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Voir la version complète : Villepinte : un médecin grièvement blessé par un détenu



soltan009
08/01/2013, 08h01
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Un ophtalmologue a été attaqué à coups de ciseau par un détenu qui sortait d’un rendez-vous psychiatrique, hier, à la prison de Villepinte. Le personnel de l’unité de soins fait valoir son droit de retrait.


Sauf urgences et consultations des arrivants, aucun rendez-vous médical ne sera assuré aujourd’hui à la maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis à Villepinte. Médecins, infirmières et tout le personnel employé à l’unité de consultations et de soins ambulatoire (Ucsa) de la prison font valoir leur droit de retrait. La violente agression d’un ophtalmologue par un détenu, au sein de ce service, hier matin, les convainc que leur sécurité n’est plus assurée.

« Un détenu sortait d’un rendez-vous psychiatrique, il était raccompagné par le psychiatre, mais a réussi à revenir dans le service, et s’est jeté sur le premier bureau en entrant, celui de l’ophtalmo », raconte une infirmière présente hier matin, désireuse de parler pour que cette agression ne reste pas confinée au huis clos carcéral. Elle a entendu les cris d’une collègue qui hurlait : « Le médecin se fait tabasser, venez l’aider! » « C’est un surveillant-chef qui a ceinturé ce détenu, c’était une furie… » se souvient l’infirmière, hantée par ces murs maculés de sang.

Le visage lacéré

Le détenu aurait frappé l’ophtalmologue au visage avec une lame de ciseau aiguisée, détail que l’administration pénitentiaire n’a pas infirmé hier, se limitant à confirmer l’existence d’une agression.

Le détenu a, dans un premier temps, été conduit à l’isolement, puis a été placé en garde à vue hier soir au commissariat de Villepinte, chargé de l’enquête. Selon le Syndicat national pénitentiaire des surveillants et non gradés (SPS), on aurait en outre trouvé sur ce détenu un stylo avec une lame de rasoir.

Le médecin, conscient au moment où il a été secouru, a été transporté aux urgences de l’hôpital Robert-Ballanger. Ses jours ne sont pas en danger, mais il est extrêmement choqué, expliquait hier soir Patricia Colonnello, (...)