yazidnic
08/01/2013, 10h00
Mis à jour le 08.01.13 à 10h22
Les promesses seront peut-être difficiles à tenir. Au lendemain de l'annonce par Pékin de sa volonté de réformer le système des camps de travail forcé, un Chinois qui avait fait campagne pour l'ouverture d'une enquête sur la mort suspecte d'un opposant a été emprisonné dans un lieu tenu secret, a déclaré son avocat lundi.
Les autorités de la ville de Shaoyang, dans la province centrale du Hunan, ont annoncé vendredi à la famille de Zhu Chengzhi, 62 ans, que ce dernier serait placé en «résidence surveillée» en vertu de «l'article 73», a déclaré lundi par téléphone à Reuters son épouse Zeng Qiulian.
Promesse de réformes de la Chine
Liu Xiaoyuan, l'avocat de Zhu, a déclaré quant à lui qu'il considérait que Zhu était le premier Chinois à être détenu en vertu d'une nouvelle législation controversée sur la détention secrète. Une révision du code de procédure pénale chinois, prévoyant notamment la détention de personnes sans obligation d'informer leur famille, a été présentée l'an dernier au Congrès national du peuple pour approbation. L'article 73 légalise la détention secrète d'opposants, une pratique en vigueur depuis le «printemps arabe» de 2011.
Inquiets de voir les développements du «printemps arabe» gagner la Chine, les dirigeants chinois avaient alors placé des dizaines d'opposants en détention secrète, dont l'artiste et défenseur des droits de l'homme Ai Weiwei. La nouvelle de la détention de Zhu Chengzhi intervient au lendemain de l'annonce par Pékin de sa volonté de réformer dans le courant de l'année le système des camps de travail forcés, ou «camps de rééducation par le travail (laojiao), ce qui constituerait une première étape des réformes politiques promises par le nouveau numéro un chinois, Xi Jinping.
avec Reuters
Les promesses seront peut-être difficiles à tenir. Au lendemain de l'annonce par Pékin de sa volonté de réformer le système des camps de travail forcé, un Chinois qui avait fait campagne pour l'ouverture d'une enquête sur la mort suspecte d'un opposant a été emprisonné dans un lieu tenu secret, a déclaré son avocat lundi.
Les autorités de la ville de Shaoyang, dans la province centrale du Hunan, ont annoncé vendredi à la famille de Zhu Chengzhi, 62 ans, que ce dernier serait placé en «résidence surveillée» en vertu de «l'article 73», a déclaré lundi par téléphone à Reuters son épouse Zeng Qiulian.
Promesse de réformes de la Chine
Liu Xiaoyuan, l'avocat de Zhu, a déclaré quant à lui qu'il considérait que Zhu était le premier Chinois à être détenu en vertu d'une nouvelle législation controversée sur la détention secrète. Une révision du code de procédure pénale chinois, prévoyant notamment la détention de personnes sans obligation d'informer leur famille, a été présentée l'an dernier au Congrès national du peuple pour approbation. L'article 73 légalise la détention secrète d'opposants, une pratique en vigueur depuis le «printemps arabe» de 2011.
Inquiets de voir les développements du «printemps arabe» gagner la Chine, les dirigeants chinois avaient alors placé des dizaines d'opposants en détention secrète, dont l'artiste et défenseur des droits de l'homme Ai Weiwei. La nouvelle de la détention de Zhu Chengzhi intervient au lendemain de l'annonce par Pékin de sa volonté de réformer dans le courant de l'année le système des camps de travail forcés, ou «camps de rééducation par le travail (laojiao), ce qui constituerait une première étape des réformes politiques promises par le nouveau numéro un chinois, Xi Jinping.
avec Reuters