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Voir la version complète : ls supplice de la croix



västerås
04/04/2015, 04h56
Comme chaque année, les fidèles philippins (http://www.parismatch.com/Pays/Philippines) se sont infligés le supplice de la croix et de la flagellation jusqu'au sang, lors des traditionnelles cérémonies du Vendredi saint dans l'archipel, bastion du catholicisme en Asie. Le rituel consistant à rejouer la Passion du Christ (http://www.parismatch.com/Actu/International/La-Passion-du-Christ-Roumanie-559907) se déroulait sous une chaleur écrasante dans la région de San Fernando, près de Manille, devant des milliers de spectateurs.«Je ne ressens aucune douleur car je sais que je ne fais qu'un dans la souffrance avec mon Dieu», a expliqué à l'AFP Arjay Rivera, ouvrier du bâtiment de 30 ans, avant de s'ouvrir le dos à coups de rasoir et de tessons de bouteille puis de se flageller pour que les blessures restes ouvertes. Des dizaines de personnes ont défilé pieds nus en se flagellant jusqu'à la colline où une dizaine d'hommes au total ont subi l'épreuve de la crucifixion cette année, certains cloués à la croix, d'autres y étant attachés.Wilfredo Salvador, chômeur de 50 ans, s'est fait crucifier pour la neuvième fois et dit que c'est sa foi qui l'a guéri d'une dépression nerveuse. «C’était douloureux là haut mais je me sentais léger. Je ne peux pas l'expliquer», a-t-il dit après qu'on l'eut descendu de sa croix, pieds et mains enveloppés dans des pansements.L’Église de l'archipel où 80% des 100 millions d'habitants sont catholiques désapprouve cette ferveur extrême, estimant que la foi peut trouver d'autres moyens d'expression. «Nos actions devraient se concentrer sur les bonnes œuvres», a ainsi dit l'archevêque de San Fernando, Florentino Lavarias. Mais son maire Edwin Santiago n'a pas caché que les retombées économiques de cette tradition étaient les bienvenues. L'année dernière, 60.000 spectateurs philippins et étrangers ont assisté au spectacle, il en espère davantage cette année.Le catholicisme est arrivé dans l'archipel en même temps que le colonisateur espagnol, au XVIe siècle. Le pape François a attiré en janvier dernier lors d’une messe à Manille un nombre record de six millions de fidèles (http://www.parismatch.com/Actu/International/En-images/6-millions-de-fideles-sous-la-pluie-692558)

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rubicube
04/04/2015, 08h14
un peu excessif peut-être