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Voir la version complète : L'ONU révèle les liens entre Israël et les rebelles syriens



jim63
28/12/2014, 12h33
Salam
Published on Tuesday, 09 December 201 10:23 | 4060

Des rapports des observateurs de l'ONU, situés dans le plateau du Golan au cours des 18 derniers mois, révèlent le type et l'étendue de la coopération entre Israël et les membres de l'opposition syrienne. Les rapports, soumis aux quinze membres du Conseil de l ONU


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La force d'observation, la FNUOD, a été créée en 1974 dans le cadre de l'accord de séparation des forces entre Israël et la Syrie. L'accord a mis en place une zone tampon large de plusieurs kilomètres. Environ 1 000 observateurs de l'ONU ont supervisé la mise en œuvre de l'accord jusqu'en 2013, lorsque la guerre civile syrienne a sérieusement réduit la capacité de fonctionnement de cette force.

Tandis que la Croatie et l'Autriche se sont retirées de cette force tandis que l'Irlande, les Fidji et l'Inde ont convenu d'envoyer des troupes, l'augmentation des attaques contre les forces de l'ONU au cours des dernières mois a poussé celles-ci à abandonner plusieurs de ses positions le long des lignes avant et de transférer son commandement au côté israélien de la frontière.

Les observateurs ont continué de déposer des rapports à New York, qui étaient relativement classiques ; mais leur contenu a changé en mars 2013, quand Israël a commencé à admettre des Syriens blessés pour qu'ils puissent disposer d'un traitement médical aux hôpitaux de Safed et Nahariya. L'ambassadeur syrien à l'ONU s'est plaint de la coopération généralisée entre Israël et les rebelles syriens, non seulement de par le traitement des blessés mais aussi de par d'autres types d'aides.

Israël a d'abord affirmé que les blessés étaient des civils qui cherchaient à atteindre la frontière de leur propre initiative et sans coordination préalable parce qu'ils ne pouvaient pas obtenir un traitement approprié en Syrie. Plus tard, alors que ce nombre augmentait, Israël a déclaré qu'il coordonne les soins avec les civils et non avec les groupes d'opposition. Cependant, les rapports révèlent des contacts directs entre l'armée israélienne et les membres de l'opposition armée.

Selon un rapport du 3 décembre 2013, une personne blessée le 15 septembre "a été exfiltrée par des membres armés de l'opposition à travers la ligne de cessez-le feu, où elle a été transférée dans une ambulance civile escortée par un véhicule de Tsahal." En outre, du 9 au 19 novembre la "FNUOD a observé qu'au moins 10 blessés ont été transférés par des membres armés de l'opposition à travers la ligne de cessez-le-feu aux forces armées israéliennes."
D'autres rapports ont indiqué des incidents similaires. Toutefois, la coopération entre l'armée israélienne et les rebelles syriens qui a été révélée dans les rapports d'observation des Nations Unies ne comprend pas seulement le transfert des blessés. Les observateurs ont remarqué dans le rapport distribué le 10 juin, la présence de soldats de Tsahal qui remettaient deux boîtes aux membres armés de l'opposition syrienne sur le côté syrien.

Le dernier rapport distribué aux membres du Conseil de sécurité, le 1er décembre, décrit une autre réunion entre les soldats de Tsahal et des membres de l'opposition syrienne dont deux représentants de l'ONU ont été témoins le 27 octobre à environ trois kilomètres à l'est de Moshav Yonatan. Les observateurs ont dit avoir vu deux soldats de Tsahal sur la partie orientale de la frontière ouvrir la voie et laisser deux personnes entrer en Israël. Le rapport, contrairement aux précédents, n'a pas relevé que les deux personnes qui quittaient la Syrie étaient blessées ou pourquoi elles sont entrées en Israël.

Cet événement spécifique est d'un intérêt particulier à la lumière de ce qui s'est passé sur le côté syrien de la frontière dans la même région. Selon le rapport, les observateurs de l'ONU ont déclaré que des tentes pour environ 70 familles de déserteurs syriens, ont été mises en place à environ 300 mètres de la position israélienne. L'armée syrienne a envoyé une lettre de plainte à la FNUOD en septembre, affirmant que ce camp de tentes était une base de "terroristes armés" qui traversent la frontière en Israël. Les Syriens ont également averti que si l'ONU ne faisait pas évacuer ce camp, l'armée syrienne pourrait le considérer comme une cible légitime.
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jawed23
28/12/2014, 15h23
Je ne vois pas pourquoi Israël prête main forte aux rebelles syriens, le pouvoir syrien depuis l'occupation du Golan n'avait jamais osé tirer un coup de feu pour chasser l'occupant, donc pourquoi Israël vient on aide à de futures vrais ennemis, pourquoi ne pas défendre le pouvoir en place qui lui assurera de rester encore des années au Golan.

toutes mes amitiés.

edenmartine
28/12/2014, 15h36
Diviser pour mieux regner. Là tu assures ta pérennité.

Le groupe Etat islamique est approvisionné directement par l'OTAN, via la Turquie





https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=akbfplUcjLU



La chaine allemande Deutsche Welle (DW) a publié un reportage vidéo d'une importance capitale ; c'est sans doute le premier grand média occidental à admettre que ce qu'on appelle l'EIIL (ou ISIS, ou encore Islamic State) est alimenté, non pas par le marché noir du pétrole, ou par les prises d'otage avec rançons, mais par des approvisionnements et du matériel pour plusieurs milliards de dollars, transportés quotidiennement par camion jusqu'en Syrie à travers la frontière avec la Turquie, pays membre de l'OTAN.


Le reportage qui s'intitule 'IS' supply channels through Turkey (http://www.dw.de/is-supply-channels-through-turkey/av-18091048)(" Les circuits d'approvisionnement de l'EIIL viennent de Turquie") confirme ce qui avait été rapporté par plusieurs analystes politiques dès 2011, à savoir que la Turquie, bien que membre de l'OTAN, permet le passage d'énormes quantités de fournitures, d'armes et de combattants à travers sa frontière avec la Syrie à destination des positions tenues par l'EIIL.


omme expliqué depuis 2007, les USA et leurs complices dans la région ont comploté pour utiliser al-Qaïda et d'autres groupes armés extrémistes dans le but de réorganiser la carte de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Le célèbre journaliste lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh écrivait dans son article de 2007 intitulé "The Redirection: Is the Administration's new policy benefiting our enemies in the war on terrorism? (http://www.newyorker.com/reporting/2007/03/05/070305fa_fact_hersh?currentPage=all)" :


« Pour affaiblir l'Iran qui est majoritairement chiite, le gouvernement Bush a décidé de revoir ses priorités au Moyen-Orient. Au Liban, le gouvernement a coopéré avec l'Arabie Saoudite - qui est sunnite - dans le cadre d'opérations clandestines destinées à affaiblir le Hezbollah, l'organisation chiite soutenue par l'Iran. Les États-Unis ont aussi pris part à des opérations clandestines visant l'Iran et son alliée la Syrie. Un des effets de ces activités a été le développement de groupes extrémistes sunnites qui épousent une vision militante de l'Islam, sont hostiles aux États-Unis, et sont proches d'al-Qaïda. »



Bien sûr, le terme « groupes extrémistes » qui « épousent une vision militante de l'Islam » et « sont proches d'al-Qaïda », désigne clairement l'État islamique. L'EIIL constitue la force expéditionnaire de mercenaires de l'OTAN (http://journal-neo.org/2014/10/28/isis-america-s-terrorist-mercenaries/), dévastant par procuration les ennemis de cette dernière depuis la Libye en Afrique du Nord (http://landdestroyer.blogspot.com/2014/11/libyan-rebels-are-now-isis.html), jusqu'au Liban et à la Syrie, en passant par l'Irak et même aux frontières de l'Iran. Son approvisionnement apparemment inépuisable en argent, en armement et en combattants ne peut s'expliquer que par l'aide de plusieurs pays étrangers et par l'existence de territoires refuges que l'OTAN protège du feu de ses ennemis que sont la Syrie, le Hezbollah, l'Iran et l'Irak. Le reportage de la chaine allemande DW met bien en évidence la façon dont les terroristes de l'ISIS s'échappent régulièrement de Syrie et trouvent refuge en Turquie.


L'un des principaux objectifs de l'OTAN dès 2012 fut d'utiliser tous les prétextes possibles pour étendre ces territoires refuges, ou « zones tampons » à l'intérieur de la Syrie elle-même (http://landdestroyer.blogspot.com/2014/09/turkey-preparing-for-syria-occupation.html), en les faisant protéger par les forces militaires de l'OTAN, et depuis lesquelles les « rebelles » pourraient opérer. S'ils y étaient parvenus, les équipes de caméraman de DW auraient probablement filmé ces mêmes convois de camions, mais cette fois traversant les villes d'Idlib ou d'Alep, et non le long de la frontière avec la Syrie.

Le complot des États-Unis et de leurs alliés visant à créer une force mercenaire sectaire alignée sur al-Qaïda ayant été mis en évidence, tout comme le fait que les soi-disant « rebelles modérés » que les US ont officiellement soutenus en Syrie ne sont rien d'autre que des extrémistes sectaires, le reportage de DW filmant les convois d'approvisionnement en provenance de la Turquie vient confirme, si le doute existait encore, que la menace posée par l'EIIL vis-à-vis de l'OTAN provient de l'OTAN elle-même. Cela lève le voile sur une politique étrangère si incroyablement insidieuse que l'on a du mal à y croire, même après la diffusion par de grands médias comme DW d'images montrant que les voies d'approvisionnement de l'EIIL proviennent de territoires contrôlés par l'OTAN.

harroudiroi
28/12/2014, 17h26
J'aurai aimé être un 007, histoire de démêler le vrai du faut, le faut du vrai. C'est devenu tellement compliqué, que toutes les affaires de ce monde sont liées d'une manière ou d'une autre, un moment ou un autre.