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zadhand
03/05/2015, 00h20
A LA UNE/ACTUALITE
le 02.05.15 | 10h00

Le quartier d’El Biar entre émoi et consternation
Après le tragique décès du petit Ramzi


Ramzi, ce petit garçon sans histoire, à l’allure frêle et au visage angélique,
est tombé dans un traquenard tendu par un quinquagénaire
à l’intérieur du tunnel de la place Kennedy, à El Biar.

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Selon les témoignages recueillis auprès de l’oncle du défunt, à l’origine de ce macabre événement une altercation futile entre Ramzi et son camarade de classe ayant trait à une histoire de cahier prêté par l’un à l’autre.

Un acharnement inouï
L’agresseur et assassin, du nom de Nabil Souki, n’est autre que le père du camarade de classe de Ramzi. Au lieu d’apaiser les esprits entre les deux garçons, il lui a porté des coups violents, traînant Ramzi, tombé à terre, tout en continuant à extérioriser sa colère. Coups de la pointe du coude sur la jugulaire, coups de pied au ventre ainsi que sur d’autres parties du corps…
Un acharnement inouï.Des témoignages de garçons de son âge venus rendre un dernier hommage
à leur camarade ont soutenu que Ramzi avait traîné ses douleurs jusqu’à son domicile sans aviser les membres de sa famille de l’accident «par peur des représailles de l’homme». Jusqu’à la dégradation de son état de santé. Evacué en urgence vers l’hôpital de Beni Messous, les nombreuses tentatives de réanimation se sont avérées vaines. Ramzi a succombé à ses blessures vers 22h.
Les obsèques du petit garçon ont eu lieu hier drainant une foule nombreuse, indignée et attristée, venue consoler la famille et accompagner le malheureux défunt à sa dernière demeure. Cette mort violente a frappé tel un couperet. La famille de Ramzy, sa fratrie accablée et ses parents sont en état de choc. La mère du défunt, les yeux pleins de larmes, a de la peine à nous répondre, ses paroles sont inaudibles. Sa détresse est incommensurable.
Des membres de la famille Mostefaoui s’apprêtent à organiser une marche blanche, cette semaine, afin de revendiquer que justice soit rendue et que pareille tragédie ne se reproduise plus pour d’autres enfants.
A la sûreté urbaine d’El Biar, le commissaire de police n’a pas voulu faire de déclaration sur cette affaire. D’un air évasif, il se contente de déclarer qu’une enquête a été diligentée et que toutes les procédures seront respectées.
En tout état de cause, il y a lieu de s’interroger sur la violence infantile persistante qui fait, de jour en jour, des victimes dommageables dans notre société. Et dire qu’une campagne contre la violence faite aux enfants, à l’initiative de l’Unicef et sponsorisée par de grands organismes nationaux, se déroule actuellement en Algérie.

Aziz Kharoum






http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/le-quartier-d-el-biar-entre-emoi-et-consternation-02-05-2015-293755_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/le-quartier-d-el-biar-entre-emoi-et-consternation-02-05-2015-293755_109.php#)

harroudiroi
03/05/2015, 06h41
La haine au sens stricte et large du mot.


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

nacer1963
03/05/2015, 11h44
Allah yarahmou et mes condoleances à ses parents.

un message pour ceux qui sont contre la peine de mort : voici un petit bout de choux qui pétillait plein de vie, qui riait , pleurait , chantait, dérangeait, qui occupait un espace sur cette terre, qui avait un avenir , peut être allait avoir une femme , des enfants , une situation et la liste est longue... et voila un énergumène qui par sa bêtise va stopper tout ça, rien, nada , tout ça n'aura plus lieux, plus de de rire , plus de pleurs, plus d'avenir. on va le juger et il sera condamné, à une peine de prison ou il s'accoutumera , et rira, pleura, vivra quoi !!! alors que sa victime WALOU, et au bout du temps dévolu, sera libre pour continuer à rire, chanter et pleurer , alors que sa victime restera dans sa prison éternelle.
alors messieurs de nous marteler avec vos droits de l'homme changer votre slogan par le droit à la vie

jim63
03/05/2015, 18h46
Salam

il mérite la mort ce sauvage !

zadhand
04/05/2015, 00h10
A LA UNE/ACTUALITE
le 03.05.15 | 10h00


Mort tragique de l’écolier M. Ramzi
Les services de sécurité ouvrent une enquête



Une enquête policière a été ouverte suite au décès du jeune écolier, M. Ramzi, jeudi dernier, à l’hôpital Birtraria (Alger). Une mort tragique qui a, d’ailleurs, plongé en émoi et jeté dans la consternation, son quartier d’El Biar.
Selon le communiqué de la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale), l’écolier, âgé de 11 ans, a été victime d’un malaise mercredi 29 avril 2015. Transporté par sa famille à l’hôpital Birtraria, l’enfant rend l’âme le lendemain vers 1h. Sa mort étant suspecte, le médecin légiste a pratiqué une autopsie, ajoute la même source.
Les parents du petit Ramzi attribuent la mort de leur fils aux blessures que lui aurait causées le père de l’un de ses camarades de classe à l’école primaire Moula-Hanine (ex-Paul-Bert) d’El-Biar avec lequel il se serait battu. Selon eux, le parent en question aurait attendu Ramzi à la sortie des classes pour le battre.
Confiée aux services de sécurité de la daïra de Bouzaréah, l’enquête sur le décès de


M. Ramzi déterminera les dessous de cette affaire, informe encore la DGSN.

zadhand
02/06/2015, 12h15
A la une/ACTUALITE
le 02.06.15 | 12h38


Affaire de l'enlèvement de la petite Soundous
El Djebass (Constantine).Deux hommes arrêtés.


L’affaire de l’enlèvement de la petite Soundous Braik survenu hier à l’aube dans la localité d’El Djebass à Constantine, continue d’alimenter la chronique locale.

Nous apprenons ce mardi matin que deux individus suspects ont été arrêtés par les services de la police hier lundi vers 19h, soit près de douze heures après la découverte de la fille dans une forêt non loin de son domicile familial où elle avait été kidnappée le même jour vers 3h du matin.

Agés de 16 et de 30 ans, les mis en cause connaîtraient bien la famille de la victime, et auraient demandé une rançon de 500 000 DA pour libérer la fillette, selon une source fiable.

D’après la cellule de communication de la sûreté, les présumés auteurs de cet enlèvement sont en état d’arrestation jusqu’à la fin de l’enquête. D’autre part et selon les différents rapports médicaux, la fillette est en bonne santé et elle n’a subi aucune agression.


Yousra Salem

harroudiroi
02/06/2015, 15h43
La loi du talion serait la bien venue

zadhand
26/09/2015, 22h26
A LA UNE/ACTUALITE_Affaire de la disparition du petit Anes à Mila
le 26.09.15 | 15h33


Le suspense perdure


L’affaire de la disparition du petit Anes Berdjam qui défraie la chronique
depuis près de deux semaines à Mila connaît toujours pas son épilogue.

Une information rendue publique cesamedi par les services de police
de la daïra d’El Eulma, dans la wilaya de Sétif,
anourridavantageles spéculations
sur le du petit Anes, porté disparu depuis le 15 septembre dernier.
L’information, qui fait état de la découverte du corps d’un enfant d’environ
cinq dans la forêt de Djarmoun, dans la commune d’El Eulma,
sans la moindre précision sur son identité, aeul’effet
d’une bombe au sein de la population à Mila.
« Nous n’avons encore aucune confirmation au sujet de l’identité de l’enfant
trouvé mort à El Eulma. Tout ce que nous savons c’estqu’ilest âgé
d’environ cinq ans et qu’il ressemble un peu à Anes,
selon la police d’El Eulma », nous diraun parent du petit disparu.
Les informations recueillis auprès de confrères de la presse à Sétif
parlent de de la découverte du cadavre d’un enfant de cinq ans,
dont l’identité n’est pas encore établie,
retrouvé dans un état de décomposition
à la forêt Djarmoun d’El Eulma.
La découverte a été faite vendredi vers 17h
parunberger qui a alerté la police.
Les traits de cet enfant ressemblent à ceux de Anes,
mais il était vêtu de vêtements qui ne ressemblent pas
à ceux signalés dans l’avis de recherche.
Le cadavre de l’enfant était ce samedi vers 14h à la morgue
de l’hôpital d’El Eulma et que la police attendait
l’autorisation du procureur de la République
pour le soumettre au médecin légiste à Sétif.
Signalons qu’à la faveur d’une décision d’extension des prérogatives
délivrée par le procureur de la République Mila,
l’équipe des enquêteurs de la police judiciaire qui travaille
sur cette affaire depuis le 15 septembre, s’est déplacée à 2 heures du matin
decesamedi à El Eulma pour poursuivre ses investigations.
Jusqu’à 14h.30 de ce samedi, aucune confirmation officielle
surle sort du petit Anes n’était encore disponible.




Kamel B.

zadhand
27/09/2015, 23h22
A LA UNE/ACTUALITE_Affaire de la disparition du petit Anes à Mila
le 27.09.15 | 16h25


Le corps découvert à El Eulma est celui d’un enfant victime d’un conflit familial

L’autopsie et les analyses d’ADN effectuées sur le cadavre retrouvé
vendredi dans une forêt d’El Eulma attestent que le corps n’est pas
celui d’Anès Berjam, porté disparu depuis le 15 septembre dernier à Mila.

L’enquête affirme, en effet, que le corps retrouvé est celui
de Abderrahim Grine,un enfant de près de trois ans,
originaire de la région de Djermane,
dans la commune d’El Eulma, au nord de Sétif.
Enfant de parents divorcés, le petit Abderrahim a été pris,
il y a une vingtaine de jours, par son géniteur,
avant d’être retrouvé mort en pleine forêt ce vendredi après-midi.
La mère avait déposé une plainte,tout de suite après que
son ex-mari eut pris l’enfant chez lui,
nous indique-t-on,mais les services de sécurité n’ont pas
voulu intervenir,croyant à un problème familial
qui pourrait se résoudre entre famille.
Aussi,la découverte macabre de ce vendredi fait peser des soupçons
sur le père officiellement accusé de meurtre par la mère de l’enfant.



Kamel B.

zadhand
04/10/2015, 18h21
A LA UNE/ACTUALITE_Affaire de la disparition du petit Anes à Mila
04.10.15 | 16h07 | mis à jour le 04.10.15 | 18h28


Le petit Anes retrouvé mort à Mila

Le petit Anes Berdjam, porté disparu depuis le 15 septembre dernier
à la cité El Kouf, à Mila, a été retrouvé mort, ce dimanche après-midi.

Sa dépouille mortelle a été découverte enterrée dans un ravin
au lieudit Ain Kechkin, à moins de cinquante mètres du domicile
des Bouhbila, ses grands-parents maternels.
Le corps sans vie du petit Anes a été retrouvé
dans un état de décomposition avancé,
ce qui n’a pas permis à ses parents de le reconnaître,
lorsqu’ils ont été emmenés sur les lieux par les services de police.
La police scientifique, l’équipe d’enquêteurs chargés de l’affaire
et le procureur de la République de Mila se sont rendus sur les lieux,
où ils ont constaté la macabre découverte, avant le transfert du corps
à l’hôpital de la ville pour les besoins de l’autopsie.
Les sources officielles n’ont toujours pas confirmé l’identité du cadavre retrouvé,
mais officieusement, il est donné pour être celui d’Anes.
Rappelons que l’enfant, originaire de Chelghoum Laid, se trouvait,
le 15 septembre dernier, à Mila pour un séjour familial
chez ses grands-parents lorsqu’il a disparu.



Kamel B.

zadhand
24/10/2015, 13h54
A LA UNE/ACTUALITÉ_ Aucune nouvelle du petit Amine de Dély Ibrahim
24 Octobre

Aucune nouvelle du petit Amine de Dély Ibrahim

La grand-mère d’Amine Yaricheme, le garçon disparu
depuis mercredi matin, sanglote. Aucune nouvelle du petit.
«Priez pour nous», lance-t-elle.

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«Je lui ai ouvert la porte et je me suis bien assurée qu’il n’avait rien oublié et qu’il a bien pris son goûter. Habituellement, je reste devant la porte de la maison et je le surveille de loin jusqu’à ce qu’il rentre à l’intérieur de l’établissement. Mercredi matin, je suis rentrée plus tôt que d’habitude, c’est-à-dire avant même 8h, car je devais me préparer vu que j’avais un important rendez-vous à l’extérieur. Quelques minutes plus tard, à 8h15, quand j’ouvris la porte, je trouvais son sac à dos par terre.»
La grand-mère d’Amine Yaricheme, le garçon disparu depuis mercredi matin, sanglote. Aucune nouvelle du petit. «Priez pour nous», lance-t-elle. «Amine est beau, gentil. Il est innocent.» Dans leur domicile familial au quartier de 11 Décembre à Dély Ibrahim, à Alger, c’est l’angoisse et surtout la colère. La famille, les proches et les voisins sont désemparés. Sur les réseaux sociaux, des campagnes sont lancées pour demander qu’Amine soit rendu. Les services de la Gendarmerie nationale mènent une enquête ; aucune piste pour le moment. Toujours pas de communiqué.
Déjà en 2013, lors du kidnapping puis l’assassinat de deux garçons de la nouvelle ville Ali Mendjeli, à Constantine, précédé d’autres enlèvements, suivis de viols et assassinat, le débat a toujours été orienté vers la nécessité ou non d’instaurer la peine de mort. Mais des décisions sur les procédures concrètes de la protection des enfants, ou du moins la mise en place du système
Alerte enlèvement, n’ont jamais été prises. Les annonces d’enlèvement et la recherche se font jusqu’à présent via les réseaux sociaux. Les autorités sont appelées plus que jamais à prendre le phénomène au sérieux. Avant le cas d’Amine, Anès Berdjem de Mila, âgé de 5 ans, avait été enlevé et son corps a été retrouvé une semaine plus tard dans une forêt située au lieudit Djermane, à 7 km à l’est de la ville d’El Eulma. Pas plus tard qu’hier, selon le site d’un journal arabophone, une tentative d’enlèvement d’un enfant a été avortée au Télemly, à Alger.



Nassima Oulebsir

zadhand
26/10/2015, 15h44
A LA UNE/Actualité_Disparu depuis plus d’un mois à Oran
le 26.10.15|14h45


Aucun signe de vie du petit Imed-Eddine


En plus de la centaine de gendarmes mobilisés aux coté des éléments de la protection civile, tous les habitants du village de Djefafla dépendant de la commune de Marsat El Hadjadj (Oran),
ont remué ciel et terre pour tenter de retrouver le petit Imed Eddine Bensaada,
âgé de deux ans, disparu depuis le 15 septembre dernier à 17 heures,
alors qu’il était devant la maison familiale.
Même les puits des environs et les mares d’eau ont été minutieusement fouillés en vain par les plongeurs spécialisés de la protection civile. Les recherches de l’enfant disparu se sont étalées sur un large périmètre et se sont étendues, jusqu’aux communes, villages et forêts avoisinantes.
Plus d’un mois après et en, dépit des recherches qui n’ont toujours pas abouti, l’espoir reste de mise chez les membres de la famille Bensaada. Les villageois de Djefafala
qui ont montré un grand élan de solidarité et apporté leur soutien indéfectible
aux parents,n’arrivent toujours pas à comprendre cette disparition.


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Ce dimanche matin, nous avons pris attache avec la brigade de la protection des mineurs relevant du groupement de gendarmerie de la wilaya d’Oran, et on nous a fait savoir que si la durée de plus d’un mois reste assez longue, il n’empêche que les investigations sont toujours en cours et le aucun détail n’est négligé. De leur coté, les réseaux sociaux ont pris le relai et un page est dédiée à l’enfant disparu, le père du jeune Imed, implorera dans une vidéo postée, qu’on lui rende son fils.


Z.Yacef

TESSIE
26/10/2015, 16h47
A travers le monde il y a de plus en plus de malades pédophiles et autres.
Même dans des endroits réputés (calmes)il arrive ce genre de choses.
Une prière musulmane ou autre comme pour moi pour ses parents qui doivent vivre le martyr et pour cet enfant qui n'a rien demandé que de vivre heureux avec sa famille.

zadhand
28/10/2015, 20h51
A LA UNE/ACTUALITÉ_Phénomène du kidnapping d’enfants
28 Octobre 2015


Les parents gagnés par l’angoisse

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Les effets conjugués de l’ampleur prise par les disparitions et les kidnappings d’enfants, et la médiatisation du phénomène, inspirent de lourdes craintes aux parents. Selon les chargés du dossier au niveau de la sureté nationale, le phénomène reste très complexe et le portrait-robot des auteurs d’enlèvement se confond souvent avec celui de Monsieur Tout-le-monde.
Chaque année, ce sont des centaines d’enfants qui disparaissent, kidnappés puis assassinés. Pour cette seule année 2015, on évoque plus de 250 cas de mineurs enlevés à travers le territoire national. Et l’actualité est tristement jalonnée d’alertes de disparition et autres récits d’enfants sortis de leur domicile et qui ne sont jamais revenus. Il y a un mois, le 15 septembre, un petit garçon de seulement deux ans, prénommé Imed, s’est tout simplement «volatilisé». Cette tragédie s’est déroulée dans la commune de Marsat El Hadjadj, à Oran, où Imed jouait devant la maison familiale. Il reste introuvable en dépit des nombreuses recherches et battues effectuées par les autorités compétentes et par les citoyens.
C’est à la même date, à la mi-septembre, qu’un autre bambin, Anes, âgé de cinq ans, a lui aussi disparu, à Mila. L’enfant, originaire de Chelghoum Laïd, séjournait chez ses grands-parents maternels ; il jouait, lui aussi, non loin de leur domicile. Près de vingt jours plus tard, après maintes recherches et appels à témoin, l’angoisse cède la place à l’horreur : le corps sans vie d’un enfant est retrouvé non loin du lieu de disparition d’Anes, enterré dans un ravin. Les analyses scientifiques confirmeront qu’il s’agit bien du petit garçon. Pour l’heure, l’enquête suit son cours quant aux circonstances du décès d’Anes.
Et si ces enlèvements sont de plus en plus médiatisés, ils ne connaissent, encore que trop rarement, un dénouement «heureux». C’est le cas d’un kidnapping qui a tourné court, en août dernier, grâce à l’intervention des forces de l’ordre de Constantine. L’enfant, âgé de 12 ans, avait été enlevé sur une plage, à Skikda, par deux personnes qui l’ont conduit, à bord d’un véhicule, vers une destination inconnue. La psychose qui s’est installée au sein des familles n’en finit pas de prendre de l’ampleur devant tant de tragédies.
L’on hésite ainsi de plus en plus à laisser sortir les enfants sans surveillance, même lorsqu’il s’agit de jouer «en bas de l’immeuble». De même, on s’assure qu’ils sont accompagnés dans chacun de leurs déplacements, que ce soit pour se rendre à l’école ou pour d’autres activités extrascolaires. Cette prise de conscience des parents quant aux dangers qui guettent leurs enfants semble être montée d’un cran un certain mois de mars 2013.
Deux garçons, Haroun et Ibrahim, âgés de 10 et 9 ans, disparus depuis plusieurs jours, ont été retrouvés morts par strangulation, jetant la ville de Constantine et l’Algérie tout entière dans l’émoi. Leur assassinat fera écho à d’autres drames dont les médias et la population se font les relais, obligeant les autorités à se pencher sur la question de la protection des enfants contre toutes formes de violences. Les sanctions contre les agresseurs et enleveurs ont ainsi été durcies, sans que toutefois le volet prévention et réactivité face à de tels drames ne soit effectif.
Car l’une des mesures-phares, dont il était alors question, était la mise en place d’une «alerte enlèvement» qui mobiliserait tous les moyens sécuritaires, médiatiques et autres, et ce, dès le signalement de la disparition d’un mineur. En l’absence, pour l’heure, d’un tel dispositif, les familles concernées tentent d’alerter le plus de personnes possibles via les réseaux sociaux et les médias.


Ghania Lassal

TESSIE
31/10/2015, 19h49
Nous navigons désormais dans un monde où même l'avenir de nos pays n'a plus aucune signification.
Qui d'autre à part les enfants vont assurer l'avenir de nos pays?
A nous de leur donner les vraies valeurs pour que le monde devienne enfin meilleur dans le respect de tous et surtout des enfants.
C'est grace à eux et aux valeurs que nous leur apprenons que l'on peut espérer un monde meilleur dans l'avenir.

zadhand
31/10/2015, 22h12
A LA UNE/ACTUALITÉ_disparition du petit Amine Yarichène
31 Octobre 2015

L’enquête préliminaire connaît “une avancée”, selon Tayeb Louh

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé, jeudi à Alger, que l'enquête préliminaire concernant l'enlèvement de l'enfant Amine Yarichène, âgé de 8 ans, connaît “une avancée”, précisant que “les investigations menées par la Police judiciaire se poursuivent toujours”. “L’enquête préliminaire concernant l'affaire de l'enfant Amine se poursuit et tous les moyens scientifiques sont déployés à cet effet pour parvenir à la vérité”, a indiqué M. Louh à l'issue de sa visite à l'Institut national de la criminalistique et de la criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-GN). Il a ajouté qu’une enquête préliminaire a été ouverte par les services compétents de la Gendarmerie nationale dès l’annonce de la disparition de l’enfant, précisant qu’aucune autre déclaration ne peut être faite avant le retour de l’enfant sain et sauf. À une question sur l’affaire du ressortissant étranger rapportée par la presse à Oran, M. Louh a indiqué que la Police judiciaire a été instruite d’ouvrir une enquête qui s’est soldée par l'arrestation de deux personnes, ajoutant que l'enquête judiciaire était toujours en cours. Concernant les affaires liées à “l'atteinte aux droits de l'Homme”, dans les poursuites judiciaires, le ministre a réaffirmé que l’autorité judiciaire fait son travail conformément aux lois de la République. Il a ajouté dans ce sens que toutes les poursuites judiciaires sont menées conformément à la loi et soumises au juge pour trancher et prononcer le verdict lors d’une séance plénière dans le cadre du respect total de tous les droits de la défense.



APS

jim63
01/11/2015, 11h03
salam
Pas confiance en la justice ni en la police malheureusement !

zadhand
02/11/2015, 18h51
A la une Actualité_Le petit Amine Yarichane
le 02.11.15 | 13h34


Le petit Amine Yarichane retrouvé "sain et sauf"

Les services de la Gendarmerie nationale (GN) de la wilaya d'Alger
ont retrouvé lundi, aux environs de cinq heures du matin,
le petit Amine Yarichane "sain et sauf"
après sa disparition il y'a 13 jours de son domicile familial,
sis à Delly Brahim (Alger), a-t-on appris de sources sûres de la GN à Blida .

19524

Le petit Amine, qui a disparu le 21 octobre dernier,
alors qu'il se rendait à son école,
a été retrouvé par les éléments de la Gendarmerie nationale "sain et sauf",
suite à une "souricière bien planifiée" ayant permis sa récupération
et l'arrestation d'un nombre de personnes
impliquées dans sa disparition, a-t-on précisé.
La même source a affirmé qu'une enquête a été ouverte, "dés les premières heures de l'annonce de disparition de l'enfant", par la Gendarmerie nationale, qui "n'a pas ménagé d'efforts dans les recherches, qui on été élargies à d'autres wilayas", avec le lancement de fouilles
dans les domiciles de personnes suspectées dans l'affaire.
Un point de presse sera animé, dans l'après midi, par le procureur de la République près le tribunal de Cheraga,
pour de plus amples informations sur l'opération
ayant permis de retrouver l'enfant, est-il signalé.

APS

zadhand
10/11/2015, 16h04
A LA UNE ACTUALITÉ_Oran le 10.11.15 |
16h19
Le petit Imad Eddine retrouvé mort

Disparu il y a une cinquantaine de jours,
le petit Ben Saada Imad Eddine est retrouvé mort,
aujourd’hui mardi, à quelques mètres de la demeure familiale
à Douar Djefafla,commune de Mers El-hadjadj,
dans la wilaya d’Oran.

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Des éléments de la gendarmerie nationale ainsi qu’un médecin légiste sont sur les lieux depuis plus d’une heure, afin de déterminer les causes du décès, selon une source sécuritaire. Même si l’hypothèse d’un enlèvement suivi d’un assassinat n’est pas encore écartée, celle d’une chute, de ce petit enfant de 2 ans, reste la plus plausible,
ajoute la même source.L’enquête est toujours en cours.

Asma Bersali

zadhand
13/11/2015, 10h55
A LA UNE/ACTUALITÉ_Kidnapping d’enfant
13 Novembre 2015

Le dilemme des parents

Ils savent qu’ils risquent la prison, mais les parents dont l’enfant
a été enlevé sont nombreux à ne pas prévenir la police ou la gendarmerie.
Un problème de confiance qui inquiète les autorités
et peut mettre la vie de l’enfant en danger.

19729

«Mon fils a été enlevé et nous avons préféré nous débrouiller seuls
et ne pas nous adresser aux services de sécurité car nous savons pertinemment qu’ils ne feront rien»,
nous a confié Abdelghani B.,46 ans. Ce père de famille n’a pas vu son fils, 5 ans, depuis plus de deux ans.
«Nous avons été choqués et nous nous sommes empressés de payer la rançon réclamée par le
ou les ravisseurs de mon fils» se souvient-il.
​«Depuis deux ans, j’ai payé plusieurs rançons.
La douleur est là, mais je me dois d’être fort pour ma femme qui depuis, a fait deux dépressions.
Elle se sent fautive car elle l’avait laissé chez la voisine. Cette dernière l’a emmené
au marché sans nous en parler et, occupée, elle n’a pas remarqué sa disparition»,
raconte Abdelghani. «Mon premier réflexe a été de téléphoner à un ami proche afin qu’il m’aide.
Sans passer par la police ou la gendarmerie.
J’avoue que je n’ai aucune confiance dans les autorités.» Cadre dans une grande entreprise de l’Ouest,
Abdelghani sait que s’il se tait, il commet un délit et risque la prison.
«Mais compte tenu de la corruption dans notre pays et de la mauvaise expérience que
j’ai eue avec les services de sécurité, je me suis naturellement abstenu d’aller porter plainte
et de signaler la disparition de mon fils. Jusqu’à ce qu’ils viennent un soir nous voir.
L’enquête est toujours en cours.» Abdelghani n’est pas le seul père de famille dans ce cas.
Plusieurs parents dont les enfants ont été kidnappés
préfèrent s’entretenir directement avec les ravisseurs.
A l’heure où les cas d’enlèvement, à défaut de savoir s’ils sont plus nombreux,
sont largement plus médiatisés qu’avant, la situation semble inquiéter les services de sécurité.
Il y a quelques jours, un représentant de la Gendarmerie nationale s’est alarmé
sur un plateau de télévision que «certaines familles préfèrent, dans un premier temps,
régler le problème seules, ce qui complique le travail des services de sécurité».
Selon lui, «les familles ne font pas confiance à la police et à la gendarmerie».
Dans le secteur de la justice, on s’inquiète aussi. «Ce n’est pas normal,
affirme maître Naït Salah Belkacem, mais ont-ils le choix ?» D’après lui, «ce manque de confiance est dû
au fait que la justice ne répond pas et à l’absence d’Etat de droit.
Les citoyens ne font pas confiance aux institutions de l’Etat car ce sont
les premières qui violent les lois». De son côté, Mohamed Hadibi,
chargé de communication du parti Ennahda, accuse : «C’est l’Etat qui tue ces enfants !»
Il poursuit : «Si le citoyen constate que même le chef de l’Etat n’est pas correct,
comment voulez-vous qu’il croie en les services de sécurité ?».
Maître Salah Debouz pointe aussi l’Etat du doigt : «Le phénomène d’enlèvement d’enfants en Algérie
est l’une des conséquences désastreuses de la mauvaise gestion du pays par un système politique
qui a négligé les valeurs humaines, méprisé les citoyens et qui a tout investi
pour mettre en place et maintenir un régime politique totalitaire.»

Omnipotente

Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion
et de protection des droits de l’homme, relativise ; selon lui, «cette réaction est constatée partout
dans le monde et n’est pas spécifique aux Algériens. Elle résulte de la peur qu’éprouvent les parents
à l’égard de leurs enfants».
Un avis partagé par Mostefa Khiati, président de la Fondation nationale
pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) qui explique
«Je ne pense pas que les parents de la victime se méfient des services de sécurité.
Il faut savoir que la totalité des rapts d’enfant avec demande de rançon se caractérisent
par une menace des parents par les ravisseurs au cas où ces derniers s’adresseraient
aux services de sécurité. Les parents sont dans le désarroi et ont peur, surtout
si les ravisseurs leur font croire qu’ils les surveillent, comme cela se passe souvent.»
Pour le sociologue Mohamed Kouidri, «même si beaucoup d’Algériens gardent encore le souvenir
d’une police ou d’une gendarmerie à l’apparence omnipotente et écrasante d’une certaine période douloureuse,
ce n’est pas la cause pour laquelle ils ne préviennent pas les services de sécurité. Ils agissent plutôt par peur des ravisseurs». Le spécialiste poursuit : «Il est vrai que par le passé,
les services de sécurité travaillaient en vase clos, sans communiquer avec la société,
et ils n’étaient pas assez formés. Cependant, depuis quelques années, ces services ont beaucoup
évolué grâce au recrutement massif, à la formation continue
et à l’expérience accumulée. Cela à redonné confiance aux citoyens.»

«Alerte Enlèvement»

Si la mise en place d’un plan «alerte enlèvement» a été proposée en 2013
par les ministères de l’Intérieur et de la Justice, le professeur Abderrahmane Arrar,
président du réseau NADA de protection des droits de l’enfant,
reconnaît qu’il n’est «pas opérationnel».
Il explique «Il faut un cadre juridique et spécifique.
Etant donné qu’il cible tout les acteurs concernés par la protection (police,
gendarmerie, justice, famille, associations, médias, citoyen),
sa mise en place demande des programmes de formation, d’information,
de sensibilisation et d’éducation afin de mieux impliquer la société
et protéger les enfants contre toute forme de délinquance et criminalité».
Concrètement, comment sont traitées ces affaires d’enlèvement ?
«Au cas par cas», affirme Mohamed Hadibi. «Tout dépend de la catégorie
à laquelle appartient l’enfant enlevé. S’il est issu d’un milieu aisé, tous les moyens seront mis en place afin de le retrouver.
Par contre, s’il est issu d’un milieu défavorisé, on laisse faire», se désole-t-il.
Même constat du côté de Mehdi, porte-parole du groupe «alerte enlèvement» sur facebook, qui confie «Malheureusement, je ne pense pas que les autorités traitent les affaires d’enlèvement
de la même manière, comme en témoigne l’enlèvement d’Amine Yarichène. Dans de cette affaire, les autorités ont déployé tous les moyens afin de le retrouver et même le ministre de la Justice a fait des déclarations.
Mais qu’en est-il des autres enfants kidnappés, pour lesques nous n’avons rien fait ?»
Mourad*,d’Oran, se félicite de ne pas être allé voir la police.
Pour récupérer son fils de 12 ans, l’homme d’affaires a payé une rançon de 160 millions de dinars.
Au final, comme dans bien des histoires, c’est son beau-frère qui l’avait kidnappé. Salah*,
médecin à Alger, a lui aussi retrouvé son fils de 9 ans en négociant directement
avec le ravisseur qu’il connaissait bien puisqu’il s’agissait de son chauffeur. «On n’a même pas essayé de recourir
aux autorités, confie-t-il. Je ne leur fais pas confiance.
C’est comme ça. Les Algériens sont en rupture avec l’autorité. Ça ne date pas d’aujourd’hui,
mais de la décennie noire où nous avons vu les militaires agir en toute impunité.
En ce qui me concerne, en tout cas, ça vient de là.» Pour le sociologue Mohamed Kouidri,
«l’étape post-traumatique que nous sommes en train de vivre,
après la violence inouïe que nous subissons depuis la décennie de sang
et bien avant, risque de nous pousser à la panique à la moindre rumeur.
C’est pour cela que le travail le plus important à mener est au
niveau des enfants eux-mêmes et des familles, par l’information, l’explication».
Dans le cadre de la lutte contre les enlèvements, tout le monde est en théorie
concerné, même les présidents d’APC, censés donner l’alerte.
Désormais, ils doivent s’impliquer dans les recherches effectuées par les services de sécurité
au cas où la disparition d’un citoyen est signalée. En effet, dès le signalement d’un enlèvement,
un plan d’urgence et de secours — un nouveau dispositif — est lancé par le maire dans sa commune.
Ce fut le cas le jour de l’enlèvement du petit Amine Yarichène.

Sofia Ouahib

zadhand
19/11/2015, 15h36
A la une Actualité_Disparition
le 19.11.15 | 14h51


Mystérieuse disparition d’une jeune fille à Guelma

La famille Gribou de Belkheir, commune située à quelques encablures
à l’est du chef lieu de la wilaya de Guelma, est sous le choc
depuis la mystérieuse disparition de leur fille Chaïma.

19836

« La disparation de ma fille remonte au jeudi 05 novembre en cours »,
a déclaré, hier, à El Watan le père de cette jeune fille et d’ajouter
« Malade, elle est sortie du domicile familiale vers 9 heures du matin
pour faire une injection à la polyclinique du quartier.
Mais elle n’a plus donné signe de vie.
Selon des témoins oculaires, une personne l’a frappé au visage.
Elle a perdu connaissance ce qui a facilité d’engouffrer ma fille
dans un véhicule pour une destination inconnue ».
Et de conclure : « Depuis cette date nous vivons au rythme des fausses alertes moribondes ».
A titre informatif, la jeune Chaïma lors de son « kidnapping » portait une djellaba marron,
un foulard noir et une paire de ballerines, tient à signaler le père.
Pour ce qui est de l’enquête, un avis de recherche a été bien évidemment lancé
par la sûreté de daïra de Belkheir, mais reste à ce jour infructueux.

Karim Dadci

zadhand
24/11/2015, 16h33
A la une Actualité_ Tentative d’enlèvement
24 Novembre 2015|15h02
Tentative d’enlèvement d’une fillette à Bouira

Une fillette âgée de 5 ans, solarisée à l’école primaire Ben Badis,
a été victime, hier lundi, d’une tentative d’enlèvement, à la commune
de Raouraoua, à 35km à l’ouest du chef-lieu de wilaya de Bouira,
avons-nous appris de sources locales.
Les faits se sont produits vers 11h, à proximité du l’école primaire
quand à la sortie des classes, des individus dont deux femmes,
à bord d’un véhicule touristique ont tenté d’emmener en force la fille.
Ses cris ont prévenu des passants qui sont intervenus,
obligeant les kidnappeurs à abandonner la victime.
Contacté par Elwatan.com, le père de la victime, qui se trouvait en
compagnie de sa fille au siège de la brigade de gendarmerie de Raouraoua,
dans le cadre de l’enquête, a confirmé, que deux femmes figurent parmi
cette bande de criminels. « C’est grâce à l’intervention de quelques jeunes
de passage que ces criminels ont relâché ma fille », dira-t-il.
Les services de sécurité ont enclenché une enquête pour l’arrestation
des auteurs de cette tentative de kidnapping, fort heureusement déjouée.

Amar Fedjkhi

zadhand
07/12/2015, 19h34
A la une Actualité_Enlèvement
le 07.12.15 | 18h23


Les auteurs présumés d’un viol sur une mineure arrêtés à Biskra

Six (6) individus impliqués dans l’enlèvement et le viol d’une jeune fille
de moins de 18 ans ont été arrêtés lundi à Biskra,
ont indiqué les services de la sûreté de wilaya.
La jeune fille, résidant à Biskra, avait disparu dimanche (hier), conduisant
sa mère, inquiète du retard de sa fille dont le téléphone était éteint,
à alerter les services de police qui ont réussi, après enquête, à retrouver
la victime et à appréhender ses ravisseurs présumés, a-t-on indiqué de même source.
L’arrestation a été opérée dans une maison abandonnée où les ravisseurs présumés
avaient emmené de force la jeune fille avant de lui faire subir des sévices sexuels
confirmés par un médecin légiste, a-t-on indiqué. Cependant que la victime
a pu regagner son domicile, les six individus ont été présentés devant le tribunal
de la ville qui a ordonné la mise sous mandat de dépôt de 5 d’entre eux
et signifié un citation directe à comparaître au 6ème, selon la même source.
Cette affaire n’a pas manqué de susciter une vive inquiétude à Tolga où
un écolier de 6 ans répondant au nom de Mouataz Telli, élève de première année
primaire à l’école Choukri-Mohamed de cette ville située à 36 km à l’ouest de Biskra
n’a plus donné signe de vie depuis lundi en milieu de journée.
Le petit Mouataz n’est pas rentré à son domicile après la fin des cours à 10 h 30
comme il le fait chaque jour, a indiqué à l’APS le père de l’enfant,
Mabrouk Telli, en proie à une indicible angoisse.
Cette disparition, signalée aux services de sécurité, a suscité beaucoup d’émotion
et de solidarité dans les rangs des habitants de la ville de Tolga où
des centaines de personnes, échaudés par le viol d’une jeune fille de Biskra,
participent aux recherches avec l’espoir de retrouver
le petit écolier sain et sauf, a-t-on constaté vers 17 h 30.

APS

zadhand
09/12/2015, 19h00
A la une Actualité_Biskra
le 09.12.15 | 17h21


Le petit Mouataz retrouvé sain et sauf

Le petit Mouataz Telli, retrouvé sain et sauf il y a deux jours près de
la gare routière de Tolga, a été séquestré durant une partie de la journée
de lundi par un couple dans un appartement, a indiqué mercredi
le procureur de la République près le tribunal de Tolga (Biskra).
L’enfant âgé de 6 ans, résidant à Tolga, était séquestré par ce couple qui
avait exigé de sa famille le paiement d’une rançon de 20 millions de dinars
contre sa libération, menaçant de le tuer en cas de refus,
a précisé le procureur de la République dans un point de presse.
Il a expliqué que le resserrement de l’étau autour du couple au moyen,
notamment, du blocage des issues de la ville, a contraint les ravisseurs
à relâcher le petit Mouataz, lundi soir vers 18 heures
près de la gare routière où il a été retrouvé.
Exploitant les informations fournies par l’enfant en présence de son tuteur
légal, en l’occurrence son père, un mandat a été établi pour la perquisition
du domicile où l’écolier avait été séquestré, permettant l’arrestation,
"en présence du procureur" des deux auteurs présumés,
a également indiqué le conférencier.
Les services de la police judiciaire poursuivent l’enquête pour déterminer
les tenants et aboutissants de cette affaire, a encore fait savoir le procureur
de la République, avant de révéler que la femme du couple en question
est "une proche" de la famille de Mouataz.
Il a également rappelé que l’article 293 bis du code pénal prévoit que
quiconque, par violence, fraude ou tout autre moyen, enlève une personne
mineure pour demander une rançon,
est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.

APS

zadhand
15/01/2016, 16h24
A la une/Actualité_L’affaire n’est pas classée
le 15.01.16|10h00



Assassinat du petit Miloud




Retrouvé sans vie quatre jours après son kidnapping, Miloud, 14 ans,
avait été séquestré par ses ravisseurs à quelques mètres seulement de chez lui.
Sa famille dénonce le laisser-aller des autorités, qu’elle accuse
de ne pas en avoir fait assez pour retrouver son enfant.

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«Aucune autorité n’a bougé le petit doigt pour retrouver mon frère Miloud, qui pourtant était séquestré à quelques mètres de notre bâtiment, et ce, pendant quatre jours.» Mohamed Chaïbi, 25 ans, les traits marqués et le dos déjà courbé, ne parvient pas à se remettre de l’impensable. Son petit frère, Miloud, kidnappé le 26 décembre dernier,a été violé et tué par ses ravisseurs.
Son corps sans vie a été retrouvé quatre jours plus tard dans un sac de semoule, jeté au milieu des ordures. Mohamed est toujours sous le choc. «J’étais comme son père. Je l’adorais et je continue à l’aimer malgré son absence. Je n’arrive pas à croire qu’il n’est plus de ce monde.» Ben Badis, à 45 km au sud-ouest de Sidi Bel Abbès, n’est ni une ville ni un village. C’est une daïra de 40 000 habitants où règnent la misère et la saleté au milieu de bâtiments en ruine.
Du drame, les habitants ne s’en sont toujours pas remis. Youcef, photographe, natif de la région, avoue qu’ici, les gens «se croyaient à l’abri des kidnappings d’enfants». «Il a fallu que cela nous arrive pour que nous puissions réellement prendre conscience de l’horreur du phénomène. Nous avons l’habitude d’entendre ce genre d’histoire arriver ailleurs,
mais nous n’avions jamais pensé que cela puisse arriver chez nous.»
Calvaire
Au quatrième étage d’un immeuble précaire au centre de la daïra, vit la famille de Miloud. Dans leur appartement, seule une banquette et des matelas posés par terre meublent le salon. Trois garçons et une fille. Mohamed raconte son calvaire et dénonce la bureaucratie des administrations locales dont sa famille a été victime. «Je suis allé le soir même signaler la disparition de Miloud à la police qui m’a demandé de revenir le lendemain muni de son extrait de naissance et de sa photo.
Ce que j’ai fait. Le lendemain, le policier qui m’a accueilli a exigé la présence de mon père, alors que la veille personne ne me l’avait demandé, raconte-t-il. Je suis revenu le soir et là, le policier qui était de garde m’a envoyé balader. J’ai donc décidé d’aller me plaindre, au troisième jour de sa disparition, auprès du procureur de la République qui n’a pas accepté de me recevoir. Je ne vous cache pas que sa réaction m’a mis dans tous mes états, car je ne comprenais pas comment ils pouvaient tous rester insensibles à notre requête.» Pendant ce temps, Miloud vivait l’enfer, enfermé dans une boutique du marché.
Ce marché ouvert 1998 a, depuis, été occupé par «des gens de l’extérieur», comme on dit ici pour qualifier ceux qui ne sont pas de la région. Les trois frères qui auraient participé à sa séquestration font partie de ces nouveaux arrivants. Mais c’est ce lieu malfamé, dont les habitants réclament la fermeture depuis longtemps, que la police aurait dû fouiller en priorité, si les recherches avaient été lancées à temps. «En trois jours, aucun avis de recherche n’a été lancé.
Je me suis disputé avec les agents de la cour qui ne voulaient même pas que ma mère rencontre le procureur. Ce dernier a instruit la police de m’interpeller pour ‘‘outrage à corps constitué’’ ! J’ai failli me faire embarquer. Heureusement que les administrateurs de la cour sont intervenus pour leur expliquer notre histoire. Mais aucune recherche n’a été entamée. Résultat : mon frère a été assassiné le lendemain, au quatrième jour de sa détention, alors qu’il se trouvait à seulement quelques mètres de chez nous.»
Mandat de dépôt
Mohamed ne sait plus quoi faire pour consoler sa mère. «Miloud a décroché un tableau d’honneur au dernier trimestre de l’année dernière», raconte-t-elle avant de fondre en larmes. Son fils, en 2e année au CEM, était «doux et ne posait de problème à personne». Son père, Cheikh, 57 ans, menuisier au chômage, révèle que Miloud l’aidait beaucoup dans son travail. Les yeux cernés, brisé par l’émotion, il a du mal à trouver ses mots et se sent responsable de la situation financière de sa famille.
«Il a appris le métier à l’âge de 5 ans.
Parfois, il s’endormait dans l’atelier et je le portais jusqu’à la maison», témoigne-t-il. Les quatre présumés ravisseurs ont été interpellés par la police et placés sous mandat de dépôt le lendemain. L’un d’eux, M. M., 25 ans, habite à moins de 300 mètres des Chaïbi. Les trois autres, des frères, dont l’âge varie entre 21 et 25 ans, sont originaires, selon les habitants, de Sidi Ali Boussidi, ex-Bermati, une daïra voisine de Ben Badis. Miloud a été retrouvé les mains liées aux pieds, devant un magasin à 200 mètres de chez lui. Il avait disparu après être sorti vers 17h.
Quand à 20h, il n’est pas rentré, ils ont tout de suite pensé à un kidnapping. Selon les témoignages recueillis sur place, l’objectif des ravisseurs était «de réduire le volume du sac dans lequel ils ont placé leur victime pour éviter d’attirer l’attention des passagers». Un agent de la commune qui était sur place témoigne : «C’est le propriétaire d’un magasin qui a signalé le corps. Il avait aperçu le sac un jour plus tôt mais à aucun moment il n’avait pensé que c’était la dépouille de l’enfant. Je pense que les ravisseurs voulaient tromper les éboueurs et espéraient que ces derniers le récupéreraient et le jetteraient à la décharge publique.»
Encore plus choquant : selon les habitants de Ben Badis, le jeune M. M. a «participé à toutes les manifestations organisées pendant les quatre jours de séquestration de l’enfant». Il a même «réclamé aux côtés des autres que justice soit rendue à la famille de la victime» et a poussé le culot jusqu’à assister à l’enterrement de Miloud,
où il a «jeté quelques pelles de terre sur le corps de l’enfant». Selon les mêmes personnes, «M. M. a non seulement violé le petit Miloud, mais a aussi acheté la corde et la couverture avec lesquelles il a étranglé sa victime !»
Honte
Cheikh, le père de Miloud, affirme qu’il ne nourrit aucune haine contre la famille du bourreau, dont il connaît le père. «C’est une famille pauvre tout comme la nôtre. Je n’en veux aucunement à sa famille. Son père a d’ailleurs quitté la région. Ses proches m’ont dit qu’il ne pouvait pas supporter la honte», explique-t-il. Dans la famille de Miloud,
seul Mohamed «bricole» pour subvenir aux besoins de ses parents.
Les voisins racontent que le jour de la découverte du corps de Miloud, sa famille n’avait même pas l’électricité pour pouvoir accueillir les gens. Mohamed ne pouvait plus payer les dizaines de factures entassées sous son matelas qu’il étend à la cuisine pour dormir. Miloud, lui, occupe le couloir près du salon. «Il a fallu qu’on cotise dans le quartier pour qu’on leur paye la facture. C’est terrible ce que vit cette famille», avoue Habib Addel, militant associatif à Ben Badis.
Comme pour essayer de comprendre l’incompréhensible, en ville, les discussions reviennent sans cesse sur les raisons qui ont poussé à de telles horreurs. «Le manque d’éducation» ou «le manque de foi et d’application des préceptes de la religion». Mais l’oncle aîné de Miloud, lui, pense que le problème est d’ordre politique. «J’accuse le système politique qui a failli à ses missions, lance-t-il avec colère. Les seize ans du règne de Bouteflika ont mené à la clochardisation et à la division du peuple. Le pouvoir politique aime bien nous voir nous entretuer au moment où il dilapide l’argent du peuple. Nous voulons un Etat
qui respecte ses citoyens et qui les valorise et non le contraire.»
Tests ADN
La famille de Miloud a reçu mercredi dernier les camarades de leur enfant qui ont tenu à lui rendre un dernier hommage. Son père, Cheikh, espère tout simplement que la justice «se montre juste» et que les responsables soient punis. Un agent de la commune et militant qui s’est mobilisé auprès de la famille raconte avoir «perdu son travail» : selon lui, le maire lui aurait reproché le fait qu’il ait dénoncé son «immobilisme» devant les caméras.
Quant à Mohamed, il demande «l’ouverture d’une enquête par une commission des droits de l’homme indépendante et souhaite que le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, fasse de même». Selon la famille, les tests d’ADN effectués ont révélé la présence de trois autres personnes qui auraient participé aussi au viol de l’enfant.


Meziane Abane

malouki
15/02/2016, 19h40
Mohamed Ben Omar n’a que 7 ans, il jouait devant sa maison en compagnie de ses amis quand un jeune délinquant de sa commune El Hamiz l’a égorgé. Le drame a jeté l’émoi parmi la population de ce quartier populaire d’Alger. Selon le quotidien d’information arabophone El Bilad, l’assassin, un voisin de la victime est un chauffeur de poids lourds qui a tué avec un sang froid inouï le gamin. Les caméras de surveillance, placées à l’entrée de la maison de la victime, ont tout filmé. Le papa de Mohamed, qui a été enterré hier au cimetière d’El Alia, à Alger, a raconté avoir assisté à la scène et vivait l’horreur pendant les toutes dernières minutes de l’existence de son enfant. Encore une fois, ce crime relance le débat sur le manque de protection de l’enfance en Algérie et la nécessité d’adopter de sérieuses mesures de lutte contre la violence et le crime.


Sujet fusionné.

chenoui70
15/02/2016, 19h47
Mohamed Ben Omar n’a que 7 ans, il jouait devant sa maison en compagnie de ses amis quand un jeune délinquant de sa commune El Hamiz l’a égorgé. Le drame a jeté l’émoi parmi la population de ce quartier populaire d’Alger. Selon le quotidien d’information arabophone El Bilad, l’assassin, un voisin de la victime est un chauffeur de poids lourds qui a tué avec un sang froid inouï le gamin. Les caméras de surveillance, placées à l’entrée de la maison de la victime, ont tout filmé. Le papa de Mohamed, qui a été enterré hier au cimetière d’El Alia, à Alger, a raconté avoir assisté à la scène et vivait l’horreur pendant les toutes dernières minutes de l’existence de son enfant. Encore une fois, ce crime relance le débat sur le manque de protection de l’enfance en Algérie et la nécessité d’adopter de sérieuses mesures de lutte contre la violence et le crime.

allah yehfedna el djami3

Sujet fusionné.

malouki
17/02/2016, 06h16
Les pirates de retour en ALGERIE*
Enlèvement de jeunes filles/ Un phénomène alarmant
Le phénomène de kidnapping des jeunes filles prend une ampleur inquiétante en Algérie. A Boumerdes, une jeune fille a été libérée des mains de ses ravisseurs suite à la mise hors d’état de nuire d’une bande de malfaiteurs composée de quatre individus âgés de 26 à 31 ans.*Selon le chargé de la communication à la sûreté de wilaya, la jeune fille a pu être libérée suite à une plainte déposée par une personne qui s’est dit victime d’une agression à l’arme blanche aux environs de 3 heures du matin, à l’entrée est de la ville de Boumerdes. Cette personne, qui était en compagnie de la jeune fille, a été délestée de son véhicule par le groupe ayant kidnappé son accompagnatrice.La personne en question a affirmé, en outre, avoir reçu un appel téléphonique de la part des ravisseurs, exigeant une rançon de 500.000 DA en contrepartie de la libération de la jeune fille.Contactés par la victime, les éléments de la sûreté de wilaya ont engagé des investigations ayant permis l’identification de l’un des membres du réseau, se faisant appeler El Adrari. Le mis en cause a avoué son déli at a dénoncé ses complices. Suite à quoi, une descente de la police a été effectuée au niveau de leur cache. La jeune fille, particulièrement chanceuses, a été libérée. Les criminels, tous des récidivistes, ont été arrêtés, selon la même source.Ce n’est pas le premier incident du genre. En novembre dernier, à Mohammedia, à Alger, une jeune fille de 19 ans a été retrouvée par les éléments de l’ordre après avoir été kidnappé par trois individus dont deux repris de justice. Les gendarmes ont arrêté les auteurs présumés à bord du véhicule signalé et libéré la victime dans la commune d’Hammam Melouane.À Tlemcen, en décembre dernier, une bande de sept malfaiteurs a enlevé une jeune femme de 28 ans dans une station de bus. Les délinquants ont été neutralisés par les éléments de l’ordre deux heures après le kidnapping grâce à l’appel d’un citoyen.Le phénomène de l’enlèvement devient, à la lumière de ces faits, un fléau face auquel la société civile, les associations et l’État doivent se mobiliser pour trouver une stratégie de lutte efficace.

zadhand
19/03/2016, 18h40
A la une/Actualité_Enlèvement à Tlemcen
le 19.03.16 | 16h56


La fillette enlevée à Ouled Mimoun retrouvée



La fillette enlevée de son domicile à hai Graba dans la localité d’Ouled Mimoun,
mercredi passé, par une bande munie d’armes blanches, a été retrouvée, ce vendredi, aux environs de 15 h,
par les éléments de la PJ d’Ouled Mimoun, à proximité d’une mosquée à Ben Badis, dans la wilaya de Sidi Bel Abbes.
Suite aux révélations spontanées de la petite fille qui a raconté que c’était sa mère qui l’avait déposée
auprès de la mosquée, les enquêteurs soupçonne un coup monté de la maman.
A noter que les personnes interpellées auparavant et suspectées d’être
à l’origine de cet enlèvement ont été libérées.


OEB

zadhand
20/05/2016, 15h17
A LA UNE_Disparition
le 20.05.16|10h00

Badreddine,13 ans, disparu depuis 22 jours



Badreddine, 13 ans, écolier à Aïn Bessam (Bouira),
n’a pas donné signe de vie depuis 22 jours.
Sa famille ignore s’il a disparu ou a été kidnappé.

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En Algérie, aucune semaine ne passe sans qu’une disparition ou un enlèvement
d’enfants ne soient signalés dans l’une des régions du territoire national.
Le dernier cas est celui de Badreddine Lamouri, 13 ans, un écolier originaire de
Aïn Bessam, à 20 km à l’est de Bouira, porté disparu depuis le 30 avril dernier.
En ville, ses portraits sont sur tous les murs et toutes les voitures.
Son père, Mohamed, 45 ans, rencontré dans la maison des grands-parents au
centre-ville, reste sceptique, car la famille n’est, pour l’instant, sur aucune piste.
«Nous ignorons s’il s’agit d’un kidnapping ou d’une disparition», dit amèrement
Mohamed. Au salon comme sur le balcon de la maison des parents de Mohamed,
deux banderoles sont brandies, sur lesquelles on peut lire : «Reviens Badreddine.
Nous t’attendons tous avec impatience.» Les Lamouri, des vendeurs de chaussures,
ne se quittent plus depuis 22 jours.Ici, Mohamed, ses frères, leurs enfants et
la grand-mère Fatima, 67 ans, sont quotidiennement réunis pour avoir les dernières
nouvelles. «Mon fils est un brillant élève. Il a eu 14 de moyenne lors du dernier trimestre.
Je gagne assez bien ma vie. Il ne manquait de rien», avoue Mohamed, qui ne quitte pas
des yeux les photos de son enfant Badreddine. Fatima, la grand-mère, témoigne
«Il a dormi dans ma chambre. Il m’a demandé de le réveiller à 7h15, car il avait cour ce jour-là.»
Casquette
C’était un samedi, jour qui coïncidait avec la finale de la coupe d’Algérie, qui a vu le club préféré
de Badreddine, le MCA, battre le NA Hussein Dey au stade du 5 Juillet, à Alger.
Vêtu d’un survêtement rouge et noir, Badreddine quitte la maison, comme chaque samedi,
vers l’institut des langues, à 600 m de chez lui, où il avait un cours d’une heure de
langue anglaise. Il était 8h. «Son enseignant n’est arrivé qu’une demi-heure plus tard»,
raconte Mohamed. Pendant ce temps, les élèves l’attendaient sur le quai.
Selon Mohamed, qui reprend les déclarations d’un des camarades de son fils, Badreddine
«avait dit à ses camarades qu’il allait s’acheter quelque chose à manger». Le même élève
avoue l’avoir aperçu, quelques minutes plus tard, sur la place du centre-ville, à 10 mètres de
l’institut, en compagnie d’un jeune qui avait, selon ses descriptions, «17 ans, portant une
chaîne, une gourmette et une casquette rouge et bleue». «Les élèves ne le connaissent pas.
Même les services de la police n’ont pas réussi à dresser son portrait, témoigne le père.
Le cours a eu lieu, mais sans Badreddine qui a été porté absent.» Un autre témoignage livré
par le propriétaire d’une pizzeria non loin du magasin de l’oncle de Badreddine brouille
les pistes construites jusque-là par sa famille. Son père explique que Badreddine avait
l’habitude de s’y rendre chaque samedi après son cours pour aider son oncle en premier lieu
et déjeuner avec lui avant d’entamer ses cours de l’après-midi à la maison de jeunes
(juste en face du magasin de l’oncle).
Pizzeria
«Le propriétaire de la pizzeria nous a avoué qu’il l’avait aperçu avec deux autres enfants.
Son témoignage n’est pas assez fort, car les vêtements de mon fils décrits par la personne
en question ne correspondent pas à ceux portés ce jour-là par Badreddine», assure Mohamed.
Puis, un troisième témoignage. Selon la famille, Badreddine aurait joint par téléphone,
à deux reprises, son cousin Raïd, 15 ans, élève dans le même CEM que Badreddine.
Dans un premier temps, pour lui demander de le «rejoindre au cours d’anglais», puis, vers
10h, pour l’inviter à «l’accompagner au stade du 5 Juillet afin d’assister à la finale de
la coupe d’Algérie». Selon son père, son téléphone était éteint définitivement vers 10h05,
et Raïd était la dernière personne à avoir parlé avec lui. Il est 18h et aucun signe de Badreddine.
«Mon fils rentre toujours tôt», assure Mohamed. Ce n’est qu’après cette heure que la famille
décide de signaler sa disparition auprès de la sûreté de la daïra de Aïn Bessam.
Depuis, toute la région est mobilisée afin de le retrouver, en vain. «Nous avons cherché à
Aïn Bessam, dans tous les garages et les magasins fermés, dans les wilayas limitrophes,
comme M’sila et même à Alger. Ses photos sont placardées partout à Bab El Oued, mais nous
n’avons toujours aucun signe à ce jour», explique Ali, l’oncle de Badreddine. Le 5 mai, jour de
la célébration de la victoire du Mouloudia à Alger par les supporters et les joueurs, beaucoup
d’habitants de Aïn Bessam ont fait le déplacement dans l’espoir de le retrouver dans la capitale, en vain.
En ville, tout le monde interpelle Mohamed pour s’informer. A l’affût du moindre indice, Mohamed a
tout le temps le regard fixé sur les portraits de son fils qu’il voit partout. Impossible pour lui d’éviter
le regard innocent de Badreddine. Pas loin de la gare routière, Mohamed rencontre Bessaâd,
un retraité du secteur de l’enseignement. En septembre 2003, le fils de cet ancien enseignant
avait fugué de peur de montrer son bulletin de notes à son père.La famille croyait l’avoir perdu,
car il n’est revenu que 12 jours plus tard. «Mon fils est allé voir un match de football à Sétif,
pris des photos à Aïn El Fouara, puis je ne sais pas pourquoi il avait choisi de s’installer à M’sila.
Nous avons vraiment perdu espoir, car on pensait qu’il était dehors en plein hiver, se souvient
l’enseignant. Un jour, quelqu’un m’a appelé de M’sila et m’a informé que mon fils se trouvait en toute
sécurité chez lui. Je l’ai enfin récupéré, et depuis nos deux familles sont devenues proches.
D’ailleurs, on se rend visite mutuellement.»
Badro
A la maison, Fatima dit «perdre ses repères». Pour elle, «l’ambiance n’est plus la même».
Son père précise que Badreddine «n’a jamais voyagé tout seul». «Comment pouvait-il alors avoir
l’idée d’aller au stade ?» s’interroge-t-il. «Badreddine ne peut pas penser à la fugue, affirme
la grand-mère. Il n’avait pas d’argent sur lui.» A la maison, ses frères et sœurs, tous réunis,
âgés de 1 à 10 ans, crient le nom de «Badro».Dans cette ambiance tendue, la mère de Badreddine
reste, elle, discrète. Encore sous le choc, elle se contente de dire qu’elle garde encore «l’espoir de
le voir revenir et animer la maison comme il le faisait avant». «Seul Dieu sait où il est.
Nous demandons sa clémence et son aide», espère-t-elle. Jointe par téléphone, la chargée de
communication de la sûreté de wilaya de Bouira confie à El Watan Week-end que «la sûreté de
la daïra de Aïn Bessam, ainsi que le pôle judiciaire de la wilaya travaillent conjointement afin de
faire la lumière sur cette affaire». La famille garde espoir : «Cet événement a bouleversé nos vies.
Nous n’arrivons plus à travailler. Nous sommes perdus.»

Annaba : Kidnapping et viol d’un enfant vendredi dernier

Les ravisseurs de l’enfant de 7 ans, kidnappé dans la nuit du vendredi dernier au quartier
de la Colonne au centre-ville de Annaba, ont été placés sous mandat de dépôt par le juge
d’instruction, le lendemain de l’incident.Connus pour être des dealers et d’une mauvaise réputation,
ces derniers, qui ont procédé au kidnapping, au ligotage puis au viol de cet enfant, avant qu’ils ne
soient arrêtés par les services de la police, seront poursuivis pour «kidnapping, séquestration et
viol collectif d’un enfant».Il s’agit de 4 frères, dont trois ont été interpellés. Le quatrième,
lui, reste encore en fuite, selon les services de sécurité de Annaba.

Meziane Abane

zadhand
26/05/2016, 17h49
Condamnés à la prison pour viol collectif sur mineur
Oran
jeudi 26 mai 2016 à 14:36


M. Abdelkader, commerçant de 36 ans, Kh. Ahmed, vendeur de vêtements de 31 ans,
et N. Dahou, transporteur clandestin de 29 ans, ont été condamnés à 7 ans de prison
pour viol avec violence sur mineur, B. Mohamed, lycéen de 17 ans.

23897

Le procès qui s’est tenu ce mardi au tribunal criminel d’Oran a révélé l’un des aspects
les plus glauques de la société algérienne : celui de l’égarement d’une certaine partie de
la jeunesse algérienne, analphabète ou de faible instruction, en perte de repères et prise
dans les griffes de différentes drogues. Selon les faits rapportés par l’arrêt de renvoi,
la genèse de l’affaire remonte à la journée du jeudi 18 décembre 2014 dans le quartier
très fréquenté de Akid Lotfi. L’un des gardiens autoproclamés, en l’occurrence B. Mohamed,
jeune lycéen, s’approche d’une des quelques voitures garées dans “sa zone de gardiennage”
pour demander le percevoir le droit de stationnement. Les occupants de la Skoda Fabia,
quatre trentenaires, un peu taquins, un peu provocateurs mais pas menaçants refusent de payer.
L’un d’eux descend du véhicule et invite Mohamed à se joindre à eux. “Je ne sais pas ce qui m’a
pris, je suis monté dans la voiture. Ca a été la plus grosse erreur de ma vie”, se souvient-il à la barre.
Une fois à bord du véhicule, l’adolescent se rend rapidement compte que les quatre occupants de
la voiture sont en état d’ébriété avancée et semblent même avoir consommé de la drogue.
Peu à peu gagné par la peur, il demande qu’on le laisse descendre mais ses “nouvelles connaissances”
refusent et le chauffeur démarre. L’adolescent se rend compte que la voiture prend la direction de
la corniche oranaise et, quelque temps plus, elle se gare à Cap Falcon, devant un cabanon désert.
Selon ses déclarations -qu’il a maintenues tout au long de l’enquête et de l’instruction
les quatre hommes l’ont séquestré dans le cabanon pour attenter à sa pudeur à de multiples reprises.
“On m’a ramené dans mon quartier aux environs de 3 heures du matin”, a-t-il conclu devant le tribunal
en soutenant le regard de ses “violeurs”, qui l’observaient depuis le box des accusés. Mais pendant
le trajet qui les ramenait de Cap Falcon à Oran, deux de ses agresseurs échangèrent avec lui leurs
numéros de téléphone. Et ce sont ces numéros qui permettront à la police de retrouver leur trace
quand, le lendemain matin, la victime et son père allèrent déposer plainte à la 9e sûreté urbaine.
Durant l’instruction, les trois accusés M. Abdelkader, Kh. Ahmed et N. Dahou
(le quatrième n’a pas été identifié) diront tout et son contraire. Ils nieront les faits puis en reconnaîtront
une partie avant de se rétracter et de rejeter toutes les accusations.Seul Kh. Ahmed avouera avoir eu
des relations intimes « mais consenties » avec la victime et sans menace avec arme blanche. Abdelkader
et Dahou nieront tous les faits qui leurs sont reprochés et clameront leur innocence. Le représentant
du ministère public a évoqué l’ampleur du phénomène des kidnappings et des viols dans la société
algérienne avant d’affirmer que les accusations portées contre les trois inculpés sont fondées.
Pour cela, le magistrat requis huit années de prison. Dans leurs plaidoiries, les différents avocats
de la défense ont tenté de décrédibiliser la victime et jeter le doute sur sa version des faits.
Tous plaidèrent l’acquittement à l’exception de l’avocate de KH. Ahmed qui a demandé
la requalification des chefs d’accusation en atteinte à la pudeur.

zadhand
27/05/2016, 11h38
A LA UNE ACTUALITÉ_Enlèvement d’enfants
le 27.05.16 |10h00


La faille


L’enfant de Aïn Bessem disparu n’a toujours pas été retrouvé.
A Illizi et Annaba, des familles ont été endeuillées ces derniers jours
par la disparition de leurs enfants et les violences qu’ils ont subies.
Point, aujourd’hui, sur le projet «Alerte enlèvement et disparition»
qui est en phase de finalisation au ministère de la Justice.
El Watan Week-end détaille le projet et relève certaines
failles dans la prévention de l’enfance.

23914

«Lundi, en compagnie d’amis et de proches, nous sommes partis
chercher du côté de Sidi Rached à Tipasa. Quelqu’un croyait avoir
vu mon fils. Une fois sur place, c’est vrai que la ressemblance était
frappante, mais ce n’était pas mon fils. Mardi, nous sommes ensuite
allés à Boumerdès suite à l’appel d’une personne, mais nous n’avons
rien trouvé.Je n’ai toujours pas de nouvelles de Badreddine depuis
maintenant 29 jours.» Mohamed de Aïn Bessem est un père triste,
inquiet, en pleurs mais surtout désemparé. Son fils de 13 ans a disparu
depuis maintenant près d’un mois. Il a «l’impression» que les services
de sécurité, à savoir les gendarmes, ne «bougent pas».
«Ils viennent régulièrement pour poser des questions et repartent.
Sans plus.» Même si la procédure a probablement un sens pour les
gendarmes, Mohamed n’y croit plus. De toutes les manières, il n’est pas
trop assuré, dit-il. Sur le terrain, il est seul, si ce n’est quelques amis et
voisins qui l’accompagnent à la recherche de son enfant. Pour lui,
c’est un drame que les «autorités n’arrivent pas à comprendre». A Annaba,
le 14 mai dernier, un enfant de 7 ans enlevé pendant quelques heures a été
retrouvé traumatisé après un viol collectif.Il y a deux mois, une jeune fille de
16 ans a aussi été kidnappée et violée par un groupe, puis remise à une autre
bande, pour être finalement retrouvée à Alger après avoir été enlevée à Tipasa.
Depuis déjà trois ans, le projet «Alerte enlèvement et disparition» a été lancé
par plusieurs intervenants. On apprend au ministère de la Justice que ce projet
est «presque finalisé». Selon le schéma, la première étape commencera par les
services de sécurité alertés via leur numéro vert et le site internet des gendarmes,
et ce, dans le cadre de la pré-plainte.Puis, c’est le procureur, toujours selon
le même schéma, qui est informé, ensuite vient l’étape de rassembler les renseignements et mettre en place un plan de recherche et l’installation de la
cellule de crise, ratissage de la zone et mise en place des barrages de police
et de gendarmes. Toutes ces étapes sont validées par tous le secteurs concernés, apprend-on auprès du ministère de la Justice. Entre-temps, les spécialistes
repèrent les failles qui font que les enfants disparaissent encore pour
être violentés et parfois tués.
Coordination
Premièrement, mieux s’orienter sur les vraies solutions. L’Algérie s’oriente dans
la mauvaise direction. Pour Abderrahmane Arrar, président de l’association Nada,
c’est une autre solution qu’il faut adopter maintenant. «L’urgence est de traiter les causes des enlèvements et des dépassements sur les enfants
les déliquescences et la violence au sein de la société.
Aujourd’hui, nous sommes en train de traiter les conséquences de la violence,
c’est-à-dire les enlèvement et les viols.» Mostapha Khiati, de la Forem, évoque
en effet un malaise social. «Il faut, dit-il, réfléchir à la sécurisation de la population. Celle-ci doit être sécurisée en adhérant aux mesures déployées par les services
de sécurité.»Deuxièmement, lancer le plan Alerte enlèvement. M. Arrar évoque l’urgence de cette solution en réflexion depuis quelques années déjà, mais toujours
en stand-by et Khiati explique : «Il apparaît utile de mettre en place rapidement
un plan alerte enlèvement, lequel a montré son efficacité ailleurs même s’il est relativement contraignant.» L’avocat Belkessem Naït Salah veut que ce plan Alerte
soit élargi aux enfants violentés. Dans le même sillage, le président de la Forem
attribue un rôle important aux médias. «Les médias pourraient également jouer
un rôle important, surtout en évitant de choquer la population et d’augmenter son angoisse en traitant convenablement le sujet.Pour faciliter le travail des médias,
les services de sécurité devraient à chaque enlèvement ou problème à impact
social créer une cellule de crise qui serait en contact permanent avec les médias
pour justement éviter les dérapages.» Troisièmement, le travail doit être
impérativement complémentaire entre les différents intervenants. Il faut simplement
une action multidisciplinaire. Il y a désormais lieu de coordonner les efforts.
«Chaque acteur doit jouer son rôle, c’est pour cela que la communication entre
tous les acteurs est indispensable», explique encore M. Khitai.
Belkessem Naït Salah soulève la problématique du «manque de coordination».
C’est là que la faille existe pour lui. «La coopération entre les différents intervenants
en cas d’enlèvement ou disparition d’enfant est inexistante aujourd’hui», affirme-t-il avant d’expliquer que la solution est surtout de se mettre à plat pour réévaluer la méthode d’intervention. L’avocat est convaincu qu’il ne s’agit pas seulement du
travail des services de sécurité, mais surtout c’est aux sociologues, psychologues
et psychiatres que la grande mission est attribuée.
Ambiguïté
Quatrièmement : combler le vide juridique. Le même avocat évoque cette faille
et Abderrahmane Arrar «se désole sur le fait que les textes d’application de
la loi tant attendue, adoptée en juillet 2015, n’ont toujours pas vu le jour».
Il faut, selon Naït Salah, «revenir aux journées d’études pour sensibiliser les
différents intervenants». Selon Salah Debouz, avocat, les dispositions légales
existantes ne fonctionnent pas. «C’est la faute du gouvernement qui ne trace pas d’objectif.Pas de vision. Sa politique est seulement adoptée pour qu’il s’en lave les mains et dise : ‘‘Nous avons élaboré des lois’’, vis-à-vis des institutions
internationales. Rien n’est fait concrètement pour l’intérêt de la société. Le gouvernement travaille au service minimum», explique-t-il encore. Il part loin dans
son analyse pour expliquer que même les lois élaborées sont faites sans aucune consultation. Pour M. Debouz, il ne s’agit pas seulement d’une «faille que nous
pouvons réparer, mais c’est toute la machine qui est en panne et la réparation
d’un détail ne suffira pas».Cinquièmement, responsabiliser chacun des intervenants.
La méthode est simple, selon le même avocat, «il y a lieu de prendre des dispositions juridiques plus sévères, mais aussi de définir les missions de chacun et de limiter
les responsabilités de chaque intervenant». Naït Salah exprime, dans le même
contexte, sa colère par rapport à l’ambiguïté existant dans les textes juridiques.
Même avis pour M. Arrar : «Le travail des services de sécurité vient après l’acte d’enlèvement ou de violence, mais c’est surtout un travail de sensibilisation et de prévention dans lequel il faut s’investir.» Sixièmement, spécialiser les services de sécurité dans les recherches d’enfants disparus.
Précision de Belkessem Naït Salah
«Il faut une unité spéciale et spécialisée
dans la recherche des enfants disparus, seule censée intervenir en cas d’alerte.»
«Elle sera, explique encore le même avocat, la seule institution habilitée à
intervenir immédiatement. Car dans ces cas de disparition, le temps est très
important.»De leur côté, la DGSN et la Gendarmerie nationale n’ont pas voulu communiquer sur cette question. Contactées depuis le début de la semaine,
les deux institutions préfèrent garder le silence pour l’instant.

Nassima Oulebsir

zadhand
29/07/2016, 16h21
Les parents de Nihal toujours sans nouvelles

Une semaine après sa disparition
le 29.07.16|10h00


Il n’y a toujours pas de nouvelles de la petite Nihal Si Mohand,
portée disparue depuis jeudi dernier à Aït Abdelouahab (Tizi Ouzou).

25373

Une semaine après, la famille espère la retrouver saine et sauve.
La population se mobilise et les services de sécurité poursuivent les
recherches. El Watan Week-end a rencontré la famille éplorée.
Mercredi 27 juillet, sept jours se sont déjà écoulés depuis l’annonce de
la disparition de Nihal, et les recherches se poursuivent encore.
La région d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, n’en revient pas encore.
La localité, paisible d’ordinaire, nous ouvre ses portes en ces circonstances
inhabituelles. Nous traversons le chef-lieu de Ouacifs, très animé en ce
début de journée, avant de prendre la route qui mène vers Aït Toudert.
A plusieurs reprises nous demandons notre chemin aux rares passants.
A chaque fois, la même remarque : «Vous venez pour la petite fille enlevée
la semaine dernière ? Continuez, c’est tout droit.» Certains ne manquent
pas d’ajouter «Inch’Allah ils vont la retrouver saine et sauve.» Il faut dire
que cet événement qui a plongé dans le désarroi et la détresse la famille de
Nihal a également secoué toute la population locale.Les citoyens, choqués,
ne parlent plus que de cela ; ils suivent régulièrement, de très près, l’évolution
de la situation. Le fait est inédit dans la wilaya qui n’a enregistré aucun cas
d’enlèvement d’enfant jusque-là. La région de Tizi Ouzou a connu plusieurs
cas de kidnappings d’entrepreneurs et autres commerçants ces dernières
années, où le phénomène a pris de l’ampleur, mais jamais aucun enfant n’a
été ravi à ses parents.La maison des grands-parents maternels de Nihal, où
a eu lieu l’enlèvement ce fatidique jeudi 21 juillet entre 11h et midi, surplombe
le chef-lieu de la commune d’Aït Toudert. De loin, nous apercevons les
véhicules de la Protection civile, signe que nous sommes presque arrivés.
L’endroit, entouré d’oliviers, semble inhabité, un calme presque inquiétant y
règne. En plus des éléments de la Protection civile, ceux de la Gendarmerie
nationale sont en nombre important sur les lieux. On le devine au nombre de
véhicules au bord de la route. On nous explique que ce dispositif n’a pas quitté
la région depuis l’annonce de l’enlèvement de Nihal. Nous saluons quelques
personnes assises à l’ombre, en contrebas de la chaussée, en compagnie des
sapeurs-pompiers. Un jeune nous propose de nous mener vers la maison
familiale. «Vous savez, nous sommes tous sous le choc. Ici, c’est un endroit
tellement paisible...On n’a jamais rien vécu de pareil, on n’est pas habitués à
ce genre de situation», nous dit-il en nous montrant le chemin de la maison.
Quelques marches irrégulières donnent directement sur l’entrée principale de
la petite maison qui focalise l’intérêt depuis une semaine.
«Un homme masqué»
Deux enfants jouent en compagnie d’un homme d’un certain âge, qui s’avère
par la suite être le grand-père maternel de Nihal. Il nous souhaite la bienvenue
et nous invite à entrer par une autre porte, un peu plus bas.La maison est pleine
de femmes : les deux sœurs de la maman, des cousines, quelques proches.
On nous oriente vers une pièce de l’autre côté de la cour. Les deux canapés qui
s’y trouvent ne tardent pas à être occupés par des jeunes femmes attirées par
notre visite. On demande après la maman, qui ne tarde pas à apparaître.
Sa deuxième fille d’un an et demi dans les bras, la jeune femme, la trentaine
prend place sur une chaise. Son regard est fuyant et ses traits tirés trahissent de
longues nuits sans sommeil. Mais elle dit «tenir le coup». Karima Si-Mohand
n’attend pas nos questions pour commencer à relater la triste histoire.
Elle affirme d’emblée que «Nihal n’est pas du genre à parler ou à répondre à
des inconnus». «Et puis, ma fille n’a pas pleuré, elle n’a pas crié, personne ne l’a entendue» dit-elle. La maman enchaîne et raconte les faits tels qu’ils se sont
déroulés ce jeudi noir : «Nous sommes arrivés ici avec ma sœur, son mari et les
enfants vers 11h.Ces derniers jouaient dehors avec les autres au moment où
ma sœur est moi-même sommes entrées. Les bagages étaient encore dans la
voiture et, à la maison, il n’y avait que des femmes, comme aujourd’hui. Mes
parents sont arrivés après la disparition, même si réellement on ne peut pas situer
les événements puisqu’on ne sait pas au juste quand cela s’est produit. A peine
quinze minutes après notre arrivée, les trois enfants qui se trouvaient avec ma
fille dehors sont venus dire que Nihal est partie. Dans un premier temps, on
pensait tous qu’ils continuaient de jouer, mais Nihal ne répondait pas aux appels.
Elle n’était dans aucun coin de la maison. C’est là que nous avons commencé à
nous inquiéter.» La jeune femme réajuste son foulard avant de continuer
«Les enfants m’ont dit que c’était une personne masquée qui s’était emparée de
Nihal. On pense plutôt que l’homme au masque qui s’en est pris à ma fille l’a
endormie avant de l’emmener.» «Les trois enfants témoins sont petits, à peine âgés
de quatre ans, ils ne peuvent donc donner plus de détails sur le ravisseur. Nous ne
savons même pas au juste s’ils étaient un ou deux à enlever ma fille», ajoute la
jeune maman. «Depuis, aucune nouvelle ne nous est parvenue et nous n’avons reçu aucun contact des ravisseurs», dira la maman. Les recherches initiées par les proches
de la famille, les voisins et autres citoyens du village quelques instants seulement
après l’annonce de la disparition de la fillette n’ont malheureusement abouti à rien.
«C’est comme si la terre s’était entrouverte et l’avait absorbée», s’exclame la
grand-mère de Nihal. La maman enchaîne en disant que le non-aboutissement des recherches a décidé la famille à alerter la gendarmerie. Elle ajoute que les recherches, entamées l’après-midi du jeudi par les des éléments de sécurité, se sont étendues
partout dans les environs, sans résultat.
Aucune piste n’est négligée
Nous apprendrons plus tard auprès du groupement territorial de la Gendarmerie
nationale, à Tizi Ouzou, que la section de recherche locale a mobilisé tous ses
éléments pour prendre en main les opérations sur le terrain. Les équipes de ce
corps de sécurité ont passé au peigne fin la forêt environnante en utilisant des chiens renifleurs, sans succès. La grand-mère de Nihal, au bord des larmes, profite du
moment où sa fille déserte la pièce, pour nous parler du chagrin de cette dernière
«C’est très difficile et éprouvant pour elle, elle essaye d’oublier, d’avoir un moment
de répit, puis d’un coup elle recommence à pleurer et à réclamer sa fille.
Nous essayons tous de la soutenir, moi-même je ne la quitte pas.» La petite Nihal
était chez sa grand-mère à Chellala et, deux jours avant sa venue au village, elle
a rejoint sa maman à Aïn Oussera pour le départ vers Aït Toudert, le jeudi 21 juillet.
Toute la famille devait se réunir pour prendre part à une fête, mais le sort en a voulu autrement. Le papa, commerçant, était resté à Tiaret et ne viendra au village
qu’après la triste nouvelle. D’ailleurs, Mokrane Si-Mohand se limite à dire qu’il espère
revoir au plus vite sa fille saine et sauve. L’endroit où a eu lieu l’enlèvement est situé
en contrebas bas de la maison, sur les escaliers en ciment. Depuis le jour de la
disparition de Nihal, la maison ne désemplit pas. On vient de partout pour exprimer
son soutien à la famille. La gendarmerie en charge de l’enquête ne néglige aucune
piste. L’éventualité d’étendre les investigations à d’autres secteurs et dans la wilaya
où habite la famille Si-Mohand n’est d’ailleurs pas écartée. Sur la route d’Aït Toudert,
nous croisons des véhicules portant des affiches et la photo de Nihal, appelant la population locale à la mobilisation pour retrouver la petite fille d’Ath Ouacifs dont
le séjour de fête au village n’aura duré qu’un quart d’heure.
Le plan d’alerte lancé
Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé hier à Alger que l’enquête menée pour retrouver la fillette Nihal Si Mohand a été élargie dans le cadre
du plan d’alerte qui consiste à utiliser tous les moyens, y compris les médias.
«Nous n’avons toujours pas retrouvé la petite Nihal, a indiqué M. Louh.
Immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec
la police judiciaire en lançant le plan d’alerte pour une plus large investigation.
Le procureur de la République territorialement compétent se chargera, lui,
d’informer l’opinion publique des développements de cette affaire.»


APS

Tassadit Chibani

zadhand
02/08/2016, 10h06
Incertitude sur le sort de Nihal

Les parents traumatisés par les rumeurs Insoutenable
le 02.08.16 | 10h00


Vous êtes de quel organe ?» nous a apostrophé, hier, un villageois
à l’entrée de la bourgade où habitent les grands-parents de la fillette disparue.



Les citoyens du village Aït Abdelouahab, dans la commune de Aït Touddert,
daïra de Ouacifs, à 40 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, s’interrogent sur
«l’objectif des fausses informations relayées par une certaine presse» et les
réseaux sociaux .Ils étaient toujours là, mobilisés comme un seul homme, dans
l’espoir d’aboutir à un dénuement heureux de cette dure épreuve que traversent
les familles Si Mohand et Ouali. L’absence d’information officielle, dans l’affaire
de la disparition de la petite Nihal qui n’a pas donné signe de vie depuis le 21 juillet,
fait enfler la rumeur qui, souvent, frôle l’indécence.Rencontré sur le seuil de la
maison familiale, le grand-père de Nihal nie catégoriquement les informations qui
font état de la découverte d’un corps. «Il n’y a rien. Les éléments des services de
sécurité continuent les recherches. Ceux qui ont donné ces informations nous ont
fait beaucoup de mal car ils ont amplifié le climat d’angoisse qui règne dans la famille depuis plus de 12 jours.On se demande pourquoi toute cette désinformation alors
qu’on sait qu’il y a une vie humaine en jeu. Les fausses informations relayées par
certains médias nous ont vraiment traumatisés», lance, dépité, le sexagénaire.
Sa femme, la mine défaite, carrément abattue par l’incertitude qui plane sur le sort
de Nihal, n’arrive pas à croire que ce qui a été donné pas «certains médias» n’est pas confirmé par des sources officielles.
«Le corps de ma petite-fille a été retrouvé. Elle a été décapitée. C’est dramatique.
On a vu l’information à la télévision. C’est un règlement de compte», déclare-t-elle
avec un air de désespoir, avant de nous rappeler les circonstances de la disparition
de Nihal, appuyant la thèse de l’enlèvement.«Elle venait tout juste d’arriver d’Oran.
Elle était en train de jouer avec les autres enfants qui nous ont dit qu’un homme
encagoulé l’a enlevée», raconte-t-elle, les larmes aux yeux.L’ambiance était vraiment lourde tant la famille est toujours sans nouvelles de Nihal. Rien ne filtre du côté de la Gendarmerie nationale, qui a renforcé son dispositif avec des dizaines d’éléments supplémentaires pour continuer les recherches dans les maquis du village et des bourgades voisines.Nous nous sommes rendus à la brigade de gendarmerie de Aït Touddert pour avoir plus d’informations sur l’affaire, mais en vain. Les éléments de permanence nous ont signifié que seul le chef de brigade est habilité à communiquer
avec la presse mais, ont-il ajouté, «il est sur le terrain, en opération de recherche».
Les journalistes présents sur les lieux peinent à avoir le moindre détail. Pourtant, soulignent plusieurs confrères, le ministre de la Justice a déclaré avoir chargé le
procureur de la République territorialement compétent d’informer l’opinion publique
des développements de cette affaire. Toutefois, aucun communiqué n’a été envoyé
aux journalistes et aucun point de presse n’a été tenu par les responsables concernés depuis la disparition de la fillette. Hamid Ouali, oncle de la petite Nihal, lui aussi,
regrette que des rumeurs soient relayées comme des informations dans la presse.
«Nous sommes bouleversés par les fausses informations qui circulent dans les médias
au sujet de Nihal. C’est scandaleux», déplore-t-il, tout en soulignant la mobilisation des villageois des communes de la daïra de Ouacifs qui continuent d’apporter leur soutien à
la famille de Nihal. Les citoyens de la région se sont manifestés dès le premier jour de
la disparition de la fillette pour entreprendre, aux côtés des éléments des services de sécurité, des recherches dans les forêts et maquis de la région en vue de rendre le
sourire à une famille éplorée, accablée par cette disparition.


Hafid Azzouzi

Lako
04/08/2016, 14h46
La petite Nihal est morteC’est confirmé. La petite, Nihal, disparue le 21 juillet dernier, est décédé. L’analyse des ossements et des objets retrouvés dans la zone du village ont confirmé qu’ils appartiennent à la petite fillette de 4 ans, a annoncé le procureur de la République. Aucune indication n’a été fournie sur les pistes.

DORT EN PAIX BÉBÉ ET TOUTE MA COMPASSION ET MES SINCÈRES CONDOLÉANCES A SES PARENTS.
TRISTESSE ET DOULEUR.

zadhand
05/08/2016, 14h31
Scandale de la semaine

Traitement médiatique de la disparition de la petite Nihal
le 05.08.16 | 10h00

Alors que les indices retrouvés à Ath Ali, dans la commune de Aït Touddert
dans l’affaire de la disparition de la fillette Nihal étaient toujours en cours
d’expertise au niveau de l’Institut national de criminalistique et de criminologie
(INCC) de Bouchaoui, certains médias se sont précipités pour annoncer son
décès. En moins de trois jours, on annonçait que la robe tachée de sang
retrouvée sur les lieux appartenait à Nihal. Puis que le crâne retrouvé était le
sien. Puis... démenti non ce n’était pas elle. A qui appartenaient-ils alors ? Intox,
fausse information, et surtout angoisse des parents ! «La Gendarmerie nationale
ne peut pas se prononcer sur l’appartenance de ces indices avant les résultats
de l’expertise», annonçait le commandement de la Gendarmerie nationale de
Tizi Ouzou. En dépit de cela, sur les réseaux sociaux et sur certains sites
d’information, Nihal a été retrouvée décapitée. Les messages de condoléances commençaient déjà à affluer… sans même prendre en considération l’émotion
des parents. Triste, affaibli, blessé, mais surtout en colère contre ces scandaleuses informations, le papa de la Nihal répond : «Les médias sont en train d’amplifier
cette affaire. Ils disent des choses fausses qui n’existent pas.Si jamais les services
de sécurité trouvaient un corps, qui appelleraient-ils en premier ? Logiquement, le
papa. Il s’agit d’une affaire humanitaire et non commerciale où l’on cherche à tout
prix un scoop avant d’avoir confirmé l’information.» «A toutes les personnes et aux
médias qui véhiculent de fausses informations sur la disparition de notre petite Nihal
Si Mohand en semant le doute et la peur, et en traumatisant la famille de la victime
SVP, arrêtez de diffuser des informations sans certitude et sans confirmation d’une
source fiable ! Ceux présents sur le lieu n’ont rien vu, pas de corps ! A quand une
presse professionnelle ?»

Nassima Oulebsir


Les analyses ADN confirment le décès de Nihal Si Mohand

le 05.08.16 | 10h00

Les tests ADN effectués sur les restes d’ossements humains récupérés à
Aït Toudert, au sud-est de Tizi Ouzou, révèlent que ce sont de la petite fille
Nihal Si Mohand disparue il y a 15 jours.

La triste nouvelle de la mort de l’enfant a été annoncée, hier en milieu d’après-midi,
par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs. Elle met fin à une
longue attente des parents, mais aussi à celle de toute la population de la région
ayant soutenu et compati à la détresse de la famille Si Mohand. Le procureur Fodhil Takharoubt a animé une conférence de presse au tribunal de Ouacifs pour dévoiler
les derniers aboutissements de l’enquête dans le cadre de la disparition mystérieuse
de Nihal. Il s’agit d’ailleurs de la première conférence de presse organisée depuis le
début de cette affaire. Hier, le procureur est d’abord revenu sur les circonstances
dans lesquelles le plan national interactif contre l’enlèvement d’enfants a été
déclenché. «Le plan national contre l’enlèvement d’enfants a été déclenché tout de
suite après le signalement de la disparition de la petite fille», a souligné le procureur.
Il a ajouté que «tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés afin de
retrouver la petite Nihal». Les recherches ayant duré plusieurs jours ont finalement
abouti à la découverte «de restes d’ossements humains au village Mechrak, plus exactement au lieudit Azaghar», a-t-il ajouté sans donner plus de détail sur les
éléments retrouvés. Les indices «ont été récupérés et transportés vers l’Institut
national de criminologie et criminalistique pour les tests ADN nécessaires», a indiqué
le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs. «Les résultats sont apparus
ce matin et démontrent malheureusement que les restes récupérés sont ceux de la
petite Nihal», dira-t-il, en se refusant à toute autre déclaration, assurant uniquement
que d’autres conférences de presse seront prévues «pour informer l’opinion publiques
sur les aboutissements de l’enquête».Le 21 juillet dernier, la petite Nihal venue prendre part à une fête familiale à Aït Abdelouahab, dans la commune d’Aït Toudert, au domicile
de ses grands-parents maternels, a été perdue de vue par ses parents. Ils ont alerté
les éléments de la Gendarmerie nationale après avoir entamé les premières recherches
en compagnie de voisins et de gens du village. Des patrouilles de la Gendarmerie nationale ainsi que des éléments de la Protection civile ont été mobilisés. Des ratissages dans la région avec l’aide de chiens renifleurs ont été effectués. Des plongeurs ont fait
leur apparition dans la localité pour ratisser les cours d’eau, sans résultat. Aucune
nouvelle de Nihal n’est venue apaiser le désarroi de ses parents qui gardaient toujours l’espoir de la revoir saine et sauve.La thèse de l’enlèvement se confirmait à mesure que
les jours passaient. Un rebondissement dans cette affaire a toutefois eu lieu dimanche dernier, lorsqu’une petite robe a été découverte à environ deux kilomètres de la maison familiale. Les recherches ont été axées à cet endroit où d’autres indices ont été
récupérés, dont un crâne et des cheveux. L’enquête s’est accélérée depuis grâce aux analyses ADN effectués ces derniers jours à l’Institut de criminologie de Bouchaoui, lesquelles ont conclu au décès de la petite Nihal. L’histoire connaît ainsi son triste
épilogue, du moins s’agissant du sort de la petite fille au visage d’ange.
Pour les enquêteurs, un autre travail reste à mener à son terme identifier et arrêter
au plus vite le ou les auteurs de cet acte abominable et les traduire devant la justice.
Le procureur de la République, interrogé sur l’existence d’éventuels suspects dans
cette affaire d’enlèvement et d’assassinat, s’est refusé à tout commentaire assurant
que cela entre dans le secret exigé par l’enquête.

Tassadit Chibani

zadhand
06/08/2016, 21h15
L’ÉTAU SE RESSERRE SUR LES AUTEURS DU MEURTRE DE NIHAL
إنا لله و إنا إليه راجعون" رحم الله الفقيدة نهال و أسكنها فسيح جنانه

6 août 2016 | 19:31


L’enquête sur l’assassinat de la petite Nihal se poursuit pour identifier le ou les agresseurs
et éventuellement connaître les motivations ayant conduit à son meurtre.

Selon des sources médiatiques, une quarantaine de personnes ont été interrogées
et les enquêteurs se sont même déplacés à Oran où habite les parents de la victime
pour continuer leurs investigations.Si pour le moment aucun suspect n’a été interpellé, plusieurs personnes ont été entendues dans la cadre de cette enquête. Mais il n’y a eu aucune arrestation pour l’instant. Car les éléments communiqués au cours de l’enquête,
ne sont pas de nature à favoriser une piste ou une autre. Cependant, grâce aux indices obtenus par les expertises de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (INCC), les enquêteurs seraient sur des pistes sérieuses et l’affaire pourrait
être élucidée dans les tout prochains jours. Le procureur de la République des Oaucifs, Fodhil Takharoubt, en charge de cette affaire dramatique, compte communiquer dans
les jours à venir sur l’évolution de l’enquête.Les ossements de la petite Nihal ont été retrouvés au village Mechrek d’Aït Toudert, dans la daïra des Ouacifs. Pour rappel,
la petite fille avait disparu le 21 juillet dernier alors qu’elle se trouvait devant le domicile familial au village Aït Abdelouahab, dans la commune d’Aït Toudert. Des expertises effectuées par l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui
(INCC) ont confirmé jeudi dernier que les ossements retrouvés au village Mechrek d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, appartiennent à Nihal Si Mohand, selon le procureur
de la République des Oaucifs, Fodhil Takharoubt. Pour l’heure, les circonstances du
décès ne sont pas encore connues.Le procureur de la République n’a fourni aucun élément d’information. Il a toutefois indiqué que les tests ADN effectués sur le crâne,
les cheveux et autres indices récupérés ont permis d’aboutir aux conclusions que l’on
sait. Il s’est limité à lire un communiqué devant les représentants des médias présents
à la conférence de presse. La petite Nihal Si Mohand, portée disparue le 21 juillet, a été retrouvée morte mercredi dernier.

L’enterrement aura lieu à Oran

L’enterrement de Nihal, dont une partie du corps a été retrouvée une quinzaine de
jours après sa disparition du domicile parental à Tizi-Ouzou aura lieu à Oran, ville
qui l’a vue grandir, a indiqué son père, Mokrane Si Mohand. « Nous sommes toujours
dans l’attente de la remise du corps par l’autorité compétente.
L’enterrement aura lieu à Oran », a-t-il déclaré, en marge d’une visite du wali de Tizi-Ouzou, venu présenter ses condoléances et celles des pouvoirs publics. Encore sous
le choc 48 heures après la confirmation de la mort de sa fillette de 4 ans, M.Si Mohand
n’a pu préciser le jour de l’enterrement. « Cela interviendra dès finalisation des
formalités d’usage. La mise en terre pourrait avoir lieu soit ce samedi après la prière d’El Asr, soit au plus tard demain dimanche », a confié une source locale au correspondant
de l’APS à Oran.Des moyens humains et matériels importants ont été mobilisés pour aboutir à un dénouement rapide de cette affaire, a-t-il encore signalé. Il a expliqué, au terme du point de presse, que « la gravité de l’affaire et l’obligation de discrétion dans le déroulement de l’enquête » l’empêchent de donner d’autres détails à l’heure actuelle.

zadhand
08/08/2016, 13h06
Badreddine Lamouri ,13 ans, disparu depuis début mai à Aïn Bessam
.

le 08.08.16|10h00



Badreddine Lamouri, 13 ans, originaire de Aïn Bessam, dans la wilaya de Bouira, n’a plus
donné signe de vie depuis sa disparition inexpliquée début mai dernier.

http://www.elwatan.com/images/2016/08/07/sans-titre-1_2617696_465x348.jpg


Ses photos collées dans les lieux publics, à Bouira comme dans la capitale,
rappellent encore à son entourage combien sa disparition, le jour de la finale
de la Coupe d’Algérie, est douloureuse. Amoureux du MCA, pour les parents,
Badreddine serait peut-être parti assister au match disputé au stade du 5 Juillet
entre le MCA et le Nahd. Sa grand-mère Fatima réfute cette thèse car, selon elle, Badreddine ne pouvait songer à voyager tout seul et n’avait pas les moyens de le
faire. Pour l’instant, la famille tient à un seul bout de vérité. «Badreddine est sorti
le matin rejoindre son école où il prenait des cours privés. Depuis, il n’est plus
rentré à la maison. Nous ignorons encore s’il s’agit d’une disparition ou d’un
kidnapping», avoue son père Mohamed, joint par téléphone.Depuis, plusieurs
autres cas ont suivi, comme celui de la petite Nihal dont le décès a été confirmé,
jeudi, par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs (Tizi Ouzou).
Mohamed Lamouri avoue que sa famille, qui a suivi de près la disparition de Nihal,
s’est sentie touchée par son cas. «La disparition de Nihal nous a tous effondrés.
Nous avons suivi l’affaire comme s’il s’agissait de notre propre fille. Que Dieu
l’accueille dans Son Vaste Paradis», témoigne-t-il encore. Mais la famille Lamouri
regrette ce qu’elle appelle «le deux poids deux mesures» dans le traitement
médiatique des cas de disparition d’enfants. «Il y a eu inégalité dans le traitement médiatique des disparitions.Mon fils n’a que 13 ans. Lui aussi n’est encore qu’un
enfant. J’aurai aimé que son cas soit aussi médiatisé pour nous aider à le retrouver.
Même les médias, qui ont montré des photos d’enfants disparus pendant le cas Nihal,
n’ont pas pris la peine d’inclure celle de mon fils ! Pourquoi», s’interroge-t-il.
Ce sentiment d’exclusion et d’isolement fragilise les Lamouri qui, malgré tout, se disent navrés pour la famille de Nihal, à qui ils souhaitent du courage en ces moments de
peine et de souffrance. La famille tient à faire passer un appel : «Je demande à tous
les médias de se pencher sur le cas de mon fils Badreddine. Nous n’avons aucune nouvelle depuis mai dernier. Aidez-nous à médiatiser son cas car nous gardons
l’espoir de le retrouver un jour.»


Meziane Abane

zadhand
10/08/2016, 16h22
La Gendarmerie Nationale libère une fille kidnappée à Alger

ALERTE
Mercredi 10 août 2016 à 15:46


Les éléments de la Gendarmerie nationale (GN) d’Alger ont réussi,
ce mercredi (10 août), à libérer une fille kidnappée depuis deux jours
aux environs de Bouchaoui (Ouest d’Alger). La fille, âgée de 23 ans, a
réussi à tromper la vigilance de ses ravisseurs et à appeler
le « numéro vert »de la GN indiquant le lieu de sa détention.
Les circonstances exactes de son kidnapping ne sont toujours pas connues.

zadhand
10/08/2016, 20h36
Ils ont détourné une jeune fille de 16 ans
Deux proxénètes écroués à Oran


Mercredi 10 août 2016 à 9:57

Le dossier de l’affaire de la petite Nihal Si Mohand ne sera pas clos
de sitôt tant qu’elle n’est pas encore tirée au clair.Le procureur près
le tribunal d’Es Senia (Oran) vient de placer sous mandat de dépôt
deux individus âgés de 24 et 25 ans. Les deux mis en cause sont
accusés de détournement de mineure, une jeune fille âgée de moins
de 16 ans. Dans cette affaire, les deux individus sont également
poursuivis pour proxénétisme, incitation à la prostitution et la débauche
et création de lieu de débauche. Les deux individus ont été arrêtés en
flagrant délit d’exploitation de mineure dans la prostitution. Le délit a été
effectif suite à une offensive policière opérée par des éléments de la
sûreté de daïra d’Es Senia dans le quartier populaire de Kara. Lors de
l’opération, la jeune fille a été retrouvée dans un état de santé critique,
ayant avalé une quantité non moins importante de psychotropes. Une
telle descente a été décidée et mise en oeuvre suite à la multiplication
des réclamations formulées par des résidents dudit quartier signalant
d’étranges mouvements de plusieurs personnes dans le taudis ayant été
ciblé par les policiers. Ce n’est là qu’une simple et petite affaire liée aux
moeurs, laquelle affaire demeure toutefois criminelle tant qu’elle porte le
sceau de détournement de mineure. Elle sera débattue la semaine
prochaine par le tribunal d’Es Senia devant juger les deux accusés.
Toutefois, l’affaire de la petite Nihal Si Mohand continue à dominer les
sujets des débats et des discussions de tous les Algériens, notamment
à Oran.L’émoi et la désolation sont de visu perceptibles sur tous les visages
des Oranais qui attendent fermement la résolution d’une telle affaire qui a
suscité l’indignation de millions d’Algériens. «L’affaire ne sera pas close de
sitôt tant qu’elle n’est pas encore totalement tirée au clair», apprend-on
auprès des sources de la Gendarmerie nationale. Autrement dit, les éléments
de ce corps de sécurité ne seront pas de tout repos. Par où commencer?
Une telle question ne trouve toujours pas de réponse étant donné que les
investigations sont estampillées par la discrétion totale, le secret professionnel
oblige. Aux dernières informations, des personnes auraient été auditionnées
aussi bien dans la wilaya d’Oran que dans celle de Tizi Ouzou,
très précisément dans la région des Ouacifs. Ces personnes seraient, selon
le peu d’informations recoupées ça et là, proches de la famille de la victime.
Mystérieuse et énigmatique est donc une telle affaire qui continue à défrayer
la chronique qui a commencé en fin de mois passé jusqu’à la confirmation par
le procureur près le tribunal des Ouacifs du décès de la petite Nihal Si Mohand.
Selon des sources proches de la Gendarmerie nationale, les enquêteurs, à la
fois très vigilants et méticuleux dans leurs investigations, n’écartent aucune piste susceptible d’aboutir à l’éclatement de la vérité tout en prenant en compte tous
les éléments qu’ils détiennent jusque-là tout en ratissant long et large et exploitant
le moindre détail et le moindre renseignement.
Des kidnappeurs arrêtés à Alger
Ils demandaient une rançon de 50 millions de centimes
Les services de la gendarmerie ont fait échec à un kidnapping assorti d’une
demande de rançon à Alger. Alertés par le fils de la victime, qui habite dans la
commune de Dély Ibrahim, les éléments de la gendarmerie ont pisté l’appel
téléphonique des ravisseurs demandant une rançon de 50 millions de centimes
contre la libération de leur victime. Trois heures après l’échange téléphonique,
les gendarmes ont repéré le lieu exact de détention de la victime du rapt, à une
quinzaine de kilomètres de Dély Ibrahim, dans la commune de Aïn El Benian.
L’intervention des éléments de la gendarmerie a permis la libération de l’homme
et l’arrestation de ses ravisseurs.

zadhand
15/09/2016, 18h42
Un enfant de 13ans, porté disparu à Taghzout

Bouira
le 15.09.16 | 16h40


Arar Athmane, 13ans, scolarisé au CEM Bouaâza Amar, du chef-lieu communal de Taghzout,
10Km au nord-est de la ville de Bouira, est porté disparu.

http://www.elwatan.com/images/2016/09/15/14317375-1379361022092091-5528203042900983608-n_2618630_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/09/15/14317375-1379361022092091-5528203042900983608-n_2618630.jpg)

Les opérations de recherches lancées depuis hier, Mercredi, par les
habitants et les services de sécurité se poursuivent toujours, a-t-on
constaté ce jeudi, lors d’une virée sur place. Athmane, a quitté le
domicile familial, hier, mercredi vers 8heures, et devait aller à son
établissement scolaire, a témoigné son frère aîné, Slimane, en
soulignant que son frère n’a pas été au CEM.« Le responsable de
l’établissement nous a affirmé que mon frère a été porté absent la
journée de mercredi. Nous avons alertés les services de sécurité et
nous avons entamés les recherches », dit –il. Des habitants de la
région continuent d’affluer vers le domicile familial en signe de
solidarité, a-t-on constaté. Les parents et les proches de l’enfant
disparu ont le cœur déchiré par l’angoisse. « Des gens de la région
nous ont contacté pour nous affirmer que Athmane a été aperçu
avant-hier, en train d’acheter un Ticket à la gare routière de Bouira »,
ajoute Slimane en affirmant que son frère ne cesse de leur dire, à
la maison qu’il partira un jour seul voir son oncle installé à Oran.
Des appels ainsi que des affiches ont été placardées à travers les
quartiers de la ville de Bouira et l’annonce de la disparition de Athmane,
est également largement partagée à travers les réseaux sociaux.
La famille de l’enfant a affirmé que Athmane, très aimé par les voisins
n’a jamais fugué la maison. L’inquiétude s’installe. Pour rappel,
Baddreddine Lamouri, un enfant de 13 ans, habitant la commune de
Ain Bessem, n’a pas encore donné signe de vie depuis le 30 avril dernier.


Amar Fedjkhi

Lako
16/09/2016, 11h58
Taghzout (Bouira) : L’enfant disparu retrouvé sain et sauf

Arar Athmane, l’enfant de 13ans, qui a disparu mercredi dernier à la commune de Taghzout, 10km au nord-est de Bouira, a été retrouvé sain est sauf.


Il a été récupéré jeudi en début de soirée, par un proche de sa famille, depuis la gare routière d’Alger, a –t-on appris ce vendredi auprès des membres de la famille Arar, soulagée après avoir passée deux jours de terreur et de psychose.
L’enfant, scolarisé au CEM Bouâaza Amar, du chef-lieu communal de Taghzout, avait quitté le domicile familial, avant-hier, en se dirigeant vers la gare routière de Bouira, où il a été aperçu, a témoigné son frère aîné, en train d’acheter un ticket.
A la gare routière de la ville de Gdyel dans la wilaya d’Oran, Athmane a passé, selon les témoignages des membres de sa famille, la nuit à la belle étoile. « Au matin, un vieux de passage lui a donné un billet de 1000da pour que Athmane regagne la gare routière d’Alger, où il a été retrouvé hier vers 19h, par un proche qui nous a contacté pour annoncer la nouvelle », raconte Slimane, en tenant à remercier la population de Taghzout qui s’est mobilisée et s’est solidarisé avec sa famille, surtout dans le cadre de l’opération de recherche et d’affichage.

Le plan national appelé «Alerte rapt/disparition d'enfants inopérant
Cependant, la question qui mérite d’être posée, est le rôle du dispositif national d’alerte mis en place et décidé par le premier ministre en personne. Ce plan national, annoncé par le premier ministre Abdelmalek Sellal, devait se déclencher à chaque fois qu’un cas de disparition d’enfant ou de rapt soit signalé.
Cette mesure suivie d'une instruction adressée à plusieurs ministères et surtout aux corps de sécurité n’a pas fonctionné avec le cas de Athmane. A en croire, des membres de sa famille, à la brigade de gendarmerie nationale de la commune de Haizer, les gendarmes leur ont expliqué qu’un avis de recherche devait se faire après 24heures, alors que l’instruction concernant la mise en place dudit dispositif est claire.
L’instruction souligne que sous la direction du procureur de la République de céans, tous les organismes publics concernés (médias publics dans leur ensemble, supports publicitaires, opérateurs de téléphonie mobile, ports, aéroports, gares...) seront, ainsi, « sollicités pour relayer l'alerte dans une synergie préétablie, à l'effet de concourir à retrouver l'enfant en danger en vie, dans les meilleurs délais possibles".


Amar Fedjkhi

zadhand
16/09/2016, 17h14
La justice dément une information sur une supposée disparition d’un enfant


Blida
16.09.2016


Le parquet général de la cour de Blida a rejeté hier de «manière catégorique»
une information rapportée par les réseaux sociaux faisant état de la disparition
d’un enfant de trois ans dans la commune d’Ouled Aich.


Un communiqué rendu public par cette institution indique que
«pour éclairer l’opinion publique, le parquet général prés la Cour
de Blida réfute catégoriquement l’information diffusée dernièrement
sur les réseaux sociaux, relative à la mise en ligne de la photo d’un
enfant (M. Mouadh) de trois ans, qui aurait disparu dans la commune
d’Ouled Aich».Selon les explications fournies dans le même document,
des parties non identifiées ont remis en ligne, le 10 septembre courant,
la photo d’un enfant, diffusée auparavant par sa propre famille, sur les
mêmes réseaux, suite à sa disparition le 4 mai dernier, avant qu’il ne
soit retrouvé sain et sauf, après un court laps de temps.
«Les investigations menées, alors, par la police judiciaire, poursuit le
communiqué, ont conclu qu’il s’agissait d’une disparition accidentelle,
non imputable à une quelconque partie». Le parquet général a ordonné
l’ouverture d’une enquête préliminaire pour identifier la source de cette
rumeur et présenter ses auteurs devant la justice.

APS

Lako
16/09/2016, 20h22
Tentative de kidnapping d’un enfant à Constantine : « Elle m’a pris par la main et a commencé à marcher vite »http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/09/const.jpg
Dans le centre de la commune de Didouche Mourad à la sortie de Constantine en allant vers Annaba, les habitants sont encore sous le choc. Peu avant la grande prière du vendredi, une femme a tenté de kidnapper un enfant (http://www.tsa-algerie.com/20160916/tentative-de-kidnapping-dun-enfant-avortee-a-constantine/). Les faits se sont déroulés près d’une mosquée.Les citoyens venus pour accomplir la prière ont remarqué le comportement étrange de la femme et sont intervenus pour libérer l’enfant.Quelques heures après, les habitants de cette ville sont soulagés après le dénouement heureux de cette affaire, mais les interrogations sont nombreuses, notamment sur le mobile de l’auteure de la tentative du kidnapping. L’enfant est venu avec ses parents pour assister à un mariage dans une maison située près de la mosquée. La famille est originaire de Djebel El Ouahch.




En sortant pour jouer à l’extérieur, une femme l’a pris par la main et a essayé de l’emmener vers une destination inconnue, racontent des témoins. Des citoyens attirés par le comportement étrange de la femme et les cris de l’enfant ont donné l’alerte. La femme a lâché l’enfant avant d’entrer dans la mosquée et de disparaître.Sur place, les proches de l’enfant refusent de parler. « S’il vous plaît ce n’est vraiment pas le moment », assure un parent de l’enfant. Nous sommes en pleine fête, ne gâchez pas ça ». L’enfant âgé de 10 ans raconte : « J’ai eu peur, mais plus maintenant. Je ne connais pas cette femme, elle m’a pris par la main et a commencé à marcher vite ».Les policiers rencontrés sur les lieux n’ont ni confirmé, ni infirmé si l’auteure de la tentative d’enlèvement a été arrêtée. Selon des habitants, la femme a réussi à prendre la fuite. Après l’alerte donnée par les citoyens, elle a lâché l’enfant et a réussi à entrer dans la mosquée et se mêler aux femmes venues accomplir la prière, avant de prendre la fuite. Aucun habitant n’a pu l’identifier.

Lako
18/09/2016, 16h51
Tipasa : une fille enlevée, libérée par la gendarmerie (http://www.algerie1.com/actualite/tipasa-une-fille-enlevee-liberee-par-la-gendarmerie/)http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/09/kidnapping123-500x316.jpg
Une jeune fille, victime d’un enlèvement à Tipasa, a été libérée des mains de ses ravisseurs au nombre de neuf (9) par les éléments de la Gendarmerie nationale (G.N), indique dimanche un communiqué rendu public par le groupement territorial de la GN à Tipasa.Selon le communiqué, l’opération a été rendue possible grâce à un appel reçu sur le Numéro vert 55.10, informant qu’une jeune fille (30 ans) a été kidnappée au niveau d’une boite de nuit de la ville de Douaouda marine. Les investigations menées suite à l’appel ont permis d’identifier les membres de la bande impliqués dans le kidnapping, ainsi que le lieu où ils se trouvaient.Suite à quoi une souricière leur a été tendue et la jeune fille a été libérée, parallèlement à l’arrestation des membres de la bande par la brigade de la Gendarmerie nationale de Koléa, en collaboration avec la section de sécurité et d’intervention.Tous les prévenus ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétant, qui a ordonné leur mise en détention préventive pour les chefs d’inculpation de « kidnapping et blessures volontaires ». Des recherches sont en cours en vue de l’arrestation d’un autre suspect cette affaire, qui a impliqué des jeunes âgés entre 25 et 30 ans, est-il ajouté dans le même communiqué.

Lako
21/09/2016, 19h17
Deux enfants tués par leur propre mère à constantineUne maman a tués ses enfants ce mercredi après-midi à la cité El Bosqué Dans la région de Sidi Mabrouk. Selon nos informations, les deux victimes étaient âgées de 2 ans et 4 ans. Le carnage à été découvert par leur père.
Les services de la police se sont aussitôt déplacés sur les lieux du drame. L’auteure du crime aurait été arrêtée. On ignore encore les circonstances du drame, ni les causes qui ont poussé une maman à mettre fin à la vie de ses deux enfants.

Lako
14/10/2016, 14h45
Béchar : un enfant disparu retrouvé mort, trois personnes arrêtéesUn crime odieux commis dans un village de Béchar dans le sud du pays vient relancer le débat autour des disparitions et des assassinats d’enfants en Algérie.Jeudi, un petit garçon âgé de six ans a été retrouvé mort à Mazer, dans la daïra d’Igli à Béchar deux jours après sa disparition, selon plusieurs médias.e corps mutilé de l’enfant a été mis dans un sac en plastique et abandonné dans un trou situé dans une cité en cours de construction, selon les mêmes sources.Dans la matinée de ce vendredi 14 octobre, une femme et ses trois filles ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête, selon Ennahar TV. La mort de cet enfant demeure un mystère que l’enquête pourrait élucider dans les prochains jours.
By TSA

Lako
15/10/2016, 12h54
IL A ÉTÉ RECUEILLI PAR LES GENDARMES ET LES PRÉSUMÉS AUTEURS ARRÊTÉSOran : un nourrisson enlevé au bidonville Coca

Grâce à l’intervention des éléments de la brigade de gendarmerie de Yaghmoracen, à l’ouest d’Oran, un nourrisson âgé d’à peine trois mois a pu être retrouvé peu de temps après son enlèvement. En effet, nous avons appris auprès du commandement de la brigade de la gendarmerie que le bébé en question avait été enlevé de l’intérieur d’un domicile se trouvant au quartier déstructuré, un bidonville dit Coca à El-Hassi.
Deux hommes, soupçonnés être les auteurs de l’enlèvement, ont été appréhendés et arrêtés. C’est suite à un appel téléphonique parvenant à la brigade de gendarmerie dans la nuit de vendredi à samedi, vers 1h du matin, que l’intervention et les recherches ont été immédiatement enclenchées par les gendarmes avec l’appui du groupe d’intervention des forces de sécurité. Bouclant tout le quartier et ses issues, les forces d’interventions sont ainsi rapidement parvenues à localiser les deux individus et ainsi récupérer le nourrisson, qui a été remis à sa mère.
Alors que l’enquête est toujours en cours, les premiers éléments nous en disent un peu plus sur le déroulement des faits.
Ainsi, selon des sources proches de la gendarmerie, ce sont deux hommes qui ont pénétré au domicile de la mère du nourrisson, vivant seule. Ces derniers ont voulu s’en prendre à elle, et lui ont alors dérobé son téléphone portable et enlevé son bébé. La mère s’est alors précipitée chez une voisine pour appeler le numéro vert de la gendarmerie.
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Yaghmoracen, grâce aux explications de la mère du nourrisson, sont parvenus à localiser les deux individus par le biais du portable qu’ils avaient volé.
Grâce à ce renseignement, l’opération d’encerclement et d’arrestation a pu être menée avec succès, nous dit-on. L’enquête devra déterminer encore ce qui a poussé les deux individus à commettre cet acte en attendant leur éventuelle présentation.

Ayoub A.

zadhand
17/10/2016, 20h46
La police arrête trois kidnappeurs à Sidi Aissa


le 17.10.16 | 20h56



Les auteurs du rapt ont commis leur acte en vue " de réclamer
une rançon", auprès de la famille de la victime.



Les services de police de la Sûreté de wilaya de M'sila, ont arrêté
dimanche dernier, trois personnes impliquées dans une affaire
d'enlèvement. La victime a été enlevée, selon un communiqué de
la DGSN, près d'un établissement touristique implanté au centre ville
de Bouira. Elle a été libérée par les services de police au niveau du
quartier 8 mai 1945, de la ville de Sidi Aissa. Le même document
précise que les auteurs du rapt ont commis leur acte en vue
" de réclamer une rançon", auprès de la famille de la victime.
Aucune source n'a encore révélé l'identité de la victime qui,
selon des informations,serait un proche d'un industriel de la région.
L'enquête des services de police se poursuit.


Amar Fedjkhi

Lako
22/10/2016, 18h20
Tipasa : Mise en échec d’une tentative de kidnapping d’un mineur.Une tentative de kidnapping d’un mineur a été mise en échec par les services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Tipasa, a-t-on appris jeudi dernier auprès de la Direction générale de la Sûreté nationale.
«Les services de la police judiciaire ont mis en échec, le 18 du mois courant, une tentative de kidnapping d’un mineur (âgé de 8 ans), dans la commune de Hatatba (Koléa)», indique un communiqué rendu public par la cellule de communication et de presse de la Sûreté nationale, qualifiant l’opération de «véritable succès réalisé en un temps record».
Une suspecte a été arrêtée dans cette affaire, est-il ajouté dans le communiqué, signalant la poursuite de l’enquête par les services concernés.
By Elmoudjahid.com

ironman
21/02/2017, 17h50
SELON UN BILAN DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Les rapts d'enfants en hausse.


Le numéro vert 104 afin de signaler le cas de disparition ou d'enlèvement d'enfants a été mis en service dans le cadre de la lutte contre la criminalité, plus particulièrement le rapt d'enfants.
Le phénomène est inquiétant. Le rapt d'enfants a connu une hausse en 2016. Cette amère réalité a été corroborée par des statistiques officielles avancées par la Gendarmerie nationale, lors d'un séminaire organisé à l'Institut national de criminalistique et de criminologie (Incc) de la Gendarmerie nationale, à Bouchaoui, à Alger sur les enlèvements d'enfants en Algérie. En effet, en 2016 quelque 23 affaires liées au rapt d'enfants mineurs ont été enregistrées, parmi lesquelles 18 ont été résolues.
Une légère hausse a été notée par rapport aux années précédentes; 21 affaires en 2014 contre 15 au cours de l'année 2015. Ainsi, parmi 14.689 affaires relatives aux crimes organisés, l'enlèvement d'enfants représente un taux de 0,11%.
Cette rencontre a vu la participation de l'ensemble des parties concernées, à savoir entre autres les juristes, les psychiatres, les sociologues et les corps de sécurité, dont l'objectif premier est d'identifier les causes et les modes opératoires qui caractérisent cet acte délictueux. Mais aussi connaître ses mobiles pour enfin trouver des solutions adaptées à cette problématique qui constitue une vraie crise au sein de la société. Le commandant Boucham Abdelhakim de la direction de la sûreté publique, a rappelé à l'occasion de ce séminaire l'engagement de la Gendarmerie nationale «à lutter contre toutes formes de violences, notamment celles relatives à la disparition des enfants». De son côté le général-major Chennaf Samir a mis en exergue le rôle majeur que joue la direction générale de la Sûreté nationale dans la prévention et la lutte contre ces rapts.
Il a souligné dans ce sillage que «le numéro vert 104 afin de signaler le cas de disparition ou d'enlèvement d'enfants a été mis en service dans le cadre de la lutte contre la criminalité, plus particulièrement le rapt d'enfants, a eu des résultats des plus satisfaisants, et a grandement contribué à faciliter le travail des services de sécurité». «Un bureau spécial chargé de la protection des personnes vulnérables a été installé dans ce sens il y a quelques temps maintenant», a-t-il indiqué. Pour sa part, la représentante du département du ministère de la Justice, Bachiri Sihem, a avancé que 22 affaires impliquant les crimes contre les enfants sont actuellement en cours soutenant que «le délaissement volontaire d'un enfant, le rapt, le détournement de mineurs ainsi que la représentation d'enfants sont autant de délits qui s'apparentent à l'acte criminel contre les enfants». Ces violences à l'égard des enfants ont selon elle «pour effet de plonger toute la population dans la psychose, particulièrement les parents». En ce qui concerne le volet psychologique des agresseurs et de la victime, le psychiatre Kacha Farid de l'hôpital psychiatrique de Chéraga a indiqué que dans la plupart des cas de rapts d'enfants les agresseurs s'avèrent être des pédophiles, citant l'exemple du terrible assassinat des deux petits Haroun et Ibrahim qui ont été retrouvés morts étranglés à Constantine. De ce fait Kacha insiste sur «une prise en charge spécifique pour les pédophiles abstinents», qui selon lui peut être «une solution afin d'éviter le passage à l'acte de celui-ci».
Ainsi, ce séminaire a été une occasion pour mettre en exergue ce comportement délictuel, considéré comme étant l'un des crimes les plus abjects dont puisse souffrir la société, vu la sensibilité et la fragilité de la catégorie des victimes.
La problématique des enlèvements d'enfants a été traitée sous plusieurs angles à travers cette rencontre scientifique, à savoir sécuritaire, juridique, sociologique et psychologique, tout en adoptant une approche sérieuse et rigoureuse pour y faire face.
Cependant, en évitant de tomber dans une ambiance alarmiste et la psychose installée ces derniers temps dans l'opinion publique. L'objectif recherché par cette manifestation est de trouver une réponse sociétale adaptée qui s'articule autour de la sensibilisation, la prévention et le traitement judiciaire ferme.

kobayachi
25/02/2017, 15h49
Ça sent la franc-maçonnerie,