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edenmartine
07/01/2015, 11h07
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Un attentat ce mercredi 7 janvier a fait au moins 20 morts à Sanaa, au Yémen. Il a eu lieu devant l'académie de police, où de nombreux jeunes «s'apprêtaient à faire la queue pour s'inscrire», selon Saba.

Le gouverneur de la ville, Abdel Kader Hilal, a ajouté qu'il s'agissait d'un premier bilan de l'attentat dressé par le bureau du gouvernorat en charge de la santé publique.
Un correspondant de l'AFP, arrivé sur place peu après l'attentat, a décrit des scènes d'horreur.

Des morceaux de chair humaine jonchaient le trottoir, mêlés à des débris de véhicules soufflés par la force de l'explosion. La bombe a été déclenchée à distance, selon un responsable des services de sécurité.

Des ambulances se sont ruées sur le lieu de l'attentat pour évacuer les morts et les blessés alors que les forces de l'ordre ont sécurisé le secteur, selon Saba. Le dernier attentat commis au Yémen a visé dimanche un rassemblement de miliciens chiites à Dhamar, au sud de Sanaa, faisant quatre morts.

Près de 50 morts à Ibb
Un autre attentat anti-chiite avait fait 49 morts le 1er janvier à Ibb, dans la centre du Yémen. Cette attaque commise par un kamikaze avait visé des partisans de la milice chiite d'Ansaruallah qui participaient à une cérémonie religieuse.

Par ailleurs, deux chefs tribaux et quatre membres de leur escorte ont été tués mardi dans une embuscade tendue par des hommes armés non-identifiés dans la région de Baïda, dans le centre du pays, selon Saba.

Le Congrès populaire général, parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, a condamné l'attaque. Il a rendu les autorités responsables du relâchement des mesures de sécurité qui favorisent «les violences quasi-quotidiennes» dans le pays.

Forcé à la démission
Dans un autre incident, des miliciens chiites armés ont fait irruption mardi soir dans la résidence à Sanaa du président du conseil d'administration du quotidien officiel As-Saoura et l'ont forcé à présenter sa démission.

Ce dernier, Fayçal Karam, a déclaré, selon Saba, n'avoir eu de choix que d'obtempérer et la ministre de l'Information, Nadia Sakkaf, a protesté auprès des miliciens chiites contre cette action et décidé de porter plainte auprès de la justice.