sentenza
30/01/2015, 10h51
image: http://s1.lemde.fr/image/2015/01/30/534x0/4566766_3_47a0_2015-01-30-fc163d8-28725-1qvziil_b6a68a74f1546386382b08f4907b5c36.jpg
http://s1.lemde.fr/image/2015/01/30/534x0/4566766_3_47a0_2015-01-30-fc163d8-28725-1qvziil_b6a68a74f1546386382b08f4907b5c36.jpg | Quelle importance donner à la parole d’un enfant ? A Nice, les propos qu’aurait tenus le petit Ahmed (le prénom a été modifié), 8 ans, au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, ont été pris très au sérieux. Au point que le garçon, en CE2 à l’école Flore 1, a été auditionné dans un commissariat de police, mercredi 28 janvier. Il lui est reproché d’avoir fait l’apologie du terrorisme.
S’en est suivi un déchaînement de réactions, avec une question centrale : un enfant a-t-il sa place au milieu d’un interrogatoire de police ? « Cette affaire a pris une ampleur disproportionnée et illustre l’état actuel d’hystérie collective », dénonce Sefen Guez, l’avocat de la famille d’Ahmed. De leur côté, les parents d’élèves de la FCPE des Alpes-Maritimes se disent « scandalisés ».
« Le système est devenu fou. Est-ce ainsi qu’on enseigne la morale citoyenne ? Nous sommes opposés à toute réponse judiciaire aux propos d’un enfant », lance Céline Vaillant, la secrétaire générale.
http://s1.lemde.fr/image/2015/01/30/534x0/4566766_3_47a0_2015-01-30-fc163d8-28725-1qvziil_b6a68a74f1546386382b08f4907b5c36.jpg | Quelle importance donner à la parole d’un enfant ? A Nice, les propos qu’aurait tenus le petit Ahmed (le prénom a été modifié), 8 ans, au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, ont été pris très au sérieux. Au point que le garçon, en CE2 à l’école Flore 1, a été auditionné dans un commissariat de police, mercredi 28 janvier. Il lui est reproché d’avoir fait l’apologie du terrorisme.
S’en est suivi un déchaînement de réactions, avec une question centrale : un enfant a-t-il sa place au milieu d’un interrogatoire de police ? « Cette affaire a pris une ampleur disproportionnée et illustre l’état actuel d’hystérie collective », dénonce Sefen Guez, l’avocat de la famille d’Ahmed. De leur côté, les parents d’élèves de la FCPE des Alpes-Maritimes se disent « scandalisés ».
« Le système est devenu fou. Est-ce ainsi qu’on enseigne la morale citoyenne ? Nous sommes opposés à toute réponse judiciaire aux propos d’un enfant », lance Céline Vaillant, la secrétaire générale.