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zadhand
04/04/2015, 11h58
04 Avril 2015

La sonnette d’alarme de Sellal
PHENOMENE DE MIGRATION CLANDESTINE EN ALGERIE

Le Premier ministre tire la sonnette d’alarme au sujet de l’immigration clandestine en Algérie, encouragée par la dégradation de la situation sécuritaire aux frontières,
notamment au niveau de la région du Sahel.

D’où, d’ailleurs, le grand «risque» que ce phénomène «perdure», comme l’avoue Abdelmalek Sellal qui parlera de près de 20 000 migrants ayant trouvé «asile» temporaire en Algérie jusqu’ici.
Ce qui n’a pas empêché, pour autant, les autorités publiques de juguler un tant soit peu ce fléau, en opérant des rapatriements. Sauf que, précisera le Premier ministre par la voix du ministre des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi, lors d'une séance consacrée aux questions orales à l'APN, jeudi dernier, le rythme de rapatriements de ces migrants suit celui de l'amélioration de la situation sécuritaire dans leurs pays, et ce «en coordination avec la représentation diplomatique de leurs pays et dans le respect de la dignité humaine».
Sellal, pour qui la recrudescence de ce phénomène est une «source de préoccupation pour l'Algérie, notamment aux plans sécuritaire et sanitaire et sur le plan du travail au noir», justifiera le gel des mesures de rapatriement des ressortissants maliens et nigériens, en attendant le retour de la paix et de la sécurité dans leurs pays respectifs.
A rappeler que depuis quelques années, des ressortissants subsahariens, libyens et syriens ne cessent d’atterrir en Algérie. Parce que leur présence dans le pays est illégale, ils ne peuvent travailler, se contentant, pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles,
des seuls revenus de leur mendicité qu’ils pratiquent partout.

M. K.

zadhand
16/06/2016, 20h40
Enfants subsahariens
le 16.06.16 | 17h03
http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f4/24474d1466097147-o3b-13419206_1033728840049496_5655081446169529810_n.jp g


L’absence des documents d’identité freine leurs scolarisations

Nés en Algérie ou ayant effectué le trajet migratoire avec leurs parents,
les enfants subsahariens sont de plus en plus nombreux au sein des
communautés subsahariennes présentes en Algérie mais peu sont scolarisés.
A condition d’avoir des papiers d’identité, les enfants subsahariens ont,
théoriquement, les mêmes droits que les enfants algériens. La Constitution
algérienne ne faisant pas de différence entre un enfant algérien et
un enfant étranger.La loi algérienne et les conventions internationales ratifiées
par l’Algérie garantissent à l’enfant issue de l’immigration deux droits capitaux
la scolarisation et la santé. Toutefois, la mise en application de ces droits,
soulignent des associations, n’est pas toujours évident soit par manque
d’informations chez les immigrants ou à cause des freins administratifs.
La Plateforme Migration Algérie qui regroupe une dizaine d’associations souligne,
à l’occasion de la célébration de la journée de l’Enfant Africain,
l’importance de surmonter les obstacles administratifs en milieu hospitalier
pour un meilleur accès à la santé.
Un tiers seulement des enfants scolarisés
Un tiers seulement des enfants en âge d’être scolarisé le sont, indique une enquête récente effectuée par Médecins du Monde France-Mission Algérie en collaboration
avec l’UNICEF et le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de
la Condition de la femme.Cette enquête qui concerne 266 ménages regroupant 361 enfants précise que 44,8% des enfants scolarisés le sont dans des établissements
publics et 55,2% dans des écoles privées.

Mina Adel

zadhand
17/06/2016, 22h47
34 migrants dont 20 enfants retrouvés morts dans le désert


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f4/24474d1466097147-o3b-13419206_1033728840049496_5655081446169529810_n.jp g
A LA UNE/ACTUALITÉ_Niger-Algérie
le 17.06.16 | 12h07


Trente-quatre migrants, dont 20 enfants, sont morts
la semaine dernière dans le désert nigérien, en tentant
de se rendre en Algérie voisine, devenue une destination
privilégiée des migrants subsahariens.

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"Trente-quatre personnes dont cinq hommes, neuf femmes et vingt enfants
ont trouvé la mort dans leur tentative de traverser le désert", a indiqué
le ministère nigérien de l'Intérieur dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Ils sont probablement morts de soif, comme c'est souvent le cas, et ils ont
été retrouvés près d'Assamaka", un poste frontalier entre le Niger et l'Algérie,
a confié à l'AFP une source sécuritaire.Selon l'Organisation internationale pour
les migrations (OIM), le Niger est l'un des "pivots" des routes migratoires
"vers l'Union européenne" et "en particulier vers l'Italie". 60% des migrants
qui traversent la Libye pour rejoindre l'Europe par la Méditerranée centrale
"sont passés par le Niger". Les migrants "ont été abandonnés par des passeurs"
au cours "de la semaine du 6 au 12 juin 2016", explique le communiqué.
Seuls deux corps ont été "identifiés", ceux d'un Nigérian et d'une Nigérienne
de 26 ans, précise le texte.Des milliers de migrants sont arrivés clandestinement
ces dernières années en Algérie, principalement du Mali et du Niger, pays avec
lesquels l'Algérie partage une longue frontière. L'Algérie est devenue une destination privilégiée pour les migrants subsahariens, supplantant la Libye en proie au chaos.
Ces derniers, qui s'installaient auparavant dans la grande ville saharienne de
Tamanrasset ou traversaient l'Algérie pour tenter de rallier l'Europe, sont désormais nombreux à s'établir dans les métropoles du nord du pays.
Voie périlleuse
Dans le communiqué, le ministère nigérien "attire l'attention des migrants clandestins"
sur "les risques qu'ils courent en tentant" cette "voie périlleuse savamment entretenue
par des réseaux de criminels".Plus de 7.000 Nigériens en situation irrégulière en
Algérie, dont une moitié de femmes et d'enfants, ont été reconduits vers leur pays
en 2015 en vertu d'un accord entre Alger et Niamey. Depuis que l'immense afflux
de migrants venant de la Turquie s'est tari, avec un fragile accord entre l'UE et
Ankara conclu en mars, la route maritime depuis l'Afrique est redevenue la principale
porte d'entrée clandestine en Europe, toujours aussi dangereuse.La Commission européenne a présenté la semaine dernière un plan aux pays africains, mélangeant incitations positives et négatives pour freiner l'afflux de migrants par la Méditerranée.
Le plan propose de diriger 8 milliards d'euros d'ici 2020, en provenance de fonds déjà
en place pour l'aide au développement, vers les pays d'origine qui acceptent d'endiguer l'afflux de candidats à la traversée. Pour les pays refusant de coopérer, la Commission
a fait planer la menace de "conséquences" sur le plan commercial. Les détails du plan,
qui devra encore être approuvé par les Etats membres, seront exposés à l'automne.
Toutes ces propositions préparent le terrain avant un sommet des Etats membres de
l'UE prévu les 28 et 29 juin à Bruxelles, lors duquel sont attendues de nouvelles
décisions face à la crise migratoire.

AFP

zadhand
15/07/2016, 21h39
1000 gendarmes en renfort après les attaques contre les migrants

Tamanrasset
le 15.07.16|10h00

«Des attaques, j’en ai déjà vu. Mais cette fois, c’est terrible. Je n’avais jamais
vécu une chose pareille.» Emmanuel, un migrant ghanéen, s’est réfugié près
de la gare routière de Tamanrasset dans l’espoir que, face aux événements,
les forces de sécurité qui les empêchent de sortir de la ville depuis plus de cinq
semaines les laisseront passer.Peine perdue. Les violences qui ont débuté
dimanche ont fait des dizaines de blessés parmi les migrants subsahariens, sans
qu’aucun bilan officiel ne soit encore donné par les autorités. Aujourd’hui, le calme
est revenu, selon Alexis, un Camerounais. Un témoin affirme que plusieurs femmes,
des Camerounaises et des Maliennes, ont été agressées sexuellement. Selon un
migrant installé à Tamanrasset joint par El Watan Week-end, des habitants ont
reproché à des migrants de «faire trop de bruit» lors de la finale de l’Euro de football.
Dans la soirée qui a suivi, les migrants ont été attaqués par des jets de pierre et des
armes blanches, «de très longs couteaux», selon Emmanuel.Les autorités ont décidé d’envoyer 1000 gendarmes en renfort. Le ministère de l’Intérieur a demandé au wali
et à la police d’étudier la possibilité de déplacer les migrants de Tamanrasset, comme
cela avait été décidé par les autorités de Ouargla et Béchar après les violences dans
ces villes. Les autorités locales ont annoncé prendre les mesures nécessaires pour
«éviter tout contact entre leurs jeunes et les migrants africains». Un recensement des migrants présents dans la ville devait être lancé hier, pour fournir nourriture et aide humanitaire à ceux qui se sont regroupés à l’entrée de la ville, en plein soleil,
après la destruction de leurs habitations.

Beratto Leïla

zadhand
16/09/2016, 14h08
L’Algérie terre d’installation pour les migrants


le 09.09.16 | 10h00



Peintres en bâtiment, couturières, maçons..., les migrants subsahariens en
Algérie sont les travailleurs de l’ombre. Ils payent leurs loyers et participent
à l’économie du pays. Déterminés, certains d’entre eux s’installent pour
une longue durée malgré les difficultés et le vide juridique qui les privent de statut.


[IMG]http://www.elwatan.com/images/2016/09/08/naigres_2618524_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/09/08/naigres_2618524.jpg)

Ils sont des centaines de migrants subsahariens dont les enfants
sont nés en Algérie. Une génération d’apatrides

Après avoir vécu deux ans au Maroc, j’ai trouvé une nouvelle maison
en Algérie. Je travaille depuis plus d’un an comme professeur
de français et d’anglais dans une maison privée du côté de
Dely Ibrahim (banlieue ouest d’Alger)»,raconte Valérie*, camerounaise;
elle a mis ses compétences linguistiques au service de son nouvel
employeur. «La femme qui m’emploie m’avait repérée l’été dernier chez une coiffeuse qui m’avait engagée pour faire des tresses africaines à de petites filles.


L?Algérie terre d?installation pour les migrants - Actualité - El Watan (http://www.elwatan.com/actualite/l-algerie-terre-d-installation-pour-les-migrants-09-09-2016-328435_109.php)