soltan009
09/01/2013, 15h23
http://s.tf1.fr/mmdia/i/41/5/carte-de-l-afrique-du-sud-avec-de-doorns-10836415tdvbl_1713.jpg?v=1
La police sud-africaine a tiré mercredi des balles en caoutchouc sur des ouvriers agricoles en grève sauvage qui leur lançaient des pierres.
Après un mois et demi de pause, les ouvriers agricoles sud-africains ont relancé mercredi une grève pour obtenir une augmentation de leur salaire journalier de 70 à 150 rands (6 euros à 13 euros). En voulant franchir un barrage de police qui interdisait l'accès au centre-ville de De Doorns, près du Cap, les manifestants-environ 3.000- se sont violemment heurtés aux forces de l'ordre.
Environ 40% des ouvriers agricoles avaient pris leur travail mercredi matin dans la région du Cap, selon le secrétaire régional du syndicat agricole James Cornelius, qui a déploré la "faible participation" au mouvement. Il a cependant affirmé que le mouvement continuerait jusqu'à ce que les fermiers entendent les revendications de leurs ouvriers.
Parallèle avec les mineurs
La grève, accompagnée de violences, a débuté en novembre. Deux personnes ont été tuées dans des affrontements entre police et manifestants, tandis que des vignobles, du matériel agricole et des entrepôts ont été incendiés et de nombreuses routes fermées. Le gouvernement a refusé d'intervenir, arguant du fait que la loi prévoit que le salaire minimum ne peut être relevé qu'une fois par an, et que la dernière augmentation date de mars 2012. Le début de l'année, l'été austral, est la haute saison pour les producteurs de fruits et de vin, qui redoutent les conséquences économiques d'un conflit social dur.
Plus globalement, l'Afrique du Sud (http://lci.tf1.fr/infos/afrique-sud/afrique-sud-1.html) regarde avec inquiétude ce nouveau conflit social. Il rappelle en effet par certains aspects les grèves sauvages des mineurs en août et septembre 2012. Ces grèves, émaillées d'incidents et d'affrontements, s'étaient soldées par une soixantaine de morts, dont 34 personnes abattues par la police à Marikana.
La police sud-africaine a tiré mercredi des balles en caoutchouc sur des ouvriers agricoles en grève sauvage qui leur lançaient des pierres.
Après un mois et demi de pause, les ouvriers agricoles sud-africains ont relancé mercredi une grève pour obtenir une augmentation de leur salaire journalier de 70 à 150 rands (6 euros à 13 euros). En voulant franchir un barrage de police qui interdisait l'accès au centre-ville de De Doorns, près du Cap, les manifestants-environ 3.000- se sont violemment heurtés aux forces de l'ordre.
Environ 40% des ouvriers agricoles avaient pris leur travail mercredi matin dans la région du Cap, selon le secrétaire régional du syndicat agricole James Cornelius, qui a déploré la "faible participation" au mouvement. Il a cependant affirmé que le mouvement continuerait jusqu'à ce que les fermiers entendent les revendications de leurs ouvriers.
Parallèle avec les mineurs
La grève, accompagnée de violences, a débuté en novembre. Deux personnes ont été tuées dans des affrontements entre police et manifestants, tandis que des vignobles, du matériel agricole et des entrepôts ont été incendiés et de nombreuses routes fermées. Le gouvernement a refusé d'intervenir, arguant du fait que la loi prévoit que le salaire minimum ne peut être relevé qu'une fois par an, et que la dernière augmentation date de mars 2012. Le début de l'année, l'été austral, est la haute saison pour les producteurs de fruits et de vin, qui redoutent les conséquences économiques d'un conflit social dur.
Plus globalement, l'Afrique du Sud (http://lci.tf1.fr/infos/afrique-sud/afrique-sud-1.html) regarde avec inquiétude ce nouveau conflit social. Il rappelle en effet par certains aspects les grèves sauvages des mineurs en août et septembre 2012. Ces grèves, émaillées d'incidents et d'affrontements, s'étaient soldées par une soixantaine de morts, dont 34 personnes abattues par la police à Marikana.