Lako
21/02/2015, 11h24
On peut déprimer car l'on croule sous la charge de travail. On peut aussi déprimer, faute de travail ! Cela s'appelle le « bore out », bien moins médiatique que le désormais célèbre « burn out », mais tout aussi difficile pour les salariés qui en souffrent.
http://img.radins.net/breve/fb087773/ffbac93b/13b4303f3d41de4d.jpeg?1424422868@ShutterDeux heures de travail, six heures d'ennuiCertains employés s'ennuient au travail, mortellement serait-on tentés de dire. Les carnets de commandes de leur entreprise se sont réduits comme peau de chagrin, les projets sont annulés, reportés, réduits.
Certains racontent, dans un article publié sur Rue89.com, qu'ils travaillent « une ou deux heures par jour », trois heures s'ils ont « de la chance ». Mais ils doivent rester, et faire acte de présence au bureau, au moins huit heures par jour.
Alors certains espèrent que l'entreprise mette la clé sous la porte, pour pouvoir bénéficier d'un licenciement économique. Et toucher des indemnités de chômage. Parce que s'ils démissionnent, ils n'auront rien. Et comment être sûr de retrouver un emploi en ces temps difficiles ?
Le "bore out" peut entrainer une dépressionL'article souligne à juste titre que l'ennui au travail est un sujet tabou. Avec 10,4% de la population au chômage, comment se plaindre quand on a un job et un salaire, et qu'on est, en somme, en payés à ne rien faire ?
Seulement, cet ennui au travail peut avoir des conséquences lourdes sur l'état psychologique, et physique, de la victime. Et à la clef : un état dépressif grave, comme à cause d'un burn out, qui pourrait être bientôt reconnu, sous l'action d'un groupe de députés, comme une maladie professionnelle.
On ne possède pas de chiffres précis sur ce mal, mais une étude menée en Belgique considérait qu'entre 21% et 39% des employés n'ont pas assez de travail pour remplir leurs journées.
http://img.radins.net/breve/fb087773/ffbac93b/13b4303f3d41de4d.jpeg?1424422868@ShutterDeux heures de travail, six heures d'ennuiCertains employés s'ennuient au travail, mortellement serait-on tentés de dire. Les carnets de commandes de leur entreprise se sont réduits comme peau de chagrin, les projets sont annulés, reportés, réduits.
Certains racontent, dans un article publié sur Rue89.com, qu'ils travaillent « une ou deux heures par jour », trois heures s'ils ont « de la chance ». Mais ils doivent rester, et faire acte de présence au bureau, au moins huit heures par jour.
Alors certains espèrent que l'entreprise mette la clé sous la porte, pour pouvoir bénéficier d'un licenciement économique. Et toucher des indemnités de chômage. Parce que s'ils démissionnent, ils n'auront rien. Et comment être sûr de retrouver un emploi en ces temps difficiles ?
Le "bore out" peut entrainer une dépressionL'article souligne à juste titre que l'ennui au travail est un sujet tabou. Avec 10,4% de la population au chômage, comment se plaindre quand on a un job et un salaire, et qu'on est, en somme, en payés à ne rien faire ?
Seulement, cet ennui au travail peut avoir des conséquences lourdes sur l'état psychologique, et physique, de la victime. Et à la clef : un état dépressif grave, comme à cause d'un burn out, qui pourrait être bientôt reconnu, sous l'action d'un groupe de députés, comme une maladie professionnelle.
On ne possède pas de chiffres précis sur ce mal, mais une étude menée en Belgique considérait qu'entre 21% et 39% des employés n'ont pas assez de travail pour remplir leurs journées.