xeres
09/04/2015, 18h00
http://www.metronews.fr/_internal/gxml%210/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$a1uryclyb0r8m8xzn9 t9v5dn7u6wms0/Capture-decran-2015-04-09-a-19.jpeg
Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé dans son bulletin officiel du 2 avril que les calculatrices graphiques programmables, utilisées depuis des années non seulement pour résoudre des exercices complexes mais aussi pour y enregistrer le contenu des cours. Quand l'outil devient une antisèche, on interdit l'outil.
Qui peut se vanter de n'avoir pas utilisé, au moins une fois pendant ses années de lycée (ou de supérieur), la mémoire de sa calculatrice à des fins peu académiques ? Parfois, il s'agissait de recopier des chapitres entiers du programme ; d'autres fois, de se passer les uns les autres des jeux vidéos pour passer le temps pendant les pauses – et les cours. Le plus souvent, on y entrait simplement quelques éléments de cours pour éviter les trous de mémoire (l'auteur de cet article a encore, dans sa machine, les trois ou quatre formules nécessaires pour réussir l'épreuve de mathématiques financières de ses études supérieures).
Nouvelles machines pour tous
Tout cela, c'est donc bel et bien fini. Mais les nouvelles règles mises en places par l'Éducation nationale ne feront pas que des malheureux. L'obligation faite aux calculatrices graphiques, souvent nécessaires pour résoudre des problèmes impliquant des courbes ou des équations, d'être équipées du "mode examen" signifie que les constructeurs vont pouvoir vendre des palettes entières de leurs nouvelles machines. À des prix qui, souvent, avoisinent les 100 euros.
Quant aux cancres, il leur faudra se rabattre sur des méthodes de triche plus "classiques", qu'il s'agisse de notes glissées dans la gomme, sous la règle, dans le stylo, etc. Des méthodes toutefois beaucoup plus risquées : rappelons que les sanctions peuvent aller du blâme à l'interdiction de repasser le bac pendant cinq ans.
Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé dans son bulletin officiel du 2 avril que les calculatrices graphiques programmables, utilisées depuis des années non seulement pour résoudre des exercices complexes mais aussi pour y enregistrer le contenu des cours. Quand l'outil devient une antisèche, on interdit l'outil.
Qui peut se vanter de n'avoir pas utilisé, au moins une fois pendant ses années de lycée (ou de supérieur), la mémoire de sa calculatrice à des fins peu académiques ? Parfois, il s'agissait de recopier des chapitres entiers du programme ; d'autres fois, de se passer les uns les autres des jeux vidéos pour passer le temps pendant les pauses – et les cours. Le plus souvent, on y entrait simplement quelques éléments de cours pour éviter les trous de mémoire (l'auteur de cet article a encore, dans sa machine, les trois ou quatre formules nécessaires pour réussir l'épreuve de mathématiques financières de ses études supérieures).
Nouvelles machines pour tous
Tout cela, c'est donc bel et bien fini. Mais les nouvelles règles mises en places par l'Éducation nationale ne feront pas que des malheureux. L'obligation faite aux calculatrices graphiques, souvent nécessaires pour résoudre des problèmes impliquant des courbes ou des équations, d'être équipées du "mode examen" signifie que les constructeurs vont pouvoir vendre des palettes entières de leurs nouvelles machines. À des prix qui, souvent, avoisinent les 100 euros.
Quant aux cancres, il leur faudra se rabattre sur des méthodes de triche plus "classiques", qu'il s'agisse de notes glissées dans la gomme, sous la règle, dans le stylo, etc. Des méthodes toutefois beaucoup plus risquées : rappelons que les sanctions peuvent aller du blâme à l'interdiction de repasser le bac pendant cinq ans.