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Voir la version complète : Hadopi doit supprimer 10 postes faute d'un budget suffisant



rubicube
20/02/2015, 15h26
Politique : Marie-Françoise Marais avait prévenu en 2014 : faute d'un budget suffisant, des postes devront être supprimés. C'est officiel : dix emplois sont supprimés et 16 affectés au total au sein de la Hadopi.


http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2013/05/hadopi-adsl_184x138.jpg


Non, la suppression de la Hadopi n'est pas à l'ordre du jour, signale NextInpact. C'est Fleur Pellerin, la ministre de la Culture, qui l'a indiqué cette semaine en réponse à deux parlementaires. Et même si année après année, le budget de l'autorité en charge de la riposte graduée a été sérieusement rogné, celle-ci continuera de remplir ses missions.


Elle devra néanmoins pour cela compter sur un effectif moindre. En effet, comme le rapportent nos confrères, la Hadopi, invoquant la cure d'austérité à laquelle elle est soumise, a dû se résoudre à supprimer 10 postes.


Trois années consécutives de déficit pour la Hadopi
Ces suppressions affectent aussi bien les départements financier, systèmes d'information et études de la haute autorité. En tout, ce sont 16 postes qui sont affectés par ces économies. La Hadopi comptera encore 52 agents.


Dans un document mis en ligne sur son site et signé par sa présidente, la Hadopi prévient que malgré cette réduction budgétaire elle ne pourra éviter un "troisième exercice déficitaire consécutif en 2015".


Le scénario annoncé en 2014 par l'autorité indépendante se confirme donc. Celle-ci faisait savoir que si le budget de 6 millions d'euros (voté au Parlement) était maintenu, une quinzaine de postes seraient affectés.


Ces réductions d’effectifs « affecteront de façon proportionnelle toutes les missions de la Hadopi » prévenait Marie-Françoise Marais. En cessant d'alimenter la Hadopi, le gouvernement prépare-t-il sa fusion dans le CSA ?


Cette question "n'est plus l'axe prioritaire du gouvernement" a répondu cette semaine la ministre de la Culture. L'exécutif continue en revanche de plancher sur le rapport remis l'année dernière par la présidente de la CPD. Mireille Imbert-Quaretta y préconise plusieurs mesures destinées à lutter contre la contrefaçon commerciale sur Internet.