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Voir la version complète : La doyenne de l'humanité serait une Algerienne de... 140 ans



Lako
08/03/2015, 18h01
Pour le Guiness Book des Records, et donc pour le monde entier, la doyenne de l’humanité est japonaise. : il s’agit de Misao Okawa (vidéo ci-dessus) qui ne compte pas moins de 115 printemps. Mais selon le journal L’Expression (http://www.lexpressiondz.com/actualite/178315-la-doyenne-de-l-humanite-est-de-bejaia.html), qui affirme détenir un extrait de son acte de naissance (ou plus exactement de son extrait de Registre Matrice, établi par les services d’état civil à l’époque coloniale), la doyenne de l’humanité est Algérienne, Kabyle même, et aurait… 140 ans ! Son nom ? Fatma Mansouri, qui serait donc née en 1873, et aurait 88 descendants dont 15 arrière-arrière petits enfants. Selon L’Expression, elle serait en bonne santé et aurait une mémoire intacte… Hum…
Vous n’y croyez pas ? Nous, on a du mal… Mais accordons-lui le bénéfice du doute, et Lahiberek !

http://www.chouf-chouf.com/wp-content/uploads/2013/07/doyenne.jpg


https://www.youtube.com/watch?v=F5NwxHxr_vE

max-z
08/03/2015, 18h13
Ça doit être grâce a zith ouzemmour. :grin: Allah ibarek

Lako
08/03/2015, 18h15
max surement il n'y a pas d'autres explications.

enzo
08/03/2015, 19h33
Commais pas le zith ouzemmour, mais j'ais quelque doutes sur son age :)

max-z
08/03/2015, 20h00
Commais pas le zith ouzemmour, mais j'ais quelque doutes sur son age :)
Zith ouzemmour c'est l'huile d'olive. Pas n'importe laquelle mais celle de la kabylie. :grin:

Lako
09/03/2015, 02h06
Comme c'est une née présumé elle et ses enfants On a pu etablir son année de. Naissace grace aux actes de deces de ses propre enfants l aine decede en 1950 age de 63 ans et ainsi de suite

A moins qu'il y eu une substitution d'identité a un moment donné.

zadhand
10/05/2016, 20h40
A LA UNE/Actualité_ELLE A BOUCLÉ, HIER, SES 103 ANS
10 Mai 2016


«Mimiche» ou les secrets d’une longévité
La doyenne «Mimiche» (Yamina Kadi)


Yamina Kadi, que tout le monde appelle affectueusement Mimiche, a bouclé,
hier lundi, 9 mai 2016, ses 103 ans. Une prouesse qui fait d’elle la doyenne du
village d’Agouni-Fourrou, voire de la daïra des Ouacifs si ce n’est de la wilaya
de Tizi-Ouzou.Cette longévité, cette montagnarde la tire de son esprit de résistance
sans commune mesure,elle qui a, en moins d'une année, perdu successivement son
mari et son fils unique. Elle sera également marquée, terriblement, par un de ses frères,
Hocine, décapité par l’armée coloniale.Elle était, d’ailleurs, la dernière à le voir, le suppliant
de ne pas s’aventurer en dehors du village avant que la terrible nouvelle de son abject
assassinat n’intervienne quelques heures seulement après leur ultime et furtive entrevue.
Mimiche est ce qu’on peut appeler, sans aucune exagération, ce modèle de courage,
d’abnégation, de résistance et d’endurance. Jusqu’à il y a une vingtaine d’années, avant que
la cécité et l’âge ne la forcent au retrait qu’elle n’arrive pas encore à admettre, elle était
encore en «service» puisque, travailleuse sans égale, elle écumait les champs en toutes saisons.
Pieds nus, et aux premières lueurs matinales, elle donnait d’abord à manger aux volatiles
qu’elle élevait avant de sortir de chez elle, une vieille bâtisse que son défunt père lui a léguée,
accompagnée qu’elle était de son troupeau, son fidèle compagnon.
Notre «dame de fer» ne distinguait point entre les jours, les semaines, les mois, les années et
les saisons tant ce rituel se répétait indéfiniment jusqu’à sa retraite forcée vers la fin
des années 1990. Elle se stabilisera aussitôt chez son unique fille qui, depuis, prend soin d’elle.
Et «à chacune de mes régulières virées villageoises, chaque week-end quand ce n’est pas deux
fois par semaine, témoigne un de ses petits-fils établi à Alger, elle ne manque jamais de s’enquérir
de la famille, des enfants surtout le garçon, car celui-ci perpétuant le prénom de son défunt époux,
émigré en France, avec lequel elle n’a convolé en justes noces que plusieurs mois après leur mariage,
dans une pratique de noces de l’absent en vogue à cette époque».Un mari avec qui, ajoutera notre
interlocuteur, elle ne «cohabitera» que peu de temps, puisque ayant repris le chemin de l’exil quelques
années après pour revenir au pays à l’aube de l’indépendance dans un cercueil, six mois après
la mort tragique de leur unique garçon. Des faits que cette plusieurs fois grand-mère et
arrière-grand-mère, revit depuis quelques mois, atteinte qu’elle est de sénilité. De jour comme de nuit,
elle ne fait qu’interpeller son fils, son mari, une petite fille qu’elle a perdue en bas âge et son frère
tragiquement assassiné, donnant la nette impression qu’elle les aperçoit.Ce qui ne l’empêche pas,
pour autant, d’avoir des moments de lucidité pour poser d’incessantes questions,
tenant à avoir des nouvelles de tous ses petits-fils et arrière-petits-fils.Aussi,
notre centenaire reconnaît à leurs seules voix presque tous ceux qui lui rendent visite, nombreux
par ailleurs, notamment à l’occasion d’une fête ou d’un enterrement au village lors desquels
la maison de sa fille se transforme en véritable lieu de pèlerinage.

A tes mille ans, chère Mimiche !

Mohamed Kebci