque où il était représentant du ministère public, M. Abassi Mahmoud, qui a embrassé une carrière d’avocat depuis une dizaine d’années, a fait état hier de ses qualités d’avocat digne de ce nom. Et pourtant, ce dimanche, la partie n’était pas facile pour celui qui devait assurer la défense de l’ex-directeur des nouveaux projets (DNP) au niveau de l’Agence nationale des autoroutes (ANA).
Pas facile, dans la mesure où l’avocat devrait à la fois battre en brèche les chefs d’inculpation de l’accusation mais aussi ceux de ses confrères qui «n’ont pas hésité un moment pour enfoncer mon client, en le présentant comme le véritable et principal coupable dans cette affaire».
En effet, avant son intervention, le dernier avocat du collectif assurant la défense de Medjdoub Chani a lourdement chargé Mohamed Khelladi. Mieux encore, Me Amine Sidhoum a qualifié l’ex-patron de la DNP «d’agent servant des cercles occultes», tout en lui attribuant le sobriquet «d’agent 007».
Des propos qui n’ont pas laissé indifférent l’avocat de Khelladi, exprimant son regret, «qu’un des confrères qui prétendent défendre les droits de l’Homme porte des accusations très graves à l’encontre d’une personne qui est déjà arbitrairement poursuivie par le parquet général». «Où se trouve la déontologie et le respect fondamentaux des textes régissant la défense des droits de l’Homme», s’est interrogé l’avocat.
La plaidoirie entamée par Me Abassi en début d’après-midi a tenu en haleine toute l’assistance. Dans la grande salle d’audience, c’est un silence religieux qui a marqué l’intervention de l’avocat.

«On veut clore à tout prix ce dossier»
Avant d’entamer sa plaidoirie, Me Abassi a tenu à rendre hommage à la presse qui a fêté ce 3 mai sa Journée internationale. «C’est un honneur et avec beaucoup de respect que je rends hommage à notre presse et aux journalistes ici présents en cette occasion de la Journée internationale de la presse pour le travail accompli à l’occasion de ce procès», a-t-il déclaré.
Un hommage, faut-il le rappeler, que le magistrat Tayeb Hellali n’a cessé de rendre aux journalistes présents au procès pour «le travail professionnel qu’ils accomplissent en rendant compte des audiences du procès». La défense de Mohamed Khelladi est passée à la vitesse supérieure, lorsqu’elle interpelle à la fois le président du tribunal criminel et le procureur général pour «l’ouverture d’une infirmation judiciaire ou faire un complément d’enquête sur cette affaire sur la base de ce qui a été révélé lors des débats et des propos tenus par les mis en cause dont Mohamed Khelladi». «On a cité des ministres, des ambassadeurs et d’autres personnes, mais à aucun moment on a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour connaître le fond du problème et mettre à nu les dessous de cette affaire. Oui on n’a pas voulu, car on veut à tout prix clôturer ce dossier et condamner Khelladi en le présentant comme le bouc émissaire de cette affaire. Non Mohamed Khelladi n’est nullement responsable de cette affaire et n’a rien à voir dans cette affaire.
On l’a mis sous mandat de dépôt pour qu’on ne puisse faire toute la lumière sur cette affaire»,
a indiqué à haute voix Me Abassi sous le regard attentif du président du tribunal criminel et des membres du jury.

«On se plaindra auprès du président de la République»
Poursuivant son offensive, Me Abassi passe à une autre étape. Cette dernière est considérée, selon lui, de très «importante», puisqu’elle concerne l’ex-ministre des Travaux publics. Ainsi, il commente les réponses d’Amar Ghoul suite aux questions qui lui ont été posées par le juge instructeur. «C’est grave ce qui s’est passé. Un ministre de la République ne signe pas sa déposition ou encore il ne porte aucune autre précision lorsque le juge lui demande dans la question 17 si vous avez d’autres éclaircissements à faire sur cette affaire.» Et de s’interroger «A quoi obéit cette démarche ? De quoi a-t-on peur ? Que veut-on cacher ? On ne va pas se taire. Nous allons saisir le premier magistrat du pays et nous plaindre auprès de lui et nous lui dirons que l’enquête que vous avez demandée sur cette affaire a été étouffée». Il s’adresse à Khelladi et lance en sa direction : «Tu n’es pas un traître. Bien au contraire, tu as défendu ton pays comme tu l’avais fait durant toute ta carrière.»
Il s’adresse de nouveau au président du tribunal criminel et déclare : «Il sera vraiment honteux et scandaleux que Khelladi soit condamné pour les chefs d‘inculpation d’association de malfaiteur, de détournement de biens publics ou encore de trafic d’influence». Il conclut sa plaidoirie en demandant la relaxe. Avant la plaidoirie de Me Abassi, l’avocat de Chani Medjdoub, en l’occurrence Me Sidhoum Amine, a indiqué que Chani a été arrêté sur la base d’un scénario préfabriqué par la police judiciaire (du DRS, Ndlr) (…).
Le tribunal criminel repose sur l’intime conviction, certes, mais pas sur un scénario préfabriqué dans les laboratoires des services spéciaux», a-t-il lâché. Et de poursuivre : «Si j’étais à la place de l’accusation, j’ouvrirai une enquête et si ce n’est pas vrai, je poursuivrai les dénonciateurs»,
tout en rappelant son statut de directeur de la police judiciaire, en l’invitant de visiter les locaux de la DRS.
«S’il pouvait le faire, il sortirait juste après pour aller dire au juge d’instruction que c’est lui qui a tué Boudiaf».
Enfin, il conclut son intervention en tentant d’enfoncer l’accusé Khelladi qui avait pointé du doigt son client Chani. «Le juge d’instruction aurait pu demander une expertise psychiatrique approfondie de cette personne !», indique-t-il en parlant des incohérences et des contradictions dans ses déclarations.

A. B.
[email protected]

zadhand
08/05/2015, 16h00
A LA UNE/ACTUALITE
le 08.05.15 | 10h00

Affaire autoroute Est-Ouest
10 ans de prison pour Chani et Khelladi


Les peines prononcées contre les 23 accusés vont de l’acquittement à dix ans de prison ferme dans l’affaire autoroute Est-Ouest, dont le verdict a été rendu hier par le tribunal criminel d’Alger.

Les impressions constatées sur les visages des avocats étaient partagées entre la joie pour ceux dont les clients ont été relaxés et la consternation pour les condamnés. Pendant que les quinze accusés attendent impatiemment le verdit, les représentants des sept entreprises étrangères retenues comme personnes morales dans cette affaire eux semblent peu soucieux. Il est 11h. Le juge Tayeb Hellali tarde à faire son entrée.
La salle d’audience est bruyante. Le problème de stationnement à proximité du tribunal préoccupe certains, alors que d’autres discutent des détails de l’affaire ou des «défaillances» du jugement. Au premier étage de l’immeuble, une salle de projection est à la disposition de ceux qui veulent suivre la séance de l’extérieur de la salle. Soudain, l’assistance se soulève annonçant l’arrivée du juge, vers 11h30. Le calme remplace les chuchotements. Les avocats et les accusés retiennent leur souffle. Après la lecture de la liste des présents, Tayeb Hellali enchaîne avec l’authentification des accusations.
La «constitution d’association de malfaiteurs» n’a finalement été retenue contre personne. «Corruption», «blanchiment d’argent», «dilapidation de deniers publics», «trafic d’influence» et «perception de présents injustifiés» sont les principaux chefs d’accusation retenus contre les accusés. Furieux, Tayeb Hellali, suspend son intervention et s’emporte contre un avocat qui chuchote à l’oreille de son confrère : «C’est quoi ça ? Qu’est-ce que vous faites ? Vous êtes en train de chanter ou de danser ?» Les avocats sont contrariés, même gênés par les propos du juge, mais personnes n’ose lui répondre. La séance reprend son cours.
Le verdict tombe enfin. Tayeb Hellali commence par les deux accusés principaux, Medjdoub Chani (conseiller de Citic-CRCC Chine) accusé de «corruption» et de «blanchiment d’argent» et Mohamed Khelladi (directeur des nouveaux programmes à l’Agence nationale des autoroutes), accusé de «trafic d’influence», «corruption», «perception de présents injustifiés» et «dilapidation de deniers publics» : ils sont condamnés tous les deux à dix ans de prison ferme assortie d’une amende de trois millions de dinars chacun. Le tribunal a même ordonné la saisie de leurs biens mobiliers et immobiliers et le gel de leurs comptes à l’étranger.
«Corrompre ou aller en prison»
Quant à l’ex-directeur de la planification au ministère des Travaux publics, Rachid Salim Hamdane, il écope de sept ans de réclusion et un million de dinars d’amende pour «trafic d’influence», «abus de fonction», «perception de présents injustifiés» et «blanchiment d’argent». La même peine assortie de trois millions de dinars d’amende est infligée à l’homme d’affaires algérien Tadj Eddine Adou, accusé de «trafic d’influence», «abus de fonction», «blanchiment d’argent» et «corruption». Mohamed Ouezzane, dit colonel Khaled, est quant à lui condamné à trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 DA pour «trafic d’influence», «abus de fonction», «perception de présents injustifiés» et «corruption».
Trois mis en cause sont sortis indemnes de cette affaire et bénéficient de la relaxe : l’ex-secrétaire général du ministère des Travaux publics Mohamed Bouchama, l’investisseur algérien El Khier Allab et l’ex-cadre au ministère des Transports Belkacem Ferrachi. Quant aux sept entreprises étrangères, il leur a été infligé une amende de cinq millions dinars. Sont concernées par ce jugement Citic-CRCC (Chine), Cojaal (Japon), Pizarroti et Caraventa (Suisse), Isolux Corsan (Espagne), SMIN (Canada) et COBA (Portugal). Seul Kouidri Tayeb est condamné par contumace à vingt ans de réclusion criminelle.
Dès l’annonce de la levée de la séance, le brouhaha reprend, s’élève et couvre le silence qui a duré plus d’une heure. Avant de quitter la salle, Tayeb Hellali fixe des yeux Mohamed Khelladi qui semble «heurté» par le jugement. «Que dit-il ?», demande le juge. «Nous sommes poussés à corrompre ou à aller en prison», dénonce Mohamed Khelladi. Le juge quitte enfin la salle sous les cris de Khelladi qui l’appelle à revenir. «Demandez-lui de revenir. Je veux le confronter», insiste-t-il, clamant son «innocence».
Les avocats qui ont assisté au procès depuis son début sont unanimes à penser que «les vrais responsables n’ont pas été réellement inquiétés par la justice». Quant à Amar Ghoul, ministre des Travaux publics à l’époque et responsable direct du secteur, il s’est contenté que d’une lettre qu’il a envoyée et qui a été lue en son nom au tribunal ; il répond aux accusations de Mohamed Khelladi qui l’accuse de corruption. Les avocats interrogés sont aussi préoccupés par autre chose : ils affirment qu’«aucune preuve tangible qui affirmerait les accusations n’est avancée par le tribunal».
Dans une lettre de Chani Medjdoub distribuée aux journalistes par son avocat, Me Belarif Tayeb, l’ex-conseiller de Citic-CRCC annonce une grève de la faim illimitée qui prendra début, selon la lettre, le 10 mai. «Je suis détenu depuis six ans et j’ai été torturé pendant 20 jours. Il est regrettable de constater que je n’ai aucune confiance en la justice algérienne qui a préfabriqué des accusations dans le but de m’assassiner physiquement et moralement,
s’indigne Chani Medjdoub dans sa lettre.
Je n’arrêterai pas ma grève de la faim car je préfère mourir dans la dignité que de vivre le reste de ma vie dans l’humiliation.»



Meziane Abane

zadhand
09/09/2015, 10h08
A LA UNE/ACTUALITE
le 09.09.15 | 10h00


Réhabilitation et livraison totale de l’Autoroute Est-Ouest
Pas avant juin 2016

Les travaux de réhabilitation de l’Autoroute Est-Ouest et sa livraison totale s’achèveront définitivement d’ici juin 2016, laisse entendre le ministre des Travaux publics. Abdelkader Ouali annonce l’obligation pour les poids lourds de circuler à droite sur les autoroutes.
Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invité hier matin de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, le ministre des Travaux publics est revenu sur la décision de regrouper l’Agence nationale des autoroutes (ANA) et l’Algérienne de gestion des autoroutes (AGA) en une seule entité.
Indiquant que le projet de «jumelage» et création d’une seule entité est soumis à la «concertation» au niveau du gouvernement, Abdelkader Ouali expliquera que ce regroupement vise à «plus de cohérence» entre l’entité en charge de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest (l’ANA) et l’entité en charge de sa gestion (l’AGA). Mais aussi, dira-t-il, «à l’approche de l’achèvement de ce qui reste à réaliser» de cette infrastructure longue de 1 216 kilomètres et dont une bonne partie a déjà fait l’objet de travaux de réhabilitation.
A ce propos, le ministre des Travaux publics indique que sur un tronçon de 175 km, quelque 130 km ont été réhabilités et livrés durant les deux derniers mois. Il s’agit de tronçons situés au niveau de Bordj-Bou Arréridj, Bouira et d’une partie de Lakhdaria, à El Affroun, Blida et Aïn-Defla, précise Abdelkader Ouali qui indique que des travaux de réfection viennent d’être lancés sur 23 km au niveau de Relizane.
Toutefois, un grand chantier de réhabilitation se poursuit à Lakhdaria où un important glissement de terrain est survenu, ce qui a nécessité «des solutions complexes, la réalisation de l’équivalent de cinq ponts enfouis». Certes, le ministre des Travaux publics considérera que les travaux de contournement de Djebel Ouahch à Constantine, par des entreprises algériennes et sur 13 km et en 2x2 voies, sont «dans un état d’avancement un peu inadéquat avec les objectifs et délais assignés», soit un taux de 75%.
Toutefois, Abdelkader Ouali qui «escompte» la livraison de ce tronçon «vers le mois d’octobre», un «engagement» selon lui, indiquera que la réalisation d’un tronçon de 5 km au niveau du tunnel de Djebel Ouahch et d’un autre équivalent au niveau de Djebel Kantour (Skikda) est également prévue.
Ces deux tronçons figurant sur le plan de charges du groupement japonais Cojaal avec lequel son département est «en négociations», Abdelkader Ouali assurera, ce faisant, que la partie algérienne «ne peut rester les bras croisés». En ce sens, le ministre des Travaux publics indiquera qu’il a, «après consultation du Premier ministre» et dans le cadre des discussions avec l’ambassade du Japon et la partie nippone, formulé une «condition sine qua non», celle de la reprise du tunnel de Djebel Ouahch.
Ce faisant, Abdelkader Ouali assure que la partie algérienne «prendra ses responsabilités pour ne pas prendre en otage la population» et concrétiser la poursuite de la liaison vers Skikda et Annaba. Ainsi, «nous réfléchissons sérieusement» dans le cadre des négociations, dira-t-il, à la possibilité de reprendre les travaux «avec eux ou sans eux sur le tronçon Dréan-frontière tunisienne». Or, le ministre des Travaux publics qui assure que l’autoroute Est-Ouest, de Tlemcen jusqu’à Skikda et Annaba sera livrée « en octobre 2015» repoussera en fait les délais jusqu’à l’année prochaine.
En effet, même si l’essentiel des travaux de réhabilitation et de réalisation s’achèveront en octobre, Abdelkader Ouali précisera néanmoins que les travaux de réfection au niveau de Lakhdaria devront s’achever quant à eux «en mars, voire en juin 2016».
Par ailleurs, l’invité de la radio indique que le péage sur l’autoroute Est-Ouest sera «mis en œuvre» après la réalisation des équipements de péage (7 portes et 7 gares sur l’axe central et les gares sur les pénétrantes), celle-ci étant prévue «à la fin 2016».
En outre, Abdelkader Ouali précise que son département élabore un projet de texte, en vigueur d’ici deux mois, «le temps de la concertation», et «rendant obligatoire le pesage pour les camions de transport». En outre, le ministère des Travaux publics prépare un autre texte qui impose l’obligation pour les poids lourds de «circuler sur la voie de droite» des routes, autoroutes et autres voies, afin d’éviter la surcharge et la dégradation de la chaussée et contribuer à la réduction des accidents de la route. Par ailleurs, Abdelkader Ouali indique, outre la réalisation d’un «audit» sur 3 300 entreprises activant dans les travaux publics, la perspective de «la réorganisation» des 50 entreprises publiques du secteur en 3 grands groupes (études, réalisation routes et réalisation ports et aéroports).
C.B.

malouki
18/03/2016, 08h02
Autoroute Est-Ouest : les gares à péage opérationnelles en 2017

http://www.heberger-image.fr/data/images/87951_8b6ba168e1b9915b2da50a766e46ba47_L.jpg (http://www.heberger-image.fr)
Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a annoncé jeudi que les gares de péage sur l’autoroute Est-Ouest seront opérationnelles en 2017.A Tlemcen où il s’est enquis de l’état d’avancement de ces projets, le ministre a insisté sur la nécessité d’une coordination dans la réalisation des gares de péage le long de l’autoroute Est-Ouest afin de les exploiter simultanément en 2017, prévenant que «*tout retard induirait des dysfonctionnements dans l’exploitation de ces infrastructures prévue à partir de 2017*».Abdelkader Ouali a évoqué les efforts déployés par son département ministériel pour aplanir et régler tous les problèmes rencontrés comme ceux liés à l’expropriation, au transfert des différents réseaux. «*Aujourd’hui, nous pouvons accélérer lacadence des travaux en renforçant les moyens de réalisation et en portant, sur le tronçon Ouest de l’autoroute, le nombre des intervenants de 4.000 à 6.000 travailleurs pour achever dans les délais les travaux et équiper ces installations en moyens modernes*», a souligné le ministre.Evoquant la tarification qui sera appliquée, Abdelkader Ouali a assuré que celle-ci sera «*raisonnable et prendra en considération des facteurs socioéconomiques*».«*Cette tarification sera calculée en fonction de la nature du véhicule, de son volume ainsi que des coûts des services assurés aux usagers de l’autoroute*», a-t-il dit, ajoutant que cette opération se fera sur la base d’une étude approfondie qu’entreprendront l’Agence nationale des autoroutes et l’Algérienne de gestion des autoroutes (AGA), en coordination avec un bureau international spécialisé.Des informations ont été présentées au ministre sur les projets prévus sur la partie Ouest de l’autoroute s’étendant sur 330 kms et traversant les wilayas de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Mascara et de Relizane. Ce tronçon comptera 15 gares de péage, 6 gares d’accès sur échangeurs, 16 aires de repos et 11 aires des services.A Sidi Bel-Abbès, autre étape de sa tournée, le ministre a appelé les chefs de projets des installations et équipements d’exploitation de l’autoroute Est-Ouest à «*donner un sens à la notion de délais*».Le ministre a eu droit à des explications sur l’état d’avancement du projet de la gare de péage de Sidi Bel-Abbes à 4 accès qui s’ajoute à deux autres en cours de réalisation à Sidi Ali Boussidi et Aïn El Berd. Il a insisté sur la nécessité d’accélérer la cadence des travaux et rattraper le retard.Cette gare est réalisée par une entreprise algéro-portugaise et enregistre un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 60%.Abdelkader Ouali a insisté également sur le contrôle* des chantiers en cours de réalisation, appelant les cadres de l’agence de gestion de l’autoroute Est-Ouest à assurer, sur site, le contrôle par objectif grâce à une présence responsable tout en introduisant le système 3 X 8 heures, selon les spécificités de chaque projet.Selon les responsables de l’AGA, pas moins de 48 gares d’accès sur échangeurs, 7 gares d’accès en pleine voie, 22 centres d’entretien et d’exploitation, 76 aires de repos et 42 aires de services seront réalisées sur l’autoroute Est-Ouest.

malouki
15/05/2016, 17h38
Enfin l'éveil: tous les travaux autoroutiers seront réalisés par des entreprises algériennes*

Le ministre des travaux publics, Abdelkader Ouali, poursuit au pas de charge ses visites d’inspection dans tous les coins du pays pour s’enquérir de l’avancement des travaux publics ou bien d’en lancer d’autres.Mardi à Oran, le ministre a fait une importante annonce en affirmant que dorénavant en matière de travaux autoroutiers, aucun projet ne sera réalisé par des entreprises étrangères. Autrement dit, seules les entreprises algériennes seront en charge des projets autoroutiers.« Avec ce que nous avons constaté sur le projet de l’autoroute Est-Ouest, nous avons décidé que les projets autoroutiers soient réalisés à 100% par des entreprises algériennes. Nous encourageons les entreprises algériennes à investir même dans les projets maritimes », a souligné Abdelkader Ouali, lors de la visite du chantier du projet de réalisation de la nouvelle corniche supérieure.A ce propos, le ministre a rappelé que « L’Etat encourage l’outil national, public ou privé, à investir dans ce créneau. Il faut tout faire pour concrétiser le programme du président de la République » a-t-il souligné.En marge de sa visite, M. Abdelkader Ouali a indiqué qu’avec sept millions de véhicules en Algérie le chantier est grand et l’Etat encourage les entreprises des secteurs public et privé à investir dans les travaux routiers et autoroutiers.Concernant ces travaux, le ministre a insisté sur le respect des délais de réalisation et de la qualité des projets routiers et autoroutiers, d’autant que « cette wilaya doit accueillir d’importants évènements dont les Jeux Méditerranéens de 2021. Il faut donc être prêt sur les plans économique, touristique et culturel », a expliqué le ministre, soulignant que les délais de réalisation des projets sont liés à d’autres rendez-vous importants, d’où le respect des délais de réception des projets et de leur qualité.Dans le même sillage, le ministre a averti les responsables des différents projets qu’ « aucun projet de route ne pourra démarrer si des études complètes et approfondies des sols ne sont pas réalisées au préalable », soulignant que « le temps du travail à l’aveuglette est révolu».

zadhand
30/08/2016, 16h31
Les travaux sur le tronçon Constantine-El Tarf reprendront la semaine prochaine

Autoroute Est-Ouest
30 Août 2016

Le tronçon inachevé de l’autoroute Est-Ouest, reliant Constantine à El Tarf,
sera repris en main la semaine prochaine pour y reprendre les travaux.
Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Il s’agit de l’un des lots dont la réalisation
a été confiée au groupe japonais Cojaal qui a eu d’innombrables difficultés
d’avancement.En effet, le tronçon Constantine-El Tarf, de près de
84 kilomètres, représente une typologie plutôt complexe. C’est ce qui justifie,
selon le groupe, la suspension des travaux et les multiples revendications
d’ordre pécuniaire avancées à chaque fois. Des épisodes de chantages
ont ponctué l’avancement du projet de l’autoroute Est-Ouest pour ce qui
est des lots confiés à Cojaal. Cependant, selon une déclaration du ministre
des Travaux publics et des Transports, Boudjema Talai, en marge d’une visite
d’inspection sur certains grands projets de la capitale, les travaux sur
le tronçon Constantine-El Tarf reprendront dès la semaine prochaine.
Se voulant plus rassurant, il a rajouté que «des conventions et des accords à
l’amiable ont été signés avec le groupe afin de finaliser les projets entamés
dans les meilleurs délais».
Un déficit de gouvernance ?
Ce sont des problèmes de gouvernance et une défaillance organisationnelle
qui sont pointés du doigt au regard du projet de l’autoroute Est-Ouest qui
s’éternise depuis les années 1990. D’ailleurs, la qualité des œuvres est
également blâmée par ses utilisateurs dans la mesure où les affaissements
y sont récurrents et les travaux de rafistolage qui en découlent sont souvent
préjudiciables pour les conducteurs. Toutefois, le ministre ne partage pas
ce constat et insiste sur le fait que «c’est une infrastructure de bonne qualité
et que sa gestion se fait par des entreprises compétentes dans leur domaine».
Pour ce qui est de la date de délivrance des grands projets comme la
Grande Mosquée d’Alger ou l’aménagement de la baie d’Alger site des Sablettes,
B. Talai a confirmé qu’ils seront achevés au plus tard en décembre 2017.
En annonçant que la capitale accueillera, prochainement, 28 nouveaux
projets d’élargissement des routes «afin d’éliminer les points noirs et les
problèmes d’encombrement qui étouffent Alger».
A en croire ses déclarations, la priorité dans ces projets a été donnée à la sécurité
du citoyen et au développement économique.

N. B.

zadhand
04/11/2016, 14h58
Le péage opérationnel fin 2017


Autoroute Est-Ouest
le 04.11.16|10h00

Le système de péage sera opérationnel sur l’autoroute
Est-Ouest en fin d’année 2017.


L’annonce nous a été faite hier par le directeur général de l’Agence
nationale des autoroutes (ANA), Ali Khelifaoui, hier, en marge de la
visite effectuée par le chef de l’exécutif de la wilaya de Bouira.
«L›installation des équipements sera faite vers la fin du troisième
trimestre de l›année 2017 et la mise en service du système de péage
interviendra vers la fin de la même année», a précisé M. Khelifaoui.
Ce dernier a affirmé au sujet des travaux de la pénétrante reliant de
Tizi Ouzou à Djebahia est un «cas particulier» eu égard à la
configuration géographique des lieux, sans pour autant donner la date
de sa livraison. «Nous travaillons d’arrache-pied pour être au rendez-
vous dans les délais impartis. Cependant, ce sont les travaux de
réhabilitation du tronçon autoroutier reliant Lakhdaria à Bouira qui ne
finissent pas.» Entamé fin 2013, le chantier accuse un retard énorme.
L’entreprise chargée des travaux, l’ETRHB, détentrice du projet confié
par l’ex-ministre Amar Ghoul de gré à gré, a montré ses limites. Les
parties déjà livrées présentent des malfaçons. M. Khelifaoui a estimé
que les travaux de mise à niveau dudit tronçon seront livrés au premier
trimestre de l’année prochaine. «Il faut mettre en exergue l›importante
de la tâche déjà réalisée sur le terrain. Cette section a été réalisée dans les
moments difficiles qu›a traversé le pays. Et nous travaillons pour que le
projet soit livré au premier trimestre 2017, probablement au mois de
mars», a précisé M. Khelifaoui, tout en indiquant que la problématique
qui se posait au début, liée à la géographie du terrain, a été maîtrisée.
Depuis le début des travaux en 2013, 20 kilomètres ont été livrés à la
circulation sur un total de 33 concernés par les travaux de mise à niveau.
D’ici la fin du mois, 5 autres kilomètres seront livrés portant ainsi à 25 les
travaux livrés, a précisé le directeur général de L’ANA.
Ahnif-Akbou en 2017
La section prioritaire reliant Ahnif à Akbou, longue de 50 km, réalisée
dans le cadre du projet de la pénétrante autoroutière reliant le port de
Béjaïa a l’échangeur d’Ahnif sur 100 kilomètres , sera livrée au premier
trimestre 2017, a annoncé, de son côté, le directeur de l’ANA-Centre,
M. Brahiti. Les travaux ont enregistré un retard considérable en raison de
l’opposition des propriétaires des terrains.M. Cherifi a exigé la continuité
des travaux tout en respectant les procédures d’expropriation, invitant les
propriétaires à ne pas bloquer les chantiers. Le taux de réalisation est
estimé à 85%. Le projet est confié à un groupement sino-algérien. Les
travaux enregistrent des retards énormes au niveau de la partie relevant de
la wilaya de Béjaïa, a précisé M. Brahiti.La livraison de la totalité de ce tronçon
névralgique n’est pas pour demain. Selon le même responsable, les retards
sont dus essentiellement à l’opposition de citoyens et au déplacement des
différents réseaux d’AEP et de distribution électriques. S’agissant des travaux d’installation des équipements d’exploitation de 9 péages et stations météo,
les travaux de réalisation sont en cours, a précisé de son côté le DSP de Bouira. S’exprimant au sujet des emplois que généreront ces stations, le wali a exigé que
la priorité soit donnée aux citoyens de la région.Une autre opération a été
lancée visant la réhabilitation des deux tunnels de Aïn Chriki, dans la commune
de Djebahia. Les équipements installés sont dégradés et ne répondent plus aux
normes. Les travaux concernent la mis en place de nouveaux équipements
modernes destinés à l’éclairage, la signalisation, la surveillance et les dispositifs
anti-feu. La mise en place de ce système, qui sera généralisé à tous les tunnels,
vise à adapter ces structures aux normes requises surtout en matière de sécurité.
Le wali a exigé que le délai soit respecté et réduit pour ne pas pénaliser les
usagers et gêner la circulation routière.

Amar Fedjkhi