PDA

Voir la version complète : Classement des pires mots de passe 2014 : les 25 passwords à éviter



shiver
20/01/2015, 15h13
Comme chaque année, Splashdata dresse le bilan des mots de passe les plus présents dans les fuites de données en ligne. Un top 25 qui n'évolue pas beaucoup par rapport au constat précédent.


http://img.clubic.com/00FA000007497415-photo-mot-de-passe.jpg (http://img.clubic.com/07497415-photo-mot-de-passe.jpg)
Malgré une médiatisation de plus en plus importante des fuites de données personnelles, et la multiplication des explications visant à sécuriser davantage les comptes en ligne, les mots de passe trop simples continuent de faire de la résistance. C'est ce qui ressort du constat effectué en 2014 par l'éditeur américain Splashdata : tous les 20 janvier, ce dernier publie le palmarès des pires mots de passe relevés dans les listings de données récupérés des packs publiés par les pirates.

En 2013, le tristement célèbre « password » était devancé par « 123456 » : une tendance qui est restée la même en 2014. Le classement évolue cependant avec l'arrivée de nouveaux mots de passes simplistes et populaires, comme « football », « dragon » - l'effet Game of Thrones ? - « mustang », le prénom « michael » ou encore « batman » et « superman ».

1 - 123456
2 - password
3 - 12345
4 - 12345678
5 - qwerty
6 - 123456789
7 - 1234
8 - baseball
9 - dragon
10 - football
11 - 1234567
12 - monkey
13 - letmein
14 - abc123
15 - 111111
16 - mustang
17 - access
18 - shadow
19 - master
20 - michael
21 - superman
22 - 696969
23 - 123123
24 - batman
25 - trustno1

Selon l'expert en sécurité Mark Burnett, ces 25 mots de passe représentent 2,2% de la totalité des mots de passe exposés par des piratages de données en 2014. Un pourcentage qui peut paraître faible mais qui, compte tenu des fuites conséquentes de données personnes durant l'année passée, s'avère finalement important.

On peut déplorer que malgré la médiatisation importante de piratages d'envergure comme ceux de Sony, Target, Avast ou encore Domino's Pizza pour ne citer qu'eux, une partie des internautes à travers le monde ne se sente pas davantage concernée par la protection de leurs comptes en ligne.