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Voir la version complète : Manifestation des salafistes à Alger



harroudiroi
17/01/2015, 10h54
Des scènes qui rappellent la décennie noire

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le 17.01.15 | 10h00 15 réactions
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Un air de début des années 1990 a régné, dans l’après-midi d’hier, dans les rues de la capitale. Des dizaines, voire des centaines de citoyens, très jeunes pour la plupart, sont sortis pour manifester contre la publication, par la presse occidentale, de nouvelles caricatures du Prophète Mohamed.


Si la majorité des manifestants ont scandé des slogans favorables au Prophète, d’autres nervis, dont certains portaient la tenue afghane, ont fait dans l’apologie du terrorisme. Et la manifestation a tourné à l’émeute. A la mosquée El Mouminine de la rue Bouchenafa, au quartier Belouidzad (ex-Belcourt), la tension commençait à monter au milieu de la journée. Bien avant le début de la prière du vendredi, la police antiémeute était déployée dans tout le quartier.
Signe de tension, le chef de la sûreté de wilaya, Noureddine Berrachedi, est arrivé sur les lieux pour instruire ses hommes. Ces derniers ont fermé tous les accès menant vers la place du 1er Mai. Pendant ce temps, l’imam de la mosquée poursuit son prêche. «Les croisés portent atteinte à notre Prophète sous le couvert de la liberté d’expression» ou encore «celui qui ose représenter le Prophète doit être tué», dit-il. Les fidèles écoutent, des journalistes affluent. Des informations annoncent l’arrivée sur les lieux de Ali Benhadj, le n°2 du FIS dissous. L’homme est finalement arrêté dans une ruelle lointaine. Le même sort est réservé à Abdelfettah Hamadache.
Image surréaliste : alors que la prière du vendredi n’est pas encore terminée, un groupe de jeunes, venus du quartier Laâqiba, arrive sur les lieux. Déchaînés et chauffés à blanc, ils scandent «Ahlyha nahya, ahlyha namout, wa alayha nalqa Allah» (pour - l’Etat islamique - nous vivons, pour lui nous allons mourir et rencontrer Dieu). Le slogan est celui que scandaient au milieu des années 1990 les adeptes de l’ancien parti dissous.
Le barrage de police est forcé. Les fidèles poursuivent leur prière. Mais une fois terminée, c’est un tremblement de terre. Les dizaines de citoyens brandissent des pancartes où on peut lire «Je suis avec Mohamed», «Pour la défense de Mohamed», ou encore «Oui pour la liberté d’expression, non pour l’insulte au Prophète». Ce slogan est le seul qui soit écrit en français.
«Kouachi chouhada»
Déchaînés, les manifestants, dont des femmes et des enfants, forcent le barrage de police. Ils convergent vers la rue Hassiba Ben Bouali. Les mêmes slogans fusent. Un deuxième barrage de police, dressé devant la passerelle du 1er Mai, est forcé. Les policiers laissent faire. Même scène sur la place du 1er Mai.
Les forces de l’ordre n’ont pas réussi à contenir les protestataires, qui affluent de plusieurs endroits. Arrivés devant le commissariat du boulevard Amirouche, ces derniers se heurtent à un barrage de policiers plus déterminés. «C’est tout ce que la police sait faire», commente un badaud, qui regarde la scène du haut de la trémie. Les slogans restent les mêmes. Avec «Palestine martyre», en plus.
La procession faiblit. Mais certains, plus déterminés, arpentent les ruelles voisines pour se retrouver à la Grande-Poste. L’objectif étant de rejoindre un autre groupe de manifestants venus de Bab El Oued. Des policiers se positionnent rue Ben Boulaïd, non loin de l’APN. «Vous avez vu le terroriste Netanyahou marcher au côté de Lamamra ou pas ?», interpelle un homme barbu, la cinquantaine. Il montre du sang. Le policier ne bronche pas.
Émeutes
Devant des policiers déterminés, les «défenseurs du Prophète» remontent vers la rue Ben M’hidi. Parmi eux, Mohamed Douibi, secrétaire général d’Ennahda. «C’est une manifestation pacifique», dit-il. Interrogé sur les slogans qui font l’apologie du terrorisme, l’homme se démarque et justifie par le caractère populaire de la manifestation.
Il est plus de 15h. Alors que la manifestation est calme jusque-là, des jeunes, certains en tenue afghane, tentent de forcer un barrage de police dressé devant le Conseil de la nation. Des slogans fusent. «Kouachi chouhada» (les frères Kouachi martyrs) ou encore «Djeïch, chaâb, maâk ya Daech» (armée et peuple avec toi Daech).
Les policiers tentent de résister. Des pierres et des bouteilles en verre sont lancées. Des coups de matraque aussi. Mais le barrage est percé et les marcheurs, quelques dizaines, parviennent à l’APN. Ils scandent leurs slogans et hissent, sur un porte-drapeau situé sur le trottoir d’en face, un emblème noir qui ressemble à celui des groupes terroristes. Les policiers, impatients, chargent.
Des jeunes accourent. Ils brisent des vitres de l’hôtel Es Safir, mitoyen du siège de la représentation parlementaire. C’est la course-poursuite. La foule perd en épaisseur. Mais certains radicaux saccagent des édifices, dont le siège d’Air Algérie, situé sur le boulevard Zirout Youcef. Le soleil est déjà couché. «Cela rappelle les scènes du début des années 1990», résume un journaliste.

tracasse66
17/01/2015, 11h14
et nous y revoila

sentenza
17/01/2015, 12h59
c'est toujours les mêmes têtes entourés d'adolescents perdus .Cela n'a plus rien à voir avec les méga rassemblements du FIS des années 90.Débarrassons-nous seulement de tous ces intégrismes manipulateurs et intolérants qui donnent une mauvaise image de l'Islam et des pays musulmans

c'est un homme d'une extraordinaire connaissance de l'islam


https://www.youtube.com/watch?v=9bIce18IcV8&feature=player_embedded

enzo
17/01/2015, 13h30
«Les croisés portent atteinte à notre Prophète sous le couvert de la liberté d’expression» ou encore «celui qui ose représenter le Prophète doit être tué»,

C'est une claire menace de mort, chez nous il pourirais en taule,
Mais imiter le "prophete" qui ignorais toutes les provocations parait il non hein?

jim63
17/01/2015, 15h49
salam

on sent a travers cette manif que la bête n est pas morte ,qu il suffit de peu pr quelle refasse surface.

harroudiroi
17/01/2015, 15h59
salam

on sent a travers cette manif que la bête n est pas morte ,qu il suffit de peu pr quelle refasse surface.

bien vu mon ami, toute fois, chasses le naturel et il revient au galop, telle est la nature de l'homme qui a fait de la perspective du ''totalitarisme de la pensée'' une religion.

harroudiroi
17/01/2015, 16h15
C'est une claire menace de mort, chez nous il pourirais en taule,
Mais imiter le "prophete" qui ignorais toutes les provocations parait il non hein?

Logiquement toute ''les religions'' plaident le pacifisme, je parle des religions ''originelles'' auxquelles on a pas assisté a leurs premiers moments, a leur naissance........
Les hommes d'après ont tenté et tentent toujours de monopoliser ce ''moyen infaillible de contrôle de la pensée humaine'', QUI OSE DEFIER DIEU ou sa religion? celui qui le fera sera damné pour l'éternité et jeté aux enfers, enfers imaginés par eux, représentation miséricordieuse du monde d'après ; et bien sûr tu recevras l'ordre de mettre sa petite cervelle au placard pour ne pas être tenté de blasphémer et tu laisseras les autres penser a ta place.

Pour le croyant, demain, le jour du jugement dernier, prosterné devant son créateur et Dieu, lorsqu'on lui posera cette fameuse question: qui est ton dieu........., ben il dira quoi? j'ai suivis les autres ou bien j'ai cherché? ma voix et ma voie.......

enzo
17/01/2015, 18h54
Pour le croyant, demain, le jour du jugement dernier, prosterné devant son créateur et Dieu

Toujour plus bas

Pour dedramatiser
En ordre d'apparition des religions ;)
Les Juifs prient debout
Les chretients a jenous
Les musulmans prosternès
Les prochains ?? :o

harroudiroi
17/01/2015, 21h21
Toujour plus bas

Pour dedramatiser
En ordre d'apparition des religions ;)
Les Juifs prient debout
Les chretients a jenous
Les musulmans prosternès
Les prochains ?? :o
Les prochains, je crois qu'ils n'auront le privilège de prier un aucun
dieu, lol