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edenmartine
10/01/2015, 11h44
Le défaut est inévitable, quel que soit le résultat des élections

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Alors que tous les médias se tournent vers les événements actuels en France, les regards ne voient pas l’évolution de la situation grecque qui est catastrophique, car le pays va tomber et se retrouver en défaut de paiement.

La Grèce en défaut de paiement, c’est un domino qui tombe, un domino colossal qui risque d’en entrainer d’autres. Cela peut également entrainer l’éclatement de la zone euro, et la fin de l’euro en tant que monnaie unique! Bref, pendant que la panique se trouve dans nos rues, personne ne la voie vraiment au niveau des banques et de l’UE…

N’oubliez pas au passage deux faits importants: la situation financière actuelle de la Grèce et le trucage de leurs comptes pour leur permettre d’entrer dans l’UE (http://http//www.marianne.net/Dette-grecque-Goldman-Sachs-revoila-les-banksters_a185141.html) ont été rendues possibles grâce à la finance américaine. Il n’y a jamais qu’une seule vérité, par contre, nous, européens, seront les principales victimes…



http://intermarketandmore.finanza.com/files/2015/01/grexit_3.jpg




Voici qu’à nouveau la Grèce fait trembler la zone euro, on évoque encore une fois le « Grexit » (contraction de « Greece exit »).

Les marchés boursiers chutent et craignent le résultat des élections législatives anticipées du 25 janvier. Ceci dit, seuls les naïfs peuvent vraiment s’étonner de cette nouvelle crise tant il est évident que ce pays ne pourra pas rembourser sa dette. La zone rouge a été franchie depuis longtemps puisqu’elle représente 174% de son PIB, le deuxième taux le plus élevé au monde derrière le Japon.

Dans l’archipel, cependant, la banque centrale rachète la dette à tour de bras, au contraire de la BCE en zone euro, ce qui permet de gagner du temps et de faire illusion, un « luxe » que ne peut se permettre Athènes.


Cette crise doit aussi se comprendre à la lumière de la nature de la dette : les institutions publiques (pays ou organisations) en détiennent la plus grande partie, les banques et autres investisseurs privés ont en effet fui ce pays lors de la première crise, celle du printemps 2010. La Grèce est ainsi endettée vis-à-vis des pays de la zone euro à hauteur de 194,7 milliards d’euros, dont 52,9 milliards directement auprès de différents pays, principalement l’Allemagne et la France, et 141,8 milliards auprès du Fonds européen de stabilité financière (FESF), dont sont solidaires tous les pays de la zone euro.




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Par ailleurs BCE a racheté 25 milliards d’obligations en 2010-2011 et le FMI a prêté 31,8 milliards d’euros. Au total, 250 milliards d’euros (251,5 exactement) pèsent sur les comptes publics européens et le FMI. A cette somme se rajoute 70 milliards dus à des investisseurs privés (surtout des fonds vautours, très agressifs en cas de restructuration), pour une dette publique totale de 321 milliards d’euros.



Un défaut ou une restructuration de la dette grecque impacterait directement les finances publiques des pays européens, dont la plupart se battent avec des déficits budgétaires élevés. Un effet domino serait à craindre si d’autres pays en difficulté demandaient également un aménagement de leurs remboursements. Une sortie de la zone euro, comme l’aurait évoquée la chancelière Angela Merkel selon le Spiegel, signifierait un abandon total des créances et une perte sèche pour les pays européens. Dans tous les cas, la crédibilité de la zone euro serait sévèrement atteinte.


la nomenklatura bancaire française a réussi à rapprocher spectaculairement les rendements de ses mauvais bons à 10 ans du Trésor de ceux du Bund après le grand écart de la veille…


Document 1 :


… mais ce sont ceux du Bund et surtout ceux de la France qui restent spectaculairement écartés des rendements des bons bons du Trésor helvète qui sont un refuge idéal en ces temps de grandes turbulences,



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Document 2 :
http://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2015/01/2015.01.08.6.frfdmchf-1024x492-1024x492.jpg (http://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2015/01/2015.01.08.6.frfdmchf-1024x492.jpg)


Ça ne sert à rien de rafistoler les apparences : quand ça rentre d’un côté, ça fuit d’un autre.

jim63
10/01/2015, 12h43
SALAM
autrement dit ceux qui ont prête ne seront jamais remboursé!
le Parthénon sera mis en vente pour rembourser les créanciers....

zadhand
10/07/2015, 22h15
A LA UNE/INTERNATIONAL/Grèce en crise
10.07.2015|12h43
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Les propositions grecques convainquent les leaders européens... sauf les Allemands.

Les propositions de réformes du gouvernement grec ont suscité des réactions enthousiastes mais prudentes du côté de Matteo Renzi et de François Hollande. Mais Wolfgang Schäuble entrevoit "très peu de marge de manœuvre" pour une restructuration de la dette, revendication majeure d'Alexis Tsipras.

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L'Allemagne est également opposée à une décote de la dette, et à tout ce qui conduirait à "abaisser de manière significative la valeur de la dette"
Jeudi 9 juillet, le gouvernement d'Alexis Tsipras a remis au Mécanisme européen de stabilité (MES), un plan de "réformes", prévoyant une réduction des dépenses dédiées aux retraites et une augmentation de la TVA pour les restaurants notamment. Il espère obtenir un financement de 50 milliards d'euros sur trois ans et une restructuration de la dette. Revue de détail des premières réactions des dirigeants et personnalités politiques de pays de la zone euro :

Côté français, François Hollande a jugé favorablement les dernières propositions d'Athènes même s'il juge que "rien n'est encore fait".
"Les Grecs viennent de montrer une détermination à vouloir rester dans la zone euro parce que le programme qu'ils présentent est sérieux et crédible. Ils vont le soumettre au Parlement, ce qui montrera de la force, de l'engagement et je le dis aussi, du courage", a-t-il déclaré.
En visite en Espagne, Emmanuel Macron a remis sur la table la question de la restructuration de la dette grecque:
"Le niveau de réformes est de nature à répondre aux attentes. [...] Dans ce contexte, il est évident que les éléments d'une restructuration de la dette se poseront."
"Plus proche de rester dans l'euro que d'en sortir".
Wolfgang Schäuble n'est pas de l'avis d'Emmanuel Macron. Le ministre des Finances allemand entrevoit "très peu de marge de manœuvre pour une restructuration, un 'reprofiling' ou d'autres choses de ce genre", a déclaré son porte-parole Martin Jäger vendredi à Berlin. L'Allemagne est également opposée à une décote de la dette, et à tout ce qui conduirait à "abaisser de manière significative la valeur de la dette. [...] L'issue de l'Eurogroupe de samedi est complètement ouverte."
Jugeant que le document transmis par le gouvernement grec était "un texte des plus approfondis", le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a annoncé qu'une "décision majeure" était possible samedi 11 juillet, lors de la réunion d'urgence ministres des Finances de la zone euro.
Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi s'est déclaré "plus optimiste" sur la possibilité que la Grèce trouve un accord avec ses créanciers.
Le Belge Guy Verhofstadt, leader du groupe de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE), avait violemment tancé Alexis Tsipras lors de son passage au Parlement Européen, mardi. Il a estimé vendredi que la Grèce est désormais "plus proche de rester dans l'euro que d'en sortir".

edenmartine
14/07/2015, 08h39
La Grèce reste dans l'euro, mais à quel prix ?





http://fr.rt.com/french/images/2015.07/article/55a38398c4618812678b4571.jpg


Devant une banque à Athènes, le 13 juillet


La Grèce et ses créanciers sont parvenus, lundi 13 juillet au matin, à un accord pour sauver le pays d'une inévitable banqueroute. Athènes a accepté beaucoup de sacrifices pour rester dans l'euro... plus que ce qu'elle pouvait sans doute imaginer.


A la sortie d'une nuit blanche et de 17 heures de négociations visant à renflouer les caisses vides de son pays, le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras, s'est exprimé brièvement devant la presse : «Le gouvernement grec a livré jusqu'au bout un combat juste, qui a débouché sur un accord difficile mais [qui garantit] la stabilité financière et la relance en Grèce».

Dans les faits, en apposant lundi 13 juillet au matin son paraphe sur le document commun accordant à la Grèce un nouveau prêt de 80 milliards d'euros, le leader de Syriza vient de reprendre à son compte l'ensemble des requêtes formulées par ses créanciers (FMI, BCE, UE) depuis des mois - et contre lesquelles il avait fait campagne - allant même jusqu'à approuver une perte de souveraineté de son pays au profit de la Commission européenne.


Quelles réformes attendent concrètement les Grecs ?

Selon les termes de l'accord qui a été rendu public (http://t.co/dfwTY1uCxr) lundi 13 juillet dans la matinée, Athènes s'engage essentiellement à augmenter la TVA, à réformer drastiquement son système de pensions de retraites et à adopter un nouveau code civil afin de réduire les coûts en matière de justice.

Le pays devra par ailleurs remettre à plat son marché du travail, «en suivant les recommandations émises dans la boîte à outils de l'OCDE». Les points évoqués dans le texte, et qui visent à aligner la Grèce sur de «meilleures pratiques internationale et européenne», concernent les ouvertures dominicales, les périodes de soldes, la transformation des professions réglementées, etc. Enfin, l'administration grecque sera également réformée.

Ces mesures, qui avaient pourtant été rejetées par le gouvernement Tsipras le 26 juin puis par 61% des Grecs le 5 juillet lors du référendum, seront donc votées et mises en oeuvre par Athènes dans les jours qui viennent.



Quelles nouveautés ?

Pour l'économiste français Henri Sterdyniac, le compromis signé lundi matin par les Grecs est «pire que ce qu'il y avait sur la table il y a 15 jours.

On assiste ici à une vengeance de l'Allemagne, qui n'a pas digéré le référendum grec».

Les Européens ont en effet «durci» le ton en imposant désormais à Athènes un lourd programme de privatisations. Le pays est donc contraint de céder une bonne part de ses infrastructures liées au transport (port, etc) et à l'énergie pour ramener de l'argent frais. Les actifs ainsi dégagés - 50 milliards d'euros sont attendus - seront regroupés au sein d'un fonds indépendant, géré depuis Athènes. Jusqu'au bout de la nuit, l'Allemagne a pourtant plaidé pour que les actifs grecs soient administrés depuis le Luxembourg, mais n'a finalement pas obtenu gain de cause sur ce point. Par ailleurs, selon l'accord nombre de décisions économiques, prises en Grèce seront désormais directement soumises à l'approbation des institutions européennes.

Pour Henri Sterdyniac la Grèce perd ici «une grande partie de son indépendance et sera gérée depuis la Commission à Bruxelles».



Le FMI, bête noire des Grecs, reste-t-il dans la boucle ?



Selon le texte visé ce matin, la Grèce sera dans l'obligation de renégocier avec le fonds monétaire international en mars 2016 à l'échéance du troisième plan d'aide délivré par les Européens lundi.

Un nouvel échec pour Athènes qui souhaitait sortir le FMI de la liste de ses créanciers. Le fonds, dirigé par Christine Lagarde, est perçu par de nombreux Grecs comme la cause principale de leurs maux actuels.

Le gouvernement Tispras a d'ailleurs prêté au FMI une «responsabilité criminelle» dans la crise que traverse le pays.




Quel avenir pour la Grèce ? Que faire de sa dette ?

Outre la cure d'austérité que les Grecs s'apprêtent à vivre, et la probable crise politique à venir, l'avenir financier de l'état hellène n'est pas pour autant assuré, malgré l'accord conséquent que le pays vient de sceller avec l'Europe.

En effet, Athènes doit d'ici demain rembourser une dette de 146 millions d'euros à l'un de ses créanciers privés et ce alors que ses caisses sont vides.

Un nouvel échec à honorer un remboursement de la part d'Athènes pourrait lui fermer les portes des marchés financiers pour des années. Et faute de pouvoir s'y financer dans l'avenir -comme les autres pays- Athènes risque d'accroître encore un peu plus sa dépendance financière vis-à-vis de Bruxelles, d'autant plus que les partenaires européens ont refusé d'effacer une partie de sa colossale dette (315 milliards d'euros), l'empêchant ainsi de reprendre pied financièrement.

Pour l'économiste Henri Sterdyniac : «Athènes va être forcée de vendre à bas prix nombre de ses infrastructures -notamment aux Allemands qui vont se payer des pans entiers de l'économie grecque- ce qui représente une lourde menace pour l'avenir du pays... Malheur donc aux vaincus !».

zadhand
20/07/2015, 21h28
A LA UNE/INTERNATIONAL/Grèce en crise
20.07.2015|il y'a 4h
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La Grèce en quête de normalisation économique paye ses dettes, rouvre ses banques.
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La Grèce a payé lundi ses dettes à la BCE et au FMI soit plus de six milliards d'euros, tout en rouvrant ses banques avec des services encore très limités après trois semaines de fermeture, et en augmentant la TVA comme le demandaient ses créanciers.
Grâce aux 7,16 milliards d'euros débloqués en urgence vendredi par l'UE, la Grèce a soldé deux arriérés dus au Fonds monétaire international (FMI) les 30 juin et 13 juillet, pour un total de deux milliards d'euros. Ce remboursement, confirmé par l'institution, lui permet de sortir d'une situation de défaut de paiement inconfortable alors que se négocie un troisième plan d'aide financière au pays.
Elle a également payé à la Banque centrale européenne (BCE) 4,2 milliards d'euros, principal et intérêts, dus lundi, selon une source proche du ministère des Finances grec, ainsi qu'un prêt de la Banque de Grèce de 500 millions d'euros.
Par ailleurs, toutes les succursales des banques du pays ont rouvert et les clients se sont présentés en nombre, mais sans affluence exceptionnelle, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Même si les services offerts restent très limités, avec un contrôle des capitaux à peine assoupli par rapport aux restrictions instaurées depuis le 29 juin, le soulagement de certains clients face à cette amorce de normalisation était manifeste.
"C'est bien. Le stress disparaît. On doit maintenant avancer tous ensemble, comme un pays", confiait Yiorgos Doxakidis, remerciant "les Français, les Italiens, mais aussi les Allemands", pour l'accord trouvé lundi dernier en vue d'un troisième plan d'aide au pays.
- L'argent plus en sécurité à la banque -
Le plafond de retrait journalier reste de 60 euros. Mais désormais, il est possible par exemple de retirer 300 euros (5 x 60 euros) d'un seul coup vendredi -- puis 420 euros (7 x 60) le vendredi suivant, tandis que les conditions "distributeurs" s'appliqueront aussi aux guichets, pour les personnes sans carte de retrait.
Spyros Papasotiriou, un retraité, ressortait cependant déçu de sa succursale après n'avoir pu retirer "qu'un petit pourcentage" de sa pension et constatait qu'il était "difficile de coordonner ses dépenses avec les règles de retrait".
Et la situation des entreprises, limitées dans leurs virements vers l'étranger, est toujours problématique. Selon un sondage diffusé lundi par l'association Endeavor de soutien à la création d'entreprises, 69% des 300 sociétés interrogées disent avoir subi une baisse "significative" de leur chiffre d'affaires en raison des contrôles de capitaux et près d'un quart envisageraient d'installer leur siège hors de Grèce.
Louka Katseli, présidente de l'Union des banques grecques et de la Banque nationale de Grèce, l'un des quatre principaux groupements bancaires du pays, a appelé les usagers à ramener leurs économies dans les banques pour soutenir la solvabilité du système.
La TVA est passée quant à elle lundi de 13% à 23% pour les denrées non périssables et la restauration, mais aussi les courses de taxis, les préservatifs, ou encore les enterrements. Certains choix pouvant déconcerter les consommateurs, comme par exemple le passage à 23% de la TVA sur la viande de veau tandis que celle de porc reste à 13%. Elle reste inchangée à 13% pour l'hôtellerie.
Le gouvernement en espère des recettes supplémentaires annuelles de quelque 2,4 milliards d'euros à partir de 2016 et de 795 millions d'euros cette année.
- Unité et diversité de Syriza -
Les contrôles fiscaux vont être immédiatement renforcés pour garantir que ces nouvelles taxes iront bien remplir les caisses vides de l'Etat, qui "ne peut se permettre de perdre le moindre euro", a assuré le nouveau ministre adjoint aux Finances en charge de la fiscalité, Tryphon Alexiadis.
Le Parlement grec avait voté dans la douleur mercredi ces hausses de TVA, première étape en vue du nouveau plan d'aide promis lors du sommet européen mouvementé de la semaine dernière, à Bruxelles.
Pour respecter le calendrier fixé par ses créanciers, le gouvernement doit déposer mardi un deuxième projet de loi, notamment sur la réforme de la justice civile, dont le vote est prévu mercredi.
Mercredi dernier, Alexis Tsipras avait perdu sa majorité parlementaire, 39 députés de la coalition sur 162, tous de Syriza, lui ayant fait faux bond,
jugeant les mesures acceptées dans l'accord trop difficiles.
Le ministre d'Etat Nikos Pappas, bras droit de M. Tsipras, a averti lundi les frondeurs, dans le Journal des rédacteurs, que le "Premier ministre sera le dernier à choisir la division" mais n'est pas prêt à céder à la pression des "pro-drachme" du parti.
L'un des chefs de file des contestataires, le ministre de l'Energie Panagiotis Lafazanis, a rendu lundi, comme prévu par le remaniement de vendredi, les clefs de son ministère en affirmant son intention "de soutenir l'unité de Syriza dans la diversité des opinions".
En même temps que ce plan, d'un montant d'au moins 80 milliards d'euros, la Grèce espère une réduction de son énorme dette qui atteint 175% du PIB.
Pour la première fois depuis des mois, des experts de la BCE, du FMI et de la Commission européenne, l'ancienne "troïka", symbole pour les Grecs de mise sous tutelle de leur pays, sont attendus à Athènes cette semaine.
Ils devront évaluer l'état d'une économie éprouvée par les restrictions financières.

zadhand
20/08/2015, 20h01
A LA UNE/INTERNATIONAL/Grèce en crise_Ouvrant la voie à des élections anticipées en GrècePublication: 20/08/2015 19h43 CEST Mis à jour: il y a 42 minutes1758717588175891759017591

Alexis Tsipras annonce sa démission et des élections législatives anticipées en GrèceGRÈCE - La rumeur a couru toute la journée sur les réseaux sociaux, c'est désormais officiel.
Alexis Tsipras démissionne de son poste de premier ministre et "propose des élections anticipées le 20 septembre".

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Presque huit mois jour pour jour après avoir pris ses fonctions,
le leader de Syriza ne disposait plus d'une réelle majorité pour gouverner
depuis l'annonce du troisième plan d'aide européen imposant de nouvelles mesures d'austérité dans le pays.

"Dans peu de temps je vais me rendre chez le président de la République et présenter ma démission et la démission de mon gouvernement", a indiqué Alexis Tsipras, ajoutant qu'il voulait "soumettre au peuple grec tout ce que j'ai fait (depuis son arrivée au pouvoir le 25 janvier, ndlr), afin qu'il décide de nouveau". Il a critiqué les députés de son parti la Gauche radicale Syriza qui s'étaient opposés à l'accord passé avec les créanciers sur le troisième prêt au pays, accompagné d'un nouveau train de mesures d'austérité.

Lors du vote du plan au Parlement, vendredi dernier, 43 des 149 députés de Syriza ont voté contre (32) ou se sont abstenus (11) et le texte n'est passé que grâce aux voix du partenaire dans la coalition, ANEL, et de l'opposition. Comme l'opposition ne le soutiendra plus, Alexis Tsipras songeait, selon la presse grecque, à des élections anticipées. Dans l'après-midi, un porte-parole du gouvernement a indiqué que celles-ci se tiendraient le 20 septembre.

zadhand
20/09/2015, 23h34
INTERNATIONAL/EUROPE_
Législatives anticipées en Grèce






20 septembre 2015 à 18:40 (mis à jour à 23:21)


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Tsípras réussit son pari


Syriza remporte les législatives va reformer une coalition avec les Grecs indépendants (souverainistes),
comme au premier semestre.

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Tsípras, pari gagné. En renouvelant quasiment son score de janvier avec 35% des voix, le Premier ministre grec sortant réussit le Grand Chelem et prouve que, malgré l’échec des négociations avec Bruxelles, les Grecs continuent à le juger le plus apte à résister aux créanciers. Lesquels devraient méditer les leçons du scrutin de dimanche : c’est parce qu’il a insisté sur sa volonté et sa capacité à amoindrir les effets d’un accord qu’il a été contraint de signer qu’Aléxis Tsípras a su conserver son crédit dans un pays désenchanté et épuisé. Même chose pour les Grecs indépendants, le parti nationaliste anti-austérité qu’on annonçait exclu de l’Assemblée. Et qui, malgré cet échec annoncé, est resté fidèle à ses engagements au côté de Tsípras. Avec dix députés dans la future Assemblée, cette petite formation offre le soutien indispensable aux 145 députés de Tsípras pour lui assure une majorité. Les frondeurs de Syriza qui avaient rompu pour créer un nouveau parti sont en revanche exclus du futur Parlement. Les néonazis d’Aube dorée resteraient la troisième force au Parlement, avec même une légère hausse. M.Ma (à Athènes)

Retrouvez les principaux temps forts de la soirée

22h30
Alexis Tsipras annonce qu’il allait s’allier de nouveau avec le parti souverainiste des Grecs Indépendants (Anel) de Panos Kammenos pour former un gouvernement de coalition. «Nous allons unir nos forces, (...), nous allons continuer ensemble», a lancé Alexis Tsipras dans un discours devant les sympathisants du Syriza rassemblés sur une place du centre d’Athènes, avant d’être rejoint sur la tribune par Panos Kammenos. Selon les résultats sur 61% des bulletins dépouillés, Syriza, qui obtient 145 sièges sur les 300 du Parlement, disposera d’une majorité absolue de 155 sièges avec le renfort d’Anel.

«Le peuple grec a donné un mandat clair, nous allons continuer ce que nous avons commencé ensemble il y a sept mois (...) nous allons modifier l’équilibre des forces en Europe, a déclaré Alexis Tsipras. La reprise ne va pas venir par magie (...). Le mandat que le peuple grec nous a donné est clair, c’est un mandat de quatre ans, pour se débarrasser de la corruption qui dominait dans le pays.»

21h30
Selon les résultats officiels portant sur la moitié des bulletins, le parti de gauche radicale Syriza obtient près de 7,5 points d’avance sur le parti de droite, arrivé deuxième. Sur 50,11 % des bulletins dépouillés, le parti d’Aléxis Tsípras obtient 35,54% des voix et 145 sièges sur 300 au Parlement, contre 28,07% et 75 sièges pour Nouvelle Démocratie (droite).

21h15
Comme attendu, le parti des Grecs Indépendants (droite souverainiste, Anel) de Pános Kamménos, s’est dit prêt à reformer une coalition avec le parti Syriza. «Lundi, avec le Premier ministre Aléxis Tsípras nous allons procéder à la formation d’un gouvernement [de coalition] pour faire sortir la Grèce de la récession et du chômage», a déclaré Pános Kamménos, dont le parti a participé à l’ex-gouvernement d’Aléxis Tsípras entre janvier et août.

21h00
Le président du Parlement européen Martin Schulz a félicité Aléxis Tsípras pour la victoire de son parti, estimant qu’un gouvernement grec «solide» était désormais «nécessaire rapidement». «Je viens de féliciter Alexis Tsipras pour la victoire de Syriza dans les élections grecques», a écrit Martin Schulz sur son compte Twitter. «Maintenant un gouvernement solide prêt à obtenir des résultats est nécessaire rapidement», a-t-il ajouté.

20h45
François Hollande a salué soir «un succès important pour Syriza et [Aléxis] Tsípras», y voyant aussi «un message important pour la gauche européenne». «La Grèce va connaître une période de stabilité avec une majorité solide», a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à Tanger (Maroc), annonçant qu’il se rendra à Athènes «sans doute dans les prochaines semaines».

Des partisans de Syriza fêtent la victoire, dimanche à Athènes.

20h30
«Avec beaucoup de travail et perséverance, nous allons aller de l’avant», a tweeté Aléxis Tsípras. Une photo qu’il a postée avec son tweet montre une mouette survolant la mer, accompagnée des paroles d’un chant populaire : «le bateau va apparaître au port… nos rêves [sont] un oiseau de mer». Les résultats officiels partiels donnent pour l’heure 35,5 % pour son parti contre 28 % pour la droite.

20h00
Aléxis Tsípras vient d’arriver au siège de son parti. Selon les premiers résultats, Syriza pourrait obtenir 145 sièges sur les 300 de la Vouli, contre environ 75 pour la droite de Nouvelle Démocratie, selon les résultats (non définitifs) donnés par le ministère de l’Intérieur grec. Aléxis Tsípras pourrait ainsi reconstituer exactement la même alliance que lors de son premier mandat, avec les Grecs Indépendants (ANEL) de Pános Kamménos. Un parti pourtant de droite souverainiste, mais avec lequel il s’est parfaitement entendu pendant sept mois. ANEL compterait désormais 10 députés. Avec les députés d’ANEL, Aléxis Tsípras disposerait donc d’une majorité absolue, mais elle serait fragile.

19h45
Le dirigeant de la droite Vangelis Meïmarakis reconnaît sa défaite face à la formation Syriza d’Aléxis Tsípras, qui le devance de plus de 7 points selon le quart des bulletins dépouillés. «Il apparaît que le Syriza et Aléxis Tsípras sont premiers, je le félicite», a déclaré Vangelis Meïmarakis, dirigeant de Nouvelle Démocratie (ND), à la presse alors le quart des bulletins dépouillés donne une large avance à Syriza avec 35,33 % contre 28,17 %.

19h20
La victoire du parti Syriza d’Aléxis Tsípras serait plus nette, oscillant entre 33% à 35% des voix, selon un nouveau sondage sorti des urnes. Malgré une très forte abstention (autour de 40%), les Grecs pourraient donc avoir donné une deuxième chance à Aléxis Tsípras qui avait fait le pari de démissionner en août après avoir perdu sa majorité au Parlement, en espérant obtenir un nouveau mandat plus solide. Mais attention : les sondages montrent un chevauchement entre les deux grands partis et la possibilité d’un basculement en cours de soirée, que la chaîne Mega a d’ores et déjà qualifiée de «thriller électoral».

18h15
Le parti Syriza d’Aléxis Tsípras (gauche radicale) dispose d’une très légère avance sur la droite de Vangélis Meïmarákis, selon un sondage sorti des urnes diffusé à la fermeture des bureaux de vote : Syriza était crédité de 30% à 34% des voix, devant le principal parti d’opposition de droite, Nouvelle Démocratie, qui recueillerait de 28,5% à 32,5%, ne garantissant la majorité absolue à aucun des deux. Le parti néonazi Aube Dorée (entre 6,5% et 8%), le Pasok socialiste et le parti communistes KKE,
tous les trois entre 5,5% et 7% se disputaient la troisième place.