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zadhand
02/05/2015, 23h05
A LA UNE/EDUCATION NATIONALE
30 Avril 2015


Le sort de l’enfant dans le projet de loi relatif au livre et aux activités autour du livre

Par Malika Boudalia, membre du bureau du Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL)
Le projet de loi en question énonce deux définitions du livre.
La première est universelle :
le livre est «une œuvre de l’esprit, …destinée à la diffusion de la pensée, de la culture, de l’enseignement, des sciences, du savoir et de la connaissance».
La seconde concerne le livre pour enfants. Elle est conjoncturelle :
le livre scolaire et parascolaire est «un ouvrage didactique, destiné par les pouvoirs publics à une utilisation obligatoire, conformément aux programmes officiels».
Le livre peut-il faire l’objet de deux définitions, l’une pour adultes, l’autre pour enfants ?
Le livre pour l’enfant d’Algérie n’est donc pas destiné à «la diffusion de la pensée, de la culture, de l’enseignement…». Le livre pour enfants est au service de programmes officiels, il répond à une commande.
Dans les faits, nous sommes en présence de deux programmes officiels :
1- La loi d’orientation de l’éducation nationale du 23 janvier 2008 parue au Journal officiel et qui reste à ce jour lettre morte.
2- Les instructions du ministère de l’Education nationale datant du XXe siècle et en particulier, celles de 1990 portant sur l’enseignement préparatoire. Le projet de loi ne nous dit pas à quel programme officiel il se réfère. L’édition scolaire et parascolaire dans son ensemble nous révèle qu’il s’agit bel et bien des programmes prescrits en 1990. Voir(*) : Document de référence pour l’enseignement préparatoire.

Vision de la langue dans les instructions de 1990 :
Plusieurs définitions sont avancées :
1- «La langue est une liste fermée de structures.» Page 34
«De plus, il n’est pas nécessaire d’enseigner toute la liste…» Page 34
2- La langue est un catalogue de mots  :
«La langue est une liste de mots concrets…» Pages 32 et 33.
3- «La langue est un répertoire de dialogues, des thèmes de dialogues sont prescrits» Pages 32 et 33.
«Entraînement de l’enfant à l’expression et au dialogue à l’aide de ces structures et phrases.» Page 34.
4- La langue est simple : «La langue arabe à utiliser dans l’enseignement préparatoire doit être simple et correcte.» Page 37.
Les termes : «structure», «phrase» «mot» sont confondus entre eux.
Mot = structure grammaticale = structure linguistique = concept = phrase = notion logico-mathématique.
La liste des structures grammaticales imposée par les instructions de 1990 est une liste restreinte.
Nous sommes face à une grammaire amputée.
La notion de quantité qui donne accès au nombre (à l’arithmétique) ne figure pas sur la liste.
Linguistique et psychologie cognitive sont confondues. Les notions d’espace et de temps sont enseignées comme des mots de vocabulaire. Or, ces notions ne s’enseignent pas.
Elles sont acquises naturellement, par l’exploration, le tâtonnement, l’expérience, le vécu. Le mouvement est la condition première pour la compréhension de ces notions.
On peut lire à ce propos en page 38 du même document :
«Entraîner l’enfant à la posture assise.»
Le livre tel qu’énoncé par la deuxième définition du projet de loi est précisément un instrument qui maintient l’enfant assis. L’enfant aborde les notions d’espace et de temps à travers des centaines d’exercices qui le maintiennent assis. Ce modèle de livre s’attaque à l’inné.

Le mode de transmission de la langue est prescrit :
«Dialogues à partir d’images.» Page 35. «La langue est une liste de mots concrets… qui doivent être illustrés.» Pages 32 et 33.
La transmission se fait donc par le truchement des yeux et non plus par les oreilles, comme dans la transmission naturelle. L’image sert de stimulus. L’acquisition se fait par le stimulus-réponse. Nous concluons que la deuxième définition du livre énoncée par le projet de loi relatif au livre n’est donc qu’un arrangement au service des pouvoirs publics de 1990.
Les normes du livre scolaire et parascolaire sont donc définies par les pouvoirs publics de 1990. Or ce sont des représentants de ces mêmes pouvoirs publics, qui interviennent directement dans l’édition comme producteurs (auteurs). Une situation inédite !
Ces «auteurs» se substituent à El Mutanabbi et à Mouloud Mammeri. Ils s’imposent comme valeur culturelle.
Les éditeurs du scolaire et parascolaire appliquent strictement les instructions de 1990.
Exemples :
Document 1 : Edition Hatier-Algérie / parascolaire
Document 2 : Livre catalogue. Hatier Algérie
Document 3 : Edition Hatier-France. Parascolaire
Document 4 : Edition Hatier-France. Parascolaire
Document 5 : Editeur algérien. Parascolaire
Document 6 : Livre catalogue. Editeur algérien. Langue = énumération de mots. Mot-image.
Document 7 : Instructions 1990.
Document 8 : Liste des structures à enseigner. (Une grammaire amputée)
Hachette - Algérie, Hatier-Algérie ainsi que tous les éditeurs algériens du scolaire et du parascolaire trompent les utilisateurs en déclarant se référer à la loi de 2008 alors qu’en réalité, ils se réfèrent aux directives ministérielles de 1990.
Voir document 1 et document 5.
La deuxième définition avancée par le projet de loi débouche concrètement sur deux modèles de livres. Voir documents 2, 3 et 4.
Les livres de Hatier-France correspondent à la définition universelle du livre. En revanche, les livres de Hatier- Algérie correspondent à la deuxième définition du projet de loi. Le projet de loi relatif au livre n’est donc là que pour entériner et pérenniser cette situation de fait. Nos députés seront prochainement face à un choix douloureux : l’Enfant ou les pouvoirs publics de 1990. La langue civilisatrice ou la table rase.


M. B.

zadhand
25/07/2015, 14h16
A LA UNE/Conférence d’évaluation de la réforme de l’éducation nationale
25 Juillet 2015


Refonte pédagogique, gouvernance et professionnalisation en ligne de mire



La ministre de l’Education Mme Benghebrit réunira, pour la conférence
nationale d’évaluation de la mise en œuvre de la réforme dans
le secteur de l’éducation, tous les acteurs du secteur durant deux jours.

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Aujourd’hui s’ouvre, pour deux jours, la conférence nationale d’évaluation de la mise en œuvre de la réforme dans le secteur de l’éducation nationale. Nouria Benghebrit, ministre du secteur, réunira l’ensemble des acteurs du système éducatif afin de faire le bilan sur cette école vilipendée par les uns et louée par les autres.Cette rencontre sera portée par «trois leviers de la réforme : la refonte pédagogique, la gouvernance et la professionnalisation des personnels par la formation», explique le ministère. Et il semblerait que la «grande famille» de l’éducation ait la volonté de passer outre ses désaccords dans le but de finaliser un chantier qui n’aura que trop duré, et ce, après une année scolaire plus que mouvementée.L’apaisement des «troubles» tient, de ce fait, une place centrale dans la concrétisation d’une école plus efficiente. L’un des objectifs des débats qui s’ouvrent aujourd’hui est d’ailleurs d’«imprimer une vision prospective au système éducatif en identifiant les actions structurantes pouvant l’inscrire dans la longue durée, en termes de performances quantifiables, adossées à des préalables, relevant de la stabilité et de l’éthique». Pourtant, ce préalable de stabilité n’est pas aussi aisé à mettre en place. Et le premier jalon de cette démarche, la charte nationale d’éthique professionnelle, s’est heurté au refus des syndicats. L’autre grand volet qui sera abordé durant cette conférence est la qualité de l’enseignement
et la réforme pédagogique, au centre de toutes les critiques.«Aujourd’hui, nous avons plus d’aspirations et nous sommes nettement plus nombreux dans le système qu’il y a quelques années. Avant, nous avions un enseignement sélectif où, forcément, ceux qui avaient un capital social ou culturel plus important avaient plus de facilité à évoluer à l’intérieur du système», soulignait la ministre dans une interview à El Watan, en mars dernier. L’enseignement, les méthodes pédagogiques et la formation des enseignants étant étroitement liés, Mme Benghebrit avait expliqué, dans le même entretien, que «le métier est plus complexe» et ce, de par la nature même des élèves, qui «en savent plus que leurs enseignants. Il suffit d’un clic pour trouver ce qu’ils cherchent. Il faut un changement en profondeur de la pratique pédagogique.Nous ne pouvons plus nous contenter de faire ânonner les élèves. Mais lorsque les enseignants n’ont pas été préparés à faire autre chose, tout changement que vous entreprendrez prendra du temps», avait-elle affirmé.Cependant, en une année, la ministre a tout de même pu faire bouger quelques lignes. Cette année, ce qui n’a pas été le cas depuis sept ans, le fameux «seuil» (el âtaba)
n’a pas précédé les examens de fin d’année pour les classes de terminale.Diversement appréciée, cette mesure, qui limitait les sujets du bac à une partie seulement des cours du programme scolaire, a été «irréversiblement» annulée afin de «conserver la crédibilité et la valeur» de cet examen, avait ainsi commenté la ministre. Ce qui ne semble pas avoir impacté outre mesure les résultats finaux de cet examen, puisque le taux de réussite a atteint 51,36% contre 45,01 % l’année dernière. Pour ce qui est des programmes ou encore de l’allégement du «poids du cartable» des plus jeunes élèves, la ministre a annoncé mercredi que le «manuel unique» serait opérationnel à compter de la rentrée scolaire 2016.L’appel d’offres national pour l’élaboration et l’impression de ces manuels uniques, à l’usage des premières années primaires et moyennes, sera ainsi lancé par le département de Mme Benghebrit à la fin de ce mois. La ministre a expliqué, rapporte l’APS, que l’objectif de cette opération est l’amélioration des contenus et la révision des programmes scolaires. Et si l’on se veut positif quant à l’issue de cette conférence et la mise en œuvre des recommandations qui en dérouleront, la ministre aura-t-elle les coudées franches pour ce faire et, surtout, aura-t-elle l’appui de la totalité du gouvernement dans la stabilisation de ce secteur ?


Ghania Lassal

zadhand
27/07/2015, 18h45
A LA UNE/Education Nationale
le 27.07.15 | 15h45

L'examen de fin du cycle primaire sera remplacé par un système d'évaluation







Le ministère de l'Education nationale envisage de revoir l'examen de fin du cycle primaire (ex-6ème)
pour le remplacer par un système d'évaluation à même de déterminer le niveau
et les aptitudes de chaque élève, ont annoncé lundi à Alger des responsables au ministère de l'Education nationale.
Sur la base des recommandations des participants à la conférence nationale d'évaluation de la réforme de l'école,
le ministère de l'Education envisage de remplacer l'examen de fin du cycle primaire par un système d'évaluation,
dans le but de revaloriser l'évaluation pédagogique, ont indiqué le secrétaire général du ministère,
Messeguem Nedjadi et le conseiller chargé de la pédagogie,
Farid Benramdane lors d'une conférence de presse tenue au lendemain de la conférence. Les deux responsables ont affirmé que des "dispositions seront prises
pour donner plus de temps à l'apprentissage" afin de "réduire
l'effet pervers de l'évaluation-notation (composition, devoirs, interrogation)". Expliquant les motivations d'une telle démarche, ils ont déclaré que "lors de l'examen du 5ème, 84% des élèves avaient la moyenne en langue arabe et 80% en mathématiques, cependant on ne connaissait
rien d'eux en termes de compétences au terme de cinq années d'études". Le nouveau système permettra de déterminer le niveau et les aptitudes de chaque élève en mettant en place un dispositif de suivi et d'évaluation de "manière régulière et continue afin de lui permettre de mieux assimiler
et acquérir les connaissances et le savoir", ont expliqué les deux responsables. "Notre objectif est d'assigner de nouveaux objectifs à cet examen, donner une cartographie des compétences
et mettre en place une nouvelle stratégie qui nous permettront de mieux prendre
en charge les élèves qui arrivent au moyen en ayant déjà identifier leurs faiblesses
et leurs forces",ont-ils ajouté. Généralisation du préscolaire en 2017 Par ailleurs, les deux responsables ont indiqué que les classes de préscolaire seront généralisées,
et ce dans "un souci d'équité", sur tout le territoire national à partir de 2017,
mais en attendant le taux sera de 65 % pour la prochaine rentrée scolaire Cette étape qui précède la phase de l'enseignement obligatoire, inculque
à l'enfant "une éducation globale et complète",
qui ne bénéficie actuellement qu'à 50% seulement des enfants. Les représentants du ministère de l'Education ont expliqué en outre
que le préscolaire concerne plusieurs départements ministériels, précisant que
le ministère de l'Education s'atèle d'ores et déjà à mettre en place "un socle commun" pour tous les enfants de ce cycle, en coordonnant le travail déjà avec le ministère des Affaires religieuses qui dispose de classes de ce type. Le ministère préparera également le terrain avec d'autres partenaires comme les communes et les entreprises dans le but de faire bénéficier les enfants fréquentant ces classes du programme élaboré par ses services, ont-ils conclu.
APS

zadhand
01/08/2015, 00h15
A LA UNE/Méziane Mériane. Syndicaliste
le 31.07.15 | 10h00


C’est une décision courageuse

C’est une décision courageuse et salvatrice pour l’école algérienne afin d’habituer l’enfant.
Car il faut trouver un rapprochement entre l’enfant et l’école.

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Cela reste la meilleure méthode. L’enfant retrouve la langue parlée, à la maison et dans la rue, à l’école. C’est une méthode adoptée dans plusieurs pays pour qu’il n’y ait pas de rejet. Maintenant, on l’habituera avec l’école le temps qu’il faut, on véhiculera nos véritables valeurs ancestrales. Or pour les enraciner, il n’y a pas mieux que la langue maternelle. C’est la meilleure façon d’acquérir, par la suite, la technologie en arabe ou en français.
Dans les pays très développés, on utilise dès le début la langue maternelle de l’enfant pour qu’il ne ressente pas de cassure. On ne peut s’entêter à lui montrer la photo d’une voiture et attendre de lui qu’il dise «siyaratoun», il dira systématiquement «tomabil», parce qu’à la maison c’est ce qu’il entend. Pour les autres régions qui n’ont pas l’arabe comme langue maternelle, il faut, là aussi, utiliser leur langue maternelle : kabyle, mozabite…
Ce qui est valable ailleurs l’est pour ceux qui parlent kabyle dans des régions arabophones. C’est-à-dire si dans une classe, il y a majoritairement des Kabyles, il faut choisir un enseignant, pour les débutants, qui maîtrise le kabyle. Si l’on tient compte de toutes ces spécificités, ça reste une décision courageuse.
Il faut que l’enseignant utilise les deux langues, le dialectal et le classique, il ne doit pas avoir de complexe pour reconnaître que la langue classique n’est pas maternelle, il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis.
Pour avancer, il faut une base saine à mon avis. Jusqu’à présent,
on interdit aux enseignants de parler avec la langue maternelle,
même si l’enfant ne comprend rien.
Le moment est venu de fournir des explications à l’enfant en utilisant sa langue maternelle.

zadhand
01/08/2015, 01h41
A LA UNE/Moloud Harrouche_Pédagogue
le 31.07.15 | 10h00

L’arabe classique n’a jamais été la langue maternelle


C’est un sujet qui m’a toujours dérangé.
J’ai toujours dit que l’arabe classique n’est pas une langue maternelle.
Cette langue ne sera jamais la langue maternelle des Algériens.
Je suis sidéré par les réactions de certains médias,
particulièrement les chaînes privées de télévision.

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Il existe plusieurs dialectes, tels que l’algérois, le annabis, l’oranais… et surtout, il y a un nombre important d’élèves ayant tamazight et tous ses dialectes (chaoui, mozabite et kabyle) comme langue maternelle. L’arabe classique est une langue écrite par excellence, mais pour les enfants du primaire, l’oral reste la langue maternelle qui n’a jamais été l’arabe classique. Il faut enseigner l’arabe non vocalisé. Il faut donc libéré la langue orale.
Les soi-disant experts de la langue arabe ne veulent pas admettre cet état de fait.

En ma qualité de pédagogue, j’ai toujours combattu pour qu’une telle décision soit prise. Les islamistes défendent cette langue vu son rapport avec la religion, qu’elle reste alors la langue du Coran ! Mais l’éducation d’un jeune élève doit être loin de cette considération. L’Unesco nous a d’ailleurs conseillé de démarrer avec la langue maternelle. C’est une recommandation de cet organisme. On débute l’éducation de l’enfant avec sa langue maternelle et grâce à cela l’élève aura plus de facilité à assimiler certains savoirs et intégrer l’école. Une telle proposition est adoptée dans plusieurs pays, notamment en Egypte où les cours sont dispensés en «langue égyptienne».

zadhand
03/08/2015, 00h00
A LA UNE/Argumentation scientifique d’une spécialiste de l’acquisition
le 02.08.15 | 10h00


La langue maternelle, déjà acquise, n’est pas à réapprendre à l’école



J’ai fait couler beaucoup d’encre à ce sujet, brusquement devenu une problématique dans l’approche de la pédagogie scolaire en Algérie. J’ai aussi largement exprimé mes idées sur la question linguistique à l’école lors des travaux du CSE et de la CNRSE et elles étaient massivement approuvées parce que convaincantes.



En effet, pour être cru, il faut convaincre par une démonstration scientifique, sans plus. Pas de politique en science, surtout qu’il s’agit, ici, d’intelligence de l’enfant algérien. Cependant, bien que puisés des thèses universelles d’acquisition et de développement de l’intelligence chez l’enfant (universel aussi), mes arguments neuroscientifiques n’ont jamais été pris en considération alors que je suis le premier expert en la matière en Algérie. En effet, mon premier doctorat, qui date de 1979, est préfacé par Martinet, publié en ligne sur le site de l’Unité de recherches en neurosciences cognitives, orthophonie, phoniatrie (Urnop).L’apprentissage est le deuxième moment de la vie après l’acquisition et, en orthophonie (voir l’historique de la fondation en ligne), on soigne les troubles d’acquisition et d’apprentissage, ce qui veut dire que mon expérience dans le secteur ne relève pas de l’improvisation. Sans contingence extrascientifique aucune donc, je vais, objectivement, à ce propos, synthétiser la substance de mes idées à ce sujet car je me sens massivement interpellée par ce que je lis dans la presse, signé par un personnel qui se dit pourtant «spécialiste en sciences du langage». On va graduellement progresser dans la démonstration ensemble et si contradiction il y a, elle sera, elle aussi, située au plan argumentatif scientifique. Aucune subjectivité.L’acquisitionQue fait l’enfant de 0 à 6 ans ? Il joue. Les tenants des sciences du langage appellent cette phase «l’acquisition», autrement dit, l’enfant «traite» cognitivement, par son intelligence personnelle, les faits d’environnement social. Il donne son «sens» à la vie, il crée son monde.
Piaget (père fondateur de la psychologie du développement) parle, sans distinguer l’enfant chinois de l’enfant suisse ou kabyle — la science est universelle, elle n’est pas raciste — d’expérience, de résolution de problèmes de 4 à 8-10 ans.Il raisonne, il acquiert la faculté d’abstraction. Il décrit alors, chez tous les enfants du monde, la fonction hypothético-déductive. L’enfant pose l’hypothèse qu’il va faire un bonhomme de neige, il l’imagine, il analyse neige, nez rouge, yeux noirs…, il en fait une synthèse et en déduit une «thèse», il crée de l’idée. Puis il argumente d’autres hypothèses et passe tout son temps à créer des thèses toujours nouvelles. Ces activités ludiques développent son propre espace-temps.Donc l’oral, le langage, la daridja permettent à l’enfant de structurer son espace-temps (droite, gauche, hier, demain…). Sa structuration spatio-temporelle, en constant développement, développera alors ses capacités d’abstraction. Il pose des questions, il pense, il s’imagine une multitude de choses qui n’existent pas, au point qu’«encombré par trop de thèses», il devient même instable. Cette période d’«acquisition» est donc très vulnérable : il ne faut pas orienter l’enfant qui crée sa propre orientation, il faut le laisser libre de jouer et de construire ses thèses comme il l’entend. Pas de structuralisme où on lui apprend à ânonner des mots, des structures phrastiques stupides qu’il connaît déjà, qui vont donc l’empêcher de créer ses propres «idées».Pas de matraquage : l’enfant est doué d’une formidable curiosité, il recherche la nouveauté, toujours la nouveauté, la nouveauté qui le remplit de joie. Il «découvre», grâce à l’expérience, qu’il fait partie du monde environnant. Il cherche et résout des difficultés. Ces difficultés qui feront toute sa vie. Un exemple trivial : vous achetez à votre enfant une poupée que vous avez payée très cher. Sitôt qu’il voit celle de sa cousine, il hurle jusqu’à la lui prendre, fut-elle toute vieille. La nouveauté le séduit, il la recherche. C’est plutôt son contraire, l’habituel, le routinier, qui le traumatise !Déjà deux implications pratiques sont issues de cette démonstration :1. l’école universelle n’est pas traumatisante pour l’enfant si elle lui apporte du nouveau. Ce nouveau s’appelle la liberté d’abstraction, de créer et de construire ses expériences créatives.
2. le nouveau à l’école, c’est la langue. A 6 ans, l’enfant passe à autre chose : il quitte le langage pour accéder aux règles de l’écrit qui, purement abstraites, sont au nombre de deux : la cohérence et la cohésion. La langue, autrement dit le texte d’auteur consacré, est intéressant pour l’enfant de 6-10 ans, justement parce qu’il porte l’abstraction, suscite l’imagination, la curiosité de l’enfant, l’hypothèse et l’argumentation liées au raisonnement. Cela s’appelle la motivation par le schéma actanciel : dans le texte, quelque chose «va se passer», l’enfant attend cette chose… il va lui-même la créer dès qu’il lit ou écoute un conte.Dans la phrase de l’oral, autrement dit le langage d’avant 6 ans, rien ne se passe, l’enfant n’a rien à traiter, elle est la même pour tous les enfants. «Atini lkora», «khoud lbaloun»… ne suscitent aucun traitement cognitif chez l’enfant, c’est du concret, du quotidien qui sert à l’enfant à structurer son espace-temps, prérequis cognitif de l’accès à l’écrit. Or, celui qui a 20/20 n’a pas 02/20, chacun a sa propre intelligence et ses propres thèses (de mathématiques, de physique, de philosophie…).Or, encore, la psychologie génétique enseigne qu’à 4 ans, l’enfant acquiert justement le schéma narratif, il faut donc lui raconter des histoires qui vont aiguiser ses sens cognitifs et il peut alors créer de merveilleuses thèses qui subjuguent son entourage ! Or enfin, Piaget préconise pour tous les enfants du monde : «Mettez l’enfant en interaction positive et son intelligence se développera, quel que soit son milieu social.» L’élève intelligent d’aujourd’hui fera la société intelligente de demain. A 6 ans, l’interaction positive pour l’enfant (ne voyons que ce qu’il aime à cet âge), c’est la langue porteuse d’abstrait à rechercher, à construire, défaire et reconstruire, c’est l’écrit dans ses règles abstraites.Cliquez donc avec moi sur ce lien que j’ai pris à l’instant, au hasard, dans Google : Littérature de jeunesse et références culturelles. Bibliographie (http://www.cndp.fr/crdp-creteil/telemaque/document/bibli-references.htm). Ce tableau indique le nombre d’œuvres littéraires absorbées par l’élève français : des dizaines. La colonne de droite indique «C1/C2/C3» : ce sont les trois cycles (paliers) de l’école française de 6 à 11 ans. En France, d’où est importé le LMD, on gave l’élève de livres, de pièces de théâtre, de poésies ; on n’enseigne pas le patois tout simplement parce qu’il a déjà été acquis : l’enfant refuse ce qu’il sait déjà, il est vorace en matière de nouveauté.La structuration spatio-temporelle se développe depuis le cri de la naissance jusqu’à la fin de la vie, elle prend des aspects différents en fonction de l’âge. Selon la norme universelle, l’enfant de 4 à 8 ans commence à raisonner et à résoudre des problèmes et si on le fait régresser, lorsqu’il a 9 ans, vers l’espace-temps propre à la tranche d’âge de 2 à 3 ans, on compromettra alors certainement son développement normal et il sera retardé. Il marche à un an et s’il fait ses premiers pas à 3 ans, c’est qu’il est handicapé par un retard psychomoteur. Ainsi en va-t-il du cognitif ; si on lui donne la phrase de l’oral à 7 ans, alors qu’il l’a déjà acquise à 18 mois, ce sera alors une grave régression forcée. Il sera un retardé mental.Ce sont les thèses d’acquisition universelles qui l’enseignent et non des bribes de propos lancés à l’emporte-pièce, sans référence à des thèses ni démonstrations. Pour s’auto-soutenir, on évoque alors, sans en donner d’explication scientifique ni les sources, au risque d’être non crédible, ceci : les neurosciences, le cognitivisme, l’Unesco… édictent…L’apprentissageL’enfant ne peut pas apprendre sans langue. L’apprentissage, de 6 ans jusqu’à la fin de la vie, poursuit le stade d’acquisition. Et c’est la langue et non le dialecte qui véhicule le savoir abstrait, la civilisation, la culture et la science. Les revues sont écrites en français, en anglais ou en arabe classique et non en daridja.Je me souviendrais toujours du livre (l’unique) intitulé Aqra’ wataâllem, un livre traumatisant que mes enfants me ramenaient, rempli de structures phrastiques débilitantes, voire abrutissantes. J’ai très vite compris que la langue n’existait pas à l’école algérienne et que donc leur apprentissage était menacé. Consciente, j’ai pu contourner la gravité du problème, conseillant à tous les parents de donner de la lecture à leurs enfants et de recourir à la littérature enfantine dans n’importe quelle langue. L’intitulé de ce livre est, en lui-même, une grossière antinomie : «La taâlloum bidoun lissen !» Sinon, qu’on me dise ce que l’enfant a appris après avoir répété comme un perroquet «el oummou filmatbakhi wel’abou filmektèbi»…Dans ce livre, l’oral est tout simplement traduit en arabe classique : tchina est dit burtouqala. Or, ce n’est pas de la langue, ce n’est pas du texte avec son auteur, sa période, dans sa typologie et dans son genre ; c’est du langage, c’est de l’oral, c’est de la daridja… Aujourd’hui, remarquez, mieux : on nous propose de reculer, la phrase de l’oral n’a même plus besoin d’être traduite, on va la livrer telle quelle, orale, daridja, à l’état pur. Au moins là, la démarche est plus franche et plus économique, on n’aura plus besoin (à moins que je me trompe !) d’imprimer ni d’éditer chaque année, à fort budget, le livre Aqra’ wataâllem…Ainsi, pas de langue, donc pas d’abstrait et donc pas de projection dans le futur. Pas de futurs chercheurs porteurs d’hypothèses : l’âge cognitif d’acquisition de la thèse (4-10 ans) est donc sacrifié en Algérie. En conclusion, il faut gaver l’enfant de langue à l’école : la si langoureuse et si mystérieuse poésie kabyle, les énigmatiques fables de La Fontaine ou le bel arc-en-ciel des poèmes arabes, c’est cela qui motive l’enfant, c’est cela qu’il aime.J’ai posé la question à nos autorités dans un article paru dans Liberté il y a plus de 15 ans ; je la leur repose, qu’ils me le permettent, aujourd’hui : «Pourquoi donc aucun de vous ne m’a jamais demandé comment j’ai procédé pour arabiser toute une science médicale, l’orthophonie, qui, dans le monde entier, y compris en pays arabes, est enseignée en français, en anglais ou en allemand ? J’ai pourtant fait toutes mes études, depuis le primaire jusqu’aux deux doctorats français, en français et en anglais.» Il n’y a qu’à voir les thèses publiées en ligne sur notre site, dans des thématiques de pointe, que les arabisants ne maîtrisent pas : thèses de phoniatrie, d’audiophonologie, d’acoustique clinique, de phonétique orthophonique, de neurolinguistique… soutenues depuis les années 1990.Alors, en voici la réponse parce que si elle ne m’a jamais été posée, c’est qu’elle ne le sera pas. Les deux règles, cohérence et cohésion, suggestives de synthèses d’idées et de thèses, m’ont, en effet, été apprises en français et comme ce sont des règles abstraites, elles sont alors aisément transférables à toutes les langues du monde (le berbère, le chinois, l’arabe, l’allemand…), car là, ce n’est qu’une question de lexique, de signifiant et de traduction.Je signale le fait que mes docteurs arabisants commettent souvent des fautes d’idéation, morphosyntaxiques et de style, en arabe, que je ne commets pas. Ils ont beaucoup de mal à écrire un abstract ou des références bibliographiques correctement. En effet, dégager, grâce à la cohérence d’idées classées en principales et satellites dans un texte, chercher les arguments du propos qu’il contient est un processus cognitif d’abstraction commun à toutes les langues du monde. C’est la raison pour laquelle j’ai dit plus haut «dans n’importe quelle langue».
L’abstrait c’est l’hypothèse de travail, laquelle ne sera réalité qu’une fois vérifiée ; c’est la science, objet d’autonomie intellectuelle et économique. La structuration spatio-temporelle qui en permet la création est synonyme d’autonomie ; autonomie = bonheur = sérénité.Et un pays importateur n’est pas autonome : l’être humain normal n’aime pas dépendre d’autrui, il est alors frustré, malheureux et peut même devenir violent. Pour l’heure, nous importons les thèses et le fruit du cognitif des pays du Nord, parce que les thèses algériennes sont très précocement, préventivement donc, compromises dans leur développement naturel, un peu comme on tue l’œuf dans sa coque.
En effet, en psychologie, tout est genèse à tranche d’âge précise ; l’âge de la «thèse» de l’enfant algérien est brisé puisqu’il est reporté à celui du lycée ;
il est alors trop tard.La pédagogie scolaire est donc une affaire de spécialistes en psycholinguistique, en psychologie cognitive et en neurosciences, triple domaine duquel j’ai puisé ces quelques concepts, sur lesquels je pourrais revenir en expliquant, cette fois, comment l’aphasie — ou perte, à des degrés différents, selon le lieu, la nature et la topographie de la lésion cérébrale — du double processus acquisition-apprentissage, à travers une déstructuration spatio-temporelle, visible à travers tout le comportement depuis le phonème jusqu’au geste, en passant par le mot, la phrase, le récit et le texte, le tout sans exclure la mélodie de la parole, est construite à l’école algérienne. A ceci près qu’il n’y a pas de lésion cérébrale. Les troubles rencontrés chez la plupart de nos jeunes
sont des troubles fonctionnels, occasionnés par sa pédagogie.

Nacira Zellal

zadhand
07/08/2015, 01h16
A LA UNE/ La «derdja» à l’école
le 06.08.15 | 10h00

Lheure du débat a-t-elle sonné ?


Par Abdou Elimam (*)



La «derdja» serait à peine sur le point de pointer le bout du nez dans l’enceinte de l’Ecole nationale que déjà tous les tartuffes du patriotisme semblent crier au scandale. C’est dans ce contexte que bien des amis m’envoient des messages pour me témoigner de leur enthousiasme : le combat que je mène depuis une vingtaine d’années serait en voie d’être entendu !
Sachons rester sereins et apprécions l’événement à sa juste valeur. En gros, on nous dit que plus d’un demi-siècle après notre indépendance nationale, notre langue maternelle majoritaire pourrait être utilisée comme langue d’explication et d’échange dans les premières classes du primaire ! Où est l’exploit ? Quelle révolution nous annonce-t-on ? Quels bouleversements vont se produire? Chez qui ? Au détriment de qui, de quoi ? Une chose est certaine, c’est que le débat sur la place des langues maternelles dans le système éducatif national est absolument nécessaire et il faudra bien qu’il ait lieu. Si non pas aujourd’hui, forcément demain, avec les générations montantes. Aucune nation n’en a fait l’économie et l’Algérie n’en sera certainement pas exempte. Les grandes découvertes contemporaines sur le fonctionnement du cerveau humain et de la cognition en général (les neurosciences cognitives) permettent avec force assurance de dire que le savoir s’élabore sur la base des expériences de socialisation du petit de l’homme. C’est de la sorte que nous activons notre potentiel cognitif et que nous catégorisons non seulement le monde extérieur, mais le monde intérieur aussi, les objets, les événements, les processus, les sensations, les capacités d’extrapolation et de projection, les capacités à prédire, à deviner les comportements de l’autre, à devancer les réactions de l’autre, etc. Toutes ces capacités que TOUS nos enfants développent très tôt (et tous les parents peuvent témoigner de ces traits de génie de leur progéniture) sont celles-là mêmes qui se développent en même temps que s’installe la langue maternelle. Voilà pourquoi, avant même d’arriver à l’école, nos enfants sont capables de vous raconter des histoires extraordinaires mettant en œuvre des capacités remarquables de mises en scène, de descriptions de personnages, de distinctions de lieux et de périodes. Un des moyens de jauger ces capacités, c’est la sensibilité de nos enfants à l’humour et aux jeux de mots (j’entends d’ici l’écho de leurs éclats de rire !). En fait l’humain hérite, à la naissance, d’une prédisposition biologique et génétique au langage et cette dernière s’actualise dans le processus même de la socialisation du petit de l’homme. Apprendre une langue autre implique, en toute conséquence, qu’on prenne appui sur cet «acquis de naissance » pour construire une élaboration à la fois cognitive et linguistique nouvelle. L’apprentissage de la langue seconde est donc la résultante d’un processus qui — bon gré, mal gré — repose sur un terrain préalablement défriché par la langue maternelle : voici ce qui, de nos jours, fait consensus chez les linguistes et neuroscientifiques contemporains. Ce constat, universellement admis, est conforté par le fonctionnement du cerveau humain qui n’abrite pas les deux langues dans la même zone corticale. Cela devrait rassurer ceux qui auraient des craintes pour le maintien dans notre mémoire de la langue du Coran. Car c’est grâce aux prédispositions que la langue maternelle a mises en place qu’il est possible d’apprendre la langue de l’école… pas en tentant de faire oublier la langue maternelle ! La compétence linguistique du petit Algérien est donc directement liée à ce potentiel cognitif (les savoirs, les savoir-faire, les savoir-être) développé au cours des six premières années de la vie. Malheureusement, l’école commence par réduire à néant ce potentiel cognitif et linguistique avant de tenter de construire de nouveaux paradigmes ! Or, mis face à la langue de la scolarisation, l’élève se trouve confronté à une gageure : oublier sa langue maternelle et la cognition qui lui est liée pour s’engager dans deux compétences complexes. La première, c’est la découverte d’une langue autre… dont la pédagogie repose sur le postulat qu’elle devrait occuper la place de la langue maternelle. Entrent alors en conflit des représentations antagoniques que l’enfant devra résoudre… à l’algérienne. En fait, il va rapidement découvrir le «trabendo linguistique» à savoir l’existence de deux marchés linguistiques en compétition. L’un est «officiel», c’est celui de l’institution scolaire ; l’autre est quasi «clandestin », c’est celui des rencontres, des échanges vifs, de la chanson, mais également celui de la petite enfance, des parents, de la famille élargie, du sentiment national et patriotique. La seconde, c’est l’accès à des savoirs nouveaux. Or accéder à ces savoirs implique que les mécanismes cognitifs d’actualisation (catégorisations, analogies, extrapolations, etc.) liés à la langue maternelle soient sollicités et vitalisés. Malheureusement, c’est à une censure de ce potentiel que doit faire face l’élève. Il contourne cette censure comme il le peut… en convoquant — en silence et dans le secret — son potentiel de locuteur natif pour tenter de «deviner» le sens de ce qu’on lui présente. Les enfants qui trouvent un réel appui à la maison, finissent par «rationnaliser» ces apprentissages ; les autres (en majorité absolue) s’accrochent à la seule solution accessible : apprendre par cœur les cours pour les restituer tels quels. Et l’institution n’en attend pas moins ! On voit bien dans ces configurations que le recours au «suivi scolaire» vendu chèrement par les enseignants est à la fois inutile et scandaleux. Inutile car il suffit d’actionner ses capacités mémorielles pour s’en sortir (exit la réflexion et la rationalisation) ; scandaleux parce qu’il s’apparente à un chantage bien immoral. De fait, l’exclusion de la langue maternelle de l’école pose un problème immense à la société : celui de la relève. Quelle relève prépare-t-on dans ces conditions ? D’ores et déjà, tout le monde se plaint de la qualité de la médecine, de l’absence de compétences dans les métiers les plus basiques, etc. Or ceci, chers amis, est déjà le résultat de la politique linguistique appliquée à l’école depuis quelques décennies. On peut bien sûr continuer sur cette voie. Au bout du compte on obtiendra une société à la libyenne… dans le meilleur des cas. Voilà pourquoi le débat sur la place de la langue maternelle (qu’elle soit berbère ou maghribie) à l’école est hyper-stratégique. Alors confrontons les arguments sans polémique car il y va de l’intérêt des générations à venir, de l’Algérie de demain. Ce que l’un des plus illustres didacticiens des langues (Stephen Krashen) suggère, ce sont des stratégies qui s’appuient sur la compréhension de ce qu’on présente à l’apprenant. Ceci a pour impact de faciliter l’implication dans des situations effectives de communication et d’atténuer les blocages affectifs. Ces principes, validés par des recherches menées dans les quatre coins du monde, se ramènent à un principe simple : l’accès à la connaissance est facilité si on prend appui sur ce que l’apprenant connaît ou reconnaît ou est capable de déduire. Et seule la langue maternelle est capable de lui offrir tout cela à la fois ! La Banque mondiale avait lancé un programme de recherche en 1996 et ses résultats avaient été présentés et débattus en janvier 2002 en son siège à Washington, autour du thème : «Langues autochtones et langues d’enseignement dans la perspective de l’éducation pour tous.» Les travaux qui avaient duré cinq années convergent vers ceci : les meilleurs résultats scolaires (réussite dans les apprentissages, diminution des abandons et poursuite de la scolarisation) proviennent d’enfants ayant suivi les trois ou quatre premières années d’études dans leur langue maternelle. Les experts convoqués provenaient des six continents – autant dire que leur représentativité a été universelle. Alors il serait temps d’arrêter de jouer aux experts spontanés et de se poser les questions en termes pratiques et surtout à partir du bilan. Du bilan de cette politique aveugle par rapport aux bases incontournables de l’accès au savoir : la langue maternelle de l’enfant. Que ceux qui ont des résultats et des bilans objectifs et vérifiables puissent nous prouver le contraire. Sinon, avançons. Et sachons nos larmes garder de voir la derdja faire sa première rentrée scolaire… 53 ans après l’indépendance nationale !
A. E.
* Professeur des universités en sciences et du langage. Chercheur en neurosciences

zadhand
07/08/2015, 23h47
A LA UNE/ L’école
le 08.08.15

L'école, ce qu'on doit savoir

par Ahmed Farrah



Le développement d'un pays, sa compétitivité économique, sa maîtrise technologique et sa production scientifique, sa capacité de créativité et d'innovation, son rayonnement culturel et littéraire, sont en étroite corrélation avec le système éducatif mis en place.

Le système éducatif est pensé par une stratégie de développement de tout état. Il est très imbriqué dans la société, chaque pays peut avoir des options différentes sur la façon dont il l'organise. Les choix, les orientations, les projets peuvent être très différents. Comme toute entreprise de production, l'école est le réceptacle de moyens relativement considérables selon les potentialités des pays. La performance du système éducatif se matérialise donc, par le bien être ressenti chez les populations et mesuré périodiquement, avec des outils d'évaluation standardisés.

Des audits indépendants, sont nécessaires pour faire le bilan de toute entreprise, s'informer de l'état des lieux et prendre des décisions pour corriger les carences et améliorer la compétitivité. Le ministère de l'éducation nationale, possède-t-il les structures spécialisées et compétentes pour réaliser une évaluation de la qualité de l'enseignement dispensé en Algérie ? Une expertise comparative internationale est nécessaire et peut servir à enrichir la réflexion que l'on peut avoir sur son propre système pour l'améliorer et le parfaire. Cette évaluation aura pour objectif de mesurer la pertinence des actions initiées et l'efficacité des investissements et des moyens alloués pour une performance quantitative et qualitative attendue du système éducatif. Autrement dit : la relation coût / résultat : c'est-à-dire à quels coût ses résultats sont obtenus.

Le programme PISA « Programme international pour le suivi des acquis des élèves » est un ensemble d'études très modernistes privilégiant un socle minimum de compétences pour ce que les élèves de 15 ans savent et ce qu'ils peuvent faire avec ce qu'ils savent, menées par l'OCDE (L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques) et visant à mesurer des performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres. Leur publication est triennale. La première étude fut menée en 2000.Certains de ses adversaires lui reprochent de ne pas prendre en considération la culture générale et le savoir théorique. Dans sa dernière publication, sur 65 pays, la France qui consacre 20% de son PIB, est arrivée entre la 22ème et la 27ème place du classement selon les matières (Compréhension de la lecture, Mathématiques et Sciences). Les pays les mieux lotis sont la Finlande, la Corée du sud, le Japon, la Chin. L'Algérie ne participe pas à ce programme ce qui est dommageable. Un pays comme l'Allemagne a pris au sérieux PISA dès 2001, contrairement à la France, et a refondé son système éducatif, qui s'est amélioré depuis, grâce au retour d'information.

Des journées d'études régionales, sur l'évaluation des cycles du système éducatif, sont tenues régulièrement et devraient se pencher sérieusement et objectivement sur la qualité de l'enseignement, les méthodes d'évaluation et l'évaluation des acquis des élèves et non pas seulement sur des statistiques quantitatives comme on nous a souvent habitué. Certes, personne ne le renie, le pays a fait des efforts titanesques dans la réalisation des infrastructures de base et les équipements qui les accompagnent, mais l'école n'est pas seulement des murs et de l'immobilier, le plus important ce sont les maitres qui dispensent l'enseignement.

Le secret de la réussite du système éducatif Finlandais réside surtout dans le niveau professionnel et les compétences des enseignants. La formation initiale des enseignants est très spécifique pour la laisser à l'université qui accorde principalement du savoir académique. Les instituts de formation des enseignants sont indispensables pour dispenser le savoir et le savoir-faire en alternant des compétences théoriques et pédagogiques de proximité par le contact précoce avec les élèves lors des stages sur le terrain. Aussi la Finlande a valorisé ses enseignants qui sont sélectionnés parmi la crème de la crème, c'est-à-dire l'élite. La société Finlandaise a beaucoup de respect et de reconnaissance envers ses enseignants, leurs salaires sont parmi les plus élevés et le métier fait rêver. L'école Finlandaise et très autonome et libre dans le choix de la stratégie qu'elle voit utile pour atteindre ses objectifs. L'administration scolaire est très légère et se conforme aux règles qui régissent les entreprises économiques, à sa tête un MANAGER, qui lui seul recrute le personnel administratif et pédagogique de son école, et non pas un ancien enseignant devenu Directeur. Aucun autre pays ne peut transposer le modèle Finlandais chez lui, pour des raisons très objectives, d'abord c'est un pays de cinq million d'habitants, une population homogène et des traditions socioculturelles et politiques très spécifiques.

A regarder de près, l'administration de notre système éducatif est gérée à tous les niveaux par d'anciens enseignants, qui ne sont pas tous forcement des administratifs compétents ou des gestionnaires efficaces, il est temps que la tutelle ait son école des cadres, recrutés parmi les diplômés en masters pour les former selon un curriculum international. Comme il serait important d'instituer un haut conseil des programmes scolaires et un haut conseil de l'évaluation du système éducatif.

Un autre système éducatif qui fait la fierté des Suisses, est basé principalement sur l'apprentissage précoce des jeunes. L'apprentissage est l'ingrédient principal de la recette anti chômage en Suisse, à l'âge de 15 ans, les deux tiers des jeunes quittent l'école pour rentrer en formation, et c'est considéré comme une filière d'excellence qui permet à certains d'atteindre les sommets. En quatre années de ce cycle secondaire, l'apprenti peut passer la Maturité qui est l'équivalent du Baccalauréat. D'apprenti à ingénieur, ce n'est pas un rêve en Suisse. Comme ils existent des passerelles tout au long de la vie professionnelle d'un Suisse pour réaliser ses rêves, devenir financier, entrepreneur, politique... En Suisse avec l'apprentissage, les talents deviennent des pros. C'est le slogan qui décrit bien la réalité Suisse qui fait de l'apprentissage une arme redoutable contre le chômage des jeunes, l'un des plus bas du monde.

En Algérie la formation professionnelle est séparée du système éducatif, alors qu'elle devait être son prolongement. Le foisonnement très couteux des filières scolaires au lycée témoignent du gâchis du système éducatif. Au lieu d'avoir seulement deux filières, une scientifique basée sur l'enseignement des mathématiques, de la physique-chimie et de la biologie et l'autre, littéraire basée sur les langues, la philosophie et l'histoire et géographie, l'enseignement des filières technologiques d'une façon théorique et académique, coupé des entreprises est un non-sens. Et cela peut se vérifier à l'université où l'on trouve des Bacheliers en technologie inscrits en biomédical, avec toutes les difficultés que cela suppose. La refondation du système éducatif si elle se faisait, sans l'intégration de la formation et de l'apprentissage des métiers de l'avenir comme ceux des technologies de l'information et de la communication ou du développement durable, notre pays resterait à la traine du monde compétitif, et nous paierions la facture économique trop chère.

Aujourd'hui dans de nombreux pays l'université offre l'illusion des diplômes universitaires aux étudiants qui ont choisi des études par défaut. Dans certaines filières comme en biomédical, l'INI, l'EPAU et d'autres écoles, les étudiants sont hyper sélectionnés en amont, les autres ne sont pas sélectionnés quand ils rentrent, mais sont systématiquement triés quand ils sont à l'université. Le nombre des étudiants qui décrochent en première année, reste inconnu mais surement terrible. Grâce au stéréo typage des sujets des épreuves, des barèmes de correction et des délibérations assistées par ordinateur, l'école leur a donné l'illusion d'avoir un diplôme, le BAC pour poursuivre des études supérieures, mais la réalité rattrape le plus grand nombre. L'université les filtre en créant l'année zéro, pour les remettre à « 'niveau »..

La massification grandissante du nombre d'étudiants en Algérie, et l'ouverture d'universités dans chaque wilaya, sans tenir compte des critères objectifs, comme la compétence de l'encadrement, la qualité de la formation et les besoins du pays, crée des chômeurs de luxe avec des licences et des masters. Les diplômes ne sont plus en harmonies avec les emplois qualifiés, et les diplômés ne sauront pas construire leur parcours ou quoi faire de leur existence parce que l'université ne les a pas formés pour être autonomes et entreprenants. L'autre décrochage des étudiants en première année universitaire, dans les filières scientifiques et technologiques incombe aux décideurs, d'une certaine époque, d'avoir pris la décision maladroite, démagogique et dogmatique d'avoir arabisé, les mathématiques, la physique, la chimie et la biologie au collège et au lycée, un autre gaspillage des ressources humaines.

La stratégie pédagogique qui met l'élève au centre du processus du système a produit des comportements et des attitudes déplorables dans la société. Cette pédagogie permissive et laxiste qui défend le culte de l'enfant- gâté, despote des familles et rebelle à toute discipline, a fait que le style éducatif des familles change avec la recherche du consentement de l'enfant. La crise de l'autorité et la perte des repères font désormais de l'adulte un immature permanent, toujours assisté, crédule ne doutant de rien et ne sachant pas produire sa propre pensée. N'a-t-on pas vu pendant la décennie noire, des ingénieurs informaticiens et des médecins subordonnés d'émirs analphabètes. La violence dans l'école et dans la société décuple d'une façon exponentielle à cause de cette éducation de bourrage de crâne par des apprentis sorciers qui pratiquent dans nos écoles et ailleurs, pignon sur rue et qui se font aussi inviter chez certains à travers la télévision.

Les curricula scolaires sont vidés de leur sens, sous la pression des adeptes de l'allègement des programmes, demandez aujourd'hui à un médecin ou à un pharmacien s'il reconnait les variétés de plantes de son jardin, les insectes et les vers qu'il voit sur le sol ou encore s'il connait les cinq classes des vertébrés ou s'il sait ce que c'est que l'évolution anatomique du cœur chez ces vertébrés. Les programmes scolaires sont devenus des agencements sans lien d'objectifs ou de «compétences» -terminologie à la mode. Les manuels scolaires algériens ont vu une nette amélioration, mais restent encore en deçà des standards européens de qualité. Les contenus sont souvent des plagiats de piètres inspiration avec de naïves illustrations ; où sont les spécialités de l'art scientifique, les infographes et les designers pour mettre de l'ordre au sein d'une structure dépassée et fossilisée. La ministre de l'éducation envisage de mettre entre les mains des élèves du cycle primaire, le livre unique. Il est souhaitable que ce livre unique donne plus d'espace à la culture générale, le civisme, la tolérance et à l'ouverture de l'esprit sur le monde de demain. Le monde des TIC, du développement durable, de la compétitivité, de la créativité et de l'innovation. Le rythme scolaire dans l'école algérienne est insoutenable, l'aménagement du temps scolaire est indispensable pour tous les cycles. La semaine des cinq matinées pour le cycle primaire aère l'emploi du temps des élèves et leur laisse les après-midi libres pour les activités manuelles, sportives, culturelles et artistiques. La condensation de l'enseignement théorique n'est simplement qu'un bachotage qui crée des situations psychologiques et émotionnelles désastreuses pour les petits. Les activités d'éveils les déchargeront de ce poids et les rendront plus épanouis et non violents. Ainsi beaucoup d'entre eux découvrirons leurs talents et pourront tracer leur voie dès cette période, et c'est là aussi que l'échec scolaire lourd apparait.

L'évaluation des acquis des élèves pour plus d'efficacité doit être continue, le système semestriel est plus adapté pour rationaliser le temps des lycéens. Nos élèves et nos enseignants se sentent en vacances dès la fin des épreuves de composition, réduire ces périodes à deux seulement pour les lycéens, une au premier semestre à la fin du mois de décembre et l'autre au deuxième semestre à la fin du mois de mai est plus qu'une nécessité. Comme il est souhaitable de faire un devoir surveillé et corrigé une fois par mois. Le redoublement des élèves est très couteux pour le trésor public et déstabilisant pour la famille et les élèves, trouver des passerelles horizontales pour remédier aux difficultés des enfants est possible, il se fait ailleurs dans d'autres systèmes éducatifs. Instaurer des classes parallèles de niveaux différents, séparer les élèves forts pour ne pas faire le nivellement par le bas et leur placer la barre plus haut pour créer des classes d'excellence, mettre les élèves moyens ensembles et dispenser un enseignement personnalisé et adapté aux élèves qui trouvent des difficultés. Ouvrir des passerelles horizontales qui incitent les faibles à rattraper les moyens et les moyens à se hisser vers les forts.

Ce que le système éducatif ne nous dit pas :

- Quelle est la proportion des élèves d'une même tranche d'âge n'ayant jamais doublé et qui réussissent au baccalauréat ?

- Combien coute un élève bachelier au trésor public.

C'est à travers ces statistiques qu'on pourrait analyser mieux la situation et savoir quel est le rapport : coût/résultat Il est souhaitable que les résultats et les conclusions des assises sur l'évaluation scolaire soient portés à la connaissance des enseignants et de la société algérienne, pour qu'une prise de conscience générale se manifeste, afin d'instaurer un esprit d'échange, briser les blocages et les obstacles, trouver des compromis et des solutions sans perte de temps, pour pouvoir enfin dégraisser le « mammouth » -comme disait Claude Allègre-, dans l'intérêt de l'avenir de nos enfants..

zadhand
10/08/2015, 23h45
A LA UNE/Réforme scientifique de l’école
10 Août 2015


Les ennemis à visage découvert

Les islamo-conservateurs, qui n’abandonnent, ont de nouveaux renforts.
Le chef du groupe parlementaire du FLN, l’homme d’affaires Mohamed Djemaï,
a joint sa voix à celles de ceux qui se sont attaqués à la ministre de l’Education nationale.

18008

Il a, dans une interview accordée au site TSA, interpellé la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit. «Il faut que la ministre de l’Education apprenne à parler l’arabe, parce qu’elle est responsable d’un secteur sensible et stratégique», a-t-il dit.
Cette déclaration conforte ainsi les autres activités des partisans du courant islamo-conservateur qui se sont déployés ces derniers temps sur le terrain pour s’attaquer à la ministre de l’Education qui a pourtant fait de gros efforts de communication pour expliquer que sa démarche est purement scientifique.
Des partis politiques et des personnalités proches des milieux islamo-conservateurs continuent de détourner le débat de sa substance pédagogique pour le placer dans une arène politico-idéologique qui conduit souvent à des attaques personnelles contre la ministre. Durant le week-end, des rencontres se sont tenues à Alger pour «débattre» de ce qui est devenu, chez un certain nombre de politiques et idéologues, l’affaire de «l’enseignement de l’arabe dialectal» à l’école.
Bouguerra Soltani, ancien ministre d’Etat, des représentants de l’Association des oulémas – au passé historique non encore élucidé – en passant par des défenseurs acharnés de «la langue arabe» se concertent sur un sujet qui a pourtant été bien explicité par la ministre et ses conseillers. Pour ces derniers, il ne s’agit bien entendu pas d’enseigner «le dialectal», mais «par le dialectal».
Aveuglés par une défense effrénée des «constantes nationales» tout en continuant, pour certains d’entre eux, d’envoyer leurs enfants faire des études en Europe, ces nouveaux muftis ont décidé que le ministère de l’Education nationale va «enseigner le dialectal».
Seuls quelques journalistes et intellectuels ont osé expliquer leur refus de voir les enseignants parler aux élèves dans leur langue maternelle. Le reste des pamphlets n’a rien à voir avec un débat d’idées. Au lieu des arguments convaincants, ces «prêcheurs» se transforment en inquisiteurs. Tantôt, la ministre de l’Education est accusée d’appliquer «un programme de la colonisation», tantôt on lui reproche de «vouloir importer» un nouveau modèle d’enseignement.
Et pour tenter de tromper l’opinion publique, certains de ces défenseurs de «la personnalité nationale» n’hésitent pas à demander aux Algériens de «sortir dans la rue», non pas pour défendre une cause, mais plutôt pour «réclamer le départ» de la ministre de l’Education. A croire qu’avant la venue de Mme Benghebrit, l’école algérienne n’avait produit que des génies !
Cette hystérie collective, qui ne concerne pourtant pas les intellectuels, est allée trop loin. Le député islamiste, Nacer Hamdadouche du MSP a lancé une pétition pour «l’interdiction du français» dans les écoles algériennes.
Un signe que tous les moyens sont désormais bons pour faire passer les convictions idéologiques avant l’intérêt général. A penser que, comme les pourfendeurs de la langue arabe classique, c’est l’enseignement de la langue française, comme langue étrangère, qui pose problème.
Plus grave, ces hommes et femmes, qui s’attaquent souvent à la ministre plus qu’à son projet, n’invitent que rarement des scientifiques pour faire passer leurs thèses. Certains de ces derniers font partie des «docteurs qui n’ont appris que les ténèbres», comme l’a dit un grand écrivain.



Ali Boukhlef

zadhand
11/08/2015, 00h09
A LA UNE/Enseignants du primaire10 Août 2015


«Le débat doit se centrer sur les programmes»
Le recours à la langue maternelle de l’enfant durant les premières années de scolarité,
ainsi que recommandé par les experts,
est une pratique courante actuellement dans les classes du primaire.

18010
Les enseignants appellent à la refonte des programmes pour l’amélioration de la qualité de l’apprentissage et de «ne pas se tromper de débat». Des enseignants de langue arabe dans le cycle primaire estiment que l’enjeu actuel n’est pas de savoir s’il faut introduire les dialectes pour un meilleur enseignement, mais de situer les objectif de ce qui doit être enseigné, autrement dit, selon Salah Djaghloul de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation, «revoir le contenu du programme pour asseoir une méthode en mesure d’assurer l’assimilation efficace des connaissances».
Cet enseignant de langue arabe de l’école Kasr El Abtal de Sétif, contacté hier par El Watan, explique que même si les enseignants sont censés inculquer les connaissances aux élèves dès les premières séances en «langue classique pure», ils sont contraints parfois de recourir aux gestes ou au dialecte local durant les deux premiers mois de scolarisation, dans le cadre de ce qui est appelé «période introductive». «Mais il est préférable de ne pas sortir du cadre de la langue classique pour habituer l’enfant à s’exprimer dans cette langue. Ce concept est valable pour le français et l’anglais», explique le même enseignant.
Pour M. Djeghloul, la problématique de l’enseignement dans le primaire est mal posée. Ce n’est pas en enseignant en daridja que l’enfant assimilera plus rapidement, juge notre interlocuteur, mais en remédiant à certains dysfonctionnements dans le programme des première et deuxième années primaires. La suppression de certains volets du programme de ces deux premières années, comme c’est le cas des séances de conversation mouhadatha, a des conséquences néfastes sur le niveau des élèves en expression orale et écrite. M. Djeghloul appelle à la révision du programme en visant les objectifs attendus dès les premiers mois d’apprentissage.
L’enjeu est également d’unifier les programmes dans le préscolaire pour parvenir à réduire les disparités du niveau entre les élèves d’une seule classe au début de la première année primaire, car, selon notre interlocuteur, au premier jour d’école, l’enseignant doit faire face à la difference de niveau scolaire des élèves, certains ayant fait le préscolaire, d’autre non. Enseigner en daridja ou en arabe classique ne constitue pas un enjeu, dès l’instant que les enseignants ont recours à la daridja pour être plus proches de leurs élèves. La question n’est pas là, du moment que chaque enseignant a sa propre méthode pour transmettre les connaissances.
Il y a une réalité qui est différente de ce qui est imaginé par les concepteurs des programmes, estime pour sa part Mohamed Hamidat, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement primaire (Snapep).
L’approche par compétence, introduite dans le cadre des réformes de 2003, n’a pas eu non plus le résultat escompté, explique M. Hamidat : «L’enseignement de l’arabe ou d’autres langues étrangères souffre du manque de formation des enseignants qui se répercute sur le niveau des élèves.» Ce syndicaliste estime également que «ce débat est stérile», car, n’importe quelle méthode, la meilleure qui soit, ne peut aboutir à un quelconque résultat dans les conditions actuelles. M. Hamidat, qui est enseignant à Djelfa, souhaite «un peu plus de projecteurs» sur certaines réalités de l’école algérienne.
«Dans certaines régions du pays, comme Djelfa, les enseignants passent des concours et occupent des postes et dès qu’ils sont officialisés, ils font leur transfert vers le Nord. On fait ensuite appel au prof d’arabe pour enseigner le français alors qu’il n’a aucune compétence», dénonce le syndicaliste qui appelle à la réhabilitation des instituts de formation des enseignants et à la refonte des programmes, notamment ceux de l’arabe, les élèves «étant très faibles en expression écrite et orale».

Fatima Aït Khaldoun-Arab

zadhand
22/08/2015, 18h55
A LA UNE/Réforme de l'Ecole
22 Août 2015

Sellal apporte son soutien à Nouria Benghebrit

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a exprimé publiquement, depuis la wilaya de Constantine,
son soutien indéfectible à la ministre de l’Education nationale et à sa réforme de l’école.

18205

Il a fallu qu’une rumeur de démission soit relayée par divers médias, démentie aussitôt par la concernée,
pour que le gouvernement daigne réagir.
Il est enfin venu ce soutien tant espéré à la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit.
Il a fallu qu’une rumeur de démission soit relayée par divers médias, démentie aussitôt par la concernée,
pour que le gouvernement daigne réagir.
Le jour même, soit jeudi dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
a exprimé publiquement son soutien indéfectible à la ministre de l’Education nationale et à sa réforme de l’école.
«La réforme de l’école se fera loin des idéologies et des arrière-pensées politiciennes»,
a martelé Abdelmalek Sellal. Depuis Constantine,
où il a présidé les célébrations officielles du double anniversaire du 20 Août, Abdelmalek Sellal a apporté
une mise au point aux détracteurs, fort nombreux, de la réforme de l’école.
En décochant une flèche à qui de droit, il a rappelé, dans sa courte déclaration de moins de dix minutes,
que telle est la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
inscrite dans son programme légitimé par le suffrage populaire.
«Ministres et parlementaires doivent s’y soumettre».
Le Premier ministre a usé d’un ton solennel. La brève intervention aux allures d’un rappel à l’ordre est tout sauf improvisée.
La situation est telle qu’il a fallu trancher dans le vif en une tentative de dépassionner le débat
qui a largement débordé et dévié de sa trajectoire initiale.
La ministre Nouria Benghebrit est, depuis des mois, pour ne pas dire depuis son accession au département de l’Education nationale,
la cible d’une campagne calomnieuse virulente, sans que le gouvernement ni sa chefferie ne s’en offusquent.
Hormis le soutien apporté par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT),
Louisa Hanoune, peu sont les acteurs politiques qui ont eu la même attitude.
Pis encore, certains d’obédience FLN et RND, soit de l’alliance présidentielle,
ne se sont pas gênés pour pourfendre la réforme de l’école,
étayant ainsi les rangs de ceux qui ont fait du secteur de l’éducation un laboratoire idéologique.
Les projets de révision des programmes et une modernisation de l’enseignement préscolaire et primaire
ont été des prétextes à une levée de boucliers de la part des islamo-conservateurs,
saisissant l’opportunité pour vouer aux gémonies la ministre de l’Education nationale.
L’utilisation du dialecte dans le premier palier est assimilée à «une atteinte frontale à la langue arabe».
Les prétendus «gardiens» de la langue useront de toutes les voies de communication pour orchestrer une campagne d’intox.
«Tout sauf Benghebrit», peut-on lire entre les lignes.
Pour balayer ces allégations, Abdelmalek Sellal a rappelé, à partir de sa tribune constantinoise,
que la langue arabe, objet de polémique actuellement,
est et restera «une constante nationale consacrée dans la Constitution».
Idem pour tamazight qui mérite davantage d’intérêt et d’implication.
S’agissant des recommandations issues de la conférence nationale de l’éducation,
une autre pierre d’achoppement brandie par certains bords hermétiques à la modernité et l’universalité,
seules celles qui boosteront l’école algérienne seront considérées...
«A ne pas faire l’amalgame entre les propositions avancées
par une commission de pédagogues et d’enseignants et les décisions de l’Etat algérien. »
Réquisitoire ou plaidoyer ? Le message de Abdelmalek Sellal se voulait rassurant tout en sonnant comme un avertissement.
Nouria Benghebrit, qui était à sa droite lors de sa déclaration à la presse, a fini par arborer un sourire.
Désormais, après celui du président de la République, elle jouit du soutien du Premier ministre.
Et de compter sur la solidarité du «gouvernement qui ne connaît ni dissension,
ni désaccord, ni problèmes», dixit le Premier ministre.

NE PLUS S’APPUYER SUR LE PÉTROLE

En ce jeudi, jour où le baril de pétrole a devissé en dessous des 47 dollars,
Abdelmalek Sellal a fait allusion aux perspectives économiques du pays.
L’aveu tacite d’une conjoncture des plus défavorables à toute relance économique ne signifie-t-elle
pas que les clignotants sont au rouge ? «… Nous avons les soubassements et des compétences pour faire face aux défis.»
A aucun moment le Premier ministre n’a prononcé le mot «crise» ou «austérité».
Mais sur le site du projet Insuline de Saidal, il a mis en garde contre le fait de « trop s’appuyer sur le pétrole»,
en préconisant d’autres stratégies fructueuses dont celles de l’exportation.
Et de laisser supposer que les réformes économiques engagées se maintiendront.
«Le peuple algérien refuse un retour en arrière, un retour à la paupérisation.»
Pour contrecarrer les retombées de la récession économique qui guette le pays suite à l’effondrement du marché du pétrole,
Sellal a annoncé la tenue, le 29 du mois en cours, d’une réunion avec l’ensemble des walis pour faire
le point sur l’investissement national et dégager, à l’issue, de nouvelles dynamiques.

La tripartite, quant à elle, se tiendra comme prévue à Biskra, le 15 octobre prochain.

Abdelmalek Sellal est venu en force. Sept ministres l’ont accompagné à Constantine,
ceux des Moudjahidine, de la Santé, de l’Education nationale, de l’Industrie, de l’Intérieur,
de l’Enseignement supérieur et de la Culture, Azzedine Mihoubi.
C’est d’ailleurs à ce dernier que revient la lecture du message du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, adressé au peuple algérien à l’occasion du double anniversaire du 20 Août,
commémorant l’offensive du Nord-Constantinois et le Congrès de la Soummam.
Ce qui ressort en premier de ce message est que le Président tend à ressusciter le projet de l’Union du Maghreb arabe (UMA),
au point mort depuis des années. «Le 20 Août,
c’est aussi le symbole de la solidarité de notre valeureux peuple avec ses frères dans le royaume du Maroc.
Aussi, je saisis cette opportunité pour dire, au nom du peuple algérien,
l’attachement de l’Algérie au projet d’édification du Maghreb arabe par fidélité aux nobles valeurs de justice,
de liberté, d’unité et de progrès communes qui nous ont unis durant notre lutte contre le colonialisme.»



Naïma Djekhar

zadhand
23/08/2015, 22h20
A LA UNE/Réforme de l'Ecole
23 Août 2015






La langue maternelle, un tremplin pour l’apprentissage


Par M. Hadj-Moussa, maître-assistant, université de Tizi-Ouzou


Suite à la Conférence nationale sur l’évaluation de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif, où était proposée, entre autres, l’utilisation de la langue maternelle durant les premières années de la scolarité de l’enfant, un flot d’interventions envahit les journaux et les réseaux sociaux, défendant des points de vue souvent diamétralement opposés, les uns usant d’arguments sincères, d’autres empreints de mauvaise foi et campés sur des positions politiques, le tout dans une cacophonie déroutante, inquiétante, notamment pour les parents d’élèves.
Or, s’agissant de l’avenir de nos enfants, il serait souhaitable que soit instauré un débat serein et responsable, afin de clarifier les problèmes et d’y apporter des solutions adéquates. Mon intervention ici s’inscrit dans cet objectif. Ancien enseignant, ayant exercé, entre autres, pendant une dizaine d’années comme IEEF (inspecteur de l’éducation et de l’enseignement fondamental) chargé de l’enseignement primaire, je crois pouvoir être utile aux lecteurs qui s’intéressent au sujet.
De quoi s’agit-il en fait dans la fameuse proposition ? Il y a lieu de préciser qu’il ne s’agit pas d’enseigner la langue maternelle, mais bien d’enseigner les savoirs et savoir-faire de base dans la langue de l’enfant durant les premières années, sans exclure l’enseignement des autres langues, ou formes de langues, nationales ou étrangères.
Ce sont des spécialistes du domaine qui en ont fait la proposition, sur la base d’une recommandation de l’Unesco, selon laquelle un enfant qui commence l’apprentissage scolaire dans sa langue maternelle est mieux épanoui et mieux armé pour la suite de ses études et pour son avenir d’une manière générale. Voyons comment les choses se passent ou devraient se passer sur le terrain. Je propose ici une réflexion à partir de ce dont nous avons tous fait l’expérience, laissant dans l’implicite les principes didactiques théoriques auxquels je me réfère.
Les générations scolarisées dans la années 1960 ou 1970 ont généralement fait l’expérience de blocages plus ou moins graves, quand la communication ne passait pas entre les enseignants coopérants, français ou égyptiens, et les élèves, qui ne pouvaient pas comprendre une notion nouvelle expliquée à l’aide de mots nouveaux. Actuellement, les enfants, qui pourtant savent compter très tôt (compter leur monnaie chez l’épicier) butent souvent sur de simples problèmes de mathématiques parce qu’ils n’en comprennent pas les énoncés. D’ailleurs, ils cherchent d’abord à traduire ceux-ci dans leur langue avant de chercher la solution. Parfois, c’est l’enseignant qui se charge de la traduction. En tout cas, il s’ensuit souvent une perte de temps, source d’ennui et de démotivation. Les enfants algériens, bien éveillés par ailleurs, n’obtiendraient-ils pas de meilleurs résultats scolaires en apprenant les savoirs fondamentaux dans la langue qui leur est la plus familière ? La langue maternelle ne pourrait-elle pas jouer le rôle de tremplin en assurant les apprentissages de base, aussi bien scientifiques que linguistiques ? N’a-t-elle pas d’influence positive sur le plan affectif et sur le plan psychologique ?
En effet, au niveau de l’expression, à l’oral comme à l’écrit, l’enfant se retrouve comme handicapé devant une langue différente de la sienne. Sa spontanéité est comme réprimée. Il ne manque pas d’idées, mais de moyens de les exprimer. Alors, au lieu de réfléchir, de faire preuve de créativité, il se rabat sur la récitation de discours qu’il a déjà entendus et mémorisés. Il apprend de manière passive la langue arabe classique.
Au niveau de la lecture également, les mécanismes s’acquièrent plus facilement, plus rapidement et avec plus de motivation dans sa langue maternelle que dans une langue différente.
En effet, il est prouvé par la recherche didactique que la compréhension de ce qu’on lit développe mieux la compétence globale de lecture.
Sur le plan affectif, tout le monde sait que le premier contact de l’enfant avec l’école est déterminant pour la suite de sa scolarité et, par conséquent, pour son avenir professionnel. Soit il est mis en confiance, motivé, abordant l’apprentissage scolaire avec succès, soit il est mal à l’aise, et par conséquent, peu entreprenant, facilement découragé, avec au bout plus de risques d’échec. Or, la confiance et l’aisance s’instaurent plus facilement avec un enseignant ou une enseignante parlant le langage des parents. Un environnement rassurant est très important pour le développement des facultés intellectuelles, surtout pour un enfant en bas âge. Sur le plan psychologique, le fait d’exclure de l’école les langues parlées avec les parents à la maison, considérées comme des sous-langues, et de survaloriser la langue de scolarisation crée chez l’enfant un sentiment d’infériorité, qui n’est pas sans incidence sur le développement de toute sa personnalité. Peut-on alors parler d’épanouissement ?
Mais, objectera-t-on immanquablement, quelle sera alors la place de la langue arabe classique dans l’école algérienne ? Ne sera-t-elle pas marginalisée, voire oubliée ? Je suis de ceux qui pensent qu’au contraire son apprentissage en sera amélioré. En effet, les sciences cognitives ont mis en évidence les phénomènes de transfert de connaissances, de compétences d’un domaine à un autre, d’une langue à une autre. Une fois les compétences bien acquises dans une langue — et elles le sont d’une manière plus efficace dans la langue maternelle – il devient aisé de les transposer dans d’autres langues. Et cela, non seulement pour les connaissances générales, scientifiques, mais aussi pour les connaissances portant sur les langues elles-mêmes.
En fait, mieux on connaît sa langue maternelle, plus facilement on en apprend d’autres. Et contrairement aux idées reçues, une langue ne prend pas la place d’une autre, mais s’y ajoute pour développer des compétences encore plus complexes (analyse par contraste, traduction, réflexion sur le lexique, etc.)
Donnons quelques exemples de savoirs et savoir-faire pouvant être mieux acquis en langue maternelle.
En mathématiques, nous avons le comptage, les relations fondamentales sur les ensembles (l’union, l’inclusion… les grandeurs : plus grand, plus petit…), le sens des quatre opérations arythmétiques, etc. En histoire-géographie (très important), l’enfant doit savoir petit à petit se situer dans l’espace et dans le temps : notion de passé/présent/futur, notions sur les grandes périodes historiques, sur ses origines, les grandes dates de l’histoire de son pays… ; il doit également savoir s’orienter (les quatre points cardinaux), lire un plan de ville, une carte routière, se situer dans sa ville, dans son pays, dans son continent et sur le globe terrestre… En langue, on peut citer les notions fondamentales de grammaire : les notions de nom, de verbe, de nombre (singulier/pluriel), de genre (masculin/féminin), les accords sujet-verbe, qualifiant-qualifié, etc. Les connaissances de base doivent être le plus tôt possible claires dans la tête de l’enfant car elles constituent les fondations sur lesquelles vont se construire les connaissances ultérieures (selon les recherches les plus modernes, l’apprentissage est une construction, et non un copié-collé de connaissances).
Par ailleurs, ce n’est pas le volume horaire qu’on y consacre qui détermine le niveau de maîtrise d’une langue.
Actuellement, l’emploi du temps hebdomadaire des élèves des 1res années du primaire comporte entre 12 et 14 heures de langue arabe, sans compter les matières scientifiques (en France entre 8 et 10 heures de français). Et pourtant, les performances des élèves à l’examen de fin du cycle primaire sont d’une médiocrité criante. En réalité, le niveau requis peut être facilement atteint en pas plus de deux ans, avec un horaire standard (le surdosage aussi est souvent contre-productif).
Cependant, toute méthode a ses exigences. Enseigner dans la langue maternelle de l’enfant c’est bien, mais encore faudrait-il lui enseigner quelque chose d’adéquat, qui réponde à ses besoins, dans la perspective de former les cadres de demain. Car le risque est grand de se limiter aux idées terre à terre et aux conceptions erronées véhiculées par la langue parlée ; on ne doit pas oublier que le but est d’élargir les connaissances, de développer des compétences en se référant aux standards internationaux. Il s’agit bien de faire acquérir une culture moderne.
Par conséquent, une bonne formation des enseignants est incontournable. Il est impératif de veiller à ce que des enfants ne soient pas confiés à des gens à peine lettrés, sous prétexte qu’ils ont la même langue maternelle, comme cela a été fait juste après l’indépendance pour l’arabe (où des personnes ayant appris par cœur le Coran dans les zaouïas, sans aucune culture moderne, étaient chargées d’enseigner des programmes qu’elles ne connaissaient pas elles-mêmes) ; ou comme plus récemment pour tamazight, où des militants de cette langue, sans aucune formation académique en la matière, revendiquaient le statut d’enseignant.
En somme, l’utilisation de la langue maternelle en début de scolarité apporterait sans aucun doute plus d’efficacité pour l’enseignement/apprentissage, mais à condition que cela soit fait de manière réfléchie, par des enseignants formés en conséquence.

H.-M.

zadhand
11/09/2015, 10h15
A LA UNE/ACTUALITE_Une reconnaissance pour cette grande dame de la littérature algérienne.
le 10.09.15 | 17h24



Benghebrit inaugure le C.E.M Assia Djebar à Oran

Nouria Benghebrit a effectué une visite de travail, aujourd’hui jeudi, à Oran,
au cours de laquelle elle a inauguré une dizaine d’établissements scolaires
relevant des trois paliers éducatifs.
Dans la localité de Canastel, la ministre a inauguré le 1er C.E.M en Algérie
qui porte le nom d’Assia Djebar, décédée le mois de février dernier.

18528

Une bonne nouvelle, et surtout, une reconnaissance pour cette grande dame de la littérature algérienne, auteure de plusieurs ouvrages de référence, et membre de l’académie française. Aux dires de sources très bien informées du ministère de l’éducation nationale,
avec qui nous nous sommes entretenues ce matin,
il est prévu un vaste projet pour introduire
les productions littéraires algériennes, au sein des écoles.
Autrement dit, les auteurs algériens seront enfin étudiés en Algérie.
Ceci est d’une urgence absolue, car comme nous l’explique notre source,
les chiffres sont alarmants. « Actuellement, à l’école algérienne, on n’étudie nos auteurs qu’à hauteur de 2%. C’est tout ! Il faut que cela change, et le plus vite possible.
A titre indicatif, il y a certains auteurs algériens, à l’image de Tahar Ouatar ou d’autres,
qui sont étudiés en Tunisie et au Maroc, et pas en Algérie…le pays
qui les a vu naître, et les a fait connaître ».

2000 syriens dans les écoles algériennes

Toujours à l’est d’Oran, dans le quartier de Haï Yasmine, la ministre a inauguré
la première école à Oran qui dispense des cours en tamazight.
L’école s’appelle au nom du martyre de la révolution «Ben Zayer Ben Yebka».
Elle dira à ce propos que ce sont vingt et une wilayas,
pour l’heure, à prodiguer des cours en tamazight.
«Dans ces écoles, la langue tamazight sera dispensée pour les élèves
comme n’importe quel autre cours », dira-t-elle.
Enfin, quant à la question des réfugiés en syriens en âge d’aller à l’école,
elle dira que les portes de l’école algérienne leur sont grandes ouvertes,
et qu’au jour d’aujourd’hui, ce sont à peu près « 2000 syriens qui sont inscrits dans les établissements scolaires algériens, à travers tout le territoire national »



Akram El Kébir

djafar1
11/09/2015, 18h05
oui pour le débat mais il faut faire participer le maximum de personnes professionnelles qui peuvent rehausser le niveau du débat
et débusquer ces opportunistes de tout bord que l'on retrouve toujours dans ces réunions
ils viennent juste pour manger , draguer et faire des affaires

zadhand
15/09/2015, 22h05
A LA UNE/EDUCATION NATIONALE
15 Septembre 2015

Frapper un élève est puni par la loi

Alors que frapper un élève en guise de sanction est une pratique assez courante et même tolérée par certains parents, cette dernière est tout simplement interdite et son acteur peut être puni en cas de dénonciation.
« Deux décrets interdisent de frapper un enfant ni l’enseignent ni le chef d’établissement n’a le droit de toucher un enfant », a déclaré, ce mardi, sur les ondes de la radio chaine 3, Nedjadi Msseguem, inspecteur général au ministère de l’Education Nationale en réponse aux actes de violences signalés ci et là. Et d’ajouter que « toute personne qui entraverait le règlement subirait les conséquences disciplinaires prévues ».
M.Msseguem se réjouit de l’existence d’ une certaine prise de conscience de la part des parents, des inspecteurs et de chefs d’établissements et rejette l’idée selon laquelle la violence dans le milieu scolaire soit banalisée.
Le ministère s’attelle, selon lui, à l’établissement d’un programme de formation et de sensibilisation à travers les formations lancées à partir de ce mois de septembre et des réunions périodiques avec les directeurs de l’éducation et des inspecteurs, précise-t-il.
« Les primes de scolarité relèvent des daïras »
Devant aider les enfants issus de familles nécessiteuses à faire une rentrée scolaire plus ou moins convenable, la prime de scolarité tarde une nouvelle fois à être attribué aux concernés en dépit de toutes les promesses faites par le ministère de tutelle il y a quelques mois.
Le ministère par la voix de son inspecteur général s’en lave les mains et accuse les dairas de ne pas finaliser les listes des nécessiteux à temps. «
« Effectivement cette prime de scolarité qui traine est un problème. La procédure d’élaboration des listes est complexe. Au niveau de la daïra il y a toute une commission. Il y a un tas de problèmes qui fait que cette scolarité est souvent retardée dans sa remise aux nécessiteux », et d’ajouter « cette prime est indépendante du ministère de l’éducation je vous ai dit que c’est une commission de daïra présidée par le chef de daïra qui élabore la liste ».
Une commission conjointe entre le ministère de l’Education et l’Intérieur est entrain d’étudier, selon lui, les problèmes qui se posent au niveau des établissements scolaires, notamment cette prime de scolarité.


Mina Adel

djafar1
16/09/2015, 17h00
"Sellal apporte son soutien à Nouria Benghebrit"
je trouve que le titre est un peu osé pas vous?

zadhand
23/10/2015, 19h59
A LA UNE/ACTUALITÉ_Ammour Naouel, sociologue, à propos du langage algérien
23 Octobre 2015


« Le dialecte a été marqué par la période socio-économique des années 80»

Dénommé communément darija, qui est une langue parlée, le dialecte algérien a, comme toute langue, un rapport très lié avec la société, l’histoire, ce qui donne une diversité linguistique à travers les différentes régions du pays. Hamadouche Nawel Docteur en sociologie à la faculté des sciences humaines et sociales, Sétif 2, et auteure du « comportement langagier et identitaire dans les sociétés maghrébines » s’est inspirée de sa thèse de doctorat portant sur le comportement langagier et identitaire chez le formé algérien, pour aborder le sujet du dialecte algérien. Elle a accordé un entretien à Liberte-algerie.com dans lequel elle revient sur le sujet.

Entretien réalisée par Imène AMOKRANE

Certains noms de marques commerciales ont tellement dominé le marché algérien qu’ils sont devenus génériques et représentatifs du produit lui-même, c’est le cas d’une marque d’eau minérale ou d’une autre de lessive en poudre. Comment pouvez-vous l'expliquer?
Ce fait s’explique par deux processus essentiels dans l’approche sociologique, à savoir : la socialisation et la lourdeur de l’imaginaire social des algériens. Sans oublier le fait d’être marqué par la période socio-économique des années 80, où certaines entreprises vont monopoliser le marché et que les marques de leurs produits par conséquent, seront gravés dans les mémoires.
Du moment que la société change, la langue suit. Et donc la réponse sur votre question prend cet exemple comme forme
Une maman qui appelle à partir d’une fenêtre, ou un balcon son fils qui jouait en bas de l’immeuble, pour aller au magasin du quartier afin de lui acheter :
Ø Saida – qui désigne toujours une eau minérale, peut importe
si l’eau est celle d’une autre marque
Ø omo – qui est une marque de détergeant qui peut dire aussi celle d’une autre marque.
Même chose, si on demande un jus d’orange, puis penser au gout préféré à savoir
fraise, citron, …ou autre
Ce qui se passe réellement, c’est comme si que le locuteur fait une sorte de choix de priorité en parlant. Celui d’être compris de manière rapide, efficace et sans effort verbal, gestuel,…etc, au détriment de tout autre choix, exact en choisissant les mots qu’il faut,…. etc
Ils ont tendance aussi à féminiser les termes étrangers alors que
dans la langue source ils sont au masculin...
C’est la faute à l’alternance codique, qui est fortement utilisée par toutes les couches et les tranches d’âge dans la société.
A force de penser avec deux ou trois langues à la fois, on se trouve face
à des erreurs graves en parlant ou en écrivant :
Mes étudiants ont toujours parler de la mémoire de fin de cycle,
car ils le conçoivent en langue arabe مذكرة التخرج ) ( ??
Et ainsi, on continue à déformer des termes, des expressions et des styles même.
Donc, selon vous, l’algérien entreprend une relation très socio-économique avec sa langue ?
A vrai dire, le rapport est très complexe, et spécial si l’on peut dire, car l’algérien est très rationnel face au marché linguistique, mais son défaut est quand il choisi d’utiliser un code. Il tend à négliger ses règles normatives : sa conjugaison, sa grammaire, sa syntaxe…
Il suffit d’observer sa manière de s’approprier la langue arabe, pour constater qu’il s’éloigne de plus en plus de tout aspect formel ou officiel donnant naissance à la fusha (l’arabe classique). Par exemple pour répondre à quelqu'un qui communique avec lui en arabe classique, il lui dit: tiens, on va parler notre arabe,
et non celui des autres (??? (العربية نتاعنا ، ماشي تاعهم))
Pareil pour la langue française. D’ailleurs, je juge qu’il est temps de parler -sous angle sociolinguistique – d’un français algérien qui prend certes ses règles générales de la langue française mais qui subit une sorte d’algérianisation sur tout les niveaux : syntaxique, grammatical, phonétique, d’orthographe,..
Je n’aurais pas besoin de faire des démonstrations qui ont été déjà faites par la grande Khaoula Taleb el Ibrahimi dans son célèbre ouvrage intitulé « Les algériens et leurs langues », telles que :
Un algérien dit : hit-iste , traband-iste au même titre que dent-iste.
Taxi-eur , au même titre que fourniss-eur, vend-eur .
Et j’en rajoute : fichl- esse comme faibl- esse.
Et là apparait encore une fois, ce « nous » et « eux », notre français et le leur. Ce qui aide à confirmer une spécificité identitaire : du fait que je suis algérien, je peux m’en servir du français mais à ma propre façon, et non pas à la façon d’un français, car je vais communiquer avec un algérien, à propos d’un sujet algérien. En plus, ça ne sera pas la peine de suivre toutes les règles en utilisant le français. Cela prouve l’existence d’une intelligence sociale et linguistique à prendre en considération le contexte de la situation linguistique qui est d’une originalité une fois en rapport avec la langue.

L’algérien, aujourd’hui, a tendance à

1- tout utiliser comme code linguistique afin de transmettre son message, et la particularité à mon sens réside dans le fait que cette utilisation ne se soumet pas aux règles normatives et courantes.
2- à ne fournir qu’un effort minimal (économie d’effort), pour produire linguistiquement, ce qui le rend au cœur de l’interaction symbolique. Cela s’explique par le fait d’être fasciné – psycho-sociologiquement parlant - par la logique des sages dictant « parler peu et comprendre beaucoup », « maitriser le langage gestuel »
(للحديث قياس، اللبيب بالإشارة يفهم ،........)
C’est à dire inventer des formations linguistiques « singulières et des constructions distinctes de l’usage normatif »; on a tendance à préférer : la variation et l’hétérogénéité au lieu de l’uniforme et l’homogénéité : pour réaliser la rapidité, l’efficacité et l’économie d’effort.
Les langues pratiquées en Algérie, (l’arabe, le français et l’amazigh), offrent une sorte de potentialités que nos jeunes vont exploiter à fond. Ainsi, ils puisent dans leur vécu les éléments socioculturels, s’accommodant avec tel ou tel système linguistique, mais qui leur est particulier et typique.
Sinon, est-ce que vous pensez que le dialecte contribue à la préservation de la culture algérienne ?
Loin de toute appartenance idéologique, laissez moi vous dire que selon le patrimoine sociolinguistique - je veux dire purement scientifique- :
Toute langue maternelle, et dans notre cas -arabe dialectale pour une partie d’algériens est unanimement une lange qui résume la vie des individus. Elle les accompagne depuis leur naissance jusqu'à leur mort. Cette même langue leur fait découvrir ses proches, qu’ils soient vivants ou décédés, même leurs amours, leurs haines,
leur solidarité, et leur lâcheté. Bref,
c’est la langue qui décrit leur monde.
Comment alors, pourrons-nous s’interroger si la langue dialectale contribue-t-elle à la préservation d’une culture, or que la culture n’est qu’une facette de la vie entière?
On ne peut donc que bannir la logique erronée menant à dire : l’arabe dialectale contribue à la préservation d’une sous-culture. Tandis que l’arabe classique / officielle contribue
à la préservation d’une culture supérieure.
Si nous revisitons tous les travaux des anthropologues, nous ne trouverons jamais cette distinction hiérarchisée ! Aucune société ne peut être inculte … est cela mène à dire qu’elle a nécessairement une culture, peu importe si elle contient des éléments traditionnel, primitif, ou moderne.
Il me semble qu’avec une question pareille, vous me demandez est ce que l’existence d’une maman dans la vie d’un enfant peut contribuer à son équilibre ? Chose qui est évidente. Ma réponse est donc
je crois qu’au lieu qu’on se pose des questions sur les évidences,
vaut mieux s’interroger sur les incertitudes sociales.



Imène AMOKRANE


@ImeneAmokrane

zadhand
06/11/2015, 09h56
A LA UNE/ACTUALITÉ_La charte de la stabilité de l’école devra être signée le 15 novembre prochain
05 Novembre 2015



Le projet de Benghebrit aboutira-t-il ?


Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation ont rendez-vous le 15 novembre prochain avec la ministre de l’Education nationale. L’ordre du jour : la signature de la charte de l’éthique et de la stabilité du secteur. Les syndicats qui adhèrent au principe de la stabilité de l’école et refusent de remettre en cause le droit à la grève n’ont toujours pas tranché en faveur de la démarche de Nouria Benghebrit.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le projet de la charte pour la stabilité de l’école de Benghebrit finira-t-il par aboutir ? La ministre de l’Education nationale qui, depuis son installation, en mai 2014, s’est offusquée des grèves répétitives à longueur d’année, n’a pas tardé à réagir.
Face à la grève illimitée des syndicats, enclenchée en février dernier, pour revendiquer, entre autres, l’ouverture du statut particulier des travailleurs, Nouria Benghebrit n’a pas manqué de réagir. Elle demande un engagement écrit en faveur de la stabilité du secteur contre l’ouverture du statut. La ministre de l’Education nationale a tenu sa parole en décidant avec la Fonction publique d’ouvrir le statut des travailleurs pour revoir les «lacunes» contestées par le partenaire social.
Les syndicats, par contre, n’ont toujours pas décidé du sort de la charte dont l’avant-projet leur a été remis le 19 octobre dernier. «Nous allons faire nos propositions et nous déciderons une fois la mouture finale prête, nous refusons, cependant, que la charte soit une sorte de pacte qui va lier l’activité syndicale, nous sommes pour le principe d’une charte d’éthique mais nous n’acceptons pas de signer un pacte», a déclaré Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique).
Le chargé de communication du Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), Messaoud Boudiba de son côté, a déclaré que le conseil national du syndicat prévu le 6 et le 7 novembre prochains, va discuter de ce projet et c’est lui qui est habilité à donner son aval pour aller ou non vers cette démarche. «Nous allons attendre l’accord de principe de notre conseil national pour décider si nous allons adhérer à ce projet ou pas», a souligné Boudiba. Le syndicat de l’Unpef (Union nationale du personnel de l’éducation
et de la formation) affirme n’avoir aucun problème avec le projet de Benghebrit.
«Nous avons toujours plaidé pour la stabilité du secteur et nous allons signer la charte de l’éthique et de la stabilité, le projet est actuellement en discussions au niveau des bureaux régionaux et du conseil national pour enrichissement, mais ceci ne nous empêchera pas de ne pas faire grève, il ne faut pas confondre entre la charte et l’interdiction de faire grève, un droit que la charte ne pourra pas remettre en cause», a expliqué Messaoud Amraoui, chargé de communication du l’UNPEF.
De son côté, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) est catégorique : «Nous refusons de signer cette charte». Pourquoi ? «Cette charte a le même principe que le pacte social déjà signé en 1994 avec l’UGTA et sa signature voudra dire que nous sommes responsables de l’instabilité du secteur, or, la stabilité de l’école était la principale revendication de notre syndicat et je ne vais pas signer pour dire que nous sommes responsables de cette instabilité», a indiqué Idir Achour, président du syndicat.
Le rendez-vous est fixé au 15 novembre prochain,
entre la tutelle et le partenaire social pour le dernier mot sur ce projet.


S. A.

zadhand
11/11/2015, 20h45
A LA UNE ACTUALITÉ_Concertation avant la signature de la charte d’éthique et de stabilité
11 Novembre 2015


Nouria Benghebrit réunira les syndicats samedi

L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation
finalisera vendredi la liste de ses propositions liées à la création
des conditions de travail et d’apprentissage adéquates
et à l’identification des points de perturbation.

19702

Une rencontre entre le ministère de l’Education nationale et les représentants du secteur est prévue samedi prochain, pour examens des propositions liées à la lutte contre la violence en milieu scolaire et l’organisation du créneau des cours de soutien. C’est l’occasion aussi pour le partenaire social, indique M. Daoud, directeur de la communication, de déposer leurs propositions pour enrichir le texte portant sur la charte de l’éthique et de la stabilité dans le secteur, pour que les deux parties procèdent à sa signature comme prévu. Les syndicats autonomes et l’UGTA fourniront donc, après consultation de leurs bases respectives, des propositions ayant trait à la gestion des conflits au niveau des établissements
et les moyens d’éviter des blocages ayant souvent motivé le recours à la grève.

Bannir le mot pacte et éviter de toucher au droit de grève

Seulement, indique M. Meriane, coordinateur national du Syndicat national des professeurs du secondaire et du technique (Snapest), «il ne faut pas que cette charte efface les acquis des travailleurs en matière de liberté d’action syndicale». Pour ce syndicat, si le département de Mme Benghebrit veut obtenir le quitus du partenaire social, «il faut d’abord bannir le mot pacte et éviter de toucher au droit de grève».
«Les syndicats sont aussi préoccupés par la stabilité dans le secteur que la tutelle, mais le droit à la grève est une ligne rouge à ne pas franchir», souligne le syndicaliste qui soutient que la charte doit être le manuel commun de la communauté scolaire qui régit la vie à l’école au quotidien, pour permettre un travail dans les meilleures conditions. A ce propos, le Snapest réclame une réunion avant la signature du texte pour la finalisation de la mouture commune.
L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef)
finalisera vendredi la liste de ses propositions liées à la création des conditions de travail
et d’apprentissage adéquates et à l’identification des points de perturbation
relevés actuellement et les méthodes pour y remédier.

Révision des statuts des corps communs

Concernant le Syndicat des corps communs de l’éducation, présidé par Sid Ali Bahari, qui sera également signataire de ce document, il revendique une révision des dispositions du statut régissant le secteur dans les aspects relatifs aux corps communs. M. Bahari relève «l’injustice dont souffrent les travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels qui doivent être également considérés comme un élément important dans l’éducation nationale». Il explique enfin que la signature de cette charte «ne signifie en aucun cas renoncer
à la revendication pour l’amélioration des conditions de travail».
Pour rappel, 9 syndicats se sont engagés à signer la charte de la stabilité. La date de la signature n’a pas encore été fixée. Le document porte donc l’engagement des représentants des travailleurs à enrichir
et à compléter le texte proposé par le département de Benghebrit
et d’en signer la mouture finale et commune dans les délais fixés.

Fatima Arab

zadhand
29/11/2015, 21h47
A la une Actualité_ Education
Mahdi Boukhalfa
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 11 - 2015


La charte de l'éthique signée aujourd'hui

C'est aujourd'hui dimanche que le ministère de l'Education nationale et les syndicats vont dorénavant travailler de concert pour redonner à l'école algérienne ses lettres de noblesse. C'est en effet ce dimanche que huit syndicats sur la dizaine, qui encadrent le secteur, vont signer avec leur tutelle une charte de bonne conduite, ouvrant la voie à une école apaisée, débarrassée de ses vieux démons, autant le recours intempestif aux arrêts de travail, qu'à l'instauration d'un climat conflictuel
permanent, sur fond de revendications socioprofessionnelles et de violence dans les écoles algériennes.
Pour arriver à pacifier le front syndical, il aura cependant fallu des centaines d'heures de négociations et une montagne de patience pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit Remaoun, qui a longtemps ramé pour faire admettre à ses partenaires sociaux son projet de rénovation de l'école algérienne. Si la ministre préfère parler de réformes urgentes à introduire pour recadrer le système éducatif national, d'autres parlent plutôt d'un mouvement global de rénovation du système éducatif algérien. La charte pour la stabilité et l'équité que les syndicats vont signer, moins le CLA et le CNAPESTE, qui ont annoncé leur refus de parapher le document, est en quelque sorte un contrat moral que vont prendre les deux parties, ministère et syndicats, pour redonner à l'école algérienne sa véritable image. Et, dans la foulée, instaurer un environnement scolaire apaisé, condition importante pour assurer une scolarité normale et relever le niveau de l'enseignement. C'est en réalité une grande bataille qui s'achève pour la ministre de l'Education nationale, car elle a mené de front une campagne parfois désespérée, souvent éreintante, même contre les lenteurs et les lourdeurs administratives de son propre ministère et les différentes directions de wilayas de l'éducation. Pour elle, aujourd'hui, «l'objectif est de garantir un climat scolaire apaisé et une école de la qualité. Le secteur de l'Education est un service public qui a besoin d'une responsabilité sociale, avec des lois et des droits, et a besoin d'un nouveau consensus. Tous les clignotants sont au vert, même si sur le terrain, personne n'est satisfait du produit final», avait-elle souligné la semaine dernière dans ses nombreuses interventions à la radio nationale. Et, même si tous les syndicats ne vont pas signer le document aujourd'hui, Benghebrit a assuré que «nous sommes ouverts et notre objectif est d'aller vers une nouvelle dynamique. Ceux qui ne signent pas aujourd'hui pourront signer après». Car pour elle, «il y a juste la manière à prendre pour améliorer la situation du secteur, avec la satisfaction des revendications des travailleurs. Il faut qu'on se mette d'accord sur un consensus minimum, celui de la prise en charge de l'élève». Dorénavant, et même si tous les syndicats ne signeront pas le document portant charte de l'éthique et de la stabilité, il y aura un avant et un après-dimanche 29 novembre 2015. Car, en donnant leur accord à cette charte, les syndicats ne pourront plus faire machine arrière, encore moins dénoncer les termes de cette charte, dont les conditions et les raisons d'un débrayage, la hantise de Benghebrit, même si elle rassure
que «la signature de cette charte ne prive aucun syndicatd'aller vers la grève, car la grève est un droit constitutionnel».

UNE CHARTE POUR UNE ECOLE RENOVEE

Avec comme finalité d'arriver à «une école de qualité», le document que vont signer les partenaires sociaux s'articule sur trois principales obligations pour un fonctionnement normal des établissements scolaires. Il y a d'abord l'obligation pour les membres de la communauté des enseignants d'assurer un fonctionnement normal des établissements scolaires, l'obligation de donner à l'élève les orientations et les conseils appropriés à l'exercice des droits que lui reconnaît la charte, et aucune violence contre l'élève. «Aucune atteinte à la dignité de l'élève ne doit être tolérée, toute violence physique ou morale visant un élève, et émanant d'un membre de la communauté éducative, doit être bannie, et que les élèves ayant des besoins spécifiques ont le droit absolu de mener une vie scolaire décente». Quant à l'élève, il «doit faire preuve de ponctualité et d'assiduité, respecter les règles de propreté et d'hygiène, et s'interdire de dégrader le mobilier de la classe, et tous les équipements dont dispose l'établissement», alors que «l'éducateur a droit au respect» et «doit voir la valeur sociale de sa fonction reconnue, bénéficier d'une formation continue, de participer à la gestion et à la vie de l'établissement à travers les différents conseils et organes institués à cet effet». Sur les conflits sociaux au sein du secteur de l'Education, la charte de l'éthique et de stabilité stipule notamment que le recours à la grève n'intervient qu'après épuisement de tous les efforts de dialogue. Car les conséquences de ces conflits, indique le même document, «portent sur l'évolution de l'exécution des programmes, sur les calendriers des examens et se traduisent par la réduction, voire la suppression des périodes de vacances», ainsi que sur les élèves. Par ailleurs, la charte que vont signer les syndicats d'enseignants réprouve autant la violence dans l'environnement scolaire que le recours des enseignants aux cours de soutien non encadrés. Car, selon ce document, «ils ne doivent prodiguer des cours de soutien aux élèves que dans le cadre de la règlementation en vigueur (…)». La ministre de l'Education nationale aura ainsi verrouillé le jeu autant sur la discipline des enseignants, la qualité de l'enseignement, la résolution par le dialogue des conflits, barrer la route à la violence extra ou intra-muros des établissements scolaires. Pour autant, deux syndicats refusent de signer ce document. Dans un communiqué expliquant sa position, le Cnapeste avait annoncé à l'issue de son Conseil national, tenu les 6 et 7 novembre derniers, qu'il ne signera pas le document, qui ouvre la voie à une sorte de «paix des braves», entre les syndicats et la tutelle. Pour le Cnapeste, «cette charte ne constitue pas pour l'instant une priorité pour ses militants», appelant le ministère à «clarifier les zones d'ombre qui entourent la circulaire 003, relative à la promotion de certains corps de l'enseignement».

SEULS LE CLA ET LE CNAPESTE

En gros, le syndicat maintient sa position sur ses principales revendications, dont le logement, la retraite, la prime de l'indemnité de zone au profit des personnels des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, et celle des œuvres sociales, ainsi que le calcul des années d'études au niveau des écoles supérieures et instituts de technologie et les années du service national dans la retraite». Le chargé de communication du Cnapeste résume la situation en estimant que «si la tutelle avait répondu favorablement à toutes les préoccupations des PES, nous n'aurons pas eu besoin de charte de stabilité». Le CLA, de son côté, met en avant ses principales revendications non satisfaites, dont une remise en cause des différentes formes de retraites (retraite anticipée, proportionnelle et celle après 32 ans de service effectif) et le prolongement de l'âge de départ à la retraite de 60 ans à 65 ans, qui a poussé, selon lui, à des départs massifs à la retraite. Selon le CLA, le secteur de l'Education a enregistré plus de 25.000 demandes de départ à la retraite. A la veille de la ratification de la charte pour l'équité et la stabilité, la ministre de l'Education nationale a cru bon de rappeler qu'«aucun délai n'a été fixé» pour ceux qui ne signeront pas dimanche, avant d'ajouter que «le débat autour de la charte de l'éthique se poursuit dans le cadre du dialogue entre le ministère et les partenaires sociaux». Pour elle, l'objectif d'instaurer un «climat de sérénité et de stabilité indispensable à la mise en œuvre de nombreuses et complexes actions qui doivent être accomplies pour élever le niveau des performances pédagogiques, de la qualité de la gouvernance et du respect de l'éthique et de l'équité».
Comme il s'agit de sortir le secteur d'une instabilité chronique.
La messe est dite. Les signataires de ce document seront, sauf changement de dernière minute, notamment le Snapest, le Satef, l'Unpef, le Snapap, le Snapep, le Snte et la Fnte. En toile de fond de ce «deal», près de 700.000 fonctionnaires du secteur verront leur situation sociale améliorée, tout aussi que les contractuels et les suppléants.

zadhand
12/01/2016, 15h43
A LA UNE/EDUCATION NATIONALE
Mardi, 12 Janvier 2016 14:00


Le concours de recrutement aura lieu fin février (Benghebrit)

ALGER - La ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit a annoncé mardi
à Alger que le concours de recrutement d'enseignants aura lieu fin février prochain.

20820

"Le concours de recrutement d'enseignant aura lieu fin février", a indiqué Mme Benghebrit
dans une déclaration à la presse en marge de la conférence nationale d'évaluation
du système LMD, précisant que "de nombreux fonctionnaires du secteur
y compris des enseignants seront mis à la retraite".
"Nous sommes dans l'obligation de les remplacer et de pourvoir également aux besoins
des nouveaux établissements scolaires qui seront ouverts dans plusieurs régions du pays
notamment en terme de personnels d'encadrement", a-t-elle ajouté.
Mme Benghebrit a fait savoir que les services de son département élaboraient les synthèses
des conférences régionales et définissaient le nombre
de postes et spécialités à pourvoir avant la tenue du concours.

zadhand
16/01/2016, 10h57
A LA UNE/EDUCATION NATIONALE
Samedi, 16 Janvier 2016 14:00

Le bac et le BEM avant le Ramadhan

20910

Le ministère de l’Education nationale a décidé de réviser le calendrier des dates des examens
de fin de cycle. Le baccalauréat et le BEM (brevet d’enseignement moyen) se dérouleront
avant le mois de Ramadhan, a annoncé jeudi Nouria Benghebrit.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les élèves l’ont demandé et la ministre de l’Education nationale
a répondu favorablement. Les candidats aux examens du bac et du BEM passeront leurs épreuves
avant le mois du Ramadhan qui interviendra cette année le 7 juin prochain. Or, l’examen du BEM
était prévu initialement entre le 7 et le 9 juin et le bac entre le 12 et le 16 juin. Nouria Benghebrit
qui réunissait jeudi les différents syndicats de son secteur pour discuter du sujet des œuvres sociales
a annoncé la révision du calendrier des dates des examens de fin de cycle. Elle a souligné que
cette décision a été motivée par les différents appels lancés par les élèves à travers notamment
les réseaux sociaux et l’avancement du programme. La ministre est confiante quant au déroulement
du reste de l’année scolaire dans de «bonnes conditions». «Le premier trimestre s’est déroulé sans
perturbation, ce qui a permis la finalisation du programme», ditelle. D’ailleurs, prévient Benghebrit,
pour pouvoir avancer les dates des examens nationaux, le deuxième et le troisième trimestre doivent
se dérouler «dans un climat propice». «Nous avons attendu la finalisation des trois rencontres régionales
qui ont identifié le degré d’avancement dans la réalisation du programme et en même temps ce qui a été
mis en exergue c’est que le climat d’ensemble du premier trimestre s’est très bien déroulé, nous avons
énormément de demandes à travers notamment les réseaux sociaux et nous avons pris la décision d’ouvrir
la problématique du calendrier des examens nationaux », a déclaré la ministre du secteur.
La révision du calendrier des examens, souligne-t-elle, se fera en partenariat
avec les syndicats et les associations des parents d’élèves.
Gestion des œuvres sociales, le dossier rouvert
Le dossier de gestion des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation est rouvert. Nouria Benghebrit
demande un consensus sur ce dossier qui continue de diviser depuis 2012 les syndicats dans son mode gestion.
Il y a les adeptes d’une gestion locale et ceux qui plaident pour une gestion nationale à travers une commission
et qui ont fini par remporter la bataille, jusque-là. «Le mode de gestion de l’argent des œuvres sociales ne fait
pas l’unanimité auprès des syndicats et nous leur demandons aujourd’hui de trouver un consensus », a indiqué,
jeudi, la ministre de l’Education nationale. Selon elle, 58 articles sur 77 du projet de décision définissant le mode
de gestion des œuvres sociales ont été amendés. Benghebrit a réuni les syndicats pour débattre de
ces amendements effectués par une commission multisectorielle. Le ministère, précise-t-elle, n’interfère pas dans
ce dossier. Selon elle pour «la gestion de l’argent des œuvres sociales, qu’elle soit au niveau des établissements
ou au niveau des wilayas, nous n’avons aucun avis à exprimer, ce qui nous intéresse c’est le respect des lois
et l’intérêt des travailleurs du secteur». Elle a rappelé que le Fonds des œuvres sociales est financé par une
contribution annuelle de l'Etat qui octroie une aide supplémentaire à hauteur de 3% des salaires des fonctionnaires
dont 0,5% est consacré au titre de la contribution du Fonds des œuvres sociales à la promotion du logement social
pour les travailleurs salariés (FNPOS) et 0,5% est alloué au financement du système de retraite.
La manne financière des œuvres sociales est estimé pour cette année
à 9,5 milliards de dinars, a indiqué la ministre de l’Education.

S. A.

zadhand
01/02/2016, 21h47
A LA UNE/EDUCATION NATIONALE
le 01.02.16 | 11h40


Les dates des épreuves fixées


Les dates des épreuves de fin d’année pour les 3 paliers sont fixées par
le ministère de l’Education nationale. Les dates sont considérablement avancées
de manière à ne pas coïncider avec le mois de ramadhan.

Le baccalauréat se tiendra du 29 mais au 6 juin, le BEM du 24 mai au 26 mai et la 5ème le 22 mai,
a indiqué ce lundi la ministre de l’Education nationale sur les ondes de la radio algérienne.
L’avancement de ces examens est exceptionnel cette année, a tenu à préciser la ministre.
Cela ne se fera plus à compter de l’année prochaine.
Baccalauréat : Pas de rachat cette année
Proposé il y a une année par la ministre de l’Education Nationale la prise en considération de
la fiche de synthèse l’élève candidat au baccalauréat ne se fera finalement pas
pour la session de juin 2016.« Pas cette année », a répondu Mme Benghebrit à une question
sur l’application de la proposition portant prise en compte de l’évaluation de l’élève tout au long
de l’année. L’annonce d’un éventuel retour au rachat avait pourtant satisfait
beaucoup d’élèves et de parents.L’unique nouveauté pour le baccalauréat de cette année est
que les candidats seront dispensés du bac sport. Sera prise comme note la moyenne des
trois trimestres, a-t-elle expliqué. Pour ce qui est de l’organisation du baccalauréat en trois jours
à partir de l’année prochaine, la ministre a indiqué que cette proposition est en cours d’étude
au niveau de son ministère. La décision finale sur l’adoption ou non de cette mesure sera prise
au plus tard à la fin de l’année scolaire en cours, précise-t-elle.
Le concours de recrutement pour fin février
Le concours de recrutement des enseignants se déroulera à la fin du mois de février, a indiqué
Mme Benghebrit sans préciser de date. Elle précise que les résultats des épreuves écrites et orales
sont les seules à décider de l’admission d’un candidat alors que par le passé certains types
de diplômes, à l’image des sciences juridiques, étaient exclus d’avance. Le ministère a communiqué,
a indiqué la même responsable, ses besoins en matière de poste budgétaires à la Fonction publique
et est en attente de réponse.

Les examens en chiffres

- 816.650 candidats au baccalauréat dont 267.465 à titre de candidats libres.
- 559.247 candidats pour le BEM.
- 704.943 pour la 5ème année primaire.

Mina Adel

zadhand
23/03/2016, 11h43
A la une/Actualité_Leur rassemblement empêché par la police
le 23.03.16 | 10h00

Les contractuels de l’éducation exigent leur intégration

Les enseignants contractuels ont entamé hier une grève illimitée pour réclamer la prise en compte
de leur expérience professionnelle lors du recrutement par voie de concours.

22463


Les contractuels ont décidé également de boycotter le concours et de maintenir la pression
jusqu’à leur intégration dans des postes permanents.Le rassemblement tenté hier devant le Palais
du gouvernement et la Maison de la presse a été empêché par la police. Les groupes d’enseignants
ont été forcés de quitter les lieux et conduits dans des bus à la gare routière interwilayas du Caroubier,
pour les contraindre à rentrer chez eux. Les quelques enseignants ayant échappé à cette opération
se sont déployés et ont rejoint les sièges des syndicats autonomes et des organisations politiques
(Cla, Snapap, MDS et Raj, entre autres). Une dizaine d’enseignants ont entamé une grève de la faim.
Les représentants des protestataires dénoncent «la violence utilisée par les agents de l’ordre pour empêcher
le rassemblement préparé pacifiquement pour réclamer des droits légitimes», lit-on dans un communiqué du
Conseil des lycées d’Algérie. «Cela se passe quelques heures seulement après l’accord contre la violence signé
par le ministère de l’Education nationale et les forces de l’ordre», rappellent les enseignants contractuels.
Ces derniers exigent le respect des engagements pris par les responsables du secteur à la remise de l’affectation
en poste. Les contractuels dénoncent ce qu’ils considèrent aujourd’hui comme «un retournement de veste» à
leur égard. «Nous refusons d’être des bouche-trous», lance Youcef Hamici, représentant du comité des contractuels,
dénonçant l’attitude de la ministre de l’Education qui refléterait, selon lui, «le manque de considération pour le dossier
des contractuels». Le collectif estime que les postes budgétaires disponibles dans le secteur de l’éducation sont suffisants
pour régulariser tous les contractuels auquel le ministère fait appel pour faire fonctionner l’école.
Le dossier des contractuels reste parmi les plus épineux du secteur.Malgré les régularisations faites ces dernières années
suite à de larges mouvements de protestation, près de 20 000 enseignants (statistiques syndicales) vivent à ce jour
dans la précarité avec des salaires ne dépassant pas 21 000 DA/mois. Des enseignants indiquent que
«c’est l’intégration dans des postes permanents miroitée par les responsables qui nous a fait tenir toutes ces années.
Nos dépenses pour rejoindre ces postes boudés par nos collègues permanents à chaque rentrée scolaire dépassent
les salaires perçus, généralement, en retard», explique un enseignant ayant multiplié les vacations entre Béjaïa et Alger.
Il est professeur de philosophie dans un lycée de la capitale, son salaire de 21 600 DA «n’est pas versé régulièrement».
«Je vous assure que ce qui fait le plus mal est quand on vous signifie que votre poste est confié à un nouveau professeur
qui, il y a quatre ans, était votre élève en terminale», s’indigne-t-il. Pour rappel, le ministère de l’Education a supprimé le critère
de l’expérience du barème d’évaluation des candidats au concours de recrutement qui subiront des épreuves écrites.
Les reçus seront ensuite soumis à un entretien, convient-il de préciser.


F. Aït Khaldoun-Arab

zadhand
16/06/2016, 21h18
FACEBOOK ET TWITTER SERONT SUSPENDUS DU 19 AU 23 JUIN EN ALGÉRIE

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24474&d=1466097147

16 juin 2016

À cause des fuites des sujets de baccalauréat qui sont passés la dernière fois,
la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit confirme que
Facebook et Twitter seront suspendus du 19 au 23 juin car c’est
la seconde session du baccalauréat 2016.

24489


Certains gens travaillent avec Facebook et Twitter, d’autres ne vont pas passer
le baccalauréat et n’auront pas accès à ces deux réseaux sociaux, pour débloquer
Facebook et Twitter, on pense qu’un VPN fera l’affaire, si vous avez
un smartphone Android, téléchargez et installez l’application Cloud VPN qui
est totalement gratuite sans achats dans l’application. Après l’avoir installé,
ouvrez-la, et cliquez sur « Tap to connect ».


24490

Pour débloquer Facebook et Twitter sur un ordinateur PC sous Windows,



téléchargez le logiciel VPN Hotspot Shield (https://mydati.com/download/hss-win2/HSS-773.exe),

installez-le, ouvrez-le et cliquez sur « connect ».

zadhand
17/06/2016, 16h22
Un taux de réussite de 54,42 %


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24474&d=1466097147

A LA UNE/ACTUALITÉ_BEM
le 17.06.16 | 14h31



Le taux de réussite à l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM),
session juin 2016, au niveau national est de 54,42 %, a indiqué vendredi
l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale,
Messeguem Nedjadi, à la radio nationale.
Quelque 559 926 candidats dont 271 856 garçons et 288 070 filles ont été
inscrits cette année à cet examen, selon l'Office national des examens et
concours (ONEC).Le taux de réussite au BEM a atteint l'an dernier 53,97 %
alors que le taux le plus élevé au cours des cinq dernières années a été
enregistré en 2012 avec 72,10 %.

APS

zadhand
17/06/2016, 17h27
FACEBOOK ET TWITTER SERONT SUSPENDUS DU 19 AU 23 JUIN EN ALGÉRIE

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24474&d=1466097147

16 juin 2016

À cause des fuites des sujets de baccalauréat qui sont passés la dernière fois,
la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit confirme que
Facebook et Twitter seront suspendus du 19 au 23 juin car c’est
la seconde session du baccalauréat 2016.

24489


Certains gens travaillent avec Facebook et Twitter, d’autres ne vont pas passer
le baccalauréat et n’auront pas accès à ces deux réseaux sociaux, pour débloquer
Facebook et Twitter, on pense qu’un VPN fera l’affaire, si vous avez
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Ministère de l’Education / Épreuves du baccalauréat
Par Maroua T
Publié le 17.06.2016
http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f4/24474d1466097147-o3b-13419206_1033728840049496_5655081446169529810_n.jp g

Pas de coupure d’internet dimanche !

Le réseau internet sera-t-il coupé ce dimanche ? Le ministère de l’éducation nationale
a été néanmoins formel : « aucune coupure ne sera procédée
lors des secondes épreuves du baccalauréats prévues le 19 juin ».

24510

Une déclaration qui vient mettre fin aux spéculations animées sur
la toile ces derniers jours. « Internet ne sera pas suspendu durant
ces secondes épreuves du baccalauréat contrairement à ce qui a
été rapporté », a indiqué à Dzair TV M. Abdelouhab Guellil, chef de
cabinet au ministère de l’Education. Il faut savoir que les rumeurs sur
une « éventuelle » coupure d’internet pendant la seconde session du
BAC ont été alimentées par les sujets qui ont fuité dans les centres
d’examen en fin mai dernier. Des sujets qui ont été partagés sur le web
notamment sur les réseaux sociaux Facebook et Twiter, et ce malgré
toutes les précautions prises par le ministère de tutelle.
Rappelons que plusieurs centres d’examen à travers le pays ont été touchés
par cette vague de tricherie. D’après le ministère de l’Éducation, les enquêtes
menées par le centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique
et cybercriminalité de la gendarmerie nationale, ont déjà permis d’identifier plus
de quinze plateformes d’échanges et 150 profils Facebook
dont certains sont domiciliés à l’étranger.

Lako
17/06/2016, 17h46
L’inspecteur général du ministère de l’éducation : « les fuites du Bac, un complot contre l’Algérie » (http://www.algerie1.com/actualite/linspecteur-general-du-ministere-de-leducation-les-fuites-du-bac-un-complot-contre-lalgerie/)http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/06/bac-algerie-internet-500x284.jpg
L’inspecteur général du ministère de l’éducation, qui commentait vendredi les résultats du BEM, est également revenu sur les fuites du Bac. Cela pour rappeler qu’ « il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais bien d’un complot, dans le but de porter atteinte à l’Algérie ». Medjadi Messeguem, indiquera que « l’enquête en vue d’identifier les membres du réseau qui est derrière les fuites se poursuit sous la conduite de la gendarmerie nationale et que tous les mis en cause seront traduits devant la justice devant laquelle ils auront à répondre de plusieurs chefs d’inculpations ».Internet interrompu, au niveau des centres d’examensAu sujet du Bac partiel, dont les épreuves sont prévus du 19 au 23 juin, la ministre de l’éducation nationale, Mme Nouria Benghabrit est revenue sur la question pour expliquer que les sujets seront totalement sécurisés. Et que dans le cadre de ce dispositif de sécurisation, la connexion internet sera interrompue, au niveau des centres d’examens sur tout le territoire national.La ministre de l’éducation qui n’a pas voulu infirmer ou confirmer si les éléments de l’armée seront mobilisés, dans le cadre du dispositif du Bac partiel, a expliqué que les responsables de l’ONEC, seule institution habilitée à sélectionner les questions avant impression, sont instruits pour prendre en considération certains paramètres ; Il s’agit en particulier de l’état psychologiques des candidats, du fait que les épreuves se déroulent aussi en plein mois de Ramadhan. Et en attendant le débuts des épreuves le 19 juin, les corrections se poursuivent normalement pour les filières non touchés par la fraude.

Lako
17/06/2016, 17h53
BEM 2016 : 132 élèves réussissent leur examen par excellence (http://www.algerie1.com/actualite/em-2016-132-eleves-reussissent-leur-examen-par-excellence/)

http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/06/messeddddddd-300x2181.jpg

« Cent trente-deux élèves ont obtenu la mention +excellent+ dans l’examen du BEM pour l’année scolaire 2015-2016, avec une moyenne dépassant les 19/20, contre 1.648 ayant obtenu la note de 18 et 19/20 alors que 15.754 autres élèves ont réussi à avoir entre 16 et 18/20″, a indiqué, vendredi, l’inspecteur général du ministère de l’Education nationale, Messeguem Nedjadi.Animant une conférence de presse à l’occasion de l’annonce des résultats de l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM), il a précisé que ces 132 candidats l’ont réussi avec une moyenne dépassant les 19/20 dans session juin 2016, dont le taux de réussite au niveau national est de 54,42 %.
Résultats passables en maths, français et anglais
Commentant les résultats du BEM, le même responsable a souligné que les élèves ont pu avoir des moyennes « élevées »et « acceptables » dans cinq matières. « Il s’agit, a-t-il dit, de la langue arabe, de l’éducation islamique, de la physique, de l’éducation civique et de tamazight ».M. Messeguem a, par contre, qualifié les résultats des examens en langue française et anglaise ainsi que les mathématiques de « passables », avec toutefois, une « légère amélioration » dans la moyenne des mathématiques qui a atteint, a-t-il dit, « 9,06/20 contre 7,67/20 en 2015″.L’inspecteur général au ministère a par ailleurs, fait savoir que le taux d’absentéisme aux examens était de l’ordre de 0,92% sur les 551.381 inscrits à cette épreuve.Il a également indiqué que sur les 546.076 élèves ayant passé l’examen du BEM, les filles obtiennent le plus grand taux de réussite avec « 61,55% contre 46,66% pour les garçons ».Pour ce qui est enfin, des élèves ayant échoué à l’examen, M. Messeguem a précisé qu’il sera procédé à l' »addition de la note obtenue au cours de l’année à celle obtenue au BEM qui sera, par la suite, divisée sur deux ».« Si l’élève obtient au final une moyenne de 10/20, il ira automatiquement au lycée », a conclu le représentant du ministère de l’Education nationale.

zadhand
26/06/2016, 20h42
FACEBOOK ET TWITTER SERONT SUSPENDUS DU 19 AU 23 JUIN EN ALGÉRIE

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24474&d=1466097147

16 juin 2016

À cause des fuites des sujets de baccalauréat qui sont passés la dernière fois,
la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit confirme que
Facebook et Twitter seront suspendus du 19 au 23 juin car c’est
la seconde session du baccalauréat 2016.

24489


Certains gens travaillent avec Facebook et Twitter, d’autres ne vont pas passer
le baccalauréat et n’auront pas accès à ces deux réseaux sociaux, pour débloquer
Facebook et Twitter, on pense qu’un VPN fera l’affaire, si vous avez
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Benghebrit rencontre aujourd’hui les partenaires sociaux

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Éducation, l’heure du bilan
26 Juin 2016

La ministre de l’Education nationale rencontre aujourd’hui les partenaires sociaux.
Les deux parties vont faire le point sur les épreuves partielles du bac, les résultats
du BEM et de la 5e. Au menu également, la préparation de la rentrée scolaire
prochaine qui se déroulera sous le signe du changement.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’est l’heure du bilan pour le ministère de l’Education nationale. Nouria Benghebrit réunit aujourd’hui les syndicats autonomes
et les associations de parents d’élèves pour faire le point sur plusieurs dossiers.
Les deux parties reviendront, apprend-on, sur les examens de fin d’année et essentiellement sur le déroulement des épreuves partielles du bac. Le département
de l’éducation veut faire une évaluation des examens nationaux pour corriger les
lacunes. D’ailleurs, le taux d’échec dans les examens de fin de cycle primaire et
moyen est important. Et beaucoup réussissent leur passage d’un palier à un autre
grâce au rachat.Partant du principe que la scolarisation est obligatoire jusqu’à l’âge
de 16 ans, le ministère de l’Education ne voit pas l’intérêt de faire passer un examen sanctionnant aux élèves de la 5e année primaire. C’est pourquoi, cet examen deviendra
un test d’évaluation des compétences des élèves. Cependant, la suppression de cet examen ne devrait pas intervenir à la rentrée prochaine. Puisque l’urgence pour la
rentrée de septembre c’est la refonte du bac. Le ministère de l’Education, en partenariat avec les partenaires sociaux, a travaillé tout au long de cette année sur ce dossier dont
les résultats seront annoncés prochainement. Sur les trois examens nationaux, seuls
les examens de fin de cycle primaire et de la troisième année secondaire seront réformés.
Pour l’instant, Nouria Benghebrit n’a pas évoqué de changements dans les épreuves du BEM. Au niveau de ce palier, la réflexion concerne plutôt le problème de l’orientation.
La ministre de l’Education et le partenaire social vont également discuter de
la prochaine rentrée scolaire et ses préparatifs. Une rentrée 2016-2017
qui se déroulera sous le signe du changement.

S. A.

zadhand
07/07/2016, 16h12
Benghebrit dresse le bilan d’une année
et trace les perspectives pour la rentrée

Bonsoir, à l'occasion de l'Aid El-Fitr je présente mes meilleurs vœux,
bonheur, de santé et de prospérité à la communauté de maghreb-Sat
et de la nation arabe et islamique.

le 07.07.16|13h43


Prenant le contrepied de ses détracteurs sur une question dont
ils font leur monopole, Mme Benghebrit a souligné « le rôle que doit
jouer l’école dans le développement du sentiment patriotique et de
l’unité nationale » dans une toute perspective que la leur. C’était depuis
Témouchent où ellea été pour la clôture de l’année scolaire et où
elle a été de la célébration officielle du 5 juillet.

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Sollicitée par El Watan sur un bilan exhaustif de l’année, la ministre affirme
« Nous avons eu une année stable mais qui s’est terminée de façon un peu
mouvementée. Ce dont je suis fière, c’est que malgré toutes les difficultés,
malgré toutes les tentatives de déstabilisation du secteur de l’éducation,
nous avons ensemble, relevé le défi de réaliser un baccalauréat partiel dans
un délai de 15 jours alors qu’une session du bac nécessite toute une année.
(...) Toute la société a contribué à cette réussite. Et ma présence ici, le 5 juillet,
fête de l’indépendance et de la jeunesse, est une forme de reconnaissance du
rôle de l’école dans le développement du sentiment patriotique et de l’unité
nationale à travers des journées culturelles, et pas uniquement à travers les apprentissages. Les activités artistiques et culturelles contribuent à développer
cette socialisation qu’on souhaite mettre au service de l’Algérie et au service de
la société ».Relancée sur les résultats aux examens dont elle s’est dite satisfaite,
la ministre a rendu un hommage appuyé au corps enseignant. Revenant sur l’année scolaire 2016, elle rappelle qu’elle a été une année de transition alors que 2014 et
2015 ont préparé « l’amélioration dans l’application de la réforme et de toutes les recommandations issues des différents séminaires d’évaluation. Elles vont être
mises en œuvre à partir de la rentrée ». Néanmoins l’évaluation des résultats ne
peut-être que dans quelques années dans la mesure où « le temps de l’Education
est un temps long. Si on introduit aujourd’hui des changements, nous recueillerons
dans une dizaine d’années véritablement les fruits de cet effort ».
Interpellée sur les principales actions programmées, Mme Benghebrit signale
l’introduction de manuels scolaires pour les 1ères et 2èmes années primaires ainsi
que la 1ère année moyenne : « Ce sera un changement radical au point de vue de
la forme et du contenu ». En outre, lors de la dernière d’août, il y aura la formation
des nouveaux enseignants comme des anciens. Il y a également la numérisation
du secteur de l’éducation « dont les résultats, en termes de gouvernance de proximité,
de gestion et de fonctionnement, seront visibles dans moins d’une année ».
En septembre, il s’agira de la mise en œuvre de la chartre d’éthique du secteur avec
les partenaires sociaux : « L’idée est qu’elle ait un contenu concret au niveau de l’établissement scolaire. A cet égard, un workshop va être organisé autour de la problématique de la retraite. Nous avons besoin, à partir d’un diagnostic, précis,
concret, fin, par cycle, donner une vue de cette évolution de la retraite anticipée ».
Mais auparavant, le 14 juillet et non pas le 13 comme prévu, cela pour une raison de problème de calendrier, un atelier national sur le baccalauréat conclura le travail d’une année d’une équipe associant les partenaires sociaux.Le point partagé par tous a trait
à la nécessité de diminuer le nombre de jour. De même, la question est de savoir
comment valoriser le travail continu de l’élève, ce qui entrainera « une entreprise de réorganisation, y compris administrative et matérielle de l’ONEC ». Enfin, à propos de l’enquête judiciaire sur la fuite des sujets du bac, la ministre indique qu’elle est en cours
et qu’un travail considérable a été effectué par les services de sécurité. « Si certaines personnes impliquées ont été arrêtées ou mises sous contrôle judiciaires, pour d’autres
les recherches se poursuivent quant à leur culpabilité. »

Mohamed Kali






عيد مبارك سعيد لكم و للأمة العربية و الإسلامي
يا من احبهم في الله .. ويا من احن واشتاق اليهم كل يوم .. لا املك سوى الدعاء لكم بالصحة والعافية وللجزائر والامة الإسلامية بالخير والمن والبركات .. يارب الف رحمة على أرواح موتانا، والشفاء للمرضى واللطف بذوي الحاجة.. يارب
Aid moubarak 2016.jpg (http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f4/24901d1467732675-les-nouveaut%E9s-de-canalsat-aid-moubarak-2016.jpg)

zadhand
08/07/2016, 21h06
LES 28 000 NOUVEAUX ENSEIGNANTS TITULAIRES EN FORMATION CET ÉTÉ

24973

8 juillet 2016|19:56
Les 28 000 lauréats retenus dans le cadre du concours de recrutement
d’enseignants dans les trois paliers pourront exercer leur métier en tant
qu’enseignants titulaires dès cette rentrée scolaire.
Les résultats du concours sont disponibles sur le site internet de l’Onec
depuis avant-hier soir. Les candidats ont pu accéder aux résultats publiés
sur ce site après l’insertion de leur mot de passe. « Les postulants qui n’ont
pas été retenus, à cause du nombre limité de postes, trouveront également
leur nom sur le site », a précisé Abdelhakim Benabed du ministère de l’Education nationale.Pour rappel, près d’un million d’enseignants contractuels et d’universitaires
ont postulé au concours de recrutement et 800 000 d’entre eux ont déposé leur
dossier. Selon les résultats du ministère, près de 148 000 candidats, soit 45%,
retenus à l’examen écrit sont des contractuels. L’examen oral a été déterminant pour
les postulants de décrocher le sésame qui leur ouvre les portes sur le monde du travail.
Mais ils devront suivre d’abord une formation durant cet été, soit avant la prochaine
rentrée scolaire (2016-2017), en plus de l’ouverture d’un portail de formation à distance
qui leur permettra de se familiariser avec le secteur, surtout pour les nouvelles recrues
qui n’ont jamais exercé le métier. D’autres concours de recrutement touchant certains corps en relation avec l’éducation nationale sont prévus. Les postes budgétaires ouverts selon les paliers sont répartis comme suit : 17 595 postes pour le cycle primaire, 7 497 postes pour le cycle moyen et 2 983 pour le secondaire. Le concours a été ouvert cette année à 28 nouvelles spécialités dont les sciences politiques, les sciences de la communication et le droit, en plus de filières scientifiques et de certaines autres en
biologie et l’informatique. Mais force est de constater que le concours est loin de combler
le déficit du secteur qui souffre toujours du manque criant de personnels enseignants,
au sein même des écoles et des lycées de la capitale et des grande villes,
sans parler des zones reculées où les enseignants de langues étrangères et de mathématiques font cruellement défaut.

Lako
16/07/2016, 18h33
Le taux de déperdition scolaire en Algérie le plus faible en Afrique du Nord et au Moyen Orienthttp://www.aps.dz/media/k2/items/cache/3bef153f97369e7fb2a2a4f074c5e5f1_L.jpg
ALGER - La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé samedi à Alger, que le taux de déperdition scolaire en Algérie était le "plus faible" en région d'Afrique du Nord et Moyen Orient, selon le rapport du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF)."L'Algérie présente le plus faible taux de déperdition scolaire en région d'Afrique du Nord et Moyen Orient", a indiqué Mme Benghebrit lors d'une journée d'étude sur "La déperdition: cursus scolaires et devenirs socioprofessionnels", soulignant que "le décrochage scolaire est plus important chez les garçons que les filles".Cette journée d'étude a permis également de présenter les résultats d'une étude sur le terrain menée depuis avril 2015 par l'Observatoire national de l'éducation et de la formation.Celle-ci consiste essentiellement en des entrevues et rencontres avec des jeunes jusqu'à 22 ans pour connaitre leur parcours, leurs cursus scolaires et les véritables raisons de l'abandon de leurs études.Selon un exposé présenté par le directeur de l'Observatoire national de l'éducation et de la formation, Mustapha Medjahdi, l'étude qui a concerné trois wilayas à savoir Alger, Oran et Sidi Bel Abbes et a été soldée par plusieurs conclusions qui imputent la déperdition scolaire d'abord, au "conflit relationnel élève-enseignant", à la mauvaise propagande sur l'école et à l'absence du rôle du conseiller pédagogique, devenu désormais purement "administratif" ainsi que la situation sociale de l'élève.D'autre part, Mme Benghebrit a estimé que les résultats de cette étude venaient compléter ceux de l'étude quantitative réalisée par l'UNICEF et présentés en janvier 2016 à Adrar.Entre autres causes à l'origine de l'abandon des études, elle a cité l'"incapacité de maîtriser les conflits de l'élève en milieu scolaire et au sein de sa famille et la non prise en charge en temps réel des difficultés scolaires, rassurant que le ministère s'employait à relancer le rôle du conseiller pédagogique.Elle a estimé que l'analyse des erreurs que pouvait commettre l'élève et qui font l'objet d'étude par des pédagogues, cernera avec précision les principales erreurs et leurs solutions.D'autre part, la ministre de l'Education nationale a annoncé que le dossier de la réforme du baccalauréat sera présenté au Gouvernement et "prochainement" au conseil des ministres, rappelant les hypothèses examinées depuis 2015 qu'elle a finies d'examiner jeudi dernier avec des experts de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.Un consensus entre toutes les parties" a été dégagé à ce sujet, a-t-elle fait remarquer.Elle a souligné à ce propos, que le débat était "précis" entre le partenaire social et le ministère, soulignant que l'application de la réforme du BAC se fera de manière "progressive".Par ailleurs, Mme Benghebrit a qualifié les résultats du BAC 2016 de "satisfaisants'" en dépit de l'état psychologique qu'avaient connu les élèves après les fuites des sujets durant le première session qui a eu lieu du 29 mai eu 2 juin.Elle a rappelé enfin, que les élèves "ont surmonté cette étape" et pour preuve les résultats, insistant sur le taux de réussite le plus élevé dans la filière des mathématiques.

Lako
20/07/2016, 08h58
Plus d'activités extra-scolaires pour nos élèvesalors qu'elles sont prévues au programme, les activités extra-scolaires sont «zappées» dans la majorité des établissements scolaires du pays. On se contente de pseudos séances de sport ou des cours de dessin et de musique qui sont beaucoup plus des séances de garderie. La ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit veut remédier à cela en réhabilitant ces activités qui permettent de développer l'imagination et les compétences des élèves. Elle a ambitionné ainsi de programmer plus de séances de sport, musique et dessin. Des séances de lecture devraient aussi être au programme. Elle a également instruit les chefs d'établissement et les enseignants à réinculquer la culture des excursions qui permettent aux jeunes de découvrir ce qui les entoure, mais surtout leur apprendre à vivre en communauté...

Lako
22/07/2016, 06h35
Benghabrit : L’austérité ne concerne pas le secteur de l’éducation (http://www.algerie1.com/actualite/benghabrit-lausterite-ne-concerne-pas-le-secteur-de-leducation/)http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/07/bengdhhrsedsss-500x283.jpg
« Aucune mesure d’austérité n’est prévue dans le secteur de l’Education, dont le caractère social sera préservé par l’Etat », a assuré, jeudi, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit.S’exprimant devant la presse en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps du Conseil de la nation, en réponse à une question sur l’application ou non de mesures d’austérité dans le secteur lors de la prochaine année scolaire, elle a déclaré que « le caractère social du secteur de l’éducation ne connaîtra aucun changement et l’Etat continuera à aider ceux qui rencontrent des difficultés sociales ».S’agissant des propositions de suppression des épreuves de langue amazighe et d’éducation islamique au baccalauréat, Mme Benghabrit a indiqué que le débat sur la reforme de l’examen du baccalauréat « se fait en toute liberté et dans la transparence ».La ministre a, à ce propos, rappelé que le dialogue et le débat étaient devenus une « tradition » dans le secteur de l’éducation tout en soutenant que « le débat autour de la reforme du baccalauréat doit être de haut niveau ».Mme Benghabrit a estimé que « de nombreux paramètres sont à prendre en compte à la lumière de ce qui s’est passé au cours de cette année scolaire et qui nous impose de nous adapter aux changements survenus dans la société et dans l’école ».

zadhand
22/07/2016, 20h04
Des directeurs d’écoles refusent d’enseigner le Tamazight

Malgré l’officialisation tamazightn’échappe pas à des actes d’ostracisme.
C’est le cas de ces directeurs d’écoles et de lycées de Batna qui refusent
carrément d’accueillir des cours de tamazight, chez eux.
Le Mouvement pour l’autonomie chaouie, un mouvement social de la région de
Batna, a dénoncé, dans un courrier envoyé à plusieurs institutions dont le ministère
de l’Education nationale, le refus d’une directrice d’un lycée de la ville de Marouana d’accueillir dans son établissement une classe en tamazight malgré l’insistance des parents d’élèves. C’est, d’ailleurs, la demande des parents et des élèves qui détermine l’ouverture d’une classe dans un établissement.Cette attitude est également signalée
dans certaines autres grandes villes. C’est le cas à Alger où des Directeurs de
l’éducation ont résisté à la volonté du ministère d’ouvrir des classes en tamazight.
Mais l’insistance des parents et du ministère de l’Education ont fini par faire plier ces directeurs. Pour l’instant, 16 postes budgétaires sont ouverts à Alger en attendant d’autres.

Lako
28/07/2016, 10h06
Éducation : Ouverture de 3870 postes budgétaires au profit des titulaires de DEUA (http://www.algerie1.com/actualite/education-ouverture-de-3-870-postes-budgetaires-au-profit-des-titulaires-de-deua/)http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/07/ssefrfsssssssssssssssssssssssss1-400x200.jpg
Le ministère de l’Education nationale a annoncé, mercredi, l’ouverture de 3.870 postes budgétaires pour le recrutement d’éducateurs, de conseillers d’orientation, de conseillers pédagogiques (scolaire et professionnel) et d’adjoint principal de laboratoire pour les détenteurs de diplômes d’études universitaires appliquées (DEUA) et les détenteurs de diplômes de techniciens supérieurs.Selon le communiqué publié sur le site de la direction générale de la Fonction publique et de la réforme administrative, le recrutement se fera sur la base d’un concours dans les postes ouverts soit 3.285 pour les éducateurs, 293 pour l’adjoint principal de laboratoire et 292 pour les conseillers d’orientation et pédagogiques.Les candidats doivent être titulaires de diplômes d’études universitaires appliquées ou de diplômes de technicien supérieur pour les diplômés des instituts de la formation professionnelle.Pour participer au concours d’adjoint principal de laboratoire, un diplôme de technicien supérieur ou diplôme d’études universitaires appliquées en biologie, chimie, biochimie, électronique, électrotechnique, électricité ou électromécanique est requis.Pour celui de conseiller d’orientation et pédagogique, il est exigé une licence en sciences de l’éducation, en psychologie ou en sociologie. Les dossiers peuvent être déposés au niveau de la direction de l’éducation des wilayas dans un délai de 15 jours à dater du 25 juillet.

Lako
28/07/2016, 12h12
Enseignement des matières scientifiques/ Benghebrit explique le choix de la langue française



La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, s’est exprimée à propos de la décision prise par son département d’enseigner les matières scientifiques en langue française (http://www.algerie-focus.com/2016/02/135309/). Pour la ministre, cette option ne vise nullement à porter atteinte à l’«identité nationale» comme voudraient le faire croire des parties mal attentionnées.M. Benghebrit a en effet pris la parole, en marge d’une visite de travail menée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pour justifier le choix de son département d’opter pour la langue française dans l’enseignement de matières scientifiques dans le cadre des reformes entreprises depuis son installation à la tête du ministère de l’Éducation,Répondant à ses détracteurs qui l’accusent, depuis sa désignation, d’œuvrer pour la destruction de l’identité nationale, la ministre a tenu à signifier que ce choix est motivé par des considérations pragmatiques. “Le français est la deuxième langue la plus parlée en Algérie, alors il était plus judicieux de recourir à cette langue plutôt qu’à l’anglais”, a-t-elle expliqué.Sans le formuler de façon explicite, Mme Benghebrit a imputé la responsabilité de cette polémique stérile qui a pour fond de commerce l’«identité nationale» à ceux-là même qui ont mené la campagne de sabotage lors de la première session du Bacalauret 2016.

zadhand
13/08/2016, 20h17
Les nouveaux manuels disponibles le 25 août

Réformes des programmes scolaires
samedi 13 août 2016 à 17:54

C’est du moins ce que nous avons appris hier de l’Association nationale
des parents d’élèves (ANPE). «En principe, la distribution de ces livres a
démarré la semaine dernière afin qu’ils soient disponibles avant le 25 août
dans tous les établissements», nous a indiqué Khaled Ahmed, président
de cette formation, tout en se référant à une source du ministère de
l’Education nationale. Le ministre a mis l’accent, a-t-il souligné, sur le fait
que ces ouvrages, destinés aux élèves de première et deuxième années
primaires et ceux de première année moyenne, arrivent avant la date butoir
dans les centres de distribution, répartis à travers les wilayas. C’est ce qui a
été mentionné, d’ailleurs dans l’instruction portant le n°1091, signée par son
secrétaire général, et dans laquelle les travailleurs du secteur sont appelés à
se mobiliser pour mener à bien cette opération.Cela au moment où les
responsables à la tête des directions de l’éducation sont instruits d’accélérer
les choses afin d’éviter tout retard. Car, tout retard ne sera pas toléré par le
département de Benghebrit qui compte organiser, du 25 août au 8 septembre,
des exposés sur ces nouveaux ouvrages qui seront distribués à partir de la
prochaine rentrée scolaire, prévue le 3 septembre. Les élèves concernés par
ces programmes et leurs parents pourront, à travers, ces espaces jeter un coup
d’œil sur le contenu de ces programmes élaborés par une commission composée
de quelque 200 experts.Ces espaces seront aussi l’occasion pour l’acquisition de
ces nouveaux manuels, selon les initiateurs de ce projet. Avec l’application du
nouveau programme, dès la prochaine rentrée des classes, le problème du cartable surchargé ne va plus se poser, surtout pour les élèves de 1re et 2e années primaires
qui auront des livres uniques avec des programmes bien restructurés.
Un livre unique
Il s’agit, en effet, d’un livre unique de matières scientifiques (éducation scientifique
et éducation technologique) et un autre pour les matières littéraires (éducation
islamique et langue arabe) alors que toutes les matières de première année moyenne seront mises à jour à travers sept nouveaux manuels scolaires. Une formation a été dispensée aux enseignants concernés par la refonte des programmes ainsi qu’aux directeurs des établissements scolaires du primaire et du moyen.Les inspecteurs
aussi sont concernés par ce schéma national de formation mis en place par la même commission. Ces nouveaux programmes ne sont pas au goût de certains qui ont
critiqué non seulement le fond de ces programmes mais leur mise en place précipitée.
C’est le cas du Syndicat des travailleurs de l’éducation (SNTE) qui, à cet effet, plaide
pour la prolongation jusqu’à 2017 de sa mise en œuvre tout en insistant sur la
nécessité d’ouvrir un débat autour de ce sujet. «Il faut ouvrir autour de ce sujet un
débat auquel prendront part des enseignants, des inspecteurs, des syndicats, des
parents d’élèves, des partis politiques et même la société civile dans le cadre de la
loi d’orientation sur l’Education nationale», a exigé Kouider Yahiaoui, secrétaire national
et chargé de l’organisation au sein de cette formation syndicale. Selon lui, les
programmes destinés aux élèves de 1re et 2e années primaires et ceux de 1re année moyenne, nécessitent plus de temps avant d’être appliqués sur le terrain.

Lako
14/08/2016, 14h18
L’école algérienne comptera 15 millions d’élèves en 2030Le Conseil National Autonome du Personnel Enseignant du Secteur Ternaire de l’Education (Cnapeste) a clôturé les travaux son université d’été centrés sur le rôle des syndicats dans la préservation des acquis et la lutte contre de toute forme de harcèlement à l’égard de l’action syndicale.Le secrétaire national chargé de communication au Cnapeste, Messaoud Boudiba a déclaré à Echorouk que 400 membres avaient participé à l’université d’été -tenue au collège Djenass El Aouana dans la wilaya de Jijel-, dont les travaux se sont étalés sur 6 jours.
Boudiba a souligné par ailleurs que des docteurs et experts avaient animé des conférences et débattu de nombreux dossiers « sensibles » ayant créé une large polémique.
De son côté le conseiller chargé des relations de travail au Cnapeste, Bouderba Noureddine a affirmé que ce qui se dit sur un risque de faillite de la Caisse de retraite et que les « retraités » seraient à l’origine n’est que grand mensonge, car selon lui, la cause réelle de sa faillite est due à la mauvaise exploitation de ses fonds et à des dépenses dans des domaines autres que la retraite.
Pour lui, d’après les premières lectures du nouveau projet de loi portant code du travail révèlent l’entrave de l’activité syndicale en portant atteinte aux acquis des travailleurs.
Bachir Messaitfa, expert en économie a révélé que l’école algérienne comptera 15 millions d’élèves à l’horizon 2030 et ce grâce à une étude prospective qu’il a réalisée.
De ce fait, Messaitfa préconise de mieux se préparer tant au plan matériel qu’humain afin de construire une école publique de qualité à travers des instituts et des écoles supérieures suivant le développement technologique et scientifique.
L’ancien cadre au ministère de l’éducation nationale, Belhadj Hamza Salah a insisté quant à lui sur une application « progressive » des réformes scolaires pour assurer leur succès.

Lako
16/08/2016, 09h51
Réforme du bac et du système éducatif: Enième cartouche de BenghebritIl est temps de sortir l’école des tiraillements idéologiques inutiles, de la libérer des fantasmes souverainistes des islamo-conservateurs et de la mettre sur la voie de la modernité, de la science et de la technologie.Le projet de réforme du baccalauréat sera remis, mercredi 24 août, au Premier ministre. La chose est ordinaire, mais elle semble fatidique pour certains. En effet, à mesure que la date approche, l’effervescence gagne les milieux islamo-cionservateurs qui s’y opposent sans relâche sous prétexte qu’il porterait atteinte à la souveraineté nationale et à ce qui est appelé communément «les constantes nationales» et dont ils se sont auto-proclamés les vigiles. Sans même que le contenu de ce projet ne soit rendu public, et en se basant sur des «ouï-dire» selon lesquels le projet comporterait une proposition d’introduction du français comme langue d’enseignement des matières scientifiques dans le secondaire, les islamistes et les conservateurs, qu’ils soient dans le milieu associatif ou dans les cercles politiques, se sont levés comme un seul homme pour dénoncer un «danger» qui menacerait «l’identité nationale», laquelle identité nationale se résume, pour eux, en deux mots: arabité et islamité.
C’est ainsi que l’Association des Ouléma musulmans algériens s’est soulevée contre ce projet en reprochant à la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, d’agir en solo et à contre-courant des «valeurs nationales». «Notre association travaille depuis plus d’une année à lever le voile sur certaines questions liées à la réforme du système éducatif et qui sont entourées d’un flou total malgré l’importance des enjeux qu’elles impliquent, notamment celles liées à la sauvegarde et la défense de l’identité nationale. Nous sommes en concertation avec les syndicats de l’éducation et nous allons demander audience à la ministre pour mettre la lumière sur certains points.
Il est inadmissible que les matières liées à l’identité soient déconsidérées!», a déclaré le chargé de communication de l’Association des Ouléma, M.Khelifa, menaçant. De plus, les Ouléma qui vont tenir leur université d’été fin août, promettent de relancer le débat sur la réforme du système éducatif et de ne pas se taire avant de faire capoter le projet de Benghebrit. Pourtant, d’une part, ce qui est reproché à Nouria Benghebrit n’est pas avéré puisque le contenu du projet n’a pas encore été rendu public, d’autre part, le dénoncer comme le font les islamo-conservateurs en l’assimilant à un complot contre l’islam et l’arabe est un raccourci qui ne témoigne que d’une seule chose: le manque de rigueur et de responsabilité et la paresse intellectuelle des islamistes et des conservateurs.
En effet, depuis son installation à la tête du ministère de l’Education, elle a eu la possibilité d’observer finement, durant plus de trente ans, à partir de sa position de chercheuse, les deux principaux axes sur lesquels elle a agi et continue d’agir sont la modernisation et l’algérianisation de l’école algérienne, deux éléments qui mettent radicalement en cause les accusations «d’occidentalisation» dont elle fait l’objet. Sauf que, et c’est le noeud gordien de la question, l’algérianisation et la modernisation ne résonnent pas de la même manière chez les républicains qui y voient une ouverture sur le monde et un alignement sur les standards qualitatifs universels et les islamo-conservateurs qui ne conçoivent le monde qu’à travers le petit coin de paradis qu’ils pourraient s’offrir dans le monde d’outre-tombe.
Pour rappel, l’enseignement des matières scientifiques en langue française, revendiqué depuis plusieurs années par les étudiants, les enseignants et l’ensemble des acteurs du système universitaire algérien, fait consensus dans la société. Il répond à l’impératif d’élever le niveau linguistique des étudiants qui font l’ensemble de leurs études universitaires en français pour parer aux échecs massifs qui découlent de la non-maîtrise du français. «Le défi aujourd’hui est celui de la qualité. Il est de la responsabilité de l’école algérienne qui a bénéficié d’investissements considérables de satisfaire aujourd’hui cette revendication et de mieux répondre aux aspirations de toute la société», a déjà déclaré, à cet effet, la ministre de l’Education. Il est donc temps de sortir l’école des tiraillements idéologiques inutiles, de la libérer des fantasmes souverainistes des islamo-conservateurs et de la mettre sur la voie de la modernité, de la science et de la technologie.

Lako
17/08/2016, 12h24
Intransigeant sur la réforme de l’école: Sellal répliqueA travers sa réponse aux questions écrites de l’ex-secrétaire général du mouvement Ennahda, Fatah Rebaï, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a donné quelques précisions relatives à la vision et à l’objectif de la réforme du système éducatif national. «Cette réforme vise à améliorer le niveau de performance de l’encadrement de l’Education et de l’ enseignement du système éducatif et au renforcement du niveau d’acquisition des élèves, sans que cela ne touche à la structure de l’Education et à ses composants originaux, fondés sur les valeurs fondamentales et la triptyque de l’identité nationale: islam, arabité et amazighité», a-t-il réitéré. Dans ce contexte, il a rappelé que «l’élaboration de la deuxième génération des réformes, complétant celles initiées en 2003, est menée sous l’égide de la Commission nationale des programmes en se basant sur des référence et des sources nationales».
Il s’agit de la loi n° 08-04 de janvier 2008, portant loi d’orientation sur l’Education nationale, Le référentiel général des programmes, adapté à la loi d’orientation sur l’Education nationale dans sa version de 2009, élaboré par la Commission nationale des programmes ainsi que le Guide méthodologique d’élaboration des programmes publié en 2009 et conçu, également, par la Commission nationale des programmes. «Tous ces programmes ont fait l’objet de supervision sur le terrain, notamment au niveau des corps d’inspection de l’Education nationale en décembre 2014 et janvier 2015, après avoir été présentés lors la Conférence nationale sur l’évaluation périodique tenue les 20 et 21 juillet 2014, avec la participation des partenaires sociaux, des parlementaires, des cadres de l’Education nationale et des différents secteurs ministériels ainsi que des experts», est-il indiqué. «Ces programmes ont été également présentés lors de la Conférence nationale sur l’évaluation de l’opération des réformes de l’école», est-il relevé.
Dans le même cadre, il a rappelé que «les différents aspects relatifs à la politique des réformes adoptées, dont celle de la deuxième génération, ont été évoqués lors du forum parlementaire traitant du thème: Programmes et méthodes d’enseignement à la lumière des réformes organisées par le ministère de l’Education nationale le 17 avril 2016 à l’ APN, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et celui des Affaires religieuses». Ainsi, poursuit-il, «il faut souligner que les concepteurs du programme d’enseignement n’étaient pas concernés par la rencontre avec des experts étrangers, avec la confirmation du haut degré de conscience des autorités publiques quant au recours à l’appui, en permanence, aux experts et spécialistes nationaux pour la traduction et l’élaboration finale de ces programmes. De plus, affermera-t-il: «De ce fait, il apparaît clairement que l’élaboration des programmes de la deuxième génération a été menée dans des conditions transparentes et dans le cadre d’une large consultation avec toutes les parties concernées. Ces programmes sont clairs et exempts de toute équivoque, comme on a veillé à ce que cette question ne déborde pas de son cadre scientifique et pédagogique.»
D’autre part, indique-t-il, «il faut préciser que ces programmes pédagogiques n’ont connu aucun changement., en ce sens que l’arabe est considéré comme une langue d’apprentissage et d’enseignement, et l’Education nationale ne peut être séparée du processus d’enseignement obligatoire des scolarisés à travers tous les paliers de l’enseignement». «Cette matière n’est pas concernée par la mesure de réduction du volume horaire et la révision à la baisse de son coefficient», a-t-il fait savoir. «La question relative au remplacement de l’Education islamique par l’Education civique, n’est pas à l’ordre du jour», a-t-il ajouté. «Il est utile de souligner que le livre de l’Education nationale a été soumis pour la première fois dans l’histoire de l’education nationale à l’approbation du département des Affaires religieuses», a-t-il indiqué. «Enfin, le projet de réforme de l’examen du baccalauréat ne comporte aucune mesure de suppression des matières enseignées, mais vise à adapter cet examen aux normes universelles», a-t-il conclu.

Lako
25/08/2016, 16h04
Le calendrier de la rentrée scolaire fixé : le 4 septembre pour les élèves des trois paliers...La rentrée scolaire est fixée pour le 4 septembre prochain pour les élèves des trois paliers confondus. Elle sera précédée par celle du corps administratif dès le dimanche 28 août, le 30 pour les partenaires sociaux, à savoir associations de parents d’élèves et syndicats, alors que le 31 août, tous les enseignants doivent être à leurs postes.Tout ce programme de reprise a été dévoilé ce matin par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, qui a réuni les 48 directeurs de wilaya dans une conférence nationale.Une reprise sous le signe de la rigueur et de transparence dans la gestion de l’Ecole.

Lako
26/08/2016, 17h39
Des manuels de deuxième génération pour les 1ère et 2ème année primaire et 1ère année moyenne, dès cette rentréeLes livres de «deuxième génération», destinés aux élèves de 1ère et 2ème années primaire et ceux de 1ère année moyenne, tendent cette année, à multiplier les opportunités susceptibles de développer les compétences pédagogiques, a révélé une source de l'Institut national de la recherche en éducation (INRE).L'objectif des nouveaux manuels, prévus pour la prochaine rentrée scolaire 2016/2017 est le développement des compétences selon une «vision uniformisée» où l'ensemble des matières se complètent, a déclaré à l'APS le vice-président de la commission d'homologation et de validation à l'INRE, Bourenane Slimane.Il a précisé à ce propos, que cette «vision uniformisée» visait également à établir un lien entre les étapes d'enseignement sans rupture entre les années tout en se concentrant sur les acquis et les compétences à atteindre.Les élèves des classes de 1ère et 2ème années primaire et ceux de 1ère année moyenne bénéficieront, à la prochaine rentrée, de nouveaux manuels qui leur permettront d'acquérir des valeurs civilisationnelles inspirées de la Constitution algérienne tel que stipulé dans la loi d'orientation de 2008, a-t-il affirmé. Palier primaire : huit nouveaux manuels
Ainsi, le ministère de l'Education nationale met entre les mains de l'élève, 8 nouveaux manuels pour le palier primaire (1ere et 2eme années) avec un livre unique de «langue arabe, éducation islamique et éducation civique» et un autre pour les «mathématiques et sciences», a-t-il encore indiqué avant de rappeler que chaque livre sera assorti d'un cahier d'activités.Palier moyen : onze nouveaux manuels
Pour la 1ère année moyenne, la tutelle met à la disposition de l'élève 11 nouveaux manuels à savoir langue arabe, mathématiques, un cahier d'activités pour la langue arabe, éducation civique, éducation islamique, français, sciences, technologie, histoire, géographie, un cahier d'activités pour les mathématiques, et un complément pour la géographie. D'autre part et pour ce qui est appelé livres de «deuxième génération», M. Bourenane a fait remarquer qu'il s'agit d'une «relecture» ou d'une «reconception de la méthodologie qui, elle, nécessite une autre pour expliquer sa philosophie»Il a souligné aussi que l'ancienne méthode élaborée en 2003, a été frappée du caractère d'«urgence» et édité avant 2008, rappelant qu'elle n'a pas l'objet de révision en dépit de la promulgation de la loi sur l'orientation. «Pour cette année, l'approche pédagogique reste inchangée en l'occurrence l'approche par compétence», a-t-il encore dit avant de relever que l'objectif étant «l'orientation et non l'enseignement en soi. L'élève sera appelé cette année, à apprendre par lui même à titre individuel ou collectif». Cette action, selon M. Bourenane, s'inscrit dans le cadre de l'«évaluation de la réforme et non la révision comment pensent certains», estimant que la lecture des méthodes avait été entamée en 2011 et confirmée en 2014.Un guide et un tableau de bord pour l’enseignantAutre nouveauté à cette prochaine rentrée scolaire, le ministère de l'Education nationale prévoit la formation de l'ensemble des acteurs de l'éducation nationale afin de conférer davantage de «professionnalisme» au métier et de modernisation de la gestion pédagogique et administrative.L'enseignant pourra par conséquent, bénéficier d'un guide adapté au programme des manuels de «deuxième génération» outre le «tableau de bord» dont il sera doté afin de s'adapter à cette évolution, a-t-il poursuivi.Selon l'intervenant, le ministère de l'Education nationale a lancé la formation d'inspecteurs des nouveaux livres dans l'attente de leur modernisation ou révision à l'horizon 2017. Par ailleurs, l'élaboration des livres de «deuxième génération» s'est basée sur un cahier des charges pédagogique, le même que celui de l'auteur et de la commission d'évaluation afin d'assurer à l'élève un contenu cohérent, a tenu à dire le vice-président de la commission d'homologation et de validation.Et des responsables chargés de l’évaluation…
Dans le même contexte, il a souligné l'existence d'un réseau d'évaluateurs répartis à travers l'ensemble du territoire national, scindé en deux groupes qui travaillent séparément pour présenter leurs bilans respectifs. Ces responsables chargés de l'évaluation avaient bénéficié depuis une année déjà, d'une formation qui a englobé une initiation à la méthode d'enseignement et aux termes du cahier des charges et l'élaboration du réseau d'évaluation et son application sur des livres virtuels.De son coté, Mme Rosa Mahjoud, chef du service Evaluation du système à l'INRE, a salué le rôle des experts en charge des contenus des manuels de «deuxième génération», estimant que le contenu destiné aux élèves cette année est «un produit algérien à 100%».

Lako
26/08/2016, 17h40
1er Salon national du manuel scolaire à travers toutes les wilayas du pays dès le 31 aoûtUn salon national du manuel scolaire sera organisé à travers toutes les wilayas du pays du 31 août au 3 septembre, proposant tous les manuels, y compris ceux de deuxième génération, à des prix abordables, a-t-on appris auprès de l'Office national des publications scolaires.Le salon sera organisé à travers les 48 wilayas du pays pour permettre aux élèves d'acquérir leurs manuels scolaires, y compris ceux de deuxième génération, à des prix étudiés prenant en compte le pouvoir d'achat des ménages algériens, a précisé le Directeur général de l'ONPS, Brahim Atoui.L'organisation de ce salon est venue sur instruction de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, en vue de permettre aux élèves d'acquérir leurs manuels scolaires sans difficulté, a indiqué le responsable.Selon lui, les quatre jours du salon sont «suffisants» pour satisfaire à la demande des élèves.Il a néanmoins assuré que les manuels scolaires seraient disponibles au niveau des établissements scolaires en quantités suffisantes pour couvrir la demande des élèves, y compris les nécessiteux.Le responsable a souligné que ce salon serait réédité eu égard à l'accroissement de la demande, soulignant que l'édition 2017 sera plus importante dans la mesure où des librairies privées seront mises à contribution dans la vente des manuels scolaires, a-t-il dit.L'objectif pour l'année prochaine est d'atteindre 1.541 librairies agréées pour la vente des manuels scolaires, soit au moins deux (2) librairies par commune, a-t-il ajouté.Parmi les lieux devant accueillir le salon, le responsable a notamment cité la place de la Grande Poste et l'esplanade de Riadh El-Feth à Alger, la Cathédrale d'Oran, la Maison de jeunes de Ghardaïa et de Tamanrasset, la Chambre de l'artisanat de Tindouf.Quant aux prix des nouveaux manuels, la liste établie pour l'année scolaire 2016-2017 montre que le livre de langue arabe de 1ère et 2ème années primaire est proposé à 250 DA et celui de mathématiques à 230 DA.Les livres de première année moyenne (onze en tout) sont proposés entre 235 DA et 255 DA.Les responsables chargés du manuel scolaire ont affirmé que les prix étaient unifiés à travers tout le territoire national que ce soit dans les librairies ou dans les autres espaces de vente.

zadhand
31/08/2016, 10h20
Hostilité contre Mme Benghebrit et la réforme de l’école

L’acharnement des conservateurs
le 31.08.16 | 10h00


Après d’une semaine de la rentrée scolaire, les milieux conservateurs et islamistes rouvrent
les hostilités contre la ministre de l’Education nationale et les réformes engagées à l’école,
qu’ils considèrent attentatoires aux «constantes nationales». Malgré les assurances
données par Mme Benghebrit et ses appels répétés au dialogue, des milieux islamistes menacent
carrément de mobiliser la rue pour faire barrage à la modernisation du système scolaire.

http://www.elwatan.com/images/2016/08/30/benghebritph_2618294_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/08/30/benghebritph_2618294.jpg)

Menaces de sortir dans la rue, communiqués au vitriol et coups tordus
à quelques jours de la rentrée scolaire, les opposants à la réforme de
l’école redoublent de férocité. Ils ne se limitent pas à la critique du contenu
réel des réformes, mais ils s’attaquent, de manière virulente, à la personne
de la ministre de l’Education nationale qui représente, aux yeux de beaucoup
d’entre eux, l’opposé de ce qu’ils espèrent pour l’avenir de l’école algérienne.
Après les attaques des partis islamistes traditionnels et diverses associations
dont le Syndicat des imams le prédicateur salafiste Abdelfattah Hamadache
Zeraoui a posté une vidéo sur les réseaux sociaux pour s’en prendre à la ministre
«qui ne fait pas partie de nos valeurs» et menacer le gouvernement de
«faire sortir les Algériens dans la rue» si le nouveau programme scolaire,
qui entre en vigueur dès la semaine prochaine, n’est pas retiré.
«Ou vous retirez cette réforme ou nous allons mobiliser la population et les
associations pour le soutien à la langue arabe», a-t-il dit.
Pour le cheikh autoproclamé, le contenu du programme dit de nouvelle génération,
est «un programme français». Il pense que le contenu de la réforme tout comme
la ministre elle-même est «opposé aux valeurs de la société algérienne».Plus grave,
alors que le contenu des programmes n’est pas rendu public, l’Association des
oulémas a adressé une lettre au chef de l’Etat pour s’inquiéter des «valeurs» de
la société algérienne.Une inquiétude qui a poussé la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, à adresser un message aux «oulémas» à l’occasion de la tenue
de leur université d’été. Elle a notamment rappelé que contrairement aux rumeurs entretenues par «les tenants de l’immobilisme», ni l’éducation islamique ni la langue
arabe ne seront retirées des programmes scolaires ou de l’examen du baccalauréat.
Une assurance qui a déjà été donnée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
lors d’une réponse écrite à un député islamiste qui se plaignait des nouvelles réformes. Malgré la réponse pourtant explicite de Sellal, le parlementaire, très polémique, ne décolère pas. Hacen Aribi, député proche de Abdallah Djaballah, multiplie,
en effet, les sorties médiatiques pour s’en prendre à Nouria Benghebrit. A l’unisson,
tout ce que compte le pays comme conservateurs s’est ligué contre Nouria
Benghebrit.Y compris dans la presse arabophone. En revanche, pour les partis
laïques qui portent pourtant des projets proches de celui de la ministre de l’Education nationale, c’est le silence gêné. Le RCD et le MDS ont tenté d’évoquer le sujet dans quelques-unes de leurs communications. Sans plus.Dans la corporation, la majeure
partie des syndicats semble soutenir la réforme de la ministre de l’Education nationale.
Il en est de même pour les associations de parents d’élèves. Il reste maintenant à
savoir si les autorités politiques, à commencer par le chef de l’Etat et le Premier
ministre, résisteront aux assauts de ces empêcheurs de tourner en rond !

Ali Boukhlef

Lako
01/09/2016, 15h52
Fraude aux épreuves du BAC: 15 personnes définitivement condamnées (http://www.algerie1.com/actualite/copiage-aux-epreuves-du-bac-15-personnes-definitivement-condamnees/)La ministre de l’éducation nationale, Mme Nouria Benghabrit a indiqué, jeudi, que 15 personnes jugées pour fraude aux épreuves des deux sessions de l’examen du baccalauréat 2016, ont été condamnées à des peines définitives.Mme Benghabrit a affirmé que sur 16 prévenus placés en détention préventive, 15 individus dont trois femmes ont été reconnus coupables d’actes de fraude.Toujours selon la ministre, qui se réfère aux informations recueillies auprès du ministère de la Justice, des enquêtes avaient été diligentées dans 22 Wilayas avec l’implication de 137 personnes dont 12 encadreurs et 77 candidats.Elle a rappelé que des mesures ont été prises à l’encontre des prévenus impliqués dans la publication des sujets avec leurs corrigés sur les réseaux sociaux, d’usurpation d’identité de candidat, d’utilisation de téléphones cellulaire et Bluetooth, et complicité dans des actes de fraude.La ministre, qui annonçait ces condamnations aux participants de la réunion, l’ayant regroupée aux partenaires sociaux, pour débattre de la suppression de la retraite anticipée, n’a pas fourni de détails sur les peines prononcées par les tribunaux à l’encontre de ces tricheurs ni leur identité.Mme Benghabrit a, en revanche, précisé que les investigations se poursuivent toujours à l’encontre de 119 autres personnes, dont 39 filles, impliquées dans les affaires de triche aux épreuves du Bac.

Lako
01/09/2016, 17h08
Benghebrit: Les enseignants recrutés dans les postes vacants selon "le mérite"Les enseignants admis au dernier concours seront recrutés dans les postes vacants selon "le mérite", a souligné jeudi à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit.Dans une déclaration à la presse en marge de sa rencontre avec les partenaires sociaux, Mme Benghebrit a précisé que "les enseignants admis au dernier concours seront recrutés dans les postes vacants selon le mérite", ajoutant que "le recrutement se fait, d'abord, au niveau de la wilaya et en cas d'indisponibilité de la spécialité, il est fait recours à la nomenclature nationale de recrutement dans cette spécialité".Ce procédé permettra de mettre un terme au "manque" d'enseignants pour occuper les postes vacants par leurs homologues ayant pris leur retraite.148.000 candidats ont été admis au concours de recrutement sur un total de 700.000, a rappelé la ministre.Elle a indiqué avoir donné des instructions aux directeurs de l'Education au niveau wilayal pour le recrutement des lauréats en tant que contractuels, dans un premier temps, et ce selon le mérite.La priorité est accordée aux diplômés des Ecoles normales supérieures (ENS), a-t-elle tenu à préciser. Concernant le retard dans la nomination des directeurs des établissements éducatifs dans certaines wilayas, Mme Benghebrit a souligné qu"'il s'agit de postes objets de promotion et la nomination à ces postes est tributaire des résultats des concours de recrutement des 22 et 28 août dernier", indiquant que le concours de recrutement externe était prévu pour le 17 septembre.Dans une déclaration à la presse en marge de cette rencontre, les représentants des syndicats du secteur ont souligné que l'actuelle rentrée universitaire était marquée par des insuffisances dont le dossier de la retraite proportionnelle et le manuel scolaire, notamment avec le lancement du manuel de deuxième génération et la non remise des décisions de nomination aux enseignants admis au concours de recrutement.Outre ces dossiers, les syndicats ont cité le thème de la réforme du système du baccalauréat, qui n'a pas été inscrit dans l'agenda de la réunion, appelant à élucider ce dossier soumis au Premier ministère.Concernant le dossier de la retraite proportionnelle, les représentants des syndicats de l'Education ont exprimé leur "satisfaction" quant à la déclaration de la ministre affirmant que le secteur de l'Education "n'est pas concerné" par la problématique de la retraite proportionnelle pour les années 2016 et 2017", appelant à l'intégration du métier d'enseignant dans la monauclature "des métiers pénibles".Les syndicats ont réaffirmé la nécessité de les associer dans les débats sur le dossier de la retraite proportionnelle, sans écarter le retour aux mouvements de protestations durant le premier trimestre.Concernant le dossier de la fraude aux épreuves du baccalauréat, Mme Benghebrit a affirmé que sur 16 prévenus placés en détention préventive, 15 individus dont trois femmes ont été reconnus coupables d'actes de fraude. Des enquêtes judiciaires sont toujours en cours et concernent 119 personnes dont 35 femmes, a encore fait savoir la ministre.La ministre a annoncé par ailleurs l'organisation d'une journée d'étude le 18 septembre prochain dans la wilaya de Ghardaïa pour présenter le travail d'analyse et d'évaluation des fautes contenues dans les épreuves qui a touché 10 wilayas pilotes.

Lako
02/09/2016, 13h02
Ce qui va changer à la rentréehttp://www.elwatan.com/images/2016/09/01/ecole_2618329_465x348.jpg
Plus de 8 millions d’élèves sont attendus pour cette nouvelle rentrée 2016/2017. Alors que les modalités du nouveau bac n’ont pas encore été dévoilées, le ministère affiche les nouveautés pour cette année. Laazize Arab, inspecteur central au ministère de l’Education, a accepté de nous en livrer quelques-unes.
Des programmes réécrits
Pour cette rentrée scolaire 2016/2017, l’équipe du ministère a axé ses efforts beaucoup plus sur le côté pédagogique, à savoir les nouveaux programmes qui seront installés à partir de cette année. Sont concernés en particulier le premier palier du cycle primaire et le premier palier du cycle moyen.
Des programmes réécrits à partir de documents de référence qui sont la loi d’orientation de 2008 qui est inspirée de la Constitution. A partir de cette loi d’orientation, la commission nationale des programmes a élaboré des documents de travail, à savoir le référentiel des programmes et le guide méthodologique des programmes.
Et c’est à partir de ces documents que les programmes ont été conçus et réécrits. Cette opération va se poursuivre pour les années à venir et pour les niveaux supérieurs, à savoir les 3e, 4e et 5e années pour le cycle primaire et les 2e, 3e et 4e années pour le cycle moyen. Les programmes du cycle secondaire ne sont pas en reste et vont sûrement subir le même changement.
2 livres pour les 1re et 2e années primaires
La grande nouveauté de cette année est que les élèves de 1re année et 2e année n’auront que deux manuels scolaires. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une compilation. L’équipe du ministère a plutôt cherché à regrouper les matières scientifiques, à savoir les mathématiques, les sciences et la physique dans un même manuel.
Ils ont fait de même pour les matières littéraires qui sont la langue arabe, l’éducation islamique et l’éducation civique. Concernant l’histoire et la géographie, ces deux matières ne concernent pas les élèves des deux premières années et ne vont être enseignées qu’à partir de la 3eme année primaire. Cela permet donc d’alléger les cartables et donc de répondre à la revendication des parents.
On aura donc 4 nouveaux livres au primaire. A ces livres seront greffés des cahiers d’activités sur lesquels l’élève pourra s’exercer. Il faut savoir que ces manuels ont été conçus par des auteurs algériens et sont passés par différentes étapes, à savoir l’accompagnement par le ministère de l’Education nationale, celle de l’évaluation par les inspecteurs du terrain qui ont lu et évalué les manuels dans toutes leurs moutures. Ils ont aussi fait des rapports par rapport à ça afin d’apporter tous les rectificatifs possibles. La dernière étape était celle de l’homologation.
80% des textes sont d’auteurs algériens
Après les nombreuses polémiques sur l’identité, je pense que ces nouveaux manuels avec les nouveaux textes vont faire taire toutes les mauvaises langues. En effet, il est vrai que nous avons remarqué que dans nos livres, particulièrement dans les livres de littérature, à savoir le français, l’arabe et le tamazight, nous n’avons qu’entre 2 et 4% d’auteurs algériens. Et c’est l’un des plus grands problèmes auquel nous nous sommes attaqués.
Nous avons alors inversé la tendance et inclus 80% de textes d’auteurs algériens. Les 20% sont bien évidement des textes d’auteurs de différents horizons. En fait, nous avons essayé à remédier à chaque polémique concernant les matières qui «posent problème», à savoir la langue arabe et la langue française, car même dans cette langue nous avons énormément d’auteurs de renommée internationale qui sont exploités dans le monde entier, sauf chez nous. Nous avons donc cherché de rectifier le tir. Je pense qu’on ne peut pas être plus nationaliste que ça.
Une formation continue pour les nouveaux enseignants
Pour les enseignants récemment recrutés, il faut savoir que le tri a été très sévère et très sélectif. En effet, sur près de 1 million de candidats, seuls 28 000 ont été retenus. La qualité y est. Cependant, malgré le fait que ces sélectionnés ont un diplôme universitaire, le côté pédagogique et didactique leur manque. Chose à laquelle nous avons remédié en les rassemblant durant le mois de juillet pour une formation de deux semaines assurée par les inspecteurs.
Cette formation va se poursuivre. Ils auront droit durant chaque période de vacances (hiver et automne), à une formation allant d’une à deux semaines. Ils seront ainsi suivis tout au long de l’année scolaire, car notre but premier est la réussite de ces programmes. Concernant la liste d’attente des enseignants, nous allons faire appel à eux à chaque fois qu’on enregistrera un manque, ce qui nous évitera tout problème lié au manque d’encadreurs.
Le tamzight enseigné dans 34 wilayas
Avant même que tamazight ne devienne langue nationale et officielle, nous avons demandé aux directeurs de l’éducation d’ouvrir des classes à chaque fois que l’occasion se présente. Cependant, le gros problème auquel nous faisons face est le manque d’encadreurs. Tamazight sera enseignée dans 34 wilayas au lieu des 22 de l’année passée. Nous avançons progressivement et nous travaillons dans le but d’atteindre les 48 wilayas. Il faut savoir aussi que compte tenu du manque d’enseigants dans cette matière, les recrutements sont ouverts et de nombreux postes sont disponibles.
Augmentation des heures de cours
Cette année, et dans un souci de rentrer dans les normes internationales, les semaines de cours vont augmenter pour atteindre 36 semaines. Les élèves auront donc droit à 32 semaines de cours effectifs et 4 semaines d’évaluation.
Des manuels conçus avec différents ministères
Pour l’élaboration de ces manuels et afin d’éviter toute erreur possible, nous avons travaillé en collaboration avec différents ministères. D’abord, le ministère de la Culture pour les textes. On leur a demandé la permission de puiser dans les différentes productions de nos auteurs et écrivains et de prendre les textes qui conviennent avec le niveau de l’élève et ses capacités, requête qu’ils ont bien évidement acceptée. Concernant l’histoire, nous avons d’abord travaillé avec le ministère des Moujahidine et le Centre national de recherche en histoire de la Révolution de 1954. Cependant, étant donné que le programme d’histoire pour la 1re année concerne l’histoire antique, ils se sont excusés car ils ne sont pas spécialistes.
Nous avons alors fait appel au Centre national de recherche en anthropologie historique qui est spécialiste en préhistoire et histoire antique. Ils ont alors vérifié les textes et les supports pédagogiques que nous avons insérés dans les manuels et ont tout approuvé. Et, finalement, concernant les livres d’éducation islamique, nous avons travaillé en collaboration avec le ministère des Affaires religieuses pour tout ce qui concerne les textes religieux et les versets coraniques. Toutes les sourate que nous avons mises dans les manuels ont été vérifiées et authentifiées par ce ministère.

rachidbeo55
03/09/2016, 10h03
Pour avoir enseigné durant 32 ans le français au primaire dont j'avais pour spécialité les CM2 (je suis retraité de l'Education national - 1965/1997) ce qui compte c'est celui ou celle qui se trouve en face des élèves et surtout les élèves eux mêmes.
Sans élèves pas d'Ecole et sans enseignants pas d'Ecole.
Le reste...............c'est comme on veut .....................Directives pédagogiques, encadrement et ou formation des enseignants, programmes, manuels, parents des élèves, syndicat, etc........
Tout dépend des moyens moraux et matériels offerts aux intéressés qui sont au devant de la scène.
De nos jours, il y a beaucoup à dire et surtout à faire à propos des relations Enseignants/Enseignés / Parents et ou tuteurs .
Je souhaite bon courage aux enseignants (ils ont en besoin), une bonne rentrée à tout le monde et beaucoup de réussite à nos enfants.

Lako
03/09/2016, 10h47
Rentrée scolaire : Mme Benghebrit prône l’apaisementhttp://www.elwatan.com/images/2016/09/02/benreb-syndicat-aps_2618349_465x348.jpg
Lors de la réunion des syndicalistes de l’éducation avec leur ministère de tutelle, il a été question des conditions de la rentrée des classes. Une rencontre où la première responsable et les présents ont abordé différents points touchant à l’enseignement.
La ministre de l’Education nationale a réuni avant-hier les représentants des principaux syndicats du secteur. Il s’agissait d’une réunion d’information sur les conditions dans lesquelles se déroulera la rentrée des classes, demain. Les partenaires sociaux ont eu droit à un exposé des contraintes, mais aussi des «assurances» concernant les dossiers chauds du secteur.
Outre la surcharge des classes accentuée par le retard accusé dans la réception de structures attendues pour la rentrée, les syndicats autonomes sont restés sur leur faim concernant l’issue du dossier de refonte du baccalauréat. Car même si la question de la suppression de certaines matières n’a pas fait consensus au sein de la communauté éducative, l’urgence de la réduction de la durée de l’examen et de l’allégement du processus d’organisation constituent les points de convergence des parties concernées.
Scandale du bac 2016
Les syndicats, déçus que la question ne soit pas à l’ordre du jour de la rencontre, espèrent que le gouvernement se prononcera rapidement «pour que nos élèves soient fixés sur la nature du bac qu’ils passeront à la fin de l’année scolaire», explique M. Amoura, représentant du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), présent à cette rencontre.
M. Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), regrette que l’attention soit détournée sur le scandale du baccalauréat de 2016. Mme Benghebrit a communiqué les résultats de l’enquête des services de sécurité. Ainsi sur 16 prévenus placés en détention préventive, 15, dont trois femmes, ont été reconnus coupables d’actes de fraude.
Des enquêtes ont été diligentées dans 22 wilayas avec l’implication de 137 personnes dont 12 encadreurs et 77 candidats, a expliqué la ministre, ajoutant que des mesures ont été prises à l’encontre des prévenus impliqués dans la «publication des sujets avec leurs corrigés sur les réseaux sociaux», d’«usurpation d’identité de candidat», d’«utilisation de téléphones cellulaires et de bluetooth» et «complicité dans des actes de fraude».
Des enquêtes judiciaires sont toujours en cours et concernent 119 personnes dont 35 femmes, a encore fait savoir la ministre. «S’agit-il d’un complot contre cette institution de l’éducation ou d’un acte criminel isolé, motivé par le gain de l’argent et l’acquisition de ce document», s’interroge M. Meriane, estimant que la différence est «énorme» entre les deux hypothèses.
Surcharge des classes
Le gouvernement, à travers le département de l’Education nationale, a opté pour la carte de l’apaisement concernant le dossier de la retraite.
Les syndicats d’enseignants ont été rassurés, à l’issue de la rencontre, quant à la poursuite du système actuel de retraite permettant aux effectifs intéressés de pouvoir continuer à déposer leur dossier de départ en retraite anticipée.
Le secteur de l’éducation «n’est pas concerné» par l’amendement introduit à l’issue de la dernière tripartite. Le secteur continuera, pour l’année scolaire en cours, avec la même réglementation relative à la retraite, expliquent les syndicalistes présents à la rencontre, satisfaits que le blocage de la procédure de départ en retraite anticipée, décidé au début de l’été, ne concerne pas le secteur de l’éducation.
Les travailleurs du secteur ont introduit, via leurs représentants syndicaux, la revendication de classer leur profession parmi les métiers pénibles pour prétendre au départ à la retraite avant 60 ans. «Plus de 96% des 20 797 départs en retraite se fait à moins de 60 ans chez les enseignants, ce qui explique l’incapacité physique de ces derniers à continuer à exercer. Ces données doivent interpeller les pouvoirs publics concernant le système de retraite», soutient M. Amoura.
Les syndicats du secteur ont également exprimé des craintes quant à la gestion des effectifs des élèves avec le déficit des structures. Ainsi, 49 lycées seront réceptionnés au lieu des 138 prévus : 38 nouveaux CEM seront effectivement opérationnels au lieu des 107 programmés et, pour le primaire, sur les 1263 classes attendues, 356 seront réceptionnées, a expliqué la ministre. En gros, déplorent les représentants des travailleurs de l’éducation, le problème de la surcharge des classes va encore perdurer «faute de coordination entres les secteurs».


Fatima Arab

Lako
03/09/2016, 18h31
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Lako
03/09/2016, 19h05
Matières de spécialité, durée de l’examen et calcul de la moyenne… Les détails de la réforme du BACLe projet de réforme du baccalauréat a été présenté, le 24 août dernier, en Conseil du gouvernement par la ministre de l’Éducation nationale. Le texte devrait prochainement être débattu puis adopté en Conseil des ministres.Le document dont TSA détient une copie fait d’abord un rappel historique concernant l’organisation de l’examen de 1962 à aujourd’hui. Il revient ensuite sur les dysfonctionnements actuels.Un baccalauréat « général » voire « généraliste »« S’il est établi que l’identité scientifique d’une filière est déterminée logiquement par 2 voire 3 matières de spécialité, le format actuel de la majorité des filières, surtout des filières dites scientifiques et techniques consacre un baccalauréat algérien « général » voire « généraliste » à telle enseigne que d’un point de vue statistique, il est tout à fait possible d’obtenir un baccalauréat scientifique ou technique sans obtenir la moyenne dans les matières qui font l’identité des filières », explique les auteurs du projet.Réduction des épreuves écritesAprès avoir posé le diagnostic, les auteurs du projet exposent leur vision de la réorganisation de cet examen national et les principes à retenir dans sa mise en œuvre.Le premier est « la suppression d’aucune matière contenue dans le format actuel ». En d’autres termes, la suppression de l’éducation islamique qui a suscité une grande polémique n’est pas à l’ordre du jour. Le second concerne la distinction entre les matières de spécialité et celles de non-spécialité. Le projet prévoit également la réduction des épreuves écrites et des jours d’examen (de 5 à 3 jours).Mode de calcul de la moyenneAutre point essentiel, l’introduction du contrôle continu à partir de la 2e année secondaire qui sera pris en compte au baccalauréat. Durant cette 2e année secondaire, toutes les matières seront prises en compte. Durant la 3e année, seulement les matières ne figurant pas dans l’examen du baccalauréat seront prises en compte.Comment se fera le calcul ? La moyenne des épreuves écrites du baccalauréat sera multipliée par cinq et additionnée à la moyenne du contrôle continu multiplié par un. Le tout sera divisé par six.Inclure l’assiduité et le comportement de l’élèveDurant la troisième année secondaire, la moyenne devrait « inclure progressivement une note concernant l’assiduité et le comportement de l’élève attribuée par le conseil de classe pour chaque trimestre, y compris le 3e ».Le réaménagement du baccalauréat se fera progressivement sur une période de cinq ans allant de 2017 à 2021. Le baccalauréat « sous sa forme définitive » devrait ainsi coïncider avec la refonte du cycle secondaire en 2021.Diminuer le parcœurisme et améliorer l’assiduitéCette nouvelle réorganisation du baccalauréat vise notamment à réduire le nombre « des cours particuliers », à faire diminuer le « parcœurisme » et à renforcer « l’assiduité du travail continu et de l’apprentissage régulier ».Elle vise aussi « une meilleure répartition du travail de l’élève avec centration sur les matières structurantes de la filière » et la limitation « des effets de cas d’accidents dus au stress et à la panique de l’examen ».

Lako
04/09/2016, 11h00
la ministre de l’Education nationale impute le rejet de la réforme « à la peur du changement »Quelque 8 millions d’élèves des cycles primaire et secondaire ont repris, ce dimanche, le chemin de l’école. Pour marquer ce retour et le sien par la même occasion, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio a donné la parole à la ministre de l’Education nationale.Mme. Nouria Benghebrit, qui a donné le coup d’envoi de la rentrée à partir de la wilaya de Naâma, assure qu’à l’effet de réunir les conditions de réussite de cet évènement, plusieurs réunions de travail ont été organisées, plusieurs semaines auparavant, avec les directeurs de l’éducation et l'ensemble des partenaires sociaux.La ministre tient, par ailleurs, à souligner que l’élément nouveau marquant cette nouvelle année scolaire, est constitué par l’introduction d’un manuel unique pour le niveau primaire, élaboré sur la base de l’ensemble des efforts entrepris, depuis 2003, pour réformer fondamentalement l’enseignement.Elle rappelle qu’avec la loi d’orientation de 2008, la commission nationale des programmes a élaboré une série de documents dont l’objectif tendait à mettre à niveau l’ensemble des programmes institués entre 2003 et 2007.Le manuel unique, explique-t-elle, couvre toute la durée du cycle primaire, ajoutant qu’il a été élaboré aux normes internationales avec le concours de concepteurs de programmes et d’experts universitaires, avant d’être soumis pour approbation à une commission d’homologation.Commentant les critiques dont elle, notamment, a été la cible, consécutivement à la volonté du gouvernement d’entreprendre la réforme du système éducatif, Mme. Benghebrit les impute à la « peur du changement » de la part de leurs auteurs. Des possibilités que l’introduction de ces réformes entraîne de nouvelles « perturbations » durant la nouvelle année scolaire, elle remarque que son secteur a déjà eu à en souffrir, sept années durant, considérant toutefois qu’avec la solidarité de l’exécutif, toutes les mesures ont été mobilisées pour permettre de stabiliser la situation.

Lako
04/09/2016, 11h46
Les nouveautés de la saison 2016-2017La rentrée scolaire de cette année 2016 est marquée par de nombreuses nouveautés qui devront permettre, selon le ministère de l’Education, à l’école algérienne de changer de visage. La première de ces nouveautés consiste en la réécriture des programmes didactiques et l’édition progressive de nouveaux manuels scolaires. “Cette opération qui devra toucher, les années à venir, les différentes étapes d’enseignement à compter de la réécriture, en perspective de la prochaine saison, des manuels des 3ème année et 4ème année primaires, et des 2ème année et 3ème année moyennes’’, explique à ce sujet Nouria Benghabrit. Par ailleurs, cette année, un manuel unique a été d’ores et déjà introduit pour le niveau primaire.Elle indique également que le Baccalauréat 20216/2017 sera réformé et le projet a été exposé au niveau du Conseil du gouvernement. Le projet élaboré par le ministère de l’Education devrait prochainement être débattu. Si ce projet est définitivement adopté, cette année scolaire connaîtra l’introduction du contrôle continu à partir de la 2e année secondaire qui sera pris en compte au baccalauréat.L’assiduité et le comportement de l’élève seront, par ailleurs, notés et seront intégrés à la moyenne générale.L’Etat a, enfin, dépensé plus de 15 milliards DA, près de 150 millions d’euros, pour assurer la gratuité du manuel scolaire et la prime de scolarité au profit de trois millions bénéficiaires de cette opération de solidarité.

Lako
04/09/2016, 16h19
La rentrée solaire 2016-2017 en chiffres (infographie)http://www.elwatan.com/images/2016/09/04/info-rentree-scolaire_2618397_465x348p.jpg

Lako
04/09/2016, 16h44
Vers l’impression en braille des manuels scolaires de deuxième générationALGER- Les manuels scolaires de deuxième génération seront imprimés en braille durant l’année en cours dans le cadre de la politique de l’Etat pour la prise en charge des non-voyants, a indiqué samedi M. Brahim Atoui, directeur général de l’Office nationale des publications scolaires.Dans une déclaration à l’APS en marge du salon national du livre scolaire, M. Atoui a précisé que les manuels scolaires en braille de deuxième génération seraient imprimés durant l’année en cours dans le cadre de la politique de l’Etat pour la prise en charge scolaire des non-voyants.
Il a souligné à ce propos que le salon national du manuel scolaire d’Alger a connu, depuis son ouverture jeudi dernier par la ministre de l’Education nationale, une grande affluence de la part des parents d’élèves au niveau des deux points vente d’Alger, à savoir l’esplanade de Riadh El feth et la Grande Poste outre les différents salons à travers les 48 wilayas.
Pour ce qui est des longues files d’attente pour l’achat des manuels scolaires, l’intervenant a tenu à rassurer les parents quant à la « disponibilité des manuels scolaires » des trois cycles d’enseignement à des prix étudiés à l’instar des années précédentes.
Les manuels scolaires exposés à la vente au niveau de certains points de vente durant le salon, constituent le surplus de livres hors quota destiné à la distribution au niveau des établissements éducatifs, a t-il indiqué.
Indiquant que les prix des manuels de deuxième génération sont accessibles, M. Atoui a précisé que le prix du manuel de langue arabe, d’éducation religieuse et d’éducation civile est fixé à 250 da et que celui des mathématiques, des sciences et de la technologie de première et deuxième années primaire est de 230 da.
Les prix des manuels de première année moyenne varient entre 235 da et 255 da, a-t-il ajouté.
Plus de 60 millions de manuels ont été imprimés pour la rentrée scolaire 2016-2017, tous cycles confondus, dont 16 millions de manuels de deuxième génération pour les cycles primaire et moyen, a indiqué le responsable.
Pour la rentrée scolaire, le ministère de l’Education nationale a consacré plus de 650 milliards de centimes pour assurer le livre scolaire à près de 3 millions d’élèves scolarisés dans le cadre de la politique d’appui et de solidarité avec les catégories démunies dans le cadre de la rentrée scolaire.
Concernant la distribution du livre de deuxième génération, M. Atoui a souligné que l’office assure la distribution à partir des 57 centres qu’il recèle à travers les wilayas du pays.
Plus de 8.6 millions d’élèves rejoindront, dimanche, les bancs de l’école et seront encadrés par près d’un demi million d’enseignants, dont plus de 28.000 nouveaux enseignants.

Lako
05/09/2016, 14h48
Les livres de deuxième génération contiennent des textes purement algériensLe Directeur de l’éducation d’Alger centre Nouredine Khaldi a affirmé dimanche à Alger que les programmes des manuels de deuxième génération qui seront enseignés aux élèves du cycle primaire (1ère et 2eme année) contiennent des textes d’auteurs algériens et non des textes « importés » comme c’était le cas auparavant.Dans une déclaration à l’APS, M. Khaldi a indiqué que « les programmes des livres scolaires évoquent l’identité nationale, le patrimoine national et l’histoire de l’Algérie », ajoutant que les enseignants ont bénéficié de stages de formation sur la méthode d’enseignement de ces programmes en prévision de l’année scolaire 2016/2017.
Il a précisé que les manuels de deuxième génération permettront d’alléger les cartables des élèves de première et deuxième année primaire en « limitant le nombre de livres (10 auparavant) à deux, l’un pour l’arabe et les matières annexes et l’autre pour les maths, la technologie et les sciences ».
Il a précisé qu’il a été procédé dés le 10 août dernier à la distribution de ces manuels au prorata du nombre d’élèves inscrits dans chaque école.
Les écoliers ouvrant droit à la prime des 3000DA, les enfants des travailleurs du secteur et ceux de la première année primaire en bénéficieront à titre gratuit, a ajouté M. Khaldi rappelant que les cahiers d’activités étaient par contre payants.
Plus de 700.000 écoliers, des trois paliers confondus, ont pris dimanche matin le chemin de l’école au niveau de la wilaya d’Alger dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017, rappelle-t-on.

Lako
05/09/2016, 18h55
la ministre de l’Education nationale annonce l'introduction, à partir de cette année, du manuel unique.Quelque 8 millions d’élèves des cycles primaire et secondaire ont repris, ce dimanche, le chemin de l’école. Pour marquer ce retour et le sien par la même occasion, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio a donné la parole à la ministre de l’Education nationale.Mme. Nouria Benghebrit, qui a donné le coup d’envoi de la rentrée à partir de la wilaya de Naâma, assure qu’à l’effet de réunir les conditions de réussite de cet évènement, plusieurs réunions de travail ont été organisées, plusieurs semaines auparavant, avec les directeurs de l’éducation et l'ensemble des partenaires sociaux.La ministre tient, par ailleurs, à souligner que l’élément nouveau marquant cette nouvelle année scolaire, est constitué par l’introduction d’un manuel unique pour le niveau primaire, élaboré sur la base de l’ensemble des efforts entrepris, depuis 2003, pour réformer fondamentalement l’enseignement.Elle rappelle qu’avec la loi d’orientation de 2008, la commission nationale des programmes a élaboré une série de documents dont l’objectif tendait à mettre à niveau l’ensemble des programmes institués entre 2003 et 2007.Le manuel unique, explique-t-elle, couvre toute la durée du cycle primaire, ajoutant qu’il a été élaboré aux normes internationales avec le concours de concepteurs de programmes et d’experts universitaires, avant d’être soumis pour approbation à une commission d’homologation.Commentant les critiques dont elle, notamment, a été la cible, consécutivement à la volonté du gouvernement d’entreprendre la réforme du système éducatif, Mme. Benghebrit les impute à la « peur du changement » de la part de leurs auteurs. Des possibilités que l’introduction de ces réformes entraîne de nouvelles « perturbations » durant la nouvelle année scolaire, elle remarque que son secteur a déjà eu à en souffrir, sept années durant, considérant toutefois qu’avec la solidarité de l’exécutif, toutes les mesures ont été mobilisées pour permettre de stabiliser la situation.

Lako
07/09/2016, 11h08
L’absence des nouvelles recrues perturbe certains établissementsLa rentrée scolaire 2016-2017 s’annonce des plus perturbées. Des élèves continuent à être refoulés quotidiennement de leurs établissements. Une situation que le Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) impute à l’absence des enseignants nouvellement recrutés.C’est la rentrée scolaire depuis dimanche dernier. Pourtant, nombre d’élèves voient leurs vacances se prolonger. Quotidiennement, des classes entières sont refoulées des établissements.
C’est le cas du lycée Didouche-Mourad de la Concorde à Bir Mourad-Raïs où les élèves de la première année secondaire sont «renvoyés» chez eux sans aucune explication. «Il n’y a pas cours. Revenez demain, leur a-t-on dit au lycée», affirme un parent d’élève qui voit sa fille rentrer bredouille depuis le jour des inscriptions.
Des refoulements qui ne sont pas typiques à ce lycée puisque plusieurs établissements scolaires connaissent la même situation. C’est ce qu’assure le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane. Selon lui, plusieurs établissements des cycles du moyen et du secondaire sont touchés par ce problème notamment à l’intérieur du pays. Un problème qui est dû à l’absence de nombre d’enseignants nouvellement recrutés.
«Beaucoup parmi les nouvelles recrues n’ont pas rejoint leur poste de travail à cause de l’éloignement de leur lieu d’affectation», explique Meziane Meriane.
Il cite l’exemple d’une enseignante, dans la wilaya de Bouira, qui s’est retrouvée affectée à plus de 80 km de son lieu de résidence.
Pour lui, ceux qui ont établi les affectations des enseignants n’ont pas daigné prendre en considération l’«énorme problème de transport» que connaissent les différentes villes et régions du pays. Un problème qui pourtant, poursuit-il, devait être pris en charge.
Le coordinateur du Snapest n’a pas manqué, non plus, de relever l’important déséquilibre provoqué par les départs massifs à la retraite des enseignants. Selon lui, les 27 000 postes créées récemment restent «insuffisants».
«Le nombre de départs à la retraite des enseignants est beaucoup plus supérieur à celui des postes créés. De ce fait, des postes vacants resteront à combler», explique-t-il.
Pour pallier cette situation qui n’est pour lui que le résultat d’un «problème d’ordre financier», Meziane Meriane assure qu’actuellement, «ils sont en train de puiser des listes d’attente des candidats reçus au concours des enseignants».

Lako
07/09/2016, 11h12
Nouria Benghebrit appelle à la «vigilance»La ministre a affirmé qu’une enquête a été ouverte sur l’affaire du lycée de Sebbala.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a appelé hier les inspecteurs et les directeurs d’établissement à assumer leurs responsabilités dans leur mission de veiller au respect des lois de la République. Lors d’un point de presse animé hier en marge d’une visite d’inspection menée à Alger, la ministre a abordé le cas des élèves non voilées empêchées d’accéder à leur lycée, à Sebbala à Alger, le 4 septembre.
La ministre a affirmé qu’une enquête a été ouverte au sujet de cette affaire. «Nous avons pris contact avec la direction de l’éducation concernée et les responsables de l’établissement ; les premiers éléments de l’enquête menée par nos services au niveau de l’établissement n’ont révélé aucun cas d’empêchement d’accès à l’établissement.
Par contre, des éléments mettent en cause un parent d’élève», explique la ministre, indiquant que des plaintes n’ont pas été introduites par les parents des élèves concernées. «Si vraiment cet incident a eu lieu, il est à mettre sur le compte de la bêtise de son auteur», ajoute la ministre qui appelle à la vigilance pour le maintien du respect des lois de la République : «Nul n’a le droit d’imposer ce genre d’exigence (port du foulard)», a-t-elle martelé.
La ministre de l’Education annonce d’ailleurs la mesure de revoir la durée supplémentaire accordée pour les stagiaires en cas de non-titularisation. Un enseignant fraîchement recruté est soumis à une période d’essai avec le grade de stagiaire pour une durée de neuf mois suffisante pour déceler son aptitude à enseigner. Si cette période est non concluante, neuf mois supplémentaires lui seront accordés pour une autre appréciation et c’est ce délai supplémentaire que mme Benghebrit vise à «changer».
Les inspecteurs et autres responsables d’établissement sont ainsi appelés à assumer leurs missions dans le respect de la réglementation. La ministre évoque le cas des enseignants prenant des «selfies» et des vidéos à l’intérieur des salles de cours, avec en arrière-plan des élèves. «C’est inacceptable», a-t-elle ajouté en annonçant que des enquêtes seront menées pour identifier les auteurs de ces comportements.
L’occasion était donnée à la ministre de l’Education de révéler que le taux de réussite au concours de recrutement des directeurs d’établissement, organisé le 22 août dernier, «était faible». Les résultats seront annoncés du 7 au 9 septembre. Les 1500 directeurs manquants à la rentrée après le mouvement de promotion des anciens responsables d’établissement seront remplacés par des directeurs par intérim.
La ministre a évoqué la possibilité de faire appel à des censeurs et à d’autres fonctionnaires pour assumer cette mission en attendant, ajoute-t-elle, d’organiser un autre concours. Pour les problèmes concernant le manque d’enseignants, la première responsable du secteur explique qu’après deux semaines, il sera fait appel à la liste d’attente issue du dernier concours de recrutement d’enseignants. Tous les postes vacants seront comblés. Il sera fait appel à cette même liste pour les remplacements pour les longues absences dans le cadre de la contractualisation.

Fatima Arab

Lako
07/09/2016, 15h57
La titularisation des enseignants inscrits sur la liste d’attente est du ressort de l’inspecteur La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé mardi à Alger que les enseignants admis au dernier concours de recrutement, inscrits sur la liste d’attente et convoqués pour enseigner, étaient considérés comme des stagiaires, ajoutant que « la décision de leur titularisation revient à la commission paritaire présidée par un inspecteur qui donnera son avis sur leur performance pédagogique tout au long de l’année ».
Lors d’une conférence de presse à l’issue de son inauguration de plusieurs établissements éducatifs à Alger en compagnie du wali d’Alger Abdelkader Zoukh, Mme Benghebrit a précisé que les « enseignants admis au concours de recrutement, inscrits sur la liste d’attente et convoqués pour enseigner pour cette entrée scolaire en occupant des postes vacants (retraite ou abandon de poste), sont considérés comme stagiaires, et ce conformément à la nouvelle loi qui sera promulguée prochainement ».
La ministre a tenu à préciser que « leur titularisation dépendra de leur réussite au stage et en fonction des observations de l’inspecteur dans le cadre de la commission paritaire ».
« Au cas ou l’enseignant stagiaire confirme sa compétence et son assiduité au travail tout au long des neufs mois de stage, il sera titularisé. Par contre, s’il échoue, il se verra attribuer une deuxième chance en prolongeant la durée de son stage à neufs mois supplémentaires à l’issue desquels il sera soit confirmé à son poste ou radié », a expliqué Mme Benghebrit.
La ministre de l’Education national a rappelé que le nombre d’enseignants inscrits sur la liste d’attente était de 148.000 qui viennent s’ajouter aux 28.000 enseignants ayant remporté le concours et qui suivent une formation continue depuis juillet dernier.
Elle a rappelé dans ce sens qu’il avait été procédé cette année à la numérisation de l’organisation et la gestion du dossier de recrutement pour ce qui est des listes nationale et de wilaya.
Si l’enseignant inscrit sur la liste d’attente ne rejoint pas son poste en l’espace de 48h, il sera fait appel à celui qui le succède sur ladite liste, a réaffirmé Mme Benghebrit.
Concernant la promotion au poste de directeur d’établissement éducatif, la ministre a indiqué que le nombre de lauréats au concours qui a eu lieu du 22 au 28 aout dernier était « faible », précisant que pour combler le manque enregistré en matière d’encadrement administratif, des enseignants et des censeurs seront sollicités pour assumer « provisoirement » le poste du directeur d’établissement éducatif par intérim.
Au sujet de la rentrée scolaire 2016-2017, la ministre a déploré « l’arret des cours » observé au premier jour de la rentrée scolaire, précisant « nous comprenons que certains enseignants et parents d’élèves soient mécontents des conditions des établissements, cependant l’arrêt des cours n’est pas la solution et n’est pas dans l’intérêt de l’élève ».
Elle a appelé, dans ce sens, à l’association des parents d’élèves au règlement des problèmes de scolarisation de leurs enfants, à travers « une interaction positive » entre les composantes de la famille éducative.
Répondant aux informations rapportées par certains médias au sujet de l’interdiction de lycéennes à la cité de 1600 logements à Sebala (Draria) d’entrer au lycée parce qu’elles ne portaient pas le voile (hidjab), la ministre a répondu qu »‘une enquête a été ouverte à ce sujet et les responsables seront présentés devant la commission de discipline ». « Il n’y a aucune interdiction dans ce sens », a-elle affirmé.
A cette occasion, la première responsable du secteur à appelé « à la vigilance et au respect des lois de la République ».
La ministre a présidé l’inauguration de 13 établissements éducatifs à l’est et l’ouest du pays, dont 3 lycées, 5 CEM et 5 complexes scolaires, annonçant la réception d’autres projets en octobre dans les nouvelles cités, et dans le cadre du traitement du problème de surcharge.

zadhand
16/09/2016, 22h45
Le ministère de l’Education retire un manuel de géographie

La Palestine remplacée par Israël
publié le 15/09/2016 | 22:21


Le ministère de l’Education nationale a annoncé, jeudi, avoir décidé de procéder au retrait
immédiat d’un manuel de géographie de la 1ère année moyenne qui montrait
une carte où Israël figurait à la place de la Palestine.

25612
Le ministère de l’éducation a précisé que ce retrait a été décidé
« suite à la constatation d’une erreur dans une page du manuel de
géographie de la 1ère année moyenne, édité par l’entreprise nationale
des arts graphiques ».Sans préciser la nature de cette erreur, le ministère
de l’Education nationale a indiqué avoir pris la décision de « procéder au
retrait immédiat du manuel en exigeant de l’éditeur d’apporter les
rectifications nécessaires ».D’autre part, ajoute le communiqué,
« le ministère a décidé l’ouverture d’une enquête et confirme que la version
homologuée du manuel en question ne comportait pas cette erreur laquelle
relève de la responsabilité de l’éditeur en question ».Le ministère a demandé
à l’éditeur de « changer la page qui comporte l’erreur par une autre
comportant des informations exactes, précise une source responsable du
ministère.(photo d’archives)

Lako
19/09/2016, 17h08
A l’époque de Benbouzid, il “y avait plus de 700 erreurs dans un seul manuel”

C’est une information qui fait froid dans le dos. Lundi, lors d’une conférence animée à Alger par Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Education, et d’autres cadres de ce département ministériel en proie à une violente polémique ces jours-ci en raison de plusieurs dysfonctionnements, il a été révélé que le phénomène des erreurs dans les manuels scolaires (http://www.algerie-focus.com/2015/12/132545/) datent de plusieurs années en Algérie.Ces erreurs ne distinguent guère la ministre Nouria Benghabrit de ses prédécesseurs. Au contraire, à l’époque du célèbre Boubekeur Benbouzid, qui a dirigé le ministère de l’Education nationale de 1997 jusqu’à 2012, soit le ministre le plus accro au pouvoir depuis l’indépendance de l’Algérie, les erreurs dans les manuels scolaires constituaient un phénomène de mode ! Preuve en est, dans un seul manuel scolaire, celui de la deuxième année secondaire, plus de 700 erreurs ont été relevées d’un seul coup. Et à l’époque, personne n’a osé formuler la moindre réclamation. Dans cette vidéo, ce cadre du ministère de l’Education explique ce chapitre méconnu, et sombre, de l’histoire de notre école :
*

Lako
19/09/2016, 17h12
COMPOSANTE ETHNIQUE DE LA POPULATION ALGÉRIENNE
La maison d’édition évoque une « erreur involontaire », annonce le retrait du livre

http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/09/Atlas-geo.png
La maison d’édition Dar El Houda, présente ses « excuses aux lecteurs et à toutes les personnes offensées à juste titre », après la polémique engendrée par le contenu de l’un de ses atlas contenant une définition de la composante ethnique algérienne. L’atlas « paru en 2009 » comprend une affirmation faisant état de « 80% d’Arabes » et d’un reste de la population formée d’un « mélange de Chaouis, de Kabyles, de Touaregs et de Beni Mzab ».Retrait du livre

Dans un courrier adressé, ce lundi 19 septembre à TSA, la maison d’édition affirme qu’il s’agit d’une « erreur involontaire » qui n’était pas connue avant la publication de l’article sur notre site, samedi 17 septembre. « C’est par le biais de TSA que nous avons appris que l’Atlas comportait cette erreur, nous avons immédiatement téléphoné à notre service clientèle pour arrêter les ventes et à notre service technique pour enlever ces données. Le livre corrigé est en voie de tirage et sera dès la semaine prochaine sur le marché ». |
« Pour réaliser cet ouvrage, le premier Atlas cent pour cent algérien, même les cartes ont été réalisées par nos propres soins et non téléchargées (non copiées-collées), nous avons dû faire appel à des universitaires qui ont fait un travail laborieux, demandant beaucoup d’effort et de temps », ajoute le directeur général, Mustapha Kallab Debbih. « Les professeurs, submergés par la masse de travail, ont par inadvertance mentionné cette donnée, qui est malheureusement passée inaperçue par l’équipe de relecture et par nous ».

Lako
20/09/2016, 09h11
Nouveaux programmes scolairesLes auteurs dénoncent une «campagne de casse»http://www.elwatan.com/images/2016/09/19/education_2618744_465x348.jpg
L’acharnement contre les nouveaux manuels révèle une lutte de positionnement sur le marché de l’édition.
Les auteurs et concepteurs des manuels scolaires ont accusé, hier, certaines parties de «vouloir politiser» l’erreur commise dans le manuel de géographie de la 1re année moyenne. Les élections locales et législatives de 2017 représentent une échéance importante pour certains milieux qui tentent de récupérer cet épisode pour s’attaquer aux réformes, estime Mahfoud Kahoual, inspecteur de langue arabe et cité parmi les auteurs ayant confectionné les manuels de la deuxième génération des programmes de la réforme.
Pour ce pédagogue, il y a anguille sous roche. La campagne visant ces manuels boostée par l’erreur du livre édité par l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) révèle une lutte de positionnement sur le marché de l’édition, objet de spéculation et d’anarchie, estime le même auteur qui intervenait hier en conférence de presse des éditeurs et auteurs des manuels scolaires, organisée au siège du ministère de l’Education nationale.
L’inspecteur, qui a dénoncé une campagne de «casse» contre les efforts d’organisation du marché du livre et l’amélioration des programmes, souligne que les propositions des auteurs soumises à plusieurs contrôles et évaluations ont produit des manuels conformes aux directives de la loi sur l’orientation de l’éducation nationale.
«Nous ne produisons ni des livres religieux ni des magazines politiques», a-t-il martelé, dénonçant par la même occasion «le niveau bas des arguments et moyens utilisés pour discréditer le travail de longue haleine d’inspecteurs patriotes et honnêtes». Ali Hamidou, inspecteur de sciences naturelles ayant supervisé le travail de confection du livre d’éducation scientifique et technologique, a également dénoncé la qualité du débat sur le manuel.
«On nous reproche d’avoir abordé le thème de la reproduction»
En effet, des campagnes de dénigrement menées par des journaux et sur les réseaux sociaux reprochent aux concepteurs de ce livre d’aborder des sujets liés à la reproduction. Pour ce pédagogue, qui a défendu l’approche scientifique suivie dans le traitement des questions liées à la présentation de la fonction génitale et reproductive de l’être humain, «les auteurs ont cassé des tabous». M. Hamidou ajoute que «la frustration étouffe encore les esprits». L’auteur défend la nouvelle approche consistant à initier l’enfant à ces questions biologiques et naturelles pouvant faire partie de son éducation sexuelle avant l’adolescence, ceci, ajoute l’auteur, «pour éviter que l’enfant ne puise des informations erronées de sources peu fiables».
De leur côté, les inspecteurs d’histoire et de géographie ont défendu le contenu des nouveaux manuels, invitant les détracteurs de la réforme à «plus d’honnêteté». «Prendre des parties de textes en dehors de leur contexte pour dénigrer le travail de réhabilitation de l’identité algérienne indique une déviation et mauvaise exploitation des données», soutient l’inspecteur d’éducation civique à propos du cours sur la démocratie ayant nécessité d’aborder le référendum sur l’indépendance de l’Algérie.
Pour Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Education nationale, le bruit «amplifié» suite à l’erreur sur la carte géographique a levé le voile sur certains dysfonctionnements du secteur de l’édition du livre scolaire et parascolaire. Le ministère de l’Education «ne peut rien contre l’anarchie caractérisant le livre parascolaire dont le contenu échappe à tout contrôle», explique M. Messeguem.
Ce dernier, tout en dénonçant la campagne de «harcèlement et d’acharnement» contre le département, annonce qu’un décret exécutif sera promulgué prochainement pour la régulation de ce marché, conformément à la nouvelle loi sur le livre. Le même responsable annonce une campagne de sensibilisation sur l’utilisation des réseaux sociaux à l’adresse des élèves «pour que ces derniers apprennent à analyser et à vérifier la véracité des informations».
De son côté, le directeur de l’Enag, M. Messaoudi, a révélé que son entreprise a dépensé 400 000 DA pour la réparation de l’erreur en question, 71 millions de livres scolaires ont été édités en 2016, dont 30,5 millions pour le primaire, 30,5 millions pour le moyen et 9 millions pour le secondaire. Le nouveau manuel du moyen a été édité par L’Enag à 8,4 millions d’exemplaires, tandis que l’Office national des publications scolaires a édité 8 millions d’exemplaires du nouveau manuel du primaire. M. Messaoudi annonce qu’un tirage supplémentaire a été fait pour combler les manques exprimés en livres à travers les établissements, le dernier tirage a été effectué hier.


Pour incitation au boycott de l’école : Plainte contre l’organisation nationale des parents d’élèvesLe ministère de l’Education nationale a décidé de porter plainte contre l’Organisation nationale des parents d’élèves présidée par Ali Benzina pour «incitation des parents à retirer leurs enfants de l’école».
M. Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Education, estime que l’appel de cette organisation au boycott de l’école et des nouveaux manuels et la campagne de dénigrement menée contre le ministère cachent mal l’orientation politique de cette organisation, qui «veut nous faire revenir aux années 1990», selon le même responsable, qui a dénoncé la campagne de «harcèlement et d’acharnement» contre le ministère.  F. A.



Fatima Arab

Lako
20/09/2016, 09h12
le ministère este l'organisation des parents d'élèves en justiceL'inspecteur général de l'éducation au ministère de l'éducation nationale Messeguem Nedjadi a annoncé lundi à Alger que le ministère intentera une action en justice contre l'organisation nationale des parents d'élèves pour "incitation des parents d'élèves au boycott de l'école".Dans une conférence de presse conjointe avec les parties concernées par la confection et l'édition du livre scolaire le responsable a annoncé que le ministère de l'éducation a décidé d'ester le président de l'organisation nationale des parents d'élèves en justice pour incitation au boycott de l'école.C'est une pratique contraire aux dispositions de la constitution sur l'enseignement obligatoire entre 6 et 16 ans. L'Etat est responsable de la scolarisation, l'appel de l'organisation au boycott de l'école est un appel à la division, a martelé M. Messeguem.Il a estimé que l'organisation obéissait à une tendance politique et se souciait peu de l'intérêt de l'élève en voulant pour preuve que cet organisme n'a pas signé la charte d'éthique du secteur de l'éducation.

Lako
21/09/2016, 10h44
Ils seront puisés dans les listes d’attente du concours de recrutementUne semaine pour trouver 33 746 enseignantsPlus de 677 000 candidats ont postulé au concours du 30 avril dernier pour 28 000 postes dans toutes les filières. 148 689 candidats admis aux épreuves écrites sont classés, par moyenne, sur des listes d’attente.
Quelque 33 746 postes d’enseignants vacants seront pourvus à partir de la liste d’attente issue du dernier concours de recrutement, a révélé, hier, Fadel Fayçal, directeur de la gestion des ressources humaines au ministère de l’Education nationale. Selon ce responsable, qui était hier l’invité de la rédaction de la Chaîne 1, l’exploitation de la liste au niveau des wilayas devait se poursuivre jusqu’à hier soir. Le secteur de l’éducation s’adressera à ces nouveaux enseignants classés sur cette liste d’abord au niveau de la wilaya.
Cette opération devait être clôturée hier soir pour pouvoir confectionner la liste nationale d’attente. Cette liste, explique M. Fadel, répondra au même paramètre de classement qu’au niveau de wilaya, c’est-à-dire par moyenne et par spécialité. Les enseignants figurant sur cette liste seront sollicités à partir d’aujourd’hui pour répondre au besoin de recrutement dans d’autres wilayas. Une plateforme numérique (http/tawdif.education.com.dz) est ouverte du 21 au 24 septembre pour permettre aux enseignants sur la liste d’attente de suivre l’évolution de leur classement ainsi que les opportunités de recrutement qui se présentent à eux au niveau national, affirme le même responsable.
La convocation des candidats se fera les 25 et 26 septembreau niveau de la direction de l’éducation où il a subi le concours de recrutement du 30 avril dernier pour connaître l’affectation et confirmer le choix, précise le même responsable. La désignation du poste sera le 28 septembre et c’est le 29 septembre que l’enseignant devrait être officiellement installé. Le même responsable rappelle que 30 000 fonctionnaires sont partis à la retraite en 2016, dont 20 000 enseignants dans les trois paliers.
Pour rappel, plus de 677 000 candidats ont postulé au concours du 30 avril pour 28 000 postes dans toutes les filières. 148 689 candidats admis aux épreuves écrites sont classés par moyenne sur des listes d’attente. Le ministère a décidé de suspendre les concours de recrutement d’enseignants jusqu’à l’épuisement total de ces listes. Le ministère a en outre menacé les enseignants n’ayant pas occupé leurs postes de «mesures légales» à leur encontre, selon l’invité de la radio, sans en citer leur nombre. L’Association nationale des parents d’élèves estime, dans une récente déclaration à El Watan, que 60% des nouveaux recrutés n’ont pas rejoint leurs postes.

Fatima Arab

Lako
21/09/2016, 15h44
La Fédération et l’Association nationales des parents d’élèves se démarquent des appels au boycott des cours La Fédération nationale des parents d’élèves et l’Association nationale des parents d’élèves ont affirmé mardi à Alger « se démarquer définitivement » des voix prétendant représenter les parents d’élèves et appelant au boycott des cours.
Les deux associations ont déclaré dans un communiqué commun « rejeter catégoriquement toute exploitation de l’école à des fins politiques ou idéologiques « , ajoutant qu’elles « se démarquent définitivement » des voix prétendant représenter les parents d’élèves et appelant au boycott des cours ».
Elles lancent, dans ce sens, un appel « à la sagesse et à l’adhésion pour préserver l’école et l’intérêt national afin de parvenir à une école moderne et de qualité pour tous ».
Les deux associations ont exprimé, par ailleurs, leur « réprobation à la campagne acharnée contre le système éducatif et les tentatives visant à perturber la rentrée scolaire et à gâcher le joie des enfants et leurs familles en cette étape importante et sensible du cursus scolaire ».
Aussi, les deux associations appellent tout un chacun à « davantage de vigilance et à la nécessité d’accompagner ceux qui sont en charge du secteur de l’éducation ».

Lako
26/09/2016, 08h39
un concours avant la fin de l'année scolaire pour le recrutement d'enseignants de physique et de maths




http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/pht_0.jpg?itok=mpnR9L51


Le Directeur des ressources humaines au ministère de l'Education nationale Fayçal Fadhel a annoncé samedi à Alger l'organisation, avant la fin de l'année scolaire en cours, d'un concours national pour le recrutement d'enseignants dans les matières de physique et de mathématiques. "Faute de listes de réserve en ce qui concerne la physique et les mathématiques, un concours national sera organisé, avant la fin de l'année scolaire, pour le recrutement d'enseignants dans ces deux matières ainsi que d'autres enseignants de langue amazighe dans certaines wilayas accusant un déficit", a précisé M.Fadhel dans une déclaration à l'APS.Le recrutement dans ces deux matières concernera les cycles moyen et secondaire, a ajouté le responsable soulignant que "la date du concours n'a pas encore été fixée".De son coté, le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale Abdelouahab Guellil a relevé la possibilité de recourir au recrutement des enseignants qui n'ont pas été admis au dernier concours pour combler le déficit enregistré dans certaines matières "comme vacataires durant l'année scolaire en cours" et ce après épuisement de la liste nationale de réserve.Le ministère de l'Education nationale a décidé la prolongation du délai d'inscription des choix sur la plate-forme numérique mise en place à cet effet (http//tawdhif.education.dz) jusqu'au 26 septembre prochain (23h59mn) et ce dans le cadre de l'exploitation de la liste nationale de réserve. Le candidat peut y accéder grâce à son mot de passe pour s'enquérir de tous les postes vacants dans toutes les wilayas en fonction de son grade de recrutement et de la matière enseignée afin de les insérer dans ses premiers choix (de la 1ere wilaya souhaitée à la moins souhaitée).Les résultats seront annoncés le 25 du même mois . Les concernés seront convoqués le 26 septembre au niveau des directions de l'éducation dans lesquelles ils ont passé le concours pour le retrait des convocations de recrutement.Les concernés se rendront le 28 septembre à la direction à laquelle ils ont été affectés pour choisir leur établissement et devront rejoindre leur poste de travail le 29.Concernant le dépôt des dossiers de retraite et de retraite anticipée, M. Fadhel a indiqué que l'opération se poursuivra jusqu'au 31 octobre.La ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit avait souligné, dans une déclaration à la presse lors d'une rencontre avec les partenaires sociaux (syndicats du secteur et associations de parents d'élèves) à la veille de la rentrée scolaire 2016-2017, que le secteur de l'Education n'était pas concerné par la problématique de la retraite proportionnelle pour les années 2016 et 2017, au regard du dispositif calendaire et de l'agenda du secteur soumis à des dispositions spécifiques.Elle également fait savoir que les fonctionnaires dont les dossiers avaient été déposés entre septembre et novembre 2015 bénéficieraient de la retraite à la fin août 2017.

Lako
26/09/2016, 10h12
Les dates des vacances scolaires et de la prochaine rentrée fixéesLe ministère de l’Éducation nationale a publié sur son site le calendrier des vacances scolaires de l’année 2016/2017.Les vacances d’automne : du 27/10/2016 au 02/11/2016.Les vacances d’hiver : du 22/12/2016 au 02/01/2017.Les vacances de printemps : du 16/03/2017 au 02/04/2017.Les vacances d’été : le 06/07/2017.Le ministère a également communiqué les dates de la rentrée scolaire 2017/2018
Personnel administratif : mercredi 23/08/2017Les enseignants : 28/08/2017Les élèves : dimanche 03/09/2017

ironman
26/09/2016, 17h53
RENTRÉE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 2016-2017



http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160926-11.jpg


Le ministère de tutelle a dû se battre sur beaucoup de fronts pour rendre le secteur attractif auprès des jeunes.
La rentrée de la formation professionnelle pour l'année pédagogique 2016-2017 a eu lieu hier à travers tous les établissements et centres de formation professionnelle du pays. Le nombre de stagiaires ayant rejoint leurs postes à cette occasion est de 424.000 dont 17.600 dans les établissements privés de formation, soit une hausse de 14.000 nouveaux stagiaires par rapport à l'année dernière. Sur les 424.000 stagiaires inscrits, environ 296.000 ont opté pour les formations diplômantes et 128.000 autres pour les formations qualifiantes. Le mode de formation qui aura séduit le plus les stagiaires cette année, selon Mohamed Mébarki, ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, est la formation par apprentissage. Elle représente en effet 52% par rapport à la formation diplômante et 37% par rapport à l'offre globale. Les formations résidentielles et à distance représentent respectivement 26% et 2% par rapport à l'offre globale. Pour ce qui est de la nomenclature des spécialités, le ministère a mis à la disposition des stagiaires 338 formations toutes spécialités confondues. Mohamed Mébarki, qui donnait ces chiffres jeudi dernier à l'occasion d'une rencontre avec les directeurs de l'enseignement et de la formation professionnels de wilayas, a affirmé que tous les moyens nécessaires pour la bonne réussite de cette rentrée ont été mis en place, à commencer par la mise en fonction de 15 nouveaux établissements de formation professionnelle. Ces nouveaux établissements s'ajouteront aux 1240 établissements existants, autre volet qui a fait l'objet de renforcement, est celui de l'encadrement pédagogique et administratif. Celui-ci a été renforcé, indique le ministre, par le recrutement de 27.000 nouveaux encadreurs dans les différentes spécialités et 40.000 administratifs. S'agissant de nouveaux équipements, le ministère a procédé, en dépit de la politique d'austérité préconisée par le gouvernement pour tous les secteurs, à l'acquisition de 66 équipements technico-pédagogiques et beaucoup d'autres équipements indispensables pour le bon déroulement des cours et au fonctionnement des ateliers. Tous ces efforts s'inscrivent, fait savoir le ministre, dans le cadre de la nouvelle politique du gouvernement accordant une place de faveur pour le secteur de la formation professionnelle, lequel est désormais le plus grand pourvoyeur de la main-d'oeuvre qualifiée dans les secteurs de l'habitat, de l'agriculture et des travaux publics, affirme-t-il. Cette idée est devenue, soulignons-le, aussi une évidence pour tous les entrepreneurs et les chefs d'entreprises. Le changement de vision des entrepreneurs et de la société de manière générale à l'égard des diplômés des centres de formation professionnel et d'apprentissage (Cfpa) est le résultat de la politique judicieuse suivie par le ministère de tutelle qui s'est battu sur de nom-breux fronts. D'abord, avec le gouvernement, afin de décrocher un budget conséquent pour ce secteur capable de construire de nouvelles infrastructures et de les doter d'outils pédagogiques de pointe et d'encadreurs de haut niveau au même titre avec les lycées et les universités, ainsi que l'introduction de primes au profit des stagiaires comme cela se fait pour les étudiants, ensuite, avec les entrepreneurs et les chefs d'entreprises, afin d'engager les diplômés des Cfpa dans leurs entreprises. Certes, ce n'était pas facile au départ, mais avec l'introduction des dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle à partir de 2008, les patrons se sont vite accommodés avec l'idée de leur engagement, car en contrepartie ils pouvaient recevoir plusieurs avantages fiscaux et parafiscaux. En dernier lieu, un élément a complètement changé le cours des choses pour ce qui est du statut et de la place de la formation professionnelle dans la société algérienne, à savoir les crédits auxquels peuvent prétendre les diplômés des centres et des établissements de formation professionnelle auprès des banques grâce à leurs diplômes. Ce dernier élément place, disons-le, les diplômés de la formation professionnelle en meilleure posture que celle des diplômés des universités, au point où ces dernières années, il est devenu totalement banal, au niveau des Cfpa de trouver des étudiants ayant quitté les bancs des amphis dès la première année pour suivre des formations. Cette tendance, il y a lieu de le signaler, est actuellement en vogue de par le monde. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir les pays occidentaux qui privilégient les diplômés des centres de formation professionnelle dans leur politique d'octroi de visas par rapport aux médecins et des diplômés des grandes écoles de l'informatique et de l'ingénierie.
424.000 stagiaires prennent place

Lako
28/09/2016, 15h00
Le système éducatif est basé dès le primaire sur le copier-collerLe professeur Jamal Mimouni, du département physique de l’université des Frères Mentouri (Constantine 1) évoque les origines du plagiat et leur ancrage dans le système scolaire et le cursus universitaire. Il nous livre ses impressions sur les nouvelles dispositions en la matière.
- Les pratiques plagiaires sont-elles autant généralisées et n’est -il pas trop tard pour y remédier ?
La pratique du plagiat par certains enseignants chercheurs et thésards est effectivement une pratique délétère tant au niveau de la recherche elle-même que par ses répercussions sur la société dans son ensemble. Si ce phénomène est déjà notoire dans les pays avancés scientifiquement, on peut s’attendre qu’il soit encore plus répandu dans les pays sous-développés comme le nôtre où il gangrène l’activité scientifique.
L’initiative du ministère est louable et excellente en soi, et même si elle vient fort en retard, elle a le mérite de prendre le taureau par les cornes et d’établir des mécanismes de contrôle et de sanctions qui faisaient cruellement défaut jusqu’à présent. D’un autre côté, il n’était plus possible de ne rien faire devant l’explosion du nombre de plagiats - à différents degrés certes- que connaît l’université algérienne
- A votre avis, comment étudiants et parfois enseignants puissent- ils s’approprier des travaux, quand bien même partiels ? Est-ce un manque d’intérêt à la recherche ou une faillite de l’université à motiver l’émulation ?
Mentionnons d’abord que internet, avec la facilité d’accès qu’elle offre à la littérature scientifique et aux différentes bases de données, est en grande partie responsable de cet état de fait... de même qu’il est à la base des outils permettant de combattre ce phénomène ! Quant aux raisons de sa pratique chez nos étudiants et chercheurs, au-delà de la facilité offerte aujourd’hui de piocher directement aux sources et cette économie de travail qu’elle permet, il y a des pratiques bien ancrées dans notre société qui encouragent cette pollution intellectuelle qu’est le plagiat.
En effet, il est de mon avis que traiter seulement du plagiat à l’université est un peu comme traiter une maladie en phase terminale. Le système éducatif algérien est basé dès le primaire sur le copier-coller accompagné de la non-mention des sources, ce qui est grosso modo le noyau central du plagiat.
Un sujet de «recherche» scolaire, recevant une note élevée par l’enseignant, est une étude concoctée si elle n’est prise texto au gré d’un «googling» sur internet et sortie souvent tout droit d’un cybercafé et imprimé en couleur de manière impeccable. Ce n’est que rarement qu’elle est une étude basée sur un travail personnel.
Tout le monde, du maître d’école, au directeur, aux parents d’élève (c’est bien eux qui déboursent pour l’impression au cybercafé) sait que le travail n’est pas authentique et que le seul effort de l’élève n’est souvent que l’organisation de la «récolte» et aussi de bien cacher ses sources.
Arrivé à l’université, l’étudiant a intériorisé l’identification entre travail de recherche et butiner sur internet. Pas étonnant que les demandes rigoureuses de probité et d’authenticité dans la recherche qui lui sont faites soient vécues par le jeune chercheur comme un excès de zèle et rarement prises au sérieux, jusqu’à ce que la sanction tombe si sanction il y a. Encore une fois, le plagiat à l’université est l’aboutissement d’un long processus dont le système éducatif et la société doivent accepter leur responsabilité.
- Les recteurs, doyens, encadreurs et conseils scientifique et d’éthique sont autant de responsables face aux étudiants ou chercheurs plagiaires, réussiront-ils à contenir le problème en amont? Les sanctions qui peuvent aller jusqu’à l’exclusion ainsi que les poursuites judiciaires seront-elles pour autant un rempart contre toute velléité plagiaire ?
Des dispositions courageuses avec un processus clair de pénalisation des plagiaires allant crescendo avec sa gravité. Le problème reste cependant l’élément humain. Cette administration, en majeure partie non élue mais nommée au gré des affinités ou cooptée qui préside à ces différentes instances de suivi, est maître dans l’art de contourner les lois ou de les appliquer de manière sélective.
Ces responsables à leur poste, dont la longévité se comptant en décennies et parfois dépassant celle du président de la République, dont certains sont des plagiaires notoires, connaissent parfaitement comment naviguer au milieu du système et éviter les sanctions pour leurs protégés et autres. Notre expérience en la matière nous fait douter qu’elle puisse appliquer des sanctions de manière équitable.
Ceci dit, il faut bien commencer quelque part et cet arrêté est une bouffée d’air frais dans un secteur universitaire désuet, replié sur lui-même, dont la médiocrité est la norme malgré l’existence en son sein d’un nombre heureusement non négligeable de zones d’excellence. Gageons que cet arrêté, une fois mis en application, puisse permettre de limiter la casse et réduire ce fléau qu’est le plagiat.


Naïma Djekhar

Lako
29/09/2016, 13h28
Plus de 35.000 élèves du préscolaire attendus dans les écoles à AlgerPlus de 35.000 élèves du préscolaire et plus de 11.000 élèves des différents cycles d'enseignement coranique rejoindront début octobre les bancs des écoles coraniques d'Alger, a indiqué le directeur des Affaires religieuses de la wilaya d'Alger, M. Zoheir Boudraa.
Plus de 35.000 élèves du préscolaire et plus de 11.000 élèves des systèmes interne et externe des différents cycles rejoindront les bancs des écoles coraniques d'Alger dans le cadre de l'année scolaire de l'enseignement coranique (2016-2017), a déclaré jeudi à l'APS M. Boudraa. L'année dernière, le nombre des élèves du préscolaire des écoles coraniques était de 33.600 élèves contre plus de 35.000 cette année, a-t-il dit.
A Alger, ces écoles sont de plus en plus sollicitées pour leur bonne méthodologie et leurs bons résultats, ce qui exerce une pression sur les structures et les encadreurs par rapport aux moyens financiers dont dispose la direction, nécessitant davantage d'efforts pour assurer plus de places aux élèves. Les nombre des écoles coraniques au système interne s'est élevé à 10 et accueillent 1.000 élèves contre 10.000 pour le système externe.
Les élèves des écoles coraniques sont encadrés par 104 enseignants confirmés et 50 enseignants contractuels. Le nombre des bénévoles est de plus de 800 enseignants cette année. Outre l'enseignement du Coran et les cours d'alphabétisation, les écoles coraniques dispensent, gracieusement, des cours de soutien aux élèves, auxquels s'ajoutent des classes spéciales pour les personnes aux besoins spécifiques.
Dans le souci d'alléger la surcharge qui pèse sur les classes préparatoires dans les écoles coraniques d'Alger, deux nouvelles écoles seront ouvertes pour l'année scolaire 2016-2017 à Draria et Kouba avec une capacité d'accueil respective de 600 et 200 places, a indiqué le responsable.
Selon l'intervenant, les "classes préparatoires des écoles coraniques sont très prisées en raison de la qualité des programmes dispensés et des résultats obtenus". quelque "40.000 copies" du nouveau programme unifié, spécial classes préparatoires relevant des écoles coraniques ont été imprimées pour la "première fois" dans le cadre de la nouvelle année scolaire de l'enseignement coranique en collaboration avec la wilaya d'Alger, a fait savoir M. Boudrâa. Ce programme a été généralisé cette année sur l'ensemble des écoles coraniques de la wilaya d'Alger en attendant sa vulgarisation prochaine sur le territoire national
L'enseignement du programme unifié des classes préparatoires des écoles coraniques a débuté comme expérience pilote dans la wilaya d'Alger, rappelle-t-on. L'expérience a concerné l'année dernière plusieurs écoles coraniques d'Alger, à savoir Cheikh Ahmed Sahnoun (Bir Mourad Raïs), El Rahma (El Hamiz), Cheikh Ahmed Hamani (Dar El Beida), mosquée Hamza (Dely Ibrahim) et El Ouancharissia (Beni Messous).
La wilaya a consacré 170 millions de dinars à l'aménagement des écoles coraniques et à la restauration et l'équipement des mosquées outre l'impression du livre, a précisé le responsable qui a ajouté que plus de 400 classes coraniques ont été équipées l'année dernière. 30 accords ont été conclus avec des bienfaiteurs et des associations religieuses pour la construction de mosquées dans certains quartiers, au regard du rôle de cet établissement religieux dans l'éducation et l'ancrage du nationalisme, a-t-il indiqué.
Un programme mensuel de conférences a été tracé à travers 13 circonscriptions de la capitale au profit des Imams, pour veiller à encadrer les jeunes et à les sensibiliser aux fléaux sociaux, comme la drogue et l'émigration clandestine, en sus de les prémunir contre l'extrémisme, a ajouté le même responsable.
La commission scientifique relevant de la direction des Affaires religieuses d'Alger active au niveau de son siège sis à Chevalley de manière directe ou par téléphone, et émet des fatwas, dont le nombre a dépassé 22.000 en 2016, liées notamment aux questions d'héritage, de mariage et de divorce entre autres.
M. Boudrae a affirmé que l'école coranique d'été a accueilli cette année plus de 25 000 élèves tous ages et niveaux confondus, ajoutant qu'il ont reçu des leçons dans les différentes domaines de sciences religieuses et de la récitation.

APS

Lako
01/10/2016, 16h30
Sellal défend les réformes de Benghabrithttp://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/07/Nouria-Benghabrit2-600x338.jpg
La ministre de l’Éducation, Noria Benghabrit (http://www.tsa-algerie.com/20160714/nouria-benghabrit/), peut compter sur le soutien du premier ministre, Abdelmalek Sellal (http://www.tsa-algerie.com/20150622/biographie-de-decideur-abdelmalek-sellal/), pour la réforme de l’école.« L’élaboration des livres de deuxième génération a été faite dans la transparence avec de surcroît une large concertation et une implication des compétences nationales », a déclaré Sellal dans une réponse transmise à Hassan Laribi, député islamiste du parti El Adala.Cet élu avait adressé une question écrite à Sellal pour se plaindre « de la méthode Benghabrit » et de l’association des « étrangers dans la conception des nouveaux programmes ». Ce que le Premier ministre a démenti. « Les concepteurs des nouveaux programmes, en l’occurrence les membres de la Commission nationale, n’étaient pas associés aux rencontres qui ont eu lieu avec les experts étrangers », assure Sellal.Ces rencontres, explique le Premier ministre, ont été tenues dans le cadre de « la coopération bilatérale et des échanges d’expériences dans le domaine de l’éducation ». Les autorités algériennes « sont conscientes » et « déterminées » à compter sur les compétences nationales dans la conception finale des manuels scolaires, assure Sellal.La rentrée scolaire a été marquée par une polémique (http://www.tsa-algerie.com/20160919/erreurs-manuels-scolaires-ministere-de-leducation-joue-lapaisement-annonce-mesures/) et une campagne contre les livres de deuxième génération de l’Éducation nationale. Les opposants aux réformes ont reproché à Benghabrit d’avoir recouru à des experts français pour l’élaboration des nouveaux programmes scolaires. Une polémique accentuée notamment par les erreurs enregistrées dans certains manuels, comme le livre de géographie de la première année moyenne.M. Sellal assure que ces réformes ont été réfléchies dans un cadre strictement pédagogique loin « des polémiques » et invite « les parties concernées à contribuer à enrichir ces réformes ».

Lako
03/10/2016, 11h18
Le calendrier des vacances scolaires déplait aux enseignantsLe calendrier des vacances scolaires communiqué récemment par le ministère de l’Education nationale n’est pas du goût de certains enseignants.
Le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’éducation (SNTE) se démarque de ce calendrier établi « unilatéralement » par la tutelle sans concertation avec les partenaires sociaux.
Le SNTE relève, dans un communiqué qu’il a rendu public, deux points. Primo la réduction des vacances d’hiver de 15 jours à 10 jours. « Les élèves qui sont en classe d’examen ont l’habitude de consacrer les vacances d’hiver pour les révisions avec les enseignants. Avec cette décision ils sont pris au dépourvus », note le communiqué.
Secundo, la réduction de 34 jours des vacances d’été du personnel administratif. Ceux-ci arrêtent le travail le 20 juillet et reprennent le 23 atout. « Non seulement la durée des vacances est réduite de 34 jours mais aussi on n’a pas pris en considération les conditions de travail durant cette saison et particulièrement au sud du pays ».
Le SNTE appelle la tutelle à revoir ce calendrier en concertation avec les concernés de manière à éviter de reproduire « ces décisions arbitraires ».

Le calendrier des vacances scolaires 2016/2017Les vacances d’automne : du 27 octobre au 2 novembre.
Les vacances d’hiver : du 22 décembre au 2 janvier 2017.
Les vacances de printemps : du 16 mars au 02 avril 2017
La fin de l’année scolaire pour les élèves : jeudi 6 juillet 2017.

Mina Adel

Lako
05/10/2016, 11h27
Nouria BenghEbrit aux enseignants : «Le malaise que vit l’école n’est pas une fatalité»La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a réitéré, hier, son engagement à œuvrer pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants ainsi que la prise en charge de la formation et l’approfondissement du dialogue avec le partenaire social.
«Il nous faut regagner la confiance de la société, en redoublant d’efforts sur au moins trois registres, dans une démarche de mobilisation des ressources et d’intégration des dimensions pédagogiques avec celle de la gouvernance», a-t-elle insisté dans la lettre adressée hier aux enseignants à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enseignant. La ministre rappelle que l’amélioration de la qualité de l’enseignement est l’une des demandes sociales les plus pressantes et le défi majeur de son département. «La qualité à laquelle nous aspirons exige de chacun de mettre, avant tout, l’intérêt de l’apprenant au-dessus de toute autre considération.
En disant cela, nous n’occultons pas, pour autant, notre part de responsabilité dans l’amélioration des conditions de scolarité et de travail de tous avec le concours des départements ministériels concernés. C’est dans ce contexte que je m’engage pleinement dans l’approfondissement du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des partenaires sociaux», a-t-elle souligné. «Le malaise que vit l’école algérienne, aujourd’hui, ajoute la ministre à l’adresse des enseignants, est la résultante de la nécessité de s’adapter et de répondre aux mutations et nouveaux défis imposés par les changements induits à tous les niveaux.»
Pour la ministre, «l’un des indicateurs de ce malaise est la non-satisfaction des parents, des élèves, de la société en général, non seulement du produit de l’école, mais y compris de la façon dont les études se déroulent et les conditions dans lesquelles elles se déroulent». Ce malaise n’est pas une fatalité, selon la ministre. «Nous disons qu’il est possible d’avancer, d’aller vers un enseignement de qualité à la mesure de la société moderne que nous voulons construire», a enchaîné Mme Benghebrit.

Fatima Arab

Lako
10/10/2016, 11h04
Education nationale : Le ministère fera appel aux enseignants contractuelsLe recrutement par voie de concours de 28 000 enseignants et le recours à la liste d’attente pour dénicher plus de 33 000 autres professeurs n’ont finalement pas suffi pour faire face au manque d’enseignants.
Le ministère de l’Education nationale fera appel aux contractuels pour combler le manque en enseignants, généré notamment par les départs massifs en retraite anticipée. C’est la solution annoncée lors d’une réunion, tenue hier, entre la direction des ressources humaine et les représentants des parents d’élèves.
Le recrutement par voie de concours de 28 000 enseignants et le recours à la liste d’attente pour dénicher plus de 33 000 autres professeurs n’ont finalement pas suffi pour faire face au manque d’enseignants qui perturbe le bon déroulement de l’année scolaire. Même si le nombre officiel n’est pas encore dévoilé par le département de Nouria Benghebrit, les syndicats estiment que le nombre des postes vacants est «énorme». Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) parle d’un million d’élèves à qui il manque au moins un enseignant, et une estimation nationale de 10 000 postes.
«Le ministère a décidé de prolonger l’offre de recrutement à travers la liste d’attente nationale, issue du concours d’avril dernier», affirme M. Meriane, coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et du technique (Snapest), ayant pris part à une de ces rencontres.
Le recours aux effectifs contractuels est inévitable, expliquent les représentants des enseignants contactés hier. «Les directeurs d’éducation ont été instruits pour trouver les mécanismes et remédier au problème du manque d’enseignants, en favorisant le recrutement à travers la liste issue du concours et si nécessaire faire appel aux contractuels ayant déjà occupé ces postes», explique Idir Achour, porte-parole du CLA qui a toujours défendu le maintien des contractuels pour ne pas pénaliser les élèves. Afin d’éviter que le conflit ministère/ contractuels ne resurgisse, le Cla préconise l’ouverture d’un concours interne pour l’intégration de ces effectifs, en prenant en compte le niveau de ces enseignants et leur expérience.
A rappeler que le ministère a compté, en août 2016, un total de 30 584 départs à la retraite enregistrés pour les enseignants, dont 93% de départ à la retraite anticipée (28 465) et le reste (7%) qui ont atteint l’âge réglementaire à la retraite (2119). «Cette affluence vers la retraite anticipée touche notamment les enseignants qui ont atteint des grades supérieurs, comme les professeurs formateurs», souligne un responsable du ministère de l’Education. Ces départs massifs s’expliquent par la décision du gouvernement d’amender le code du travail et supprimer la retraite anticipée.



Fatima Arab

Lako
13/10/2016, 17h40
Plusieurs mesures à prendre pour lutter contre la fraude au BACLa ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé jeudi à Alger que plusieurs mesures seraient prises en vue de lutter contre la fraude (http://www.aps.dz/algerie/46008-fraude-au-baccalaur%C3%A9at-15-individus-dont-3-femmes-reconnus-coupables) aux prochaines épreuves, dont la sécurisation du site électronique de l'Office national des examens et des concours (ONEC) et la préparation de sujets de réserve.


"Il a été décidé la sécurisation du site électronique de l'ONEC et des sujets du baccalauréat, outre la garantie de sujets de réserve aux centres d'examen pour parer à tout imprévu et leur équipement en brouilleurs" (Nouria Benghebrit)

"Il a été décidé la sécurisation du site électronique de l'ONEC et des sujets du baccalauréat, outre la garantie de sujets de réserve aux centres d'examen pour parer à tout imprévu et leur équipement en brouilleurs", a indiqué la ministre qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la Nation sur les mesures prises pour la réforme du Baccalauréat et les mesures techniques que le ministère comptait prendre pour lutter contre la fraude.
Mme Benghebrit a souligné la nécessaire prise de mesures techniques pour s'adapter aux développements survenus dans les technologies d'information et de communication (TIC) et faire face à ces phénomènes, affirmant que "la lutte contre la fraude doit se faire en coordination avec les départements ministériels concernés dont le ministère de l'intérieur et des collectivités locales".
Par ailleurs, la ministre a précisé que son département maintiendrait, en dépit des mesures à prendre dans l'avenir, les mesures de prévention habituelles dont les campagnes de sensibilisation au profit des candidats et leurs parents sur l'utilisation des TIC pour la fraude lors des examens.


"A partir de cette année, il sera procédé à la réduction du nombre des jours d'examen" (Nouria Benghebrit)

Elle a rappelé qu'"à partir de cette année, il sera procédé à la réduction du nombre des jours d'examen", décision approuvée à l'unanimité, sachant que les autres propositions seront examinées en Conseil des ministres.
Parmi les propositions "qui seront appliquées de façon progressive jusqu'en 2021", elle a cité la prise en compte de toutes les matières, le maintien des coefficients des matières et le calcul de la moyenne au baccalauréat en tenant compte de l'évaluation continue".
Mme Benghebrit a souligné que son ministère avait tenu, tout au long de l'année, une série de réunions avec ses partenaires sociaux pour examiner ce dossier, dont l'organisation début juillet d'un atelier de travail regroupant des experts et des chercheurs qui ont présenté leurs avis sur les différentes propositions, notamment celle suscitée approuvée à l'unanimité par les partenaires sociaux.
"Nous avons relevé durant ces dernières années quelques répercussions négatives du système d'examens qui n'est plus adapté aux développements en cours, notamment le Baccalauréat, institué il y un demi-siècle", a expliqué la ministre qui a estimé nécessaire la mise en place d'une stratégie visant à promouvoir le dispositif d'évaluation national, notamment pour le Baccalauréat.
Répondant à une question sur la situation de la "Maison de l'Enseignant" à Bechar, toujours fermée en dépit de l'achèvement des travaux et de son équipement, Mme Benghebrit a précisé que cette structure relevait de la Coopérative nationale des étudiants de l'éducation et de la culture, une association à caractère social placée sous la tutelle du ministère du Travail.
Elle a ajouté que cette structure fonctionnait grâce à la solidarité entre adhérents, des fonctionnaires relevant de cinq ministères : l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, la Formation et l'Enseignement professionnels, la Jeunesse et les Sports, la Culture et l'Education nationale.
La ministre a rappelé que les travaux de la Maison de l'Enseignant qui avaient débuté en 1992 ont connu plusieurs arrêts durant les années 90 pour différentes raisons, ajoutant que la maison était fin prête, mais n'avait pas encore été délivrée en raison d'un litige lié au foncier sur lequel elle a été bâtie, car relevant du domaine de l'Etat"
Mme Benghebrit a indiqué "avoir contacté personnellement le ministère des Finances qui s'est montré rassurant quant à la prise en charge du dossier".
APS

Lako
15/10/2016, 11h00
La réforme du bac effective dès cette annéeLe processus de la réforme de l’examen du baccalauréat commencera dès la prochaine session.
A partir de cette année, il sera procédé à la réduction du nombre des jours d’examen, a annoncé avant-hier la ministre de l’Education nationale dans la réponse à une question d’un député au Conseil de la nation. La décision de réduire la durée de l’examen a «été approuvée à l’unanimité, les autres propositions seront examinées en Conseil des ministres», a-t-elle précisé.
Plusieurs propositions portant sur la réforme du baccalauréat ont été formulées par le département de l’Education en concertation avec les partenaires sociaux que sont les syndicats des enseignants et les associations des parents d’élèves. On en retient notamment l’organisation de sessions décalées, une pour les matières essentielles, et une autre pour les secondaires et l’instauration d’une fiche de synthèse consistant à prendre en compte la note obtenue en évaluation continue durant toute l’année scolaire.
Ces propositions seront «appliquées de façon progressive jusqu’en 2021», explique en outre Mme Benghebrit. La ministre de l’Education, lors de sa réponse, a précisé que les propositions incluent «la prise en compte de toutes les matières, le maintien des coefficients des matières et le calcul de la moyenne au baccalauréat en tenant compte de l’évaluation continue».
Cette réponse diverge avec les orientations des spécialistes de la pédagogie et les enseignants ont plaidé pour la spécialisation du baccalauréat qui impliquerait la révision des coefficients des matières, le bac actuel étant jugé généraliste.
Les différentes réunions autour de la réforme du baccalauréat ont été, faut-il le rappeler, chahutées avec des polémiques sur la suppression des sciences islamiques. Mme Benghebrit a rappelé dans sa réponse que son ministère avait tenu, tout au long de l’année, une série de réunions avec ses partenaires sociaux pour examiner ce dossier, dont l’organisation, début juillet, d’un atelier de travail regroupant des experts et des chercheurs qui ont présenté leurs avis sur les différentes propositions, notamment celle sus-citée et approuvée à l’unanimité par les partenaires sociaux.
«Nous avons relevé durant ces dernières années quelques répercussions négatives du système des examens qui n’est plus adapté aux développements en cours, notamment le baccalauréat institué il y a un demi-siècle», a expliqué la ministre qui a estimé nécessaire la mise en place d’une stratégie visant à promouvoir le dispositif d’évaluation national, notamment pour le baccalauréat.

Des sujets de réserve et des brouilleurs à l’examen
L’occasion était également pour mme Benghebrit d’affirmer que plusieurs mesures seront prises en vue de lutter contre la fraude aux prochaines épreuves, dont la sécurisation du site électronique de l’Office national des examens et des concours (ONEC) et la préparation de sujets de réserve. «Il a été décidé la sécurisation du site électronique de l’ONEC et des sujets du baccalauréat, outre la garantie de sujets de réserve aux centres d’examen pour parer à tout imprévu et leur équipement en brouilleurs», a indiqué la ministre.
Mme Benghebrit a souligné la nécessaire prise de mesures techniques pour s’adapter aux développements survenus dans les technologies de l’information et de communication (TIC) et faire face à ces phénomènes, affirmant que «la lutte contre la fraude doit se faire en coordination avec les départements ministériels concernés, dont le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales».
Par ailleurs, la ministre a précisé que son département maintiendrait, en plus des mesures à prendre à l’avenir, les dispositions de prévention habituelles dont les campagnes de sensibilisation au profit des candidats et leurs parents sur l’utilisation des TIC contre la fraude lors des examens.


Fatima Aït Khaldoun-Arab et Agence

Lako
19/10/2016, 19h54
Les élèves algériens sont plutôt « tête bien pleine » que « tête bien faite »C’est bien la conclusion d’une étude menée en 2016 par le ministère de l’éducation au niveau de neuf wilayas pilotes sur un corpus de 464.000 erreurs tirées des copies des examens de 5ème et de BEM. Selon Farid Benramdane, conseiller pédagogique auprès du ministère de l’Education, les résultats de cette étude indiquent que les matières scientifiques, basées sur l’intelligence ont les moyennes les "plus basses" (8,40/20 pour les mathématiques en 2016), tandis que les moyennes des matières basées sur la mémorisation sont "plus élevées" (12 à 14/20 pour l'éducation islamique et éducation civique). Selon l'intervenant, l'étude montre également que les résultats pour les matières fondamentales (mathématiques, langue arabe et langue française) sont "décevants".
Il a ainsi précisé que "seuls 24% d'élèves obtiennent la moyenne en mathématiques, 25% pour la langue arabe et 16% pour la langue française". Pour le responsable, cette faiblesse de niveau "est de la responsabilité de tous", y compris les enseignants. Mais au-delà des responsabilités de « tous » comme le souligne M.Benramdane, il appartient surtout aux responsables du ministère d’identifier les causes qui font de l’élève algérien un adepte de la mémorisation et non de la pensée hypothético-déductive, alors que le système d’enseignement algérien se veut à vocation scientifique.
Parlant du système éducatif, M.Benramdane, qui intervenait sur les ondes de la radio a également relevé que des "problèmes" persistaient dans le système éducatif, malgré les taux de réussite "appréciables" enregistrés, d'où la nécessité d'une amélioration pour hisser le niveau des élèves. Le rendement du système éducatif pose problème", en dépit des taux "appréciables "des réussites aux examens de fin d'année, notera t-il encore en révélant que "sur les 95% qui réussissent aux examens de 5ème, 25% échouent à la première année moyenne" et "les 66% d'élèves qui réussissent à l'examen du BEM, 15% doublent". C’est dire combien le phénomène du décrochage scolaire est important.
By Algerie1

Lako
23/10/2016, 15h55
Grogne dans l’Education nationale/ Benghebrit choisit l’apaisementLe secteur de l’Education nationale se trouve, une nouvelle fois, pris dans la tourmente des mouvements de protestation. Pour y faire face, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a choisi la voie du dialogue. Mais les syndicats autonomes ne l’entendent pas de cette oreille. Le bilan des deux jours de grève, observés le 17 et le 18 octobre (http://www.algerie-focus.com/2016/10/front-social-lintersyndicale-evoque-chiffres-satisfaisant-deuxieme-jour-de-greve/) en cours, ont clairement démontré que les syndicats autonomes du secteur de l’Education nationale ont adhéré massivement à l’appel de l’intersyndicale. Ces actions de protestations cycliques, dont la prochaine est prévue pour les 24 et 25 octobre, déboucheront peut être sur une crise qui aura des répercussions certaines sur le bon déroulement de l’année scolaire.Consciente de la délicatesse de la situation, Mme Benghebrit semble opter pour une démarche prudente et surtout, conciliante. C’est dans cette optique que la ministre a invité les syndicats autonomes de son secteur à une rencontre d’information et d’évaluation des réalisations de son département. Cette démarche pédagogique vise à absorber la colère grandissante de ces syndicats et ce, en leurs expliquant les mesures prises par son département pour répondre, dans les limites du possible, aux exigences des syndicats. Rattrapé par une situation économique et sociale explosive, le département de Nouria Benghebrit pâtit à un point tel que le pacte de stabilité scellé, il y a de cela deux ans, avec ses partenaires sociaux est sérieusement mis en péril. Ainsi, les sanction, comprenant notamment des mises à pied, prononcées contre les participants au mouvement de protestation risqueraient d’engendrer une radicalisation de ce mouvement et rendrait ainsi, la situation plus difficile à gérer. Face à ce dilemme, la ministre doit prendre les bonnes décisions et au moment opportun. Sinon, ce sont les élèves qui pâtiront.Massi M.

Lako
23/10/2016, 19h11
Education nationale: la plateforme numérique de recrutement permettra d'améliorer le rendement de l'administrationLa ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué dimanche à Alger que la modernisation du secteur, notamment par la création de la plateforme numérique de recrutement, permettra d'améliorer le rendement de l'administration et de rationaliser les dépenses.
M. Benghebrit a précisé à l'ouverture de la rencontre d'information sur la plateforme numérique de recrutement que "l'utilisation de ce système permet de consacrer les principes d'équité, de transparence et de crédibilité et de simplifier les procédures administratives dans le cadre de l'amélioration du service public".
Elle a mis en avant le traitement centralisé de toutes les données au niveau de l'administration centrale du ministère de l'Education nationale grâce au système expert qui intègre les postes vacants, les affectations, les choix des candidats concernés, etc...
Ce système permet de traiter une large base de données, a-t-elle dit, précisant que le recrutement concernait plus de 700.000 candidats classés par ordre de mérite au niveau de la wilaya et au niveau national, par matière et par cycle.
Mme Benghebrit a fait savoir que la plateforme numérique avait permis d'affecter plus de 63.000 enseignants, faisant part de son intention d'élargir ce système à l'encadrement administratif.
La ministre a ajouté qu'avec l'utilisation de ce système "aucun recours n'a été enregistré".

APS

Lako
23/10/2016, 19h20
la ministre de l'Éducation annonce des prélèvements sur les salaires des enseignants grévistesLa ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit a affirmé dimanche à Alger, que les enseignants grévistes subiront des prélèvements sur salaires estimant que cette mesure est "normale et légale".La ministre a précisé en marge d'une rencontre d'information sur la plate-forme nationale numérique de recrutement que les prélèvements sur les salaires des enseignants ayant observé une grève les 17 et 18 du mois en cours- un mouvement de protestation qui est prévu d'être reconduit lundi et mardi- sont une mesure "normale et légale", car "les lois de la République doivent être appliquées dans tous les cas".Mme Benghebrit a affirmé que le partenaire social "connaît les lois de la République notamment concernant les grèves", faisant allusion aux prélèvements sur les salaires.Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la fonction publique dont l'Education nationale, la Santé et la Réforme hospitalière, la Formation et l'Enseignement professionnels et les Collectivités locales avaient appelé à une grève les 17 et 18 octobre pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite, et leur association à l'élaboration du nouveau code du travail.Le secrétaire général du syndicat national des travailleurs de l'Education Abdelkrim Boudjnah a affirmé que la grève prévue les 24 et 25 octobre est maintenue, soulignant que le mouvement de protestation "se poursuivra jusquÆà satisfaction des revendications".De son côté, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'Education affiliée à l'Union nationale des travailleurs algériens (UGTA), Chabekh Ferhat a estimé que "les enseignants grévistes ont été induits en erreur concernant le calcul de la retraite".
APS

Lako
24/10/2016, 17h49
suivi mitigé de la grève de l'intersyndicale à Alger






http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/c1953662c851361c54acf684a5716312_L.jpg (http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/c1953662c851361c54acf684a5716312_XL.jpg)Photo-APS-Archives

ALGER - La grève de deux jours à laquelle a appelé l'intersyndicale, composée notamment des syndicats de l'éducation nationale, pour revendiquer, entre autres, l'annulation du projet de loi relatif à la retraite, a enregistré lundi un suivi "mitigé" à Alger, a constaté l'APS sur place.Une virée au niveau de quelques établissements des trois paliers de la wilaya d'Alger, a permis de constater que le mot d'ordre de grève lancé par l'intersyndicale composée de treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la Fonction publique a été différemment apprécié par les enseignants.Si certains enseignants ont répondu favorablement au mot d'ordre, d'autres ont préféré l'ignorer et poursuivre leurs cours normalement.C'est le cas, notamment, au CEM Anane Saïd (les Sources), à l'école Mohamed Rouizi I et II, au lycée Hassiba et Saâd Dehleb de Kouba, au CEM Amirouche et au lycée Aïcha Oum El Mouminine de Hussein Dey, au Lycée El-Idrissi au 1er Mai ainsi que le lycée Mohamed Boudiaf de Diar Essaâda, où les élèves qui se trouvaient devant l'entrée des établissements ont affirmé avoir suivi quelques cours dans la matinée."Nous avons eu un cours ce matin. Notre enseignante était là, contrairement aux autres qui ont nous ont demandé de partir. Cet après-midi nous avons également un autre cours", a tenu à préciser un autre groupe de lycéens."Nous nous sommes déplacés pour rien, car nous n'avons pas eu cours. Nos enseignants, affiliés aux syndicats grévistes, nous ont clairement signifié, qu'ils n'assureront pas les cours ces deux jours", ont ajouté d'autres élèves rencontrés devant l'entrée de leur établissement.Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la fonction publique dont l'éducation nationale, la santé et la réforme hospitalière, la formation et l'enseignement professionnels et les collectivités locales avaient appelé à une grève les 17 et 18 octobre pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite, et leur association à l'élaboration du nouveau code du travail, rappelle-t-on.La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit avait souligné dimanche que les enseignants grévistes subiront des prélèvements sur salaires estimant que cette mesure est "normale et légale".Elle avait déclaré que le partenaire social "connaît les lois de la République notamment concernant les grèves"
By APS

rachidbeo55
24/10/2016, 18h16
Dommage pour les élèves qui sont encore sacrifiés. Les autorités et les grévistes ne pensent qu'à eux. Leurs intérêts passent avant l'avenir de nos enfants innocents. Il est vrai qu'ils existent des problèmes mais ne peut-on pas les régler par le dialoguer ? Bien entendu , chez nous, le dialogue ne fait pas partie de notre culturelle première.

zadhand
24/10/2016, 18h45
Ministère de l’éducation et enseignement de Tamazight
Le HCA souhaite la réactivation de la commission mixte gelée


le 24.10.16 | 10h00


Le Haut commissariat à l’amazighité (HCA) travaille actuellement
à la rédaction d’un rapport sur la progression effective du dossier
de l’enseignement de tamazight.


«Nous travaillons sur un rapport important afin de mettre en
exergue la progression effective du dossier de l’enseignement
de tamazight à travers son évolution statistique, l’analyse des
données et la perspective d’une généralisation sur l’ensemble
du territoire national», annonce le secrétaire général du HCA,
Si El Hachemi Assad, contacté par El Watan, précisant que son
institution et le ministère de l’Education nationale (MEN) sont
en consultation pour définir les paramètres pertinents à mettre
en exergue et établir un canevas statistique complet pour une
lecture appropriée de l’évolution statistique après «l’effort de
généralisation» consenti par le MEN. Le ministère et le HCA
ont signé, en février 2015, un accord de partenariat pour la
promotion de la langue amazighe. Une commission technique de
suivi commune a été installée avec pour mission de «discuter
d’observations relevées sur le terrain quant aux difficultés faisant
obstacle à l’attractivité et l’avancée de l’enseignement de tamazight»
. Depuis six mois, les travaux de la commission mixte ont été mis en
veilleuse en raison du changement de statuts de certains membres
(départ, décès). «On doit reprendre nos travaux et ainsi mettre à
l’ordre du jour l’aspect facultatif de l’enseignement de tamazight et
la cohérence générale de l’enseignement et la stratégie à adopter»,
estime Si El Hachemi Assad, qui, tout en saluant l’engagement de la
ministre, Mme Benghebrit, estime que cette dernière doit amender la
loi d’orientation de l’Education nationale de 2008 concernant l’aspect
facultatif de tamazight pour se conformer à la nouvelle Constitution et
produire une nouvelle circulaire propre à la matière tamazight ; la
dernière datant du mois de mai 2008. «Nous travaillons à l’élaboration
d’un document qui devra être intitulé : Cohésion et généralisation de
tamazight, quelle stratégie ? Il sera présenté avant la fin de l’année. Il
s’agit de connaître grâce aux données transmises par des directeurs de
l’éducation l’emplacement des écoles choisies, le suivi de l’enseignement
de cette langue d’un cycle à un autre, et donc prévoir plus de postes
budgétaires. Nous aurons la possibilité aussi étudier les modalités
d’introduction de tamazight dans le préscolaire», poursuit M. Assad.
S’agissant du refus de certains parents l’enseignement de tamazight, le
secrétaire général du HCA parle de «cas isolés». Pour cette nouvelle
rentrée, 25 355 nouveaux élèves suivront des cours de tamazight, pour
un nombre d’enseignants de 500 (2107 au total) répartis à travers une
trentaine de wilayas. «Il y a, pour cette année, 11 165 groupes
pédagogiques, alors qu’au démarrage de l’enseignement de tamazight
il y avait seulement 233 enseignants pour 37 690 élèves», précise-t-il.

Nadir Iddir

Lako
30/10/2016, 18h14
Plus de 28 000 demandes de départ à la retraite déposées par les enseignants en 2016Plus de 28 000 demandes de départ à la retraite (http://www.tsa-algerie.com/20160905/retraite-a-60-ans-dit-projet-de-loi/) ont été déposées par les enseignants en 2016, a annoncé ce dimanche 30 octobre la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit (http://www.tsa-algerie.com/20160714/nouria-benghabrit/).Selon l’agence APS, Mme Benghabrit a précisé que « 28 720 demandes de départ à la retraite ont été jusqu’à présent déposées par les enseignants en 2016 ».Plus de 7 000 enseignants ont bénéficié d’un départ à la retraite en 2015, a rappelé la ministre, indiquant que le secteur a enregistré « une augmentation constante du nombre des bénéficiaires de la retraite proportionnelle notamment depuis 2013, soit après l’entrée en vigueur du nouveau système d’indemnisation des fonctionnaires ».

Lako
01/11/2016, 11h58
Sauvons notre école ! (Contribution)
Ce texte signé par des historiens, écrivains linguistes et sociologues, remet en scelle le débat sur l'école algérienne et son avenir. Quelle école voulons pour nos enfants?

Par Ahmed Djebbar, mathématicien et historien des sciences, professeur émérite à l’Université des sciences et des technologies de Lille, ancien ministre de l’Éducation nationale.
Abderrezak Dourari, linguiste, professeur à l’Université d’Alger.
Mohammed Harbi, historien et ancien dirigeant du FLN.
Wassiny Laredj, écrivain et professeur de littérature moderne aux Universités d’Alger et de Paris-III-Sorbonne Nouvelle.
Khaoula Taleb-Ibrahimi, linguiste, professeure à l’Université d’Alger.
Houari Touati, historien, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris.


Ce texte est comme une bouteille à la mer jetée par des Algériens qui ne représentent ni un comité, ni une organisation, mais seulement eux-mêmes. Il part du constat que le nationalisme algérien a manqué d’une réflexion approfondie sur les questions nationales et sociales. Il en est résulté des divisions et des déchirements dont nous ne voyons pas encore la fin. Notre contribution pour trouver réponse commune n’a pas d’autre ambition que de hâter une telle réflexion en renouvelant les conditions de la construction nationale ainsi que les fondements de l’ordre politique dans une situation de diversité historique. Nous pensons que la question éducative est au cœur de cet aggiornamento aussi nécessaire qu’urgent.
Dans aucun pays du Maghreb et du Mashriq, la langue arabe – langue de l’enseignement public – ne suscite et déchaîne autant de passions qu’en Algérie. Elle est constamment sujette à des tensions politiques et à des disputes idéologiques extrêmes. Car ceux qui la défendent bruyamment ne la conçoivent que comme une langue rituelle et patrimoniale. Et même lorsqu’ils ne récusent pas le fait qu’elle soit une langue de culture, ils ne se soucient ni de la forme ni du contenu de cette culture. La langue leur suffit : elle leur tient de culture. Alors qu’ils en font une affaire existentielle (maṣīriyya), comme ils disent, ni eux ni leurs enfants, et par conséquent les élèves de nos écoles ne consentent à l’effort de l’apprendre véritablement pour en faire sereinement l’instrument linguistique d’un accomplissement individuel et social heureux.
La langue arabe est, chez nous, mal parlée, mal apprise, parce qu’elle est sans contenu, aussi pauvre et sèche qu’un filet d’oued saharien. Tant qu’on n’aura pas compris que le contenu et la richesse d’une langue, ce que l’on nomme son génie, c’est sa culture, telle qu’elle est cristallisée dans ses monuments littéraires et esthétiques et qu’elle se déploie à travers sa créativité présente et future, elle restera sans contenu. Alors, plus on affecte de s’indigner pour elle, et plus on s’emploie à œuvrer à sa décrépitude et à sa déchéance.
Les peuples ne sont dignes des langues dont ils se réclament que s’ils les fructifient et en partagent le fruit récolté avec le reste du monde. Et quel est l’état de la culture arabe en Algérie ? Médiocre. Sans doute parce que les Algériens sont coupés du patrimoine littéraire classique de cette langue, que quasiment plus personne ne lit parce qu’il est devenu incompréhensible y compris pour la plupart des membres de l’élite intellectuelle. Lisez un extrait d’Ibn al-Muqaffa’, de Sahl ibn Hārūn, d’al-Jāḥiḍh ou d’Abū al-‘Alā’ al-Ma‘arrī à un lycéen ou à un étudiant, vous verrez qu’il n’en comprendrait ni le sens ni la portée. Si on pousse plus loin, il n’est pas impossible que le professeur en personne soit incapable de comprendre l’extrait en question et, s’il le comprend, d’en goûter la valeur littéraire et esthétique.
En soixante ans d’existence, l’école algérienne n’a rien enseigné de tout cela. Or, tous les systèmes d’enseignement dignes de ce nom, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, reposent sur la connaissance et l’apprentissage des classiques, sans quoi il n’y a pas de modernité littéraire. Il en est ainsi depuis que l’école existe : chez les Grecs comme chez les Romains, dans la Chine ancienne comme dans l’Inde védique, chez les Perses sassanides comme chez les Arabes à leur âge classique, et, plus encore, à l’époque moderne depuis la Renaissance italienne. Ainsi la culture arabe classique a réussi à faire ce dont la culture arabe moderne est incapable (et pas uniquement chez nous) : à doter les Arabes musulmans de deux cultures, l’une religieuse et l’autre profane.
À l’époque classique, on pouvait consacrer sa vie à étudier l’une, sans toucher à l’autre, ou à les étudier l’une aux côtés de l’autre pour les posséder simultanément. Et pourquoi donc ? Parce que l’Islam n’est pas qu’une religion, il est aussi une culture. S’il n’était resté qu’une religion, il n’aurait même pas pu ni su développer ses propres sciences religieuses tels le kalām, les uṣūl al-fiqh et les uṣūl al-dīn. Car toutes ces sciences nécessitent la maîtrise d’une pensée spéculative que l’on ne peut acquérir ni développer en l’absence de la logique. Or, la logique n’est ni arabe ni islamique, elle est grecque.
Les livres mêmes dans lesquels sont exposées ces sciences religieuses ont emprunté leurs techniques de composition, leurs modèles d’écriture et leurs traditions littéraires à la plus prestigieuse de toutes les cultures antiques : la culture hellénistique. Les faux défenseurs de la langue arabe de chez nous, ceux qui sont responsables de son naufrage scolaire, ne savent pas – bien sûr – qu’ils sont tributaires de la culture grecque jusque dans la façon dont ils ont appris à lire et à écrire la langue arabe, et qui est celle que les écoles coraniques ont perpétuée depuis des siècles.
Quant à ceux qui s’imaginent que la langue arabe est une langue sacrée, voire la langue sacrée par excellence, ils sont rien moins que des adeptes de la sottise. D’abord parce que la plupart des langues s’imaginent descendre du ciel – encore qu’un éminent transmetteur de hadiths comme Ibn Abī Shayba pensait au IXe siècle que la langue du paradis n’était pas l’arabe mais le syriaque ; ensuite parce que les prétendus arguments religieux sur lesquels cette allégation est bâtie sont apocryphes.
On a bien fait dire au prophète Muhammad que, de toutes les langues, c’est l’arabe qui était sa préférée parce qu’elle est «la langue des gens du paradis» (lughat ahl al-janna), mais ce pseudo-hadith est considéré y compris parmi les grands maîtres de l’école juridique hanbalite comme une «forgerie» (mawḍū‘). Et, de ce fait, il entre dans la catégorie du «munkar al-ḥadīth» que tout érudit religieux scrupuleux et probe se doit d’éviter. Or, ce même prétendu hadith est réhabilité par le salafisme moderne. Son maître à penser Muhammad al-Albani l’a repêché en le faisant entrer dans la catégorie des hadiths faibles (ḍa‘īf al-ḥadīth).
Classé en troisième position, après l’«authentique» (ṣaḥīḥ) et le «bon» (ḥasan), le hadith faible ne produit certes pas d’effets en matière de droit musulman, mais il ne reste pas moins louable à utiliser en matière d’édification et d’exhortation. Or, ce type de hadiths est le pain quotidien des prédicateurs et des sermonnaires dont la plupart des récits par eux colportés relèvent de cette catégorie. Force est de constater que c’est le discours de ces derniers qui tient lieu de religion à l’école algérienne comme en témoigne la vidéo mise en ligne le jour même de la rentrée scolaire de cette année 2016-2017, en signe de provocation, dans la continuité d’un été au cours duquel les «authentiques» défenseurs de l’arabité et de l’islamité de notre éducation nationale, non contents d’avoir hystérisé le débat à des sommets rarement atteints, se sont livrés à des actes répréhensibles pour faire dégénérer leur guerre de l’école en guerre civile.
Outre son caractère abrutissant, cette rhétorique de la défense de l’école au nom de la religion tend à faire de celle-ci une mécanique tranchante : d’un côté le ḥalāl, de l’autre le ḥarām. Or, dans le système normatif islamique, tous les actes humains sont soumis à deux échelles de qualification qui s’appliquent concurremment à ces actes : l’une est religieuse, l’autre légale.
L’échelle religieuse comporte cinq qualifications : 1) l’obligatoire (wājib, farḍ) ; 2) le recommandé (sunna, mandūb, mustaḥabb) ; 3) l’indifférent (mubāḥ) qui doit être distingué du jāʾiz, c’est-à-dire ce qui est permis, sans objection ; 4) le répréhensible ou le désapprouvé (makrūh) ; 5) et enfin l’interdit (ḥarām) dont le contraire est le ḥalāl, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas défendu, illicite. S’agissant de l’échelle de qualification légale, le concept le plus large est celui de mashrūʿ qui englobe tout ce que la loi reconnaît, à savoir ce qui est en accord avec elle. Selon le degré de conformité, un acte ou une transaction est dit : 1) ṣaḥīḥ, valide, si sa nature (aṣl) aussi bien que ses situations (waṣf) sont en accord avec la loi ; 2) makrūh, répréhensible, désapprouvé, si son aṣl et son waṣf correspondent à la loi, mais un élément défendu lui est associé ; 3) fāsid, erroné, si son aṣl est conforme à la loi, mais son waṣf lui est contraire ; 4) bāţil, invalide, nul et vide d’effet. Il s’ensuit qu’il n’y a que ce qui est ṣaḥīḥ et ce qui est makrūh qui produisent des effets légaux. Comme ṣaḥīḥ est le terme fréquemment utilisé dans le sens de juridiquement efficace, il arrive qu’il recouvre les deux catégories.
C’est tout cela que le salafisme moderne a détruit dans notre pays, au point que celui-ci a oublié ses propres traditions hanafite et malékite. Il n’y a plus que l’ibadisme qui témoigne aujourd’hui pour la religion de nos pères. Or l’État, tout autant que la société, le défend mal des menaces qui pèsent sur lui et qui sont source de divisions dont un certain aveuglement national ne mesure pas les dangers.
Ces menaces sont les mêmes qui pèsent sur les différentes expressions langagière du berbère. En attendant leur sauvegarde, pour les unes, leur standardisation, pour les autres, l’école doit d’ores et déjà s’atteler à enseigner leur littérature : poésie, geste, contes, mythes. Cette littérature berbère ne doit en aucun cas être limitée aux zones berbérophones. Elle doit aussi bien être enseignée à la partie arabophone du pays, qui doit la redécouvrir et l’assimiler comme une part oubliée de sa propre profondeur historico-culturelle. Il faut, par conséquent, que, dans ses programmes, l’école algérienne fasse côtoyer les poètes berbères aux côtés des poètes arabes et universels, au même titre que les poètes du malḥūn, cette mémoire et encyclopédie de notre moyen-arabe maghrébin dont Ibn Khaldūn disait qu’il constituait une langue dont l'absence d’inflexions grammaticales n'influe nullement sur la juste expression de la pensée et dont il nous a légué les spécimens poétiques les plus anciens.
Pour produire les normes linguistiques et les valider scientifiquement, notre pays doit se doter d’une académie de la langue. L’erreur serait de «donner» aux arabophones une académie et aux berbérophones une académie, comme cela est prévu, chaque partie agissant dans son coin pour que, au bout du compte, rien ne bouge.
La preuve de l’inefficacité d’un tel émiettement institutionnel est déjà administrée par l’incurie des institutions trop nombreuses censées promouvoir la langue arabe, sans compter le tamazight, et qui en fait sont des enseignes destinées à loger des lobbies convulsifs plus portés à l’agitation et à la verbosité qu’au travail dans la patience et la sérénité afin d’œuvrer au bien commun. L’académie, dans la mesure où elle incarne l’idéal linguistique de la nation, doit fonctionner à l’efficacité et à l’unité, non à la surenchère stérile et au clivage qui ne peuvent qu’ajouter confusion à la confusion de la sorte de schizophrénie linguistique dont le pays est atteint depuis son indépendance.
Pour revenir à la langue arabe classique, qu’il soit entendu qu’elle n’a rien de sacré et n’a nul besoin d’être sacralisée pour être appréciée et aimée. Pas même la technique de la prose rythmée et assonancée du Coran, connue sous le nom de saj‘, n’est sacrée. Cette langue technique, avant d’être l’expression caractéristique du Coran, fut celle des poètes-rhéteurs, des orateurs, des devins et des prêtres du paganisme arabe.
Elle est belle et nous l’aimons parce qu’elle est belle. C’est ce qu’avait dit Abū Ḥanīfa, le grand maître du droit musulman : interrogé pour savoir si un musulman pouvait léguer ou vendre un manuscrit du Coran à un non musulman, il a répondu positivement en expliquant que le Coran n’était pas qu’un livre religieux, il est aussi un livre de sagesse (ḥikma) qu’un non-musulman peut lire comme tel et déguster la saveur de ses qualités littéraires et philosophiques sans avoir besoin d’adhérer à la religion musulmane. Et d’ailleurs si la langue arabe était si sacrée que le prétendent les néo-salafistes pourquoi le Coran nous est-il parvenu dans une écriture (graphie) inventée par des communautés arabes chrétiennes vivant entre la Jordanie et la Syrie d’aujourd’hui ?
À l’époque préislamique, la seule écriture que le Hedjaz – le pays de Muhammad – connaissait était thāmūdéenne. Or ce n’est pas cette écriture que le Prophète et ses Compagnons ont choisie. Malheureusement, l’Islam est privé de son histoire. De sorte que moins les croyants en savent, plus ils consentent à leur asservissement. La technique utilisée est redoutable : elle est celle du targhīb et du tarhīb. D’un côté, on vous fait miroiter les délices du paradis, de l’autre côté, on vous menace des tourments de l’enfer. Or, il ne vous échappe pas que du tarhīb à l’irhāb, il n’y a qu’un pas que des milliers de nos enfants ont franchi lors du «grand désastre national» duquel nous ne sommes toujours pas remis. C’est parce que nous pensons que l’école est le moyen de nous en sortir, en apaisant notre rapport à la religion et au monde, que nous appelons à sa réforme. Il est du devoir de la nation de l’arracher à l’hégémonie du néo-salafisme qui la gangrène depuis des décennies. A
vec la crise du malikisme, à laquelle il a grandement contribué, ce néo-salafisme, qui est une tradition réinventée, est le seul «produit» religieux sunnite attractif disponible aujourd’hui. Or nous voulons que la religion n’envahisse pas tout l’espace scolaire, au risque de sa stérilisation totale.
Ceci n’est pas une revendication de laïcs athées, comme le prétendent les détracteurs de l’école moderne ; c’est une revendication qui est pensée et mesurée à l’aune de l’histoire : l’Islam classique n’a pu devenir la grande civilisation que l’on connaît que parce qu’il a su distinguer les sciences traditionnelles des sciences rationnelles, jusqu’à ressusciter le curriculum d’étude de la philosophie étudiée de façon autonome quand, dans l’Europe latine, cette même philosophie n’était tolérée que parce qu’elle était habilement considérée comme la servante de la théologie.
Nous voulons que la langue d’enseignement soit parfaitement maîtrisée par les enseignants aussi bien que par les enseignés. Nous voulons que l’école s’approprie l’histoire de l’Algérie ainsi que celle des aires de civilisation auxquelles notre pays appartient pour le restituer à sa vocation méditerranéenne et africaine. Mais il faut pour cela que les cerveaux de nos élèves se libèrent de tout ce qui les encombre et les empêche de s’épanouir par l’éducation, la culture et la science. Tant il est vrai que, sans culture générale, aucune formation intellectuelle de qualité n’est possible. Et c’est bien ce dont souffre notre pays : autant sa population scolarisée est impressionnante par son nombre, grâce aux efforts financiers colossaux consentis par l’État national, autant sa formation est médiocre et son expression linguistique d’une intolérable indigence.

Pourquoi l’école algérienne est-elle constamment tiraillée par des tensions idéologiques et politiques d’une violence extrême ? Pourquoi, après avoir voulu la rénover en 1977, en confiant la tâche à l’un de nos intellectuels les plus brillants, le Président Boumediène y a-t-il renoncé ?


Pressé par son ministre de l’Éducation nationale de prendre ouvertement parti dans le débat public, il a refusé. Abandonné à la vindicte de la féroce aile islamo-conservatrice du parti unique, le ministre réformateur est contraint à la démission, deux ans plus tard. En moins de temps qu’il a fallu pour la construire, l’école algérienne est devenue une «école poubelle». Cela a duré vingt ans. Mais alors pourquoi après avoir mis sur pied, en mai 2000, une «commission de réforme de l’éducation nationale», dont il a confié la présidence à un éminent professeur, après avoir pris acte des dommages infligés à l’école en la déclarant sinistrée, le Président Bouteflika l’a laissée à son tour sombrer un peu plus ?
Le rapport de cette commission de réforme est resté sous le boisseau, scellé comme un secret d’État, jusqu’à ce que le Snapest le mette en ligne, en décembre 2014, dans l’indifférence la plus totale. Le fond était atteint.
Aucun de nos pédagogues n’a jugé utile de s’en saisir. À la vérité, depuis l’époque du Président Ben Bella, les gouvernants successifs sont restés prisonniers – intellectuellement s’entend – des paradigmes pédagogiques des parties qui ont fait de l’école leur terrain de compétition politique et idéologique. Pour les fondamentalistes, qui avaient les yeux tournés vers le passé, l’école est d’abord une institution éducative. À ce titre, sa principale fonction est la transmission des valeurs.
Quant aux modernistes, pour eux, l’école ne peut et ne pouvait être qu’une institution chargée de pourvoir les générations montantes de l’instruction nécessaire pour gagner la bataille de la production, comme on disait du temps du Président Boumediène, ou pour répondre aux besoins du marché, comme on dit aujourd’hui, tout en s’interdisant de développer un véritable discours de modernisation sociale.
Or l’école n’est ni l’une ni l’autre de ces deux institutions, ou plutôt, elle est les deux à la fois : en même temps qu’elle est un cadre de socialisation, c’est-à-dire d’inculcation des normes et valeurs de la société (ou de la partie dominante de la société qui a prise sur elle, ce qui est souvent le cas), elle est le lieu d’apprentissage des fondamentaux de la connaissance, en particulier ceux qui sont immédiatement traduisibles en termes de qualification et de compétence. La crise de l’État a aggravé ce démembrement de l’école. Son autorité ne sera rétablie que le jour où l’État reprendra la main sur l’école, non pas tant pour exercer sa dictature sur elle que pour lui tracer le cap à suivre. Car un État moderne, et c’est ce vers quoi aspire l’État algérien, en dépit de sa forfaiture, est d’abord et avant tout une institution d’arbitrage et de régulation.
Maintenant, la médiocrité de l’école algérienne est bien là, et nul ne peut la contester. Elle a mutilé intellectuellement des générations d’élèves. Le désastre est incommensurable ! À l’école, en effet, on ne fait pas qu’apprendre une langue, ou plusieurs, ni des connaissances en nombre uniquement, on s’exerce aussi et surtout au raisonnement graphique, c’est-à-dire à apprendre à raisonner par écrit. Il peut paraître paradoxal, mais plus on est capable de traduire sa pensée au moyen de l’écrit, mieux on l’exprime avec agilité et aisance à l’oral.
Avant donc d’être une affaire de ressources rhétoriques, de communication même, la maîtrise de la langue scolaire est une épineuse affaire de pensée. Pour constater la faillite de notre système éducatif, faites-en l’expérience : essayez d’engager – en langage soutenu – une discussion avec votre fille ou votre fils scolarisé sur un sujet de son choix. Dans neuf cas sur dix, le constat d’échec est affligeant. La plupart de nos élèves sont dépourvus de l’idée même de cheminement de la pensée discursive. Ils n’en connaissent pas l’économie, non plus que les mécanismes. Certes, tout cela s’apprend de façon didactique, mais beaucoup de ces choses s’apprennent également de façon intuitive. Il suffit pour cela d’être un lecteur compétent.

Hélas, connaissez-vous autour de vous beaucoup d’élèves qui lisent ? Il en est même qui sortent de l’Université sans jamais avoir lu un livre de bout en bout. Si la plupart consultent les livres, ils ne les lisent pas. Et, si d’aventure, vous leur demandez de vous faire un résumé d’ouvrage ou une fiche de lecture, ils en sont incapables. Ni le collège ni le lycée ne le leur ont appris le procédé et sa technique.


Comment, dans ces conditions, exprimer une quelconque pensée si l’on ne maîtrise pas parfaitement la langue dans laquelle on a étudié pendant dix, quinze, voire, vingt ans ! Comment aimer son pays et cimenter durablement sa communauté de destin si personne ne connaît son histoire ? Comment s’ouvrir au monde si l’on reste monolingue ? Comment s’accomplir pleinement dans son humanité et dans sa citoyenneté si l’on ne dispose d’aucun bagage culturel, si l’on n’a ni goût de la lecture ni amour de l’art ?
De la religion elle-même, il ne faudrait pas avoir peur. Pendant trop longtemps l’État en a confié, pour ne pas dire abdiqué, la gestion à des groupes de pression qui en ont fait un tremplin pour leurs ambitions sociales et politiques, voire personnelles. Pourquoi, en effet, faut-il que notre école adopte quasi officiellement le crédo de la prédestination et du déterminisme ? Si tout est écrit, alors rien n’est écrit.
Cette forme de la soumission est l’expression même de la fuite hors du réel et de l’irresponsabilité. Quand ce n’est pas la faute du maktūb, c’est la faute de l’État, ou de n’importe qui d’autre, à part moi. Savoir si l’homme est déterminé (majbūr) ou libre (mukhṭār) et responsable de ses actes est pourtant une question que le Coran n’a pas tranchée. Il l’a laissée en débat entre les croyants, «afin qu’ils raisonnent», en donnant des arguments aux uns et aux autres.
Or après avoir mis en crise toutes les expressions de la religiosité sunnite et s’être substitué à elles, partout où il a conquis des espaces sociaux et institutionnels, le néosalafisme a répandu le fatalisme au point de nier à l’homme son existence en tant qu’être de volonté. Pis, il a fait du libre-arbitre l’«essence de l’incroyance» (‘ayn al-kufr), alors même que, dans le Coran, il y a autant de versets pour que contre le libre-arbitre : au total, seize de part et d’autre. Les théologiens rationalistes qui ont concouru à distinguer l’homme de l’animal en lui reconnaissant la capacité (qudra) et le discernement (tamyyīz) ont voulu qu’il soit responsable de ses actes et qu’il ne se dérobe pas à sa responsabilité.
N’est-ce pas ce dont on a besoin aujourd’hui pour former de futurs citoyens libres, capables et perspicaces dans leur jugement et leur prise de décision ? Cela signifie clairement que la religion, bien comprise, ne s’oppose pas à la modernisation de l’école et de l’éducation ; elle y encourage en conviant à la réflexion rationnelle avant d’opérer ses choix pour agir en connaissance de cause – «bi-‘ilm», comme disaient les ulémas d’époque classique. Le libre-arbitre est le seul crédo philosophique qui convienne au monde complexe dans lequel nous vivons. Il faut que l’école puisse donner à nos enfants les clés de leur être-au-monde afin que notre Algérie soit digne de son rang dans le concert des nations et qu’elle œuvre au bonheur et à la prospérité de tous comme une part de son humanité.
By HuffPost

Lako
01/11/2016, 16h56
LA MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE L’A DÉCLARÉ LORS D’UNE RENCONTRE AU SILA“Le contact n’a jamais été rompu avec les syndicats”

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Le mouvement de grève, initié par 17 syndicats autonomes, s’enlise depuis plusieurs jours, sans qu’un accord avec le ministère de l’Éducation semble avoir été trouvé.

En marge d’une rencontre placée sous le thème “Quand la littérature va à l’école”, qui s’est tenue, hier après-midi, au Salon international du livre d’Alger (Sila), la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a soutenu que le contact avec les syndicats de l’éducation nationale “n’a jamais été rompu”.
Ce mouvement de grève, initié par 17 syndicats autonomes, s’enlise depuis plusieurs jours maintenant, sans qu’un accord avec le ministère de l’Éducation semble avoir été trouvé.
S’agissant du mouvement des directeurs de l’éducation à travers plusieurs wilayas, et qui s’est intensifié ces derniers temps, la ministre a déclaré que c’était “un mouvement tout à fait normal et naturel. Il y a une mobilité, des auditions et des évaluations, sur le principe de rendre compte d’un commis de l’État”. Et d’ajouter : “Comme tous les départements ministériels, nous procédons à des changements, à des promotions. Je dirai que celui qui travaille trouvera sa place.” Par ailleurs, Mme Benghabrit est revenue, lors de la conférence, sur l’importance de la littérature dans le milieu scolaire, ainsi que les nouveautés qui y seront introduites prochainement, afin d’offrir aux apprenants des trois paliers, une expérience éducative enrichissante et ludique à la fois. “Depuis l’an dernier, l’école est fortement présente au Sila, avec plus de 16 000 écoliers de 21 wilayas qui ont visité le Salon en 2015. Tandis que cette année, plus de 26 000 écoliers de 29 wilayas ont gravi les marches du Salon.” Et de renchérir : “Pour cette seule journée, 4 310 élèves étaient présents au Sila.” La ministre veut, à travers cette initiative, inculquer chez les jeunes élèves le plaisir de la lecture, leur faire découvrir le monde du livre, les métiers de l’édition et la création littéraire. “Nous sommes convaincus qu’une école de qualité a besoin de pratiques révolutionnaires. Cela ne se réalisera que si la culture est représentée à travers la littérature, le cinéma, le théâtre, le dessin, la caricature.” Nouria Benghabrit a, en outre, révélé que des ateliers d’écriture et de lecture, en présence des auteurs, des visites dans les théâtres, ainsi que des rencontres avec les artistes seront au programme des écoles algériennes.
Dans ce sillage, une expérimentation autour des plaisirs de la lecture chez les écoliers, qui s’est faite dans des écoles à Tizi Ouzou et à Laghouat en novembre dernier, sera prochainement développée au niveau national. Cette expérience, a déclaré la ministre, a eu des résultats positifs sur le comportement des apprenants et leurs aptitudes d’apprentissage. Dans le cadre de cette même réforme scolaire, les patrimoines culturel et littéraire seront introduits dans les manuels dits “de deuxième génération”. Ces mêmes manuels seront d’ailleurs élaborés en collaboration avec les auteurs algériens, a conclu la ministre.

Yasmine Azzouz

Lako
03/11/2016, 01h38
Vers la généralisation des ateliers de lecture dans les écolesLa ministre de l’Education nationale a annoncé, avant-hier, la généralisation des ateliers de «lecture plaisir», lancée il y a quelques mois dans trois wilayas, à l’ensemble des établissements du pays.
Une circulaire sera adressée à tous les directeurs de l’éducation pour la réalisation de ce projet. Il s’agit, selon Nouria Benghebrit, qui s’exprimait lundi dernier à Alger à l’ouverture de la conférence sur «L’école et la littérature», d’encourager la création d’ateliers de lecture et d’écriture, de théâtre, avec la fourniture des moyens didactiques et pédagogiques afin d’initier les écoliers à la lecture, pilier de l’apprentissage. Cette étape est considérée par la ministre de l’Education comme un moyen de consolider l’approche adoptée dans le cadre de la réforme, visant à renforcer la présence des auteurs algériens dans les manuels.
La ministre a rappelé dans ce sens que les cahiers des charges fixant les conditions de réalisation des manuels sont intransigeants sur la nécessité de donner toute l’importance nécessaire au contenu. Pour Mme Benghebrit, l’affluence d’enfants au Salon international du livre, qui se tient actuellement à Alger, illustre l’intérêt porté à la lecture et la littérature. 26 000 élèves venus de 29 wilayas se sont rendus, les premiers jours du SILA, dans les différents stands ; lors de l’édition 2015, ils étaient 16 000 venus de 21 wilayas. «Nous faisons en sorte que les élèves découvrent l’univers du livre, le plaisir de la lecture, le génie de l’édition et la magie du livre», a-t-elle affirmé.
Le projet pilote lancé dans les wilayas de Laghouat, Tizi Ouzou et Constantine consiste en la création d’ateliers et de clubs de lecture, d’écriture et de théâtre. Souflène Amina, enseignante de langue française et animatrice d’un club de lecture à Laghouat, explique que des livres sont distribués régulièrement à des élèves, selon leur niveau scolaire et leur préférence. L’élève dispose d’un délai suffisant pour lire l’ouvrage.
Chaque matin, quelques minutes sont consacrées à l’élève ayant terminé sa lecture, qui donne son résumé et s’exprime sur l’ouvrage qu’il vient de lire. Il propose une phrase ou un paragraphe l’ayant marqué et qui sera la phrase du jour dans tout l’établissement. Mme Souflène explique que l’initiative a permis à beaucoup d’élèves de se familiariser avec les livres, d’échanger les ouvrages et même de créer des bibliothèques dans les classes.
La surcharge du programme, qui implique beaucoup de devoirs à la maison, entrave la bonne volonté des élèves, expliquent des enseignants encadreurs de ce projet. Aussi, l’influence des nouvelles technologies de l’information et la concurrence des supports audiovisuels nécessitent de faire appel à d’autres moyens de «séduction», comme la création de concours locaux ou encore des récompenses symboliques, insistent d’autres enseignants.


Fatima Arab

Lako
04/11/2016, 17h24
Commission de gestion des œuvres sociales de l’éducationL’amendement dans l’impasseLe groupe de travail chargé de l’amendement du décret de fonctionnement de la commission nationale de gestion des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation s’est réuni hier à Alger.
«C’est une réunion ordinaire des membres de la commission mixte, ministère de l’Education nationale, syndicats du secteur, pour trouver des mécanismes afin de remédier aux préoccupations exprimées par les représentants des travailleurs concernant la destination de l’argent des travailleurs», expliquent des membres de cette commission.
Le ministère de l’Education, après les blocages de cette instance dénoncés par les membres de la commission, a opté, il y a une année, pour l’amendement de certains mécanismes de fonctionnement visant à débloquer cet outil de gestion des œuvres sociales, en permettant à tous les représentants des travailleurs de s’exprimer. «Les propositions tournent autour de l’attribution de plus de prérogatives aux commissions locales afin d’éviter les situations de blocage», explique M. Belgacem, vice-président de la Commission nationale de gestion des œuvres sociales.
Les syndicats ayant pris part à cette rencontre sont «sceptiques» quant à l’issue de ce projet d’amendement, avec lequel la tutelle compte régler les situations de blocage.
«C’est le système centralisé lui-même qui est décrié et même avec l’attribution de plus de prérogatives aux commissions locales, des situations de blocages seront toujours d’actualité», estime M. Meriane, coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest), qui compte des représentant de cette formation au niveau des commissions locales de wilayas.
Il faut rappeler que depuis fin 2011, les œuvres sociales ont rompu avec le système de gestion par l’UGTA. Les élections tenues fin 2011 ont consacré le modèle de gestion par commission nationale centralisée avec des représentations locales. Cet outil de gestion est issu d’élections régulières tous les trois ans. Les membres sont issus des différentes formations syndicales du secteur.
La commission nationale qui est à son deuxième mandat trouve toujours des difficultés pour la répartition équitable du budget de 950 milliards de dinars alloués aux œuvres sociales de l’éducation. «Les difficultés ne sont pas à imputer aux membres qui sont élus régulièrement, mais au système budgétivore qui grignote 40% du montant alloué», explique M. Meriane. Les dysfonctionnements de la commission induisent «la pénalisation de plusieurs wilayas de certains avantages accordés dans le cadre des œuvres sociales tels que la prime de départ à la retraite de 250 000 DA.
Les lois qui régissent cette commission font naître des disparités entre wilayas, et c’est à ce niveau que l’amendement du décret doit intervenir», explique le syndicaliste. Il reproche également à la commission nationale d’attribuer des voyages et des omras au détriment des actions de solidarité au profit des travailleurs du secteur. Les représentants des travailleurs regrettent aussi que le passif de la gestion sous la commission de l’UGTA soit ignoré, contrairement aux décisions de la tutelle.

Fatima Arab

Lako
08/11/2016, 08h16
Sud : Mme Benghebrit face à l’absentéisme des enseignantsDéçue du bilan d’activité de son ex-directeur de wilaya, limogé 15 jours plus tôt, exigeante vis-à-vis du nouveau qui, installé depuis à peine 10 jours, constate que son secteur est gangrené par les désertions dans les établissements de l’arrière-pays et les congés de maladie abusifs, Nouria Benghebrit a effectué un forcing ministériel, ce lundi à Ouargla, en déplaçant par avion spécial la quasi-totalité de ses directeurs centraux.
Pendant que la ministre constatait de visu «une certaine avancée dans l’apprentissage des langues vivantes avec l’interprétation réussie d’une chorale d’élèves maîtrisant aussi bien le français, que l’anglais et l’espagnol», sans doute le point le plus réconfortant à l’ordre du jour, les directeurs et directrices du ministère effectuaient des auditions qui ont balayé tous les services de la direction de l’éducation de Ouargla.
Et c’est avec dépit que Mme Benghebrit a exprimé son mécontentement de voir que Ouargla, qu’elle avait visité en novembre 2015 pour valoriser une petite amélioration dans les résultats scolaires aux examens nationaux et pour laquelle elle prédisait, dans un entretien accordé alors à El Watan, de nouvelles avancées positives, «est cette fois la première au classement national de la grève des enseignants en colère contre la suppression de la retraite anticipée».
Ouargla, où l’absentéisme des enseignants est le principal écueil évoqué par les différents rapports du secteur, n’a pas brillé par ses résultats du baccalauréat, indicateur de l’état de santé du secteur puisque la «légère hausse» constatée au bac 2016 n’a pas dépassé les 3,84% par rapport à l’année d’avant passant de 38,10% à 41,94%, soit huit points de moins que le taux national. Une raison suffisante pour la ministre de changer la tête du secteur et de s’adresser directement aux directeurs d’établissement, qu’elle qualifie de leaders du progrès et du changement escompté, mais aussi les enseignants novateurs et inventifs.
La wilaya de Ouargla, parmi plusieurs autres régions du pays, est concernée par une étude critique qui s’est étendue sur une année et a dressé une typologie des fautes cumulées par les élèves dans les trois matières principales de l’examen de 5e, à savoir l’arabe, les mathématiques et le français. La ministre a annoncé le chiffre mirobolant de 500 000 fautes au niveau national, un constat qui aidera les enseignants à rectifier le tir, selon elle, tout en reconnaissant «qu’il faudra sûrement une dizaine d’années pour combler ces lacunes grâce à des enseignants motivés, engagés et ayant cette disponibilité que nous recherchons pour changer les choses afin de les intégrer dans notre projet».
Abordant les perfectionnements projetés pour l’examen du baccalauréat 2017, la ministre souligne que «le principe de la progressivité a été retenu». Le principal changement opéré cette année est la réduction du nombre des journées d’épreuves de 5 à 3 jours et demi. Du 11 au 14 juin, selon le nombre des matières pour chaque branche. Certains termineront à 13h, d’autres à 15h30 avec une pause repas pour les candidats.
Le nouveau wali de Ouargla a, pour sa part, demandé de lever le gel des projets du secteur de l’éducation, de réviser le plafonnement du budget d’autres et l’inscription de nouveaux projets pour les nouvelles villes de Ouargla et Touggourt. Pour Hassi Messaoud, Abdelkader Djellaoui préconise carrément le recours au préfabriqué pour contourner la décision du gel, dans cette ville où aucun nouveau projet n’a été inscrit depuis 2005.
Assurer une continuité de l’acte pédagogique même en période de grève, mettre en place un dispositif d’urgence au niveau des établissements, initier les élèves au e-learning via la plateforme de l’ONEFD, Nouria Benghebrit en appelle à la responsabilité citoyenne pour assurer la sérénité de l’acte pédagogique.
Pour elle, une école algérienne de qualité est un objectif possible grâce à la synergie de tous les acteurs, en donnant la possibilité aux élèves de rester à l’école, de faire des révisions collectives, de voir des ressources du centre à distance. Une présence sur le terrain et un suivi dynamique pour le nouveau directeur de l’éducation, qui s’est engagé à œuvrer à améliorer les résultats scolaires d’une wilaya où les individualités ont été constatées lors des concours de lecture et d’innovation, mais qui campe résolument au bas du classement national des résultats.



Houria Alioua

Lako
08/11/2016, 09h04
Grève dans l’éducation : les revendications «ne relèvent pas des prérogatives du secteur»




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«L’école algérienne fait face à des mouvements de protestation sous forme de grèves pour des revendications qui ne relèvent pas des prérogatives du secteur ». C’est ce qu’a indiqué, lundi, Nouria Benghebrit, ministre de l’éducation lors d’une rencontre avec les cadres du secteur à Ouargla.La ministre précisera que ces débrayages influent négativement sur la scolarité des élèves, estimant « il est nécessaire de se mobiliser pour atténuer les effets négatifs de ces mouvements de protestation ». Elle a souligné dans le même contexte, que le secteur connait actuellement une stabilité grâce aux efforts intenses dans le cadre de la concertation continue avec les partenaires sociaux couronnée par la signature de la charte de déontologie du secteur. La ministre a toutefois noté que « cette stabilité est désormais menacée, l'élève étant devenu une nouvelle fois otage des surenchères socio-professionnelles au moment ou le pays fait face à une conjoncture économique et géopolitique difficile».« La stabilité qu'a connue le secteur l'année dernière nous a permis de prendre une série de mesures s'inscrivant dans le cadre de l'optimisation de la mise en œuvre de la reforme du système éducatif dont la mise en place d'une stratégie nationale de traitement pédagogique et de lutte contre l'échec scolaire », a-t-elle ajouté. Promouvoir l'école algérienne pour assurer la réussite de l'élèvePar ailleurs, Nouria Benghebrit, a affirmé qu'un travail se fait actuellement pour promouvoir l'école algérienne dans le but d'assurer la réussite de l'élève.Mme Benghebrit a indiqué que la priorité est accordée durant l'année scolaire en cours à la dimension pédagogique et aux recommandations des conférences d'évaluation de la réforme, en focalisant sur le cycle obligatoire, notamment le primaire à travers une batterie de mesures dont l'activation du traitement pédagogique et le renforcement de la formation des principaux acteurs de l'éducation, à leur tête les inspecteurs et les enseignants, et ce, dans le cadre de la prise en charge des nouveaux programmes scolaires et le développement des activités culturelles."Nous œuvrons en faveur d'une gestion fondée sur une vision prospective à la lumière du plan d'action mis en place par le ministère pour l'année scolaire en cours, ayant pour référence la Constitution, la loi d'orientation relative à l'éducation nationale et le programme du gouvernement", précise la ministre. By RA

Lako
13/11/2016, 14h49
Formation de 45.000 enseignants concernés par la promotion à partir du 26 novembre Le ministère de l’Education nationale lancera à partir du 26 novembre une formation au profit de 45.000 enseignants concernés par la promotion au grade de professeur principal dans les trois paliers au niveau national, selon une circulaire publiée samedi par le ministère de l’Education nationale sur son site internet.
« Une formation sera organisée à partir du 26 novembre au profit des candidats à l’examen de promotion au grade de professeur principal dans les trois paliers », précise le document, ajoutant que les « concernés seront convoqués par les services de la formation au niveau des wilayas ».
La formation concerne 45.000 enseignants, dont 19.256 par voie d’inscription sur les listes d’aptitude et 25.744 par voie d’examen professionnel.
Selon la circulaire, tous les postes relatifs au grade de professeur formateur dans les trois paliers ont été inscrits pour la promotion par voie d’inscription sur les listes d’aptitude, car remplissant la condition d’ancienneté exigée qui est de dix (10) années de service effectif.
Pour ce qui est de la promotion au grade de professeur principal d’école primaire, CEM et lycée, ainsi que les professeurs techniques, chefs de travaux, la justification de cinq années de service effectif est exigée, quant à la promotion au grade de professeur technique de lycée, chef d’ateliers, la justification de dix années de service effectif est exigée pour la promotion au grade de professeur d’enseignement secondaire.
S’agissant des procédures de promotion par voie d’examens professionnels, le ministère a indiqué qu’une liste nominative de tous les enseignants remplissant les conditions légales est en cours d’élaboration, en prenant en compte l’ancienneté demandée pour la participation aux examens professionnels.
Le ministère exige toutefois la présentation des demandes de participation pendant la période des inscriptions.
Par ailleurs, le ministère a fait savoir que le calcul de l’ancienneté pour les enseignants intégrés se fait par le cumul du grade d’origine et du grade d’intégration conformément au décret exécutif n°12-240 modifiant et complétant le statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale.
By Algeie360

Lako
13/11/2016, 14h50
Education nationale: 6000 nouveaux postes budgetaires en 2017 pour remplacer les retraités du secteurLa ministre de l'Education nationale, a dévoilé dimanche à Alger que 6000 nouveaux postes budgetaires seront ouverts en 2017 pour remplacer les retraités du secteur.

Intervenant en marge de la rencontre gouvernement-walis, la ministre a indiqué que "6000 nouveaux postes seront ouverts en 2017 pour remplacer les enseignants et le personnel administratif".

Pour rappel, le projet de loi de finances 2017 prévoit la création de 6000 postes budgétaires au profit du secteur de l'éducation dont 4600 postes pédagogiques et 1400 autres pour l'encadrement administratif.

APS

Lako
29/11/2016, 17h20
Le Canada disposé à partager son expertise avec l'Algérie dans le domaine de l'Education
L'ambassadeur du Canada en Algérie, Mme Isabelle Roy, a fait part mardi à Alger, de la disposition de son pays à partager son expertise avec l'Algérie dans le domaine de l'Education.
Dans une déclaration à l'APS en marge de l'ouverture du 4ème Salon de l'Education au Canada, Mme Roy a relevé que la participation de 12 établissements d'enseignement supérieur et collèges post-secondaires "témoigne de la volonté de partager l'expertise du système éducatif canadien avec l'Algérie et, aussi, de la vigueur et du dynamisme des relations entre les deux pays".
Elle a précisé que l'objectif de cette manifestation est d'"accompagner et orienter de manière bien ciblée les personnes désirant mener des études au Canada", ajoutant que "les opportunités d'études sont ouvertes à diverses spécialités et à d'autres catégories que l'université".
La diplomate s'est réjouie, à cette occasion, du nombre croissant des personnes inscrites à ce salon qui a atteint "4.800 dans cette quatrième édition, alors qu'il était de quelque 3.000 lors de la précédente, d'où l'engouement des Algériens à poursuivre des études au Canada", a-t-elle dit, en notant, également, la "hausse constante du nombre d'étudiants en provenance d'Algérie, qui est de l'ordre de 1.055".
Douze établissements canadiens d'enseignement supérieur et collèges post-secondaires seront présents à ce salon de deux jours, à savoir, l'université de Saint-Boniface, l'université du Québec à Montréal (UQAM), l'université du Québec à Rimouski (UQAR), l'université Laval, l'université Sainte-Anne, le Collège Boréal d'arts appliqués et technologie, le Collège Canada, le Cégep Limoilou, le Consortium Avantage Ontario, le HEC Montréal, le Collège La Salle et La cité.
Les représentants des établissements participants répondront aux questions des intéressés sur leurs différents programmes, les conditions d'admission et le coût des études.
Des séances d'information sur les programmes d'études seront offertes par les institutions et collèges post-secondaires en marge du salon.
Des renseignements seront également fournis sur les permis d'études et autres exigences en matière de séjours d'études au Canada par le personnel de l'ambassade.
By HuffPost

Lako
04/12/2016, 16h00
Education nationale/ Vers la généralisation des examens de rattrapageLes examens de rattrapage sont appelés à être généralisés. C’est ce que l’on déduit des propos de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, qui a tenu à souligner, hier, devant les députés de l’APN, la nécessité de «généraliser» ces examens au profit des élèves dont la moyenne varie entre 9 et 9.99 «afin de leur donner une autre chance de passer en classe supérieure».La même responsable a également évoqué l’élargissement des «classes de réhabilitation scolaire» au niveau desquelles les élèves en difficultés sont pris en charge individuellement.Mme Benghebrit s’exprimait sur le sujet du redoublement de classe (http://www.algerie-focus.com/2015/07/enquete-du-cla-sur-lecole-taux-de-redoublement-et-dabandon-scolaires-inquietants/)par certains élèves. Même si aucun chiffre n’a été avancé à ce sujet, il est clair que le phénomène prend de l’ampleur. L’année passée, un responsable au ministère de l’Education avait révélé que 10% des élèves redoublent aux deux premières années du cycle primaire. Au collège et au lycée, la situation est plus grave: 30% des élèves refont la première année moyenne et entre 30 et 35% subissent le même sort à la première année secondaire.Elyas Nour

Lako
08/12/2016, 17h04
Benghabrit : "Pas de manque en matière d'encadrement pédagogique"La ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghabrit a affirmé jeudi à Alger qu'il n'y avait pas de manque en matière d'encadrement pédagogique, soulignant que le problème réside en l'absence d'enseignants, en arrêts de maladie, pour une période ne dépassant pas les deux semaines.
"Il n'y a pas de manque en matière d'encadrement pédagogique", a indiqué Mme Benghabrit en réponse à la question d'un membre du Conseil de la nation sur l'instabilité des enseignants et les lacunes d'encadrement administratif, précisant que le problème qui se posait pour ce secteur était l'absence d'enseignants pour des périodes ne dépassant pas deux semaines, en recourant aux arrêts maladie".
Dans ce cas de figure, le ministère de l'éducation nationale "ne peut, en vertu du règlement en vigueur, procéder au remplacement par d'autres enseignants", a-t-il dit. "L'instabilité est due à l'absence de l'enseignant pour une courte période, dans le cas d'un arrêt maladie ou un congé maternité, ainsi que pour une longue période, dans le cas d'un détachement, d'une démission ou pour cause de décès", a expliqué la ministre.
Pour ce qui est du deuxième cas de figure (détachement ou démission), la ministre a précisé que le traitement se fait par recours à des remplacements ou aux contractuels, rappelant que l'utilisation, cette année, du système numérique en matière de recrutement a permis de remplacer tous les postes vacants et assurer ainsi le déroulement normal de la scolarité.
"Grâce à l'exploitation de la plate forme numérique de recrutement et l'autorisation exceptionnelle accordée par la fonction publique, pour l'exploitation des listes de réserve des candidats lauréats du concours de recrutement des enseignants, nous avons recruté 64.000 enseignants, tout en réussissant à réduire, considérablement le nombre des enseignants contractuels qui est, cette année, de 4000, au lieu de près de 40.000 ces dernières années", a-t-elle dit.
La ministre a mis l'accent sur l'importance du système informatique qui a permis de traiter le problème des arrêts de cours, outre l'exploitation optimale de l'encadrement pédagogique disponible au niveau des différentes wilayas et la rationalisation des dépenses publiques, en assurant l'accès à la plate forme numérique aux directeurs de l'éducation, à l'administration centrale, et aux inspections wilayales de la fonction publique.
Evoquant le volet de l'encadrement administratif, Mme Benghabrit a indiqué que l'existence de postes ouverts à la promotion au grade de directeur d'établissement éducatif s'expliquait par le nombre réduit de candidats ayant obtenu la moyenne exigée pour l'examen professionnel.

APS

Lako
10/12/2016, 09h44
Benghabrit justifie la réduction des vacances d’hiver à 10 joursCette année, les élèves n’auront droit qu’à dix jours de vacances d’hiver eu lieu de quinze. On imagine que les cinq jours de gagnés, c’est pour rattraper les jours de grève. Pas du tout, explique pour sa part la ministre de l’éducation Nouria Benghabrit pour qui la décision répondrait « à des critères internationaux ».

"Les vacances d'hiver n'ont pas été écourtées de manière anarchique mais sur la base d'une étude comparative entre l'Algérie et d'autres pays afin d'adapter les vacances scolaires aux critères internationaux", a déclaré à la presse Mme Benghabrit au Conseil de la nation , dans le cadre des questions orales aux membres du gouvernement. La ministre profitera pour annoncer le lancement début janvier à Biskra, d'une stratégie nationale de traitement pédagogique qui a pour objectif "la maîtrise de la langue d'enseignement soit l'arabe et les matières de mathématiques et de français".
A une question d'un sénateur sur les principaux partenaires sociaux consultés pour l'adaptation de l'application de la réforme de 2003, elle a indiqué que "les portes du ministère de l'Education restaient ouvertes à tous les avis fondés sur des données objectives". Elle a précisé à cet effet, que ce qu'entreprend actuellement le ministère tendait à "renforcer les acquis de cette réforme dans le cadre de la mise en exécution du programme du président de la République en prenant en charge deux questions à savoir les pratiques pédagogiques et la gouvernance".
Benghabrit s’est dit pleinement engagée à "asseoir une consultation franche et permanente avec tous les intervenants en associant les professionnels et les partenaires à la réflexion lors des différentes rencontres". Elle a rappelé à ce propos, les deux conférences nationales d'évaluation de l'application de la réforme en 2014 et 2015 et auxquelles avaient pris part plus de 1000 personnalités de la société civile et des membres de la famille éducative et les différents partenaires présents aux ateliers thématiques.
Elle a expliqué en outre, que l'association de tous les acteurs visait essentiellement la mobilisation de tous et leur droit à être informés sur toutes les décisions et mesures à prendre.
répondant à une question sur le contenu de la convention signée avec le ministère français de l'Education, elle a souligné que la coopération avec les pays étrangers encadrait les échanges entre les pays en matière d'expérience, de formation et de recherche. Elle a ajouté que la coopération algéro-française dans le domaine de l'éducation était sous-tendue par un cadre référentiel à savoir un document cadre de partenariat entre les gouvernements algérien et français signé le 4 décembre 2007, la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération en date du 19 décembre 2012 et le programme d'action entre les ministères algérien et français de l'éducation conclu le 19 juin 2013.
Par ailleurs, Mme Benghabrit a relevé que toutes les opérations programmées au titre de la coopération bilatérale s’inscrivaient dans le cadre de la poursuite de l'application du programme d'action signé le 19 juin 2013 et qui comporte le développement de projets intégrés afférents aux questions pédagogiques importantes comme l'approche par compétences et l'évaluation de la formation.
By Algerie1.com

Lako
11/01/2017, 14h41
Dans le cadre de la préparation des examens scolaires de la session de 2017, l’Office national des examens et des concours informe aussi bien les candidats libres que scolarisés que ses sites électroniques officiellement seront ouverts à partir du 15 janvier jusqu’au 15 février, dans le but de permettre à tous les candidats de s’assurer de la véracité de leurs informations personnelles particulièrement : le nom et prénom, la date et lieu de naissance, la filière, la 3ème langue en ce qui concerne les littéraires, la langue amazigh ainsi que l’éducation artistique, musicale et art-plastique .
Dans le cas de la découverte d’une erreur, les candidats libres adresseront une correspondance au bureau de l’ONEC rattaché à la direction de l’éducation, quant aux candidats scolarisés ils remettront leurs correspondances aux directeurs de leur établissements qui les transmettra au bureau de l’ONEC rattaché à sa direction d’éducation et ce avant le 26 février 2017.
L’office ne sera pas tenu responsable des erreurs non communiquées par les candidats après la date butoir fixée.
Les directeurs des établissements scolaires informeront l’ensemble des candidats des procédures nécessaires à la correction des erreurs enregistrées.
Il est nécessaire de rappeler que les candidats libres passeront l’épreuve sportive à partir du 16 jusqu’au 1er avril

ironman
01/06/2017, 19h45
LE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION GARANTIT
"Il n'y aura pas de fuite de sujets cette année"

Mohamed Chaïb Draâ, conseiller au ministère de l'Education nationale, a affirmé que les centres chargés d'élaborer les sujets ont été fortement sécurisés afin d'éviter toute fuite vers l'extérieur.
Il n'y a aucun risque de fuite des sujets lors des examens cette année. C'est du moins ce qu'a formellement affirmé hier, Mohammed Chaïb Draâ, conseiller au ministère de l'Education nationale lors de son intervention sur les ondes de la radio Chaîne III. «Nous avons retenu la leçon de l'année dernière, il n y'aura pas de fuite de sujets, car le gouvernement a mobilisé des moyens draconiens pour que cela ne se reproduise pas», a-t-il assuré sans donner plus de détails.
Dans ce sillage, il a indiqué en parlant de l'examen du brevet d'enseignement moyen (BEM) qui débutera dimanche prochain, que les téléphones portables ainsi que d'autres appareils seront strictement interdits, ce, pour être sûr d'éviter d'éventuelles fraudes ou fuite de sujets. «Des fouilles seront opérées sur les candidats avant d'entrer en salle d'examen», a-t-il dit ajoutant que tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés, «quelque 500.000 personnels d'encadrement se chargeront de veiller au bon déroulement des épreuves».
Le responsable a par ailleurs expliqué que le système de double notation au BEM sera maintenu cette année, car il répond au principe d'égalité des chances entre tous les élèves. Il a ainsi expliqué que «tous les élèves ayant obtenu une notation égale à 10 ou plus, accédera en première année secondaire». Pour ce qui est de ceux qui n'ont pas réussi à avoir la moyenne, «il leur sera comptabilisé les notes obtenues lors du contrôle de la dernière année auxquelles sera ajoutée celle obtenue à l'examen, pour ensuite diviser la note par 2, et s'ils arrivent avec ça à avoir un 10, ils seront alors admis», précise-t-il encore. Concernant la sécurisation des examens du bac, Chaïb Draâ a affirmé que les centres chargés d'élaborer les sujets ont été fortement sécurisés afin d'éviter toute fuite vers l'extérieur «nous avons beaucoup appris de l'année 2016», a-t-il souligné. Interrogé au sujet de la soi-disant fuite de sujet, lors de l'examen de fin de cycle primaire (5ème), qui a eu lieu mercredi dernier, il répondra non sans déplorer ce phénomène, que dans ce cas précis «il n'y a pas eu fuite de sujets étant donné que les questions de l'examen n'ont été publiées via les réseaux sociaux qu'après 20 minutes du début des épreuves», avant d'ajouter que «les personnes qui sont à l'origine de cet acte ont été identifiées, une plainte a d'ailleurs été déposée contre elles par le ministère de l'Education nationale».
D'autre part, le conseiller de ce département a fait savoir en évoquant les concours de recrutement des enseignants, que s'agissant des examens professionnels de promotion interne pour l'administration et le corps des enseignants «un examen interne s'est déroulé samedi 29 mai, pour lequel il y avait 307.000 inscrits pour 4618 postes».
En ce qui concerne le concours national de recrutement des enseignants du moyen et du secondaire, prévu pour le 29 juin prochain, Mohammed Chaib Draâ a indiqué que plus de 10.000 nouveaux postes sont ouverts, et c'est sans compter sur ceux qui seront libérés après les départs en retraite, garantissant à ce titre que «l'Etat a tout à fait les moyens de recruter ce nombre d'enseignants, notamment par le biais de la plate-forme qui a été mise en place pour nous permettre de recruter de façon graduelle». Il a en outre précisé que ces enseignants suivront une formation préliminaire, juste avant la rentrée scolaire, expliquant que celle-ci leur permettra d'apprendre, «les rudiments du métier d'enseignant». Il suivront également un cycle continu tout au long de l'année et même pendant les vacances.