edenmartine
02/01/2015, 19h19
http://s2.lemde.fr/image/2015/01/02/534x267/4548363_3_4258_ill-4548363-de5c-b459783-a1a6c5a6cffc4364a5726ce_375239b64ada41806807ad153a 3b0695.jpg
Panneaux célébrant le 49e anniversaire du président de la Gambie, Yahya Jammeh.
La crainte de représailles à la suite de la tentative de coup d'Etat (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/12/30/gambie-le-palais-presidentiel-attaque-en-l-absence-du-chef-de-l-etat-la-capitale-bouclee_4547485_3212.html) a gagné la Gambie (http://www.lemonde.fr/gambie/), où plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés, jeudi 1er janvier.
A Banjul, la capitale du pays, le palais présidentiel a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi. Le président, Yahya Jammeh — arrivé lui-même au pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) par un coup d'Etat il y a vingt ans, et qui dirige, depuis, le pays d'une main de fer —, a accusé un « groupe de terroristes soutenus par des puissances qu['il] ne voudrai[t] pas nommer », « des dissidents basés aux Etats-Unis, en Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/) et au Royaume-Uni (http://www.lemonde.fr/royaume-uni/) », d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) à l'origine de l'attaque.
Ce « n'est pas un coup d'Etat militaire, comme on l'a appelé dans certains médias (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/) », a assuré le chef de l'Etat. Il n'y a eu « aucune participation d'éléments des forces arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ées de Gambie » à cette attaque, elles « ont été vraiment loyales », a affirmé M. Jammeh. Selon une source militaire, les assaillants étaient « commandés par un ex-capitaine du nom de Lamin Sanneh, déserteur de l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) », qui figurerait parmi les trois personnes tuées, selon un bilan non officiel.
PURGE DES OPPOSANTS
« Aucune force ne peut prendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/prendre) cette place et personne ne peut déstabiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9stabiliser) ce pays », a déclaré M. Jammeh, qui avait fustigé mercredi, dans une première déclaration publique, les comploteurs visant « un changement de régime par la violence ». Le régime de M. Jammeh a été souvent accusé de violations des droits de l'homme, menant régulièrement des purges contre ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) opposants. « Ceux qui jouent avec Dieu le paieront cher », avait-il menacé mercredi soir.
« Plusieurs dizaines de militaires et de civils ont déjà été arrêtés et soumis à des interrogatoires » à la suite de l'attaque, a fait savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) une source proche de la National Intelligence Agency (NIA), les services (http://www.lemonde.fr/services/) de renseignement, redoutés, du pays. Des documents contenant notamment un plan de l'attaque auraient également été découverts par les enquêteurs, qui ont aussi mis la main, au port de Banjul, sur un conteneur enfermant « une grande quantité d'armes automatiques, très sophistiquées, et d'explosifs ».
http://s1.lemde.fr/image/2014/12/30/534x267/4547488_3_59bd_le-president-de-la-gambie-yahya-jammeh-en_2354723c0e48321e09640eddd9db1b00.jpg
Le président de la Gambie, Yahya Jammeh, en septembre 2006
« Les accusations fusent de partout, s'est inquiétée, auprès de l'Agence France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/)-Presse, une source diplomatique à Banjul. Les noms de personnalités militaires et civiles commencent à tomber (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tomber) sur la table de la NIA. (…) Je crains que des innocents soient pris à partie par simple dénonciation. »
Craignant d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) arrêtés, quatre officiers soupçonnés d'avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) participé à la tentative ont quitté le pays et sont arrivés mercredi soir en Guinée (http://www.lemonde.fr/guinee/)-Bissau, selon une source militaire sur place. Ces officiers gambiens, dont l'identité n'a pas été révélée, « se sont rendus aux autorités » militaires de Guinée-Bissau (http://www.lemonde.fr/guinee-bissau/) à leur arrivée dans la capitale.
Panneaux célébrant le 49e anniversaire du président de la Gambie, Yahya Jammeh.
La crainte de représailles à la suite de la tentative de coup d'Etat (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/12/30/gambie-le-palais-presidentiel-attaque-en-l-absence-du-chef-de-l-etat-la-capitale-bouclee_4547485_3212.html) a gagné la Gambie (http://www.lemonde.fr/gambie/), où plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés, jeudi 1er janvier.
A Banjul, la capitale du pays, le palais présidentiel a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi. Le président, Yahya Jammeh — arrivé lui-même au pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) par un coup d'Etat il y a vingt ans, et qui dirige, depuis, le pays d'une main de fer —, a accusé un « groupe de terroristes soutenus par des puissances qu['il] ne voudrai[t] pas nommer », « des dissidents basés aux Etats-Unis, en Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/) et au Royaume-Uni (http://www.lemonde.fr/royaume-uni/) », d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) à l'origine de l'attaque.
Ce « n'est pas un coup d'Etat militaire, comme on l'a appelé dans certains médias (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/) », a assuré le chef de l'Etat. Il n'y a eu « aucune participation d'éléments des forces arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ées de Gambie » à cette attaque, elles « ont été vraiment loyales », a affirmé M. Jammeh. Selon une source militaire, les assaillants étaient « commandés par un ex-capitaine du nom de Lamin Sanneh, déserteur de l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) », qui figurerait parmi les trois personnes tuées, selon un bilan non officiel.
PURGE DES OPPOSANTS
« Aucune force ne peut prendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/prendre) cette place et personne ne peut déstabiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9stabiliser) ce pays », a déclaré M. Jammeh, qui avait fustigé mercredi, dans une première déclaration publique, les comploteurs visant « un changement de régime par la violence ». Le régime de M. Jammeh a été souvent accusé de violations des droits de l'homme, menant régulièrement des purges contre ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) opposants. « Ceux qui jouent avec Dieu le paieront cher », avait-il menacé mercredi soir.
« Plusieurs dizaines de militaires et de civils ont déjà été arrêtés et soumis à des interrogatoires » à la suite de l'attaque, a fait savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) une source proche de la National Intelligence Agency (NIA), les services (http://www.lemonde.fr/services/) de renseignement, redoutés, du pays. Des documents contenant notamment un plan de l'attaque auraient également été découverts par les enquêteurs, qui ont aussi mis la main, au port de Banjul, sur un conteneur enfermant « une grande quantité d'armes automatiques, très sophistiquées, et d'explosifs ».
http://s1.lemde.fr/image/2014/12/30/534x267/4547488_3_59bd_le-president-de-la-gambie-yahya-jammeh-en_2354723c0e48321e09640eddd9db1b00.jpg
Le président de la Gambie, Yahya Jammeh, en septembre 2006
« Les accusations fusent de partout, s'est inquiétée, auprès de l'Agence France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/)-Presse, une source diplomatique à Banjul. Les noms de personnalités militaires et civiles commencent à tomber (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tomber) sur la table de la NIA. (…) Je crains que des innocents soient pris à partie par simple dénonciation. »
Craignant d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) arrêtés, quatre officiers soupçonnés d'avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) participé à la tentative ont quitté le pays et sont arrivés mercredi soir en Guinée (http://www.lemonde.fr/guinee/)-Bissau, selon une source militaire sur place. Ces officiers gambiens, dont l'identité n'a pas été révélée, « se sont rendus aux autorités » militaires de Guinée-Bissau (http://www.lemonde.fr/guinee-bissau/) à leur arrivée dans la capitale.