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zadhand
11/04/2015, 12h40
LE Flash/ACT
11 Avrl 2015

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Poignée de mains historique entre Barack Obama et Raùl Castro

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les 2 dirigeants auront une conversation en marge des réunions des 35 chefs d'Etat, une 1ère depuis 1956

Convention Center in Panama City on April 10, 2015"
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Les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro se retrouvent samedi en marge du Sommet des Amériques au Panama pour une rencontre historique qui marquera une étape décisive dans le rapprochement entre les deux pays.
Selon la Maison Blanche, les deux dirigeants doivent avoir une "conversation en marge des réunions des 35 chefs d'Etat. Il s'agira du premier échange entre présidents des deux pays depuis 1956, soit cinq ans avant la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba.
Vendredi, le sommet s'est ouvert sur une poignée de main en coulisses entre les deux hommes, qui ont également échangé quelques mots sourire aux lèvres.
Le très attendu face à face de samedi doit marquer d'une pierre blanche le réchauffement annoncé au terme de 18 mois de tractations menées dans le plus grand secret, qui ont permis de tourner la page de plus d'un demi-siècle de conflit.
Au menu de leurs discussions figurera certainement la reprise de leurs relations diplomatiques, qui tardent à se concrétiser malgré trois séries de discussions de haut niveau à La Havane et Washington.
Le principal obstacle à la réouverture d'ambassades réside pour l'instant dans la présence de Cuba sur la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme, qui coupe Cuba d'une partie de l'aide internationale.
La Maison Blanche a indiqué que M. Obama n'était "pas encore au stade" de prendre une décision sur ce point, mais n'a pas toutefois pas écarté "une annonce" au Panama.
"Le retrait potentiel (de Cuba) de la liste illustrera le passage de la relation USA-Cuba sur un plan plus pragmatique (...) C'est un pas significatif (...) mais le processus global sera toujours limité par l’embargo américain", souligne Diego Moya-Ocampos, analyste de l'institut américain d'étude risque IHS.
Décrété en février 1962 et sévèrement renforcé par la loi Helms-Burton de 1996, l'embargo total sur les transactions économiques et financières avec Cuba est régulièrement dénoncé par La Havane comme un obstacle au développement de l'île, avec des dommages estimés à 116 milliards de dollars.
Depuis l'annonce historique du rapprochement avec Cuba, Barack Obama a demandé au Congrès, contrôlé par les républicains, de travailler à la levée de l'embargo car lui seul peut le faire. Mais les deux chambres sont pour l'instant très partagées sur la question.
Dans l'attente d'une décision du Congrès, M. Obama a pris une série de mesures assouplissant l'embargo, dans la limite de ses prérogatives présidentielles, mais elles sont jugées "insuffisantes" par La Havane.
Dans le vif du sujet

Americas Summit, in Panama City on April 10, 2015"

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Samedi, les chefs d'Etat doivent avoir plusieurs réunions de travail en session plénière plus à huis clos avant la clôture officielle prévue en fin d'après-midi.
Le Sommet, officiellement consacré à la "prospérité dans l'égalité", devrait se terminer sans déclaration finale, les Etats-Unis refusant d'y voir mentionné un soutien au Venezuela dans sa dispute avec Washington.
Depuis plusieurs semaines, M. Obama est la cible de nombreuses critiques de pays latino-américains outrés par sa récente décision de signer un décret qualifiant le Venezuela, principal partenaire économique de Cuba, de "menace" pour la sécurité intérieure des Etats-Unis.
"Ce serait une bonne chose si Obama, qui représente un pays si important en Amérique et dans le monde, fasse des propositions nous permettant de nous unir et de nous convertir en une Amérique de paix", a protesté vendredi le président socialiste bolivien Evo Morales à la chaîne panaméricaine vénézuélienne Telesur.
Les onze chefs d'Etat de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (Alba), qui compte les principaux alliés du Venezuela, doivent se réunir en marge du sommet pour décider des actions à mener en ce sens, a indiqué M. Morales
De son côté, le président vénézuélien Nicolas Maduro compte remettre à M. Obama plus de 13 millions de signatures en faveur de l'annulation de ce décret.
Dans un souci d'apaisement, la Maison Blanche a expliqué qu'elle cherchait à établir "un dialogue direct avec le Venezuela et M. Obama a voulu souligner vendredi l'avènement d'une nouvelle ère dans les relations au sein de l'hémisphère occidental, assurant que les temps des "ingérences" américaines sur le continent était révolu.
(avec AFP)

zadhand
20/07/2015, 19h22
LE Flash/ACT
20 Juillet 2015

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Après la Poignée de mains historique entre Barack Obama et Raùl Castro

16058Les États-Unis et Cuba rétablissent officiellement leurs relations diplomatiques


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Après 54 ans de froid diplomatique, les États-Unis et Cuba rouvrent officiellement leurs ambassades à La Havane et Washington, lundi. La nomination d’un ambassadeur américain à Cuba est néanmoins suspendue à la décision du Sénat.Le rapprochement historique engagé l'an dernier par Barack Obama et Raul Castro est désormais officiel : les États-Unis et Cubaont rouvert leurs ambassades à La Havane et à Washington, lundi 20 juillet. Après 54 ans de froid diplomatique, les bâtiments qui abritent les sections d'intérêts dans chaque capitale ont retrouvé
automatiquement leurs statuts d'ambassades peu après minuit (4 heures GMT).

zadhand
20/03/2016, 22h03
A la une/International_Première visite d’un président américain depuis 1928
le 20.03.16 | 10h00
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Après la Poignée de mains historique entre Barack Obama et Raùl Castro

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Barack Obama aujourd’hui à La Havane


Le président des Etats-Unis, qui arrive aujourd’hui à Cuba
pour une visite officielle qualifiée d’historique, n’a jamais manqué
l’occasion de rappeler que lui et la crise entre
les deux pays avaient le même âge.
M. Obama soulignait effectivement que les relations en question avaient été suspendues
par le président Dwight Eisenhower en 1961, année de sa naissance. Une rupture suivie de
la mise en place, l’année suivante, d’un blocus et l’ouverture d’un nouveau chapitre
des relations internationales, le régime cubain cherchant le plus normalement du monde
à desserrer une telle étreinte, laquelle, comme on le verra, ne sera pas aussi facile d’autant plus
qu’elle s’étendra à toutes les formes d’échange, incluant l’accès à la technologie et au milieu financier.
C’est pourquoi, ne manque-t-on pas de relever sous forme de boutade d’abord mais le plus
sérieusement du monde, à l’occasion de la reprise des relations diplomatiques en 2014, que pour rouvrir
son ambassade à Washington, il lui faut pouvoir ouvrir un compte auprès d’une banque américaine,
ce qui n’est pas encore possible. Il y a donc une politique des petits pas, ce dont se félicitent les autorités
cubaines qui rappellent que les Etats-Unis ont assoupli l’embargo à trois reprises depuis 2014, ce qui,
pour eux, demeure insuffisant.Ils réclament la levée totale de l’embargo, disant à ce sujet que
«si le gouvernement américain est intéressé par le fait d’aider le peuple de Cuba, (il doit) lever l’embargo».
Des difficultés persistantes
Des propos qui interviennent après des déclarations américaines, selon lesquelles l’objectif des récentes
mesures était de fortifier le peuple cubain. Une formule apparemment mal comprise, sinon totalement rejetée
par La Havane pour qui «quelque chose doit mal fonctionner dans la démocratie américaine, si on parle
de fortifier d’autres peuples» alors que, assure-t-on, «le peuple cubain s’est déjà fortifié tout seul,
voici des décennies».Quant à la démarche de M. Obama, elle consiste à intensifier les liens en dépit
d’un embargo économique auquel le Congrès républicain refuse pour l’heure de toucher, afin de rendre
ce processus de normalisation irréversible, quel que soit le prochain président américain en 2017.
Si donc Barack Obama a compté les années ou encore l’âge de ce qui apparaît comme un anachronisme,
d’aucuns ne manqueront pas de relever que si l’objectif de l’embargo était d’abattre le tout nouveau régime cubain,
celui-ci n’a pas été atteint en plus d’un demi-siècle. Mais d’aucuns — jusque et y compris parmi
les anciens révolutionnaires — se transformeront en opposants du régime accusé de se servir de l’embargo américain
pour restreindre les libertés.Et pas plus tard que vendredi, des migrants clandestins cubains
sont morts en tentant de joindre la côte américaine, craignant une restriction de la politique migratoire après
le dégel diplomatique entre les deux pays. 27 296 Cubains ont rejoint les Etats-Unis entre septembre 2014
et juin 2015, un bond de 78% en un an.Comme pour fixer un objectif, sinon des limites à la visite de
Barack Obama, les autorités cubaines ont prévenu, jeudi dernier, qu’aucun changement interne ne serait négocié
avec les Etats-Unis. «La réalisation de changements internes à Cuba n’est en aucune manière sur la table
des négociations», a prévenu le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez. Le président Obama a indiqué
qu’au cours de son voyage, il parlerait «directement» à son homologue Raul Castro des «obstacles» à l’exercice
des droits de l’homme sur l’île. «Personne ne peut prétendre que Cuba doit renoncer à un seul de ses principes
ou à sa politique extérieure pour avancer vers la normalisation entre les deux pays», a répondu M. Rodriguez.
«De grandes différences persistent entre les gouvernements des Etats-Unis et de Cuba en matière de système politique,
de démocratie, de droits humains, d’application et d’interprétation du droit international», a poursuivi le ministre.
C’est dans ce contexte que M. Obama foulera le sol cubain après Calvin Coolidge, qui avait participé à un sommet
panaméricain sur l’île en 1928.

Mohammed Larbi

djafar1
21/03/2016, 06h18
aprés lran c'est Cuba ; l'oncle Sam prend de l'age et commence à s’assagir ou plutôt une autres stratégie dictée par les think tank qui rodent autour de la maison blanche ?wait and see