soltan009
10/01/2013, 16h04
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Douze orques prises dans les glaces de la baie d'Hudson, dans le Grand Nord québecois, à 1 500 kilomètres de Montréal, risquent la mort, rapporte jeudi la télévision canadienne CBC (http://www.cbc.ca/news/canada/north/story/2013/01/09/north-inukjuak-orcas-trapped.html?cmp=rss). Les eaux ont gelé il y a deux jours, laissant aux orques un trou étroit pour remonter à tour de rôle à la surface et respirer. Mais cet espace est en train de se refermer sous l'effet du froid. Le sort de ces "baleines tueuses", comme elles sont appelées en Amérique du Nord, a ému la population inuit locale, qui demande une intervention des autorités.
Peter Inukpuk, maire du petit village d'Inukjuak, situé à environ 30 kilomètres de là où sont piégés les cétacés, a fait appel au gouvernement pour qu'un brise-glace vienne créer un chenal dans la banquise jusqu'aux eaux libres. Mardi, le gouvernement fédéral canadien a dépêché une équipe d'experts.
M. Inukpuk a expliqué à CBC que "la glace n'est pas épaisse, pas plus épaisse que les années précédentes". Selon lui, les orques semblent se rendre compte de leur situation. "Il apparaît au fil du temps qu'elles commencent à paniquer […]. En d'autres circonstances, elles seraient parties depuis longtemps vers un autre espace libre de glace, qu'elles ne sont pas en mesure de trouver", a-t-il précisé.
Selon un responsable du comité des pêches, faire venir un brise-glace serait coûteux et compliqué. Ces navires sont intensément utilisés sur des sites éloignés, et même si l'un d'eux est envoyé, il n'arriverait sans doute pas à temps, selon ce responsable. Des experts ont déclaré à l'antenne de CBC qu'il n'est pas rare de trouver des baleines prises au piège des glaces, situation qui conduit souvent à la mort des animaux.
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Douze orques prises dans les glaces de la baie d'Hudson, dans le Grand Nord québecois, à 1 500 kilomètres de Montréal, risquent la mort, rapporte jeudi la télévision canadienne CBC (http://www.cbc.ca/news/canada/north/story/2013/01/09/north-inukjuak-orcas-trapped.html?cmp=rss). Les eaux ont gelé il y a deux jours, laissant aux orques un trou étroit pour remonter à tour de rôle à la surface et respirer. Mais cet espace est en train de se refermer sous l'effet du froid. Le sort de ces "baleines tueuses", comme elles sont appelées en Amérique du Nord, a ému la population inuit locale, qui demande une intervention des autorités.
Peter Inukpuk, maire du petit village d'Inukjuak, situé à environ 30 kilomètres de là où sont piégés les cétacés, a fait appel au gouvernement pour qu'un brise-glace vienne créer un chenal dans la banquise jusqu'aux eaux libres. Mardi, le gouvernement fédéral canadien a dépêché une équipe d'experts.
M. Inukpuk a expliqué à CBC que "la glace n'est pas épaisse, pas plus épaisse que les années précédentes". Selon lui, les orques semblent se rendre compte de leur situation. "Il apparaît au fil du temps qu'elles commencent à paniquer […]. En d'autres circonstances, elles seraient parties depuis longtemps vers un autre espace libre de glace, qu'elles ne sont pas en mesure de trouver", a-t-il précisé.
Selon un responsable du comité des pêches, faire venir un brise-glace serait coûteux et compliqué. Ces navires sont intensément utilisés sur des sites éloignés, et même si l'un d'eux est envoyé, il n'arriverait sans doute pas à temps, selon ce responsable. Des experts ont déclaré à l'antenne de CBC qu'il n'est pas rare de trouver des baleines prises au piège des glaces, situation qui conduit souvent à la mort des animaux.
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