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zadhand
08/04/2015, 13h01
A LA UNE/ACTUALITE
08 Avril 2015

Un Avion d’Air Algérie interdit de survoler l’Arabie Saoudite
Témoignage accablant du commandant de bord du vol 5600

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Morad Aomraoui, commandant de bord du vol 5600 d’Air Algérie (au milieu), en compagnie de son équipage

Si c’était à refaire, je le referai sans aucune hésitation…» Cette phrase est du commandant du vol 5600 d’Air Algérie, Morad Aomraoui, qui a mené avec brio l’opération de rapatriement de 160 Maghrébins de l’aéroport de Sanaa, au Yémen, vers l’Algérie. Sans aucune hésitation, il est revenu sur les circonstances de ce voyage, qu’il dit «très particulier».



«Lorsque j’ai été désigné pour ce vol, je n’avais pas senti de danger ou de risque possible. Pour moi, c’était une opération humanitaire qui allait permettre de sauver nos compatriotes», dit-il. «C’était, précise-t-il, le sentiment de tous les membres de l’équipage qui l’accompagnait, sur le A330.» «A mes côtés, il y avait deux autres pilotes, Diafet et Sahri, mais aussi un mécanicien, Faradji, le chef de cabine et Hamida l’hôtesse, qui a fait preuve d’un courage exceptionnel. Avant d’embarquer, nous avions obtenu toutes les autorisations de vol et de survol des pays que nous allions survoler pour atteindre l’aéroport de Sanaa.
A cinq minutes de Djeddah, un appel radio de la tour de contrôle nous interdit de traverser l’espace aérien saoudien. Bien sûr, l’injonction nous étonne. Nous ne sommes pas habitués à ce genre d’interdiction. Nous précisons à nos interlocuteurs que nous avons toutes les autorisations nécessaires, mais ces derniers se montrent intransigeants. Faire demi-tour était pour nous impossible. Nous étions obligés de tourner en rond dans le ciel, en attendant le retour d’écho des responsables de la compagnie que nous avions informés. L’attente a été longue, presqu’une heure, avant que la décision de rejoindre Le Caire soit prise», raconte le commandant de bord.
L’avion atterrit à l’aéroport du Caire. L’équipage est accueilli par les diplomates algériens, qui les informent que l’affaire est entre les mains des plus hautes autorités du pays. «Nous étions confiants. Nous attendions avec impatience la réponse d’Alger. Nous avons passé la nuit à l’hôtel et le lendemain, on nous informa que la mission avait été annulée. La nouvelle nous a déçus. Nous voulions vraiment accomplir cette mission. Mais quelques heures plus tard, nous recevons l’ordre de rejoindre Sanaa. Nous avons passé notre deuxième nuit au Caire. Il n’était pas question d’arriver tard dans la journée à Sanaa.
Nous décollons samedi matin, avec des autorisations de survol de l’espace saoudien, obtenues pour la seconde fois après de longues tractations à un très haut niveau de l’Etat», révèle M. Aomraoui. Il reconnaît que la traversée de l’espace aérien saoudien a suscité la crainte des uns et des autres. «Nous ne savions pas pourquoi les Saoudiens nous avaient sommés de faire demi-tour, mais lorsque nous sommes passés, nous avions très peur. Notre seul contact avec eux s’est limité aux communications avec la tour de contrôle.
Lorsque nous avons atteint l’espace aérien yéménite, nous n’avions pas peur de la situation qui prévalait, mais plutôt des conditions d’atterrissage qui étaient très difficiles. L’aéroport de Sanaa n’est pas équipé de moyens techniques et les conditions météorologiques étaient très mauvaises. Faire atterrir un A330 relevait de l’exploit», explique le commandant de bord.
«Je ne comprenais pas l’hostilité des Saoudiens à notre égard»
Mais, ajoute le commandant Aomraoui, une fois l’appareil immobilisé sur la piste, l’équipage se rend compte de la gravité de la situation dans ce pays confronté à une guerre par procuration menée par une coalition de pays arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et à laquelle l’Algérie a refusé de prendre part. «L’image est très forte. Elle suscite de lourdes inquiétudes. On voyait des hangars en feu, des avions bombardés, de la fumée qui s’élevait et on sentait fortement l’odeur de chair calcinée. Les alentours de l’aéroport faisaient vraiment peur. Nous sentions de l’agressivité dans les propos des agents de la tour de contrôle, gérée par les Saoudiens. Mais le plus important était d’embarquer tous ces Algériens qui nous attendaient avec impatience», souligne notre interlocuteur.
Celui-ci ne comprend pas l’hostilité des Saoudiens à l’égard des Algériens. «Ils assuraient le contrôle de l’espace aérien, mais aussi de l’aéroport de Sanaa. Ils faisaient pression sur les agents yéménites pour qu’ils ne nous assistent pas. D’ailleurs, ce sont les membres de l’équipage qui ont assuré l’embarquement des bagages et des passagers. Nous étions obligés d’attendre plus longtemps à cause d’un groupe d’Algériens arrivés en retard : ils venaient de très loin et ont eu des problèmes en cours de route.
Les représentants de notre ambassade au Yémen nous ont beaucoup aidés», note le commandant, qui fait l’éloge des Yéménites rencontrés à l’aéroport : «Ils étaient très contents de nous voir atterrir sur le tarmac. Ils auraient voulu nous aider, mais je pense qu’ils avaient peur de le faire. Ils ont dû recevoir des instructions des Saoudiens pour ne pas nous assister. Nous avons discuté avec certains d’entre eux, qui nous sont exprimé leur solidarité. Ils nous ont dit que la veille, les bombardements n’ont pas cessé».
«Nous étions pressés de repartir. Lorsque le groupe de retardataires est arrivé et après les formalités, il fallait penser au décollage avec de très mauvaises conditions de vol. Il fallait aussi mettre de côté sa peur pour s’occuper des 160 passagers et leur faire oublier ce qu’ils ont dû vivre avant d’être à bord de l’appareil.
Quitter le tarmac sous les regards hostiles des Saoudiens et traverser l’espace aérien de leur pays est un exercice très difficile. La peur ne nous a pas quittés tout au long du voyage, mais au fond nous étions très contents d’avoir pu sauver nos compatriotes et ceux de nos voisins. Dans le feu de l’action, nous n’avions pas mesuré la gravité du danger. Mais après si…» souligne le commandant du vol 5600 Alger-Sanaa.
Avant de conclure, il rend hommage à son «équipage qui a été à la hauteur de cette mission humanitaire», mais aussi aux représentants des ambassades d’Algérie en Egypte et au Yémen qui ont «tout fait pour que l’opération ne soit pas annulée».
Pour le commandant Aomraoui, le vol a été vécu comme «une expérience inoubliable». Non seulement par lui et son équipage, mais aussi par leurs familles qui ont vécu trois jours d’angoisse dans l’attente de nouvelles.
«Nos familles étaient mortes de peur à l’idée que l’appareil soit visé par un tir d’obus, surtout lorsqu’elles ont su que les autorités saoudiennes nous avaient interdit le survol de leur espace aérien et que nous l’avons traversé après les négociations avec les autorités algériennes», révèle le commandant de bord, qui conclut : «Demain je bouclerai mes 56 ans et si on me demande de refaire la même opération, je n’hésiterai pas une seule seconde. Pour moi, c’est une expérience à ne pas rater…» Le témoignage du commandant de bord démontre l’abnégation de l’équipage du vol 5600 pendant cette mission humanitaire que les autorités saoudiennes ont tenté de faire capoter.

Salima Tlemçani

jim63
08/04/2015, 17h43
salam

123 viva l algerie et ses hommes fait de courage et d honneurs.

sentenza
29/04/2015, 21h11
http://static.echoroukonline.com/ara/files//2014/Hadj_312576040.jpg

Après la grève du personnel naviguant commercial (PNC) d'Air Algérie, et celle des stewards, entamée il ya une semaine, qui ne souhaitent plus servir d’alcool à bord des avions de la compagnie nationale, la situation chaotique gagne l’aéroport international Houari-Boumediene d'Alger.
Une situation chaotique continuait à prévaloir à l'aéroport Houari-Boumediene malgré la reprise régulière des vols d'Air Algérie après l'arrêt de la grève déclenchée sans préavis par le personnel navigant commercial de la compagnie aérienne nationale.La situation des pèlerins en destination des Lieux saints, pour accomplir les rituels de la Omra, continue d’empirer à l’aéroport d'Alger.Ces derniers ont vécu un véritable calvaire. Ils ont goûté à toutes sortes d’humiliations et de négligences dans des files d’attentes similaires à celles «des huiles», lors de la décennie noire. À cause du report sans préavis d’un vol programmé dimanche, plus de 450 personnes ont vécu une journée noire, chose qui a suscité la grogne des hadjis algériens qui devraient embarquer à 23h00 pour rejoindre les Lieux saints.Ces derniers ont été accueillis par le report du vol, un report attribué par le personnel de l’aéroport à une panne, et que l’avion est soumis à des maintenances sur le sol tunisien.Nos Hadjis -dont la majorité atteinte de maladies chroniques- ont attendu dans des conditions éprouvantables et ont menacé d’investir la piste d’atterrissage si les autorités concernées ne résolvent pas le problème.Echorouk a appris que les pèlerins ont dû attendre une nuit entière avant que le personnel leurs offrent un repas froid et du pain sec pour absorber leur colère !

jazalibre
30/04/2015, 11h15
Ya pire au moins eu ils sont la faut voire ceux qui dorme sur le trottoir et qui ont payé tout:mad:

enzo
30/04/2015, 11h28
La seule fois ou mon vol a etè annullè j'ai eu droit a repas et chambre dans un hotel de luxe, billet remboursè et bon de 200€ pour un prochain vol, mais s'etait Alitalia :p

jim63
01/05/2015, 16h03
salam

c est quand même fou cette histoire,le pays est dans la crise économique et le pnc fait gréve sur une destination la Mecque, a priori vol sur lequel on ne devrait pas servir de l alcool !
va comprendre les algériens !

zadhand
14/08/2015, 13h00
A LA UNE/ACTUALITÉ_Dans les coulisses de l’aéroport Houari Boumediène
14 Août 2015
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L’aéroport d’Alger en été, c’est toute une histoire !

Avec 6 millions de voyageurs par an, l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger
n’est évidemment pas le plus fréquenté du monde.
Mais en été, le nombre de passagers croît de façon significative.
Reportage dans les coulisses de cette infrastructure aéroportuaire.

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6h. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. L’aéroport Houari Boumediène n’a pas fermé l’oeil de la nuit. Des avions ont déjà décollé pour Istanbul, Damas ou Milan. En ce moment, entre 140 et 160 vols passent par Alger.
Zaydi, 31 ans, manager d’un des quatre cafés du hall d’accueil, a commencé sa journée à 5h. Dans son uniforme classique noir et blanc, le sourire commercial, il assiste le caissier qui essaie de satisfaire la file d’attente, où se bousculent les premiers clients, impatients d’être servis.
«Autant en hiver on n’a pas beaucoup de travail, autant en été on est souvent débordés», confie-t-il un peu stressé. Une famille arrive pour le vol de 9h vers Paris. Sara, la fille de 17 ans, cherche un chariot pour acheminer les bagages plus facilement à l’intérieur de l’aéroport. Elle n’a pas de chance, le scooter vient tout juste de passer. Son petit frère de 3 ans l’alerte. «Papa, papa, un train», crie Anis encore dans les bras de sa maman.
Le jeune Mohamed, 26 ans, se tourne vers elle et arrête sa locomotive de chariots. «Viens, je vais faire une exception pour toi et m’arrêter.» Avant d’entrer, passage obligé par le scanner et les contrôles de police.
Chaque année, plus de 6 millions de voyageurs transitent par l’aéroport Houari Boumediène avec plus de 15 millions de bagages. Afin d’assurer le service uniquement auprès de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA), plus de 1400 employés sont mobilisés. Sara et sa famille se présentent au guichet pour l’enregistrement des bagages.
L’hôtesse, en uniforme bleu, commence à peser les valises et à étiqueter les tags (ticket accroché sur chaque bagage où apparaissent les coordonnées de chaque passager, la compagnie et la destination).
De l’autre côté du hall, une autre équipe prend le relais. A première vue, on se croirait dans un quartier de Constantine : sur les passerelles suspendues dans les airs, les bagages avancent petit à petit. Ils passent auparavant par un scanner hyper sophistiqué en forme de grande cabine. «Tous les bagages passent par ce scanner, assure un policier.
En cas de détection d’explosifs ou de matériaux dangereux, la machine rejette le bagage en question et l’agent qui surveille le scanner doit immédiatement donner l’alerte.» Par la suite, les valises sont interceptées par des manutentionnaires bagagistes suivant les tags afin d’être classées dans le conteneur sous le regard des agents des douanes et de la police.
Ensuite Amine, conducteur de tracteur, vient tirer le conteneur vers l’avion une fois le feu vert donné par son responsable. Certaines compagnies, telles que Aigle Azur, assurent tout l’acheminement avec leur propre personnel, mais d’autres préfèrent sous-traiter avec des sociétés spécialisées, comme Swissport. Une fois que tous les bagages sont près de l’avion, un chariot élévateur fait monter le conteneur dans la soute de l’appareil.
Poumons
Walid Belabbes, 31 ans, est contrôleur aérien. Très concentré et rigoureux avec les autres employés, il est là pour veiller à ce que tout soit en ordre sur la piste. Vingt-sept compagnies nationales et internationales se partagent en continu les pistes d’atterrissage.
Sa mission principale ? Veiller à ce que les avions décollent et atterrissent dans les meilleures conditions. «Je dois à chaque fois inspecter la piste pour savoir si tout est en place. Au cas où un engin présente une fuite d’huile, ce qui représente un danger pour les avions, je le signale et on fait appel aux sociétés de nettoyage.» Soudain, un camion équipé d’un radar, d’un haut-parleur et d’émetteurs d’ondes, déboule. C’est celui du contrôleur animalier ou bien «faroucheur», comme certains préfèrent l’appeler.
Cet engin a pour mission principale de «faire peur aux oiseaux et capturer les animaux qui pénètrent sur la piste, car ils représentent un grand danger pour les avions. Si un oiseau entre dans le réacteur d’un appareil, ce dernier risque d’avoir des avaries lors du décollage ou lors du vol.
Si un sanglier se trouve sur le chemin d’un appareil qui atterrit, il risque de dévier sa trajectoire», explique Walid. En cas d’anomalies ou de dysfonctionnements dans l’aéroport, à qui faire appel ? Derrière les écrans, caméras, programmation de parking des avions et attribution de guichets d’enregistrement aux compagnies, le Centre de coordination et des opérations (CCO) tire les ficelles.
Dans un bureau d’environ 100 m2, cinq personnes travaillent à un rythme accéléré pour pouvoir satisfaire toutes les demandes. Ici, personne n’a le temps de nous accorder pas même un petit instant. Nous sommes dans le poumon de l’aéroport.
Sur les murs, plusieurs écrans, les visages des employés y sont scotchés et les téléphones ne cessent de sonner. Talmat Hania, 37 ans, est hôtesse CCO. Vêtue de sa robe noire, elle fait le maximum pour se concentrer. Il lui arrive de décrocher deux téléphones. Chaque personne dispose de deux écrans d’ordinateur pour «mettre à jour le système informatique avec les informations qu’on reçoit en continu», nous explique Hania.
«whisky»
L’été pour Leïla est aussi synonyme de «vols surbookés». «Toutes les compagnies aériennes vendent plus de places qu’il n’y en a de disponibles dans l’avion, explique-t-elle. Du coup, de nombreux passagers restent au sol. Mais allez expliquer à quelqu’un qui a réservé son hôtel sur une plage de Zanzibar ou à Phuket en Thaïlande, que finalement, il ne peut pas partir ! Les gens peuvent vous insulter, mais nous, nous devons rester calme et les rassurer, ce n’est pas toujours faciles.»
Autre problème : les voyageurs qui veulent à tout prix partir, dont les passeports expirent avant six mois et que les agences de voyages n’ont pas prévenus. «Je ne vous parle même pas de la PAF (police aux frontières), poursuit Khaled, un autre employé de l’aéroport. Sur les quatre postes, il doit y avoir au moins huit policiers. En pratique, tu n’en trouves que trois ou quatre. Parce qu’il y en a un qui est sorti, l’autre qui est allé manger.
Du coup, les passagers attendent parfois plus de trois quarts d’heure…. Et ratent leur vol !» Mais le plus dur de l’été n’est pas encore passé. «Le 16 août vont commencer les départs pour le hadj, confie Anissa, hôtesse d’accueil. Entre Air Algérie, Turkish Airlines, Egypt Air, Qatar Airways, et la Royal Jordanian, cela représente plus de 1500 passagers par jour. Et pas des plus faciles…
Car la plupart arrivent de l’intérieur du pays avec des bouteilles de gaz, de la viande, des couteaux. Les plus vieux ne comprennent pas que c’est interdit. Alors on les leur enlève, mais sans leur dire.» Abdelkader, 43 ans est coordonnateur depuis 9 ans. Une radio en main, il vient d’être informé de l’arrivée d’un avion. Immédiatement, il publie l’information sur les écrans d’affichage qui sont dans les halls publics. Mais pour lui, ce n’est pas tout. Il doit appeler tous les autres services concernés par l’opération de réception des passagers et des bagages.
Par exemple, il lance un appel pour dégager un conducteur de passerelle (tunnel reliant l’avion à la salle d’embarquement ou la salle des arrivées) qu’il désigne par le nom de code «whisky» afin qu’il colle sa passerelle à l’avion une fois à l’arrêt. Djamel Guemari, 42 ans, travaille comme conducteur de passerelle.C’est lui qui reçoit l’ordre lancé par Abdelkader au CCO.
Djamel doit attendre que l’avion soit bien stationné pour pouvoir manœuvrer sa passerelle à l’aide d’un joystick et d’un petit clavier. A partir d’ici, il peut effectuer la manœuvre qu’il souhaite afin de coller la passerelle à la porte de l’avion pour que les passagers puissent aller et venir à leur aise.
Tout est pensé pour que le voyage se passe au mieux, mais des couacs, il y en a.
«La semaine dernière, des passagers arrivés de Bamako, qui transitaient par Alger avant de repartir pour Doha puis Kuala Lumpur n’ont pas été assistés comme ils auraient dû l’être par Air Algérie, raconte un cadre de l’aéroport. Comme ils n’avaient pas de visa, ils n’ont pas pu sortir de la zone de transit. Comme ils n’avaient pas non plus assez d’argent pour acheter un autre billet, ils sont restés une semaine en transit.
On leur a donné à manger mais ne me demandez pas comment ils ont fait leur toilette !» Et puis bien sûr, il y a les bagages qui se perdent. «Souvent, on ne peut rien faire à part prendre la plainte du passager, souligne un employé.
Mais ce n’est pas facile, les gens s’énervent. La pire des compagnies, c’est Air France. Là où Qatar Aiways enregistre 800 plaintes par an, Air France en compte plus de 1000 par mois…» D’ici 2018, une étude prévoit que l’aéroport sera saturé. «Une entreprise chinoise a déjà commencé les travaux, précise Tahar Allache, le PDG de l’aéroport. Ils avancent bien et seront terminés dans trois ans. Et c’est la SGSIA qui prendra en charge le financement, pas le Trésor.»


Bouzid Ichalalene

djafar1
15/08/2015, 09h35
ce n'est pas l'aéroport de Francfort mais ça va venir

zadhand
15/08/2015, 11h09
ce n'est pas l'aéroport de Francfort mais ça va venir


Bonjour; vous ne trouvez pas que des pays ont eu l’indépendance après nous
et même au palier égal nous ont devancé ?
Oui je le confirme ça va venir à ce rythme là d'ici l'an 2115.
Bon courage.

djafar1
15/08/2015, 16h16
j'ai peur de ne pas être la ,j'ai plus d'un demi siècle d’existence helas

zadhand
02/09/2015, 15h31
A LA UNE ACTUALITE_La compagnie sera filialisée
02 Septembre 2015

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Thérapie de choc pour Air Algérie

Le ministre des Transports, qui a porté un regard sévère sur l’entreprise,
a annoncé, à partir de Aïn Defla où il a effectué, lundi, une visite,
que la compagnie nationale Air Algérie sera filialisée dès le mois d’octobre.

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«Suite aux résultats de l’audit effectué sur Air Algérie,
la compagnie nationale aura une remise à plat
de son organisation à partir du mois d’octobre.
Les rapports de l’audit ont préconisé des solutions pour améliorer la gestion de l’entreprise, donc on procédera d’une manière étudiée et selon un programme bien tracé à ses changements»,
a déclaré Boudjema Talai, ministre des Transports,cité par l’APS.
Invité à donner plus de détails, le ministre a indiqué que «Air Algérie sera un groupe qui aura plusieurs métiers à l’intérieur. Il sera configuré en plusieurs sociétés par actions (SPA) détenues à 100% par Air Algérie.
Ainsi, chacune de ces SPA sera autonome et spécialisée dans un des métiers d’Air Algérie, comme la maintenance, le catering,
l’exploitation, la formation, etc.»
La filiale catering existe déjà.
Contactée, la direction de la communication d’Air Algérie ne semble pas informée des décisions politiques. Mais la compagnie semble décidée à faire sa mue.
En juin dernier, le nouveau ministre, appuyé par Abdou Bouderbala, fraîchement désigné à la tête de la société, ont porté un regard sans concession sur la compagnie nationale. «Air Algérie est malade (...).
La compagnie doit tout réapprendre, jusqu’à comment organiser un vol.
C’est désastreux», avait dit le ministre alors. Le constat du ministre est vérifiable chaque jour. Ainsi, ces derniers jours, des voyageurs ont mis en ligne, sur les réseaux sociaux, la vidéo d’une chef d’escale
à Tlemcen qui montre un mépris insolent envers les clients de la compagnie.
A un citoyen qui lui demande si des places sont disponibles,
elle répond sèchement : «Je n’accepte plus personne, même si l’avion part vide !»
Au citoyen qui lui demande «qui a décidé», elle réplique
«C’est moi qui ai décidé et écrivez ce que vous voulez !»
L’image a tellement choqué qu’elle a créé le buzz.
La direction de la compagnie a décidé de «suspendre»
la dame, qui sera «présentée devant la commission de discipline»,
indique la chargée de communication d’Air Algérie.
Les incidents de cette nature ne sont les seules tares de la compagnie.
Les retards, les perturbations et les mauvais comportements de certains employés sont souvent pointés du doigt. Même si, une fois n’est pas coutume,
l’été 2015 aura été celui durant lequel
Air Algérie a enregistré très peu d’incidents,
en comparaison avec les années précédentes.
Parallèlement à la restructuration administrative,
Air Algérie va connaître un autre lifting.
Elle va acquérir de nouveaux appareils.
Et pour faire face au manque de personnel dans certains segments,
la compagnie nationale est en train de recruter des pilotes de ligne
et des membres du personnel commercial navigant.
Il reste que les syndicats des salariés ne se sont pas encore prononcés
sur les choix qui se font autour de la compagnie.


Ali Boukhlef

zadhand
19/09/2015, 23h20
A LA UNE/ACTUALITE_Air Algérie
le 19.09.15 | 17h49 | mis à jour le 19.09.15 | 20h51

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Air Algérie égare les bagages d’une cinquantaine de passagers

Des dizaines de passagers d'Air Algérie, vol AH 1013 en provenance de Paris,
attendent leurs bagages depuis hier soir à l’aéroport international d’Alger.

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« Les services d’Air Algérie nous ont demandé de venir récupérer
nos bagages aujourd’hui samedi à 14h. Là, il est 17h30 et on a rien reçu
et le plus grave est que personne ne veut nous parler »,
a dénoncé un des passagers, Yougourthen Ayad,
président de l’association Algériens des deux rives et leurs Amis (ADRA).

« Nous avons acheté des billets Air Algérie mais on nous a embarqués
dans un petit appareil de la compagnie Transavia.
Les sièges étaient sales et cassés …», a-t-il ajouté.

Nos tentatives de joindre la cellule de communication d’Air Algérie se sont avérées vaines.

zadhand
03/04/2016, 00h49
A LA UNE/ACTUALITE_Air Algérie
le 02.04.16 | 17h28

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Air Algérie abandonne une soixantaine de voyageurs à Bechar

Plus de 60 voyageurs de la compagnie nationale Air Algérie sont bloqués depuis
jeudi dernier à l’aéroport Boudghene Ben Ali Lotfi de Bechar.

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Le personnel de la compagnie a procédé à l’enregistrement des passagers du vol
Alger-Bechar à 1h00 de la nuit de jeudi à vendredi derniers. Quelques minutes avant
l’embarquement, prévu à 1h30, le chef d’escale par intérim annonce que
« le vol est annulé. L’avion a décollé depuis Alger, mais au bout d’une heure et quart,
il a fait demi-tour à cause des mauvaises conditions métrologiques ».
Les voyageurs, en majorité des familles, n’ont pas été pris en charge et certains d’entre
eux ont manifesté leur colère. « J’ai demandé au chef d’escale s’ils ont prévu où
nous devons passer la nuit et il m’a dit que le chargé de cette opération n’est pas joignable.
Nous avons passé la nuit à la belle étoile » regrette Amar, un des voyageurs.
Depuis la nuit de jeudi, les voyageurs attendent toujours « l’avion de rattrapage,
mais jusqu’à maintenant, rien n’est fait » se plaint une mère qui attend à l ‘aéroport
avec son fils de deux ans.Air Algérie enregistre, ces derniers jours, beaucoup de retards
et d’annulations mais c’est le voyageur seul qui subit les conséquences de ces perturbations.
« C’est l’impunité totale », dénonce un autre voyageur.Les agents de la compagnie
ont annoncé encore aujourd’hui qu’un avion de rattrapage
sera à Bechar ce soir, mais pour le moment, aucun avion n’est arrivé sur les lieux.


Bouzid Ichalalene

malouki
08/06/2016, 20h20
Saadani bloque les passagers d'un avion a ALGER*

Favoritisme/ Des passagers d’Air Algérie subissent des désagréments à cause de …Amar Saâdani
juin 7, 2016
Abdou SemmarIl n’est un secret pour personne que la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, ne fonctionne pas selon les standards internationaux, faisant souvent dans le favoritisme et les passe-droits. Les passagers du vol AH 2015, du dimanche 5 juin encours, en provenance de Barcelone (Espagne), l’ont appris à leurs dépens.Selon le quotidien Liberté, les nombreux voyageurs qui étaient à bord de cet appareil ont été contraints d’attendre 30 minutes, à l’intérieur de l’avion, après son atterrissage à l’aéroport Houari Boumediène d’Alger. Les portes étaient restées fermées alors que l’appareil était complètement à l’arrêt, et les voyageurs présents souffraient de la chaleur. Et pour cause, à bord de l’avion, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, attendait, sans se soucier des ses concitoyens, l’arrivée de sa voiture qui devait le récupérer au pied de l’appareil.Selon la même source, l’ancien ministre du commerce, Amara Benyounes, était aussi à bord de l’avion. Il a dû attendre comme tous les autres voyageurs. Ce n’est pas la première fois que des voyageurs subissent des désagréments à cause de la présence d’un haut responsable, ou même d’un de leurs parent, à bord d’un appareil d’Air Algérie.


Sujet déplacé et fusionné.

zadhand
08/07/2016, 21h23
Les passagers seront indemnisés par les transporteurs aériens

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REFUS D’EMBARQUEMENT, ANNULATION DE VOLS,
RETARD EXCÉDANT LES 5 HEURES

24971


Le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’application des
droits des passagers de transport aérien public vient d’être publié au
Journal officiel n°36 du 19 juin 2016. Le texte prévoit plusieurs dispositions
qui confortent les voyageurs, notamment le remboursement de leurs billets
en cas d’annulation d’un vol et l’indemnisation en cas de refus d’embarquement.
Dans son article 4, le décret stipule que “lorsqu’un transporteur aérien effectif
prévoit, pour une raison motivée, de refuser l’embarquement sur un vol, il fait
d’abord appel aux volontaires acceptant de renoncer à leur réservation en échange
de certaines prestations, suivant des modalités à convenir entre les passagers
concernés et le transporteur aérien effectif”. Les volontaires bénéficient, en plus
des prestations, d’un réacheminement vers leur destination finale, dans des
conditions de transport comparables et dans les meilleurs délais, ou d’un
réacheminement vers leur destination finale dans des conditions de transport
comparables à une date ultérieure, à leur convenance, sous réserve de la
disponibilité de sièges.Lorsque le nombre de volontaires n’est pas suffisant
pour permettre l’embarquement des autres passagers disposant d’une réservation,
le transporteur aérien effectif peut refuser l’embarquement de passagers contre
leur volonté. Dans ce cas, les passagers doivent se faire rembourser leur billet,
dans un délai au prix auquel il a été acheté, pour la ou les parties du voyage non effectuées et pour la ou les parties du voyage déjà effectuées et devenues inutiles
par rapport à leur plan de voyage initial, ainsi que, le cas échéant, un vol retour
vers leur point de départ initial dans les meilleurs délais.Ils bénéficient aussi
d’une indemnisation. C’est le cas aussi pour l’annulation d’un vol.Les passagers
ouvrent droit à une indemnisation à moins qu’ils soient informés de l’annulation,
au moins, deux semaines avant l’heure de départ prévue. Lorsqu’un transporteur
aérien effectif prévoit, pour une raison motivée, qu’un vol sera retardé par rapport
à l’heure de départ prévue d’au moins, 5 heures, le passager peut faire valoir son
droit au remboursement. Dans les deux cas, refus d’embarquement ou annulation
de vols, les passagers reçoivent une indemnisation forfaitaire dont le montant est
fixé à 3 000 DA sur le réseau intérieur et à 4 500 DA sur le réseau international,
sous réserve qu’ils ne bénéficient d’aucune autre indemnisation sous quelque forme
que ce soit pour la même réclamation.Cette indemnisation est versée dans un délai
ne dépassant pas 30 jours. “Les dispositions de cet article prennent effet dans un délai d’une année, à compter de la date de publication du présent décret au Journal officiel”, précise le texte qui indique qu’“un transporteur aérien effectif n’est pas tenu de verser l’indemnisation… s’il est en mesure de prouver, conformément à la législation en vigueur, que l’annulation est due à des cas de force majeure”.Le décret ajoute qu’en cas de refus d’embarquement, d’annulation et de retard de vols, les passagers se voient offrir gratuitement, entre autres, des rafraîchissements et des possibilités de se restaurer
en suffisance, compte tenu du délai d’attente, un hébergement à l’hôtel d’une ou
plusieurs nuits et le transport depuis l’aéroport jusqu’au lieu d’hébergement (hôtel ou autres).Les dispositions du décret s’appliquent aux vols réguliers et non réguliers
et aux vols faisant partie d’un voyage à forfait ou non.

zadhand
18/09/2016, 02h04
Acquisition d'une quarantaine d'avions jusqu'à 2025


Air Algérie/le 17.09.16


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f265/24971d1468009363-soci%E9t%E9-nationale-de-transport-et-de-travail-a%E9rien-air-alg%E9rie-logo_air_alg%E9rie.svg.png




La compagnie Air Algérie lancera entre 2018 et 2025 un nouveau programme d'acquisition d'une quarantaine d'avions pour renforcer essentiellement ses
destinations long courrier, a confié à l'APS le P-dg de cette compagnie nationale, Mohamed Abdou Bouderbala.


http://www.elwatan.com/images/2016/03/19/avions_2613445_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/03/19/avions_2613445.jpg)

Ces acquisitions seront effectuées sous différentes formes de
financement tel que le leasing, avance-t-il. La première partie de
ce programme sera réalisée entre 2018 et 2020 durant laquelle
quatre (4) appareils seront réceptionnés rien qu'en 2018, tandis
que la seconde phase sera effectuée entre 2020 et 2025. Ainsi,
à travers ce programme, Air Algérie compte augmenter sa flotte
à une centaine d'appareils contre une soixantaine actuellement
dont 75% sont composés d'avions moyen courrier. Interrogé sur
un éventuel recours à des financements extérieurs pour la
concrétisation de ce programme, le premier responsable d'Air Algérie
considère que "la compagnie doit se débrouiller pour chercher des
financements. Ce type de financement (extérieur) reste une possibilité
que nous allons étudier". Pour M. Bouderbala, "tous les moyens sont
ouverts, le plus important est que ce soit rentable et abordable pour
la compagnie".Pour rappel, dans le cadre de la mise en eouvre de son
dernier plan de restructuration 2012-2017, cette compagnie aérienne
avait lancé une opération d'acquisition de seize (16) avions. En 2015,
huit (8) appareils avaient été réceptionnés composés de trois (3)
Airbus A330-200 (250 à 300 places), trois (3) ATR (66 places) pour
desservir des lignes domestiques, et deux (2) Boeing 737-800. Le coût
total de ces seize (16) acquisitions opérées sur 2015-2016 est estimé
à 1,073 milliard de dollars (93,3 milliards DA). En plus du renforcement
de sa flotte, la livraison de la nouvelle aérogare internationale d'Alger en
2018 va permettre à cet aéroport de devenir un "hub" régional et
continental de transit de voyageurs: "Nous envisageons de créer avec
ces programmes un trait d'union entre l'Afrique, l'Europe, l'Amérique et
d'autres destinations", avance le même responsable.Dans l'attente de la
réalisation de ces projets, Air Algérie compte ouvrir des lignes vers l'Afrique
d'ici fin 2016 ou début 2017 avec des vols vers Libreville (Gabon) et
Addis Abeba (Ethiopie). Actuellement, les vols d'Air Algérie desservent
44 destinations à l'international dont la plus récente a été inaugurée jeudi
dernier avec l'ouverture d'une ligne Alger-Budapest.Evaluant le bilan d'activité
de l'été de l'année en cours, M. Bouderbala se montre plutôt satisfait "Nous
l'avions passé de façon globalement positif. Nous avons même pu maîtriser
les perturbations qu'avaient connues d'autres compagnies".

APS

zadhand
19/09/2016, 21h12
Air Algérie va ouvrir son école aéronautique d'ici 2019 (P-dg)


Lundi, 19 Septembre 2016 17:23

ALGER - Le P-dg d'Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala, a annoncé, lundi à Alger,
l'ouverture d'ici à 2019 d'une école nationale d'aéronautique propre à la compagnie pour
prendre en charge ses besoins en formation et en recyclage de son personnel dont
essentiellement les pilotes de ligne.

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"Cet établissement prendra en charge la formation des pilotes, du personnel
navigant commercial (PNC), des techniciens et autres personnels de la
compagnie.Le décret de sa création a déjà été signé alors que l'assiette de
terrain, l'étude technique et l'enveloppe financière sont toutes prêtes et la
réalisation sera entamée très prochainement", a indiqué M. Bouderbala. Il
s'exprimait en marge de la réunion annuelle de l'Association internationale
des pilotes de ligne pour la région Moyen-Orient et Afrique du nord
(AIPL/MENA), relevant de l'Organisation de l'aviation civile internationale
(OACI). S'étendant sur une superficie de 3 hectares, l'école sera construite à
Aïn Benian (Alger) sur un délai de 18 mois et sera dotée de tous les moyens
et commodités nécessaires pour une "bonne formation", a avancé
M. Bouderbala qui a affirmé que l'ouverture de ses portes est prévue pour 2019.La formation se fera en collaboration avec des établissements de renommée mondiale
dont l'université d'Oxford (Grande-Bretagne), a-t-il rajouté. Le même responsable
a souligné que la formation au sein de cette école serait payante et ouverte à toute demande nationale ou étrangère, rappelant que jusqu’à présent, la formation des
pilotes algériens s’effectue à Oxford alors que les stages pratiques sont effectués en Arizona (Etats-Unis)."Nous avons actuellement 100 pilotes en formation en Arizona,
ils vont bientôt regagner la Grande-Bretagne pour y poursuivre leur formation", a
précisé le même responsable, soulignant que le recrutement des pilotes par
Air Algérie se fait par concours dont les critères de sélection sont très rigoureux.
Expliquant que les postulants sont soumis à des tests théoriques, pratiques
et psychologiques avant leur sélection, M. Bouderbala a fait savoir que sur les 1.500 candidats qui se sont présentés au dernier concours des pilotes organisé par cette compagnie aérienne, 900 ont réussi l'examen théorique tandis 100 seulement ont été retenus après les tests pratiques. Présent à cette réunion annuelle, le ministre des
Travaux publics et des transports, Boudjemâa Talaï, a réaffirmé que les délais de réalisation de la nouvelle aérogare d'Alger seraient respectés avec sa réception
prévue en 2018. S'agissant de cette réunion annuelle de la AIPL/MENA,
le vice-président de cette association, Souhail Dallal, a expliqué à l'APS que le but de
cette rencontre était de discuter et d'évaluer les conditions d'activité des compagnies aériennes, les conditions de travail des pilotes, les questions de la sécurité aérienne,
et ce, avant d'établir des recommandations et propositions qui concernent la région MENA et qui seront présentées l'année prochaine lors de la réunion annuelle de
l'OACI. Parmi les problèmes soulevés, M. Dallal a insisté sur la percée de certaines compagnies aériennes internationales dans la région MENA et leur accaparement de
parts de marché "de plus en plus considérables" au détriment des compagnies nationales de la région, "menaçant même l'existence de ces dernières ainsi que les intérêts des pilotes, d'où la nécessité de défendre les parts de marché des pays de la région".